Après avoir à peu près réappris à marcher (c'est fou comme le corps oublie des choses aussi simples!), je devrais reprendre la route (en fait, reprendre l'air), ce dimanche, s'il y a de la place sur le vol Montréal-Londres.
London, baby, comme disait Joey Tribiani ;-)
--
[Mise à jour: samedi soir: on dirait que mes plans devront déjà changer, rien de moins sur que ce vol sur Londres... Donc départ vers ailleurs demain anyway? Ou Londres dans quelques jours? À suivre...]
--
Je devrais donc vous revenir avec des commentaires et photos de voyage, une fois de plus, à partir de lundi.
--
Si vous vous demandez "Pourquoi Londres[Ailleurs]?", je vous dirai que ce n'est pas la bonne question à poser. Demandez-vous plus simplement: "Pourquoi pas Londres[Ailleurs]?" et vous saisirez ce que je vais y faire :-)
--
Je ne serai pas en Angleterre bien longtemps, malheureusement. Mes récents petits inconvénients de santé m'ont retenus au Québec plus longtemps que j'avais prévu, et je suis attendu ailleurs vers la mi-juillet... Je devrais donc revenir rapidement à Montréal, afin de mieux repartir! :-). Je me promets toutefois de profiter du pays qui nous a donné Sophie Kinsella, William Shakespeare, Harry Potter et Keira Knightley ;-) et d'en rapporter plus de photos que lors de mon dernier passage, lors duquel je ne disposais pas d'un appareil numérique.
--
Dans tous les cas, comme de coutume, je vous tiendrai au courant de mes déplacements de part et d'autres de l''étang Atlantique.
--
Note: En guise d'illustration, je vous offre ici une de mes dernières photos de Londres (mars 2003).
--
samedi 28 juin 2008
jeudi 19 juin 2008
Les mésaventures médicales de l'Esprit Vagabond ou Super-Moi contre les méchants agents infectieux!
Libellés :
Ma vie
Je ne suis pas du genre à «parler de mes maladies», comme aurait dit ma grand-mère Cécile, mais comme tout ce qui m'a occupé - ou presque - dans mes derniers jours a été relié à un traitement médical qui s'est compliqué et à de nombreuses visites à l'hôpital, je vous résume le tout; voyez ça comme une sorte d'aventure dans un univers que je visite le moins souvent possible, mais dont les personnages font un travail qui, on doit bien se l'avouer, est plus utile pour plusieurs que celui de l'écrivain ou du reporter de voyage... Je passerai rapidement sur l'aspect médical lui-même, de peu d'intérêt pour vous, mais reviendrai par la suite sur l'univers de l'hôpital où s'est déroulé et se déroule toujours mon combat de super-héros contre des méchants agents infectieux!
--
J'ai attrapé - on ne sait où mais fort probablement pendant un voyage, d'après ce qu'on m'a dit - le VPH, un virus responsable de bien des maux gênants, mais dont seules les manifestations cliniques cutanées se sont produites dans mon cas, au niveau des pieds. Dans un sens, c'était déjà une chance, vous me direz, well, ça dépend aussi de la suite. Voyons voir.
Le traitement de ces manifestations cutanées par azote liquide n'a rien donné au fil des mois, et on a estimé que mon virus était particulièrement résistant au froid. Pour se débarasser de tout ça, un traitement par brûlures à l'acide (je ne souviens plus du type d'acide, désolé) a été appliqué, causant des brûlures assez profondes. Comme on parle des deux pieds, mes déplacements en ont été affectés, mais en théorie, je devais mieux aller après quelques jours.
En théorie.
Dans mon univers de super-héros, j'étais alors en bonne voie de vaincre le méchant virus. C'était sans compter sur les bactéries, un autre type de méchant quand on parle d'agents infectieux. Bref, vous aurez compris que l'une des brûlure s'est infectée.
Yé. Plus on est de fou, plus on souffre...
Avec ma chance légendaire, cette brûlure était justement située sur l'orteil #4 (celle avant le petit), dans le côté, où c'est tout coincé et collé à l'orteil #3... Un endroit parfait pour tenter de guérir à la fois une infection bactérienne, un virus et une brûlure. En un mot, j'avais gagné le gros lot de l'infection!
[Réaction du médecin: «Vous avez été traité avec des brûlures, et là, c'est infecté. Coup donc, vous êtes quelqu'un de chanceux, vous!». No kidding].
--
Pour ne pas vous ennuyer avec mes problèmes - et je résiste à l'envie de joindre des photos «live» à ce billet, hehehehe - je ne ferai qu'un survol des super-pouvoirs qui m'aident à combattre l'ennemi. Depuis 3 jours, je suis une antibiothérapie par intraveineuse (de la céfazoline, si ce genre de chose vous amuse) et que ce matin, après une séance d'hydrothérapie, on m'a, euh... débridé (chirurgicalement retiré plein de choses plus ou moins mortes de l'orteil, le laissant d'une jolie couleur écarlate -mais sans saignement, c'est certainement bon signe, la peau va se recréer, quel miracle, que celui du corps, parfois). J'avoue que j'aurais préféré être déridé, mais on ne choisit pas ses traitements.
Je m'arme également d'un peu d'héparine, un agent anticoagulant, pour éviter que mon cathéter ne se bouche entre les injections de céfazoline. Enfin, un antibiotique topique (en crème, mais dont j'ignore la composition) recouvre épisodiquement le principal foyer d'infection original, empêchant le méchant de s'enfuir du piège dans lequel on l'a coincé ;-) - et empêchant qu'un autre méchant agent infectieux en profite pour m'attaquer pendant que je suis plus faible et occupé, une stratégie classique des méchants de dessins animés.
Anyway, comme j'avais eu des traitement à l'acide aux deux pieds, mais qu'un seul côté s'est infecté, je retrouve presque toutes les fonctions habituelles de mon pied gauche au moment d'écrire ceci, mais le droit est encore relativement douloureux, enflé et peu mobile. Bref, avec un pied sur deux de remis, je me relève et m'attaque d'autant plus intensément à mes adversaires. Ça sera un combat sans merci. [J'avoue toutefois que les épisodes douloureux, comme le nettoyage chirurgical à froid de ce matin me rendent impatient de voir le générique du film qui est adapté de mes aventures dans ma tête].
Ah! J'oubliais l'élément le plus amusant de toute l'aventure; mon armure super-rapide qui me permettra éventuellement de semer mes adversaires: une chaise roulante, yé! Un plaisir enfantin s'empare de vous quand vous roulez dans ces petits bolides! J'aime bien me propulser moi-même, en fait, mais si vous faites de même et que vous avez une plaie ouverte très sensible recouverte d'un pansement, attention aux dénivellations dans le plancher en rénovation; douleurs assurées! :-).
--
Je vous passe aussi beaucoup de détails concernant le personnel médical - tout le monde a été très très gentil malgré qu'ils soient tous payés pour vous procurer de la douleur :-) - mais je mentionne que mes aller-retour à l'hôpital pour mes traitements (3 fois par jour) s'avèrent amusants, puisque l'urgence, la clinique externe et la physiothérapie sont trois département touchés par des rénovations majeures et des reconfigurations importantes des locaux. Résultat: À chaque visite, des murs ont été enlevés ou installés, les salles ont changé de place, et ce qui est bien drôle, c'est que le personnel ne sait pas plus que moi où aller et qu'ils cherchent leurs équipements et fournitures un peu partout. C'est un peu plus long pour recevoir les traitements, mais en même temps, ça fait quelque chose de différent et d'intéressant à observer.
Dans mon univers de super-héros, j'espère secrètement que ce brouhaha va confondre mes adversaires et les dérouter suffisamment pour que je profite de leurs failles, ha!! [C'est en quelque sorte une arme secrète!].
Que ces professionnels aient à travailler dans des conditions de reconfiguration est déjà un défi en soi, qu'ils doivent en plus continuer à donner des traitements adéquat et en respect de toutes les conditions d'hygiène et de stérilité qui doivent régner dans un milieu clinique, et qu'ils le fassent avec gentillesse et sourire en plus, ça mérite une mention spéciale, et c'est principalement cet aspect des choses qui m'a donné l'idée de vous parler de cette mésaventure ici, finalement. (Ça et l'idée de transformer mes adversaires en méchants de dessins animés).
On entend tellement d'histoire désolantes et de plaintes contre le système de santé, il a certes des défauts (j'ai tout de même patienté 5 heures le premier soir entre 21h et 2h du matin pour voir un médecin avec mes brûlures infectées et mon pied enflé), mais tout le personnel que j'ai côtoyé depuis 3 jours a été exemplaire avec les patients. J'ai toutefois entendu quelques histoires d'horreur sur les relations avec la direction de l'hôpital, ce qui ne surprend guère, malhureusement, mais désole un peu.
--
Dernier volet intéressant de cette expérience douloureuse, c'est de voir les autres patients, dont une bonne partie semble se connaître ou se reconnaître.
(Rappel: mon affrontement avec les agents infectieux se déroule en région - le Lac St-Jean en l'occurence)
Avec rien d'autre à faire pendant des heures à l'urgence, par exemple, chacun se met à échanger avec les autres, et le premier sujet de conversation qui leur vient à l'esprit est évidemment leurs maladies. C'est incroyable de voir tant de gens se confier à des semi-inconnus sur des sujets qui relèvent du secret professionnel autrement :-). On entend des trucs vraiment... disons, amusants.
Pour ma part, j'ai adopté un profil moins sociable - et comme j'habite Montréal, j'étais, pour le groupe, «Le gars de Montréal avec les pieds maganés». Il faut dire pour ma défense, que j'avais un excellent livre sour la main pour m'isoler et passer le temps; Le Labyrinthe, de Julie Martel, une fantasy d'inspiration latino-américaine doublée d'une métaphore cubaine publiée chez Mediaspaul.
J'en ai aussi profité pour saisir au traitement de texte la nouvelle manuscrite que j'avais écrite lors du concours d'écriture sur place du dernier Boréal et qu'on m'a conseillé de soumettre pour publication. je vous tiendrai au courant de l'évolution de la vie littéraire de ce texte, qui s'intitule «Deux soeurs - Plan fictif - Lima Pérou».
Question de rester en anecdote de littérature de l'imaginaire québécois, je ne peux passer sous silence le fait qu'une des infirmières, ainsi qu'une autre patiente en antibiothérapie intraveineuse, étaient tous deux des fans de Patrick Senécal ;-). Comble de coincidence, un patient reçu en urgence pour des douleurs abdominales avait même des airs de Patrick (cheveux longs, un peu enveloppé sans être gras, même timbre de voix...).
--
Si vous vous demandez ce que je fait au Lac St-Jean, vous allez bien rire: je suis venu ici en partie pour aider un ami qui a vendu sa maison à déménager. Vous aurez compris que je suis un tantinet moins utile que prévu!
Quand à mon combat contre les agents infectieux, je n'y reviendrai probablement pas, ma seule présence sur des billets subséquents de ce blogue indiquera que j'ai vaincu mes adversaires et serai reparti vers d'autres aventures et d'autres destinations exotiques.
--
[Des 4 photos de méchants accompagnant ce billet, pouvez-vous identifier celle représentant mon virus? - Je n'ai pas trouvé de photo de ma bactérie, dont j'ignore l'identité en fait, au moment de publier ceci. L'urgentologue qui m'a reçu a toutefois réussi à prélever l'«ADN» de la chose et les gars du labo travaillent sur son identification, hehe.]
--
--
J'ai attrapé - on ne sait où mais fort probablement pendant un voyage, d'après ce qu'on m'a dit - le VPH, un virus responsable de bien des maux gênants, mais dont seules les manifestations cliniques cutanées se sont produites dans mon cas, au niveau des pieds. Dans un sens, c'était déjà une chance, vous me direz, well, ça dépend aussi de la suite. Voyons voir.
Le traitement de ces manifestations cutanées par azote liquide n'a rien donné au fil des mois, et on a estimé que mon virus était particulièrement résistant au froid. Pour se débarasser de tout ça, un traitement par brûlures à l'acide (je ne souviens plus du type d'acide, désolé) a été appliqué, causant des brûlures assez profondes. Comme on parle des deux pieds, mes déplacements en ont été affectés, mais en théorie, je devais mieux aller après quelques jours.
En théorie.
Dans mon univers de super-héros, j'étais alors en bonne voie de vaincre le méchant virus. C'était sans compter sur les bactéries, un autre type de méchant quand on parle d'agents infectieux. Bref, vous aurez compris que l'une des brûlure s'est infectée.
Yé. Plus on est de fou, plus on souffre...
Avec ma chance légendaire, cette brûlure était justement située sur l'orteil #4 (celle avant le petit), dans le côté, où c'est tout coincé et collé à l'orteil #3... Un endroit parfait pour tenter de guérir à la fois une infection bactérienne, un virus et une brûlure. En un mot, j'avais gagné le gros lot de l'infection!
[Réaction du médecin: «Vous avez été traité avec des brûlures, et là, c'est infecté. Coup donc, vous êtes quelqu'un de chanceux, vous!». No kidding].
--
Pour ne pas vous ennuyer avec mes problèmes - et je résiste à l'envie de joindre des photos «live» à ce billet, hehehehe - je ne ferai qu'un survol des super-pouvoirs qui m'aident à combattre l'ennemi. Depuis 3 jours, je suis une antibiothérapie par intraveineuse (de la céfazoline, si ce genre de chose vous amuse) et que ce matin, après une séance d'hydrothérapie, on m'a, euh... débridé (chirurgicalement retiré plein de choses plus ou moins mortes de l'orteil, le laissant d'une jolie couleur écarlate -mais sans saignement, c'est certainement bon signe, la peau va se recréer, quel miracle, que celui du corps, parfois). J'avoue que j'aurais préféré être déridé, mais on ne choisit pas ses traitements.
Je m'arme également d'un peu d'héparine, un agent anticoagulant, pour éviter que mon cathéter ne se bouche entre les injections de céfazoline. Enfin, un antibiotique topique (en crème, mais dont j'ignore la composition) recouvre épisodiquement le principal foyer d'infection original, empêchant le méchant de s'enfuir du piège dans lequel on l'a coincé ;-) - et empêchant qu'un autre méchant agent infectieux en profite pour m'attaquer pendant que je suis plus faible et occupé, une stratégie classique des méchants de dessins animés.
Anyway, comme j'avais eu des traitement à l'acide aux deux pieds, mais qu'un seul côté s'est infecté, je retrouve presque toutes les fonctions habituelles de mon pied gauche au moment d'écrire ceci, mais le droit est encore relativement douloureux, enflé et peu mobile. Bref, avec un pied sur deux de remis, je me relève et m'attaque d'autant plus intensément à mes adversaires. Ça sera un combat sans merci. [J'avoue toutefois que les épisodes douloureux, comme le nettoyage chirurgical à froid de ce matin me rendent impatient de voir le générique du film qui est adapté de mes aventures dans ma tête].
Ah! J'oubliais l'élément le plus amusant de toute l'aventure; mon armure super-rapide qui me permettra éventuellement de semer mes adversaires: une chaise roulante, yé! Un plaisir enfantin s'empare de vous quand vous roulez dans ces petits bolides! J'aime bien me propulser moi-même, en fait, mais si vous faites de même et que vous avez une plaie ouverte très sensible recouverte d'un pansement, attention aux dénivellations dans le plancher en rénovation; douleurs assurées! :-).
--
Je vous passe aussi beaucoup de détails concernant le personnel médical - tout le monde a été très très gentil malgré qu'ils soient tous payés pour vous procurer de la douleur :-) - mais je mentionne que mes aller-retour à l'hôpital pour mes traitements (3 fois par jour) s'avèrent amusants, puisque l'urgence, la clinique externe et la physiothérapie sont trois département touchés par des rénovations majeures et des reconfigurations importantes des locaux. Résultat: À chaque visite, des murs ont été enlevés ou installés, les salles ont changé de place, et ce qui est bien drôle, c'est que le personnel ne sait pas plus que moi où aller et qu'ils cherchent leurs équipements et fournitures un peu partout. C'est un peu plus long pour recevoir les traitements, mais en même temps, ça fait quelque chose de différent et d'intéressant à observer.
Dans mon univers de super-héros, j'espère secrètement que ce brouhaha va confondre mes adversaires et les dérouter suffisamment pour que je profite de leurs failles, ha!! [C'est en quelque sorte une arme secrète!].
Que ces professionnels aient à travailler dans des conditions de reconfiguration est déjà un défi en soi, qu'ils doivent en plus continuer à donner des traitements adéquat et en respect de toutes les conditions d'hygiène et de stérilité qui doivent régner dans un milieu clinique, et qu'ils le fassent avec gentillesse et sourire en plus, ça mérite une mention spéciale, et c'est principalement cet aspect des choses qui m'a donné l'idée de vous parler de cette mésaventure ici, finalement. (Ça et l'idée de transformer mes adversaires en méchants de dessins animés).
On entend tellement d'histoire désolantes et de plaintes contre le système de santé, il a certes des défauts (j'ai tout de même patienté 5 heures le premier soir entre 21h et 2h du matin pour voir un médecin avec mes brûlures infectées et mon pied enflé), mais tout le personnel que j'ai côtoyé depuis 3 jours a été exemplaire avec les patients. J'ai toutefois entendu quelques histoires d'horreur sur les relations avec la direction de l'hôpital, ce qui ne surprend guère, malhureusement, mais désole un peu.
--
Dernier volet intéressant de cette expérience douloureuse, c'est de voir les autres patients, dont une bonne partie semble se connaître ou se reconnaître.
(Rappel: mon affrontement avec les agents infectieux se déroule en région - le Lac St-Jean en l'occurence)
Avec rien d'autre à faire pendant des heures à l'urgence, par exemple, chacun se met à échanger avec les autres, et le premier sujet de conversation qui leur vient à l'esprit est évidemment leurs maladies. C'est incroyable de voir tant de gens se confier à des semi-inconnus sur des sujets qui relèvent du secret professionnel autrement :-). On entend des trucs vraiment... disons, amusants.
Pour ma part, j'ai adopté un profil moins sociable - et comme j'habite Montréal, j'étais, pour le groupe, «Le gars de Montréal avec les pieds maganés». Il faut dire pour ma défense, que j'avais un excellent livre sour la main pour m'isoler et passer le temps; Le Labyrinthe, de Julie Martel, une fantasy d'inspiration latino-américaine doublée d'une métaphore cubaine publiée chez Mediaspaul.
J'en ai aussi profité pour saisir au traitement de texte la nouvelle manuscrite que j'avais écrite lors du concours d'écriture sur place du dernier Boréal et qu'on m'a conseillé de soumettre pour publication. je vous tiendrai au courant de l'évolution de la vie littéraire de ce texte, qui s'intitule «Deux soeurs - Plan fictif - Lima Pérou».
Question de rester en anecdote de littérature de l'imaginaire québécois, je ne peux passer sous silence le fait qu'une des infirmières, ainsi qu'une autre patiente en antibiothérapie intraveineuse, étaient tous deux des fans de Patrick Senécal ;-). Comble de coincidence, un patient reçu en urgence pour des douleurs abdominales avait même des airs de Patrick (cheveux longs, un peu enveloppé sans être gras, même timbre de voix...).
--
Si vous vous demandez ce que je fait au Lac St-Jean, vous allez bien rire: je suis venu ici en partie pour aider un ami qui a vendu sa maison à déménager. Vous aurez compris que je suis un tantinet moins utile que prévu!
Quand à mon combat contre les agents infectieux, je n'y reviendrai probablement pas, ma seule présence sur des billets subséquents de ce blogue indiquera que j'ai vaincu mes adversaires et serai reparti vers d'autres aventures et d'autres destinations exotiques.
--
[Des 4 photos de méchants accompagnant ce billet, pouvez-vous identifier celle représentant mon virus? - Je n'ai pas trouvé de photo de ma bactérie, dont j'ignore l'identité en fait, au moment de publier ceci. L'urgentologue qui m'a reçu a toutefois réussi à prélever l'«ADN» de la chose et les gars du labo travaillent sur son identification, hehe.]
--
dimanche 15 juin 2008
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull : Pour sourire, 27 ans plus tard.
Libellés :
Cinéma / Télé,
Opinions
Je me souviens très bien de mon retour du cinéma, à pied le long du boulevard Marcotte de Roberval au Lac St-Jean, par un beau soir de ce printemps 1981. J’avais un immense sourire aux lèvres et je sifflais la musique entraînante de John Williams. Je venais de voir un des meilleurs films de ma courte vie de cinéphile : Raiders of the Lost Ark.
Vingt-sept ans plus tard, alors que je sors de l’ex-Paramount du centre-ville de Montréal, la musique de Williams demeure, et une bonne partie du sourire aussi.
Et ce n’est pas rien, car, en réalité, il était impossible de ressentir le même genre d’émotion qu’en 1981, ne serait-ce que parce que j’ai moi-même vieilli de quelques années et vu beaucoup, beaucoup de films depuis.
N’empêche, je pense que c’est ce décalage temporel entre la sortie des trois premiers films de la franchise Indiana Jones et la sortie du quatrième volet qui explique l’accueil relativement mitigé des fans envers le dernier film de Steven Spielberg.
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull n’est pas un film sans fautes, mais déjà, avec Indiana Jones and The Last Cruisade, les plus âgés d’entre nous voyaient que la magie de Raiders of the Lost Ark ne pouvait être reproduite parfaitement avec le passage des ans.
Qu’en est-il, alors, en tant que film de divertissement, de ce nouvel opus des aventures du docteur Henry Jones II?
D’entrée de jeu, en quelques minutes, on a droit à une scène au Hangar 51, une référence directe à Roswell, un clin d’œil à l’arche perdue et à une explosion nucléaire! Comme si la chose n’était pas encore assez claire, quelques minutes après l’explosion, ce sont les hommes en noir qui rappliquent! Qu’on se le dise, fini les aventures d’Indiana Jones dans le monde du fantastique surnaturel, bienvenue dans l’univers science-fictif. Je dois avouer que cet aspect du début du film m’a presque agacé; comment, me suis-je demandé, va-t-on faire pour nous embarquer dans un Indy de SF?
Spielberg n’est pas un imbécile, et il le prouve avec une approche qui colle beaucoup à celle des trois premiers films; le pulp. Et cette approche fait du film une réussite. (Est-ce mon imagination où Spielberg accentue ce parti pris en faisant de Cate Blanchett une méchante Russe de bande dessinée qui ressemble à la Mia de Tarantino dans Pulp Fiction?).
L’intrigue du film repose sur un mélange de légendes de diverses provenances, un peu comme le faisaient les autres opus de cette série (bien que ceux-ci aient été plus subtils, il me semble). Dans un passé récent, la recette a été utilisée par The Da Vinci Code, pour citer un exemple réalisée sur un mode plus… réaliste. Après l’Arche, les pierres sacrées et le Graal, on lance donc Indiana Jones sur les traces de l’Eldorado, la cité d’or sud-américaine. Cette fois-ci, les méchants sont des Russes, et la paranoïa des Etats-Unis des années 50 est soulignée avec quelques références à l’espionnage, au McCarthysme et aux agents doubles. On glisse même un message politique en filigrane, élément totalement absent des trois autres films de la série.
Mais tout ceci demeure une sorte de toile de fond pour nous raconter une aventure palpitante où s’alternent avec un certain rythme les scènes d’action et les scènes plus bavardes. Côté bavardage, il y a certainement un peu trop d’explications à certains moments alors que le spectateur moyen a compris, mais ce sont les scènes d’action qui retiennent notre attention.
Ce que j’ai aimé de ces scènes, ce sont les effets visuels, qui rappellent plus les bons vieux Indiana Jones que les récents films avec CGI ultramodernes. Certes, on décèle parfois quelques tics de George Lucas derrière tout ça (la scène de Tarzan avec les singes, les marmottes récurrentes…), mais d’un point de vue global, c’est plutôt bien réussi. J’ai lu des commentaires négatifs sur la direction photo de Januz Kaminski, mais j’avoue que j’ai trouvé le look du film parfaitement acceptable pour un Indiana Jones dont l’action se déroule quelques décennies après The Last Cruisade.
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull a beau comporter son lot de bons moments – et de bonnes idées comme le retour de Marion, déjà présente dans Raiders of the Lost Ark –, il n’est pas dépourvu de quelques défauts.
J’ai accepté de suspendre mon incrédulité pour croire aux divers combats et aux multiples péripéties à laquelle Indy échappe (malgré son âge plus que respectable). Je peux également accepter le déplacement des chutes d’Iguazu de quelques milliers de km vers le nord-ouest pour les besoins de la cause. Par contre, l’accent mis sur la culture Maya, en pleine jungle amazonienne de l’Amérique du Sud, agace un peu l’amateur d’archéologie en moi, surtout que mes premiers intérêts pour la chose sont certainement la faute à Indy et à cette soirée de 1981 quand je suis rentré chez moi avec ce grand sourire plaqué sur le visage. Un problème similaire se pose quand les créateurs mélangent sans gêne toutes les cultures précolombiennes de l’Amérique du Sud, attribuant aux Nasca des éléments des cultures de l’amazone (dards empoisonnés) ou des Paracas (déformation crânienne). De plus, les Nasca n’auraient pas pu momifier Orellana, puisque leur culture était déjà éteinte au moment de la conquête espagnole.
Mais je vais vous dire; ces éléments n’ont pas été suffisants pour gâcher mon plaisir de voir à nouveau une aventure d’Indiana Jones sur grand écran. Je vous souhaite donc, tout simplement, la même chose.
--
Vingt-sept ans plus tard, alors que je sors de l’ex-Paramount du centre-ville de Montréal, la musique de Williams demeure, et une bonne partie du sourire aussi.
Et ce n’est pas rien, car, en réalité, il était impossible de ressentir le même genre d’émotion qu’en 1981, ne serait-ce que parce que j’ai moi-même vieilli de quelques années et vu beaucoup, beaucoup de films depuis.
N’empêche, je pense que c’est ce décalage temporel entre la sortie des trois premiers films de la franchise Indiana Jones et la sortie du quatrième volet qui explique l’accueil relativement mitigé des fans envers le dernier film de Steven Spielberg.
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull n’est pas un film sans fautes, mais déjà, avec Indiana Jones and The Last Cruisade, les plus âgés d’entre nous voyaient que la magie de Raiders of the Lost Ark ne pouvait être reproduite parfaitement avec le passage des ans.
Qu’en est-il, alors, en tant que film de divertissement, de ce nouvel opus des aventures du docteur Henry Jones II?
D’entrée de jeu, en quelques minutes, on a droit à une scène au Hangar 51, une référence directe à Roswell, un clin d’œil à l’arche perdue et à une explosion nucléaire! Comme si la chose n’était pas encore assez claire, quelques minutes après l’explosion, ce sont les hommes en noir qui rappliquent! Qu’on se le dise, fini les aventures d’Indiana Jones dans le monde du fantastique surnaturel, bienvenue dans l’univers science-fictif. Je dois avouer que cet aspect du début du film m’a presque agacé; comment, me suis-je demandé, va-t-on faire pour nous embarquer dans un Indy de SF?
Spielberg n’est pas un imbécile, et il le prouve avec une approche qui colle beaucoup à celle des trois premiers films; le pulp. Et cette approche fait du film une réussite. (Est-ce mon imagination où Spielberg accentue ce parti pris en faisant de Cate Blanchett une méchante Russe de bande dessinée qui ressemble à la Mia de Tarantino dans Pulp Fiction?).
L’intrigue du film repose sur un mélange de légendes de diverses provenances, un peu comme le faisaient les autres opus de cette série (bien que ceux-ci aient été plus subtils, il me semble). Dans un passé récent, la recette a été utilisée par The Da Vinci Code, pour citer un exemple réalisée sur un mode plus… réaliste. Après l’Arche, les pierres sacrées et le Graal, on lance donc Indiana Jones sur les traces de l’Eldorado, la cité d’or sud-américaine. Cette fois-ci, les méchants sont des Russes, et la paranoïa des Etats-Unis des années 50 est soulignée avec quelques références à l’espionnage, au McCarthysme et aux agents doubles. On glisse même un message politique en filigrane, élément totalement absent des trois autres films de la série.
Mais tout ceci demeure une sorte de toile de fond pour nous raconter une aventure palpitante où s’alternent avec un certain rythme les scènes d’action et les scènes plus bavardes. Côté bavardage, il y a certainement un peu trop d’explications à certains moments alors que le spectateur moyen a compris, mais ce sont les scènes d’action qui retiennent notre attention.
Ce que j’ai aimé de ces scènes, ce sont les effets visuels, qui rappellent plus les bons vieux Indiana Jones que les récents films avec CGI ultramodernes. Certes, on décèle parfois quelques tics de George Lucas derrière tout ça (la scène de Tarzan avec les singes, les marmottes récurrentes…), mais d’un point de vue global, c’est plutôt bien réussi. J’ai lu des commentaires négatifs sur la direction photo de Januz Kaminski, mais j’avoue que j’ai trouvé le look du film parfaitement acceptable pour un Indiana Jones dont l’action se déroule quelques décennies après The Last Cruisade.
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull a beau comporter son lot de bons moments – et de bonnes idées comme le retour de Marion, déjà présente dans Raiders of the Lost Ark –, il n’est pas dépourvu de quelques défauts.
J’ai accepté de suspendre mon incrédulité pour croire aux divers combats et aux multiples péripéties à laquelle Indy échappe (malgré son âge plus que respectable). Je peux également accepter le déplacement des chutes d’Iguazu de quelques milliers de km vers le nord-ouest pour les besoins de la cause. Par contre, l’accent mis sur la culture Maya, en pleine jungle amazonienne de l’Amérique du Sud, agace un peu l’amateur d’archéologie en moi, surtout que mes premiers intérêts pour la chose sont certainement la faute à Indy et à cette soirée de 1981 quand je suis rentré chez moi avec ce grand sourire plaqué sur le visage. Un problème similaire se pose quand les créateurs mélangent sans gêne toutes les cultures précolombiennes de l’Amérique du Sud, attribuant aux Nasca des éléments des cultures de l’amazone (dards empoisonnés) ou des Paracas (déformation crânienne). De plus, les Nasca n’auraient pas pu momifier Orellana, puisque leur culture était déjà éteinte au moment de la conquête espagnole.
Mais je vais vous dire; ces éléments n’ont pas été suffisants pour gâcher mon plaisir de voir à nouveau une aventure d’Indiana Jones sur grand écran. Je vous souhaite donc, tout simplement, la même chose.
--
Super-Héros et mode, au Musée à New York!
Libellés :
Divertissement
J'avais raté l'annonce de cette exposition temporaire du Metropolitain Museum of Arts de New York, un des musées les plus fascinants des Amériques.
Depuis le 7 mai, le MET présente une exposition de mode qui repose sur la thématique du super-héros! Idée qui semble farfelue à la base, mais que le concepteur, Georgio Armani, explique en disant que la mode, comme les costumes des super-héros, permet de combler un désir de transformation qui nous habite tous.
Que l'on aime ou non le milieu et l'industrie de la mode, il me semble que l'exposition a l'air particulièrement intéressante pour les amateurs de SF et fantasy. Il est plutôt rare de voir une thématique autant associé au pur divertissement (pensez BD, jeux vidéos, figurines, bloskbusters hollywoodiens) prendre d'assaut un musée d'art aussi renommé que le MET.
On retrouve donc au MET des costumes originaux bien connus, comme ceux de Spider-Man, Superman ou Iron Man, mais aussi des créations de designers qui se sont inspirés de ces modèles dessinés.
Sur la page que le MET consacre à l'expo,on peut voir les diverses thématiques qu'explorent les créateurs. Parmi les photos vues ici et là, j'aime bien celle publiée dans le New York Times, avec Mystique (de X-Men) et le gold bodysuit qui en est inspiré (section Mutant Body).
--
Tout ça donne le goût de faire un saut dans la grosse pomme pour aller jeter un oeil sur place, non?
--
Depuis le 7 mai, le MET présente une exposition de mode qui repose sur la thématique du super-héros! Idée qui semble farfelue à la base, mais que le concepteur, Georgio Armani, explique en disant que la mode, comme les costumes des super-héros, permet de combler un désir de transformation qui nous habite tous.
Que l'on aime ou non le milieu et l'industrie de la mode, il me semble que l'exposition a l'air particulièrement intéressante pour les amateurs de SF et fantasy. Il est plutôt rare de voir une thématique autant associé au pur divertissement (pensez BD, jeux vidéos, figurines, bloskbusters hollywoodiens) prendre d'assaut un musée d'art aussi renommé que le MET.
On retrouve donc au MET des costumes originaux bien connus, comme ceux de Spider-Man, Superman ou Iron Man, mais aussi des créations de designers qui se sont inspirés de ces modèles dessinés.
Sur la page que le MET consacre à l'expo,on peut voir les diverses thématiques qu'explorent les créateurs. Parmi les photos vues ici et là, j'aime bien celle publiée dans le New York Times, avec Mystique (de X-Men) et le gold bodysuit qui en est inspiré (section Mutant Body).
--
Tout ça donne le goût de faire un saut dans la grosse pomme pour aller jeter un oeil sur place, non?
--
de Montréal...
Alors que je me prépare à partir pour quelques jours en visite dans mon pays de bleuets natal, je me rends compte que je ne parle pas beaucoup de Montréal, depuis mon retour. Comme je prévois voyager à nouveau d'ici quelques semaines, j'en profite donc, avant de laisser Montréal, pour attirer l'attention sur le fait qu'en été, il se passe toujours des dizaines de choses à Montréal... et pour peu que vous ayez de la belle température, une simple balade au centre-ville fait parfois découvrir des choses intéressantes.
--
Montréal est une ville de festival, mais même si l'accent est mis sur des grands événements comme le Jazz, les films du monde ou Juste pour rire, il y a des dizaines d'autres événements en ville tout l'été.
Ainsi, la fin de semaine dernière, en raison de la présentation du Grand Prix du Canada de F1, il y avait diverses activités reliées à l'événement sur les rues Peel et Crescent, rendant une partie du centre-ville piétonnier, une affaire qui change toujours le point de vue sur la ville et que ce visiteur-ci apprécie à toutes les occasions.
En arrivant de Lachine par la 191, j'ai noté ce coin de rue, juste une rue avant l'arrêt final du bus à la station Lionel-Groulx; Rose de Lima m'a évidemment fait pensé à mes amies de Lima et mes passages dans la capitale péruvienne l'an dernier. C'est fou ce que certains détails prennent une signification différente pour chaque passant, et Rose de Lima en est un parfait exemple en ce qui me concerne.
Sur Peel, c'était la présentation de voitures Ferrari et Porsche. J'aimais bien ce petit modèle modeste et rouge... La jolie fille est en option seulement :-)
Preuve des nombreuses activités estivales, il y avait aussi, ce week-end là, un festival de mode en pleine rue, avec parades sur McGill-College, mais le dimanche, lors de mon passage, l'événement était terminé et je n'ai pu voir que les techniciens en train de démonter les scènes.
J'ai alors décidé de poursuivre vers l'est et remonter éventuellement vers l'Avenue Mont-Royal, également piétonnière à ce moment-là pour une occasion spéciale, mais j'ai finalement changé mes plans.
Par contre, j'ai bien marché sur Ste-Catherine vers l'esplanade de la Place des Arts, où j'y ai photographié une partie de la sculture moderne «Les pelleteuses de nuages», qui se trouve dans la fontaine de la Place.
Cette sculpture sera donc présente dans le bassin tout l'été, puisqu'il s'agit d'une oeuvre d'art éphémère et qu'elle sera enlevée par la suite; à chaque année, la Place des Arts organise un concours pour décider quelle oeuvre ornera sa fontaine.
J'avoue que la chose donne un bel effet. Les pelles semblent vouloir nous rappeller de profiter de cette fontaine et de l'été, avant qu'on les réutilise dans les entrées, l'hiver prochain... On peut aussi penser à des manèges, en voyant les trois roues de pelles... Pour l'occasion, l'eau du bassin est également teinte en rouge, mais je n'ai pas saisi l'allusion des créateurs, même si ça fait joli et différent. Je repasserai éventuellement dasn le secteur pour voir si on change la couleur de l'eau au fil de l'été... et reprendre quelques photos des pelleteuses, puisque mes piles m'ont abandonné alors que j'avais d'autres clichés en tête.
--
--
Montréal est une ville de festival, mais même si l'accent est mis sur des grands événements comme le Jazz, les films du monde ou Juste pour rire, il y a des dizaines d'autres événements en ville tout l'été.
Ainsi, la fin de semaine dernière, en raison de la présentation du Grand Prix du Canada de F1, il y avait diverses activités reliées à l'événement sur les rues Peel et Crescent, rendant une partie du centre-ville piétonnier, une affaire qui change toujours le point de vue sur la ville et que ce visiteur-ci apprécie à toutes les occasions.
En arrivant de Lachine par la 191, j'ai noté ce coin de rue, juste une rue avant l'arrêt final du bus à la station Lionel-Groulx; Rose de Lima m'a évidemment fait pensé à mes amies de Lima et mes passages dans la capitale péruvienne l'an dernier. C'est fou ce que certains détails prennent une signification différente pour chaque passant, et Rose de Lima en est un parfait exemple en ce qui me concerne.
Sur Peel, c'était la présentation de voitures Ferrari et Porsche. J'aimais bien ce petit modèle modeste et rouge... La jolie fille est en option seulement :-)
Preuve des nombreuses activités estivales, il y avait aussi, ce week-end là, un festival de mode en pleine rue, avec parades sur McGill-College, mais le dimanche, lors de mon passage, l'événement était terminé et je n'ai pu voir que les techniciens en train de démonter les scènes.
J'ai alors décidé de poursuivre vers l'est et remonter éventuellement vers l'Avenue Mont-Royal, également piétonnière à ce moment-là pour une occasion spéciale, mais j'ai finalement changé mes plans.
Par contre, j'ai bien marché sur Ste-Catherine vers l'esplanade de la Place des Arts, où j'y ai photographié une partie de la sculture moderne «Les pelleteuses de nuages», qui se trouve dans la fontaine de la Place.
Cette sculpture sera donc présente dans le bassin tout l'été, puisqu'il s'agit d'une oeuvre d'art éphémère et qu'elle sera enlevée par la suite; à chaque année, la Place des Arts organise un concours pour décider quelle oeuvre ornera sa fontaine.
J'avoue que la chose donne un bel effet. Les pelles semblent vouloir nous rappeller de profiter de cette fontaine et de l'été, avant qu'on les réutilise dans les entrées, l'hiver prochain... On peut aussi penser à des manèges, en voyant les trois roues de pelles... Pour l'occasion, l'eau du bassin est également teinte en rouge, mais je n'ai pas saisi l'allusion des créateurs, même si ça fait joli et différent. Je repasserai éventuellement dasn le secteur pour voir si on change la couleur de l'eau au fil de l'été... et reprendre quelques photos des pelleteuses, puisque mes piles m'ont abandonné alors que j'avais d'autres clichés en tête.
--
samedi 14 juin 2008
Conclusion: artefacts - printemps 2008
En guise de conclusion à ce petit voyage en bas pays, voici quelques commentaires et photos sur ce que l'on rapporte comme souvenirs de voyage, quand on voyage en backpacker, et que l'on désire éviter des gros bagages et des grosses dépenses :-)
--
Même si je ne conserve pas toutes les cartes des villes que je visite, ni tous les feuillets d'information des lieux touristiques, je conserve parfois quelques pages d'information, qui pourront servir de références en cas d'utilisation du lieu dans une nouvelle, un chapitre de roman, un article ou encore simplement à titre de souvenir de mon passage en ces lieux.
J'avoue avoir conservé mon billet, cette-fois-ci, pour deux raisons. La première, c'est que je voyage toujours avec des billets électroniques habituellement, donc je n'ai pas de billet-souvenir à proprement parler. La seconde, c'est que ce billet était mon premier billet en stand-by... et que j'espère que ce n'était pas le dernier...
Comme je suis un geek de métro (et de transport en général, tram, avion, etc), je conserve souvent de genre de petits titres de transport; ils s'agit de souvenirs déjà payés (!) et peu encombrant, et leur accumulation constitut presqu'un journal de voyage en soi!
Qui dit Europe, dit bon vin, pas cher, et qu'on peut rapporter ici! Yé. Pour un amateur comme moi, c'est une belle aubaine, un beau souvenir, à partager plus tard une fois au pays, ou à conserver quelques mois pour y revenir avec un peu de nostalgie (comme pour ce Cyclos Tardio rapporté l'automne dernier de l'Argentine, à droite).
Comme pour les autres artefacts de visites, les billets d'entrée font de très jolis souvenirs, je trouve. Plutôt que de rapporter une carte postale d'une oeuvre vue ou d'un monument, je rapporte le billet (déjà payé) qui a toujours sa propre oeuvre, ou caligraphie, qui rappelle des mois plus tard ma visite du lieu en question. Pour les monument, je prends des photo qui me contentent amplement, je poste donc les rares cartes postales que j'achète. Les fins observateurs noteront sur ce montage que je me suis rapporté un petit souvenir du Red Light d'Amsterdam, hehe.
--
Voilà qui forme la conclusion à cette courte exploration des bas pays... Maintenant que mes photos et artefacts sont classés, je suis prêt à repartir explorer d'autres contrées!
Je vous tiendrai au courant...
--
--
Même si je ne conserve pas toutes les cartes des villes que je visite, ni tous les feuillets d'information des lieux touristiques, je conserve parfois quelques pages d'information, qui pourront servir de références en cas d'utilisation du lieu dans une nouvelle, un chapitre de roman, un article ou encore simplement à titre de souvenir de mon passage en ces lieux.
J'avoue avoir conservé mon billet, cette-fois-ci, pour deux raisons. La première, c'est que je voyage toujours avec des billets électroniques habituellement, donc je n'ai pas de billet-souvenir à proprement parler. La seconde, c'est que ce billet était mon premier billet en stand-by... et que j'espère que ce n'était pas le dernier...
Comme je suis un geek de métro (et de transport en général, tram, avion, etc), je conserve souvent de genre de petits titres de transport; ils s'agit de souvenirs déjà payés (!) et peu encombrant, et leur accumulation constitut presqu'un journal de voyage en soi!
Qui dit Europe, dit bon vin, pas cher, et qu'on peut rapporter ici! Yé. Pour un amateur comme moi, c'est une belle aubaine, un beau souvenir, à partager plus tard une fois au pays, ou à conserver quelques mois pour y revenir avec un peu de nostalgie (comme pour ce Cyclos Tardio rapporté l'automne dernier de l'Argentine, à droite).
Comme pour les autres artefacts de visites, les billets d'entrée font de très jolis souvenirs, je trouve. Plutôt que de rapporter une carte postale d'une oeuvre vue ou d'un monument, je rapporte le billet (déjà payé) qui a toujours sa propre oeuvre, ou caligraphie, qui rappelle des mois plus tard ma visite du lieu en question. Pour les monument, je prends des photo qui me contentent amplement, je poste donc les rares cartes postales que j'achète. Les fins observateurs noteront sur ce montage que je me suis rapporté un petit souvenir du Red Light d'Amsterdam, hehe.
--
Voilà qui forme la conclusion à cette courte exploration des bas pays... Maintenant que mes photos et artefacts sont classés, je suis prêt à repartir explorer d'autres contrées!
Je vous tiendrai au courant...
--
lundi 9 juin 2008
Dernière vue de Delft
Libellés :
Pays Bas,
Voyage-2008-Bpb
Comme pour Amsterdam et Bruges, j'ai placé sur ma page Facebook quelques ultimes photos de Delft - dont un peu plus de la moitié est inédite sur ce blog, d'où ce billet informatif.
Je vous invite donc à la consulter si vous voulez voir encore plus de photos de ma ville coup-de-coeur des Pays-Bas.
--
Je vous invite donc à la consulter si vous voulez voir encore plus de photos de ma ville coup-de-coeur des Pays-Bas.
--
dimanche 8 juin 2008
La vie (bohème) du backpacker
Libellés :
Ma vie
Je voyage beaucoup depuis quelques années, c'est même devenu mon mode de vie.
Ce qui me permet de voyager autant, c'est d'une part, de ne pas dépenser beaucoup quand je suis au pays - je parle ici des principales dépenses de coût de vie comme l'hébergement et les déplacements. En me limitant à un petit environnement, pas cher, mais agréable, et en utilisant le transport en commun plutôt que de posséder une voiture, j'économise beaucoup. C'est fou ce que zéro hypothèque et zéro emprunt, entretien et essence de voiture peuvent vous faire économiser :-)
--
Anyway, je voyage beaucoup, et je parle souvent de ce que je fais et explore dans mes voyages, mais je ne parle pas souvent du mode de vie du backpacker.
Il y a plusieurs visions du backpacker. Mon backpacker à moi, il voyage sur un budget relativement restreint, mais pas au point de manger du pain sec et boire de l'eau pour seuls aliments et boissons. Il se loge dans les endroits les plus économiques possible, mais ne sacrifie pas l'aspect pratique de l'hébergement. Ile ne court pas non plus après l'endroit le plus crappy juste pour se glorifier de ses exploits de vie difficile! Par exemple, si une nuit à Paris est possible dans une auberge en banlieue et une autre dans le 5e arrondissement, je choisirai celle du 5e, à moins que le prix soit réellement beaucoup plus élevé. Être hébergé dans le centre, peu importe la ville, est toujours payant en terme de gain de temps et de transport.
Mon backpacker utilise donc les transports en commun, mange généralement des repas préparés par lui-même à l'auberge ou ailleurs (j'ai toujours un réchaud et quelques gamelles avec moi), achète donc ses aliments dans les épiceries en autant que possible, et fréquente quelques restos, mais le plus souvent pour des lunch le midi - plus rapide et moins cher.
Comme mon backpacker voyage avec un budget restreint et que c'est cet aspect qui lui permet de voyager pendant plusieurs mois, il ne fait que rarement de ses voyages des expériences hautement gastronomiques. Par contre, il y a toujours des excellentes surprises culturelles à découvrir; par exemple, en France, une baguette avec un excellent Camembert ou un Brie, accompagné d'un bon petit Bordeaux et d'olives fraîches est un repas délicieux, typiquement français, et très abordable! Les cornets de frites-mayonaise belges étaient aussi mémorables, et très peu cher pour vous remplir un estomac le midi.
Ces petits sacrifices (qui n'en sont que rarement si on est bien organisé) permettent à mon backpacker de ne pas hésiter quand vient le temps de payer le prix d'entrée de tel musée ou de tel sites intéressant.
Le concept même de backpacker repose sur l'idée de mettre tout ce que vous possédez en voyage dans un sac à dos, que vous pouvez traîner partout, et facilement. Plus qu'une idée générale, le sac lui-même devient d'importance capitale pour moi; J'utilise un Arcterix Bora (40 litres) depuis six ans, c'est léger, suffisant et me permet d'éviter tous les problèmes de transports de bagages comme des grosses valises à roulettes sur les rues pavées, dans les tourniquets de métro ou dans les tramways. En plus, avec un backpack, vous avez les deux mains libres pour le reste (contrôle de billets, ouvrir des portes, longue marche de la station vers votre auberge, etc).
--
Voici quelques photos anodines, mais qui illustrent ce mode de vie qui est devenu le mien en voyage, et parfois même au pays. (La différence étant qu'au pays, un baguette, un Brie et un Bordeaux sont un luxe qui coûte quatre fois leur prix à Paris)...
Mes deux compagnons en Belgique, ici attendant le métro; Istvan avec son backpack et Suze avec un sac de jour et une carte. [Bruxelles].
Après une expédition pluvieuse pour dénicher un excellent plat de pâtes et sauce abordable et servi pour emporter dans un cornet, Istvan déguste une bonne bière belge, dans notre dortoir commun. [Bruges]
Qui dit pluie dit vêtements mouillés. Comme pour certains jours de lessives, j'apporte toujours avec moi une corde à linge extensible munie de petites pinces et accrochable un peu partout; ici dans notre dortoir. [Bruges].
Quelques auberges vous fournissent un déjeuner avec la nuit, c'est intéressant et gratuit (inclus, disons), mais parfois, si vous devez prendre un train tôt le matin et désirez gagner du temps, une simple baguette avec un pot de Nutella (une aubaine en Belgique, un luxe au Canada) fera parfaitement l'affaire, pendant votre trajet de train. [Entre Bruges et Amsterdam].
Le typique lit le moins cher pour un voyageur seul est en auberge, avec des dortoirs munis de lits superposés comme ceux-là (ici, le mien au-dessus, ma coloc d'en-dessous étant Suze). [Amsterdam]
Dans certains pays, voyager à deux, trois ou quatre est particulièrement économique s'il existe des petits hôtels qui louent des chambres doubles, triples ou quadruples pour moins cher le lit qu'un dortoir dans une auberge. C'était le cas des auberges de l'Espagne et du Portugual, par exemple, ou encore de celles en Amérique du Sud. Les Pays-Bas reposent entièrement sur des lits en dortoir si vous voulez ne pas trop dépenser, et encore, c'est un des pays (avec l'Angleterre) où il en coûte le plus cher pour se loger. Typiquement, le mois dernier, ça allait de 17 à 30 euros la nuit par personne, 17 étant le prix en semaine d'un lit en dortoir réservé quelques jours d'avance). Par comparaison, pour 10$ US, en Équateur, vous avez une chambre simple, avec salle de bain privée et télé avec cable :-). Vous y trouvez aussi des volcans, mais aucune toile originale de Vermeer...
Dans certaines auberges, les lockers sont grands et compris avec le prix du lit, ce qui était le cas ici, avec ces lockers spacieux dans une anti-chambre donnant accès au dortoir. Moins pratique que les lockers dans les chambres, mais plus tranquille, quand il s'agit de grands dortoirs, comme celui que nous avions ici, un dortoir de 20 lits. [Amsterdam].
Parmi les expériences culturelles peu dispendieuses, on retrouve... la bière! En Belgique, véritable paradis de la bonne bière pas chère, j'en ai expérimenté plusieurs. Aux Pays-Bas, parmi les marques les plus connues, on retrouve évidemment Heineken, dont on voit les produits ici sur une tablette d'épicerie. Note: ce ne sont pas des canettes de bières, mais bien des petits futs de 5 litres qui sont alignés sur cette photo! [Amsterdam].
Un des luxe que je me paye en voyage comme au pays, c'est le cinéma, dont je suis un grand amateur depuis des décennies. Certains cinémas du monde sont aussi des édifices fort intéressants à fréquenter; comme celui-ci, un vieux et grandiose théâtre converti et où on sert de la bière (dans un verre de vitre, pardon) dans les salles et qui, cette semaine-là, présentait le nouvel opus d'Indiana Jones, le dernier Woody Allen, et Silk, du canadien François Girard, tout pour m'attirer, quoi! [Amsterdam].
Si certaines auberges ne sont pas toujours pratiques, d'autres sont très accomodantes. Le Stayokay Stadsdoelen était très accomodant, nous permettant même de souper à une des tables de la salle commune, et ne comportant aucun couvre-feu ou lock-out (les auberges avec lock-out sont emmerdantes, je ne saisi toujours pas à quoi ce temps leur est utile). Et comme si tout ça allait de pair, le staff du Stadsdoelen était toujours gentil, souriant et accomodant, alors que celui de l'auberge dans le 5e de Paris était moins... accueillant, disons (l'auberge avait aussi un lock-out). [Amsterdam].
Qui dit transport en commun dit horaires, langues étrangères, tableaux divers et nouveaux systèmes à chaque ville ou pays visité. Heureusement, le système des Pays-Bas était assez facile à comprendre, comme le démontre cet écran d'information. Notez les heures de départ, à gauche, qui démontrent que l'on pouvait ce matin-là, prendre 5 trains différentes en l'espace de quelques minutes à peine. [Amsterdam].
Voici un geste que je pose de moins en moins; poster une carte postale au pays! Ici, je poste une carte de l'Oreille Cassée - reconnaissable si vous avez l'oeil - à ma soeur Sophie. [Amsterdam].
En 2003, j'avais acheté et posté pour 200$ de cartes postales, sans expédier plus de deux cartes a un même destinataire, en 3 mois de voyage. Je suis peut-être égoïste aujourd'hui, mais je limite beaucoup ce genre d'envoi, et favorise le blogue et la publication de photos pour tous. En plus, je n'ai pas à chercher des timbres et des boites postales, puisque le problème avec les cartes postales, c'est toujours la discipline. Comme je me déplace à tous les quelques jours, c'est parfois frustrant. Par exemple, j'ai acheté cette carte à Bruxelles, l'ai écrite à Amsterdam et l'ai posté juste avant mon départ pour Rotterdam.
Voici quelque chose d'amusant que vous rerouvez parfois en voyage; la mascotte de l'auberge. Je me souviens encore des chats de l'hôtel où j'étais descendu à Paris dans le 9e en 1998 ou de quelques autres copains à quatre pattes comme les tortues de Lima, par exemple. Ici, c'est Lexie, une sorte d'épagneul croisé à très longues pattes, très drôle, qui sur ce cliché, s'est couché sur les draps à laver des clients qui quittent l'auberge ce jour-là. [Rotterdam].
Quand je parlais de trucs pratiques, ces lockers roulants, qui se glissent sous les lits étaient absolument parfaits! Simples, utiles, facile d'utilisation, spacieux... D'ailleurs, cette auberge, le ROOM, est l'un des endroits les plus accomodants et agréables où j'ai été hébergé pendant ce court séjour; ils avaient même un accès internet à très bon prix, avec prise USB, en plus! [Rotterdam].
Toujours au ROOM (mon lit en haut, celui de Suze en bas, hehe), simplement pour ajouter que je documente souvent cette partie plus personnelle de mes voyages en prenant une photo de certaines chambres, certains dortoirs ou parfois juste l'extérieur de l'édifice, question de ramasser des archives plus personnelles que les classiques photos de voyages montrant les sites d'intérêts. L'arrivée du numérique dans ma vie de photographe de voyage m'a permis de me laisser aller un peu plus de ce côté. Si vous notez bien, cette photo est aussi une des mes auto-photos de voyage. [Rotterdam].
La vie d'auberge à bas prix ne signifie pas nécessairement uen chambre en sous-sol ou inintéressante. Certaines auberges sont très bien situées et offrent parfois une très belle vue, comme c'est le cas ici, rue Mouffetard. [Paris].
Évidemment, pour profiter de cette vue, il fallait d'abord se taper les 5 volées de marches étroites et à pic pour atteindre le fameux dortoir tout en haut. N'empêche, je me souviens d'une auberge pas particulièrement accueillante, mais qui disposait d'une superbe terrace sur le toit, avec vue sur l'Acropole, à Athènes.
Parfois, la vie de backpacker vous mène à voyager dans des conditions que vous n'auriez pas envisagé auparavant... Dans le cas de cette photo, je me retrouve à bord d'un Airbus 330, bien installé dans le dernier siège de l'appareil, un siège habituellement utilisé par l'équipage, comme en témoigne l'inscription au milieu... J'ai eu la confirmation que je pouvais prendre ce vol de retour 40 minutes avant le décollage...
Ceci dit, être assis là avait un bel avantage, je pouvais entendre les conversations entre les agents de bord derrière moi, et l'humour particulier de l'un d'entre eux, qui faisait se tordre de rire les autres... des gens qui semblent si professionnels et sérieux quand ils passent dans les rangées, pendant le vol :-)
--
Ce qui me permet de voyager autant, c'est d'une part, de ne pas dépenser beaucoup quand je suis au pays - je parle ici des principales dépenses de coût de vie comme l'hébergement et les déplacements. En me limitant à un petit environnement, pas cher, mais agréable, et en utilisant le transport en commun plutôt que de posséder une voiture, j'économise beaucoup. C'est fou ce que zéro hypothèque et zéro emprunt, entretien et essence de voiture peuvent vous faire économiser :-)
--
Anyway, je voyage beaucoup, et je parle souvent de ce que je fais et explore dans mes voyages, mais je ne parle pas souvent du mode de vie du backpacker.
Il y a plusieurs visions du backpacker. Mon backpacker à moi, il voyage sur un budget relativement restreint, mais pas au point de manger du pain sec et boire de l'eau pour seuls aliments et boissons. Il se loge dans les endroits les plus économiques possible, mais ne sacrifie pas l'aspect pratique de l'hébergement. Ile ne court pas non plus après l'endroit le plus crappy juste pour se glorifier de ses exploits de vie difficile! Par exemple, si une nuit à Paris est possible dans une auberge en banlieue et une autre dans le 5e arrondissement, je choisirai celle du 5e, à moins que le prix soit réellement beaucoup plus élevé. Être hébergé dans le centre, peu importe la ville, est toujours payant en terme de gain de temps et de transport.
Mon backpacker utilise donc les transports en commun, mange généralement des repas préparés par lui-même à l'auberge ou ailleurs (j'ai toujours un réchaud et quelques gamelles avec moi), achète donc ses aliments dans les épiceries en autant que possible, et fréquente quelques restos, mais le plus souvent pour des lunch le midi - plus rapide et moins cher.
Comme mon backpacker voyage avec un budget restreint et que c'est cet aspect qui lui permet de voyager pendant plusieurs mois, il ne fait que rarement de ses voyages des expériences hautement gastronomiques. Par contre, il y a toujours des excellentes surprises culturelles à découvrir; par exemple, en France, une baguette avec un excellent Camembert ou un Brie, accompagné d'un bon petit Bordeaux et d'olives fraîches est un repas délicieux, typiquement français, et très abordable! Les cornets de frites-mayonaise belges étaient aussi mémorables, et très peu cher pour vous remplir un estomac le midi.
Ces petits sacrifices (qui n'en sont que rarement si on est bien organisé) permettent à mon backpacker de ne pas hésiter quand vient le temps de payer le prix d'entrée de tel musée ou de tel sites intéressant.
Le concept même de backpacker repose sur l'idée de mettre tout ce que vous possédez en voyage dans un sac à dos, que vous pouvez traîner partout, et facilement. Plus qu'une idée générale, le sac lui-même devient d'importance capitale pour moi; J'utilise un Arcterix Bora (40 litres) depuis six ans, c'est léger, suffisant et me permet d'éviter tous les problèmes de transports de bagages comme des grosses valises à roulettes sur les rues pavées, dans les tourniquets de métro ou dans les tramways. En plus, avec un backpack, vous avez les deux mains libres pour le reste (contrôle de billets, ouvrir des portes, longue marche de la station vers votre auberge, etc).
--
Voici quelques photos anodines, mais qui illustrent ce mode de vie qui est devenu le mien en voyage, et parfois même au pays. (La différence étant qu'au pays, un baguette, un Brie et un Bordeaux sont un luxe qui coûte quatre fois leur prix à Paris)...
Mes deux compagnons en Belgique, ici attendant le métro; Istvan avec son backpack et Suze avec un sac de jour et une carte. [Bruxelles].
Après une expédition pluvieuse pour dénicher un excellent plat de pâtes et sauce abordable et servi pour emporter dans un cornet, Istvan déguste une bonne bière belge, dans notre dortoir commun. [Bruges]
Qui dit pluie dit vêtements mouillés. Comme pour certains jours de lessives, j'apporte toujours avec moi une corde à linge extensible munie de petites pinces et accrochable un peu partout; ici dans notre dortoir. [Bruges].
Quelques auberges vous fournissent un déjeuner avec la nuit, c'est intéressant et gratuit (inclus, disons), mais parfois, si vous devez prendre un train tôt le matin et désirez gagner du temps, une simple baguette avec un pot de Nutella (une aubaine en Belgique, un luxe au Canada) fera parfaitement l'affaire, pendant votre trajet de train. [Entre Bruges et Amsterdam].
Le typique lit le moins cher pour un voyageur seul est en auberge, avec des dortoirs munis de lits superposés comme ceux-là (ici, le mien au-dessus, ma coloc d'en-dessous étant Suze). [Amsterdam]
Dans certains pays, voyager à deux, trois ou quatre est particulièrement économique s'il existe des petits hôtels qui louent des chambres doubles, triples ou quadruples pour moins cher le lit qu'un dortoir dans une auberge. C'était le cas des auberges de l'Espagne et du Portugual, par exemple, ou encore de celles en Amérique du Sud. Les Pays-Bas reposent entièrement sur des lits en dortoir si vous voulez ne pas trop dépenser, et encore, c'est un des pays (avec l'Angleterre) où il en coûte le plus cher pour se loger. Typiquement, le mois dernier, ça allait de 17 à 30 euros la nuit par personne, 17 étant le prix en semaine d'un lit en dortoir réservé quelques jours d'avance). Par comparaison, pour 10$ US, en Équateur, vous avez une chambre simple, avec salle de bain privée et télé avec cable :-). Vous y trouvez aussi des volcans, mais aucune toile originale de Vermeer...
Dans certaines auberges, les lockers sont grands et compris avec le prix du lit, ce qui était le cas ici, avec ces lockers spacieux dans une anti-chambre donnant accès au dortoir. Moins pratique que les lockers dans les chambres, mais plus tranquille, quand il s'agit de grands dortoirs, comme celui que nous avions ici, un dortoir de 20 lits. [Amsterdam].
Parmi les expériences culturelles peu dispendieuses, on retrouve... la bière! En Belgique, véritable paradis de la bonne bière pas chère, j'en ai expérimenté plusieurs. Aux Pays-Bas, parmi les marques les plus connues, on retrouve évidemment Heineken, dont on voit les produits ici sur une tablette d'épicerie. Note: ce ne sont pas des canettes de bières, mais bien des petits futs de 5 litres qui sont alignés sur cette photo! [Amsterdam].
Un des luxe que je me paye en voyage comme au pays, c'est le cinéma, dont je suis un grand amateur depuis des décennies. Certains cinémas du monde sont aussi des édifices fort intéressants à fréquenter; comme celui-ci, un vieux et grandiose théâtre converti et où on sert de la bière (dans un verre de vitre, pardon) dans les salles et qui, cette semaine-là, présentait le nouvel opus d'Indiana Jones, le dernier Woody Allen, et Silk, du canadien François Girard, tout pour m'attirer, quoi! [Amsterdam].
Si certaines auberges ne sont pas toujours pratiques, d'autres sont très accomodantes. Le Stayokay Stadsdoelen était très accomodant, nous permettant même de souper à une des tables de la salle commune, et ne comportant aucun couvre-feu ou lock-out (les auberges avec lock-out sont emmerdantes, je ne saisi toujours pas à quoi ce temps leur est utile). Et comme si tout ça allait de pair, le staff du Stadsdoelen était toujours gentil, souriant et accomodant, alors que celui de l'auberge dans le 5e de Paris était moins... accueillant, disons (l'auberge avait aussi un lock-out). [Amsterdam].
Qui dit transport en commun dit horaires, langues étrangères, tableaux divers et nouveaux systèmes à chaque ville ou pays visité. Heureusement, le système des Pays-Bas était assez facile à comprendre, comme le démontre cet écran d'information. Notez les heures de départ, à gauche, qui démontrent que l'on pouvait ce matin-là, prendre 5 trains différentes en l'espace de quelques minutes à peine. [Amsterdam].
Voici un geste que je pose de moins en moins; poster une carte postale au pays! Ici, je poste une carte de l'Oreille Cassée - reconnaissable si vous avez l'oeil - à ma soeur Sophie. [Amsterdam].
En 2003, j'avais acheté et posté pour 200$ de cartes postales, sans expédier plus de deux cartes a un même destinataire, en 3 mois de voyage. Je suis peut-être égoïste aujourd'hui, mais je limite beaucoup ce genre d'envoi, et favorise le blogue et la publication de photos pour tous. En plus, je n'ai pas à chercher des timbres et des boites postales, puisque le problème avec les cartes postales, c'est toujours la discipline. Comme je me déplace à tous les quelques jours, c'est parfois frustrant. Par exemple, j'ai acheté cette carte à Bruxelles, l'ai écrite à Amsterdam et l'ai posté juste avant mon départ pour Rotterdam.
Voici quelque chose d'amusant que vous rerouvez parfois en voyage; la mascotte de l'auberge. Je me souviens encore des chats de l'hôtel où j'étais descendu à Paris dans le 9e en 1998 ou de quelques autres copains à quatre pattes comme les tortues de Lima, par exemple. Ici, c'est Lexie, une sorte d'épagneul croisé à très longues pattes, très drôle, qui sur ce cliché, s'est couché sur les draps à laver des clients qui quittent l'auberge ce jour-là. [Rotterdam].
Quand je parlais de trucs pratiques, ces lockers roulants, qui se glissent sous les lits étaient absolument parfaits! Simples, utiles, facile d'utilisation, spacieux... D'ailleurs, cette auberge, le ROOM, est l'un des endroits les plus accomodants et agréables où j'ai été hébergé pendant ce court séjour; ils avaient même un accès internet à très bon prix, avec prise USB, en plus! [Rotterdam].
Toujours au ROOM (mon lit en haut, celui de Suze en bas, hehe), simplement pour ajouter que je documente souvent cette partie plus personnelle de mes voyages en prenant une photo de certaines chambres, certains dortoirs ou parfois juste l'extérieur de l'édifice, question de ramasser des archives plus personnelles que les classiques photos de voyages montrant les sites d'intérêts. L'arrivée du numérique dans ma vie de photographe de voyage m'a permis de me laisser aller un peu plus de ce côté. Si vous notez bien, cette photo est aussi une des mes auto-photos de voyage. [Rotterdam].
La vie d'auberge à bas prix ne signifie pas nécessairement uen chambre en sous-sol ou inintéressante. Certaines auberges sont très bien situées et offrent parfois une très belle vue, comme c'est le cas ici, rue Mouffetard. [Paris].
Évidemment, pour profiter de cette vue, il fallait d'abord se taper les 5 volées de marches étroites et à pic pour atteindre le fameux dortoir tout en haut. N'empêche, je me souviens d'une auberge pas particulièrement accueillante, mais qui disposait d'une superbe terrace sur le toit, avec vue sur l'Acropole, à Athènes.
Parfois, la vie de backpacker vous mène à voyager dans des conditions que vous n'auriez pas envisagé auparavant... Dans le cas de cette photo, je me retrouve à bord d'un Airbus 330, bien installé dans le dernier siège de l'appareil, un siège habituellement utilisé par l'équipage, comme en témoigne l'inscription au milieu... J'ai eu la confirmation que je pouvais prendre ce vol de retour 40 minutes avant le décollage...
Ceci dit, être assis là avait un bel avantage, je pouvais entendre les conversations entre les agents de bord derrière moi, et l'humour particulier de l'un d'entre eux, qui faisait se tordre de rire les autres... des gens qui semblent si professionnels et sérieux quand ils passent dans les rangées, pendant le vol :-)
--
samedi 7 juin 2008
Kuifje en ik en de blauwe lotus
Libellés :
Belgique,
Livre / Lecture,
Voyage-2008-Bpb
Amusant, le néerlandais, n'est-ce pas?
Parfois, il est près de l'anglais (racines similaires, mais plus proches de l'allemand), mais parfois, c'est vraiment déroutant, non?
Évidemment, dans le titre de ce billet, je triche un peu, puisque Kuifje n'est pas un mot, mais bien un nom: celui de Tintin (en néerlandais, donc également en flamand). Je trouvais étrange que le héros belge voit son nom modifié dans la version flamande de ses aventures, mais coup donc...
--
Comme je suis passé par la Belgique pour me rendre dans les bas pays, j'étais au pays de Tintin! Je n'en ai pas vraiment parlé sur ce journal, mais j'ai pu prendre quelques photos amusantes, en plus de me balader dans Bruxelles en pantalon 3/4...
J'en ai aussi profité pour acheter une version du Lotus Bleu en flamand pour mon père (De Blauwe Lotus, quand je vous disais que parfois, c'était près de l'anglais, vous commencez à saisir le titre de ce billet, maintenant, non?)
J'ai aussi pris une photo devant l'iconographie du bleu lotus en question pour faire ensuite le montage qui accompagne ce billet.
--
Kuifje et moi, une longue amitié :-)
--
D'ailleurs, parlant de Tintin, ces jours-ci en kiosque, vous pouvez trouver le numéro spécial du Figaro / Beaux Arts magazine qui est consacré à Tintin à la découverte des grandes civilisations, un sujet chez Tintin qui, vous l'aurez certainement compris depuis longtemps, est mon préféré. Par le biais de divers articles, photos et illustrations, le magazine fait un tour d'horizon des explorations de notre héros dans les mondes égyptiens, précolombiens, chinois et tibétain, etc. Quelques autres sections complémentaires viennent s'ajouter en rapport avec le thème. Si, comme moi, vous ne vous fatiguez pas de lire sur ce sujet, c'est un excellent numéro (de 170 pages bien présentées et avec un contenu imposant et intéressant).
--
Parfois, il est près de l'anglais (racines similaires, mais plus proches de l'allemand), mais parfois, c'est vraiment déroutant, non?
Évidemment, dans le titre de ce billet, je triche un peu, puisque Kuifje n'est pas un mot, mais bien un nom: celui de Tintin (en néerlandais, donc également en flamand). Je trouvais étrange que le héros belge voit son nom modifié dans la version flamande de ses aventures, mais coup donc...
--
Comme je suis passé par la Belgique pour me rendre dans les bas pays, j'étais au pays de Tintin! Je n'en ai pas vraiment parlé sur ce journal, mais j'ai pu prendre quelques photos amusantes, en plus de me balader dans Bruxelles en pantalon 3/4...
J'en ai aussi profité pour acheter une version du Lotus Bleu en flamand pour mon père (De Blauwe Lotus, quand je vous disais que parfois, c'était près de l'anglais, vous commencez à saisir le titre de ce billet, maintenant, non?)
J'ai aussi pris une photo devant l'iconographie du bleu lotus en question pour faire ensuite le montage qui accompagne ce billet.
--
Kuifje et moi, une longue amitié :-)
--
D'ailleurs, parlant de Tintin, ces jours-ci en kiosque, vous pouvez trouver le numéro spécial du Figaro / Beaux Arts magazine qui est consacré à Tintin à la découverte des grandes civilisations, un sujet chez Tintin qui, vous l'aurez certainement compris depuis longtemps, est mon préféré. Par le biais de divers articles, photos et illustrations, le magazine fait un tour d'horizon des explorations de notre héros dans les mondes égyptiens, précolombiens, chinois et tibétain, etc. Quelques autres sections complémentaires viennent s'ajouter en rapport avec le thème. Si, comme moi, vous ne vous fatiguez pas de lire sur ce sujet, c'est un excellent numéro (de 170 pages bien présentées et avec un contenu imposant et intéressant).
--
vendredi 6 juin 2008
I am sterdam
Libellés :
Pays Bas,
Voyage-2008-Bpb
Jeu de mot amusant, on en conviendra; il n'est pas de moi, mais bien des gens responsables de la promotion de la ville d'Amsterdam. On en retrouve des références un peu partout en ville, comme devant le Rijksmuseum, par exemple, où le slogan apparaît en grosses lettres.
J'en ai donc fait le titre d'un album-photo souvenir d'Amsterdam que j'ai publié sur ma page Facebook, et dont voici un lien direct. Quelques-unes des 15 photos ont déjà été publiées sur ce blogue lors de mon séjour dans la ville des vélos et des canaux, mais la plupart sont inédites.
Enjoy.
--
J'en ai donc fait le titre d'un album-photo souvenir d'Amsterdam que j'ai publié sur ma page Facebook, et dont voici un lien direct. Quelques-unes des 15 photos ont déjà été publiées sur ce blogue lors de mon séjour dans la ville des vélos et des canaux, mais la plupart sont inédites.
Enjoy.
--
Album-Photo: Bruges
Libellés :
Belgique,
Photographie / Vidéo,
Voyage-2008-Bpb
Une note pour faire références à l'album-photo de Bruges que j'ai mis sur ma page Facebook, album qui est disponible ici, et qui contient 15 photos (une dizaine de ces photos sont publiées sur le net pour la première fois, cinq ont été présentées sur ce blogue pendant mon séjour là-bas).
Quelques autres albums-souvenirs suivront.
--
Quelques autres albums-souvenirs suivront.
--
lundi 2 juin 2008
Strippenkaart (Dans le métro de Rotterdam)
Libellés :
La ville,
Métro du monde,
Pays Bas,
Voyage-2008-Bpb
J'ai souvent parlé des métros des villes que j'ai visité ou traversé... Je ne vous ferai pas un topo complet sur le métro d'Amsterdam (que je n'ai finalement pas utilisé, me contentant du tram, en surface) ni sur celui de Rotterdam (que j'ai utilisé quelques fois par jours pendant quatre jours), malgré le titre de ce billet.
Cependant, quelques notes sur ce métro me paraissent intéressantes... Comme le fait, par exemple, que ça m'aura pris deux jours pour comprendre le système de billets (strippenkaart) et un jour supplémentaire pour comprendre que les billets d'Amsterdam (métro et tram) pouvaient également être utilisés dans les transports en commun de Rotterdam, ce qui n'est pas rien considérant mon expérience de ce genre de transport.
Je me sers souvent de Suzie pour prendre des photos dans le transport en commun. Généralement, ça évite d'avoir l'air étrange, surtout si le train est bondé et que les passagers se demandent pourquoi je les prends en photo:-). Le métro de Rotterdam ne m'aurait pas posé de problèmes de ce point de vue, jamais il n'a été bondé au point où nous avons du demeurer debout... Sur la photo ci-haut, en station, on remarque l'absence de publicité sur les murs (il n'y en a pas non plus dans les wagons). L'image à droite est en fait un panorama de ce que l'on peut voir en ville dans le quartier que cette station dessert.
Même station (Leuvehaven), deux jours plus tard, au centre-ville de Rotterdam. On peut mieux constater l'absence de publicité sur cette photo.
--
Bon, les billets, maintenant.
Vous pouvez acheter des strippenkaart de 15 strips, 2 strips ou 3 strips. Un trajet en métro dans la même zone que celle de départ doit vous coûter 2 strips. Sinon, vous pouvez acheter un billet valide une heure (mais plus cher) qui vous permet de faire plus d'un trajet en autant que vous soyez sorti du système après une heure d'utilisation.
Dans le cas de strippenkaart de 2 strips, vous n'avez pas besoin de composter le billet, il l'est déjà. Les autres billets doivent être compostés, sur la dernière strip que vous dépensez pour ce trajet. Pour se faire, vous devez plier la carte pour composter au bon endroit. Même chose dans les trams, où les composteurs sont dans les trams alors que dans le métro, ils sont à la guérite. Les strips uniques (comme la 15e sur une 15 strips strippenkaart) ne peuvent être utilisées indépendamment. Autrement dit, une 15 strips strippenkaart vous fait faire 7 trajets de 2 strips dans la même zone et la dernière strip se perd dans la nature. Changer de zone vous coûte une strip de plus. Vous avez compris? J'avoue que pendant les deux premiers jours, moi non. Surtout que là, c'est facile, je vous explique tout, et en français, alors que je tentais de comprendre le système en néerlandais (une partie des instructions pour acheter les cartes était en anglais, mais pas le passage sur l'utilisation des strippenkaart et le nombre de strips à utiliser ni la manière de les composter/enregistrer...). Ah, oui, les strippenkaart étant nationales, elles sont valides partout au pays. Ouf... Ah, j'oubliais, si vous êtes deux, vous pouvez utiliser la même strippenkaart, mais en dépensant deux fois plus de strips à chaque trajet.
Et ce n'est rien, je ne vous parle pas des diverses méthodes pour sortir des stations! Là, malgré mes quatre jours à Rotterdam, j'avoue ne pas avoir totalement maîtrisé le système pour sortir!!! Un défi constant...
Des questions?
Le métro de Rotterdam, comme celui d'Amsterdam, est complété par un réseau de tram. Ici, une photo de l'organisation des rues d'Amsterdam, avec (gauche à droite) piste cyclable, rue sens unique, trottoir, puis voie de tram. Le même pattern, inversé, se retrouve de l'autre côté.
Dans le tram d'Amsterdam, comme dans les trains du métro et du système semblable de Rotterdam, les sièges et équipements sont relativement modernes et l'ensemble est très propre.
...
(Enfin, il faudrait bien que lors d'un prochain passage à Paris, je documente un peu plus mon utilisation régulière du métro quand je séjourne à Paris. Je vous laisse donc sur une photo prise dans ce métro, la veille de mon retour au pays).
Cependant, quelques notes sur ce métro me paraissent intéressantes... Comme le fait, par exemple, que ça m'aura pris deux jours pour comprendre le système de billets (strippenkaart) et un jour supplémentaire pour comprendre que les billets d'Amsterdam (métro et tram) pouvaient également être utilisés dans les transports en commun de Rotterdam, ce qui n'est pas rien considérant mon expérience de ce genre de transport.
Je me sers souvent de Suzie pour prendre des photos dans le transport en commun. Généralement, ça évite d'avoir l'air étrange, surtout si le train est bondé et que les passagers se demandent pourquoi je les prends en photo:-). Le métro de Rotterdam ne m'aurait pas posé de problèmes de ce point de vue, jamais il n'a été bondé au point où nous avons du demeurer debout... Sur la photo ci-haut, en station, on remarque l'absence de publicité sur les murs (il n'y en a pas non plus dans les wagons). L'image à droite est en fait un panorama de ce que l'on peut voir en ville dans le quartier que cette station dessert.
Même station (Leuvehaven), deux jours plus tard, au centre-ville de Rotterdam. On peut mieux constater l'absence de publicité sur cette photo.
--
Bon, les billets, maintenant.
Vous pouvez acheter des strippenkaart de 15 strips, 2 strips ou 3 strips. Un trajet en métro dans la même zone que celle de départ doit vous coûter 2 strips. Sinon, vous pouvez acheter un billet valide une heure (mais plus cher) qui vous permet de faire plus d'un trajet en autant que vous soyez sorti du système après une heure d'utilisation.
Dans le cas de strippenkaart de 2 strips, vous n'avez pas besoin de composter le billet, il l'est déjà. Les autres billets doivent être compostés, sur la dernière strip que vous dépensez pour ce trajet. Pour se faire, vous devez plier la carte pour composter au bon endroit. Même chose dans les trams, où les composteurs sont dans les trams alors que dans le métro, ils sont à la guérite. Les strips uniques (comme la 15e sur une 15 strips strippenkaart) ne peuvent être utilisées indépendamment. Autrement dit, une 15 strips strippenkaart vous fait faire 7 trajets de 2 strips dans la même zone et la dernière strip se perd dans la nature. Changer de zone vous coûte une strip de plus. Vous avez compris? J'avoue que pendant les deux premiers jours, moi non. Surtout que là, c'est facile, je vous explique tout, et en français, alors que je tentais de comprendre le système en néerlandais (une partie des instructions pour acheter les cartes était en anglais, mais pas le passage sur l'utilisation des strippenkaart et le nombre de strips à utiliser ni la manière de les composter/enregistrer...). Ah, oui, les strippenkaart étant nationales, elles sont valides partout au pays. Ouf... Ah, j'oubliais, si vous êtes deux, vous pouvez utiliser la même strippenkaart, mais en dépensant deux fois plus de strips à chaque trajet.
Et ce n'est rien, je ne vous parle pas des diverses méthodes pour sortir des stations! Là, malgré mes quatre jours à Rotterdam, j'avoue ne pas avoir totalement maîtrisé le système pour sortir!!! Un défi constant...
Des questions?
Le métro de Rotterdam, comme celui d'Amsterdam, est complété par un réseau de tram. Ici, une photo de l'organisation des rues d'Amsterdam, avec (gauche à droite) piste cyclable, rue sens unique, trottoir, puis voie de tram. Le même pattern, inversé, se retrouve de l'autre côté.
Dans le tram d'Amsterdam, comme dans les trains du métro et du système semblable de Rotterdam, les sièges et équipements sont relativement modernes et l'ensemble est très propre.
...
(Enfin, il faudrait bien que lors d'un prochain passage à Paris, je documente un peu plus mon utilisation régulière du métro quand je séjourne à Paris. Je vous laisse donc sur une photo prise dans ce métro, la veille de mon retour au pays).
dimanche 1 juin 2008
Chez Rembrandt
Libellés :
Pays Bas,
Peinture / Sculpture,
Voyage-2008-Bpb
Je poursuis avec une série de billets post-retour au pays, question de revenir sur certains sujets que je n'ai pas eu l'occasion ou le temps d'aborder pendant que je voyageais.
--
Impossible de visiter les Pays Bas sans tomber sur Rembrandt, et ce, même si vous n'êtes pas un amateur de peinture.
Rembrandt est probablement le plus célèbre des peintres hollandais, et les références à son oeuvre ne manquent pas quand vous traversez le pays.
Si, par chance, vous êtes amateur de Rembrandt, alors vous adorerez votre passage au pays du maître.
Quelques photos commentées.
Un monument en l'honneur de l'artiste se dresse fièrement au milieu de Rembrandtplein, la place qui porte son nom dans le centre d'Amsterdam.
À Amsterdam, on peut visiter la maison qui a appartenu au peintre, incluant son atelier et cette pièce, au rez-de-chaussée, où Rembrandt, aussi marchand d'art, recevait ses clients.
Suze, devant la porte de la maison de Rembrandt, un édifice construit en 1606.
L'ancien poste de pesée du port d'Amsterdam (Waag), est l'endroit où a eu lieu la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp immortalisée par Rembrandt.
Je me demandais, devant le Rembrandt Bar d'Amsterdam, ce que le peintre aurait pensé de cette évolution des choses.
Un des chef d'oeuvre de Rembrandt, La ronde de nuit, a été reproduite de diverses manière. Une des plus originales demeure cette version unique, en tuiles de céramique de Delft, une oeuvre d'art en soi, réalisée à la main par deux maîtres peintres de la Royal Delft (atelier de céramique qui existe depuis 1653). Cette oeuvre gigantesque est détenu par un collectionneur privé anonyme... et pour vous donner une idée, une version cinq fois plus petite se détaille 32 000 euros.
Une fois encore, que penserait Rembrandt de l'hôtel qui porte son nom et qui offre, au rez-de-chaussée, les doux produits du canabis?
Rembrandt domine son La ronde de nuit, reproduite en 3D par deux sculpteurs, en hommage au maître... Attendez, il semble y avoir un personnage de trop sur cette photo! :-)
Parmi les musées visités et offrant au visiteurs plusieurs oeuvres de Rembrandt, le Rijks d'Amsterdam (en haut) et le Louvre de Paris (en bas) sont parmi les plus intéressants. Le Mauritshuis de La Haye n'est pas à négliger non plus si vous aimez le peintre hollandais, puisque deux salles lui sont presqu'entièrement consacrées. [Montage].
--
Vous aurez noté deux références au Louvre dans les derniers billets... C'est que finalement, je suis revenu via Paris et non Bruxelles, toujours volant en stand-by, donc sans savoir ni d'où ni quand il y aurait de la place sur un avion pour moi.
J'ai donc profité de quelques 40 heures dans la capitale française pour refaire une petite visite au Louvre, et dire bonjour à quelques copains là-bas (Michelangelo, Raphaelo et Leonardo, entre autres; Allo Mona!) en plus de passer une bonne partie de ma visite dans l'aile des peintres hollandais du 17e siècle. Cette visite me paraissait la suite et la conclusion logique à ma petite exploration des Pays Bas, en particulier de l'oeuvre de Vermeer et celle de Rembrandt.
--
--
Impossible de visiter les Pays Bas sans tomber sur Rembrandt, et ce, même si vous n'êtes pas un amateur de peinture.
Rembrandt est probablement le plus célèbre des peintres hollandais, et les références à son oeuvre ne manquent pas quand vous traversez le pays.
Si, par chance, vous êtes amateur de Rembrandt, alors vous adorerez votre passage au pays du maître.
Quelques photos commentées.
Un monument en l'honneur de l'artiste se dresse fièrement au milieu de Rembrandtplein, la place qui porte son nom dans le centre d'Amsterdam.
À Amsterdam, on peut visiter la maison qui a appartenu au peintre, incluant son atelier et cette pièce, au rez-de-chaussée, où Rembrandt, aussi marchand d'art, recevait ses clients.
Suze, devant la porte de la maison de Rembrandt, un édifice construit en 1606.
L'ancien poste de pesée du port d'Amsterdam (Waag), est l'endroit où a eu lieu la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp immortalisée par Rembrandt.
Je me demandais, devant le Rembrandt Bar d'Amsterdam, ce que le peintre aurait pensé de cette évolution des choses.
Un des chef d'oeuvre de Rembrandt, La ronde de nuit, a été reproduite de diverses manière. Une des plus originales demeure cette version unique, en tuiles de céramique de Delft, une oeuvre d'art en soi, réalisée à la main par deux maîtres peintres de la Royal Delft (atelier de céramique qui existe depuis 1653). Cette oeuvre gigantesque est détenu par un collectionneur privé anonyme... et pour vous donner une idée, une version cinq fois plus petite se détaille 32 000 euros.
Une fois encore, que penserait Rembrandt de l'hôtel qui porte son nom et qui offre, au rez-de-chaussée, les doux produits du canabis?
Rembrandt domine son La ronde de nuit, reproduite en 3D par deux sculpteurs, en hommage au maître... Attendez, il semble y avoir un personnage de trop sur cette photo! :-)
Parmi les musées visités et offrant au visiteurs plusieurs oeuvres de Rembrandt, le Rijks d'Amsterdam (en haut) et le Louvre de Paris (en bas) sont parmi les plus intéressants. Le Mauritshuis de La Haye n'est pas à négliger non plus si vous aimez le peintre hollandais, puisque deux salles lui sont presqu'entièrement consacrées. [Montage].
--
Vous aurez noté deux références au Louvre dans les derniers billets... C'est que finalement, je suis revenu via Paris et non Bruxelles, toujours volant en stand-by, donc sans savoir ni d'où ni quand il y aurait de la place sur un avion pour moi.
J'ai donc profité de quelques 40 heures dans la capitale française pour refaire une petite visite au Louvre, et dire bonjour à quelques copains là-bas (Michelangelo, Raphaelo et Leonardo, entre autres; Allo Mona!) en plus de passer une bonne partie de ma visite dans l'aile des peintres hollandais du 17e siècle. Cette visite me paraissait la suite et la conclusion logique à ma petite exploration des Pays Bas, en particulier de l'oeuvre de Vermeer et celle de Rembrandt.
--
Inscription à :
Articles (Atom)