En partant de Santiago par un long trajet de bus quasi non-stop vers Arica, tout au nord du pays, nous allions à la fois gagner du temps, et profiter dans un confort relatif, de vues splendides de toute la cote Pacifique du Chili, au nord de Valparaiso.
Nous étions installés sur deux larges sièges donnant sur la fenetre de devant du second étage d'un bus. Bref, assis au-dessus du chauffeur, avec une baie vitrée donnant un panorama d'un peu plus de 175 degrés pour admirer le paysage. Impossible de faire mieux pour profiter au maximum du paysage.
Et ce paysage allait s'avérer plein de surprises et d'étonnements.
Ce trajet de bus allait durer 28h sur 2062 km. Et une fois à Arica? Well, je vous en reparlerai après...
On pourrait croire que ce n'était qu'une long trajet ennuyant, et que nous le faisions pour tuer la route, mais finalement, le périple s'est avéré une attraction en soi, une aventure amusante et une expérience unique (puisque pour le moment, cette seule portion de 28h est le plus long trajet de bus ininterrompu que j'ai fait dans ma vie).
Et le voici en quelques photos, dont ce billet constitue la première partie.
--Gardez en tete que la plupart de ces photos ont été prise par une fenetre de bus, et en mouvement. (Excusez donc quelques reflets ou objets flous en avant-plan à l'occasion).
Quelques exceptions peuvent se produire ici et là, lors de cours arrets du bus.
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Au départ de Santiago, nous avons traversé quelques tunnels sous les colines environnantes. Notez surtout le vert, couleur qui disparaitra graduellement du paysage avec le temps - et qui au moment d'écrire ceci n'est toujours pas revenue!
Un peu avant Pichidanqui, nous atteingnons la mer que nous longerons pour la plus grande partie du trajet. Notez ici les nuages et un peu de brouillard. Le temps allait s'éclaircir en montant vers le nord et devenir chaud et sec une fois dans les environs du désert d'Atacama.
Parmi les trucs que l'on ne s'attends pas nécessairement à voir sur la cote, quelques éoliennes... Le temps est plus clair, le sol est encore vert...
Un viaduc permet de traverser ... une rivière quasi à sec, signe, comme la lente disparition de la végétation - ou plutot son évolution vers quelque chose de différent - que nous progressons vers le désert...
Nous y voilà, quelques cactus viennent confirmer que le vert est chose du passé, le sable et la roche deviennent les principaux éléments du décor... Quelques habitations très rustiques parsèment les abords de la route, formant parfois quelque hameau, ce qui n'est pas le cas ici, malgré la présence d'une corde à linge.
Sinon, la cote elle-meme offre de très jolis paysages, qui sont ardus à photographier, les contrastes étant difficiles à capter, les reflets dans les fenetres du bus n'aidant pas, le mouvement du véhicule rendant problématique la simple idée de conserver l'horizon sur un axe horizontal sur la photo... Sans parler que souvent, on n'a que deux ou trois secondes avant que la route ne vire à nouveau et ne fasse disparaitre le paysage convoité de notre champs de vision... Et avec le temps qui passe, le soleil descend, l'éclairage se fait rare, puis insuffisant.
Il est temps d'aller dormir :-)
Le lendemain matin, au réveil, la végétation a pratiquement totalement disparue, le brouillard est de retour, il y a du sable partout... ou presque, et nous longeons toujous le Pacifique, traversant parfois un petit village de pecheurs.
En se rapprochant du désert d'Atacama, le ciel s'est dégagé complètement, et quelques dunes et monticules de sable se font découvrir, certains tout au bord de l'océan. Nous allons plus tard nous éloigner de la mer pour entrer un peu plus dans les "terres" sablonneuses du désert... et découvrir plusieurs choses surprenantes!
À suivre...
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