mercredi 28 juin 2006

Ahhh, Paris!

Ben oui, Ahhh, Paris.
Paris avec sa Madeleine, son quartier, palais et caroussel du louvre, ses champs elysees, son obelisque de la concorde, sa gare st-lazare... et ces foutus claviers azerty de mes fesses!
Paris, qui en un seul apres-midi de marche ( apres 24 heures sans dormir dont 6 heures de vol, une perte de bagages - heureusement retrouve une heure trente plus tard ) a su re-re-confirmer son statut de villes parmi mes 5 preferees du monde!
Quelle ville splendide, active, pleine de monde, de traffic, de vie... et d'architectutre a couper le souffle.
Ma derniere visite remontant a l'epoque des appareils photos a flims, et disposant d'un appareil numerique cette fois-ci; je vais vous dire, ça promet! J'ai pris - avec retenue - 45 photos cet apres-midi. J'en publierai sur ce blog des que possible - ce qui n'est pas le cas de ce cafe internet puisque j'ai acces a un terminal, pas a un ordi avec prises USB... tiens, voilà les accents éèà, yè, woops, yé, pardon.
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Demain, début réel du périple, là, la seule chose au programme est le DODO - apres 30h debout (et assis dans l'avion), c'est pas de refus, croyez-moi. L'avantage par contre, c'est que demain, nous serons reposes et plus sous l'effet du décallage horaire.
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A bientot, les amis!
L'Esprit Vagabond à Paris!

lundi 26 juin 2006

Un mot croisé de voyage: pour adulte

Juste avant de vous laisser, voici un mot croisé que j'ai conçu avant mon départ. je vous le laisse essayer; d'après moi, il n'est pas pour débutant, j'ai tenté de m'amuser et de pièger quelque peu l'affaire, mais j'ai la certitude qu'il est possible de trouver la solution en deux jours, c'est le délai qu'a mis mon père (un expert cruciverbiste, il va sans dire) pour en venir à bout.
Cliquez ici pour le télécharger en format pdf.
Bonne chance.

Silence radio

Ce journal est en silence radio temporaire puisque je quitte Montréal pour l'Europe.
Je reprendrai les diffusions une fois rendu sur place, selon les disponibilités Internet et le coût d'accès.
Je devrais donc, à partir de ce billet, vous revenir avec des anecdotes de voyage, de la France, de l'Espagne et du Portugual.
Bon été à tous.

Photo 18: L'Esprit Vagabond

Ah... une dernière photo...
Hum... pour cette 18e photo de trucs intéressants que l'on peut trouver à Montréal, j'ai pensé vous montrer quelque chose de plus personnel. Il s'agit d'un photo-montage de 3 images prises la même journée.
L'idée d'origine était de vous montrer l'image qui occupe la gauche du montage, en spécifiant que bien que je puisse voir la chose dans Montréal, bien peu de gens pouvait en dire autant... et que pendant tout l'été, il serait impossible pour quiconque de le faire.
Même si l'idée avait de quoi amuser, elle n'aurait pas réellement mis en perspective de quoi il était réellement question ici.
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Ces photos ont été prises dans un édifice de la rue Ontario, non loin de Papineau. Évidemment, c'est le genre de chose qui est loin d'être unique à Montréal, mais pour ma part, comme ça a été créé à Montréal, le souvenir de ce jour demeure lié à Montréal.
Comme ce n'est pas tout le monde qui parle une autre langue (ou dans ce cas-ci, qui peut lire une autre forme d'écriture), je me permets de vous traduire ce qui apparaît sur la partie de gauche - le produit fini.
De haut en bas:

Esprit
Vagabond
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Je trouvais intéressant de terminer cette série de photos montréalaises sur une touche personnelle, et dont la signification était aussi liée au nouveau voyage qui se trouve sur ma route à partir de demain.


(Note: on me pardonnera d'avoir légèrement embrouillé les kanjis à gauche; l'original est entièrement noir)

dimanche 25 juin 2006

Le feu, l'eau et la glace ! (2 jours / Photo 17)

Je me rends compte, deux jours avant le départ, que cette série de photos tire à sa fin et qu'en fait, j'aurais pu continuer très longtemps tellement Montréal offre de belles possibilités de photos intéressantes.
J'avais prévu pour aujourd'hui, une de mes nombreuses photos Skyline de la ville, mais coup donc, j'ai changé d'idée pour vous présenter quelque chose de plus original.
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Ça s'appelle «La joute» et c'est une oeuvre de Riopelle, un artiste dont les peintures ne me parlent pas tant que ça malgré qu'elles soient jolies à regarder, mais dont cette sculture multi-stade est vraiment intéressante.
La plupart du temps, ce n'est qu'une belle pièce composée de plusieurs éléments sur le thème de l'affrontement (sportif s'entend), et la chose a été réalisée en 1976 pour les jeux olympiques de Montréal. Malheureusement, son emplacement (quelque part derrière un édicule du Métro Pie IX ne permettait ni de la visiter régulièrement ou de la mettre ne valeur, ni de l'apprécier comme l'artiste l'avait conçue à l'origine.
Car si au repos, la sculture apparaît être la pièce centrale d'une fontaine et d'un bassin, elle offre parfois un peu plus au promeneur chanceux.
Voyez plutôt:



Un peu avant 20h, le parc - devant l'édifice Riopelle, faisant face au mur de Jello du Palais des Congrès - qu'elle domine désormais dans son nouvel emplacement, est envahi de vapeur de glace sèche qui baigne l'oeuvre dans une sorte d'aura fantastique. Puis, après quelques minutes, alors que les curieux ou habitués s'approchent, c'est un anneau de feu qui émerge du bassin l'entourrant. L'eau, le feu et la glace se mèlent (S'affrontent - la joute?) dans une courte danse autour de la pièce centrale de la sculture, créant une scène digne de figurer dans un film d'Harry Potter.
C'était donc ma photo 17, l'avant-dernière de cette série.

samedi 24 juin 2006

Un cheval incertain (3 jours / photo 16)

Quand on se promène dans les villes qui ont un quartier historique, il n'est pas rare d'y trouver des calèches tirées par des chevaux (On pense évidemment au Vieux-Québec et au Vieux-Montréal, au Downtown Victoria, au Canada, mais Vienne, Prague et bien d'autres villes d'Europe offrent le même service aux touristes).
En s'éloignant du vieux quartier, par contre, il est plus rare de croiser des chevaux dans les grandes villes.
Le cheval que je vous présente ici a été photographié il y a environ 3 semaines. J'ai pris plusieurs photos ce jour-là, lors d'une marche de quelques dizaines de km qui m'a vu traverser le vieux, le centre-ville, une partie de Westmount et le plateau avant de rentrer chez moi.
Ainsi, je ne souviens plus avec précision où j'ai pris la photo, mais je crois que j'étais sur la rue Sherbrooke, non loin de McGill College (probablement un peu à l'est). Sinon, alors j'ai du prendre cette photo sur Maisonneuve, mais si j'avais à parier, je miserais sur Sherbrooke.
Pourquoi l'endroit a-t-il de l'importance ici? Eh bien comme pour plusieurs des choses que je vous ai présenté dans cette série de photos pré-départ, vous pouvez facilement aller prendre une photo du même cheval vous-même, si vous savez précisément où il se trouve.
Voyez plutôt:



Pour les détectives en herbe, un bon indice pour le localiser est l'hôtel en arrière-plan... Combien l'hôtel cette chaîne compte-elle au centre-ville de Montréal? Hehe... l'affiche indiquant la direction de la Place Bonaventure et celle du kiosque d'information touristique me laissent aussi croire que toute l'affaire est située rue Sherbrooke. Il y a aussi ces drapeaux à droite qui devraient nous indiquer quel édifice se trouve du même côté de la rue que notre cheval.

vendredi 23 juin 2006

4 jours..... et quelque chose de "cute" (photo 15)

Dans les grandes villes comme dans les petites, les gens promènent leur chien.
À l'exception de plusieurs petites villes toutefois, les grandes villes ont en général des règles plus strictes quand au port de la laisse, des endroits spécifiques pour laisser jouer les chiens, etc.
Il n'est donc ni rare, ni inusité de voir quelqu'un avec son chien en laisse dans les rues ou les parcs de Montréal.
C'est donc pourquoi ma photo du jour n'a rien à voir avec les gens qui promènent leur chien.
:-)
Hehehehehe...
Pourquoi toute cette intro alors?
Eh bien c'était pour vous mettre en contexte, car quand j'ai croisé cette jeune femme, ça m'a bien fait sourire de la voir... avec son chaton en laisse.
La chose n'est pas si exceptionnelle, mais c'est tout de même une rareté à Montréal.
Surtout que dans ce cas précis, elle était vendeuse de crème glacée (vous savez, dans ces petits kiosques ambulants montés sur des vélos?) et que le chaton en question avait l'air adorable. Il s'agit d'une chatte espagnole et comme je file vers l'Espagne cet été ... hehe...
Le chaton était miniscule en plus, ce qui rendait la promenade en laisse d'autant plus comique. On peut voir sa taille en comparant avec ma main, sur la photo:




Cute, non? (La propriétaire du chat n'était pas mal non plus, au fait, mais c'est une autre histoire)
;-)
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jeudi 22 juin 2006

Mobilier Urbain (photo 14)

Ok, prêt pour le décompte: 5 jours... ça approche...
Et si le commentaire sur les aortes ("Pepto bismol rules!" que j'ai reçu par e-mail par la suite), dont l'intention était de faire une forêt urbaine...
Je vous propose une photo de mobilier urbain.
On en trouve ici et là dans les rues et parcs de Montréal; je pense aux chaises d'Acier sur St-Denis près de Roy; je pense à ce petit parc où on peut voir la carte du monde dans une fontaine avec des chaises et objets épars sur Roy près de Mentana...
Et ceci:



Un classique: Des chaises placées en demi-cercle avec vue sur le parc. Elles ont ceci d'intéressant: chacun a un objet qui a été "oublié" par un citadin (c'est l'idée: chaque objet fait partie de l'ensemble, évidemment). On peut voir un ballon de soccer (très à la mode ces jours-ci), un journal (édition de The Gazette), une paire d'espadrilles, un sac à lunch, etc.

mercredi 21 juin 2006

Unique au monde! (6 jours / Photo 13)

Comme il s'agit de ma 13e photo et que l'on associe souvent les malheurs avec ce chiffres :)... je me permets donc de vous présenter une chose unique au monde ; les aortes du palais des congrès.
Eh oui, cédant sous la pression de Daniel Sernine, je ne présente pas aujourd'hui quelque chose que j'aime de la ville, mais quelque chose que je trouve d'une innommable laideur. Par contre, notez bien que dans le fond, ces choses rendent en quelque sorte la ville intéressante aussi; on y trouve de tout, même du très laid.
Au fait, je devrais préciser que ce ne sont pas du tout d'aortes, mais bien des arbres, dont il s'agit, mais jugez par vous-même:



Alors, aortes ou arbres? :)
Ma présence sur la photo est utile puisqu'elle permet d'avoir une perspective sur la grosseur de ces choses.
Je n'ai pas du tout retouché la photo: l'abominable couleur rose indigeste est bien la couleur originale de ce montage de colonnes de béton qui occupent une grande surface du rez-de-chaussée du palais des congrès de Montréal (et donc que 80% des touristes venus par affaires ou en convention auront le plaisir d'admirer - soupir).
Il paraît qu'il s'agit de moulages de troncs d'arbres réels de je ne sais plus quel parc et que l'intention en les reproduisants ici était de faire un parc urbain.
Eh ben.
Avec cette forme et cette couleur, on dirait vraiment de gigantesques aortes, d'où leur surnom.
Sérieusement, qu'en pensez-vous?
Si vous n'avez plus faim, plaignez-vous à Daniel; en plus d'insister, c'est lui qui m'a pris en photo avec mon appareil il y a neuf jours pour ça!

mardi 20 juin 2006

Chez Amélie Poulain... à Montréal (photo #12)

Je vais vous dire, je pense bien que je devrai vous montrer ces fameuses aortes du palais des congrès... Imaginez-vous donc que Daniel Sernine a parlé de ce blog et cette idée du décompte en photo sur Fractale Framboise, en mentionnant que souvent, il s'agissait de photos inusitées... le lendemain, je publiais la photo du Parc Lafontaine :).
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En attendant que je me décide à vous montrer ces horreurs d'aortes, voici plutôt une balade à Montmartre, un quartier de Paris célèbre pour son Moulin Rouge, Toulouse-Lautrec, le Sacré Coeur et Amélie Poulain. Comme je me rends à Paris dans 7 jours - une belle et courte semaine - et que j'irai certainement prendre une marche dans Montmartre, je me suis dit que le clin d'oeil était intéressant...



... puisque bien entendu, cette photo n'a pas du tout été prise à Montmartre, mais plutôt à Montréal, au Square Victoria, comme l'indique le panneau si judicieusement laissé dans le cadre...
Pourtant, l'entrée du Métro du même nom est unique à Montréal; il s'agit de la seule entrée dont l'accès se fait directement du trottoir par les escaliers sans avoir d'édifice ou de portes auparavant; bref, la seule entrée qui soit du même genre que les entrées du métro de Paris. Plus intéressant encore, toute la structure de l'entrée, avec l'enseigne «Métropolitain», est non seulement identique à celles du métro de Paris, mais c'est une de celles du métro de Paris. En effet, cette «entrée» de style Art Nouveau a été, si ma mémoire ne me trompe pas, conçue par Guimard à Paris, et est un cadeau que la ville de Paris a offert à Montréal en 1967 lors de la construction du Métro de Montréal.

Note: Je n'ai pas pu résister à saturer un peu les couleurs originales pour donner à cette vue du Métro Square Victoria une allure du Montmartre d'Amélie.

lundi 19 juin 2006

Une promenade au parc (photo #11)

Vendredi dernier, j'avais quelques heures devant moi avant que mon lift ne se pointe.
J'ai décidé d'aller prendre une marche, sous le soleil de plomb qu'il faisait en ville. Je usis donc parti de chez moi sans idée précise de ma destination...
Après quelques km, je me suis finalement retrouvé au Parc Lafontaine, à prendre quelques photos.
C'est un autre aspect que j'aime de la ville; on y trouve des parcs intéressants et relaxants. Central Park, Stanley Park, le parc du Mont-Royal, ou le Parc Lafontaine, les jardins du Luxembourg, ou cet immense parc de Munich dont j'oublie le nom... vous vous retrouvez en plein centre d'une ville, sans avoir l'impression d'être en ville... et sans non plus avoir à parcourrir des centaines de km en voiture pour vous y rendre.
Au parc, les gens ne semblent jamais pressés, certains se font bronzer, d'autres jouent au soccer, d'autres encore se pratiquent à marcher sur un fil tendu entre deux arbres, certains promènent leur chien, le rythme de vie est totalement différent du reste de la ville, pourtant à cent mètres de là.

Ma photo du jour est donc une photo de la fontaine du parc du même nom :) ... avec une jeune fille qui dessinait, parmi la centaine de montréalais qui profitaient de leur journée au parc cet après-midi là.

dimanche 18 juin 2006

Vampires en pleine rue (photo #10)

L'autre jour, alors que je passais la soirée à me balader dans Montréal en compagnie de Daniel Sernine, il m'a fait découvrir une des choses les plus laides (ou à tout le moins de plus mauvais goût) que l'on peut voir au centre-ville. Il s'agit de l'édifice abritant un restaurant-théâtre qui se spécialise dans les souper de groupes avec décor d'horreur. Je n'ai rien contre le concept, mais la bâtisse est une véritable horreur en soi, et je ne parle pas d'effets spéciaux. Murs peints en diverses teintes d'un mauve épouvantable, amalgame de matérieux pour faire tenir le tout qui s'est déglingué au fil du temps (nous avons pu voir du ciment, du bois en lattes, du bardeau de bois, des panneaux de contreplaqué, de la brique, des blocs, et quoi d'autre encore!). L'immeuble de l'autre côté de la rue a eu la malchance de se voir recouvert d'alluminium, et donc, il apparaît mauve par réflexion, le pauvre :)
Comme si ce n'était pas déjà assez, la façade est aussi quelque chose. On y retrouve au-dessus de la porte principale, toutes sortes de créatures composées de broches, papier mâché durci et autres matérieux à l'allure amateur. Bref, si vous aviez faim et pensiez aller manger au resto, l'immeuble abritant celui-ci devrait vous guérir de votre faim et j'avoue que l'idée de faire fuir les clients m'échappe.

J'ai pris quelques photos, dont celle-ci, qui réussi l'exploit d'être visuellement intéressante. C'est la photo du vampire qui est suspendu à une branche près du toit de l'édifice. On voit bien les dents et son aile gauche. La droite était toute pendouillante mais je ne crois pas que la chose ait été conçue de la sorte; On pouvait voir, ce soir-là, qu'il y avait eu du vandalisme et que quelques unes des créatures avaient été en partie amochées. Je ne suis pas certain qu'elles aient été plus belles (au sens décoratrice) avant les événements, je dois avouer.
Alors, quelqu'un a faim?
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samedi 17 juin 2006

Un beau chiffre rond (photo #9)

Comme je pars dans dix jours, un beau chiffre tout rond, je me permet de saluer Suzie qui est en Europe présentement en publiant cette photo, prise quelques jours avant son départ.
Il s'agit d'un monument que l'on peut voir sur l'avenue McGill College au centre-ville, devant l'édifice de la Banque nationale de Paris. C'est donc une sorte de clin d'oeil supplémentaire, puisque dans 10 jours, je serai à Paris.
De plus, ce monument me rappelle aussi quelques souvenirs puisqu'en 2000, lors de notre premier séjour à Montréal ensemble, Suzie et moi, nous avions pris une photo similaire d'elle pointant une direction aléatoire avec le monument... (Il faudrait que je retrouve cette photo pour faire la comparaison, tiens.
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vendredi 16 juin 2006

Mise à jour de Juin / June Update

Un court mot pour vous indiquer la micro-mise à jour de juin de mon site Vagabond.
La seule véritable nouveauté est la publication de mon itinéraire prévu pour mon voyage de cet été.
Bonne visite.
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Just to let you know that I've put on line a small update of Vagabond, my website.
The only new thing is the itinerary of my trip in Europe this summer.
Enjoy.
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Inukshuk! (photo #8)

Ok, j'avais parlé de vous présenter les aortes comme photo du jour, mais on peut toujours changer d'avis: j'ai quelque chose de plus intéressant pour le moment (surtout qu'en fait, les aortes sont une chose horrible et que l'idée de cette série de 18 photos est de vous montrer ce que j'aime de Montréal et la ville.
Vous savez ce qu'est qu'un Inukshuk, j'imagine, mais évidemment, à part des tout petits dans des boutiques, on ne s'attends pas à rencontrer de gros inukshuk en pleine rue Sherbrooke au centre-ville. Erreur, il y en a bien un. Et plutôt costaud avec ça.
Le problème, c'est de le prendre en photo avec un angle intéressant. Comme il fait face à la rue, vous avez soit l'inukshuk de côté (ce qui a l'air d'une pile de roche), soit de dos avec la rue et les autos en arrière-plan, soit de face (comme présenté ici), avec l'hôtel quelconque derrière. Misère.
Quand on aime faire des photos urbaines, c'est souvent un problème: on voit certaines choses intéressantes mais impossible d'avoir un point de vue réellement intéressant pour en faire une belle photo.
En tous cas, j'ai retravaillé cette photo en saturant les couleurs des pierres et en la contrastant beaucoup, pour faire ressortir l'inukshuk, éloigner les édifices derrière et éviter que l'inukshuk se confonde presque dans le décor. C'est amusant car il y a plein de monde qui passent par là sans noter sa présence, tellement il semble se confondre dans son environnement.
Si je savais dire Bienvenue à Montréal en inuktitut, la chose serait de mise, mais je dois avouer mon ignorance de la langue (Hey Ed, you got a clue how to say it?).

Auto-promotion - Sci-néma et Solaris 159

Je vous invite à lire le dernier numéro de la revue Solaris, ou, pour ceux qui n'y ont pas accès, à consulter le volet en ligne gratuit du dernier numéro. Dans la chronique Sci-Néma, en plus d'y commettre quelques critiques de films habituelles, j'y signe également un court article sur la situation de l'industrie des grandes chaînes de cinéma au pays, un an après la transaction qui a vu Cineplex acheter Famous Players.
Les lecteurs habitués au site remarqueront aussi qu'il s'est payé une petite refonte visuelle.

Je remarque que le temps file; ma première chronique Sci-Néma dans Solaris a été publiée il y a sept ans déjà (Solaris 130 - Été 1999). J'avais créé la chronique pour proposer à Solaris un retour de la réflexion sur ce qui se produit au cinéma en fantastique et science-fiction. J'ai rédigé la chronique pendant quelques années avant d'obtenir (Hiver 2002) l'aide de Daniel Sernine et Christian Sauvé sur uen base permanente. Heureusement d'ailleurs qu'ils sont toujours là, en partie aussi pour écrire toute la chronique quand je m'absente pour voyager.
Toutes les éditions de Sci-Néma sont disponibles gratuitement parmi les textes en ligne de Solaris (sous Chroniques).

Toujours sur Solaris en ligne, vous pouvez également lire et voir la rétrospective de Boréal 2006 en photos qu'a préparé Joël Champetier.
Sinon, il faudra attendre trois mois pour la sortie de Alibis 20 dans lequel ma nouvelle intitulée «Le hold-up du Fifth Avenue» sera publiée, et la date de publication (dans Solaris) de «L'imposteur», gagnant du concours d'écriture sur place de Boréal 2006 demeure à confirmer.
Bonne lecture.

jeudi 15 juin 2006

Le jello - ou 12 jours et 7e photo

Il y a des choses qui vieillissent bien, et d'autres qui vieillissent mal. En terme d'architecture, je ne pense pas qu'il existe quelque chose de plus désagréable que de voir des monuments ou édifices qui vieillissent mal. L'architecture n'est pas le textile; la mode, c'est bien beau, mais un bâtiment, c'est un peu plus durable qu'une mini-jupe ou une paire de pantalon.
Parfois, par contre, on imagine que quelque chose va mal vieillir, et on peut se tromper.
Pour preuve: lors de l'arrivée des fenêtres colorées du palais des congrès de Montréal, j'avoue que je n,étais pas un fan. La chose est intéressante visuellement, mais je craignais que toutes ces couleurs se délabrent et vieillissent mal. Je doit faire amende honorable puisque quelques années plus tard, je constate que ce choix a encore un certain style, et n'a pas mal vieilli pour le moment. Il faut dire que l'entretien est impeccable; les choses n'en seraient pas là si quelques vitres manquaient et que d'autres étaient toutes sales.
(Je me permet une parenthèse avec un sourire; l'une des choses les plus laides que l'on peu voir à Montréal se trouve justement dans les murs du palais des congrès et il s'agit des aortes du palais, j'y reviendrai: tiens pourquoi pas en faire ma photo de demain? :)

Bref, le regard sur ou par ces vitres colorées - que j'ai toujours appelé les vitres en jello du palais des congrès puisque les couleurs rappellent celles du jello :) - est encore intéressant. Jugez par vous-même avec cette photo, septième de ma série de 18, pour souligner que mon décomte en est à 12 jours avant mon départ de Montréal.
(Photo prise de l'intérieur du palais des congrès, en regardant vers le cenre de commerce mondial, en fin d'après-midi).

mercredi 14 juin 2006

Voilà où j'irai...



Beau paysage, hein?
:-)
Je parlais l'autre jour de ces amis qui voyagent et qui stimulent donc mon intérêt pour le voyage.
Depuis l'apparition de l'Internet, c'est d'autant plus fort que le contact demeure relativement constant malgré les départs et retours de ces amis et malgré mes propres absences du pays.
Je n'ose imaginer de quoi tout ce réseau d'amis aurait l'air sans ces possibilités de communication.
Je ne parle pas simplement de garder le contact; par exemple, je n'aurais pas perdu contact avec mes amis sédentaires Jean-Luc et Daniel, même si je n'avais pas le e-mail ou mon blog ou mon site web.
Mais dans certains cas, comme la plupart des amis mentionnés dans ce billet sur les voyageurs que j'ai placé ici il y a une dizaine de jours, il serait pratiquement impossible de demeurer en contact. Et comme nous nous voyons parfois seulement une foi par an - voire moins souvent - nous aurions du être extrêmement discipliné pour garder contact et s'expédier des photos de voyage.
La photo ci-haut m'a été envoyée par Suzie alors que je venais de revenir de l'Équateur et que j'habitais Vancouver. Suzie, à Dolbeau à ce moment-là, était de retour de la Bolivie et du Pérou.
J'avais adoré cette photo, et je m'étais promis de me rendre au Macchu Picchu pour voir ça de mes yeux, me promener dans les méandres de la cité Inca.
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Cet après-midi, alors que je prépare mon départ prochain pour l'Europe, Sarah-Maude a expédié un message suite à son expédition au Macchu Picchu et son message était accompagné de photos. Voilà des choses qui n'auraient pas été possible avant, puisque de toute manière, elle reviendra au Québec alors que je serai parti à mon tour. Dans le temps pré-Internet, j'aurais dû attendre mon propre retour pour pouvoir partager des souvenirs de son voyage avec elle.
Pourtant, depuis son départ qu'elle nous envois des message groupé pour nous informer de ses aventures - et comme c'est l'amérique du sud, les aventures ne manquent pas!

Mais, bon, les photos d'aujourd'hui - dont celle reproduite ci-bas - m'ont rappelé les photos de Suzie et mon intention de me rendre au Macchu Picchu. Je me réitère donc ma promesse d'y aller bientôt.
Il y a plein d'endroit a monde où je serai allé sans avoir eu de suggestion d'amis voyageurs, mais il s'en trouve aussi parfois qui sème des photos comme ça sur votre route et vous vous dites alors: Voilà où j'irai...
Et à regarder ces deux photos, avouez que le paysage est splendide.
;-)
Note: L'observateur attentif remarquera qu'en plus; ces deux photos, prises à deux ans d'intervalle, se répondent en intégrant chacune en arrière-plan le point de vue de l'autre photo.

«La» Question de la langue...

La semaine dernière, je lisais dans le journal quotidien Le Métro que le gouvernement alait aller de l'avant avec l'idée d'enseigner l'anglais (langue seconde) dès la première année. Évidemment, il se trouvait des experts (!) pour protester que c'était mieux d'attendre au moins au secondaire.
In-croy-able.
Partout où j'ai voyagé, chaque fois que vous parlez avec quelqu'un qui est capable de comprendre ou s'exprimer dans deux langues, il y a une chose qui fait l'unanimité: il n'est jamais trop tôt pour apprendre 2 voire même 3 langues. Au Japon, on fait la lecture aux bébés (en anglais) pour que leur oreille se familiarise avec les sonorités de cette langue qui est assez différente du japonais, l'exercice facilitera l'apprentissage de l'enfant un peu plus tard.
Comment un «expert» peut arriver avec une argumentation comme celle du secondaire me dépasse complètement: je comprends qu'il se laisse emporter par ses convictions politiques ou idéologiques, mais que l'on donne assez de crédibilité à ce genre d'hurluberlu pour reproduire leur opinion dans les journaux est définitivement un phénomène incompréhensible.
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Aujourd'hui, dans le même journal, un lecteur écrit (dans le courrier des lecteurs) qu'il trouve dommage que la langue de travail devienne de plus en plus l'anglais à Montréal. J'avoue qu'il a raison sur ce point, il est vrai que de plus en plus d'environnement de travail demandent de l'anglais ou se déroulent carrément en anglais. Souvent, quand chacun n'est pas francophone, c'est tout simplement plus facile. La faute à personne; en fait, dans les cas que j'ai vécu et observé moi-même, ce n'était pas en rapport avec des immigrants (première génération) ou étrangers, mais simplement parce que dans plusieurs cas, des jeunes nés ici mais dont les parents sont anglophones (ou immigrants ayant appris l'anglais) sont plus à l'aise en anglais.
Je déplore ce fait, mais je ne pense pas que l'on puisse imposer réellement une langue lorsque les gens discuttent entre eux. On peut exiger qu'au travail, ils parlent en français - ils apprendront alors un peu de force si jamais ils ne voulaient pas - mais l'apprentissge réel se fait au jour le jour, dans les conversations entre amis, etc, et ceci est impossible à contrôler.
Ce même lecteur du Métro déplore cette anglicisation mais note aussi qu'il n'a pas été servi en anglais par le personnel du commerce où il a remarqué les discussions en anglais entre employés: il a bien été servi en français, et au moins, de ce point de vue, on ne semble pas trop avoir reculé à Montréal.
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Il est aussi un fait que peu importe où vous vous trouvez dans le monde, quand vous êtes un peu isolé par votre langue, une langue seconde plus internationale semble se faire une place naturellement. Malheureusement pour certains québécois qui détestent historiquement l'anglais et les anglais, cette langue internationale, c'est l'anglais. Tout dépend aussi de ce qui vous entourre, et le Québec est entourré de provinces et d'un pays (USA) anglosaxons.
C'est comme si on reprochait au portuguais de comprendre et parler l'espagnol, tiens. Je ne parle pas le portuguais, mais une fois au Portugual cet été, je serai probablement bien content s'ils peuvent communiquer avec moi en espagnol (ou même en anglais). S'ils adoptent envers l'espagnol la même attitude que le Québec (certains québécois) envers l'anglais, eh bien ça projettera une image de gens qui n'ont pas l'esprit ouvert, malheureusement.
Or Montréal est renommée pour être une ville où les gens ont l'esprit ouvert, alors pourquoi cette résistance? (je sais, j'ai déjà parlé de ce débat, on m'a répondu par des contextes historiques... Peut-on regarder en avant?).
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En conclusion, voici une petite photo trouvée sur le web; elle a été prise le 7 juin à Philadelphie. Un propriétaire de restaurant a décidé d'y aller fort avec sa langue et de ne servir qu'en anglais et refuser de servir les clients non anglophones (sans parler de l'entête: C'est aux USA... Le ton est proche du Speak White des années 40-50 à Montréal, non?).

Résultat: la ville le poursuit pour discrimination, mais cette photo m'a fait penser à notre situation ici: j'amagine facilement où un certain extrémisme peut mener et il n'est pas difficile d'imaginer l'apparition de ce genre de choses ici si on décide de ne plus être ouvert d'esprit.
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13j / p6 / 7up!

13 jours... photo 6... 7up

?

Une oeuvre de recyclage, aujourd'hui, captée au Square Victoria, et entièrement fabriquée de cannette de boisson gazeuse.
La chose recouvre l'équivalent d'un mur la photo, mais dans la réalité, c'est un peu plus que ça: ce que l'on voit ici n'est qu'une paroi de la remorque (d'un camion-remorque) qui est reconstitué entièrement en cannettes.
Certains (comme moi) ont trouvé la chose amusante à regarder. D'autres (comme mon beau-frère Martin) la trouve affreuse.
Tiens? J'ai oublié de demander à Daniel ce qu'il en pensait, nous en avons pourtant parlé avant-hier.
Voilà donc ma photo remplie de 7up!

mardi 13 juin 2006

Soirée qui se termine en "Folies" (photo #5: 14 jours!)

Cette soirée d'hier est un bon exemple de ce que j'aime de Montréal (de la ville en général d'ailleurs). Elle s'intègre donc très bien dans cette série de 18 billets avec photo que je propose avant mon départ...
Rien de spécial de prévu, jusqu'à ce que mon ami Daniel Sernine m'appelle au bureau en m,invitant à l'accompagner pour uen marche en fin d'après-midi qui s'est transformée en début, puis millieu de soirée.
Nous avons parcourru une partie du Vieux-Montréal, puis remonté vers le centre-ville, pour terminer en prenant un café coin Guy et Maisonneuve. Nous avons visité quelques curiosités (et pris des photos: au moins deux se retrouveront bientôt sur ce blog d'ailleurs), pris une bière sur une terrasse, mangé italien au carré Philips, bref, comme c'est l'été (même si la soirée était fraiche), nous avons pu profiter de ce que la ville nous offre.
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Ma photo du jour a été prise hier soir, quelques minutes à peine après avoir quitté Daniel; j'ai décidé de finir ma soirée aux Francofolies, qui offrent tout plein de spectacles gratuit. Hier soir, donc, dans le quadrilataire de la Place des Arts, il y avait le show de Andrée Watters.
J'ai pu assister à sa prestation d'une heure (elle prenait une pause, puis refaisait le spectacle vers 23h) et ma foi, elle était pleine d'énergie, entraînante, et le public était présent en grand nombre. J'adore ce genre de manifestation urbaine gratuite, avec pleins de monde; c'est très vivant comme ville, quand un serteur est bloqué aux véhicules, que les spectacles abondent, que les piétons envahissent les rues... Bref, une soirée terminée avec les Folies, qui sont typique de ce que Montréal peut vous offrir pendant l'été.
(J'ai un peu triché ici; il y a deux photos: En avant, Andrée Watters éclairée par derrière, puis en médaillon intégré, une vue générale avec la scène, le public et l'écran géant - Andrée est difficile à photographier car elle bouge beaucoup, c'était le soir, et je n'avais pas de trépied).
Cette photo représente assez bien l'énergie qui se dégageait de la scène et c'est pourquoi je l'ai choisie dans le lot, malgré son aspect légèrement flou.
Note: vous pouvez toujours cliquer sur mes photos pour en voir des versions plus grandes.


lundi 12 juin 2006

Photo #4 et Décollage dans 15 jours

Attention Attention.... 16 - 15 - .......
Le décompte se poursuit avant le décolage du vol CRL901 de Corsair en direction de Paris le 27 juin prochain.
15 jours avant le départ.
Cette attente des derniers jours est toujours source d'excitement et d'énervement, et d'une certaine fébrilité due à l'idée de devoir vivre au jour le jour avec peu de choses pendant quelques mois. C'est l'aventure, mais aussi l'espoir de voir de belles choses, de vivre des expériences enrichissantes et, bien entendu, de faire face à des situations le moins difficile possible malgré tout.
Ceci dit, j'ai bien hâte, une fois de plus, de m'envoller à nouveau - même s'il s'agit d'ailes en métal et non de mes propres ailes. Évidemment, je n'oublierai pas d'apporter Tintin avec moi, mon compagnon virtuel et figurinatif (!) de voyage depuis quelques années.
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Et c'est pourquoi j'ai décidé de vous présenter la photo Objectif Lune aujourd'hui, en pensant à un compte à rebours qui s'engage dans ses deux dernières semaines, en référence à Tintin, et avec l'idée de voler...
(Photo prise sur la rue St-Denis il y a une dizaine de jours, sous le regard attentif des Dupondts).


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Alors, prêt pour le décollage?

dimanche 11 juin 2006

Friends... and the city

La série Friends a débuté en 1994.
Depuis, de temps à autres, évidemment, je tombais sur un épisode ou deux et j'écoutais avec plaisir. Les épisodes sont drôles, et ce n'est pas très long avant que l'on connaisse les personnages - et ce peu importe quand on tombe sur la série.
Avec les divers canaux disponibles ici - et je parle autant de Montréal que de Vancouver, il n'était pas rare de tomber sur plus d'un épisode de saisons totalement différentes, compte tenu du jeu des rediffusions qui s'ajoute.
Enfin, en Amérique latine, la série est également diffusée sur divers réseaux, et j'ai donc attrappé des épisodes ici et là un peu pèle-mèle.
Bref, depuis 1994 que je connais Friends, et jamais je ne m'étais arrêté à réellement suivre la série, d'un épisode à l'autre, d'une saison à l'autre. Après tout, c'est une sitcom et donc on veut rigoler, pas suivre un téléroman. En plus, vous connaissez mon incapacité à me discipliner quand vient le temps de regarder la télé.
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Il y a deux ou trois ans, je m'étais mis à louer les DVD de la série Sex and the City, une série humoristique dont l'action se déroule à New York et au scénario très bien écrit. J'ai adoré la série, dont j'ai fini par écouter tous les épisodes dans l'ordre, par morceaux entre l'automne 2003 et l'automne 2005. Cette série, comme quelques autres d'ailleurs, a réussi à me convaincre de la grande qualité de certaines productions télévisuelle, même quand on recherche seulement quelque chose de léger et amusant. (Je savais déjà que du côté dramatique, il s'était fait de bonnes choses, mais souvent, lorsque je me rabat sur la location DVD de série télé, c'est plus pour relaxer et surtout rire...).
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Au coeur de notre hiver montréalais, transi de froid - du moins métaphoriquement - et fatigué d'avoir l'impression qu'il soit minuit alors que le soleil vient de se coucher à 16h, j'ai ressenti le besoin d'un bonne cure de rire. J'ai donc loué le premier DVD de la première saison de Friends.
Je ne me suis arrêté qu'après avoir vu tous les épisodes des 10 saisons de la série, dans l'ordre.
C'est définitivement la sitcom la mieux réussie de l'histoire de la télé, selon ce spectateur-ci, à tout le moins. Ce n'est pas seulement drôle, c'est touchant (oui) et chacun des personnages est incroyablement attachant. Les dialogues sont écrit avec justesse et intelligence, et les gags sont très souvent subtils, mélange d'ironie et de réparties amusantes et innattendues.
Et - tour de force selon moi - il n'y aucun des épisodes (et on parle de quelques centaines au total) que je n'ai pas trouvé drôle, aucun qui m'a ennuyé, et aucun lors de lequel je n'ai pas ri. certains répliques sont si drôles que je me prends à rigoler sur la rue lorsqu'elles me reviennent à l'esprit des semaines plus tard.
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Je n'entrerai pas dans le détail de la série, ni dans la description des personnages ou situations comiques diverses, mais je dois lever mon chapeau aux six acteurs qui font la chimie de Friends; Jennifer Aniston, Courtney Cox, Lisa Kudrow, Matt Leblanc, Matthew Perry et David Schwimmer. Leurs voix et leur complicité est un immense plus pour le spectateur qui regarde Friends. Ils réussissent à faire de ces personnages de Rachel, Monica, Phoebe, Joey, Chandler et Ross des personnes que l'on connait, que l'on fréquente, et qui deviennent comme nos amis. Écouter les 200 et quelques épisodes de Friends en ligne relève de la relation amicale avec ces personnes; on est content de les revoir en arrivant chez soi le soir, on s'attache à leurs histoires et leurs problèmes, on leur dit au-revoir en étant impatient de les revoir. Et bien sûr, quand le dernier épisode se pointe, on est triste de les voir partir...
Je ne peux pas imaginer ce que doit représenter de jouer de tels personnages pour les acteurs qui étaient fort jeunes au moment des débuts, mais qui ont été ces personnes pendant 10 ans. La chose est loin d'être nouvelle - au Québec, dès Les belles histoires avec Séraphin, il y a eu identification par le public - et elle se produit régulièrement avec les séries populaires ou de longues halène. Malgré tout, ça me fait sourire lorsque je lis la critique d'une internaute à propos du film The breakup avec Jennifer Aniston et que cette spectatrice réfère à l'actrice en l'appelant Rachel.
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J'ajouterais que côté timing, je ne pouvais mieux tomber; la série Friends se déroule à New York (tout comme Sex and the city, dont j'avais eu de la peine à voir les personnages pour la dernière fois également) et je venais juste de visiter la ville, et ainsi, plusieurs des scènes extérieures avec vues sur la ville me parlaient déjà plus que si je n'avais jamais mis les pieds à NY. (Notez au passage que la série était en grande partie tournée en studio, à L.A. Ne cherchez pas le Central Perk café lors d'une visite à NY). Au fil de mes voyages, j'ai découvert que connaître la ville où se déroue ou où est tourné un film ou une série ajoute définitivement au plaisir de visionnement. Sans parler de toutes les références culturelles reliées à la ville elle-même.
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Mais pour moi, l'originalité de Friends, outre ses dialogues intelligents et sans paresse, c'est aussi que ces six personnages ont l'air réels; l'identification aux personnages est rendue facile car ils sont tous des gens qui ressemblent à ceux que l'on connait ou côtoie; bref, ils nous ressemblent. Cette idée est l'opposée des séries qui jouent sur le rêve comme en SF par exemple (difficile de s'identifier à Spock ou Kirk de Star Trek sans jouer sur le rêve ou le fantasme), ou les séries à la Mission: Impossible ou les aventures du jeune Indiana Jones. Dans tous ces cas, les personnages sont des héros, plus grand que nature.
Au départ, dans Friends, nous avons Rachel, fille de riche professionnel, mais en froid avec sa famille et qui désire réussir par elle-même. Ross, le seul universitaire du groupe, un peu geek, paléontologue dont les autres se moquent un peu. Chandler, qui a une job de bureau (en informatique) qu'il déteste mais n'a pas le choix de garder. Monica, qui a étudié en cuisine mais qui a de la difficulté à se trouver un emploi stable dans un restaurant de qualité. Joey est acteur, mais ne joue que dans des mauvaises pub (voire même des infopubs) et quelques pièces de théâtre off-off-off Broadway (ah, l'épisode avec Freud - The Musical!). Enfin, Phoebe, totale weirdo qui a passé une partie se son enfance dans la rue, aime chanter et jouer de la guitare même si elle n'est pas bonne, et qui est masseuse écolo-idéaliste.
Évidemment, l'idée de faire évoluer réellement les personnages au fil des 10 ans est à la fois une bonne chose pour conserver notre intérêt et rendre les personnages à la fois plus réalistes et plus attachants, mais c'est aussi un risque, puisqu'au fil des ans, ces personnages changent, donc les mêmes gags ne peuvent pas être utilisés à outrance, comme c'est le cas de plusieurs sticoms où les personnages ne changent pas, ne vieillissent pas.
Enfin, mes amis de Friends sont d'une génération très proche de la mienne, et ce faisant, l'identification en est d'autant plus facilité. Sans compter qu'en ayant ces âges dans la série, leur références culturelles rejoignent les miennes et permettent d'autant plus d'apprécier certains éléments comiques référentiels de la série.
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Ceci dit, Friends a su demeuré minimaliste là où il le fallait et profiter d'idées de grandeur (les deux épisodes de Londres, par exemple) sans abuser du procédé. Au départ pour des raisons budgétaires, la série ne pouvait se payer des guest star souvent (voire jamais dans le première saison), alors l'humour devait venir des 6 compagnons, parfois même tous les 6 ensemble dans un set; l'appartement, pour tout un épisode. Les gags récurrents comme les épisodes de Thanksgiving (qui ne tournent jamais bien ou de manière traditionnelle), l'apparition de la soeur jumelle de Phoebe, Ursula, aussi jouée par Lisa Kudrow - et provenant d'une autre sitcom (Mad about you), ou encore l'emploi que Joey décroche dans un soap qui existe réellement (Days of our lives) et les références télévisuelles qui en découlent, sont toujours bien dosés, et jamais on ne sent que les auteurs recyclent de vieux gags par manque d'imagination. Aussi, je dois saluer une fois encore les scénaristes pour les délicieux cliffhangers qu'ils ont su livrer à chaque année - un procédé peu utilisé en sitcom, mais oh combien efficace dans ce cas-ci: je plains chaque spectateur qui a du attendre quelques mois chaque été entre les saisons et dire: vive les DVD!
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S'il est vrai que les dernières années ont vu l'émergence de série télé américaines au scénario intelligent - on pense à l'amusant Desperate Houswives ou encore au truculent Six feet under, dès 1994, Friends, malgré un statut de sitcom, aura su se démarquer en grande partie grâce à son scénario condensé. J'y reviens car je n'arrive pas encore à croire qu'aucun des plus de 200 épisode ne m'est parue faible, et que j'ai ri à l'écoute de chacun. Écrire une telle série, aussi compacte en terme d'humour, sur une période de 10 ans relève du grand talent.
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Voilà, c'était le résumé de ma relation amicale avec Friends.

16 jours; photo #3

Pour ce dimanche gris, retour en arrière.
Lors d'une balade dans le quartier où j'habite, un soir, nous sommes tombés sur ce véhicule aux allures des années 1940 (ou 1950?).
La photo a été prise en fin de soirée, et elle a été artificiellement (et légèrement) «vieillie»
par la suite.
J'aime bien ce genre de véhicule antique; ça me rappelle mon oncle Réjean Paré avec son Buick 1939 ou encore les films de gangster... C'est un peu comme de l'architecture mobile :)
(bon, oui, c'est toute la branche du design, que je ne connais à peu près pas).
Et j'avoue ne pas trop savoir pourquoi les véhicules (ou autres objets de la vie courante) de cette époque me semblent intéressants. je ne parle pas ici de mieux comprendre la vie à cette époque, mais bien que certains objets sont amusants juste par leur design.
Cette camionnette aperçue par un soir de fin mai dernier a l'air toute sympathique.

samedi 10 juin 2006

#2: jour J -17 !

Suite de mon projet de 18 photos en 18 jours avant mon départ.

Aujourd'hui, le plateau de tournage.


En fait, ce n'est pas tant un plateau qu'une petite portion du trottoir ouest de St-Denis qui a été transformé en lieu de tournage, le temps de quelques scènes. Photo prise alors que je descendais lentement St-Denis de chez moi vers le plateau Mont-Royal.
Bien que Montréal acceuille des tournages à l'année, le printemps et l'été sont les saisons de pointe pour croiser ce genre de scène. Cette situation se produit moins souvent qu'à Vancouver, mais tout de même plus souvent à Montréal que dans la plupart des autres villes du pays.
Pour l'amateur de cinéma (autant le produit fini que ce qui constitue la technique de faire un film), il est toujours intéressant d'assister au tournage d'une scène.

vendredi 9 juin 2006

18 jours 18 photos: #1

Bon, je pars dans 18 jours, je quitte donc Montréal pour quelques mois.
Question de rendre à Montréal ce qui lui appartient :) et aussi de montrer ce qui compense pour les travaux bruyants qui m'ont envahis depuis un temps... Je me propose de placer ici une photo par jour qui démontre ce que j'aime bien à Montréal.
J'espère que vous aimerez aussi.
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Première photo de cette série: Duo d'archets.

Croquée devant le Eaton Center au centre-ville en fin d'après-midi, deux jeunes filles nous offrent leur musique. J'apprécie en général les musiciens publics, encore plus lorsqu'ils ont un réel talent, ce qui était le cas de ces deux-là (tout commes les deux jeunes hommes qui forment un duo similaire et que l'on entend souvent avec plaisir à la station Bonaventure dans le couloir qui mène au 1000 de la Gauchetière).

Scoop


Je vous détrompe tout de suite, je n'annonce aucun scoop ici, mais je dirai un mot sur le film Scoop qui sortira cette année - puisque je n'en ai pas parlé dans mon billet surs les films dont j'attends la sortie avec impatience :) - et dont je viens de voir la bande-annonce.
Scoop est le prochain film de Woody Allen, un de mes réalisateurs favoris, et - vous l'aurez deviné - il met en vedette Scarlett Johannson.
Hein?

Vous pensez probablement que je confonds avec l'excellent Match Point, mais non.
Ceci dit, moi, j'ai beaucoup aimé Match Point, sorti l'an dernier; c'était un film comme on n'en fait pratiquement plus. une intrigue plutôt classique, des personnages à la fois contemporains et crédibles et qui ne devraient pas sortir de l'ordinaire, des dialogues finement écrits, et une réalisation en douceur, qui prends cette histoire et lui donne de l'intensité image après image. bref, un drame intelligent et sans flafla ou tentative de retournement spectaculaire, mais qui - pour cet amateur-ci - a fonctionné de la première à la dernière image.
Le fait que toute l'histoire se passe (et a été tournée) à Londres a simplement ajouté à mon plaisir, tout comme la présence de vous-savez-qui :)
Donc, Scoop... eh bien c'est le nouveau prochain Woody, et cette fois-ci, il y tient aussi un rôle, et c'est une comédie; et c'est tourné à Londres, une fois de plus. Et avec Hugh Jackman en bonus.
Woody nouvelle version: Des films londonniens avec Scarlett? Pourquoi pas, ma foi, le premier essai était concluant, j'attends donc le (s?) suivant avec beaucoup d'impatience.

jeudi 8 juin 2006

Test de blog avant départ.

Si vous lisez ceci, c'est que le résultat de ce test est positif.
C'est que je blog toujours directement sur le site du gestionnaire de mon blog (Blogger). Je ne prépare jamais mes textes en word avant; je me connecte, écris, et publie.
Par contre, il arrive que le site soit lent ou innaccesible pour diverses raisons. Et parfois, entre un site lent et un ordinateur crappy (comme celui sur lequel je tape ceci: une camelote de PC qui bogue à tous les 5 minutes), on peut perdre un peu patience et s'empêcher de blogger...
Je dois donc, avant de repartir en voyage vers des pays où je n'aurai aucun contrôle sur le tye de connexion internet disponible, faire un test sur une méthode alternative de blogger sur mon journal de bord; via un e-mail spécifique.
Voilà donc pour le test.
Hugues hors-ligne qui a hâte de voir dans quel format bizaroïde ce message vaâpparaître sur son blog.
;-)
 

Cinéma 2006... So far

Bon, nous sommes presqu'à mi-année et comme je vais partir bientôt, j'ai pensé organiser un peu mes pensées cinéma en ce qui concerne la cuvée 2006 à ce jour.
Pour le moment, 2006 n'est vraiment pas une grande année, mais j'avais dis ça de 2005 également si j'ai bonne mémoire (et ça est avéré vrai au final, ou bien est-ce moi qui devient de plus en plus difficile?).
Toujours est-il qu'à ce jour, les cinq meilleurs films de 2006 que j'ai vu sont les suivants:

1- V for Vendetta
2- Inside Man
3- X-Men III
4- Lucky Number Slevin
5- The Da Vinci Code

Le numéro 4 est là par strict goût personnel: j'adore les histoire de hardboiled fiction, c'est bien filmé, c'est cohérent, amusant et surprenant, bref, un excellent divertissement.
Le numéro 5 est aussi là parce qu'il a livré la marchandise pour le lecteur qui avait apprécié l'intrigue et le rythme du livre. Mais sans plus. Mon faible pour Audrey Tautou contribue peut-être à mon appréciation de ce film.
Ces deux films ne sont pas du matériel de top-10, mais c'est tout ce que j'ai sous la dent pour le moment.

Dans tout ce qui s'en vient pendant l'été, bien peu de choses me semblent réallement tr`s prometteuses. Mentionnons:
- Superman Returns (surtout parce qu'il est réalisé par Bryan Singer);
- Pirates of the Carribean II (j'avais adoré le premier, croisons les doigts);
- The Lady in the water (Night Shyamalan est souvent plus intéresant que bien d'autres cinéastes);

J'attends avec un peu plus d'impatience les sorties (tardives) de Babel et Marie-Antoinnette, encore une fois à cause de leur réalisateurs respectifs dont j'ai aimé tous les films.

Quelques autres sorties me procurent des sentiments mitigés:
- Cars est de Pixar, mais la bande-annonce est étrangement ennuyante.
- Miami Vice; je ne comprends pas pourquoi on a modernisé, ça aurait été bien plus amusant de voir un film se déroulant en 1983 avec les vestons pastels, non? Mais j'ai bien du respect pour Michael Mann.
- My super-Ex-Girlfriend, bande annonce convenue, mais rigolotte... ok, c'est à cause de Uma Thurman en spuer-héroïne, j'avoue!

Évidemment, je serai de l'audience pour tous les films avec Scarlett Johansson ;-)

à suivre...

lundi 5 juin 2006

Merci aux voyageurs qui m'inspirent

Vous savez pourquoi les voyages vous gardent jeune?
Parce qu'ils permettent plus facilement de voir autre chose, de vivre des expériences différente et de complètement briser votre routine. Ils évitent ainsi de vous enfoncer dans cette routine et de toujours vivre avec les mêmes souvenirs, les mêmes anecdotes et les mêmes habitudes.
Bref, ils permettent de vous renouveller de plusieurs manière.
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Merci donc à tous mes amis qui voyagent et qui m'inspirent à continuer à me renouveller, à refuser le confort de la routine et choisir une fois encore de partir à l'aventure.
Ils ne voyagent pas toujours, pas tous en même temps, mais comme j'écris ceci aujourd'hui...

Merci à Maxime Paquette et Nathalie Parker, qui vient tout juste de m'écrire, d'être aller saluer l'Amérique du Sud pour moi cet été et de m'envoyer des photos du Pérou.
Merci à Ed Seto qui vit son aventure à Arviat au Nunavut (encore sous la neige!), avec courage.
Merci à Évelyne Potvin-Cloutier, au Lago de Como, en Italie, de partager ses joies et ses angoisses et faire voir à quelques amis que voyager longtemps n'est pas toujours rose et facile, malgré tous les bienfaits.
Merci à Laurine qui revient de Lorraine, malgré qu'elle n'aime pas voyager! ;-)
Merci à Mauda qui revient de Santa Cruz, en Bolivie, pour les longs mails narrant toutes ses (més)aventures, surtout le double-mail racontant comment ils sont restés pris dans le traffic pendant plus 12 heures!
Merci à Agnès qui passe ses week-ends à parourir l'est de la France et une partie de l'Allemagne... en attendant ses vacances!
Merci à Ariane qui est à Lima et que je ne reverrai qu'à mon retour d'Europe.
Merci à Sarah-Maude, si photogénique, pour les jolies photos, et qui se trouve quelque part près d'Andahuayla, au Pérou. Bon courrage!
Merci à Mariline qui sera bientôt dans la Vallée de la Loire et avec qui je prévois prendre un café à Paris.

Enfin, merci aussi à Stéphane qui prépare son séjour en Europe de l'est;

et un millions de merci à mon amie Suzie qui est en Provence et que je vais bientôt rejoindre, avec mes formidables parents qui, eux aussi, se préparent pour l'aventure et font partie de mon inspiration.

Voilà. Chacun d'eux (et tous les autres qui sont pour le moment immobiles, mais ça ne saurait durer bien longtemps) est en partie responsable de mon désir de repartir, encore une fois.

Le doux bruit du printemps...

Ah, on ne peut pas tout avoir.
Oui, Aida de Verdi jouait en plein air et gratuitement il y a quelques jours (intéressante expérience, bien que les sous-titres ne soient pas au point à comparer à ceux du cinéma, et que j'imaginais Aida bien plus jeune), et ce sont les Francofolies qui commencent, et si j'ai envie d'une bière importée du Zimbabwe, j'imagine que je pourrais en trouver sans trop de recherches...
Mais la ville a aussi des défauts, et l'un de ceux-là, c'est l'intense période de travaux municipaux qui se déroule au printemps et une bonne partie de l'été.
Tout cela (pour moi) a commencé il y a un mois, alors que le côté opposé à mon immeuble de la rue Beaubien a été entièrement démoli pour creusage et réfection de l'aquéduc municipal. Modification de la circulation, trottoirs fermés, grues, marteaux-piqueurs, etc, en plus de coupures d'eau (parfois sans plus qu'une demi-heure de préavis!)...
Puis, le voisin de notre immeuble, de l'autre côté de la ruelle, juste en face de ma fenêtre de chambre à coucher, s'est décidé à faire démolir entièrement l'arrière de sa maison de 3 étages et le garage attenant. Après ça, bien entendu, il a fait reconstruire en plus moderne, avec structure d'acier et tout. Plus de buldozzer (impressionnant tout de même quand ça décide de passer sur un garage pour le démolir!), de grues et de camions lourds encore.
Toute cette agitation dure depuis des semaines, donc, et parfois ça commence très tôt le matin. Par exemple, lors d'une livraison de poutrelles d'acier chez le voisin, une grue s'est mise bruyamment au travail un peu avant 6 heures du matin, et ce, à moins de trois mètres de ma fenêtre de chambre. Je peux aussi vous affirmer que fixer ensemble des poutres en acier occasionne bien plus de décibels que de clouer ensemble des madriers de bois.
Vous comprendrai aussi qu'avec la subtilité légendaire des gars de chantier et le bruit occasionné, la communications ne se fait pas à voix basse non plus.
Enfin, cette semaine, ils ont changé de côté sur la rue Beaubien pour démolir mon côté! Yé. Je dois donc sortir de l'immeuble dans le gravier (deux pieds plus bas que la porte) et ça veut aussi dire d'autres engins encore plus près.
Heureusement, vous direz-vous, que je m'absente pour le travail pendant la journée.
Hehehe... Ça serait bien trop beau si ça me permettait de reposer mes oreilles un brin...
D'autres chantiers parsèment mon trajet entre le métro Place d'Armes et la rue St-Sulpice, dont trois ont lieu autour de la Place d'Armes elle-même. (Je note aussi un fabuleux chantier silencieux, puisque concentré sur des fouilles archéologiques à côté de la basilique; on travaille sur les fondations de la première chapelle, qui se trouvait un peu plus à l'est que la basilique actuelle, donc en pleine rue St-Sulpice). Tous ces petits tracas passent encore, puisque justement, je ne fais que passer pour me rendre au bureau.
Or voilà qu'aujourd'hui, certains employés ont décider de démolir aussi une portion de la rue et du trottoir sur St-Paul, directement devant l'édifice abritant le bureau, qui est à l'entresol. Bref, pendant 5 heures, un sourd grondement de marteau-piqueur et d'engin lourd a accompagné en permanence ma journée au travail. (Est-ce le signe que je suis vraiment dû pour un congé?)
Quand 17 heure sonne et que tout ce beau monde rentre chez soi, c'est un plaisir de redécouvrir les pépiements des oiseaux, en se demandant pourquoi ceux-ci, capables de voler, ne vont pas passer leur printemps ailleurs qu'en ville. :)
Mais je vais vous dire; malgré tous ça, je ne m'ennui pas une seule minute de la neige et du froid, du vent glacial ni des trois couches de linge que ça prend pour ne pas geller vivant pendant l'hiver... et être retrouvé au printemps par les gars de chantier qui creusent!
:)

samedi 3 juin 2006

Bon voyage, Suzie


Mon amie Suzie vient de partir pour la France, où elle effectuera un travail bénévole sur un site archéologique près de Istres, en Provence.
J'ai connu Suzie en juin 2000, et elle est rapidement devenue une bonne amie. Sa passion pour les voyages rejoignait alors plusieurs de mes rêves que j'ai, depuis, décidé de vivre et réaliser.
Mes aventures des 6 dernières années lui doivent beaucoup.
Suzie voyage beaucoup également. En fait, nous avons souvent l'impression de voyager ensemble, mais dans les faits, nous n'avons effectué que 3 voyages ensemble en 6 ans. Le premier a été nos vacances au Québec en avril 2002 alors que nous vivions à Vancouver. Notre second a été notre visite des pays d'Europe en 2003. Enfin, le dernier a été le court séjour à New York cette année.
Par contre, nous nous croisons souvent un peu partout sur la planète. Il ne s'agit pas de coïncidences, la plupart du temps, nous tentons d'arranger nos plans respectifs pour que chacun puisse faire ce qu'il a envie de faire, et aller où il en a envie, mais en adaptant les trajets pour avoir l'occasion de faire un bout de chemin ensemble.
En 2004, après mon projet en Équateur et le sien en Bolivie, nous nous sommes rejoint à la frontière Équateur-Pérou et avons partagé la vingtaine de jours de la fin de nos voyages respectifs.
Fin 2004 et début 2005, nos vies se sont croisées à nouveau alors que nous habitions tous deux Vancouver.
En 2005, après son séjour d'un mois au Guatemala, c'est moi qui suis allé la rejoindre lors du début de mon voyage en amérique centrale. Nous avons partagé la route du Guatemala jusqu'au Costa Rica, d'où Suzie est revenue alors que je poursuivais jusqu'au Panama, puis l'Équateur.

Suzie est donc partie hier pour la France. Je lui souhaite un agréable séjour là-bas (chanceuse, elle doit d'abord perdre quelques jours à Paris!)... et j'ai déjà hâte de la rejoindre dans le sud de la France pour pouvoir faire un autre bout de chemin avec elle.
Car s'il est agréable de voyager seul, avec toute la liberté que ça offre, il est aussi agréable de voyager avec d'autres, pour pouvoir partager avec eux ce que l'on vit et découvre, pour avoir des souvenirs commun avec quelqu'un, au retour. En plus, c'est relativement rare de trouver quelqu'un qui partage les mêmes intérêts que vous en voyageant. Dans notre cas, c'est un mélange d'art, d'architecture, d,histoire, de randonnée...
Dans 24 jours, je pars moi aussi pour Paris, avec mes parents cette fois-ci, et ils m'accompagneront pendant les 15 premiers jours de mon voyage qui devrait me voir traverser l'Espagne, le Portugual et une partie de la France. Nous devons rejoindre Suzie dans les environs d'Avignon, et elle nous accompagnera par la suite.

Bon voyage Suzie! Merci de partager cette passion de la découverte avec moi!
On se revoit dans 24 jours.

Photo1: Suzie à l'aéroport avant le départ;
Photo 2: Suzie dans la file d'embarquement;
Photo 3: Avion survolant mon quartier, quelques minutes après son départ - pour l'anecdote: Il ne s'agit pas de son avion, puisque la photo a été prise à 18h03 et qu'après vérification, son vol a quitté à 18h11 plutôt que 18h. De plus, elle volait sur un 747 et ce dernier possède 4 moteurs alors que l'avion de la photo en possède 2.