mardi 1 juillet 2014

Le détour grec: L'île de Kos

Troisième et dernier billet sur mon détour grec.
Kos n'est pas qu'une ville, c'est aussi le nom de l'île où se trouve cette ville. Une des très nombreuses îles grecques. Nous avons exploré l'île, en autant que faire se peut en l'absence de transports efficaces.


Parlant transport, voici à quoi ressemblaient les taxis d'un côté de l'île :-).


À la plage, je n'ai pu résister à la tentation d'ériger un petit inukshuk. à l'horizon, la Turquie.


Quelques chèvres observées en attendant un bus.


Cette satanée chapelle a été tout un défi à atteindre; il y a un petit resort à environ 20 min de bus de la ville de Kos et c'est définitivement un des endroits les plus mal développés en terme d'urbanisme que j'ai pu visiter de ma vie.


Mes complices sur cette belle plage mal exploitée, avec quelques hôtels laids en bordure de mer, et la route qui passe parfois à quelques mètres à peine de l'eau...
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Intéressante visite, que cette île de Kos. ne serait-ce que pour le choc culturel après mon séjour en Italie et mon arrivée en Turquie... fascinante expérience de passer de l'une à l'autre de ces trois cultures en quelques jours à peine.
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Le détour grec: La ville de Kos

Second de trois billets photos sur mon détour grec de la fin mai dernier.


L'île de Kos (Cos en français, se prononce Coss) est une jolie affaire achalandée mais baignant dans un calme relatif bercé par la mer.


Le centre-ville est charmant, avec ses églises à toits bleus et ses rues piétonnes.


Beaucoup de ruines à Kos, puisque l'endroit a été habité depuis des millénaires. On retrouve donc un château en ruine, une affaire assez vaste et relativement peu entretenue où poussent les herbes hautes à travers les murs et tourelles éparses en bord de mer. Étrange construction (qui aurait été érigée à la hâte avant un conflit), des pierres de temples antiques ont été utilisées et on peut voir ici et là des bas-reliefs ou des anciens blasons qui n'ont rien à voir avec le château lui-même.


Les autres ruines de Kos sont vraiment difficiles à visiter, puisqu'elles sont très anciennes et dans un état de délabrement assez triste. L'accès y est gratuit, mais les hautes herbes rendent difficile la visite ou l'interprétation; les panneaux sont déglingues, absents ou couverts de graffitis.


On découvre parfois des planchers de mosaïque à peine protégés (celui-là l'était, par un petit toit de tôle, heureusement).


De l'agora de Kos aux autres temples de l'époque de la Grèce antique, les ruines dans les champs d'herbes côtoient les édifices modernes de la ville.


Exemple de vestige non protégé. Notez que je ne blâme pas les autorités locales, on voit qu'il y a eu effort dans le passé pour développer les sites (et les exploiter, il y a des cabanes qui sont maintenant fermées). On voit surtout aujourd'hui ce qui est probablement le résultat des coupes dans les budgets gouvernementaux qui n'ont plus les moyens de s'occuper des sites historiques.


Théâtre restauré.


Une des rues piétonnes.


Charmante rue de Kos.


Scène de carte postale typiquement grecque, non?
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Le détour grec: chez Hippocrate

Lors de mon récent séjour en Turquie, j'ai fait un petit détour improvisé par la Grèce.


Ce détour m'A mené au pied de cet arbre, où, dit-on, Hippocrate enseignait à ses élèves.


Hippocrate de Cos est généralement considéré comme le père de la médecine (d'où le serment du même nom que prennent nos médecins encore aujourd'hui - en principe).


À Cos, l'île d'où Hippocrate est originaire, on retrouve ainsi les ruines de l'Asclépiéion, un sanctuaire de santé - de guérison, soit les vestiges d'un des premiers ancêtres des hôpitaux.


Ce centre de santé est dédié à Asclépios (d'où le nom de l'endroit), fils d'Appolon et Dieu de la guérison.


Et ce serait dans ce centre, à Cos, qu'Hippocrate aurait étudié et développé ses idées sur la médecine.
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