Après l'été que nous avons eu, un peu partout en Amérique, en tout cas, y a-t-il encore quelqu'un pour douter du réchauffement global et de ses effets? Il m'a semblé que la nature connaissait de plus en plus de soubresaut violents, ou en fait, que ses soubressauts naturels étaient amplifiés. Le fait d'avoir eu de la belle température de mars à octobre est un symtôme qui peut paraître agréable, mais l'effet secondaire des tempêtes tropicales qui se transforment de plus en plus en ouragans et ceux ci qui sont de plus en plus forts, donc destructeurs laisse un goût amer dans la bouche.
On a beaucoup parlé de Katrina et Rita, puisque les Américains ont été touchés, mais on a peu parlé de Stan, qui a dévasté une partie de l'Amérique Centrale il y a peu.
Moi, ça m'a beaucoup touché ce qui s'est passé là-bas, on s'en doute, parce que j'y étais, et il n'y a pas si longtemps.
Les plus de 650 morts dans les glissements de terrain au Guatemala m'ont donné un grand frisson dans le dos. J'ai vu des images, de Panaba et de Santiago, au lac Atitlan, où je suis allé avec Suzie. Dans cette région, les abords du lac sont constitués de montées abruptes et de volcans. Pas surprenant qu'il y ait des glissements de terrains lorsqu'il y a des pluies comme celles qui accompagnent souvent les ouragans, sans compter l'effet des vents violents.
J'ai souvent écrit que les catastrophes qui arrivent dans le monde me touchent toujours, mais évidemment plus quand elles se produisent dans un coin de planète que j'ai visité, apprécié, ou bien où je connais des amis. Voyager rapetisse la planète, et en ce sens, ce qui s'est produit au Lac Atitlan aurait tout aussi bien pu se produire au Lac St-Jean que je n'aurais pas été plus touché par l'événement.
Une pensée me vient aussi à l'esprit quand je vois ce que produit le réchauffement global, quand je vois ce qui est dérivé de toute la pollution que l'on fait.
La responsabilité individuelle. Elle est là.
En tant que Nord-Américain, en tant que consommateur de l'hémisphère nord de la planète, ce sont nous qui, par nos manières de consommer et produire, qui créons ce réchauffement... pourtant, confortablement installés au nord, on a peu à subir des conséquences de nos actes sur le climat, les premiers à payer sont les gens qui habitent plus au sud, comme les gens du Guatemala qui sont morts ensevelis sous la boue.
Je sais bien qu'ils ne sont pas nécessairement des modèles en ce qui concerne l'environnement, mais massivement, ce sont nos industries et nos véhicules qui produisent le gaz carbonique.
Je me dis qu'à un moment donné, un touriste d'ici sera tué dans un glissement de terrain au Lago de Atitlan, et que sa famille, pour commencer par ceux-ci, feront peut-être plus attention à leurs habitudes de consommation, principalement au niveau du transport. Ça sera un pas dans la bonne direction, mais pourquoi attendre que ça arrive à quelqu'un que vous connaissez? Dites-vous que ça aurait pu m'arriver, j'y étais, au Lac Atitlan, et j'étais en Amérique Centrale quand la saison des tempêtes tropicales a commencée. Qu'attendez-vous alors?
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