Well, le calme de l'endroit y est certainement pour quelque chose. Aucun stress ici. C'est définitivement l'endroit le plus tranquillo que j'ai visité de mon voyage! La vie ici bat au rythme du vent, et du soleil, les commerces affiches des heures d'ouverture du genre "lever du soleil à coucher du soleil". Et comme Sol se lève tot, mais se couche tot, le nightlife est laissé aux criquets! Meme les cafés internet ferment à 20h!
Comme Vilcabamba est au creux d'une vallée en pleine nature luxuriante, à 1500 m d'altitude à peine, c'est surtout les activités extérieures qui attirent les voyageurs à Vilcabamba. Remarquez, ca n'a pas toujours été le cas, puisque l'endroit est aussi le lieu où l'on retrouve (dans la nature) le San Pedro, un hallucinogene qui a attiré une certaine forme de tourisme par le passé.
Aujourd'hui, Vilcabamba est un petit resort-pueblo relax, où se mèlent quelques touristes, locaux opérant tiendas, café internet, hotel du genre jungle-lodge, agence de voyage, de location de vélo ou de chevaux, et restaurants.
Mais en réalité, ce qui expliquerait la longévité des gens de Vilcabamba, c'est... l'eau. Oui, vous savez l'eau que les voyageurs évitent généralement de boire en pays du tiers-monde? Well, ici, allez-y! :-)
En fait, l'eau des environs serait très forte en magnésium et autres minéraux bénéfiques et qui aident à l'élimination des gras saturés et donc, réduit les problèmes cardio-vasculaire, ergo augmente l'espérance de vie. Hum, j'imagine qu'il y a beaucoup de vrai là-dedans, mais je maintiens que l'absence totale de stress en ville y est pour beaucoup.
Anyway, beaucoup de gens viennent vivre à Vilcabamba à la recherche de cette éternelle jeunesse. Une des rues principale s'appelle meme Eternal Juventud, c'est dire :-). Ainsi, au fil des ans, Vicabamba a vu sa population se métisser de gens de toutes provenances.
Et concernant l'eau, j'ai gouté à la chose - mais pas directement du ruisseau, quand meme! :-). C'est que la vitalité des gens de Vilcabamba a fini par attirer l'attention et il y a au moins deux compagnies qui embouteillent l'eau directement à la source et la commercialisent. J'ai donc pris l'habitude de trainer avec moi une bouteille de Vilcagua, pour ajouter quelques jours à mon espérance de vie!
Espérance de vie qui a été racourcie par ma randonnée sur le Mandango d'hier, mais qui a été rétablie grace à une journée fort relax aujourd'hui. J'avais planifié une randonnée à cheval, mais le mauvais temps aura décidé de me priver de l'expérience.
Le downside de Vilcabamba, c'est qu'en absence de beau temps, il n'y a pratiquement rien à faire au village. Les deux cafés internet fonctionnels sont bondés (well, 10 ordis en tout, connectés par une connexion très très lente et erratique) et on croise toujours les memes tetes près de la Plaza centrale. Au moins, je me repose, mais j'aurais préféré un peu d'action avant de filer vers Quito. Remarquez, je ferai certainement le plein d'action à Quito, je m'ennuierai peut-etre meme du silence de Vilcabamba le soir venu!
Il faut aussi dire que le village a des airs un peu triste et parfois meme déblabré. Je ne sais pas si c'est simplement le cours normal des choses, ou si les gens commencent à moins venir ici ou si les résident voguent vers d'autres eaux, toujours à la recherche de l'éternelle jeunesse.
Une note surprenante, par contre; on dirait que tout le monde parle francais ici! Pas seulement les touristes de l'hexagone croisés ici et là, mais des locaux ou locaux adoptifs aussi! Il y a quelques couples équatoriens-franco avec enfants bilingues, au moins une Nathalie qui offre des cours de francais (je ne sais pas si c'est la meme Nathalie du Deli qui affiche qu'ils parlent francais également), il y a normalement Marcel (mais il est présentement en vacances au Québec), et Sarah-Maude me parle d'Eva qui parle aussi francais (mais qui est également en vacances au Québec, coup donc!). Enfin, devant moi dans le café internet, il y a une afiche de tours à cheval disant fièrement "Nous parlons francais"! Il faudra que je demande à Marcel si c'est lui qui a converti tout ce beau monde à la langue de Molière, mais il est étonant d'entendre plus de francais que d'anglais comme langue seconde.
Ainsi, meme si pour cause de mauvais temps, je suis un peu décu de Vilcabamba, heureusement, Sarah-Maude m'a recommandé l'hotel Jardin Escondido, un jungle-lodge-style hotel absolument parfait pour relaxer et avoir un pied à terre - et un hamac - en plein centre du village. Elle m'a aussi recommandé l'excellent La Terraza, qui offre un délicieux spaghetti bolognese et d'excellents Fajitas. Quand à la randonnée sur le Mandango, je n'ai rien a ajouter à ma longue relation de la chose, hehe... randonnée qui demeurera une expérience innoubliable!
Bon, assez parlé , voici quelques photos captées hier soir et aujourd'hui.
La petite église (charmant intérieur tout en bois, simple mais joli) devant la Plaza, avec quelques nuages rosés par le soleil couchant. La lune, presque pleine, complète le tableau.
En effectuant un loop dans un rang autour du village en début d'après-midi, entre deux averses, j'ai croisé cette parade d'anes. J'adore les anes, et si je m'installais à Vilcabamba, je ferais certainement l'acquisition d'un ane.
J'avais, du rang, une vue sur le Mandango. On peut clairement identifier sur cette photo (de droite à gauche) : 1) le premier pallier avec le crucifix, à l'extreme droite; 2) le "mur de roche vertical" sur lequel se dresse le sommet du Mandango lui-meme; 3) ce que j'ai appelé le sommet no.2 du Mandango que j'ai aussi gravi; et 4) le sommet no.3, à l'extreme gauche, sur lequel je ne suis pas monté, ayant décidé de redescendre hors-piste entre les deux derniers sommets (on voit la vallée par laquelle j'ai opéré ma descente).
A un moment sur mon loop autour du pueblo, j'ai traversé ce petit pont de bois. Soupir. Ça devrait etre un lieu poétique, non, rivière, petit pont de bois et tout? Hmmm, toit de tole avec des manques, quelques déchets, béton, manque d'entretien, tout cela enlève son charme à l'endroit.
Une rue du village de Vilcabamba. À l'extérieur de la Plaza centrale, c'est rapidement désert. Photo prise un mardi vers 15h. En fait, c'est sous cet angle (et quelques autres) que Vilcabamba m'apparait tristounet. Il y a beaucoup de propriétés et terrains à vendre... Meme mon hotel est à vendre!
Article très sympa ;)
RépondreSupprimerun défenseurs de l'Amazonie: ses arts, ses cultures et la protection de sa merveilleuse forêt primaire...
+ d'infos via le groupe:
http://www.facebook.com/group.php?gid=42862761599&ref=mf
Bonjour..je cherchais des renseignements sur Vilcabamba..j'ai adoré votre façon et de le décrire et d'en parler..Très agréable, je n'irais sans dou, te jamais, vu mon âge (72), mais quelque part, j'y ai fait une jolie découverte et promenade virtuelle.., grâce à vous..Continuez votre route et offrez nous encore vos découvertes, et votre bon humour..Bonne chance, et ayez une petite pensée pour moi lors de vos futurs voyage. Je me nomme Colomba.Je vais revenir vous lire..j'ai pris note de votre blog..Amicalement.
RépondreSupprimerEt pourquoi pas Madame? J'ai une amie de 80 ans qui la fait!
RépondreSupprimerje suis equatoriènne et je vous jure que chaque coin de mon pays vaut la peine d'être vu.
Vouc trouverez bcp d'agences de voyages que proposent l'Equateur pour le troisième age...
ex. http://www.vacancesameriquelatine.com/Voyages/Equateur/?gclid=CO3yj_OA0b0CFfMQtAodFjMA7A