lundi 31 octobre 2005

Projet de novembre, la suite!

Juste un court mot (pour ne pas trop attirer l'attention, hehe), sur ma décision de continuer le roman débuté l'an dernier sous le titre de travail "Projet de novembre" et dont j'avais écris environ 48200 mots en novembre dernier, m'inspirant des règles de NaNoWriMo.
Je récidive donc sans vraiment respecter les règles, autrement qu'en ayant l'objectif de terminer le premier jet de ce roman. Je ne sais pas, à ce moment-ci, combien long il sera, donc je me donne un objectif de produire si besoin est, 50 000 mots en 30 jours, soit tenir un rythme d'environ 1650 mots par jour.
Vous pourrez lire mes états d'âme sur la question et suivre sa progression sur un blog à part (cliquez sur le titre de cette entrée pour y accéder), où les archives vous feront même remonter dans le temps et lire mes états d'âmes de l'an dernier au jour le jour...
Bonne lecture... en me souhaitant bonne écriture.
Et ne vous posez pas de question si je réponds pas au téléphone, ou que j'ai un long délai de réponse à mes courriels :)

vendredi 28 octobre 2005

L'Audition et Renoir

Court message:
Vu le film l'Audition de et avec Luc Picard, et dont il a aussi ecrit le scenario. Tres bon film, bien equilibre, bien ecrit, bien que parfois un peu naif. Finale un peu appuyee, mais tres forte quand meme. On sent que Picard par moment a voulu tout mettre dans un seul film, mais jamais on ne decroche et il a su creer des personnages interessants. Le sidekick joue par Alexis Martin est absolument savoureux dans son interpretation comme dans les dialogues, et jamais il ne tombe dans la carricature ou semble ne faire trop. Bref, une belle reussite.

Renoir, oui! C'est un des peintres present par deux de ses oeuvres, dans l'exposition sur les paysage de la Provence, et j'ai oublie d'en parler, mais ses deux toiles sont vraiment interessante pour l'oeil. Remarquez, ce n'est pas different avec les autres peintres, on aime ou on n'aime pas, mais bon, moi, Renoir, j'aime bien.

Bonen fin de semaine!

mercredi 26 octobre 2005

Citation du jour: Picasso...

Entendu hier...

"Picasso, c'est comme le sushi."

Je suis plutôt d'accord.
Et vous?

Une visite en Provence


Hier, profitant (ou plutôt déplorant) la pluie et le vent et le froid... nous sommes allé faire un tour du côté du Musée des Beaux Arts de Montréal, qui tient ces jours-ci une exposition temporaire sur le thème du soleil :)... et qui est consacrée aux paysages de Provence de la période classique à l'époque moderne.
Ceux qui me connaissent par mes commentaires sur la peinture en général se doutent que les impressionstes ne sont pas nécessairement ma tasse de thé, et se demanderont peut-être ce que je suis allé faire en Provence, mais bon, j'aime bien jeter un oeil sur ces oeuvres que vous n'avez souvent l'occasion de ne voir qu'une fois dans votre vie, et l'exposition avait tout de même une étendue plus vaste que la seule période impressioniste.
Globalement, j'ai aimé ça. C'était bien présenté, intéressant, et il y a plusieurs tableaux qui valent vraiment le déplacement. Je pense à un Van Gogh, à deux peintures de Jean-Baptiste Olive (?) et un Cézanne en particulier (dont j'ai oublié le titre... Gardanne ou quelque chose du genre, je pense)... anyway, Cézanne, si vous aimez, courrez voir cette exposition, ils en ont regroupé plusieurs pour votre plaisir. J'avoue trouver que c'est correct, mais que les peintures du célèbre peintre ne me bouleversent pas tant que ça. Sauf celle ci-haut mentionné - c'est l'image qui acompagne ce commentaire), elle est superbe, malgré une impression d'inachevé - volontaire? - et de traits rapidement esquissés, ou peut-être bien à cause de cet aspect, justement. De toute manière, elle n'est pas du tout représentative des autres oeuvres de Cézanne présentées dans l'expo, elle est complètement à part, même.
Je pousserai plus loin l'hérésie en disant que les néo-impressionistes sont encore pires que les impressionnistes, leurs couleurs me donnent des boutons.
Ceci dit, tout n'est pas négatif, bien au contraire, puisque j'ai trouvé que ma visite avait valu son 15$ d'entrée (sinon, allez-y le mercredi, c'est moins cher, 7,50 $ je pense).
Bref, ça vaut le coup d'oeil... si ce genre de choses vous branche, évidemment.

lundi 24 octobre 2005

Boréal 2005

Ouf. Une fin de semaine à Boréal 2005 vient de se terminer. Pour ceux qui ne connaissent pas ce que c'est, Boréal est le Congrès annuel du milieu du Fantastique et de la science-fiction québécoise.
J'assistais religieusement à Boréal depuis 1995 lorsque j'ai quitté le Québec en 2001, faisant de 2000 mon dernier Boréal en tant que participant actif au milieu.
J'avais fait un saut, une demi-journée, à Boréal 2003, pour revoir des amis, pricipalement...
Cette année, profitant de ma présence à Montréal au moment du congrès, j'ai donc passé la fin de semaine enfermé avec des écrivains :)
Évidemment, le plus grand plaisir est toujours de retrouver des copains que je n'avais pas revu depuis 2003 ou même 2000...
Je ne sais pas si c'est le recul, mais il m'a semblé que Boréal 2005 avait été un congrès très intéressant et diversifié.
J'ai même participé au concours d'écriture sur place, organisé par Julie Martel, qui a démontré tant d'entousiasme à l'idée que je participe, cet entousiasme aidé par mon ami Daniel Sernine, m'encourageant à le faire...
Finalement, donc, j'ai écrit une courte nouvelle, en une heure, samedi soir entre 20h10 et 21h10.
J'ai trouvé l'expérience aussi stimulante que toute les autres fois où j'avais participé à ce genre d'activités. Faut croire qu'on se refait pas tout le temps et que certains petits plaisir demeurent malgré les changements.
La nouvelle de fantastique léger composée lors du concours s'intitule "Dans ses yeux noirs". Écrite à la main, sur du papier ligné standard, elle ne fait que 8 pages (ce qui a semblé incroyablement long à Julie, qui a déclaré le lendemain que j'avais battu le record de longueur du concours - j'ai des doutes: Patrick Senécal a déjà participé :) - et en fait, la dernière page et demie est un peu compacte et les choses s'emballent un peu, puisque bien entendu, j'ai manqué de temps pour mieux élaborer cette partie et j'ai du couper un peu court pour finir dnas l'heure allouée.
Mais j'ai aimé l'histoire que j'ai écrite, et donc, en un sens, grâce à Julie, je vais éventuellement retravailler ce texte, je vous en reparlerai si jamais ça sort quelque part.
Ah, oui, pour ceux qui se le demanderaient, non, je n'ai pas gagné le concours. Mais j'ai obtenu une mention honorable du jury (hehe... je suis honorable, maintenant que je ne suis plus un petit nouveau :))
Toutes ces activités m'ont réellement stimulées, et donc, je vais probablement passer par une période où je vais consacrer un peu de temps à la création et délaissé un peu la non-fiction... on verra ce que ça donnera.
Quelques photos du congrès sont déjà disponibles sur le site de Fractale Framboise, dont je vous mets un lien à droite. En cherchant bien, vous me verrai la binette sur quelques clichés :)

lundi 17 octobre 2005

Requiem for Thora

Yesterday, Suzie called me while I was at work, to tell me that she had bad news, that Thora was dead.
Thora was living in Vancouver. She was working in movie theater, where she was a manager. Thora is the one who called Suzie, back in April 2001 when we were just arrived in Vancouver to begin a new adventure, not even speaking English really well, and looking for jobs. Thora called Suzie for an interview to work at the Capitol 6, downtown.
She was the one who welcomed Suzie at the Cap 6, showing her the place, making her feeling comfortable.
When you move to a new city, trying to learn a new language, a lot of things could go wrong, or a lot of things could end up well. And often, you don’t control where things are going, often, you’re experience will depend on the people you meet.
Thora was a good person, she was really good to Suzie, not only then, for that first day at a new job in a new language, but all the way Suzie had worked for the Capitol 6, even after she went back in 2004.
Thora didn’t have any family in Vancouver that I know of. She was saying that the Capitol 6 crew was her family, that Suzie and the others were her children. So she liked to treat them, offering little gifts, like lottery tickets or sweets…
I’d probably seen Thora a few times at the Capitol 6 before we actually met. I this first time talking was probably somewhere around the mid-summer 2001. But I remember her for the movie poster charity project she was holding once a year.
Once a year, Thora was putting a lot of her free time to sort and classified the old movie posters at the Cap 6, and there was a lot of them, believe me. She was doing all that work for a good cause; once a year, there was a few days when you could just drop at the Capitol 6 and choose some posters and leave there any amount of money you wanted as a donation for charity. Life sometimes depends on little gesture. Pretty much all the pictures that I have of the two flats I lived in Vancouver in 2001-2002 and 2004-2005 showed movie posters on the walls. Some of these posters were there because of Thora’s project for charity.
One day last week, Thora didn’t show up at work, and neither she called in sick. It wasn’t like her at all. Working in movie theater was her life, the crew was her family, and that day, she wasn’t there because she was gone.
I didn’t know Thora that much after all, I’ve never worked myself at the Capitol 6 but at the same time Suzie was working there, I was myself working in movie theater as well, and after a while, was getting to know all the close friends Suzie had at the Cap.
But Thora was a part of my life, she meant something because she was so good with Suzie, and she is still part of my memories of Vancouver, of the memories I have of the life I built there over the years.
So I was really sad when Suzie told me she was gone. Her gone, a part of my Vancouver life, a part of me, was gone too.
After my shift yesterday, Suzie and her brother Stephane, also part of my BC memories, joined me for a long walk in the streets of Montreal, under a light rain that reminded me of autumn in Vancouver. As we walked around, we stopped at the Cathedral to show it to Stephane, and there was a baptism there. Later on, as we made him visit the Basilica, I noticed that there was another baptism there.
Earlier on, I was thinking that beside my memories of Thora and the goodness of the woman, I was sad since I was feeling the world was short of one good person. Strangely, after seing the baptisms, I thought that with a little luck, maybe the world isn’t, or at least, we could still hope it’s not.
Back at the apartment for dinner, Suzie left her glass and we all drank to Thora, a good person.

mardi 11 octobre 2005

Parce que j'y étais... et parce qu'on est responsable

Après l'été que nous avons eu, un peu partout en Amérique, en tout cas, y a-t-il encore quelqu'un pour douter du réchauffement global et de ses effets? Il m'a semblé que la nature connaissait de plus en plus de soubresaut violents, ou en fait, que ses soubressauts naturels étaient amplifiés. Le fait d'avoir eu de la belle température de mars à octobre est un symtôme qui peut paraître agréable, mais l'effet secondaire des tempêtes tropicales qui se transforment de plus en plus en ouragans et ceux ci qui sont de plus en plus forts, donc destructeurs laisse un goût amer dans la bouche.
On a beaucoup parlé de Katrina et Rita, puisque les Américains ont été touchés, mais on a peu parlé de Stan, qui a dévasté une partie de l'Amérique Centrale il y a peu.
Moi, ça m'a beaucoup touché ce qui s'est passé là-bas, on s'en doute, parce que j'y étais, et il n'y a pas si longtemps.
Les plus de 650 morts dans les glissements de terrain au Guatemala m'ont donné un grand frisson dans le dos. J'ai vu des images, de Panaba et de Santiago, au lac Atitlan, où je suis allé avec Suzie. Dans cette région, les abords du lac sont constitués de montées abruptes et de volcans. Pas surprenant qu'il y ait des glissements de terrains lorsqu'il y a des pluies comme celles qui accompagnent souvent les ouragans, sans compter l'effet des vents violents.
J'ai souvent écrit que les catastrophes qui arrivent dans le monde me touchent toujours, mais évidemment plus quand elles se produisent dans un coin de planète que j'ai visité, apprécié, ou bien où je connais des amis. Voyager rapetisse la planète, et en ce sens, ce qui s'est produit au Lac Atitlan aurait tout aussi bien pu se produire au Lac St-Jean que je n'aurais pas été plus touché par l'événement.
Une pensée me vient aussi à l'esprit quand je vois ce que produit le réchauffement global, quand je vois ce qui est dérivé de toute la pollution que l'on fait.
La responsabilité individuelle. Elle est là.
En tant que Nord-Américain, en tant que consommateur de l'hémisphère nord de la planète, ce sont nous qui, par nos manières de consommer et produire, qui créons ce réchauffement... pourtant, confortablement installés au nord, on a peu à subir des conséquences de nos actes sur le climat, les premiers à payer sont les gens qui habitent plus au sud, comme les gens du Guatemala qui sont morts ensevelis sous la boue.
Je sais bien qu'ils ne sont pas nécessairement des modèles en ce qui concerne l'environnement, mais massivement, ce sont nos industries et nos véhicules qui produisent le gaz carbonique.
Je me dis qu'à un moment donné, un touriste d'ici sera tué dans un glissement de terrain au Lago de Atitlan, et que sa famille, pour commencer par ceux-ci, feront peut-être plus attention à leurs habitudes de consommation, principalement au niveau du transport. Ça sera un pas dans la bonne direction, mais pourquoi attendre que ça arrive à quelqu'un que vous connaissez? Dites-vous que ça aurait pu m'arriver, j'y étais, au Lac Atitlan, et j'étais en Amérique Centrale quand la saison des tempêtes tropicales a commencée. Qu'attendez-vous alors?

Bombarder les Schtroumpfs?


L'unicef, dans le cadre d'une campagne pour sensibiliser les jeunes aux atrocités de la guerre, a lancé un vidéo dans lequel le village des Schtroumpfs est bombardé.
Je ne sais pas trp ce que ça donnera sur des jeunes, mais moi, j'ai deux pensées à la vue de la chose:
1. J'ai presque 40 ans et ce vidéo je l'ai trouvé traumatisant, alors quel en serait l'effet sur un enfant? Je ne pense pas que l'outil soit adapté, avoir vu ça étant jeune, j'aurais certainement été marqué, et ça doit être le but de l'exercice, mais y va-t-on trop fort?
2. On a peut-être un problème avec les jeunes s'il faut en venir à ça pour les impressionner plus qu'avec des images de guerres réelles, non? Où en est-on rendu lorsque les images réelles n'impressionnent plus et que la destruction du village Schtroumpfs semble plus traumatisante que la destructions de villes et villages humains?
J'ai pas de réponses, malheureusement...

vendredi 7 octobre 2005

Lanternes classiques: une photo


J'hésitais entre les deux photos... l'une illustrant les lanternes classiques qui illuminent les sentiers de l'exposition, l'autre illustrant une scène plus complexe au center du bassin principal... Les photos ne sont pas exceptionnelles, et elles ne rendent pas parfaitement justice à la beauté du site, qu'il faut voir soi-même, mais bon, avec la caméra dont je disposais, j'ai pu au moins ramasser quelques souvenirs des lanternes 2005...
Enjoy.

Lanternes chinoises...


J'en avais déjà entrendu parler, bien sûr, mais pour tout vous avouer, c'était ma première fois... aux lanternes chinoises, organisées par le Jardin Botanique et son jardin chinois.
J'ai visité cette partie du jardin botanique de Montréal, en compagnie de mes amis Suzie et Daniel, il y a quelques jours.
J'avoue aussi ne pas être un très grand fan de jardins de plantes, en général, d'où en fait, l'absence de visites répétées au jardin botanique de Montréal.
mais pour les Lanternes, on parle de tout autre chose.
Première différence majeure avec une visite régulière: cette visite-ci se fait de nuit, ou, dans notre cas précis, au crépuscule, puisque la magie des lanternes en question opère bien évidemment à la tombée de la nuit.
Je ne saurais dire combien de lanternes composent l'exposition, mais il y en a déjà beaucoup, et des belles, tout le long des sentiers qui mène au jardin chinois et qui compose ce dernier pour les visiteurs. La plupart sont de type traditionnel, de toutes les couleurs, et avec diverses thématiques illustrées, et quelques unes sont moins traditionnelles, représentant des animaux ou des fruits. Ces dernières me sont apparues moins intéressante, en fait.
Les pièeces de résistance sont constituéesde scènes diverses, éparpillées un peu partout sur le site, le visiteur allant d'une découverte à l'autre. Quelques poules, des poussins et un coq ici, une envolée de canards par là... je dois préciser que la thématique de l'exposition était celle des oiseaux.
Au centre du bassin qui se trouve au jardin chinois, une scène digne d'une fresque est absolument superbe; sa pièce principale étant un phoénix qui rappelel un peu le Quetzal que nous aurions, Suzie et moi, bien aimé voir en Amérique centrale cet été...
Les couleurs sont absolument splendide, les jeux de lumières, en particuliers ceux avec les reflets sur l'eau des bassins, sont particulièrements beaux.
Bref, en un mot comme en cent, la magie des lanternes, c'est un véritable délice pour les yeux. Je crois que l'exposition est en place jusqu'à la fin d'octobre. je vous conseille d'en profiter le plus tôt possible, car j'ai eu la chance de pouvoir admirer et prendre mon temps, mercredi soir dernier ayant été une soirée particulièrement chaude pour la saison. Je conseille aussi un début de soirée comme départ, comme ça, vous aurez une longueur d'avance sur le gros de la foule, qui envahi le site par la la suite. Il est plus facile de profiter de l'événement si on peut éviter de faire la file pour voir une structure particulièere ou enprunter un sentier...
Une anecdote amusante, accompagnant la photo que vous pouvez voir avec ce billet: nous ne devions pas être dûs pour avoir plusieurs photos: dans mon cas, je dispose actuellement d'une caméra numérique partiellement endommagée et qui ne comporte que 16 mg de mémoire, donc je peux prendre, de façon limitée, environ 20 photos, sans pouvoir mofidier mes options de prises de vue,s même pour des choses simples comme le flash. Mon ami Daniel, mieux équipé, a toutefois eu un problème avec sa pile rechargeable et sa caméra a manqué d'énergie avant la fin de notre visite également.
En fait, le seul reproche que l'on pourrait faire au jardin botanique est de vendre un biller unique pour la visite, les lanternes, les citrouilles, et l'insectarium. Si le deal est vraiment bon lorsque le jour, vous visitez toutes les attractions, le billet, au moment de son achat, peut paraître un peu cher pour ne voir que les lanternes. Il n'en est rien en réalité, l'exposition et la beauté du spectacle, vaut amplement le prix de ce billet.
Et si vous en profitez avant l'Halloween, vous aurez la possibilité de visiter l'exposition de citrouilles, dont nous avons vu les principales pièces et aussi cheminé dans le labyrinthe dont la thématique cette année est l'époque médiévale.
Le bal des citrouilles est doublé d'une compétition dont les concurrents offrent parfois des citrouilles jolies, parfois originales, et souvent plutôt drôles... mais que vous y alliez ou pas, ne manquez pas les lanternes chinoises.

jeudi 6 octobre 2005

Le(s) Magiciens d'Hullz :)

Il n'y a probablement pas beaucoup de monde qui lisent Claude Bolduc en écoutant du Mägo de Oz ces jours-ci. Les deux univers semblent très éloignées l'un de l'autre, et pourtant, je peux facilement imaginer mon ami Claude en train d'écouter le dernier CD de ce groupe.
Claude Bolduc, pour ceux parmi vous qui l'ignorez, est un auteur de fantastique québécois pour lequel j'éprouve à la fois une grande amitié et beaucoup d'admiration. Depuis ses débuts ou presque, et les miens, comme auteur, que j'apprécie la fiction de Claude. Claude habite Hull depuis très longtemps, d'où le jeu de mot du titre...
J'avais entendu entre les branches, que le volume L'année de la Science-Fiction et du fantastique 2000, récemment paru chez Alire, venait de publier une longue nouvelle (novella, presque un court roman) de Claude, dont on disait beaucoup de bien. J'ai donc profité de mon inscription récente à la Grande Bibliothèque de Montréal pour emprunter la chose et lire Bolduc, toujours un plaisir.
Je vous reviendrai peut-être sur mon appréciation de «Entre les bras des amants réunis» lorsque j'en aurai terminé la lecture, mais pour le moment, c'est à la fois intriguant, inquiétant et amusant. J'adore le titre (joli, pour une nouvelle fantastique, non?).
Et Mägo de Oz là-dedans?
Il s'agit d'un groupe de rock progressif espagnol, de Madrid, qui existe depuis plus de dix ans mais que j'ai découvert assez récemment, grâce aux conseils d'une amie latino-américaine :) - je peux voir que pour vous, nous sommes très loin de l'univers de Claude Bolduc, mais j'y viens, rassurez-vous. Même Claude sera d'accord que réunir sa fiction et les chansons de Mägo de Oz ne relève pas de la folie, après tout.
Mägo de Oz, c'est à la fois une sonorité très musclée, une guitare très métalique, limite Heavy Metal par moment, mais aussi une sonorité et une inspiration folflorique celte très marquée. Un mélange qui est intriguant et amusant, tout comme la fiction de Bolduc, mais qui fonctionne également très bien. À la blague, je dirais que Mägo de Oz, c'est un peu comme si on écoutait les Cowboys Fringants chanter du AC/DC en espagnol! :)
En fait, le groupe joue du heavy metal en terme musical, ou se réclame de ce courrant musical, mais leur musique ressemble plus au rock progressif que j'aimais beaucoup au début des années 80. Ça rappelle Styx en plus métalique, ou encore, pour utiliser une comparaison plus contemporaine, le groupe britanique Porcupine Tree. Mais, et ce mais a du poids, l'intégration de musique traditionnelle (un violon, une flute traversière, en permanence) dans leur musique, leur donne une sonorité unique. Ajouté à cette tendance une inspiration des textes dans les légendes espagnoles (Don Quichotte se voit consacré tout un album - La Leyenda de la Mancha) et des références au Rock anglophones de temps à autres (Une superbe reprise de Dust in the wind de Kansas, en espagnol: Pensando en ti) et vous obtenez un mélange très solide.
Lire Bolduc, et écouter du rock progressif espagnol est quelque chose de plus naturel qu'il n'y paraît donc à l'origine. Évidemment, connaissant l'intérêt de l'auteur de fiction pour le rock progressif et la musique musclée, le lien s'est peut-être fait inconsciement, et comme je venais de découvrir l'intéressante musique de Mägo de Oz, j'en profite pour allier deux petits plaisirs ces jours-ci. Je serais bien idiot de m'en priver...
Je vous conseille donc les deux, ensemble ou séparément, plaisir assuré si c'est votre tasse de thé.

dimanche 2 octobre 2005

Evelyn y Septiembre

Retour sur ce que septembre signifiera pour moi, maintenant que septembre est passé... mais ne passera jamais complètement.
(version française un peu plus bas)

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Evelyn y Septiembre

En septiembre, Evelyn
Una lluvia tibia caía
Sobre esta ciudad de latina América
Yo te esperaba
Impaciente de ver
Esta cara, y estos ojos
Después tanto tiempo
Después más que un año
Yo confeso, yo estaba un poco nervioso
Pero yo no soñaba
Porque tú apareciste
Y la lluvia desapareció

Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que el destino nos tomó
Que la amistad uniría nos mundos

Evelyn en septiembre
Yo te encontré otra vez
Siempre bonita, y encantadora también
Estos maravillosos momentos
Que compartiremos
Son grabando para siempre
De todas las chicas
De todas las ciudades
Si el destino me trajo a ti
Yo necesito de salir
Pero voy a regresar
La vida, un día, nos unirá otra vez

Encontramos, sin hablar, simplemente
Quisimos, sin poder, vencer el tiempo
Y hoy, otra vez, nos falta
Vamos a encontrarnos al otro lado del silencio

Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que este amor se volvería verso nosotros
Y que septiembre nos uniría por toda la vida

Hugues Morin, Quito, 2005
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Evelyn et septembre

En septembre, Evelyn
Une pluie tiède tombait
Sur cette ville d’Amérique latine
Moi je t’attendais
Impatient de revoir
Ce visage, et surtout ces yeux
Apres tout ce temps
Apres plus d’un an
J’avoue, j’étais un peu nerveux
Mais je ne rêvais pas
Car tu es apparue
Et soudain la pluie a disparue

On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que le destin venait aussi de nous prendre
Que l’amitié venait d’unir nos deux mondes

Evelyn, en septembre
Je t’ai retrouvée
Toujours jolie et charmante aussi
Ces merveilleux moments
Ont été partagés
Et resterons à jamais gravés
De toutes les filles
De toutes les villes
Si le destin m’a rappelé vers toi
Je dois repartir
Mais je vais revenir
La vie un jour nous réunira

On s’est connu, sans parler, simplement
On a voulu, sans pouvoir, vaincre le temps
Et aujourd’hui, une fois encore, il nous manque
On se retrouvera de l’autre coté du silence

On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que cet amour, vers nous se tournerait
Et que septembre nous unirait pour la vie

Hugues Morin, Quito, 2005
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