mercredi 9 mai 2018

En marge de Boréal 2018

Pendant le congrès Boréal 2018, j'ai pris quelques photos qui ne sont pas directement reliées aux activités du congrès mais qui, pour moi, évoqueront des souvenirs du congrès quand même, à cause du lieu, ou de l'occasion qui m'a amené à capter ces images.
En vrac, donc, en marge de Boréal 2018:


Avant l'arrivée des congressiste, le premier soir, à la maison de la littérature de Montréal, dont la bibliothèque est définitivement un lieu inspirant.


Devant le Temple maçonnique de Montréal, ce petit singe partie d'une sculpture hommage à Emily Carr sur la rue Sherbrooke.


En cas de panique, ne pas utiliser les escaliers de secours, ils sont dangereux! :-)


Publicité pour la candidature de Nice pour accueillir la convention mondiale... en 2023!


Une des nombreuses curiosités affichées sur les murs du Temple. Notez la date dans la pastille: 20 octobre 5869.


En réponse à quelqu'un demandant comment on pouvait avoir des dragons "cute", j'ai montré cette photo captée la veille dans une salle à côté.


Invitation à Boréal 2019, à Sherbrooke!


Deux yeux. L'un évident et à la symbolique historique, l'autre, au-dessus, virtuel, qui surveille (et enregistre) tout?


Un des nombreux salons du Temple maçonnique de Montréal.


Artefact dont j'ignore la signification ou l'utilité.


En face du Temple, une auberge avec un des orignaux qui parsèment les environs du Musée des Beaux Arts de Montréal, sur Sherbrooke.


À l'an prochain, Boréal 2019, Sherbrooke, c'est un rendez-vous!
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En marge de Boréal 2018: Temple maçonnique de Montréal

Le congrès Boréal 2018 a eu lieu au Temple maçonnique de Montréal, un édifice (un peu austère de l'extérieur) de style Beaux Arts, érigé en 1929.
L'endroit n'aurait pas pu être mieux choisi; l'architecture monumentale, associée au mystère entourant les francs maçons, les artéfacts étranges ou historiques qu'on y trouve s'harmonisaient parfaitement avec la personnalité des invités et participants à un congrès essentiellement basé sur des univers imaginaires.
J'en ai évidemment profité pour errer dans divers endroits du Temple - et bien au-delà des salles et de l'étage réservés au congrès.


Le hall de l'entrée secondaire donnait le ton, avec son plafond ensoleillé et marqué du signe des francs-maçons.


L'escalier était également un élément intéressant... mais peut-être pas autant que les ascenseurs; preuve en trois photos:


Portes manuelles en métal, avec une splendide flèche mobile et fonctionnelle (physique, pas virtuelle, oui oui) indiquant à quel étage se trouve la cabine.


Bouton d'appel que l'on doit enfoncer à la main.


Manette intérieure, qui doit être activée à la main par l'opérateur pour que la cabine monte ou descende. C'est évidemment l'opérateur qui ouvre - également à bras - les portes et grilles de protection.


Le bureau du Grand Maître - dans le contexte de Boréal, je me demandais si c'était celui d'Alain Ducharme, Grand Maître de l'organisation du congrès, ou si c'était un bureau d'un des grands maîtres de la SF (Élisabeth Vonarburg, par exemple).


L'immeuble comporte un lot d'artéfacts disséminés ici et là dans les salles, aux murs, dans des cabinets, et une partie de ceux-ci relèvent d'une iconographie dont la signification remonte probablement à des temps très anciens. Chose certaine, plusieurs tableaux et objets montrent une symbolique assez lourde et certainement complexe.


Piano à l'entrée d'une salle du 7e étage où je me suis réfugié pendant une heure pour écrire ma nouvelle (lauréate du concours d'écriture sur place supervisé par Julie Martel).


Rangée de bancs décorés de détails sculptés, dans une grande salle du 7e étage servant sans aucun doute pour les occasions spéciales.


Heurtoir de la porte principale sur la rue Sherbrooke. Pour vous donner une idée de l'échelle, mon poing passe dans l'anneau sans problème.


Un escalier qui ne mène nulle part (Sylvie Bérard, absente du congrès, aurait apprécié).
J'imagine que l'immeuble a subi quelques modifications depuis 1929, mais quelqu'un a suggéré qu'il s'agissait peut-être du même concept que la plate-forme 9 3/4 dans Harry Potter et que l'on n'avait qu'à foncer pour traverser vers l'autre pièce, inaccessible aux simples mortels.


Au moins deux des salles du congrès étaient munis d'orgues, mais étrangement, aucune activité n'en prévoyait l'utilisation. (On aurait pu imaginer un organiste dramatique accompagnant certaines bandes annonces présentées par Christian Sauvé samedi soir dans sa classique "Discussion par la bande-annonce".)


Grand Hall, donnant directement sur l'entrée principale. La salle était dans l'obscurité - et en principe fermée - mais j'ai réussi à capter assez de luminosité pour vous en donner un aperçu.


Parmi les artéfacts des francs-maçons, plusieurs sont datés d'années qui tournent autour des années 5800-5900, ce qui m'a paru étrange - les francs-maçons comptent clairement à partir d'un calendrier différent du grégorien que nous avons adopté, ou du julien qui l'a précédé... Un aperçu du bas de la page de droite dans ce livre me fournissait une réponse et une conversion: 4000 ans d'écart très précisément. C'est fort probablement lié au fait que l'on estimait selon la bible que la création du monde remontait à environ 4000 ans, mais j'imagine que d'autres subtilités existent à ce propos pour que l'on ait adopté un chiffre aussi rond, disons, surtout que les francs-maçons sont (à ma connaissance limité de ce genre de choses), un groupe qui n'est rattaché à aucune religion spécifique.


L'un des artéfacts les plus intéressants pour l'amateur d'archéologie; une pierre taillée dans le mont des Oliviers en Palestine, et apportée à Montréal en 1921 (de notre ère et calendrier), donc 8 ans avant la construction du temple actuel alors que les francs-maçons de l'époque se réunissaient dans un autre immeuble de Montréal.
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Boréal 2018

Un autre Boréal qui vient de se terminer - je publie ceci avec quelques jours de retard, puisque je ne disposais pas de Wifi sur place (c'est, ironiquement, quand on se réunit entre écrivains de l'imaginaire, de SF, d'infinité des possibilités scientifiques futuristes que l'on a le plus de difficultés à avoir du Wifi).
Bref, un court reportage photo de mon congrès, qui fut, comme de coutume, fort intéressant. Dans mon cas personnel, en plus des conversations de couloir et souvent informelles qui sont toujours parmi les moments agréables des congrès - on retrouve des amis que l'on ne voit que trop peu souvent dans ces congrès - ce Boréal 2018 a été assez fructueux côté avancement de certains de mes projets en fiction.
Enfin, et c'est également toujours le cas de la majorité des Boréal, c'est stimulant d'assister aux activités et d'échanger avec d'autres auteurs, et je ressors de l'exercice encouragé et enthousiaste à l'idée des projets d'écriture qui m'attendent dans les prochains mois.
A tous ceux que j'ai croisé, merci de votre compagnie, ce congrès a été une réussite.
Et évidemment, un immense merci aux organisateurs et bénévoles.


Accueil du congrès au 5e étage (vu du 6e) du Temple Maçonnique de Montréal, un édifice impressionnant - j'y reviendrai avec des détails architecturaux dans un prochain billet.


Les salles étaient vastes, heureusement, car il y avait un nombre de participant assez élevé, d'après mes estimés, c'était certainement un des Boréal les plus achalandé auquel j'ai assisté.


Quelques salles intermédiaires servaient pour certaines activités plus intimistes comme les rencontres avec certains auteurs, ou pour les activités informelles toujours nombreuses dans ces congrès.


Guillaume Voisine et Josée Lepire, juste avant la table ronde sur l'état de la chaine du livre au Québec - un panel assez déprimant, mais honnête sur l'état des lieux.


La foule assistant à la table ronde - à laquelle participaient également Séléna Bernard de Bragelonne Québec et Jean Pettigrew de chez Alire.


Comme le congrès se tenait dans un édifice historique (et je l'avoue, un peu mystérieux de par le fait qu'il abrite les activités d'un des plus vieux clubs privés du monde), quelques-uns d'entre nous n'avons pu résister à explorer les autres étages. Ici, Daniel Sernine qui prend Natasha Beaulieu en photo dans une grande salle du 7e étage (que l'on a baptisé la cour suprême de l'endroit).


Dernière journée, Guy Sirois qui lit l'essai "Écrire et publier au Québec: les littératures de l'imaginaire" (va-t-il se remettre à ré-écrire et re-publier?) alors que Sylvie Lamothe se repose.


Un classique des Boréal: le fabuleux et hilarant concours de Maltraitement de texte, animé avec mauvaise foi et arrogance pas un Yves Meynard particulièrement en forme cette année. Les participants, Alain Ducharme, Éric Gauthier, Isabelle Lauzon et Dave Côté l'ont emporté sur le public (une fois de plus), Alain terminant grand champion... Il avait l'air content, même s'il s'agit d'un concours récompensant essentiellement les plus mauvais textes, allez comprendre! :-)


Fin de congrès et honneurs 1: Élisabeth Vonarburg qui est intronisée au Temple canadien de la renommée de la science-fiction et du fantastique.


Fin de congrès et honneurs 2: Luc Dagenais qui remporte le Prix Solaris 2018 avec un texte, nous dit l'éditeur Jean Pettigrew, qui est un des meilleurs de l'histoire de ce Prix. À lire dans le prochain numéro de la revue Solaris, à l'été 2018. Jonathan Reynolds, coordonnateur de la revue, présentait le Prix.
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Ainsi se terminait mon congrès... dont la conclusion complète sera pour moi la publication de ma nouvelle écrite sur place (et lauréate du prix Boréal du concours d'écriture sur place catégorie auteurs professionnels). "Frill l'avatar au long museau" paraitra donc dans le numéro d'été de Solaris, en compagnie des deux lauréates catégorie auteures montantes (Mariane Cayer et Clémence Meunier) ainsi que de Luc Dagenais, lauréat du Prix Solaris.
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