La Recoleta est un quartier riche, ou les gens aisés de Buenos Aires, qui habitaient dans San Telmo près du Centro, ont emménagé lors de l'épidémie de Fievre Jaune au debut du siècle dernier. Les maisons sont donc des immenses manoirs, aujourd'hui transformés en immeubles à condos ou en ambassade. L'ambassade du Vatica s'y trouve... mais celle du Canada est ailleurs, éloignée, et, je soupconne, dans un immeuble plus modeste :-)
C'est aussi à Recoleta que l'on trouve le cimetière du meme nom, qui offre un dernier repos a plusieurs célébrité de l'Argentine, dont, évidemment, Evita.
À l'entrée du Cimetière de la Recoleta, ce premier mausolée donne le ton, La Recoleta, contrairement à votre petit cimetière classique, est plus dans les ligues du Père Lachaise de Paris. Et le chat n'est pas un hasard... (voir photo suivante).
Les avenues du cimetière alignes les tombeaux et caveaux qui semblent rivaliser en grandeur ou ambition... Meme si certains, après quelques décennies, sont un peu plus délabrés. Les premières tombes datent de 1822.
Comme au Père Lachaise, on retrouve de nombreuses chapelles et de nombreux monuments, dont certains ne dépareraient pas quelques musées... (le guide-plan vendu à l'entrée mentionne meme quelques scluptures d'artistes connus).
Si certains y vont pour les classiques statues de la vierge ou d'un saint, d'autres y vont pour des représentations différentes, comme des colones grecques...
Le rond point de la Plaza Italia, au abords de Palermo, n'a rien de bien spécial, photographié comme ca hors-contexte. Mais quand on pense que c'est le premier grand rond point de style européen que je vois dans mon voyage, ca remet les choses en place et donne tout son intéret à l'endroit, qui effectivement, pourrait se trouver dans une grande ville d'Europe.
C'est dans Recoleta que se trouve l'extraordinaire Musée des Beaux Arts de Buenos Aires. Le meilleur musée d'art d'Amérique du Sud (pour ce visiteur-ci, en tous cas), avec des tableaux et sculptures présentés de manière relax, qui rappelle le Musée d'Orsay de Paris. On peut y admirer quelques pièces d'artistes argentins (comme dans cette pièce photographiée ici) de meme que des oeuvres de grands maitres; Rodin, Picasso, Manet, Degas, et évidemment Monet, mais aussi Van Gogh (un superbe Moulin de la Galette) et Toulouse-Lautrec.
Je vous parlais des vaches de Buenos Aires dans un précédent billet (je crois que c'est lors de la publication de la photo du Cactus de Salta? Pas le temps d'aller vérifier)... En voici une, qui vient de terminer un saut en parachute...
Ah, tiens, à ajouter à la liste des Vaches, Orques, Ours et Cactus... les Coeurs! Celui-ci semble issu d'un concours passé et est le seul que j'ai pu voir à Buenos Aires.
Palermo est le quartier branché de la classe moyenne-suppérieure. On y retrouve des galeries d'art, des vendeurs de meubles branchés et des cafés et restaurants de sushi. Palermo est subdivisé en divers quartiers... Palermo Hollywood est le quartier le plus "in" et nouveau alors que Palermo Soho est le quartier plus relax du vieux-Palermo. On ne parle toutefois pas du tout de culture bohème, ici, contrairement à La Boca, mais bien de gens très a l'aise. L'édifice rose du vendeur de meubles avec son sofa et son banc sur le trottoir m'ont semblés amusants à photographier et assez typique du quartier de Palermo Soho.
Autre coin de rue dans Palermo Soho avec ses petites boutiques colorées.
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Dans les journaux lors de mon passage, il y avait une polémique à Buenos Aires concernant un morceau d'un arrondisement voisin que l'on a rebaptisé Palermo Queens. L'idée de transformer les arrondissement historiques en noms à consonnance américaine fait peut-etre grimper les valeurs des propriétés (ce qui ne fait d'ailleurs pas l'affaire de tout le monde, parlez-en aux locataires), et donne une image in au quartier, mais la chose provoque des remous dans la politique interne de Buenos Aires, et les caricaturistes s'en donnent à coeur joie avec les idés farfelues pour les autres arrondissements.
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Dans les journaux lors de mon passage, il y avait une polémique à Buenos Aires concernant un morceau d'un arrondisement voisin que l'on a rebaptisé Palermo Queens. L'idée de transformer les arrondissement historiques en noms à consonnance américaine fait peut-etre grimper les valeurs des propriétés (ce qui ne fait d'ailleurs pas l'affaire de tout le monde, parlez-en aux locataires), et donne une image in au quartier, mais la chose provoque des remous dans la politique interne de Buenos Aires, et les caricaturistes s'en donnent à coeur joie avec les idés farfelues pour les autres arrondissements.
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