dimanche 30 septembre 2007

Le Metrobus de Quito

Comme vous le savez maintenant, après le billet sur le Subte et celui sur le Metro de Santiago, je suis un peu un geek de métro :-). Remarquez, il y a pire, j'en connais qui sont des geeks d'autobus! :-)
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Je n'aurais pas senti avoir couvert le sujet avec honeteté si je ne vous parlais pas brièvement du Metrobus de Quito.
Quito n'a peut-etre pas de métro souterrain, mais au fil des ans, la ville a développé un systeme de métro de surface intéressant et efficace. (Je me souviens encore avec amusement de l'étonnement de Suzie en 2004: "Quito a meme un métro!").
Aujourd'hui, ce réseau comporte plus de 70 stations, réparties sur trois lignes, chacune roulant du nord au sud, puisque Quito est une ville étendue et de forme allongée lovée dans une vallée entre la pré-cordilière et la cordilière principale des Andes.
Lors de mes précédentes visites à Quito, il y a quelques années, il n'y avait que deux lignes, et elles étaient complètement indépendantes l'une de l'autre. Aujourd'hui, en plus de l'ajout d'une troisième ligne, j'ai pu constater que l'ensemble du réseau est planifié, et uni sous un meme nom:; Le Metrobus.
Les trois lignes sont la Verte/Trole, la Mauve/Ecovia et la Bleue/MetroQ. À quelques endroits en ville, on peut marcher une courte distance entre deux stations de lignes différentes, mais il n'y a pas, à proprement parler, de station de connexion entre les trois lignes. Par contre, il existe sur chaque ligne, plus d'un "circuit", donnant donc la possibilité de prendre différents transports d'une station à l'autre le long d'une meme ligne, certains circuits étant plus courts mais avec de nombreux transports, d'autres moins fréquents mais couvrant l'ensemble de la ligne.
Il ne s'agit donc pas d'un métro standard, mais plutot d'un systeme de longs bus articulés, qui roulent en surface, sur des voies réservées. Ils s'arretent donc aux feux rouges, mais quelques tunnels permettent aussi d'éviter les endroits ou le trafic semble problématique.
L'ensemble rappelle un peu les lignes de bus articulés "B" avec stations en surface de Vancouver (En fait, c'est quasi le meme systeme que la ligne 98-B, mais on doit payer pour entrer dans les stations et non une fois dans le bus).
Deux des lignes traversent à la fois La Mariscal et le Centro Historico, les deux quartiers les plus commerciaux et achalandés de la ville. La ligne MetroQ/Bleue permet aussi de rejoindre l'aéroport de Quito.
Les stations sont des petits couloirs vitrés, dans lesquels vous entrez en payant votre billet, puis, le bus articulé arrive, les portes ouvrent, vous donnant accès au bus, et vous descendez ensuite à votre station de destination.
Le cout d'un billet aller-simple est de 25 cents. Aucun livret, aucune "passe" mensuelle, juste un simple 25 cents pour chaque trajet.
L'ensemble du réseau couvre une distance impresionnante, d'El Recreo au sud à la station Ofelia au Nord de la ville, on parle d'environ 25 km de long. De plus, au bouts de quelques lignes, il y a des stations intermodales qui sont de véritables terminus de bus métropolitains. Par exemple, à Ofelia, on peut prendre un bus vers La Mitad del Mundo, qui est en fait à une heure plus au nord.
Ah, oui, comme pour confirmer qu'il s'agit d'un réseau de métro malgré qu'il soit animé en surface, on y distribue la version quiteña du journal Le Métro.
Ainsi, sans compter les réseaux souterrains modernes de Buenos Aires et Santiago del Chili, Quito peut se vanter d'avoir le réseau de transport en commun le plus efficace du continent sud-américain. Notons en terminant que toute la ligne Trole/Verte est constitué de bus électriques, ce qui est à la fois écologique et silencieux.

L'extérieur de la station Manuela Cañizares, de la ligne Ecovia/Mauve, à trois minutes de mon auberge. L'entrée dans la station se fait par un bout, la sortie par l'autre. Les bus articulés rejoignent la station par le coté, chaque direction ayant son coté respectif. La ligne Ecovia roule sur des voies réservées aménagées au milieu de l'Avenida 6 de deciembre.

L'intérieur de la station La Marin, dans le centro, toujours sur la ligne Ecovia. Vous prenez le bus de gauche si vous allez vers La Marin-Terminus, a droite si vous allez vers Rio Coca. L'entrée est derrière moi, la sortie tout au bout de la station.


L'impressionnante et moderne station intermodale Ofelia, au nord de la ville, sur la ligne Bleue.


Station San Miguel/Banco Central, qui se trouve entre La Mariscal et le Centro Historico, sur la ligne Verte.
À la station Santa Clara, quartier de La Mariscal, à environ cinq minutes de mon auberge, on remarque que les deux directions possèdent chacune leur station propre. Il s'agit d'une des stations/lignes les plus achalandées du réseau. On voit également sur cette photo quelques-uns des bus électriques articulés.


Sur l'avenida America, où roule la ligne MetroQ, près de la station Seminario Mayor, un des longs bus articulés de la ligne Bleue, avec les flanc du Pichincha en arrière-plan.
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J'ai évidemment emprunté chacune des lignes du Metrobus de Quito, mais pas parce que je suis un geek de métro, mais bien parce qu'il était fort pratique de le faire... évidemment!
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