samedi 28 février 2009

Reportage exclusif - Un OVNI survole Singapour!

SINGAPOUR - 22 février 2009.
En début de journée, les habitants de Singapour ont eu la surprise de découvrir qu'un Objet Volant Non-Identifié (OVNI) était apparu dans le ciel de ce petit pays d'Asie pour descendre vers le centre-ville et le parlement du pays.

Photo captée par notre correspondant à Singapour alors que la soucoupe - on ne sait encore si elle est habitée ou s'il s'agit d'un vaisseau automatisé - survole le centre-ville.
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Quelques heures plus tard, alors que tout Singapour se demande ce que veulent les extra-terrestres - ou leur représentant automatisé - l'OVNI est toujours suspendu au-dessus du centre historique, et s'est rapproché du parlement national.

Photo de notre correspondant alors que le vaisseau est presque sur le toit du Parlement.
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Alors que le temps semble suspendu dans la capitale, l'OVNI s'est immobilisé et on attend toujours de comprendre ce que signifie cette intrusion dans la ville-état. Aucune communication n'a pu être établie avec l'entité commandant le vaisseau, malgré quelques efforts effectués sur diverses technologies émettrices et dans les quatre langues officielles du pays (Chinois, Hindi, Malay et Anglais).

Photo captée en début de soirée alors que l'OVNI demeure suspendu au-dessus de la rivière Singapour, tout près du Parlement.
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SINGAPOUR - 23 février 2009.
Le lendemain de son apparition, la soucoupe s'est enfin déplacée, de quelques dizaines de mètres seulement, pour se trouver directement sur le parlement de Singapour.
Les autorités locales - sous l'oeil attentif des représentants de l'ONU - arrivés d'urgence pendant la nuit via l'aéroport de Changi - attendent de savoir ce que veulent les extra-terrestres et ce que signifie cette apparition d'un vaisseau à Singapour.
Les autorités internationales demeurent rassurantes: pour le moment, on ne rapporte aucun autre vaisseau du genre nulle part près de la Terre ou ailleurs dans le système solaire - pour ce que nos satellites et autres points d'observation peuvent en détecter.
(Notons que l'OVNI apparu sur Singapour dans la matinée d'hier n'a été détecté par aucune technologie terrestre avant son apparition dans le ciel asiatique).

Dernière photo de notre correspondant à Singapour. L'OVNI est directement sur le parlement du pays asiatique.

Nous rappelons à nos lecteurs que Singapour abrite le plus important port de cargo du monde et assure le transit de marchandises qui touchent toutes les parties du monde.
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SINGAPOUR - 24 février 2009
Nous avons maintenant perdu contact avec notre correspondant sur place.
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[Aucune des photos transmises par notre correspondant n'a été retouchée]

Time for a Tiger

Si vous êtes un lecteur d'Anthony Burgess, le célèbre auteur de A Clorkwork Orange, vous savez peut-être qu'il a passé une bonne partie de sa vie dans le sud-est asiatique et qu'il a beaucoup été inspiré dans sa fiction - dont les événements se déroulent souvent en Malaysie ou au Vietnam, par exemple - par son séjour là-bas.
Un des romans de sa trilogie malaisienne s'intitule justement Time for a Tiger.
Le "tigre" dont il est question dans ce titre est en fait une bière, produite en Asie depuis des décennies: la Tiger.
Depuis le temps de Burgess dans la péninsule, la brasserie Tiger, originaire de Singapour, a connu une bonne période d'expansion et a maintenant des installations dans toute la péninsule où est préparée cette bière renommée.
Si je prends la peine de parler d'une bière sur ce journal, c'est que la Tiger fait partie de la vie en Asie du sud-est. Elle m'a en quelques sortes suivie tout au long de mon voyage - même si j'ai aussi profité de plusieurs autres bonnes bières locales - du Vietnam à Singapour.
Aussi, comme un des trois fondateurs de la brasserie et créateur de la Tiger était une entreprise hollandaise (Heineken) et que je n'avais pas pu visiter leur célèbre brasserie lors de mon passage à Amsterdam l'été dernier - elle était fermée au public pour rénovations - j'étais bien content de pouvoir visiter les installations de Tiger à Singapour.
Je souligne donc cette visite des installations que Tiger offre à l'amateur: une sorte de parc-musée où la visite permet d'apprendre, de s'amuser (à jouer au barman, entre autres - voir photo) et de déguster une bonne Tiger!
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Note: Time for a Tiger était aussi le slogan de la brasserie, du temps de Burgess. Aujourd'hui, ce slogan est: It's Tiger time! :-)

Un zoo (la nuit)

Le zoo de Singapour est l'un des jardins zoologiques les plus renommés du monde. Il faut dire qu'avec son approche, il se distingue des habituels zoos qui se contentent d'aligner les animaux dans des cages. En effet, il y a très peu de cages à Singapour... les animaux sont dans des environnements qui reproduisent le mieux possible leur habitat naturel... et des simples douves les séparent des visiteurs, qui peuvent donc les admirer sans barreaux, et de près! Le concept rappelle celui utilisé par le zoo de Berlin (un excellent souvenir pour moi), mais je crois que les habitats de Singapour sont plus grands et plus impressionnants.
Le zoo de Singapour est divisé en deux parties: le jardin zoologique lui-même, ouvert le jour, et le Night Safari, un jardin zoologique ouvert seulement le soir et la nuit (de 19h30 à minuit, en fait, donc après le coucher du soleil). Ce zoo-la-nuit est aussi une expérience différence et vraiment intéressante (et unique en ce qui concerne ce voyageur-ci); puisque comme pour le zoo de jour, les animaux sont libres, pour la plupart, et le visiteur a l'option de suivre à pied quelques km de pistes ou d'emprunter un petit train (qui suit des pistes différentes, j'ai donc fait les deux pour voir la totalité de ce que propose le zoo-la-nuit).
Quelques photos mémorables:

Les tigres blancs du zoo, symbole par excellence de l'Asie (puisque contrairement à ce que l'on pense, il n'y a pas de tigres en Afrique).
Un mot supplémentaire sur les habitats: le zoo de Singapour possède deux ours polaires! Dans ce climat tropical, on porte une attention particulière à leur conserver un bassin d'eau glaciale, et un pavillon climatisé en plus d'un espace libre recouvert de treillis pour leur éviter le soleil tropical.

Ah! Un des plaisir de visiter un bon jardin zoologique, c'est de découvrir devant soi des espèces que l'on n'avait jamais vu auparavant, comme ce kangourou d'arbre! Ici, il se trouve librement à quelques mètres de moi, sur une branche, dans une zone où visiteurs et animaux se côtoient librement.

Même secteur, que plusieurs visiteurs traversent rapidement sans porter attention; on y retrouve pourtant des centaines de créatures diverses, comme ce superbe papillon!

Dans le secteur de la forêt humide, on nous propose (encore libres avec les visiteurs) des chauve-souris géante (ici appelée Flying Fox - Renard volant, puisque la créature a la taille d'un petit renard). Alors que la photo attire l'attention sur celle en vol, on peut aussi en voir deux autres suspendues.

Une fois de plus, en portant attention aux alentours, on peut en voir de près, de ces renards volants. Il s'agit d'animaux frugivores, donc totalement inoffensifs pour le visiteur. C'est leur taille qui impressionne.
Le zoo-la-nuit propose aussi un secteur où chauves souris diverses - dont les renards volants - sont libres parmi les visiteurs. Une expérience qui promet des frissons pour ceux qui n'aiment pas trop se faire frôler par ce genre d'animal en vol, et qui permet aussi de rigoler un peu en entendant les autres visiteurs crier de surprise!

Enfin, comme c'est la nuit, il est très difficile de prendre des photos d'animaux en mouvement avec un éclairage minimaliste, mais pour donner au moins une idée de l'aventure, je vous propose deux hyènes, situées à une dizaine de mètres de notre sentier - une douve nous protège, dans ce cas précis.
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L'oeil de Singapour

(Début d'une série de billets-retour sur mon récent séjour en Asie couvrant des sujets dont je n'ai pas eu le temps de traiter pendant mon voyage - et surtout l'état de Singapour, dernier pays visité et dont j'ai à peine parlé sur ce journal).
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Je ne sais pas si vous vous souvenez de mon vol dans l'Oeil de Londres, dont j'avais parlé ici, mais l'an dernier, alors que je prenais cette grande roue londonienne qui s'élève à 135 mètres au-dessus de la ville, je ne savais pas encore qu'il existait une roue similaire à Singapour!
Le Singapore Flyer, que j'appelle personnellement l'Oeil de Singapour, mesure 150 mètres, donc est un tantinet plus grand que son correspondant anglais.
Je vais vous dire une chose: une fois au pied de la chose, la différence n'est pas apparente: les deux ont l'air absolument terrifiant vu d'en bas... et les deux s'avère une expérience fascinante, à peu près dépourvue de vertiges (malgré le fait que j'ai une longue relation d'amour-haine avec les hauteurs).
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Voici quelques photos de mon vol dans l'Oeil de Singapour, alors qu'une tempête se prépare!
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La grande roue a l'air aussi sympathique et inoffensive que celle de Londres, vue de loin, alors que l'approche idéale est effectuée par la rivière, en bateau-mouche.

La structure est apparente tout au long du vol; Ici, en bas, on voit également, autour, la piste de Formule 1 du grand Prix de Singapour.

Quand vous avez une ville-état qui est limitée en terme de superficie par l'étendue de quelques iles, et que vous avez besoin de nouvelles installations, l'idéal demeure de les construire sur l'eau - comme le stade de Singapour, qui peut accueillir une bonne foule, alors que le match se déroule sur l'eau dans la baie!

Question de conserver l'eau de la rivière et de la baie à un niveau contrôlé, il y a un barrage a l'entrée de la rivière Singapour, alors que de l'autre côté, des centaines de navires cargo attendent leur tour au port de Singapour, le port de cargo le plus achalandé du monde (et second seulement, incluant les passagers, après Rotterdam, aux Pays-Bas).

Alors que nous approchons du sommet de la roue, nous avons une vue saisissante des immeubles du quartier des affaires (immeubles que je trouvaient déjà impressionnants vus d'en bas - voir mon premier billet sur Singapour ville moderne).

Un zoom vers le quartier ou j'habite me permet de repérer en avant-plan le quartier arabe de Singapour, et la mosquée du sultan. Le quartier arabe est complètement enclavé entre des édifices plus modernes.

Vue aérienne de la baie et du centre de la ville; quartier des affaires, quartier des spectacles (les "durians") et quartier historique - on repère le parlement, entre autres édifices).

Alors que la tempête se prépare, il est de plus en plus difficile de garder son équilibre (hehehe)... Heureusement, notre cabine effectuera son atterrissage avant que l'orage ne se déchaine. Et quiconque ayant déjà vécu un orage tropical comprendra que lorsqu'il pleut, il pleut sérieusement! (Rappel: Singapour est à peine quelques degrés au nord de l'équateur terrestre).
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Après 50 heures de vol (et trois mois sur la route)

La dernière fois que je me suis penché sur un clavier pour écrire ici, j'étais dans le lobby d'un hostel de Singapour, à 5h30 du matin, en attendant la navette qui devait m'amener à l'aéroport Changi pour mon vol de retour.
Je devrais dire mes vols de retour, puisque j'avais deux correspondances.
La journée (toujours un peu fatiguant, même si on ne fait quasiment rien en terme d'effort physique) m'a rappelé mon vol, trois mois plus tôt, alors que je partais pour cette aventure.
Le temps passe vite, les amis, très vite, j'avais l'impression d'avoir fait Montréal-Vancouver-Tokyo-Ho Chi Minh Ville la veille, tellement mes souvenirs étaient clairs.
Et le temps est toujours très tordu quand vous passez plus de 24h dans des avions, à changer de fuseau horaire à tout bout de champs.
Ceci explique d'ailleurs que ça m'ait pris un peu de temps pour vous revenir sur ce journal; outre le fait de défaire mes bagages et de m'installer dans une nouvelle vie sédentaire (temporaire, rassurez-vous, hehe), je combat encore les effets d'un décallage horaire de 13 heures, qui - étrangement? - est plus ardu à récupérer que le 12 heures de décallage vécu à mon arrivée à Saigon trois mois plus tôt.
Sinon, j'ai pensé vous montrer quelques photos (surprise!) du genre de chose que l'on peut voir pendant ces longs trajets aériens.
[Notez que les photos qui suivent sont un mélange d'images captées les 26-27 novembre 2008 et de celles captées le 24 février 2009].
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Vancouver (YVR) est l'un des aéroports du monde les plus beaux et sereins dans lequel j'ai eu le plaisir de transiter. Je connaissait déjà YVR pour y avoir atterri et décollé à quelques reprises entre 2000 et 2005 lors de diverses périodes de résidence en Colombie Britannique, mais c'est toujours un plaisir de passer par Vancouver et YVR. De nombreux aquariums, jardins, décorations aborigènes originales et splendides parsèment les couloirs et passerelles; l'ensemble respire le calme et est reposant pour le voyageur. Sur cette photo, on voit un plongeur en train de nettoyer la paroi intérieur d'un grand aquarium du secteur international.

Voler entre Vancouver et Montréal permet souvent (si le ciel est dégagé) d'admirer un des beaux spectacles qu'offre le paysage canadien visible des hauteurs: les montagnes Rocheuses. Spectaculaire, surtout en hiver comme sur cette photo, alors que plusieurs sommets sont enneigés.

Je ne saurais dire ici si ces montagnes sont situées en Alberta ou en Colombie Britannique, puisque la nature ne se préoccupe pas beaucoup de questions politiques.

A l'aller comme au retour, j'ai transité par l'aéroport Narita de Tokyo (NRT). Un trop court plaisir à chaque fois, puisque le peu de temps que j'avais pour attraper ma correspondance ne m'a pas permis de sortir de l'aéroport, ni de profiter de NRT lui-même. Comme j'aime beaucoup la culture japonnaise - pour ce que j'en connais par mes amis japonnais et ma vie parmi des japonnais à Vancouver - je me suis tout de même amusé à prendre quelques photos souvenirs, comme celle-ci, des boissons offertes à NRT (voyez-vous le drapeau canadien??). J'ai acheté une bouteille d'eau, payée avec deux dollars US, et recevant la monnaie en Yen; un ajout intéressant à ma collection personnelle de monnaie étrangère accumulée au cours de mes voyages.

À chaque fois où j'ai transité par NRT, une agent passager attendait mon vol (avec mon nom sur une petite pancarte, en compagnie de quelques autres passagers en correspondance) et m'a accompagné dans les couloirs jusqu'à la sécurité et la porte d'embarquement de mon vol suivant - le seul aéroport au monde où j'ai profité de ce service (et je suis loin d'en être à ma première correspondance). Il faut dire qu'avec une heure et quelques minutes pour faire la correspondance - et un changement de terminal lors du vol aller - le délai était serré et j'imagine que la compagnie aérienne préférait assister la correspondance plutôt que de retarder un vol parce qu'un voyageur s'était égaré dans l'aéroport. Sur la photo, l'agente en question, dans un des quelques longs couloirs aux allures modernes de NRT.

Voici quelque chose qui m'a fait bien plaisir, pendant mon vol Singapour-Tokyo. Un paysage que je n'avais pas survolé lors de l'aller (Tokyo-Saigon empruntait un couloir aérien légèrement différent, bien entendu). Il s'agit d'une portion de l'île d'Okinawa, où habite justement mon ami Takashi Sakugawa (qui a partagé quelques mois de vie avec moi à Vancouver en 2004-2005). Je vais d'ailleurs m'empresser de lui expédier cette photo!

Voici la vue (prise de l'intérieur de l'avion d'Air Canada qui allait me mener de Tokyo à Vancouver) de ce que l'on voit constamment pendant les vols: un hublot! :-). Par celui-ci, on apperçoit un avion de ANA (All Nippon Airlines), la compagnie qui m'avait fait faire la première tranche (Singapour-Tokyo) de mon vol de retour.
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[J'en profite pour remercier Air Canada, Japan Air Lines et All Nippon Airlines, Boeing et Airbus, sans qui ce trajet aller-retour n'aurait pas été possible - ou aurait été bien différent. Et signe intéressant de l'intégration mondiale du transport aérien, ma carte d'embarquement pour le vol domestique canadien Vancouver-Montréal a été imprimée à Singapour, par une compagnie japonnaise].
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lundi 23 février 2009

5:30 AM - Heure de Singapour

Apres un peu moins de 5h de sommeil, je quitte le centre de Singapour dans quelques minutes, pour me rendre a Changi Airport.
De la, je ferai un trajet de 24h de vol (coupe en trois), en passant par Tokyo et Vancouver avant d'arriver a Montreal...
Mon premier vol quitte Singapour a 8h30 AM ce 24 fevrier 2009.
24h plus tard, je serai a Trudeau... vers 18h40... ce 24 fevrier 2009, recuperant le temps perdu lors de l'aller.
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Je vous reviens donc sur ce voyage; de Montreal.
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dimanche 22 février 2009

Singapour - Ville historique

Second billet photo - avec commentaires express - sur mes premieres impressions de Singapour!
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Une visite du quartier colonial et on reconnait l'edifice du Parlement (avec un sympathique vehicule taxi - une Toyota Crown) a l'avant-plan.

La tres belle cathedrale (catholique) St-Andrews.

L'edifice victorien Empress, qui abrite aujourd'hui un musee. Les palmiers ajoutent une touche tropicale.

L'hotel Raffles (ou a ete cree le celebre drink Singapour Sling), nomme en l'honneur du fondateur britannique de Singapour.

L'escalier de l'hotel Raffles, qui a l'air d'une casse-tete!

Quelques edifices colores de Clarke Quay, le long de la riviere, un charmant quartier hip ou les restaurants chics (et chers) sont legion.

La superbe mosquee du Sultan, dans le quartier arabe de la ville.

Ancienne shophouse restauree (et toujours utilisee pour des fins commerciales au rez-de-chausee), dans le joli et chaleureux quartier arabe de Singapour.
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Singapour - Ville moderne

Quelques photos - brievement commentees, de mes premieres impressions de Singapour, la ville la plus moderne visitee pendant ce voyage.

En debarquant au centre ville de Singapour, en plein quartier des affaires, on a le vertige devant autant de gratte-ciels... la ville rappelle a la fois Londres (The City), New York (Battery Park) et Vancouver (Waterfront).

Une petite marche sur Battery Road mene vers le One Fullerton, et le Merlion; mi-lion, mi-poisson et symbole de Singapour (qui signifie Ville-Lion). Arriere-plan: autres gratte-ciels.

Theater on the bay, un complexe de salles de spectacles a l'architecture... originale. On a compare les deux bulles a des balles de golf, mais les gens d'ici les appellent les Durians (ces fruit puants qui sont interdits dans les autobus! Il faut dire que l'edifice ressemble rellement a deux durians. Arriere-plan: encore d'autres gratte-ciels.

Ce complexe de deux edifices a bureau, The Gateway, a ete concu par I.M. Pei, l'architecte qui a cree la pyramide du Louvres, a Paris. J'aime beaucoup le travail de cet architecte, et il prouve une fois encore qu'il a de l'imagination: Ce double Gateway est forme de deux edifices avec des angles qui leur donne une allure tres mince, quasi bi-dimensionnelle; on dirait une feuille de papier, ou une rangee de fenetre erigee dans le vide. Impressionnant travail.

Autres vue des gratte-ciels du quartier des affaires. On remarque aussi quelques formes interessantes, qui different des habituels edifices rectangulaires.

Vue du centre-ville, captee du quartier historique (le Padang) avec son gazon maintenu de la sorte depuis des siecles.

Quartier des affaires, garde par le Merlion.

Autre edifice du Gateway, d'I.M. Pei, a la tombee de la nuit. Ou sont les trois autres cotes de ce building?
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Mais Singapour n'est pas qu'une ville moderne, c'est aussi une ville historique... sujet du prochain billet!
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samedi 21 février 2009

Le temps de visiter un cinquieme pays?

Hehehe...
Apres Melaka, tout au sud de la Malaysie, j'ai quitte cet agreable pays pour traverser ma derniere frontiere terrestre du voyage... me rendant donc dans le cinquieme - et dernier - pays visite pendant ce voyage... Attendez un instant, il ne me reste que quelques jours en Asie, certainement pas assez de temps pour visiter un pays entier, non?
Pourtant, j'ai l'ambition d'en visiter une grande partie, de ce dernier pays, avant de rentrer au Canada...
Ce pays, vous l'aurez devine, c'est Singapour, une Ile - une Ville - un Etat! Un concept tres pratique pour le voyageur en fin d'aventure! :-)
Singapour, c'est aussi le plus industrialise et moderne des cinq pays parcourus a divers degres pendant mes trois derniers mois.
Singapour, a premiere vue, c'est Vancouver, c'est London, mais ca demeure surtout un beau melange de cultures chinoise, malaise, anglaise et indienne... avec pas moins de quatre langues officielles!
Je tenterai donc de placer ici quelques billets sur Singapour avant mon depart prochain - je quitte dans quelques jours par un vol Singapour-Tokyo-Vancouver-Montreal.
Si jamais je n'ai pas l'occasion de publier sur Singapour, je le ferai des mon retour de voyage.
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D'autres billets sur ce sejour en Asie suivront certainement apres mon retour egalement.

a bientot,
de Singapour, jour 86.
L'Esprit Vagabond.

Melaka ou la plus charmante ville de mon voyage

Voici un troisieme et dernier billet-photo sur Melaka.
On s'etonnerait peut-etre de voir a quel point le christianisme est encore present a Melaka, puisqu'apres tout, la Malaysie est un pays a majorite islamique, et que les portuguais, hollandais et britanniques sont partis depuis fort longtemps... C'est qu'a l'epoque catholique de Melaka, un missionnaire jesuite est venu visiter Melaka a quelques reprises (on parle des annees 1545-1552): St-Francois-Xavier (canonise plus tard par le Vatican) y est venu precher, et a meme ete enterre a Melaka - a l'eglise sur la butte St-Paul - avant que son corps ne soit exhume et transporte a Goa, en Inde (pour des raisons que j'ignore).
Des legendes (et croyances) locales, comme les religions savent en faire des interessantes, racontent l'histoire suivante: Le Vatican avait demande le bras droit de la depouille lors de l'exhumation pour les fins de la canonisation (?) et le bras droit coupe aurait saigne, meme si ca faisait des mois et des mois que les restent reposaient en terre. Puis, le matin de la consecration du Saint, un arbre s'est brise et aurait coupe le bras droit de la statue de St-Francois-Xavier qui trone devant l'eglise St-Paul sur la colline. (Elle y est encore aujourd'hui, sans une bonne partie de son bras droit).
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Je me repete, mais c'est definitivement la plus belle ville visitee pendant ce voyage, d'ou ce billet supplementaire de photos! :-)
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Christ Church, erigee en bas de la colline par les hollandais (protestants) apres l'abandon de St-Paul sur la butte.

Notre-Dame de la colline (epoque catholique) ou St-Paul (epoque protestante), en fin de journee.

Cimetiere islamique pres de la butte St-Jean (Bukit Sanjuang). J'aime bien l'aspect des steles, on dirait des pieces de jeu d'echecs.

Maisons hollandaises restaurees en bordure de la riviere Melaka.

Riviere Melaka a la nuit tombee. Un bateau offre des petites croisieres sur la riviere, un bon moyen de se deplacer, de visiter et de relaxer, sur 4.5 km.

Un cyclo sans son chauffeur, stationne le long d'un mur dans le quartier chinois.
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Melaka et ses influences culturelles

On pourrait s'etonner de l'importance de Melaka dans l'histoire locale, mais il faut aussi comprendre qu'a l'apogee du Sultanat (un peu avant l'arrivee des premiers europeens conquerants), le territoire controle par le Sultan de Melaka comprenait une bonne partie de la Malaysie peninsulaire moderne, Singapour et toute la cote est de Sumatra (aujourd'hui en Indonesie). Le detroit de Melaka etait aussi un point strategique important, puisque vis-a-vis de Melaka, il atteint son point le plus etroit, favorisant la navigation et les echanges commerciaux.
A leur arrivee a Melaka, les hollandais controlaient deja Batavia (aujourd'hui Jakarta, en Indonesie) et disaient - pour illustrer l'importance commerciale de Melaka - que celui qui controlait Melaka avait un couteau sur la gorge de Venise.
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A l'origine, la population chinoise a ete invitee a s'installer a Melaka pour des raisons de main d'oeuvre. De simples travailleurs, les chinois sont rapidement devenus une force commerciale locale et une importante force financiere. Ils n'ont jamais conquis Melaka, ni gouverne le port et pourtant, leur influence culturelle est partout.
Ce second billet sur Melaka propose quelques photos de l'importante influence culturelle chinoise - et baba-nonya (metissage de chinois et de malais) - sur la ville telle qu'on peut la visiter aujourd'hui.
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On retrouve une (autre) version du cyclo-tourisme, avec ces side-cars, tres colorees et abondamment decores de fleurs et de lumieres diverses. Arriere-plan: habitations dans le quartier chinois de Melaka.

Sur Bukit China, on peut visiter un important cimetiere chinois, dont les tombeaux sont eparpilles un peu partout sur la montagne a travers les arbres et le long de sentiers.

Au bas de cette "butte-cimetiere", on peut voir une vieille reproduction miniature de quatre elements de la vieille ville; a gauche, Dutch Square, au centre, un bateau portuguais, et a droite, la Porta de Santiago. En arriere, en haut a droite, l'eglise St-Paul.

Voiture europeenne dans les rues du quartier chinois. Notez les arches sur les "trottoirs" entre les shophouses; il s'agissait de maison habitees en haut, avec une avancee au-dessus du trottoir, et de commerces au rez-de-chaussee, en retrait. Aujourd'hui, dans plusieurs rues du quartier chinois, plusieurs maisons sont encore utilisees a des fins commerciales.

Quelques-unes de ces demeures n'ont pas d'arches, et possedent leur "trottoir" prive et separe des autres - rendant la marche a pied similaire a une course a obstacles, forcant le marcheur a alterner entre trottoir et rue, enjambant les egouts pluviaux (ouverts) et contournant les voitures stationnees. Parmi ces petites murs, on retrouve quelques fenetres diverses et colorees.

Si vous avez deja visite le festival des lanternes chinoises quelque part dans le monde - au jardin chinois du jardin botannique de Montreal, en automne, par exemple - vous reconnaitrez cet art de lanterne developpe au rang de creation de modeles geants de divers sujets. Ici, une voiture antique, avec la tour d'horloge de Dutch Square reproduite en arriere-plan.
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