Comme Cadiz est une très ancienne cité, c'est plein d'histoires ici et il y a donc beaucoup à voir. Ne me sentant pas dans un mode touriste-intense, j'ai quand même marché plusieurs kilomètres dans la ville, captant quelques unes de ces histoires au passage.
Le monument de la Plaza de Espana est dédié à la signature, à Cadiz, de la première constitution de l'Espagne, en 1812. On peut d'ailleurs voir la constitution en question tout en haut du monument. J'aime bien la vue subtile que l'on a, à droite, d'une des antiques tours d'observation de Cadiz, mais j'y reviendrai.
Comme la ville était fortifiée, il reste plusieurs vestiges de ces fortifications un peu partout à Cadiz. Ici, tout près de la gare ferroviaire, une des premières vues que j'ai eu de Cadiz à mon arrivée.
Ce que l'on voit en arrière plan est une autre partie des fortifications, la Puerta de la tierra, qui aujourd'hui, s'ouvre sur la partie moderne de la ville, qui s'est étendu passé la presqu'île d'origine de Cadiz. Ce que l'on voit à l'avant plan est.. un gigantesque oiseau. Cette oeuvre d'art a été installée pour commémorer la signature de la constitution actuelle de l'Espagne, en 1978.
J'avais écris que je prévoyais monter dans le clocher de la cathédrale, voilà qui est fait. En cours de route, j'ai pris cette photo de la pente circulaire qui permet l'accès. Notez les pierres, qui semblent poreuses, plusieurs édifices de Cadiz sont érigés avec ces pierres tirées de la mer.
Le clocher de la cathédrale de Cadiz.
De la nouvelle cathédrale de Cadiz, devrais-je dire, car il y a aussi une ancienne cathédrale de Cadiz. Signe de l'histoire de Cadiz, la nouvelle cathédrale date du 17e siècle. Ou du 18e siècle, si on se reporte à sa finition plutôt qu'au début de sa construction, puisque l'affaire a pris 116 ans à bâtir. Il en résulte un étrange mélange de baroque et de néoclassique, en plus de l'utilisation de trois types de pierres, de genre et de couleur différentes.
Symbole de Cadiz; le dôme de la cathédrale fait d'azulejos dorés et la vue sur l'océan.
Malheureusement, j'ai lu trop d'informations sans prendre de notes, alors je ne me souviens plus de quelle époque date le mercado central de Cadiz. Il a été récemment restauré et aujourd'hui, dans une sandwicherie, j'y ai déniché une délicieuse baguette à la tortilla de patatas, délicieuse et gigantesque, pour seulement 2 euros.
Dans ce qui devait être des douves à une époque (j'imagine, mon interprétation), il y a maintenant des jardins français.
Dans le barrio Santa Maria, une vieille porte... et un mur de ces pierres qui forment une bonne partie des plus anciens édifices de Cadiz. Ces pierres ont été prise dans la mer, et il en résulte une forte résistance à l'humidité, semble-t-il. Ici, on les appelle les pierres d'huitres, car elles renferment des restes de divers mollusques.
Auto-portrait de vagabond, à la Puerta de la tierra; après tout, Cadiz fait maintenant partie de mon histoire aussi.
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(Pour les amateurs de détails, Cadix se prononce "Cadi", si vous êtes d'ici. Si vous venez de Madrid, alors vous prononcez "Cadice", mais avec le "ce" légèrement sur le bout de la langue, presque comme un "th" anglais).
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