jeudi 30 mars 2006

V for Vendetta: W for Wow!

J'ai vu hier soir le film V for Vendetta, scénarisé et produit par les frères Wachowski, qui nous avaient offert les excellents Bound et The Matrix, mais qui m'avait ensuite déçu avc les deux suites de Matrix. Ils délaissent la réalisation de ce film basé sur un comic book du début des années 80, comic que je n'ai jamais lu, donc impossible pour moi d'avoir le recul pour comparer les oeuvres et le travail d'adaptation.
Bien que quelques éléments du film trahissent ses origines de comic book (ce uqi n'est pas nécessairement un défaut, remarquez), le scénario en lui-même est parfaitement satisfaisant pour la création d'un film divertissant, intense et complexe, dont le rythme ne ralenti pas une miette sans qu'on ne tombe dans l'action délirante et le n'importe quoi au détriment de l'histoire qu'on nous raconte. De plus, cette histoire est suffisamment complexe et joue subtilement avec des concepts pas si faciles à faire passer (totalitarisme versus terrorisme). Certains passages sont moins subtils mais il est ardu de ne pas tourner quelques coins ronds pour intégrer tout ça dans un film de deux heures tout en racontant une histoire, mais bien que le régime en place soit quasi incroyable pour l'Angleterre, eh, c'est arrivé par le passé, en Allemagne... Bref, l'ensemble demeure d'une grande crédibilité. Il est également impossible de ne pas faire un parallèle entre tout ça et le régime de droite américain actuel, où on tend vers quelque chose de dangereux au nom de la lutte contre le terrorisme et la sécurité nationale...

Natalie Portman, dans le rôle de l'héroine, est absolument fantastique dans un rôle difficile à rendre, surtout qu'elle passe le trois quart du film à jouer en face du (super)héros V, qui demeure masqué toute la durée du film.
Hugo Weaving s'en tire aussi à merveille dans le rôle titre, car bien que portant un masque rigide, il arrive par son interprétation corporelle et vocale à nous transmettre ses émotions avec brio.
Je passe sous silence la réalisation - ce qui est peut-être aussi un compliment en soi - le réalisateur s'est effacé au profit de ses personnages, à part peut-être le petit clin d'oeil aux frères W lors du combat final de V avec les épées...
Et je vous invite à voir ce film, puisque c'est du calibre d'un Top 10 de fin d'année (on s'en reparlera à la fin de l'année, mais il fera partie de mon top 10 c'est certain). En sortant de la projection, j'ai dis à mon amie Suzie: si je vois 10 films de cette qualité cette année, je serai content. Vous voyez le genre?
C'est - évidemment- le meilleur film de 2006 que j'ai vu jusqu'à maintenant.

mardi 28 mars 2006

Les moutons de Kefraya

Une amie m'a envoyé quelques photos ce matin par courriel.
Je vous en offre une ici.
Ces photos étaient des images de Beirut et d'autres régions du Liban, en vues aériennes.
Très spectaculaire comme image... et l'affaire donne évidemment envie d'aller visiter le Liban (j'avais déjà cette idée alors ça fait juste lui donner plus de force :)... et aussi de voir plus de photos aériennes comme celles-là.


La photo que je partage avec vous montre un troupeau de mouton près de Kefraya. La prise de vue est superbe, puisqu'elle nous donne même l'impression que les moutons ont volontairement adopté cette marche pour former une image vue d'en haut...
(D'aucuns prétendraient peut-être que les moutons communiquent secrètement avec des extra-terrestres...!)
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Et suite à l'admiration de ces photos, j'ai eu la curiosité d'aller voir s'il n'y en avait pas d'autres sur le net - évidemment - et j'ai trouvé un site fort intéressant: une agence spécialisée en photo aérienne... vous y trouverez de tout: y compris des superbes vues de l'Équateur, ou de Montréal... c'est au choix :)
Inscrivez un nom de pays ou de ville dans l'engin de recherche...
(notez que les photos sont protégées par droits d'auteurs, c'est pourquoi elles ont une marque transparente quand vous désirez les voir gratuitement).
...
En attendant d'aller visiter les moutons de Kefraya au Liban, je vais certainement retourner sur ce site visiter virtuellement plusieurs villes par les airs.
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samedi 25 mars 2006

Un peu de promotion...

... n'a jamais fait de mal à personne... enfin...

Bon, oui, voilà, je continue à écrire de temps en temps, divers projets en cours de route... dont quelques fictions.
Parmi ces fictions, quelques-unes sont à paraître bientôt.

J'attire donc votre attention sur le prochain numéro (le 18) de Alibis, la revue professionnelle québécoise consacrée au polar et au mystère. Je participe à ce numéro avec un très court texte intitulé «Le déjeuner». Il s'agit d'une nouvelle inédite, ma seconde publication dans Alibis (J'avais aussi participé au premier numéro de la revue).
Alibis 18 devrait faire son apparition dans les kiosques et librairies d'ici peu.

... et tant qu'à faire de la promotion, je fait aussi un rappel de ma participation très régulière à la revue de fantastique et science-fiction Solaris. J'y ai publié également quelques fictions, mais j'y contribue régulièrement en tant que critique de films et de livres. Solaris comporte un volet internet gratuit (Alibis également, au fait), qui comprend habituellement la chronique Sci-Néma à laquelle je contribue.
Solaris 158 sera aussi bientôt disponible en kiosque.

Enfin - pourquoi pas après tout - Solaris 157 proposait une fiction d'un auteur américain que j'aime beaucoup; James P. Blaylock, fiction à laquelle j'ai contribué à la traduction française. Solaris 157 offre également un article sur Blaylock et une interview que j'ai réalisé.

Bon, assez de promotion... mais je continuerai de vous tenir au courant de mes projets d'écriture...
Bonne lecture.

vendredi 24 mars 2006

Tout le monde en parle(ra)


Il faut faire confiance à la vie. Voilà.
Le retour sur ce blog après une semaine avait été un peu dur, et je ne savais trop comment revenir à des commentaires plus légers. Et réalité, je n'avais pas réellement envie de légèreté, mais tout cela est cyclique, évidemment.
C'est pourquoi hier je vous ai parlé de cet album hommage à Joe Dassin, dont le souvenir sera toujours lié à mon enfance.
Par un étrange hasard, pendant ce temps, une personne se désistait de sur une liste d'invitation et on m'a appelé pour prendre sa place; l'inviatation? Assister ua tournage de l'émission de télé Tout le monde en parle, animée par Guy A. Lepage, émission qui sera diffusée dimanche soir (dans deux jours).
J'ai toujours aimé les tournages, j'aime voir travailler les techniciens, les caméramen, les régisseurs, etc. J'aime le cinéma, j'aime bien la télé aussi, bref, j'ai accepté l'invitation.
Le tournage de cette émission de 2h dure environ 6h. Il y a une pause de cinq minutes entre chaque interview. Chacun des invités se voit consacré un tournage d'environ 30 minutes au total, pour certains, c'est un peu moins, pour d'autres, c'est plus. Tout cela est compacté au montage pour donner 2h incluant pauses pub.
Je vous épargnerai le sommaire et description de l'émission - vous avez le loisirs de la regarder dimanche soir. (Voir aussi mon commentaire sur cette émission dan les archives de décembre 2005).

Mais je suis content d'y être allé, c'était une expérience intéressante et parfois même passionnante, pour moi, ça n'a pas été long du tout! De voir l'animateur de foule avoir à travailler avec le public pour que tout le monde demeure attentif, intéressé, de voir travailler Guy A (avec André Ducharme dans son écouteur à tout bout de champ et intensément pendant les pauses), de goûter avec surprise le vin que l'on sert sur le plateau (je ne savais pas que le public y avait aussi droit - cette semaine, un vin Français: Pénélope, excellent - très goûteux, terreux, même, corsé, mais avec un fini remarquablement doux pour ce type de vin)...
Bref, j'ai passé une belle soirée en compagnie de tout ce beâu monde. Mon invité préféré aura bien sûr été Jean-Marc Vallée (réalisateur de Liste Noire et C.R.A.Z.Y.) avec qui j'ai pu aussi échanger - littérallement - trois mots pendant une pause.
Mais par dessus tout, j'aime bien l'idée d'avoir tout vu plutôt que seulement le produit fini qui sera télévisé. Comme ça, je sais qu'il aura fallu reprendre le départ de George Moustaki puisqu'un technicien avait reprogrammé le clavier-échantillonneur de Guy A qui n'a donc pu faire jouer la chanson qu'il voulait pour souligner le moment. Je saurai aussi qu'à un moment, on verra un invité, ou Dany Turcotte, puisque Guy A se mèlait les pieds dans un cable de caméra et perdait l'équilibre un instant. Bref, pour moi, cet aspect des choses était lui aussi fort agréable.

On comprend aussi à voir les deux régisseurs (un en régie, l'autre sur le plateau, je ne suis pas certain du fonctionnement évidemment, j'ai pas pu poser de questions), mais on comprend, donc, que des deux, ce soit Diane (celle qui accueuille Guy A et sert le vin...) qui soit devant les caméras, parfois. Elle est aussi jolie en "vrai" qu'à la télé :)
Enfin, nous avons eu droit à une belle surprise, un invité qui n'était pas annoncé - et dont vous ne trouverez pas le nom sur le site web ni dans les pub, j'en suis sûr - et cet élément de surprise venait agréablement boucler la boucle avec mon enfance (La première fois que je l'ai vu "en personne", j'étais ado) et mes commentaires précédents sur ce blog. Comme quoi il faut définitivement faire confiance à la vie parfois.
Anecdote amusante: quelques personnes assises devant moi étaient étudiants en stratégie de production et connaisaient un des producteurs, et à un moment, alors que chacun se demandait en quoi consistait la surprise, j'ai émis une hypothèse, et une des filles du groupe s'est retournée et m'a demandé comment je pouvais bien savoir ça! Haha... je lui ai dit que c'était seulement une hypothèse, mais qu'il s'agissait d'un "guess" éclairé. Trois minutes plus tard, je voyais du coin de l'oeil l'invité surprise en coulisse, à se préparer, et savais alors que j'avais misé juste.

Une note ne terminant: il est interdit de prendre des photos sur le plateau (normal), mais j'ai réussi lors de certaines pauses à l'extérieur du plateau - plus une tricherie après le tournage - à capter quelques images un peu floue, et pas très satisfaisantes, mais bon, elles se trouvent à illustrer ce commentaire...
Et sait-on jamais, peut-être verra-t-on ma binette lors d'un plan de foule (J'étais assis en arrière de Dany Turcotte, à gauche si vous regardez Dany de face, à l'écran :)... À ma gauche (à droite sur votre télé), il y a ma soeur Sophie, et à ses côtés, deux jumelles bien cute.
Tout le monde en parle, Radio-Canada, dimanche soir 20h.

jeudi 23 mars 2006

Salut Joe!

Je crois avoir déjà avoué sur ce journal ma relation avec les chansons de Joe Dassin. Étant jeune, ma mère écoutait ses disques régulièrement, alors plusieurs des chansons du chanteur français sont reliées à mon enfance, évoquant des souvenirs que parfois, je croyais même perdus.
Chaque fois ue j'ai mis les pieds à Paris, le même phénomène s'est produit; impossible pour moi de déambuler sur les champs élysés ou d'aller aux jardins du Luxembourg sans fredonner Dassin.
Il a beau être considéré un peu kitch en France, ici au Québec, il demeure une figure populaire de la chanson française.
C'est donc avec un intérêt certain que j'ai jeté une oreille sur l'album hommage Salut Joe, récemment sorti au Québec (produit récemment au Québec, en fait).
Un beau mélange que tout cela; on retient évidemment d'abord Le Moustique de Stefie Shock, qui garde toute la truculence de la chanson originale en l'enveloppant d'une musicalité plus moderne et musclée et d'une interprétation toute en nuances. Idem pour Siffler sur la colline des Respectables.
En fait, dans la plupart des cas, l'hommage est réussi car il évoque avec un sourire l'original, mais en fait aussi une relecture, d'où l'intérêt de faire une reprise d'une chanson existante de toute manière. Du A toi de Éric Lapointe (très bon) au Dans les yeux d'Émilie de Pierre Lapointe (excellent) en passant par Le Petit pain au Chocolat de Sébastien Lapointe (tiens, c'est qui ce gars là, au fait?), chacun nous apporte un petit plus au souvenir que l'original évoque en nous.
Quelques bémols ou interrogations, quand même. L'interprétration des Champs Élysés de Mario Pelchat est bonne, mais trop exactement comme l'original pour que l'on sente l'hommage ou qu'on la trouve véritablement utile. Même chose pour Mélanie Renaud dans Il était une fois nous deux...
Enfin, le duo Marc Labrèche et Guy A lepage qui chante Salut les amoureux... me laisse sans voix... Assez étrange idée (bien que pas mauvaise du tout) de faire interpréter cette chanson en duo, par deux hommes... mais par deux humoristes/animateurs qui ne chantent habituellement pas? Un degré d'ironie s'ajoute à la chose, ce qui fait pas mal d'accumulation pour une seule relecture de chanson... Malgré tout, le ton est bon enfant, plein d'humour, mais justement, on se demande tout le temps de qui on rigole, alors pas complètement réussi comme expérience, mais pas inintéressante non plus.
Je me demande bien ce que les Français pensent de tout cela, tiens.

mercredi 22 mars 2006

Vieillir

Ce billet n'a pas pour intention d'être déprimant, mais je dois un peu parler du fait de vieillir.
Ces pensées sont évidemment reliées à la perte d'un être proche et ces circonstances nous rappellent toujours les souvenirs vécus avec cette personne, et le temps qui passe, inévitablement.
C'est peut-être pour cela que nous avons tant l'impression de vieillir lors du départ d'un proche. Surtout lorsque nos souvenirs de cette personne remonte à notre enfance, et que cette personne nous a vu naître et grandir.
Mon oncle Réjean est parti la semaine dernière et aujourd'hui, je me souviens que dans la famille Morin, le premier décès d'un proche que j'ai eu à accepter, passé les décès de grand-tante étant très jeune enfant, c'est le décès de mon grand-père et parrain Wilfrid. je me souviens encore clairement de Wilfrid, et je me souviens aussi comment il m'a cruellement manqué, même si j'ai fini par m'habituer à son absence.
Aujourd'hui, ce qui me marque le plus, c'est que lors du décès de Wilfrid, le père de Réjean, ce dernier avait 40 ans, si ma mémoire ne me joue pas de vilains tours.
Réjean nous quitte, et c'est moi qui aurai 40 ans d'ici quelques semaines.
Cette constatation me jette au visage ce temps qui passe, impossible de ne pas le voir, non?
Je n'ai jamais accordé tant d'importance au fait de vieillir, mais en même temps, j'aime bien profiter de la vie ne général, et ma foi, je voudrais bien passer encore quelques siècles à en profiter, si vous voulez mon avis. Malheureusement, je ne dispose pas de siècles. Selon toute vraisemblance, dans 40 ans, je ne serai plus là, ou alors si j'y suis, mon corps ne sera peut-être pas dans une forme suffisante pour backpacker le Guatemala ou l'Equateur...
Le bon côté des choses, c'est qu'en réalité, notre vie réelle ne débute qu'autour de 20 ans, alors en fait, je n'ai que 20 ans de vis réellement active de passé, il me reste donc un peu plus que ça, alors y'a pas de quoi me plaindre.
Et en plus, étant jeune, je n'étais pas très bien dans ma peau, je n'avais pas accepté qui j'étais encore. Je travaille toujours là-dessus, alors vieillir aura au moins un impact positif, puisqu'aujourd'hui, je m'accepte mieux et profite justement plus de la vie que quand j'avais 20 ans, justement.
Vieillir était parfait quand j'étais jeune. Maintenant, j'ai asez veilli à mon goût, je suis prêt à arrêter de vieillir et rester comme ça pendant un moment.
J'ai vu partir mon dernier grand-père il y a environ un mois... Je dois vous dire que le départ d'un oncle, qui est de la génération suivante, je ne suis pas prêt pour ça. La génération qui me précède doit avoir encore beaucoup beaucoup de belles années devant elle, si je veux continuer à ne pas vieillir.
Si vous êtes de cette génération, alors dites vous que s'il y a une vie éternelle après la mort, rien ne presse, l'éternité c'est long, alors prenez votre temps avant d'aller y faire un tour.

samedi 18 mars 2006

Pour Réjean

Dans la famille du côté de mon père, y’avait mon oncle Réjean.

J’ai écrit une chanson qui commençait comme ça, il y a des années, et je pensais à toi. Je disais dans cette chanson que c’était avec toi que j’avais fait mon premier tour d’avion.
Tu ne peux pas imaginer le héros que tu as été pour moi ce jour-là… et le héros que tu auras continué à être pour moi après. Mes plus beaux souvenirs de partys de noël en famille, c’est avec les morins, c’est avec toi, avec ma tante Gaby, avec Suzanne, François et Aline. Mes souvenirs de mes plus mémorables réunions de famille, c’est d’avoir joué aux cartes en équipe, et toi, tu étais mon équipier, mon complice.
J’ai tellement de beaux souvenirs avec toi. Imagine combien de souvenirs tous ceux qui sont ici ont aussi!
Ta passion pour l’aviation que tu as si bien transmis à François, et à d’autres, tes essais en parachute, la construction de ta maison de tes mains. Combien de pères construisent aussi de leur main une maison pour la petite famille de leur fille comme tu l’as fait pour Suzanne?
Tu avais toujours un bon conseil, même pour les petits détails de la vie, comme la simple construction d’une petite armoire. Et ton aide s’étendait bien plus qu’à tes enfants, tes neveux et nièces, tes petits-enfants, ta conjointe, et ton grand frère.
Nous nous souviendrons de tes longues randonnées en motoneige, pendant lesquelles l’univers devenait la seule nature qui t’entourait, comme quand tu t’entourais de tous ces animaux chez toi; chiens, coqs, chats, canards, chevaux, toute cette vie te doit beaucoup aussi.
Merci d’avoir aussi bien transmis la tradition de l’eau de pâques, que nous avions tant de plaisir à aller cueillir en pleine nuit avec ton père Wilfrid pendant que Cécile nous préparait un lunch en pleine nuit.
Aujourd’hui, tu vas les rejoindre, tes parents. Tu vas rejoindre Wilfrid, mon grand-père, mon ange gardien, pour pouvoir à ton tour devenir un ange gardien pour tous ceux qui t’aime et que tu aimes. Tu seras un ange gardien pour Aline, pour Maxime et tous les autres, et je sais que tu veilleras sur Michèle, et sur Desneiges.
Aujourd’hui, je suis là pour te remercier pour tous ces beaux moments, merci d’avoir été un homme bon, merci de prendre soin de nous, maintenant.

*****

And now, the end is near,
And so I face the final curtain.
My friends, I'll say it clear;
I'll state my case of which I'm certain.

I've lived a life that's full -
I've travelled each and every highway.
And more, much more than this,
I did it my way.

lundi 13 mars 2006

Une anecdote sur le tourisme

Anecdote racontée par une amie qui étudie en tourisme :)
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Une personne réagit à l'information selon laquelle elle étudie en tourisme en disant: «Ça doit être le fun... vous avez surement des cours de photo!»--
Pensez-y une minute: son interlocutrice croyait-elle réellement que les gens qui étudient en tourisme étudient pour devenir touristes?
J'ai trouvé la chose hi-la-rante.
Et de l'autre côté, croyait-elle qu'il fallait étudier pour devenir touriste? Remarquez, ça expliquerait que si peu de gens voyagent, ils n'ont pas la formation, ils ont étudié dans un autre domaine!
Avouez...
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Ce qui a mené mon cerveau à me dire qu'avoir connu, plus jeune, cette possibilité`, j'aurais eu de la facilité à répondre à l'éternelle question que l'on vous pose: que veux-tu faire dans la vie? Ah... Je veux devenir Touriste! :)
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Voilà, c'était juste une anecdote, mais elle m'a bien fait rire.

dimanche 12 mars 2006

Mise à jour de Mars!

tel que promis il y a peu, voici maintenant faite la mise à jour de mon site (Vagabond - lien à droite et sur l'intitulé de ce billet) pour mars 2006.
Au menu des nouveautés; une page sur new York, comprenant un petit texte et 24 photos.
Une nouvelle photo de Tintin est aussi en ligne (devinez quelle ville il a récemment visité! :))
Enfin, la page de photos montées à partir d'envoi d'amis de partout dans le monde est évidemment encore là!
Bonne visite.

vendredi 10 mars 2006

Phantom of the Opera - Le Film! (ou NYC # 4.1)

Quand on voyage, on a beau revenir, on ne revient jamais complètement comme on était avant... je veux dire qu'on rapporte nos souvenirs avec nous, et je ne parle pas nécessairement de gugusses en plastique, mais bien de «mémoires» de ce qu'on a vécu en voyageant.
Ainsi, je pense que je vais surfer pendant un temps encore sur mon «mood» New York...
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Voilà donc qu'après avoir assisté au Fantôme de l'opéra à Broadway, il fallait bien louer le film (sorti en 2004) adapté du célèbre Musical, non? Hehehe...
Chose faite cette semaine.
Le film est signé Joel Schumacher, ce qui pouvait laissé présager du meilleur comme du pire. Le type est un réalisateur compétent mais pas nécessairement imaginatif.
Le scénario est co-signé Schumacher et Andrew Lloyd Weber (auteur et compositeur du musical), ce qui semblait indiquer qu'à tout le moins, le film serait fidèle à l'oeuvre scénique.
Et en effet, c'est plus que fidèle, c'est identique, à une ou deux scènes prés (ajoutées dans le film). Les chansons sont identiques, la mise en scène, les dialogues, bref, c'est aussi agréable comme expérience si on a aimé le musical.
Mais en fait, c'est trop identique. On a beau regarder une mise en abyme (action qui se passe dans un théâtre), la réalisation n'avait pas à être si théâtrale et si peu cinématographique. Il ne s'agit pas du même médium et on dirait que le réalisateur n'a pas songé à ça.
Résultat, jamais (ou presque) dans le film, on n'exploite le potentiel du cinéma comme outil, on se content de filmer ce qui ressemble à s'y méprendre à une représentation théâtrale de l'oeuvre. Une fois encore, la chose est agréable, mais tant qu'à faire un film, on aurait dû exploiter la puissance du médium.
Un exemple, parmi tant d'autres; dans la scène où le fantôme emmène Christine dans les bas fonds de l'opéra vers son refuge, le mouvement du bateau et les chandeliers qui émergent de l'eau sont exactement les mêmes que ce que j'ai vu sur scène. Or des chandeliers qui émergent de nulle part et le bateau qui vogue, au théâtre, c'est impressionnant, surtout quand ça survient environ trente secondes après la fuite dans les passerelles et la sortie de la loge de Christine, sans même que le spectateur n'ait conscience que ce décor est constamment en mouvement.
Mais des chandeliers qui émergent de l'eau et le bateau qui vogue dans un film? Well, on a vu cent fois plus impressionnant. Il me semble qu'avec un peu d'imagination et d'initiative, cette scène aurait pu être beaucoup plus forte si on y avait exploité les capacité du cinéma qui n'a pas à se soucier des contraintes de décors du théâtre.
On peut voir que dans les scènes où on utilise mieux le médium (le flashback sur l'enfance du fantôme, par exemple), déjà, la chose est plus intense.
Il y a tout de même quelques trouvailles (les torches tenues par des mains qui prennent vie au pasage du fantôme et qui sont de pierre quand les autres pénètrent dans les vieux tunnels, par exemple) et le film réussi à montrer une belle interprétation de cette pièce.
Les comédiens ont l'avantage d'être de très bons chanteurs, mais parfois, ils semblent un peu statiques (comme sur une scène, justement - difficile de faire un musical et d'acter en chantant, au cinéma), particulièrement Emmy Rossum (Christine), mais sa beauté lyrique et sa voix font le travail parfaitement.
C'était aussi très intéressant de revoir l'oeuvre, pour mieux saisir certaines nuances dans les dialogues chantés, et de profiter à nouveau de ces chansons.
Bref, un bon film, adapté fidèlement, mais sans grande imagination. Je n'ose même pas imaginer ce que ce projet aurait pu donner entre les mains d'un Baz Luhrman, par exemple.

mercredi 8 mars 2006

NYC #4: Phantom of The Opera - On Broadway


Qui pense New York pense Musical on Broadway.
Qui va à New York pour la première fois se dit: Je vais aller voir un Musical On Broadway!
C'est donc ce que l'on a fait, mon amie Suz et moi, lors de notre récente visite à New York.
La ville qui ne dort jamais offre des dizaines de spectacles de toutes sortes (je dirais même sans exagérer qu'elle en offre quotidiennement quelques centaines). Évidemment, les show considérés on Broadway sont plus limités (une douzaine officiellement, ce qui est un peu plus petit et plus en périphérie étant considéré Off-Broadway, le reste étant appelé Off-Off-Broadway! Tout cela est bien amusant et connu des amateurs de Woody Allen, Sex and the City, les romans de Lawrence Block ou autre fiction télévisuelle, cinématographique ou littéraire située à New York...
Bref, en un mot comme en cent, nous avons fixé notre premier choix sur Phantom of The Opera. D'abord parce que ça nous semble être un classique (la première new-yorkaise a eu lieu en janvier 1988), ensuite parce que l'histoire a l'air bien intéressante pour un Musical, et enfin parce que c'est le Musical qui a été joué le plus longtemps de l'histoire de Broadway - et qui continue, évidemment à être à l'affiche - il joue quotidiennement depuis plus de 18 ans. Enfin, je ne l'avais jamais vu, alors pourquoi ne pas se payer la traite?
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Parlant de payer, Broadway, ça doit couter un bras et même deux, non? C'est l'endroit le plus renommé d'Amérique pour voir un Musical, donc ça doit pas être donné. Erreur.
Il y a bien des spectacles et le coût des billets les moins bien placé sont parfois surprenant par leur prix abordable.
Mais concernant Phantom, il ne restait plus aucun siège au balcon arrière (à 20$) donc nous avons décidé d'y aller pour un billet à 55$, balcon avant. C'est après tout encore moins cher que plusieurs spectacle présenté à Montréal (Dracula était à 85$, donc...) et on est pas tous les jours à Broadway.
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Chose certaine: nous ne sommes pas les seuls à avoir aimer le spectacle; Phantom of The Opera a été présenté en Musical pour la première fois à Londres, Angleterre, en octobre 1986. Il joue en permanence dans 6 villes dans le monde, et deux troupes sont en tournées (une aux USA, l'autre autour du monde). Plusieurs dizaines de milliers de représentations de ce musical ont vus au fil des ans des millions d'amateurs apprécier le spectacle. C'est pas rien.
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Un seul mot pour décrir l'expérience: Wow!!!
Pour les amateurs du genre, c'est un spectacle à grand déploiement, avec de nombreux effets de mise en scène, effets spéciaux, mouvements de scènes recréant plusieurs dizaines de sets dans et autour de l'Opera de Paris (où l'action se passe), et c'est rempli d'énergie et d'une musique aussi belle que touchante. Bref, un très beau moment à passer :).
Le spectacle offre tellement que c'est impossible de tout embrasser en une seule soirée. Certains numéros sont si riches que vous voudriez tout écouter et tout voir en même temps mais c'est tout simplement impossible!
L'histoire elle-même possède aussi tout ce que ce genre d'histoire peut comporter de bienvenu; histoires d'amour, tragédie, intrigue, rivalité, spectacle, - c'est un musical qui se passe dans un Opéra, donc une mise en abyme intéressante en plus de tout le reste. Les personnages sont intéressants et suffisamment approfondis pour que nous ayons l'impression de vraiment les avoir connus lors de notre sortie de la salle. L'interprétation m'a semblé impeccable et convaincante (même si je manque d'expérience pour être un critique crédible de ce point de vue) et les chanteurs semblaient dans une forme splendide côté voix. L'acoustique du Majestic était aussi parfait, ce qui aide évidemment à apprécier le spectacle.
Je n'ai pas regretté nos billets de balcon, puisque nous avions une vue d'ensemble des numéros chorégraphiés qui nous permettait de mieux apprécier cet aspect du spectacle que si nous avions eu des billets de première rangée au parterre.
Phantom of The Opera est une spectacle qui mérite d'être vu à plusieurs reprises, et cette conclusion explique probablement une partie de son succès pendant si longtemps; je n'hésiterais pas une seconde à y retourner.
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Il est clair que ce ne sont pas tous les spectateurs qui éprouvent la même chose devant ce genre de spectacle; une petite famille devant nous (papa, mamam, deux filles) a quitté la salle à l'entracte (après avoir payé 220$US d'entrée!) et l'une des deux filles s'était endormie pendant le premier acte (et l'autre n'arrêtait pas de gigotter). Mais grosso-modo, la salle du Majestic était un bon public.
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Phantom of The Opera est de ces musicals (au théâtre ou au cinéma) dont les chansons vous trottent dans la tête longtemps après votre sortie de la salle. Ses personnages et son histoire et ses numéros et ses rimes m'accompagneront encore pendant un long moment. Et c'est pour ça aussi que l'on va voir ce genre de spectacle; pour le dépaysement et le voyage; voir ce show on Broadway était donc un excellent choix puisqu'il constituait un voyage dans le voyage, un niveau de plus dans notre appréciation de New York et du Phantom of The Opera.

mardi 7 mars 2006

NYC #3: Quelques trop courtes heures au MET

Wow! Le MET!
Le MET, c'est le surnom du Metropolitain Museum of Arts, le musée des beaux arts de New York.
Le MET, c'est l'un des musées (sinon LE musée) les plus renommé d'Amérique, rien de moins. Le MET, c'est le Louvre de l'Amérique!
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Impossible, donc, pour moi, de passer quelques jours à New York sans payer une petite visite aux collections du musée.
Évidemment, comme tous les grands musées du monde, le MET a une gamme de collection très variée, et chacune des collections est très bien nantie. Il faudrait donc, comme pour le Louvre à paris, par exemple, plusieurs jours pour simplement faire le tour et jeter un oeil rapide sur chacune des pièces du MET.
Quand vous n'avez que quelques trop courtes heures à consacrer à un tel musée, vous avez le choix entre vous balader et regarder furtivement tout un tas de trucs ou bien concentrer votre visite à une ou deux collections qui vous attirent plus particulièrement.
J'ai fait un compromis entre les deux; une visite assez approfondie de leur collections de tableaux européens et de scultures européennes, combiné à une visite d'une partie de leur collection d'art égyptien. Le temps file toujours trop vite quand il y a de la beauté à voir, et l'expérience de passer à peine trois heures dans un musée de ce calibre est un peu frustrante malgré tout...
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La collection de peintures européenes (divisée en deux partie) est très vaste et couvre de l'antiquité au 19e siècle (l'art contemporain fait partie d'une autre collection du musée). On y retrouve une incroyable quantité de toiles de grands maîtres ainsi on peut dire qu'il y en a pour tous les goûts.
La collection comporte un nombre impressionnants de Rembrandt (sa période portraits) et de Monet, de Manet, Degas et quelques Cezanne intéressants. Les divers tableaux de ballerine de Degas sont très jolis. Un seul Picasso était visible lors de mon passage, et j'avoue qu'il m'a moins plu que ses dessins (vus à berlin en 2003) ou les trois superbes et amusantes toiles détenues par le musée des beaux arts de Montréal.
Je retiens également un Canaletto (scène de la Place St-Marc, de Venise, bien entendu) qui plairait aux amateurs de ce type de peinture, ainsi qu'un sublime Nicolaes Maes (Jeune femme qui pèle une pomme). parmi les Van Gogh, un de ses auto-portrait est probablement la pièce la plus intéressante que détient le MET de ce peintre.
Je pourrais continuer ainsi pendant des paragraphes, mais tout cela est subjectif, chacun ses goûts, loin de moi l'idée de vouloir imposer les miens...
Mais... Mais je ne peux passer sous silence le summum de ma visite au MET; les 4 toiles de Vermeer! Le mur où sont placées côte à côte trois toiles superbes est certainement l'endroit du MET où je suis resté le plus longtemps pendant cette visite. La jeune femme avec un pichet d'eau, ainsi que son étude de jeune femme, attirent instantanément le regard et le retiennent; ces oeuvres se démarquent totalement de ce qui les entourrent. C'est bien simple, on resterait là à les admirer pendant des heures.
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À la recherche d'un ou deux Picasso supplémentaires, j'ai perdu quelques minutes dans l'art contemporain, dont l'absence d'intérêt ne cesse de m'étonner. Les canevas gigantesques, entièrement blancs à l'exception de deux coups de rouleau bleus, ou les canevas gigantesques représentants 4 carrés de couleurs primaires qu'un enfant de 3 ans est capable de réaliser, je ne comprendrai jamais l'intérêt envers cette absence d'art ou on semble compenser le manque de talent par une paresse qui n'a d'égale que le format de ces toiles. N'importe quoi. Et manque de chance, je n'ai même pas trouvé les quelques Picassos qui font pourtant partie de la collection d'art moderne du MET. Grrr.
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Je retiens aussi de mon passage dans les deux galleries principales des sculptures européennes quelques très élégants marbres de Rodin - le MEt possède beaucoup de pièce de Rodin, incluant plusieurs bronzes, mais j'avoue avoir un faible pour le marbre en sculpture. Je ne me souviens malheureusement plus du nom de celle que j'ai préféré, l'éternelle printemps, je pense, mais j'ignore s'il s'agit de son appellation officielle... (faudra que j'y retourne!! Hehehe)
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En terminant, un mot sur la collection d'art égyptien, qui vaudrait à elle seule une visite d'une journée complète. Beaucoup de pièces, des papyrus, des sarcophages, des momies et même un temple funéraire! La taille de certaines pièces impressionne évidemment, mais les nombreux écrits sont aussi fascinants.
Malheureusement pour moi, cette section du musée a été visitée vers la fin de mon passage au MET et le manque de temps a rendu cette visite un peu trop hâtive, le désir d'en voir plus prenant un peu le dessus sur le temps que j'aurais aimé consacrer à chaque pièce découverte.
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Vous aurez compris que le MET à lui seul justifie une autre visite à New York!
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Anniversaire passé sous silence!

Hey... J'ai oublié, mais il y a deux semaines, alors que je partais pour New York, c'était le second anniversaire du passage en-ligne de l'Esprit Vagabond, lui donnant donc la forme actuelle d'un journal accessible dès sa rédaction. Je rappelle que L'EV existe depuis plus de 12 ans maintenant, mais qu'il était publié sous format papier (dans le cadre de l'APAQ) avant son passage sur ce format blog.
Deux ans plus tard, donc, un peu plus de 400 billets y ont été publiés.
Et ça continue...

lundi 6 mars 2006

NYC #2: Jouer au touriste: Empire and Liberty!


Quand vous mettez les pieds dans un secteur de la planète pour la première fois, il est quasi incontournable de visiter les sites les plus renommés, même si certains de ces sites sont vraiment touristiques.
Il y a toujours l'argument du "je ne veux pas voir tout ce que les autres voient, je veux visiter des endroits différents", mais en même temps, je me vois mal aller visiter l'Égypte (par exemple) sans aller voir Giza et les pyramides, ou encore Paris sans aller voir la Tour Effeil.
Même effet à New York, comment visiter la ville pour la première fois sans aller payer une visite à Miss Liberty ou encore monter au sommet de l'Empire State Building?
Évidemment, ça ne veut pas dire que je doive me consacrer explusivement aux "tourist traps" de la ville, il suffit de faire la différence entre une attractions qui en vaut la peine et un piège à touriste...
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C'est ainsi que le dimanche matin, nous nous retrouvons à la pointe sud de l'île de Manhattan pour prendre un petit traversier vers Liberty Island. Coût du trajet: 11,50$. Ce montant n'inclus pas l'entrée dans la statue de la liberté elle-même si ous désirez faire cette visite-là. De un, tout cela est cher, et de deux, la vue est-elle si différente de l'intérieur de miss Liberty par rapport à la vue de l'extérieur, une fois sur l'île? J'en doute.
En plus, il y a du monde. Nous avons beau être en février - morte saison - et il a beau faire -20 degrés avec le vent incroyablement fort, il y a du monde, et une jolie et longue file d'attente pour prendre le bateau.
C'est bien beau vouloir visiter une attraction, mais bon, on voit la statue du rivage, alors on se reprendra peut-être le lendemain (lundi) s'il y a moins de monde en file. Sinon, eh bien tant pis.
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La journée est donc consacrée à la visite de la ville elle-même, en partant de Brooklyn et en traversant d'abord le Brooklyn Bridge avec une superbe vue sur Mahnattan. Little Italy, charmant quartier, quasiment tout englobé désormais dans un immense Chinatown, où nous cassons la croute (et prenons oue bonne soupe pour nous réchauffer!)... Puis, l'Empire Stete Building, le point le plus haut de New York...
Ce building et son organisation est certainement l'attraction que j'ai visité où l'on presse le plus fort le citron du touriste. Premièrement, pour acheter son billet pour accéder au sommet et au belvédère, il faut suivre un trajet sinueux lors duquel on tente de vous vendre tout un tas de trucs inutiles, et où on fait une très très forte promotion d'un combo belvédère/tour virtuel de NY. Déjà, l'ascenseur pour monter au 86e étage de l'édifice coût 16$, on laisse faire le combo. On insiste aussi pour vous prendre en photo devant un Empire State en carton en vous remettant un coupon numéroté pour acheter votre photo à la sortie... Hum... Il y a aussi tout un tas de produits dérivés, dont le DVD de Tony le cool guide de Ny, bref, c'est interminable, c'est un peu ennuyant à la longue... et en plus, on a aussi installé divers gugusses promos au 80e étage, où l'on doit faire une pause pour changer de cage d'ascenseur pour accéder au 86e.

Bref, après tout ceci, si vous êtes patients et chanceux et en saison morte, l'attente n'est pas si pire compte tenu de l'attraction. Évidemment, si vous êtes impatient, il est possible de payer 36$ et d'emprunter une ligne expresse :)). Ben oui.
A l'Empire State Building, il y a deux niveaux d'observations. L'édifice art déco se termine par un long cylindre monté sur la dernière partie rectangulaire de sa structure principale. Puis il y a une antenne (celle que King Kong s'empresse d'arracher dans le film!...). L'antenne est plantée grosso-modo sur le 102e étage de l'édifice. Le belvédère d'observation principal est au 86e étage, juste sous le cylindre abritant les étages 87 à 102. L'Accès au 102e est très limité (il n'y a que peu d'espace), alors on charge 40$ pour aller jusque là...
Anyway.... vous finissez par arriver en haut, et ma foi, je dois avouer que la vue vaut son 16$. C'est haut, 86 étages, très haut. Très très haut, je dirais même. Vous avez le vertige? Pensez-y deux fois avant de sortir dehors sur le balcon du 86e. mais je vous dis que la vue est spectaculaire, c'est incroyable. Évidemment, c'est une vue sur Manhattan qui impressionne le plus, si la ville ne valait pas le coup d'oeil, ça ne vaudrait pas la peine d'aller aussi haut pour la voir!
Les édifices ont l'air tout petits, même ceux qui sont quasiment deux fois hauts comme les plus hauts édifices de Montréal. En fait, au 86e étage, nous sommes à plus de deux fois plus haut que la Place Ville Marie, ça donne le tournis, et les taxis en bas dans les rues ont l'air - littérallement - de fourmis. Wow!
(Une parenthèse ici, puisque nous avions visité ground Zero ce même matin: Les deux Tours du World Trade Center étaient bien plus hautes que l'Empire State, et quand on pense que certaines personnes ont préférées sauter en bas avant l'effondrement, ça donne vraiment des frissons dans le dos, spécialement si on se tient sur le balcon du 86e étage, si haut au-dessus de la ville, je ne pense pas qu'une pensée plus horrifiante aurait pu se glisser dans ma tête alors que je regardais le downtown Manhattan de l'Empire State.)
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De retour au 80 étage lors de la descente, on nous refait faire quelques zigzags promo, dont l'arrêt à la station photo où sont exposées les photos prises à l'entrée. La nôtre est plutôt réusie et on se surprend à en encisager l'achat. J'ai cru voir une info: photo/Cd pour 5$. Bon, c'est cher pour une photo (5x7) mais elle est bien, alors on s'informe et le gars nous dis sans broncher que le 5x7 plus deux petites 2x3 sont 20$ au total. Hahahaha, plus aucune hésitation donc et on laisse tomber la photo.
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Lendemain matin, on va jeter un oeil à la file d'attente du South Ferry pour Liberty Island. Il y a beaucoup moins de monde, alors nous décisons d'aller sur l'île, sans prendre de billet pour monter dans la statue elle-même. De toute manière, seul le socle est ouvert ce jour-là, et pas la statue. Et entre vous et moi, son sculpteur (qui a eu la collaboration de Effeil pour la structure métallique interne) l,avait conçue pour la remplir de sable pour lui donner une bonne stabilité, il n'avais jamais conçu son oeuvre pour être admirée de l'intérieur, mais bien de l'extérieur... et je vous épargne les blagues habituelles à ce suejt, d'ailleurs.
Nous passons donc les contrôles de sécurités qui dépassent ceux que l'on nous fait habituellement subir dans les aéroports - nous ne conservons littéralement qu'une couche de vêtement et on m'A même interrogé sur le kleenex que j'avais dans ma poche gauche de pantalon...
Une fois sur le bateau, il vente à écorner les touristes mais nous avons une belle vue de Ellis Island (où il y a un superbe édifice qui renferme un musée d'histoire - le temps nous manque un peu toutefois et il faudrait évidemment payer un droit supplémentaire d'entrée une fois sur Ellis Island).
Puis nous arrivons sur Liberty Island, jolie petite île bien aménagée, avec sa statue et sa boutique de gugusses touristiques. La statue elle-même a une élégance certaine, et se dresse avantageusement haut dans le ciel. Nous prenons quelques photos d'usage ainsi que de belles photos de Manhattan vu de l'île, puis reprenons le bateau. Je n'ai donc pas visité l'intérieur de Lady Liberty, mais j'avoue ne rien regretter, encore aujourd'hui, je ne vois pas réellement l'intérêt. Par contre, je suis content d'être allé lui payer une visite sur sa petite île, puisque j'en avais vu la reproduction offerte à la France par les USA (sur la Seine, à Paris), alors c'était une sorte de juste retour des choses.

Anecdote amusante au sujet du traversier pour Liberty Island: je m'amuse parfois à collectionner des artefacts de mes voyages (billet de l'opera de Vienne, par exemple, ou ticket de métro de berlin, ce genre de trucs), eh bien on dirait que l'industrie touristique newyorkaise pense à tout pour vous; le billet (divisé en deux avec des pointillé) du traversier contient pour vous une moitié identifié "Souvenir Half", comme quoi même les artefacts anodins peuvent devenir un cliché!
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Voilà, jouer au touriste peut s'avérer agréable, pour peu que l'on ne se laisse pas enfirouaper (hehe) par les pièges que l'on nous tends sur la route des attractions intéressantes.
Plus de billets sur NY d'ici quelques jours.

dimanche 5 mars 2006

Oscars: 6/9 mais...!

Wow, quelle surprise!!!!!
Crash vient de remporter l'oscar du meilleur film! Yeah!
Une belle surprise... malgré tout le bien que je pense de Brokeback Mountain, j'ai trouvé que Crash était un meilleur film toute chose confondues.
J'ai donc obtenu 6 prédictions sur 9 exactes. pas si mal, non?
Dans deux des 3 catégories où j'ai erré, c'est mon choix personnel plutôt que ma prédiction qui l'a remporté... et dans la dernière, j'avais à demi-prédit que Wallace pouvait créer une surprise.
Bref, j'aurais dû monter un pool d'oscars, je m,en serais bien sorti.
L'Oscar de Crash me surprend encore, j'avoue... mais je suis content de voir que les membres de l'académie ont su apprécier toute la profondeur de ce films superbe.
J'espère que vous l'avez vu, au moins... sinon, courrez louer le DVD, et je sens que vous devrez vous présenter tôt au clun vidéo pour en avoir une copie...
Good night... and good luck ;-)

Oscar flash: so far so good...

Une autre pause pendant les Oscars... C'est moi ou bien le gala de cette année est plutôt bien, malgré son classicisme? J'aime bien les hommages généraux au cinéma sous forme de clip-montage sur une thématique... J'aime aussi l'aspect plutôt politisé - inhérent dès l'annonce des nominations de toute manière: avez-vous réellement jeté un oeil aux thématiques des films nominés?
Bref, une bien belle soirée pour le moment...
Ou bien est-ce que je dis ça à chaque année?
C'est que j'aime bien les oscars, moi. C'est plus qu'un gala pour moi, c'est pas seulement une liste de gagnants de statuettes que l'on peut lire le lendemain dans un journal, c'est un peu une fête du cinéma et avec ces clips et quelques-uns des beaux moments que nous avons eu jusqu'à maintenant, bref, pour l'amateur de cinéma, c'est intéressant outre le concours et les gagnants.
je n'ai pas encore compté où j'en étais avec mes prédictions, mais je suis fier que dans au moins un cas, je m'étais trompé; mais que rachel Weisz, mon choix personnel, l'ait emporté.
A plus...

Oscar Flash: Keira, Pride and prejudice...

hey, I'm just looking at the Oscar countwodn TV show, you know the kinda red carpet crap stuff you always have before oscar night... anyway, they interviewed Keira Knightley, the lovely actress who was playing in Love Actually a couple years ago and who's nominated this year for her superb performance in pride and Prejudice. have you seen the film? Well, I had, and though is was quite good. really hard to adapt that book into a film, especially after the miniserie they made out of it a few years back, with Colin Firth playing Mr. darcy so well...
Anyway, the 2005 version is enjoyable, even if the action is going really fast, and if it's hard to forget Firth as Darcy, if you like that story (such a wonderful love story and the dialogue is so sharp), or if you don't know it, rent the DVD, it just came out!
And of course, I loved Knightley in the role of Elizabeth Bennett, loved the english accent she has... A shame she has no chance for tonight (Reese will win, I beleive)...
Ok, gotta go, red carpet crap is calling me again! :))... ttyl...

Mise à jour - New Update

J'ai oublié de le mentionner sur ce blog - ! - mais il y a une semaine et demie environ, j'ai effectué la mise-à-jour de février de mon site web personnel (lien à droite ou en cliquant sur le titre de cette entrée).
Pour éviter la monotonie de vous offrir des photos de Montréal ce mois-ci, puisque j'en ai offert déjà beaucoup sur mon site, j'ai invité des amis d'un peu partout au monde à me faire parvenir une photo représentant ce qu'ils faisaient en janvier ou au début février. Plusieurs amis ont répondu à l'appel et m'ont ainsi permis de monter une bien jolie page, que je trouve sympathique, et qui offre un peu plus d'une vingtaine de photos de plusieurs villes et pays dans le monde.
Je vous invite à visiter cette page, qui appparaît directement dans l'encadré de mise-à-jour sur la page d'accueil de mon site.
Outre ces photos, j'ai aussi ajouté à la section «Europe» des extraits de mon journal de voyage, lors de mon séjour en Europe en 2003.
D'autres textes suivront bientôt, de même qu'une nouvelle page de photos, de New York, avec la mise à jour de mars, à venir d'ici deux semaines.
Je vous laisse, j'ai une soirée d'Oscars à déguster avec quelques fromages et vins en accompagnement. Bon 5 mars!

vendredi 3 mars 2006

Oscars 2005: choix et prédictions

C'est le temps des Oscars... ne vous demandez pas ce que je ferai dimanche soir. C'est probablement le seul rendez-vous télé que je n'ai pas manqué depuis ... 1988!
Hehehe...
Et comme j'ai vu somme toute pas mal de films en lice cette année, j'y vais donc de mes choix personnels (rappel: je n'ai pas tout vu, alors) ainsi que de mes prédictions, qui sont souvent différentes, évidemment.
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Catégorie - Choix personnel - Prédiction.
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Meilleur film - Crash - Brokeback Mountain (qui profitera de son thème)
Meilleur réalisateur - Good night and good luck - Brokeback Mountain (id)
Meilleur acteur - Heith Ledger - Philip Seymour Hoffman (imbattable)
Meilleure actrice - Keira Knightley - Reese Witherspoon (aimée de l'académie)
Meilleur acteur soutien - Matt Dillon - George Clooney (qui le mérite bien aussi)
Meilleur actrice soutien - Rachel Weisz - Michelle Williams(?) (peut être surprenant)
Meilleur scénarion original - Crash - Crash (j'avais aussi un faible pour Match Point, mais Woody n'a aucune chance)
Meilleur scénarion adapté - Constant Gardener - Brokeback Mountain (encore le thème et l'auteure)
Meilleur film d'animation - Corpse Bride - Corpse Bride (Wallace pourrait me surprendre ici)
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Résultats dimanche soir!
Combien vous me donez en terme de prédiction, sur ces 9 catégories?

À vous!

jeudi 2 mars 2006

NYC #1: Le choc Times Square!


Wow!
Pour un amateur de grandes villes, de villes vivantes, de villes animées, avec une certaines histoire architecturale, et beaucoup d'activités à offrir, New York est un petit paradis sur terre.
Tout y est totalement disproportionné; les activités, la hauteur des édifices, la densité de population, l'activité urbaine, le trafic, tout!
Voici donc le premier d'une série de billet sur New York City, définitivement une de mes villes préférées au monde.
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Premier soir à New York, arrivée en début de soirée, check in à l'auberge, puis marche dans Chelsea vers le nord sur la septième avenue (fashion avenue). Arrêt au Madison Square Garden, démesuré, à l'image de tout ce que je verrai dans NYC pendant les trois jours qui suivront.
Puis, c'est le choc: Times Square de soir, où il fait plus clair que le jour tellement il y a des sources de lumières. Les tableaux d'affichages, les publicités, l'animation, tout y est incroyable, totalement hors de proportion, les affichages gros comme la façade des édifices, les vidéos, les cotes de la bourse, des extraits des olympiques, la musique, le bruit de la circulation, les taxis par dizaines, les bus de touristes, les klaxons, wow, j'adore new York, déjà. Et je n'y suis que depuis quelques heures.
L'Empire State Building, très élégant édifice art déco se dresse, tout vêtu d'orange et de vert (pour une raison que j'apprendrai le lendemain; un weekend dominicain à souligner) à quelques coins de rues de Times Square. Je me promets une visite du célèbre édifice dans les jours suivants.
Arrivé à Times Square, nous prenons Broadway, aussi célèbre avenue, où les marquises de célèbres théâtres affichent d'aussi célèbres musical; Phantom of the Opera, Lion King, Rent, Beauty and the beast... plus loin, des studios de télé affichent les émissions vedettes de la soirée (Late nite with David Lettterman, Saturday night live)...
Il y a tellement à regarder, à écouter, à admirer, c'est renversant comment tous les sens sont débordés! On pourrait rester des heures à Times Square le soir sans bouger avant d'avoir réellement pu voir tout ce qui s'y passe. Sérieusement, je n'ai jamais rien vu de tel de toute ma vie. Yé!
Le plus étrange pour moi qui ai vbisité certaines capitales latino-américaines, c'est que toute cette animation est très ordonnée, pas du tout chaotique, malgré la densité des activités en cours.
Tiens, parlant latino, un groupe de musique traditionnel bolivien (!) se produit au coin de Broadway entre la septième et la huitième avenue... Ces gars-là ont certainement capoté de voir une telle place après être sortie de Bolivie.
OK, ok, il fait froid, et il vente beaucoup, mais tout ça est débordant et on en oublie la morsure du froid.
On imagine une minute que pour le film Vanilla Sky, ils avaient barré tout le secteur pour y tourner une scène dans laquelle Times Square est désertée. Incroyable.
Plusieurs photos plus tard (dont une première placée ici, d'autres suivront, et une page sur mon site personnel sera bientôt consacrée à New York), retour vers l'auberge, tard en soirée, pour se reposer et être prêt à attaquer new York tôt le lendemain matin.
A plus.