jeudi 30 août 2007

El Tango !

L'Argentine est le pays du Tango. Buenos Aires sa capitale.
Ainsi, meme pour quelqu'un comme moi, qui n'y connait rien en danse, impossible d'éviter le tango a Buenos Aires, et en fait, il serait bien triste de passer du temps dans cette ville de tango sans en profiter pour en admirer toutes les beautés (et je ne parle pas seulement des jolies danseuses de tango ici).
Les aventuriers les plus téméraires iront certainement jusqu'a prendre des lecons de tango (gratuites dans plusieurs endroits), mais mes convictions d'aventuriers ne vont pas encore jusque la! :-). Les révolutions, les manifestations politiques de gauche, les blocus routiers en pleine nuit passent encore, mais des cours de tango me semblent une activité fort imprudente.
:-)
Le tango est une culture en soi, et fort intéressante a observer du coin de l'oeil pour l'amateur totalement néophyte. Les représentations vont des spectacles en salle (pouvant couter jusqu'a 75$ le billet) aux spectacles de rues, en passant par les restaurants le midi ou les cafés le soir. Certains spectacles sont gratuits, on passe simplement le chapeau ou demande de contribuer en échange de photos ou vidéos. Certaines troupes vendent des CD de musique de tango, d'autres donnent des lecons sur la rue, d'autres offrent des DVD... Et chacun a l'air d'adorer la danse en général et le tango en particulier.
Et regarder le tango, c'est quelque chose de tres agréable (je parle quand d'autres le danse, bien entendu, je ne vous infligerai pas de vidéos de mes performances, hehehe) et de tres sensuel, en plus.
Voici quelques photos commentées de moments de tango que j'ai vu lors de mes promenades en ville.

Un soir au coin des avenues piétonieres Florida et Lavallee, 4 danseurs offrent du tango gratuit et passent le chapeau une fois toutes les dix minutes. Ici, Daniel et Veronika dansent sur La Cumparsita, la piece la plus entendue dans les rues de Buenos Aires. (Difficile, meme des jours plus tard, de se l'enlever de la tete!!). Parmi les autres tango que j'aime particulierement, il y a The Tango Maureen (tiré du musical RENT) et El tango de Roxanne (de Moulin Rouge)...

De passage a La Boca, un petit groupe de 4 danseurs se produisait pres du marché d'artisanat, avec un systeme de son artisanalement monté avec un vieux ghetto et un lecteur CD branché dessus, la chose les laissant tomber a l'occasion...

Au centre de San Telmo, la plaza est entourée d'artisans et des tables des contre-terrasses de restaurants. Un couple danse le tango pour divertir les clients des restos. Le chapeau sera passé par la suite.


De retour coin Florida/Lavallee... de soir toujours. Les 4 danseurs sur une finale (El Tango Griego). La petite brune dont j'oublie le nom, a l'extreme gauche) avait tellement l'air d'aimer ca, danser, que son allure avait un coté contagieux. Veronika, en bleu, allait réapparaitre dans mon voyage deux jours plus tard, lors de mon passage a La Boca; elle dansait a l'entrée d'un resto-typique. Rien de si surprenant, chaque resto et café semble offrir du tango a ses clients... et les danseurs de tango de Buenos Aires valsent donc entre restos, salles, et coins de rues touristiques (Ok, j'avoue...).
Le soir de cette photo (avec les 4 danseurs), un sondage informel a révélé que les gens dans la foule venaient de pays aussi divers que l'Uruguay, le Venezuela, le Pérou, la Finlande et... le Canada!

A La Boca... Suze n'a pas pu résister a prendre cette photo... des panneaux de bois du genre trainent un peu partout en ville, la chose devenait inévitable, ou presque.
Je dois avouer que le résultat est ... amusant :-)))
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Subte

Buenos Aires, comme toutes les grandes villes modernes, a son réseau de métro souterrain. Mentionnons aussi que depuis Quito (métro de surface), c'est la premiere ville que je visite depuis mon départ qui possede son réseau de métro.
Comme je suis un amateur d'urbanisme et de jungle urbaine, j'ai évidemment exploré un peu le métro de Buenos Aires, en plus de m'en servir comme d'un excellent moyen de transport peu dispendieux pour me déplacer entre le centro et les arrondissements visités.
Cinq lignes composent le réseau du Subte, quatre des cinq lignes partent du centro, pres de (ou directement a) la Plaza de Mayo et s'écartent lentement les unes des autres en couvrant les arrondissements voisins, tracant une sorte de main a quatre doigts inégaux qui va de l'est vers l'ouest.
La cinquieme ligne croise les quatre autres dans le centro, en tracant une ligne nord-sud. Le tout forme une sorte de soleil qui aurait pu etre dessiné par un enfant. Les cinq lignes se distinguent par leur code de couleur (rouge, bleu royal, bleu ciel, violet, vert) et par une lettre (A,B,C,D et E). Il existe aussi un systeme de bus articulé - semble-t-il - qui couvre une partie de la ville dépourvue de métro et qui est connecté a une station-terminus; ce sous-réseau est appelé le "pré-métro".
Le systeme est tres simple; cartes magnétiques qui comprennent un nombre fixe de passages. Tarification simplifiée: tous les passages sont des aller-simple dans le réseau et coutent 70 centimes. (Environ 24 cents canadiennes). Aucune autre carte ou autre tarification n'existe.
Les wagons sont sur rails (contrairement a Montréal et aux principales lignes de Paris, qui sont sur pneumatiques), les trains sont longs et les quais étroits par endroit.
Coté décoration et architecture interne, plusieurs stations semblent vieilles et un peu délabrées, mais certaines autres sont fort jolies. Les indications sont nombreuses et claires, et quelques stations sont décorées de motifs ou fresques en mosaique. Des écrans télé diffusent des informations sur le réseau, informent sur les prochains trains et passent un peu de publicité.
Regle générale, les stations sont relativement propres et semblent sécuritaires. Les trains passent a des intervalles d'environ 4-7 minutes selon le moment de la journée et la ligne ou vous etes.
Le seul défaut du Subte, c'est l'absence ou la difficulté des connexions inter-lignes. Il n'y a aucune station qui soit completement inter-ligne, i.e. partie de deux lignes ou on peut changer facilement de direction. Vous devez généralement sortir de la station, marcher un coin de rue (ou deux, ou trois), puis entrer dans la station de l'autre ligne, avoisinante. Sinon, le réseau de couloir souterrain pour passer d'une ligne a l'autre vous fait faire le meme chemin, et vous devez tout de meme sortir du réseau pour y entrer a nouveau. Ainsi, si vous couvrez une petite distance (genre une ou meme deux stations) avant de prendre une autre ligne, il peut etre plus rapide de marcher la premiere partie de votre trajet jusqu'a cette autre ligne, si vous considérez le temps d'attente et la marche pour le transfert.
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Voici quelques photos ramassées ici et la dans le Subte de Buenos Aires.
Ah, oui, j'oubliais. Subte est l'abréviation pour Subteraneo, qui veut dire Souterrain.

Station Avenida de Mayo, jolie et moderne, prise du quai menant vers Constitucion, une vue du quai me faisant face, avec un usager devant une mosaique représentant la ville espagnole de Segovia.

Et sur l'autre quai (direction Retiro), la mosaique en question, ou on reconnait évidemment le célebre aquéduct de Segovia. Cette ligne (C: bleu royal), possede au moins trois stations qui offrent des mosaiques de villes espagnoles (Avila et Barcelona sont les autres apercues).

D'autres stations et couloirs vers les édicules sont décorées d'azulejos.


Les wagons sont munis pour la plupart de bancs en rangée droite le long des fenetres et de petits anneaux pour s'accrocher quand on voyage debout. Des groupes de 3-4 wagons sont entierement communiquants (et, par hasard sur cette photo: une touriste canadienne, qui me donnait un alibi pour prendre cette photo sans avoir l'air d'un freak!).

Les wagons sont plutot propres, certains sont plus neufs que d'autres (ici, un exemple), j'en ai vus fabriqués par Fiat... Et ils sont dépourvus de grafitis!

Deux types d'édicules parsement la ville. Le premier type rappelle les édicules Guimard de Paris (ou comme celui de la station Square Victoria de Montréal), avec Subteraneo dans un rectangle et des rampes en fer encadrant un escalier directement dans le trottoir). Les autres (cette photo) attirent le regard avec une pastille de la couleur de la ligne dans laquelle on peut lire Subte. Un plan du métro surplombe chaque édicule que j'ai pu voir et comporte aussi une liste des principaux édifices d'intéret en ville, et leur localisation dans le réseau.
Comme on peut le voir en arriere-plan de cette photo, elle a été prise pres de 9 de Julio et de l'Obelisco, symbole de Buenos Aires.
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Je mentionnerai en terminant que ce qui manque cruellement au réseau du Subte, c'est le fameux journal du Métro, que j'ai pu lire tant a Quito, Barcelona, Valencia et Lisbonne que Madrid et Paris...

Buenos Aires: Recoleta et Palermo

Je poursuis mes petits reportages-photo sur les divers aspects et arrondissements de Buenos Aires. Ce billet présente quelques photos de La Recoleta et Palermo, deux arrondissements voisins, un peu en retrait du centro.
La Recoleta est un quartier riche, ou les gens aisés de Buenos Aires, qui habitaient dans San Telmo près du Centro, ont emménagé lors de l'épidémie de Fievre Jaune au debut du siècle dernier. Les maisons sont donc des immenses manoirs, aujourd'hui transformés en immeubles à condos ou en ambassade. L'ambassade du Vatica s'y trouve... mais celle du Canada est ailleurs, éloignée, et, je soupconne, dans un immeuble plus modeste :-)
C'est aussi à Recoleta que l'on trouve le cimetière du meme nom, qui offre un dernier repos a plusieurs célébrité de l'Argentine, dont, évidemment, Evita.

À l'entrée du Cimetière de la Recoleta, ce premier mausolée donne le ton, La Recoleta, contrairement à votre petit cimetière classique, est plus dans les ligues du Père Lachaise de Paris. Et le chat n'est pas un hasard... (voir photo suivante).


Les avenues du cimetière alignes les tombeaux et caveaux qui semblent rivaliser en grandeur ou ambition... Meme si certains, après quelques décennies, sont un peu plus délabrés. Les premières tombes datent de 1822.

Comme au Père Lachaise, on retrouve de nombreuses chapelles et de nombreux monuments, dont certains ne dépareraient pas quelques musées... (le guide-plan vendu à l'entrée mentionne meme quelques scluptures d'artistes connus).


Si certains y vont pour les classiques statues de la vierge ou d'un saint, d'autres y vont pour des représentations différentes, comme des colones grecques...

Le rond point de la Plaza Italia, au abords de Palermo, n'a rien de bien spécial, photographié comme ca hors-contexte. Mais quand on pense que c'est le premier grand rond point de style européen que je vois dans mon voyage, ca remet les choses en place et donne tout son intéret à l'endroit, qui effectivement, pourrait se trouver dans une grande ville d'Europe.

C'est dans Recoleta que se trouve l'extraordinaire Musée des Beaux Arts de Buenos Aires. Le meilleur musée d'art d'Amérique du Sud (pour ce visiteur-ci, en tous cas), avec des tableaux et sculptures présentés de manière relax, qui rappelle le Musée d'Orsay de Paris. On peut y admirer quelques pièces d'artistes argentins (comme dans cette pièce photographiée ici) de meme que des oeuvres de grands maitres; Rodin, Picasso, Manet, Degas, et évidemment Monet, mais aussi Van Gogh (un superbe Moulin de la Galette) et Toulouse-Lautrec.


Je vous parlais des vaches de Buenos Aires dans un précédent billet (je crois que c'est lors de la publication de la photo du Cactus de Salta? Pas le temps d'aller vérifier)... En voici une, qui vient de terminer un saut en parachute...


Ah, tiens, à ajouter à la liste des Vaches, Orques, Ours et Cactus... les Coeurs! Celui-ci semble issu d'un concours passé et est le seul que j'ai pu voir à Buenos Aires.

Palermo est le quartier branché de la classe moyenne-suppérieure. On y retrouve des galeries d'art, des vendeurs de meubles branchés et des cafés et restaurants de sushi. Palermo est subdivisé en divers quartiers... Palermo Hollywood est le quartier le plus "in" et nouveau alors que Palermo Soho est le quartier plus relax du vieux-Palermo. On ne parle toutefois pas du tout de culture bohème, ici, contrairement à La Boca, mais bien de gens très a l'aise. L'édifice rose du vendeur de meubles avec son sofa et son banc sur le trottoir m'ont semblés amusants à photographier et assez typique du quartier de Palermo Soho.

Autre coin de rue dans Palermo Soho avec ses petites boutiques colorées.
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Dans les journaux lors de mon passage, il y avait une polémique à Buenos Aires concernant un morceau d'un arrondisement voisin que l'on a rebaptisé Palermo Queens. L'idée de transformer les arrondissement historiques en noms à consonnance américaine fait peut-etre grimper les valeurs des propriétés (ce qui ne fait d'ailleurs pas l'affaire de tout le monde, parlez-en aux locataires), et donne une image in au quartier, mais la chose provoque des remous dans la politique interne de Buenos Aires, et les caricaturistes s'en donnent à coeur joie avec les idés farfelues pour les autres arrondissements.

Buenos Aires: Paysage urbain II

Le paysage urbain d'une ville ne se limite pas aux seuls édifices ou à leur apparence extérieure. Parfois, un édifice quelconque offre tout de meme un point de vur intéressant, et parfois, c'est son intérieur, architecture ou contenu ou les deux, qui représente le plus d'intéret.
Voici donc quelques images qui me sont apparues intéressantes d'une manière différente...

Au coin de l'avenida Mayo et le boulevard 9 de Julio, on retrouve une station de Subte, et une murale amusante et plutot bien intégrée dans le quartier, dont le dessin représente justement 9 de Julio et son croisement avec avenida de Mayo. Le taxi sur la murale répond bien à celui en avant-plan sur la photo, non?

Le Museo de la Ciudad est gratuit et présente une exposition permanente d'objets hétéroclites issues des résidences de Buenos Aires au fil des siècles. Parmi les objets les plus récoltés, on retrouve des centaines de jouets de toutes les époques (incluant un Mecano exactement comme celui que j'avais étant enfant, une larme de nostalgie, ici)... ainsi qu'une drole de copie du Monopoly avec des quartiers Argentins au lieu des avenues d'Atlantic City.


Le Museo Evita, consacré à la vie d'Eva Duarte Péron, est installé dans le quartier Palermo, dans une ancienne demeure ayant été achetée et utilisée pour aider les gens dans le besoin, par la Fondation Eva Péron, alors dirigée par Evita. Une des pièces centrales est décorée à la mode Andalouse (ca rappelle évidemment Séville) avec des azulejos tout autour... et meme un Don Quichotte sur le mur.


Autre musée intéressant (et gratuit), le centre culturel Borges, qui comporte pas moins de 4 pavillons, au troisième étage du centre commercial Galerias Pacifico. Plusieurs salles donc, dont une superbe expo temporaire sur l'architecture modernismo catalan (pensez Gaudi)... et cette disposition de sculptures contemporaines assez intéressantes. L'ensemble est présenté dans un environnement aéré et dépouillé qui contraste entièrement avec l'opulence du centre commercial richement décoré (voir plus bas).


À Buenos Aires, tout le monde a un chien, du moins semble-t-il. Et comme tout le monde n'a pas le temps d'aller promener Fido, on engage des promeneurs de chiens. On en croise partout, à tous les coins de rues, autant dans le centro, que dans les arrondissements voisins comme Recoletta, la Boca, ou encore ici, à Palermo Viejo. J'ai meme vu un promeneur ramener un chien dans un immeuble à logement, dont le portier-gardien a pris charge de l'animal dans le lobby avant de le remonter à son maitre!

J'ai toujours un sourire aux levres et de la difficulté à éviter de photographier ce genre de véhicule... surtout quand il s'agit d'un véhicule officiel de la Police Fédérale. Avouez que ca pourrait passer pour une voiture de police si Mr. Bean était agent! :-))


Un des tableaux peint au plafond du centre comercial Galerias Pacifico, un édifice à l'architecture qui rappelle les chateaux francais et dont l'intérieur est somptueux. Coté boutiques, il représente bien Buenos Aires, avec ses tendances modes et ses noms illustres de la mode mondiale; Versace, Dior, Lacoste, Vuitton, nommez-les, ils sont ici. On se croierait sur Fifth Avenue à New York ou sur les Champs Élysés de Paris.

mardi 28 août 2007

Buenos Aires: Paysage urbain

Dans un billet précédent, je vous mentionnais en peu de mots pourquoi j'aimais beaucoup Buenos Aires. Mais, comme on dit qu'une image vaut mille mots (un peu un cauchemar d'écrivain, cette maxime, non?), en voici donc quelques-unes du paysage urbain qu'offre la capitale argentine...

L'Obelisque de Buenos Aires, un des plus connus des symboles de la ville (mon auberge est à deux pas). profitant d'une journée splendide, mon amie Suze et moi avons décidé d'immortaliser dans l'humour notre passage à Buenos Aires.

Le très achalandé boulevard du 9 de Julio, de soir... Avec ses panneaux publicitaires illuminés et animés, l'angle 9 de Julio / Corrientes / Diagonale Norte prend des allures de Times Square du sud! Le boulevard 9 de Julio est la rue la plus large du monde (elle fait 16 voies, 8 dans chaque sens), et elle est bordée d'arbres, puis d'une "petite" rue de 3 voies de chaque coté. Très long à traverser tout ca si vous avez oublié d'acheter des petits pois à l'épicerie de l'autre coté de la rue! :-)

Quelques toits de l'avenue de Mayo, très Europe du 19e siècle, non? Cette avenue est un délice pour les yeux, si vous aimez l'architecture comme moi.

Toujours sur Avenida de Mayo, deux édifices, avec, en avant-plan, un édicule du Subte (Métro).

Voici en plus clair le "Times Square" de Buenos Aires, tel que je l'ai baptisé ci-haut. L'avenue Diagonale Norte qui traverse de biais le grillage des rues et avenues du centro rappelle fortement Broadway, qui fait de meme à Manhattan.

À la Plaza 25 de Mayo, une vue sur quelques édifices, taxis jaunes et noirs typiques en avant-plan.


Suzie devant un édicule du Subte, toujours sur l'avenida de Mayo.


Au coin de l'Avenida de Mayo, en face de mon auberge, une vue vers l'édifice du Congresso, le Parlement de l'Argentine, dont l'architecture est modelée sur le Capitole de Washingon.


La Cathédrale contraste totalement avec le modéle gothique à deux tours et un dome... Cette cathédrale, où reposent les restes de San Martin, héros de l'indépendance, rappelle les temples grecs, et la Madeleine de Paris. Superbe.

Buenos Aires: Question Quiz!

Question concours de l'Esprit Vagabond!
Le premier à me fournir une bonne réponse se mérite un cadeau de l'Argentine! (sur ce blog ou par courriel direct et personnel, l'heure d'envoi du message sera prise en compte... et vous devrez me faire confiance pour arbritrer tout ca! :-)
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Sur la photo suivante, prise hier soir dans ma chambre, à l'auberge, il y a 14 éléments relatifs à ce voyage et à ma présence en Argentine et à diverses choses dont j'ai parlé ou fait allusion sur ce journal.
Il s'agit d'identifier clairement les 14 éléments pour me donner la bonne réponse.
Bonne chance!


Buenos Aires: La Boca

Le petit quartier de La Boca est une perle pour le visiteur. Retiré du centre-ville, près du port d'une des baies du Rio Plata, La Boca a commencé son histoire comme un quartier de marins. Au départ, les marins, qui repeignaient leurs barques, utilisaient les restes de peintures pour les murs extérieurs de leurs maisons. le quartier a donc pris des allures bariolées... Après un temps, ces quelques rues typiques sont devenu un attrait pour les visiteurs et les gens de la ville, et le quartier s'est développé d'autres manières, attirant de plus en plus de visiteurs et de touristes. Artistes et artisans sont venus installer leurs ateliers dans les maisons colorées - aujourd'hui la tradition de ces couleurs se maintien en faisant la renommé de La Boca.
C'est aussi dans ce quartier que joue La Boca, une équipe de futbol très connue ici, et qui joue dans son stade, aussi un lieu culte du quartier.
Aujourd'hui, il y a principalement un triangle de trois petites rues près de l'ancienne gare de chemin de fer, plus deux ou trois bouts de rues avoisinantes, qui forment le quartier-typique de La Boca. Et l'éloignement du Centre-ville et de San Telmo, et la longue marche dans un quartier louche pour parvenir enfin à La Boca valent amplement l'effort et le détour pour voir ce quartier unique.
Mais trève de blabla, La Boca, c'est tout à propos du visuel - et c'est un des plus beaux quartiers urbains que j'ai pu visiter de mon voyage. Le voici donc en images. Disfruta! Chevere!

L'Esprit Vagabond, en couleurs.

Gros plans de petites maisons abritants ateliers d'artistes, et balcon en prime.

Dans une ruelle entre deux maisons, j'ai capté ce chaton, étonné de voir un touriste envahir son environnement.


Du balcon du Caminito-Tango, une boutique de souvenir qui fait le coin à angle du triangle Caminito, on peut voir la rue pavée et quelques restaurants.

Des artisans vendent leurs production sur la rue derrière les ateliers. Les offres vont de la peinture, la sculpture et la bijouterie, en passant par le tissage et la photo.

Évidemment, il y a du Tango! ici, un spectacle gratuit sur la place près de la gare, devant un petit marché d'artisanat (tricot, tissage et bijoux).


El Caminito-Tango, un des édifice-phares de La Boca, que l'on voit sur toutes les publicités de Buenos Aires et des milliers de cartes postales en ville... L'édifice, construit à la mode européenne, rempli le terrain en angle entre deux des rues de La Boca et est devenu l'emblème du quartier.

Je n'ai pas pu résister à photographier le copain du chaton de tantot... sur le meme escalier de la meme ruelle... Notez les couleurs, encore une fois, et ce secteur n'est pas sur l'avenue, mais en retrait.

Buenos Aires: Puerto Madero

Puerto Madero est un des quartiers les plus agréables de Buenos Aires.
L'arrondissement de Puerto Madero est le plus récent de la ville - et son 47e arrondissement officiel!
Il a été crée à partir des restes et des ruines d'usines et entrepots du vieux-port de Buenos Aires. Les édifices ont été rénovés, transformés, et les équipements ont été remis en valeur, ou utilisés comme décor historique. Les quais transformés en pont, les docks, les plans d'eau, bref, l'ensemble a été modifié pour en faire un beau quartier habitable, moderne, et fort intéressant à visiter, avec le calme de la mer toute proche, les restos branchés dans les vieux hangars et les vieilles grues en arrière-plan...
Voici quelques photos de mon petit matin dans Puerto Madero...

Une vue de Puerto Madero, dans la brume venant du Rio de la Plata, au matin, avec ses vieilles grues installées comme décoration urbaine, et son pont piétonnier (qui pivote sur la base que l'on voit à gauche, pour laisser passer les bateaux). Les hangars à droite abritent aujourd'hui des restos, bars, et condos aux étages suppérieurs.


La frégatte Sarmiento est à quai. Ce trois-mats a fait le tour du monde, a servi de bateau-école et était un bateau de guerre (armé de canons et torpilles) mais n'a jamais participé au combat. Il est meme allé à Rimouski et Québec au début des années 1800. Et ce bateau se visite... alors suivez-moi!

Votre serviteur à la barre principale du navire. Heureusement qu'il n'y a pas d'iceberg à l'horizon, meme si c'est l'hiver! :-)


Après une descente vers la cale, on arret à la salle des machines pour vérifier que tout est en ordre... je ne vois rien qui cloche, et vous?

Retour sur le plancher des vaches... dans le coin de Puerto Madero en plein développement, comme en témoignent ces quelques grues modernes de la construction, ces édifices aux intéressantes passerelles, et cette large rue avec ses traverses de piétons - étonnante prise de vue après des villes comme La Paz, non? L'ensemble de ce nouveau développement est sur une presqu'ile et avec l'eau tout autour, on se croierait à Yaletown, en plein downtown de Vancouver!