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dimanche 24 janvier 2016

Dix ans en dix jours et vingt pays (2013)

Suite de mon décompte pré-départ, débuté 10 jours avant mon séjour en Provence, et qui nous mène cette fois à regarder il y a 3 ans (je pars dans 3 jours).
Une année de retour mais aussi d'explorations, en 2013, car je me suis retrouvé à Cuba pour la 3e fois, et en Espagne également pour la troisième fois. Par contre, j'ai tout de même exploré des endroits où je n'avais jamais mis les pieds dans ces deux pays.


Trinidad, Cuba
Contexte: Tous les gens ont besoin de vacances, mêmes les voyageurs. J'ai adopté les plages au sud de Trinidad de Cuba pour leur tranquillité pendant deux semaines, avec quelques visites dans cette splendide ville 5 fois centenaire et comportant de sympathiques habitants (certains plus enthousiastes de voir le photographe, comme sur ce cliché).


Girona, Catalogne.
Contexte: De passage dans le nord de l'Espagne en fin de séjour estival, nous avons décidé d'explorer un peu plus la Catalogne que lors nos précédentes visites de Barcelone. (C'était en pleine essor du mouvement souverainiste Catalan, mouvement omniprésent, même dans une ville historique et touristique comme Girona). L'allure tranquille sur cette photo est trompeuse: c'était l'heure de la sieste.
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mercredi 8 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 6

Passer Noël dans le sable n'est pas aussi dépaysant qu'on le dit. Comme ce n'est pas mon premier Noël à l'étranger, ni mon premier Noël sans neige, je ne ressens pas de nostalgie particulière de ne pas voir de tempête de neige ou de température de -40.
En marchant sur la plage le 24 décembre, j'ai vu un bonhomme de sable érigé par quelque jeune de l'hôtel Brisas voisin, clin d'oeil de plus à l'absence de neige.
Le bonhomme m'a donné l'idée de dessiner quelques feuilles de gui sur le bord de la Mer des Caraïbes pour faire une photo de Joyeux Noël que je prévoyais mettre en ligne au café internet de Trinidad, mais les choses ayant tournées autrement en terme d'accès internet, j'ai abandonné l'idée.
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Il y a une colonie d'oiseaux - qui ressemblent à de petits cormorans - qui se tiennent généralement perchés sur les vestiges de ce qui ressemble à un ancien pont dressé près de l'hôtel. Ils sont là depuis mon arrivée et tout laisse croire qu'il y seront encore longtemps après mon départ.
Il s'agit probablement d'une sorte de canard, en fait, mais je n'y connais rien aux oiseaux, alors difficile à dire. Je sais qu'ils sont de bons nageurs et d'excellents pêcheurs, pour avoir été témoin de leur agilité en mer. J'en ai vu un attraper un beau gros poisson bien reluisant au soleil pour déjeuner, alors que je prenais une marche vers l'est sur la plage.
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Quelques jours plus tard, je refais le trajet de bus de Ancon à Santa Clara pour prendre mon vol de retour. La route est aussi fascinante qu'à l'aller, avec son mélange de cavalier en solo, de vélos, de vieilles voitures américaines, de charrettes tirée ici par des chevaux, là par un âne ou encore, passé Sancti Spiritus, par deux boeufs.
En quittant Trinidad, une dame prenant un cocotaxi avec un matelas de lit double m'a fait beaucoup sourire.
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À mon retour, je suis passé acheter de la nourriture pour chats chez mon fournisseur habituel. Le propriétaire de la boutique avait un beau bronzage qui ne semblait pas correspondre à la météo de Montréal des dernières semaines, selon mes informations. Il avait passé deux semaines de vacances avec ses filles en République Dominicaine (donc l'île voisine d'où j'étais). Il m'a confié avoir beaucoup aimé ses vacances, mais qu'après deux semaines, il avait hâte de revenir, il s'ennuyait de l'hiver, et des possibilités de faire du ski et de la raquette.
Comme quoi il faut de tout pour faire un monde car moi, j'aurais passé l'hiver à Trinidad sans m'ennuyer le moins du monde de l'hiver québécois.
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Mon retour dans le froid intense de cet hiver québécois m'a d'ailleurs simplement confirmé que j'avais fait un bon choix en planifiant dès début janvier mon prochain départ.
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C'était l'Esprit Vagabond, en vacances.

mardi 7 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 5

Dans les guides touristiques sur la région de Trinidad, ainsi que dans les feuillets promotionnels de la région et des représentants d’agences de l’hôtel, on retrouve, tout juste après la visite de la ville coloniale elle-même, une excursion à une ancienne hacienda de riches exploitants, qui comprend la villa, une tour ainsi que quelques dépendances. Le guide parle d’un train qui fait l’aller-retour Trinidad-hacienda quelques fois par jours, en plus d’un train à vapeur, d’époque, qui fait le trajet une fois par jour. Les feuillets ne parlent que du train à vapeur, mais il part à 9h30 et ne revient à Trinidad qu’à 14h30, laissant bien trop de temps sur place pour visiter la hacienda, mais c’est voulu, puisque sur l’heure du dîner, vous devrez alors manger sur place, dans le restaurant qui s’y trouve justement.
Je me suis donc informé de l’autre train, le normal, mais on m’a indiqué qu’il n’y a plus que le train de 9h30-14h30 qui effectue le trajet. J’ai aussi appris que le train à vapeur ne fonctionne plus, alors c’est le train normal qui fait la navette. Comme l’affaire semble à la fois trop coûteuse si on inclut le dîner, pour une simple visite d’hacienda – j’en ai déjà visité d’autres – et que ça prendra l’essentiel d’une journée une fois ajoutée la navette pour revenir de Trinidad à Ancon, je n’irai donc pas à la hacienda. Je pourrai donc passer plus de temps à marcher au hasard dans Trinidad ou lire sur la plage à l'ombre d'un parasol. Après tout, je ne suis pas en voyage, je suis en vacances.
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Je voulais envoyer un courriel. Quand j'ai fait ma réservation, il était indiqué que l’internet n’était pas inclus, mais que l’on devait payer pour l’utiliser. Lors de l’enregistrement, on nous a informés que le service était lent, et qu’en ville, à Trinidad, il y avait des cafés internet plus rapides. Comme je voulais envoyer un courriel, j’ai donc décidé d’aller en ville par la navette. J’ai confirmé l’horaire – 15h30 – avec la représentante à destination. Vers 15h15, je me prépare donc, sachant que le minibus me laissera à Trinidad à 16h et qu’il repart vers la péninsule à 17h, ce qui devait me laisser amplement de temps pour mon courriel. Mais voilà qu’après 25 minutes d’attente, pas de navette en vue. Je vais m’informer à la réception, où j’apprends que c’est vendredi, jour de congé de la navette. Je demande donc à la réceptionniste si je peux acheter du temps d'internet à l'hôtel, même s'il est lent. Elle me répond qu'il est présentement en panne. je demande pour combien de temps et elle m'informe que cette panne est d'une durée indéterminée.
Après quelques questions supplémentaires, j'apprends qu'en fait, il n'y a pas d'internet à l'hôtel. Je prends donc un taxi - une splendide Ford 1952 - pour faire l'aller-retour en ville. Arrivé à l'endroit du café internet que j'avais utilisé quelques jours plus tôt, surprise: la pièce est vide, à part des échafauds et un ouvrier en train de démolir un mur. Je m'informe de ce qui se passe avec le café internet, et la gentille dame qui semble aussi gérer la tienda d'à côté me dit qu'il est fermé ce jour-là. L'état des travaux m'assure que ce sera le cas pour les jours suivants aussi. Je fini par dénicher le seul autre café internet de Trinidad, fort achalandé, et par expédier mon courriel. Cette importante mission étant accomplie, je retrouve mon chauffeur de Ford 1952, avec qui j'avais fait un marché pour l'aller-retour, et rentre à la péninsule. À mon arrivée à l'hôtel, je remarque que malgré tous ces inconvénients, je suis rentré un peu plus tôt que ce que j'avais initialement prévu, autre preuve de l'élasticité du temps en Amérique latine.
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Dans la baie de Casilda, qui sépare Trinidad de la péninsule Ancon, il y a un vieux cargo échoué. En passant sur la route qui suit la péninsule dans la Ford 1952 d'Hernando, j'en ai profité pour lui demander ce qui s'était produit et il m'a informé que "le bateau s'était échoué sur un banc de sable et était resté pris". Je lui ai demandé depuis quand il y était et il m'a répondu: "environ 30 ans".
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lundi 6 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 4

À Cuba, on paye en pesos cubain convertibles, une monnaie créée pour les touristes, qui n’existe pas à l’extérieur de l’île. On ne peut donc pas en apporter avec nous et on doit plutôt changer des dollars pour des pesos une fois sur place. Le bureau de change est ouvert selon un horaire qui a peu à voir avec celui qui est affiché sur sa porte. On pourrait croire que le système politique et économique y est pour quelque chose, mais n’oubliez pas que bien avant d’être communistes, les cubains sont des latino-américains. J’ai beaucoup d’affection pour les latinos, même pour la gentille et sympathique dame du bureau de change qui était absente lors de mes trois visites.
Si vous voyagez dans un tout-inclus – la manière la plus économique de voler vers Cuba même si vous ne vouliez pas de l’hébergement et des repas – la représentante à destination vous informera probablement que vous pouvez faire un dépôt en dollars ou en pesos pour le service de serviettes de plages. La réceptionniste du dimanche matin exigera un dépôt en pesos, mais pourra changer vos dollars pour des pesos auparavant au besoin, si le bureau de change est fermé. Celle du lundi matin acceptera sans problème les dépôts en dollars canadiens, mais ne pourra changer les dollars en pesos si le bureau est toujours fermé. Prenez des notes.
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Dans son livre en pyjama, Dany Laferrière suggère aux auteurs de ne pas hésiter à consulter ce que les écrivains de renom ont fait pour comprendre le processus d’écriture. Il suggère aussi de piquer une phrase ou un élément de style au besoin. Il ne le savait donc pas en écrivant ces conseils, mais il venait au moins de fournir le titre de mes notes de vacances.
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Trinidad fêtera son 500e anniversaire en 2014. Même du strict point de vue du nouveau monde, c’est impressionnant. En fait, c’est dire qu’à la fondation de Québec par Champlain, Trinidad s’apprêtait déjà à fêter son 100e anniversaire. Les vacanciers qui ont plus souvent visité les plages de Cancun, Playa del Carmen ou d’un tout-inclus de la Riviera Maya au Mexique seront étonnés d’apprendre qu’avant de conquérir le Mexique au nom de la couronne d’Espagne, Hernan Cortez et ses hommes se sont justement arrêtés ici et ont passé un peu de bon temps à la Plaza Mayor de Trinidad.
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Ma première visite à Trinidad m’a étonné. On y retrouve de nombreux commerces, formels comme informels. Plusieurs étals d’artisanats et de fruits et légumes y côtoient des restaurants, boutiques de biens de première nécessité, magasins d’eau et d’alcool, boutiques d’artisanat plus formelles, quelques agences de tourisme ainsi qu’au moins un café internet. Je n’avais jamais été témoin d’autant d’activités commerciales au mètre carré dans mes deux visites antérieures sur l’île. À Santiago, j’avais déjà eu de la difficulté à trouver une tienda qui vendait quelques grignottines, et La Havane, malgré son ampleur, n’avait guère eu d’épicerie – même rudimentaire – à offrir au voyageur indépendant.
J’avais lu, il y a 3 ans, que Raul Castro avait annoncé un assouplissement des règles du commerce et de l’établissement d’entreprises personnelles à Cuba, mais comme je ne suis jamais allé dans la même ville lors de mes trois visites, je ne peux juger si les différences commerciales observées sont le fait de cette nouvelle politique ou de simples différences régionales déjà existantes. Malgré tout, ce n’est certainement pas cette nouvelle politique économique cubaine qui a mis sur le dos d’un cubain croisé à Trinidad ce t-shirt Dolce et Gabana, ou encore permis l’importation d’un chandail à l’effigie de l’Union Jack que portait un cycliste, et qui affichait même God Save the Queen.
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dimanche 5 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 3

Autre manifestation des caprices du temps, plusieurs cubains se déplacent encore à cheval, et il est donc commun de croiser des cavaliers ou des familles en calèches sur les routes et même sur l’autoroute nationale. Les plus âgés des touristes québécois de tout-inclus doivent avoir l’impression d’être de retour dans leur enfance. Pour moi, cette habitude qui n’existait déjà plus au Québec à ma naissance évoque surtout des photos en noir et blanc tirées des collections de mes grands-parents. Je pense plus particulièrement à celles de la jeunesse de mon père sur la ferme familiale.
En ce sens, Cuba est un endroit unique au monde, puisqu’il me permet d’être un témoin privilégié d’une partie du quotidien de mes grands-parents. La route de Santa-Clara à Trinidad m’a permis de m’immiscer dans l’action d’un film d’époque, duquel les protagonistes étaient les voisins ou les amis de mes grands-parents, vaquant à leurs occupations. Un voyage dans le voyage, un voyage dans mon histoire à moi, même si je suis à des milliers de kilomètres du lieu où cette histoire familiale a eu lieu.
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J’ai dit à tout le monde que j’allais à Trinidad de Cuba, mais ce n’est pas totalement vrai, puisque je suis installé sur la péninsule Ancon, qui est à quelques kilomètres de la ville de Trinidad, un peu comme si vous disiez à un cubain que vous demeurez à Montréal pour éviter de lui expliquer ce qu’est Laval. L’idée même d'un phénomène comme Laval ou les autres banlieues du genre autour de Montréal serait bien difficile à expliquer à un cubain ou tout autre latino-américain d’ailleurs.
Mes expériences de voyage en Amérique latine m’ont fait comprendre que contrairement au modèle métropole-banlieue développé chez nous, chez les latinos, ce sont les gens riches et de la classe moyenne qui habitent en ville, et les pauvres qui habitent les banlieue ou les quartiers les plus éloignés du centre. Ce sont généralement les gens pauvres ou défavorisés qui habitent assez loin du centre pour devoir se taper le trajet pour se rendre en ville, ce dont nos nantis banlieusards à nous semblent paradoxalement raffoler. Et on dit que les pays latinos sont sous-développés?
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La péninsule d’Ancon, où je me trouve donc, offre quelques kilomètres d’une plage aussi belle qu’agréable. Belle car elle n’est que très peu exploitée. Loin de l’enfilade d’hôtels de luxe de Cancun ou de ce que j’imagine être Varadero – je n’y suis jamais allé – il n’y a que trois hôtels sur toute la péninsule, dont un est suffisamment loin de celui que j’occupe pour que trente minutes de marche vers l’ouest ne suffisent même pas à ce que je le vois.
Quant à l’est, trente minutes de marche ne vous feront rencontrer qu’une colonie de crabes, quelques bernard-l’ermites et des étoiles de mer qui s’amusent à se faire bercer par les vagues de la Mer des Caraïbes.
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Conseil: Il y a une navette qui va de la péninsule où je me trouve à la ville de Trinidad. Cette navette a des horaires qui varient en fonction de la personne à qui vous les demandez, alors il est important d’être flexible si jamais vous décidez de vous rendre en ville.
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samedi 4 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 2

La première chose qui frappe à Cuba, c’est que l’île semble avoir été oubliée par le temps. Quiconque a voyagé en Amérique latine vous le dira; le temps ne se comporte pas de la même manière ici qu’ailleurs dans le monde. Cette singularité temporel se manifeste de diverses manières selon l’occasion et il est impossible de décrire ses caprices avec exactitude ou grâce à une règle précise. D’ailleurs, le faire reviendrait à croire que le temps peut être exprimé aussi facilement ici qu’ailleurs, ce qui n’est jamais le cas.
Ainsi, à Cuba, où c’est toujours un des frères Castro qui est président, les slogans révolutionnaires de la fin des années 50 sont encore fort présents le long des routes et dans les villes que l’on croise, comme si plutôt que d’être déjà dans la seconde décennie du 21e siècle, nous venions à peine de traverser la moitié du siècle dernier. Pour quelqu’un comme moi, qui approche la cinquantaine, être témoin de ces éléments qui datent d’avant ma naissance a quelque chose de fascinant.
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Tous les voyageurs qui sont venus à Cuba vous le diront; les vieilles voitures américaines des années 40 et 50 donnent un charme incroyable à tout paysage rural ou urbain que vous pourrez admirer. Ces vieilles voitures ne sont évidemment qu’une autre manifestation de l’oubli de l’île par le temps.
Pour moi, il s’agit aussi d’un rappel de l’ineptie de notre société de consommation, puisque contrairement aux voitures que l’on croise sur nos routes et dans nos rues, et qui nous semblent toutes et chacune d’une banalité désolante, ces vieilles voitures roulent ici depuis plus de 50 ans. Dans l’intervalle, un consommateur nord-américain très moyen aura eu le temps d’user – selon nos standards à nous – au moins une douzaine de voitures.
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Pour moi, ces voitures évoquent aussi quelque chose de beaucoup plus amusant que le simple charme vieillot qu’elles dégagent. C’est, en fait, une ironie qui me semble tellement savoureuse que je m’étonne qu’elle ne soit pas devenue le symbole par excellence de l’opposition entre le régime cubain et l’impérialisme américain.
En effet, c’est l’embargo économique imposé par les américains à l’île de Cuba qui a empêché les cubains d’acheter d’autres véhicules américains depuis la fin des années 50. Il y a bien quelques autres voitures importées sur l’île, des voitures russes ou encore les plus modernes sud-coréennes, mais ce sont les vieilles voitures américaines qui font tourner les têtes à Cuba. Comble de l’ironie, c’est donc l’embargo américain qui est responsable du fait que c’est à Cuba que l’on retrouve la plus grande concentration des plus splendides voitures américaines au monde.

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vendredi 3 janvier 2014

Journal d'un globetrotter en vacances - chapitre 1

Je n’ai pas l’habitude d’être en vacances quand je voyage. Généralement, je travaille toujours un peu, ou je tente de publier des articles sur mon blogue. J’écris des essais, je prends des notes et des photos, je visite beaucoup. Je parcours du territoire, me déplace souvent, je m’implique dans des projets de coopération, ou documente des dossiers d’actualité locale. Cette fois-ci, j’explore ce que la plupart des gens font en voyage; prendre des vacances.
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J’ai donc décidé de prendre quelques notes dans mon journal de voyage, inspirées de ce que je verrai et vivrai pendant ces vacances, bien que celles-ci seront essentiellement concentrées sur la lecture et cet art presque perdu de ne rien faire que l’écrivain Dany Laferrière a un peu remis à l’ordre du jour. Je ne vais tout de même pas me mettre à contredire un homme qui a la trempe de faire son entrée à l’académie française. J’ai plutôt mis son dernier livre dans mes bagages. Laferrière, haïtien d’origine, est donc né non loin de la destination de mes vacances, Trinidad de Cuba. Il me semble tout indiqué de lire en babouche sur la plage ce qu’il a écrit en pyjama.
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Si vous prenez des vacances, soyez d’abord attentif à votre destination. Ne faites pas comme ces deux jeunes femmes asiatiques dans le même avion que moi, et qui ne comprenaient ni le français, ni l’anglais, ni l’espagnol. En arrivant à Varadero après quatre heures trente de vol, elles ont remarqué que plusieurs passagers demeuraient dans l’avion, ce qu’elles ont donc décidé de faire également. Après un premier décompte des passagers effectué par les agents de bord, puis un recomptage, puis une troisième tentative, effectuée dans le chaos créé par les agents faisant le ménage de la cabine, les gens faisant la file pour les toilettes et les passagers profitant de l’escale pour se dégourdir les jambes ou dénicher un truc dans leur bagages, on nous a tous demandé de nous asseoir pour faire un ultime décompte des passagers à bord. Devant l’évidence – il y avait encore trop de passagers dans l’appareil – les agents ont décidé de vérifier toutes les cartes d’embarquement.
Malgré le désordre qui régnait alors dans l’avion, Suze avait repéré ces deux jeunes femmes qui n’avaient pas bougé de leur siège. Après leur avoir demandé si elles allaient à Varadero – et devant ce qui ressemblait à une confirmation de celles-ci – Suze a indiqué aux agents que leur passagers excédentaires étaient probablement les deux jeunes femmes. Après la confusion créé par cet imbroglio à l’escale, notre avion a repris les airs pour survoler la campagne cubaine, jusqu’à l’aéroport de Santa Clara.
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jeudi 12 décembre 2013

En vacances à Trinidad (de Cuba)

Avant de vous entretenir de mon nouveau projet en Équateur (début 2014), je vais d'abord m'envoler en vacances, à Trinidad de Cuba (je spécifie, puisque pour plusieurs, Trinidad peut faire référence à Trinidad et Tobago).
Mon troisième séjour dans l'île présidée par Raul Castro, qui a récemment serré la main d'Obama (premier président américain à poser ce geste envers un dirigeant Cubain depuis 1960).
J'avais effectué un séjour dans le sud-est de l'île, à Santiago, lors des élections de 2008, puis un séjour dans la capital La Hanave, au nord-ouest, en 2010. Cette fois, je serai au centre-sud de l'île, près de Trinidad, ville classée patrimoine mondial de l'UNESCO, et qui n'est qu'à quelques heures de Cienfuegos, autre ville classée (plus récemment) au patrimoine mondial.
Architecture coloniale, rhum de qualité, plages et musique sont au programme de ces vacances de quelques semaines.
D'après mon expérience pasée sur l'île, les connexions internet ne sont pas toujours très fiables, alors je ne planifie pas de publier beaucoup de billets pendant ce séjour. J'y reviendrai probablement après coup avec la publication de notes de voyages, si je prends des notes qui méritent publication par la suite.
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jeudi 9 décembre 2010

C'était l'Esprit Vagabond, à Cuba

En guise de post-scriptum, une dernière photo pour conclure la relation de mon séjour à Cuba; une version complète de la photo publiée précédemment... Le lecteur attentif remarquera la présence de deux panamas suspects sur cette photo :-)
Merci Arsenio, merci Cuba, merci Che... et merci spécial à Esteban, dont c'était l'idée, ce séjour urbain à La Havane. L'invitation a été fort appréciée!
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Hommage au Che

On peut difficilement visiter Cuba ou parler de Cuba sans parler de Che Guevara. Son histoire est intimement liée à celle de l'île, et il demeure une icone incontournable là-bas. Malgré la présence des frères depuis la révolution - mais peut-être aussi à cause de cette présence et de l'absence et la mort du Che - l'argentin demeure le véritable héros cubain. Il faut dire que son image constitue un véritable cadeau à l'industrie touristique cubaine qui ne se gène pas pour exploiter le Che à toutes les sauces. malgré tout ça, j'ai eu l'impression que El Che était un peu moins présent à La Havane qu'à Santiago.
J'ai déjà parlé de l'édifice sur lequel on a érigé une reproduction de son visage tiré de la célèbre photo de Korda, mais on rencontre des hommages au Che ici et là un peu partout en ville également comme le démontre la photo-montage suivante, où on peut voir que le visage de l'argentin a été intégré au logo des jeunesse communistes cubaines, un organisme qu'il avait aidé à mettre sur pied après la révolution. Et quand ce n'est pas sur un édifice, on le retrouve sur une bannière décorative dans une heladeria...
Pour ma part, comme l'homme, son histoire et ses combats, ont fini par devenir une partie importante de la manière dont je vois l'Amérique et le monde, je lui offre ce petit billet, en attendant quelque chose de plus consistant.


Sinon, à La Havane, c'est définitivement la salle hommage à Che et Camillo dans le museo de la revolucion qui retient l'attention; on a dressé dans un coin de cette salle une sculpture hyper-réaliste assez saisissante des deux héros révolutionnaires. Je termine donc ce petit billet sur cette oeuvre d'art hommage.


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Miramar, Benoît et Judy et souvenirs de rien d'inclus

Voici venu le temps de conclure cette série de billets sur mon court séjour à La Havane.
Contrairement à mon premier séjour (dans le coin de Santiago), je n'avais pas opté pour une formule "tout inclus". Par contre, l'aspect étrange de l'offre touristique à Cuba fait qu'il était bien moins cher d'acheter un package que d'acheter seulement un billet d'avion. J'ai donc opté pour une formule avion-hôtel. C'est ce que j'ai appelé un "rien d'inclus", puisqu'en plus de ne pas inclure les repas et les boissons, la formule permettait d'opter pour une hôtel à La Havane, en ville, plutôt que sur la plage, comme les habituels tout inclus le font.
C'est pourquoi à notre arrivée, à l'aéroport de Varadero, les 176 autres passagers ont pris des bus vers leurs resort sur la plage alors qu'Arsenio, Esteban et moi partagions une minivan avec Benoît vers La Havane. 4/180 m'a semblé un ratio intéressant quand on parle de voyageurs indépendants par rapport aux voyageurs de tout inclus :-).
Benoît n'en était pas à son premier séjour cubain; lui aussi a visité le coin de Santiago, en plus d'avoir séjourné dans quelques autres provinces du pays. C'est que Benoît a une copine, Judy, qui est cubaine, et qui désire le rester. J'allais croiser Benoît à quelques reprises au cours de mon séjour, ainsi que Judy avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots à deux occasions. Il m'a semblé intéressant de voir quelqu'un dont l'histoire et les décisions personnelles vont autant à l'encontre de ce que les médias se masse tentent souvent de nous faire croire sur la situation des cubains; on parle ici d'une jeune femme qui aurait l'opportunité de former un couple avec un canadien, donc d'immigrer chez nous, mais qui préfère rester à Cuba et inviter son copain à éventuellement s'y installer à la place.
Notre hôtel de rien d'inclus était situé à Miramar, le quartier chic et moderne de La Havane. En réalité, il s'agit d'un quartier aux larges rues et boulevards, aux grands terrains développés autour de sites hôteliers 4-5 étoiles et de diverses villas hébergeant les ambassades présentes à Cuba. Notre hôtel faisait partie d'un duo d'hôtels occupant un immense bloc compris entre la 70e et la 82e rue et les 5e et 7e avenues. Le désavantage avec ce genre d'endroit, c'est évidemment d'être en retrait des quartiers du centre. Ceci ne nous a pas posé problèmes, puisque nous avons pu profiter de la navette d'un des hôtel ainsi que du bon système de transport local combiné aux bas tarifs des taxis. Ce qui étonne - et désole un peu ce voyageur-ci - c'est que l'hôtel en question était bien trop luxueux pour mes besoins. J'aurais parfaitement pu me loger dans moins grand et moins luxueux, dans un petit établissement du centro, par exemple. Mais évidemment, le grossiste offrant le forfait que j'ai acheté ne prendra pas le risque d'envoyer des touristes québécois dans quelque chose de moins que le classique hôtel 3-5 étoiles que les amateurs de forfaits semblent exiger. C'est un peu triste, mais compréhensif si on se souvient du genre de plaintes que j'avais entendu dans mon tout inclus il y a près de trois ans. Aussi, il faut dire qu'à part Benoît, il n'y avait que nous trois qui avions profité de ce forfait "urbain", alors ça ne doit pas valoir la peine pour un grossiste d'offrir diverses autres options avec de plus petits établissements en ville...
Sinon, Miramar est, comme son nom l'indique (mira = regarde, mar = mer), est un quartier qui est bordé par la mer des caraïbes, alors le plus intéressant à voir, passé quelques ambassades, demeure le bord de l'eau, qui est étrangement peu développé et exploité, par contre. J'imagine que les touristes de tout inclus en ville, préfèrent rester enclavé près de la piscine ou du tennis plutôt que d'aller s'aventurer dans le quartier...
Quelques photos.


"L'intérieur" du Montehabana, notre hôtel à Miramar. On peut apprécier son architecture tropicale. Même si certains éléments sont un peu fatigués, il demeure un édifice agréable, et étonnamment calme, pour un si grand établissement.


Mes compagnons de voyage, sous les palmiers de Miramar... avec, en arrière plan, l'édifice très laid qui abrite l'ambassade de Russie.


Derrière notre hôtel, les aires communes avec l'Occidental, l'hôtel voisin faisant partie de la même chaîne. On peut également voir, au centre, au loin, le dôme de l'église Jesus de Miramar.


Tiens, un vautour qui prend son envol, au dessus des rochers qui constituent les berges de la mer à Miramar.


Une dernière photo à La Havane... départ bientôt.


Voilà, c'est fini. Nous sommes dans la navette nous ramenant vers l'aéroport de Varadero, où nous allions rejoindre les 176 autres voyageurs qui arrivaient de leurs tout inclus sur la plage. On peut voir Benoît (sans visage) à l'arrière.
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lundi 6 décembre 2010

Les vautours de La Havane

J'ai mentionné lors de la publication d'une photo du mémorial à Marti, Plaza de la Revolucion, que le monument, qui est le plus haut de La Havane, est entouré de vautours. Ce n'était pas une blague. D'ailleurs, une fois rendu au dernier étage de la tour, on peut avoir de belles vues de la ville... et des vautours qui habitent les corniches de l'édifice.
Voici donc des photos des vautours de La Havane.


Ce spécimen est vraiment typique de ce que l'on imagine quand on pense à un vautour perché sur une corniche!


Capté en plein vol.


Je me demande ce qu'ils observent en bas... des groupes de touristes? :-)


Dure journée, on doit s'étirer avant de redécoller.


Parfois, plusieurs individus encerclent la tour; le phénomène est à la fois étrange et spectaculaire.


Bon, ce ne sont pas les colombes sur les épaules de Fidel, mais j'aime bien ce cliché où j'ai tenté de prendre le vol du vautour et l'ai capté par hasard au moment où il passe devant le memorial du Che.
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Jouer au sauveteur, trinquer avec les agents et déguster une caldoza à Playas del Este

Lors de la conclusion du billet précédent, qui faisait la narration de notre aventure de La Havane vers Guanabo à Playas del Este, nous venions d'atteindre la plage et la Mer des Caraïbes.
Quelques minutes plus tard, après avoir pris quelques photos de l'endroit, je plaçais mes affaires dans mon sac de jour et entrais lentement dans la mer. Même pas une minute n'allait s'écouler avant que mon attention ne soit attirée par les cris d'une femme à environ 200 m de la plage; elle se débattait un peu mais j'ai d'abord cru à une sorte de blague qu'elle devait faire à ses copains, genre "ha, mon dieu, y'a un requin"... Mais un regard attentif sur la plage me révélait qu'il n'y avait personne à part Esteban, Arsenio et moi dans les environ. J'ai donc accéléré vers la dame, mais il y a peu profond d'eau dans l'anse qui forme les environs de la plage; j'avais environ 125 m de parcouru et j'avais à peine de l'eau à la taille. Je ne lâchais pas de vue la femme, qui se débattait pour de vrai, alors j'ai plongé et nagé vers elle, Esteban derrière moi.
Arrivé à sa hauteur, j'ai constaté que nous n'avions plus pied et qu'elle ne devait pas savoir nager. Elle était énervée et se débattait mais avait vu notre progression et n'était pas en mode panique incontrôlable. Avec Esteban qui arrivait juste derrière moi, nous l'avons pris chacun par un bras pour lui maintenir la tête hors de l'eau sans qu'elle n'ait à faire des efforts. Je lui parlais pour la calmer et qu'elle respire plus lentement. Nous l'avons lentement ramené vers le bord, et à mi-chemin, je lui indiqué qu'elle avait pied et qu'elle pouvait marcher, même si nous allions la soutenir jusqu'à la plage. Deux minutes plus tard, soulagée, elle était de retour sur le sable sec. L'ensemble de sa mésaventure avait duré quelques minutes à peine, mais elle avait l'air un peu secouée.
Après s'être assuré qu'elle allait bien, nous l'avons laissée se reposer et nous sommes revenus dans l'eau. J'ai avancé et constaté que si l'eau était peu profonde pendant une bonne distance, après environ 150 m, le changement s'accélérait et on n'avait plus pied assez rapidement passé cette distance. Elle avait dû dériver un peu plus que prévu.
Après notre baignade, nous allions apercevoir que ses copines venaient d'arriver et elle leur avait tout raconter. Quelques unes sont venues nous remercier de l'avoir sauvée, et elle s'est fait prendre en photo avec nous sur la plage en souvenir de sa mésaventure; le choc initial passé, elle en riait maintenant et m'expliqua qu'elle s'était simplement laissé flotté à la dérive sans réaliser la distance parcourue et qu'effectivement, elle ne savait pas nager et avait paniqué en réalisant qu'elle n'avait plus pied.
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La plage de Guanabo était quasi déserte, autrement. Nous avons donc essentiellement exploré les berges et les environs, et j'en ai profité pour prendre quelques photos, dont un vieux quai particulièrement photogénique qui servait de base à quelques pêcheurs à la ligne.
Après s'être informé à une dame demeurant sur la seule rue de ce secteur de Playas del Este, nous avons entrepris une marche en direction du village et des plages suivantes; nous devions, je le rappelle, nous trouver un moyen de transport de retour avant la soirée, puisque nous n'avions pas réellement d'alternative au transport emprunté à l'aller.
En route, une rue du village, envahie par une immense étendue d'eau, allait me fournir une belle prise de vue pour ma collection de photos. Puis, découvrant une rue en direction de la mer, nous avons trouvé la seconde plage, et décidé de longer le bord de l'eau pour remonter vers le centre de Guanabo.
À un moment, un groupe de cubains festoyant sur la plage nous a intercepté pour nous montrer la caldoza qu'ils étaient en train de préparer. Ils nous ont invité à nous joindre à eux pour fêter leur graduation; il s'agissait d'un groupe d'étudiants de La Havane qui venaient de devenir agents en sécurité et protection et qui célébraient donc la fin de leurs études. La caldoza était "presque" prête au moment de nous joindre à eux, mais évidemment, le mot presque est difficile à définir avec précision quand on parle de l'Amérique latine. Nous avons donc passé les deux heures suivantes en leur compagnie, partageant également quelques verres de rhum blanc avec notre joyeux groupe.
L'expérience fut particulièrement intéressante du point de vue échange culturel, puisqu'Esteban ne comprend pas parfaitement l'espagnol (surtout avec l'accent cubain), Arsenio ne le parle pas du tout (ni l'anglais d'ailleurs) et que seuls quelques-uns de nos locaux connaissaient des rudiments d'anglais (et aucun le français). Nos conversations étaient donc un joyeux mélange d'anglais, d'espagnol et de spanglish, ponctuées de gorgées de rhum et de traductions approximatives en une de ces langues ou en français. Si la plus vieille des dames présente a tenté de m'entreprendre, j'ai commis un petit mensonge innocent; avec ma bague argentée achetée chez François Ier à Amboise, j'ai prétendu être marié... Elle s'est rapidement intéressé à Arsenio! Hehehe. Nous avons profité de l'ignorance de ce dernier de la langue locale pour informer nos nouveaux amis du fait qu'il était marié seulement quelques heures plus tard... Une des plus jeunes filles, par contre, semblait ravie qu'Esteban soit célibataire et en a profité pour se faire prendre en photo avec lui à quelques reprises.
Pendant ce temps, la caldoza était en train de mijoter dans un grand tonneau de métal assis sur un feu de bois sur la plage. À un moment, j'ai vu quelques-uns de nos amis fouiller dans le bouillon pour en extraire une tête de porc. Ils s'installèrent sur une planche et entreprirent de séparer le viande et le gras de l'os, avant de remettre le tout - viande, gras et os du crâne, dans le tonneau pour poursuivre la cuisson.
Après quelques heures de conversations parsemées de nombreuses séances de photos par nos nouveaux amis fort enthousiastes, j'ai évoqué le besoin de quitter les lieux; nous ne savions toujours pas par quel moyen nous rentrions à La Havane, et je voulais nous trouver un transport avant le coucher du soleil. La caldoza étant prête, nous avons donc tous été servis - certains dans des petits verres en plastique, d'autres, comme nous, dans un bol.
Si le bouillon de ce met typique s'est avéré assez goûteux et plutôt bon, j'avoue que la viande (rare) et le gras ne m'attiraient pas plus qu'il ne le faut. Il faut dire que sans être végétarien officiellement, je mange relativement peu de viande et ma diète est plutôt faible en gras. Heureusement, Arsenio avait faim et n'avait ni peur d'essayer un met lui rappelant sa jeunesse sur une ferme, ni peur de tenter une expérience nouvelle et inédite. (Je n'allais l'informer de la nature et la provenance de la viande en question qu'un peu plus tard, hehe). Finalement, après ce moment agréable et très amusant avec notre joyeuses bande, nous avons pris congé pour remonter vers le centre du village.
Nous y avons finalement déniché des autobus et des taxis, et opté pour cette dernière solution; à trois, la retour n'allait pas nous ruiner (8 pesos chacun) et nous prendrions 35 minutes pour effectuer au retour vers Miramar un trajet que nous avions mis 4h15 à faire à l'aller avec d'autres moyens de transport.
Je mentionnais dans un billet précédent qu'il n'y a rien comme le voyage en indépendant pour vivre des aventures et expériences intéressantes et différentes; cette véritable expédition doublée d'une journée d'aventures mémorables à Playas del Este allait en devenir un parfait exemple; on n'aurait pas pu être plus éloigné de l'expérience de tout inclus que vivaient les 176 autres passagers ayant partagé notre avion quelques jours plus tôt. À chacun son trip; pour ma part, je n'aurais échangé cette journée d'aventures pour aucun séjour dans un hôtel 5 étoiles bien à l'abri dans un resort.
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Photos: 1 et 2. Guanabo, à Playas del Este. 3. Quai de Guanabo Viejo. 4. Dans le village de Guanabo. 5. À l'avant-plan: Irina, Esteban (au rhum blanc) et Arsenio (dégustant la caldoza), à l'arrière-plan, Reniel et Uriel surveillent le repas qui mijote toujours.
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Quelques photos supplémentaires:


Plage déserte à Guanabo à notre arrivée.


Quelques récifs d'arbres parsèment la berge entre les deux plages.


Projet de drapeau cubain réalisé en roche par quelque baigneur enthousiaste.


Esteban et sa nouvelle copine posant sur la plage.