J'ai quitté Tarija (Bolivie) par un bus vers Bermejo, tout au sud du pays (dans une sorte de petite pointe bolivienne), d'où je planifiais passer en Argentine, à Aguas Blancas.
Et en fait, le tout n'a pas été aussi smooth que prévu. Nous avions acheté un billet avec une compagnie de bus spécifique parce que le bus semblait plus solide, mieux équipé pour la route sinueuse, bref, plus sécuritaire... Well, notre départ de 8h30 am a été annulé pour des raisons d'entretien du bus (hum, lire: on avait vendu seulement 5 billets donc on les a transféré à une autre compagnie plutot que de faire le trajet aux trois-quart plein). On nous a transféré dans un autre bus, dont le départ était prévu à 9h30 am. Et une heure de perdue (avoir su, on aurait pris le temps de bien déjeuner!!). Évidemment, le bus dans lequel on nous transfert - le seul autre à partir pour Bermejo cet avant-midi-là - est une sorte de petit bus crappy, avec des petites roues, et fait du cargo sur le toit... :-)
Le trajet de 4h de bus (210 km) m'aura au moins permis de profiter d'un fort joli paysage tout en canyon et en végétation intéressante (ca change de l'aridité de l'altiplano), et une partie de la route se faisait le long du Rio Bermejo (rivière bolivienne qui plus au sud, devient la frontière entre la Bolivie et l'Argentine), un des rares "fleuves/rivières" de la Bolivie à avoir de l'eau, à cette période de l'année - l'hiver bolivien n'étant pas reconnu pour ses précipitations, bien au contraire.
En tout cas... Après ce trajet de bus, je suis bien arrivé à Bermejo, petite ville frontalière... pour me rendre compte qu'il n'y avait pas de pont entre Bermejo et Aguas Blancas. Vous voulez aller en Argentine? Prenez la lancha! Le rio Bermejo a beau etre petit à cette saison, impensable de le traverser à pied avec un backpack sur le dos...
So, lancha it is...
La lancha est un tout petit bateau, et ce petit navire m'a donc mené sur les berges de l'Argentine, où j'ai littéralement débarqué sur une sorte de plage, avant de marcher vers le minuscule village (en fait, c'est un poste frontière, à part quelques bus et deux kiosques vendant de la bouffe cuite sur un gril extérieur, il n'y a pas grand chose à Aguas Blancas).
Le line-up à la douane aurait découragé plus d'un gringo... mais c'est sans compter que les voyageurs internationaux ont leur propre file ... totalement libre (Avec Suze, nous étions les deux seuls gringos du bus vers Bermejo, donc les deux seuls à traverser la frontière à cette heure du midi ce jour-là).
So, lancha it is...
La lancha est un tout petit bateau, et ce petit navire m'a donc mené sur les berges de l'Argentine, où j'ai littéralement débarqué sur une sorte de plage, avant de marcher vers le minuscule village (en fait, c'est un poste frontière, à part quelques bus et deux kiosques vendant de la bouffe cuite sur un gril extérieur, il n'y a pas grand chose à Aguas Blancas).
Le line-up à la douane aurait découragé plus d'un gringo... mais c'est sans compter que les voyageurs internationaux ont leur propre file ... totalement libre (Avec Suze, nous étions les deux seuls gringos du bus vers Bermejo, donc les deux seuls à traverser la frontière à cette heure du midi ce jour-là).
Les locaux argentins, qui sont allés à Bermejo, Bolivie, pour acheter pleins de trucs cheap, mais principalement des jouets - nous étions deux jours avant "El dia del Niño" ici - sorte de fete des mères, mais pour les enfants :-)... les locaux, donc, doivent déclarer leurs achats et le processus semble long.
Néanmoins, notre processus a été assez long également; nous devions ouvrir nos sacs, backpacks et tout le tralala... Recherche d'importation de drogue, j'imagine, puisque la Coca est illégale en Argentine... - Anecdote: on en trouve pourtant partout en vente libre dans tout le nord, puisque bien qu'illégale, elle demeure tolérée en petite quantité sous forme naturelle (feuilles/thé) pour fins de consommation personnelle, faisant partie de la culture Quéchua depuis des siècles...
Bon, alors après la frontière, ce fut l'embarquement dans un joli autobus, avec tout le monde assis et personne debout, jusqu'à Oran, et de là, un autre bus, encore plus grand et luxueux, jusqu'à Salta. Ce second bus nous a permis de visionner trois films, mais j'ai du rater la fin du film d'horreur série B (Venom, le titre de la chose, très mauvais) puisque nous étions arrivés à Salta. Ces deux bus à eux-seuls m'ont presque donné un choc culturel! :-)
Du départ de Tarija à 9h30 am, à l'arrivée à Salta à minuit, ce fut une longue journée de bus...
Mais je pouvais dire que j'étais en Argentine et ma foi, c'est toujours signe que l'aventure continue, que d'atres cultures et découvertes m'attendent. Et avec une nuit de repos devant moi, j'avais bien l'intention de profiter de ces nouvelles aventures à venir dès le lendemain.
Néanmoins, notre processus a été assez long également; nous devions ouvrir nos sacs, backpacks et tout le tralala... Recherche d'importation de drogue, j'imagine, puisque la Coca est illégale en Argentine... - Anecdote: on en trouve pourtant partout en vente libre dans tout le nord, puisque bien qu'illégale, elle demeure tolérée en petite quantité sous forme naturelle (feuilles/thé) pour fins de consommation personnelle, faisant partie de la culture Quéchua depuis des siècles...
Bon, alors après la frontière, ce fut l'embarquement dans un joli autobus, avec tout le monde assis et personne debout, jusqu'à Oran, et de là, un autre bus, encore plus grand et luxueux, jusqu'à Salta. Ce second bus nous a permis de visionner trois films, mais j'ai du rater la fin du film d'horreur série B (Venom, le titre de la chose, très mauvais) puisque nous étions arrivés à Salta. Ces deux bus à eux-seuls m'ont presque donné un choc culturel! :-)
Du départ de Tarija à 9h30 am, à l'arrivée à Salta à minuit, ce fut une longue journée de bus...
Mais je pouvais dire que j'étais en Argentine et ma foi, c'est toujours signe que l'aventure continue, que d'atres cultures et découvertes m'attendent. Et avec une nuit de repos devant moi, j'avais bien l'intention de profiter de ces nouvelles aventures à venir dès le lendemain.
Premières impressions de l'Argentine?
Well, la nature ne sait pas que la rivière est une frontière entre deux pays, donc le paysage devrait etre similaire entre le coin de Bermejo et celui passé Aguas Blancas... Pourtant, ce débarquement en Argentine était une véritable arrivé dans un autre monde.
Dès les premières minutes dnas la campagne argentine entre Aguas Blancas et Oran, j'allais avoir la surprise de voir les champs cultivés (plantations de bananes, entre autres), les routes droites et pavées, avec de la signalisation, et de la verdure un peu partout!
Les jours suivants allaient me confirmer que j'étais bien entré dans un autre univers, univers qui sera le sujet des billets des prochains jours et prochaines semaines.
Les jours suivants allaient me confirmer que j'étais bien entré dans un autre univers, univers qui sera le sujet des billets des prochains jours et prochaines semaines.
À suivre...
Passionnant! Je n'ai pas le temps de tout lire, en partie parce que c'est un peu douloureux : tu me donnes envie de partir à chaque fois...
RépondreSupprimerEn fait, tes carnets de voyages sont même un peu humiliants pour quelqu'un comme moi qui ne fait qu'inventer l'aventure, alors que toi tu la vis pour vrai!
RépondreSupprimerJoël Champetier
Merci Joel, c'est tres gentil...
RépondreSupprimerChacun son talent, j'imagine... je suis un peu plus "adaptable" que tu ne l'es, mais je pourrais trouver humiliant d'avoir a la vivre ainsi pour pouvoir l'écrire alors que tu peux l'imaginer avec autant de talent dans tes romans!
(Entre nous, "Le voleur des steppes" est un des meilleurs livres que j'ai lu cette année, alors merci pour ca aussi!).