Hey... De temps à autres, quand je consulte l'horaire en-ligne de ce qui joue au cinéma à Montréal, il m'Arrive de voir les critiques (amateures) des internautes sur les films qui m'intéressent ou que j'ai déjà vu.
Je lis parfois les critiques pros (Solaris, Alibis, Voir, Ebert, etc), mais rarement les amateurs.
Ils sont toutefois tordant... En effet, comment se fier à des gens qui ne détaillent rien, qui se contredisent eux-mêmes dans leur commentaires et dont je n'ai aucune idée du background.
Car le point principal quand on lit une critique, c'est la personalité du critique et son habileté à s'expliquer, pas nécessairement l'opinion nette qu'il donne du film.
Par exemple, je sais très bien ce que je peux prendre et laisser en lisant des critiques de Christian Sauvé, ou Richard Martineau, ou encore René-Homier Roy ou Roger Ebert (je sens que Christian va réagir à son association à ces noms, hehe).
Et quand je fais de la critique de films en pro, et même quand j'en fais juste pour le plaisir sur ce blog, j'essaie de m'expliquer, de détailler ce que j'ai aimé ou pas et pourquoi.
Les critiques amateurs sur les sites de films sont toutefois tordant.
Par exemple, il y en a qui se disent très déçus, mais donne un 7 sur 10 alors que le voisin trouve que c'est un très bon film et lui donne 5. Hum.
Une bonne: ce film a beaucoup trop de longueurs, attendez de le louer en vidéo!
Uh? Pourquoi, il sera plus court en DVD??
Quand un film est décevant, je veux bien, mais encore faut-il savoir à quoi la personne s'attendais?
Anyway, je me demande si certains créateurs lisent les critiques amateurs et commentaires d'amateurs comme ça, si oui, ça doit être terriblement frustrant!
Parmie les commentaires lus récemment sur le film Maurice Richard, on reproche entre autre au auteurs de ne pas avoir mentionné la date de la mort du Rocket, ou le nom de son frère (Henri) ou de ne pas avoir donné le rôle de Maurice à Martin Drainville, plus talentueux que Roy Dupuis mais dont le visage aurait fait une moins belle affiche... avouez que ça fait rire, non? Comment prendre au sérieux les notes attribuées, alors?
En fait, pour les amateurs de notes, la seule note que je trouve intéressante sur les films, c'est le tomatomètre du site Rotten Tomatoes, qui recense des centaines de critiques professionnelles (aux USA) et les comptabilise simplement en deux catégories: bonne, mauvaise. Le nombre de bonne donne la note en pourcentage. Récemment, Harry Potter and the Goblet of Fire a obtenu 88%.
Ce qui est paradoxal, pour quelqu'un qui écrit de la critique de films, c'est que jamais je ne fie à une ou plusieurs critiques (même pros) pour aller voir un film ou pas. Quelques amis que je connais bien peuvent par contre m'influencer; si Daniel Sernine me dit d'éviter un film parce que c'est horriblement ennuyant, ou très mal foutu, je l'éviterai fort probablement... Le même commentaire de ma soeur Luce n'aurait pas autant de poids... j'irais probablement jeter un oeil par moi-même :)
Enfin, en conclusion sur les critiques amateures... à part me faire sourire (ou même rire), sont-elles réellement utiles à quelqu'un? Lisez-vous les critiques amateures sur les sites de cinéma? Pour ma part, je ne vois pas en quoi pourrait être utile l'opinion d'une trentaine de critiques incompétents qui ne savent pas vraiment s'exprimer en plus.
mercredi 30 novembre 2005
lundi 28 novembre 2005
Harry Potter and the best movie of 2005?
Voici mon impression, une première impression certes, du film Harry Potter and the goblet of fire. Auparavant, un mot (ou plusieurs :) pour situer l'amateur que je suis avant de donner mon opinion sur la chose.
Harry Potter, c'est d'abord un premier livre qui est un livre correct pour enfants, sans plus. Je l'ai lu par curiosité devant le phénomène qu'il a déclenché. Mais je l'ai lu sur le tard, disons-le, après même la sortie des deux premiers films.
J'ai lu les trois premiers livres d'une traite, en fait, puisque le premier était correctement construit et qu'il laisse tant de choses en suspens que comme lecteur, j'étais curieux. Si le second n'avait pas été d'un meilleur calibre en terme d'intrigue et d'écriture, je me serais probablement arrêté là. mais il était un brin meilleur.
Puis le troisième livre, plus sombre, plus mature, plus dur, et surtout, d'une cohérence à toute épreuve avec les autres livres, un élément essentiel pour que je suive une série.
Après cette lecture, je voyais tout de même les deux premiers films comme des films correctement réalisés, sans grande inspiration, mais sans bavure non plus, avec un excellent casting et bien adaptés pour les jeunes lecteurs.
Puis j'ai lu le quatrième livre, car après l'excellent Harry Potter and the prisoner of Azkaban, il fallait bien que je sache la suite, que je comprenne le tout, quand le cycle (de 7 livres) serait bouclé. Et ce 4e livre, s'il n'est pas meilleur que le troisième, il est au moins d'un niveau équivalent, avec en plus une surprise de taille (et je dois l'avouer, audacieuse de la part de l'auteur qui aurait pu se contenter de faire une belle série où chaque épisode était calqué sur le précédent), avec une intrigue plus dure, plus noire, bref, j'étais devenu un fan de ces livres.
Et c'est donc avec intérêt que j'attendais le troisième film, intérêt d'autant plus fort qu'on avait annoncé qu'il serait réalisé par Alfonso Cuaron, réalisateur de Y tu mama tambien, un petit chef d'oeuvre.
Et Cuaron ne m'a pas déçu, le 3e Harry se hissant facilement au top 10 des meilleurs films de 2004 dans mon palmares. brillante réalisation, adaptation sans faute, casting toujours impeccable, bref, le meilleur film de la série jusque là, et de loin. En fait, Cuaron a donné à la série de film une dimension différente, en plus d'en faire de bons films pour enfants, il en avait fait un bon film pour tout le monde, un film superbement réalisé et dont la direction photo était grandiose, en faisant donc un beau film en plus.
Puis vint la lecture du tome 5 et, récemment, l'été dernier, le tome 6. je n'ai que peu de réserve sur ces livres, qui forment un tout très cohérent et dont j'ai beaucoup d'attente pour le dernier volume.
Ayant appris que Mike Newell allait réaliser le 4e film, j'étais bien content, j'ai toujours aimé son style, mais un peu déçu que Cuaron ne remette pas ça, vu le brio qu'il avait démontré avec le 3e film.
J'ai finalement vu Harry Potter and the goblet of fire vendredi dernier, et en IMAX à part ça... et j'ai adoré. Pourtant, malgré que je sois maintenant vendu d'avance à l'histoire, sa mythologie, et ses personnages, j'avais des attentes élevées. Si Newell est moins présent que Cuaron derrière la caméra (il est plus effacé en terme de prise de vue), la direction phot, l'adaptation du scénario, et surtout l'interprétation des personnages principaux - dont le jeunes qui prennent de la maturité et de l'expérience - tout le film m'est apparu absolument sans faute. J'ai entendu quelques amateurs déçus de ceci ou cela, mais globalement, en tant que lecteur et amateur de cinéma, j'ai été comblé.
J'ai longuement réfléchi par la suite à la place qu'occupe déjà ce film dans mon palmares personnel de 2005... Second, premier? Difficile à dire, puisque je viens de le voir, difficile de le comparer avec d'autres films différents à tous points de vue. mais une chose demeure certaine, je ne crois pas qu'il y ait un film de 2005 que j'ai vu et qui m'aura procuré un tel plaisir. Je ne pense pas avoir vu un film avec une belle intensité dramatique, une progression aussi bien construite tout en mélangeant mythologie, humour, sense of wonder, divertissement, effets spéciaux réussis, réalisation fluide et direction photo aussi belle. C'est dans la somme de toutes ces parties qui font d'un film un bon film pour moi que Harry Potter and the goblet of fire se démarque des autres films de 2005. Pire, si on le compare aux pseudo-blockbuster de l'été dernier, on se rend vite compte que le dernier film de la série à ce jour se classe dans une catégorie totalement à part, tellement il est bien fait.
Voilà. Si vous n'avez pas encore plongé dans l'univers du célèbre Harry, il ne sera jamais trop tard, les livres seront toujours là. Lisez le premier sans trop d'attente, et si vous lisez le second, alors lancez-vous dans le troisième en sachant que le meilleur est à venir. Je ne connais encore personne qui a pu résister :)
jeudi 24 novembre 2005
Nouveau site, nouveau mail, nouveaux liens!
Grande mise à jour chez l'Esprit Vagabond!
Bon, premièrement, j'ai changé de courrier électronique. Le spam un peu plus présent, jumelé à un choix de courriel précédent qui était toujours difficile à épeler ou donner par téléphone (le nouveau est simple à retenir), je passe donc au Google Mail. Lien à votre droite.
-
Aussi, j'inaugure mon tout nouveau site web, Vagabond, avec lui aussi une adresse plus simple à retenir que l'ancien (Lien à droite) et avec tout plein de nouvelles choses concernant mes divers voyages, dont plus de 300 photos. Une centaine de ces photos sont tirées de mon plus récent séjour en Amérique Centrale. La grande majorité des 300 photos n'avaient jamais été mis sur le web auparavant.
-
Enfin, je vous ai aussi mis des liens vers les deux textes exclusifs au sitede mon agente (une fiction et un article, la fiction était déjà liée à ce journal).
-
Voilà, voilà... un ou deux liens complètent cette petite mise à jour de l'Esprit Vagabond!
-
Au plaisir d'avoir de vos nouvelles sur mon nouveau courriel!
Bon, premièrement, j'ai changé de courrier électronique. Le spam un peu plus présent, jumelé à un choix de courriel précédent qui était toujours difficile à épeler ou donner par téléphone (le nouveau est simple à retenir), je passe donc au Google Mail. Lien à votre droite.
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Aussi, j'inaugure mon tout nouveau site web, Vagabond, avec lui aussi une adresse plus simple à retenir que l'ancien (Lien à droite) et avec tout plein de nouvelles choses concernant mes divers voyages, dont plus de 300 photos. Une centaine de ces photos sont tirées de mon plus récent séjour en Amérique Centrale. La grande majorité des 300 photos n'avaient jamais été mis sur le web auparavant.
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Enfin, je vous ai aussi mis des liens vers les deux textes exclusifs au sitede mon agente (une fiction et un article, la fiction était déjà liée à ce journal).
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Voilà, voilà... un ou deux liens complètent cette petite mise à jour de l'Esprit Vagabond!
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Au plaisir d'avoir de vos nouvelles sur mon nouveau courriel!
mardi 22 novembre 2005
Block, Rhodenbarr, Scudder et Starbucks!
Je dois avouer quelque chose.
Depuis environ 5 ans, je lis plus de polar (roman policier) que de science-fiction et fantastique, même si comme rédacteur et auteur, je suis plus associé aux genres de l'imaginaire plus qu'à l'espionnage et au polar.
Il faut dire pour ma défense que je suis depuis longtemps un lecteur de polar, j'ai commencé avec Agatha Christie il y a un peu plus de 20 ans.
Depuis cinq ans, par contre, je lis de moins en moins de Sf et beaucoup de polar.
Parmi cette sélection de polar, j'ai régulièrement lu Lawrence Block, un auteur new-yorkais qui est très connu aux États-Unis, mais méconnu au Québec puisque ses oeuvres traduites en France sont «dumpées» au Québec sans aucune stratégie de promotion ou de distribution quelconque.
Block a publié au fil des ans autour de 50 romans et quelques recueils de nouvelles, en plus d'agir comem anthologiste de près d'une dizaine d'excellents collectifs.
Parmi les romans de Block les plus intéressants, on retrouve deux séries majeures et la raison pour laquelle il est célèbre dans le milieu du polar américain.
La première série met en vedette un détective privé sans permis et ex-policier, Matthew Scudder. Il s'agit de roman hardboiled (pensez Dashiel Hammett et Raymond Chandler, par exemple), sérieux, violents, durs, et très bien écrit. Block fait partie de ces romanciers de genre qui sont d'abord de très bons écrivains, capables à la fois de tourner une belle phrase mine de rien, de construire une intrigue fluide et imprévisible, habitée de personnage attachants et réels, le tout sans aucune prétention; ses livres se lisent d'une traite, de véritables pageturners.
L'avantage de la série Scudder réside en partie dans l'évolution des personnages; dans les premiers livres de la série le détective boit beaucoup, est solitaire, travail en solo, etc. Il passera par plusieurs étapes dans sa vie au fil des romans, rencontrera une femme, tentera d'obtenir un permis, le laissera tomber, entrera chez les AA et cessera de boire, se liera d'amitié avec un jeune de la rue qui deivnedra son assistant non-officiel, etc. Bref, une grande série, maintenant reconnue comme l'une des plus intéressante série de polar moderne. Définitivement à placer auprès de Chandler et Hammett.
L'autre série majeure de Block, c'est celle des aventures (mésaventures en fait) du cambrioleur Bernie Rhodenbarr, qui est aussi propriétaire d'une librairie de livres usagés à titre de couverture. Très savoureuse série de romans, sa lecture est parfaite entre quelques Scudder, pour respirer un peu et profiter de la prose de Block en mode plus léger que sa série hardboiled. D'autres séries moins importantes et plusieurs romans hors-série complète l'oeuvre du romancier - et si jamais vous y plongez, ne manquez pas ses nouvelles, après Scudder et Rhodenbarr, ce sont ses meilleurs textes - en particulier les deux romans et les nombreuses nouvelles mettant en scène Keller, un tueur à gage philosophe...
Le trait commun des oeuvres de l'auteur est certainement sa capacité à construire des dialogues absolument succulent - un must dans le genre.
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, c'est qu'au fil de ces cinq ans, j'ai eu mes périodes Block - et merci aux Bibliothèques publiques, principalement la VPL et la BNQ - et que malheureusement, malgré toute la productivité de l'auteur, j'en voit maintenant le bout...
Avec All the flowers are Dying, je peut dire que j'ai lu les 20 romans de la série Scudder... et avec The Burglar in the prowl, les 15 de la série Rhodenbarr. La chose serait presque triste. :)
Je vous laisse donc sur une citation tirée du dernier Scudder à propos de Starbucks, un endroit où j'ai passé beaucoup de temps dans ces cinq ans, avec un livre de Lawrence Block jamais très loin...
«Did you say a mocha latte?
- I did, but that was then and this is now. Get me something really disgusting, will you? Something along the lines of a caramel mocha frappuccino, so gopped up with sugar crap that you can't taste coffee, but with a couple of extra shots of espresso in there to kick ass. How does that sound?»
It sounded horrible.
:)
Indeed ...
Depuis environ 5 ans, je lis plus de polar (roman policier) que de science-fiction et fantastique, même si comme rédacteur et auteur, je suis plus associé aux genres de l'imaginaire plus qu'à l'espionnage et au polar.
Il faut dire pour ma défense que je suis depuis longtemps un lecteur de polar, j'ai commencé avec Agatha Christie il y a un peu plus de 20 ans.
Depuis cinq ans, par contre, je lis de moins en moins de Sf et beaucoup de polar.
Parmi cette sélection de polar, j'ai régulièrement lu Lawrence Block, un auteur new-yorkais qui est très connu aux États-Unis, mais méconnu au Québec puisque ses oeuvres traduites en France sont «dumpées» au Québec sans aucune stratégie de promotion ou de distribution quelconque.
Block a publié au fil des ans autour de 50 romans et quelques recueils de nouvelles, en plus d'agir comem anthologiste de près d'une dizaine d'excellents collectifs.
Parmi les romans de Block les plus intéressants, on retrouve deux séries majeures et la raison pour laquelle il est célèbre dans le milieu du polar américain.
La première série met en vedette un détective privé sans permis et ex-policier, Matthew Scudder. Il s'agit de roman hardboiled (pensez Dashiel Hammett et Raymond Chandler, par exemple), sérieux, violents, durs, et très bien écrit. Block fait partie de ces romanciers de genre qui sont d'abord de très bons écrivains, capables à la fois de tourner une belle phrase mine de rien, de construire une intrigue fluide et imprévisible, habitée de personnage attachants et réels, le tout sans aucune prétention; ses livres se lisent d'une traite, de véritables pageturners.
L'avantage de la série Scudder réside en partie dans l'évolution des personnages; dans les premiers livres de la série le détective boit beaucoup, est solitaire, travail en solo, etc. Il passera par plusieurs étapes dans sa vie au fil des romans, rencontrera une femme, tentera d'obtenir un permis, le laissera tomber, entrera chez les AA et cessera de boire, se liera d'amitié avec un jeune de la rue qui deivnedra son assistant non-officiel, etc. Bref, une grande série, maintenant reconnue comme l'une des plus intéressante série de polar moderne. Définitivement à placer auprès de Chandler et Hammett.
L'autre série majeure de Block, c'est celle des aventures (mésaventures en fait) du cambrioleur Bernie Rhodenbarr, qui est aussi propriétaire d'une librairie de livres usagés à titre de couverture. Très savoureuse série de romans, sa lecture est parfaite entre quelques Scudder, pour respirer un peu et profiter de la prose de Block en mode plus léger que sa série hardboiled. D'autres séries moins importantes et plusieurs romans hors-série complète l'oeuvre du romancier - et si jamais vous y plongez, ne manquez pas ses nouvelles, après Scudder et Rhodenbarr, ce sont ses meilleurs textes - en particulier les deux romans et les nombreuses nouvelles mettant en scène Keller, un tueur à gage philosophe...
Le trait commun des oeuvres de l'auteur est certainement sa capacité à construire des dialogues absolument succulent - un must dans le genre.
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, c'est qu'au fil de ces cinq ans, j'ai eu mes périodes Block - et merci aux Bibliothèques publiques, principalement la VPL et la BNQ - et que malheureusement, malgré toute la productivité de l'auteur, j'en voit maintenant le bout...
Avec All the flowers are Dying, je peut dire que j'ai lu les 20 romans de la série Scudder... et avec The Burglar in the prowl, les 15 de la série Rhodenbarr. La chose serait presque triste. :)
Je vous laisse donc sur une citation tirée du dernier Scudder à propos de Starbucks, un endroit où j'ai passé beaucoup de temps dans ces cinq ans, avec un livre de Lawrence Block jamais très loin...
«Did you say a mocha latte?
- I did, but that was then and this is now. Get me something really disgusting, will you? Something along the lines of a caramel mocha frappuccino, so gopped up with sugar crap that you can't taste coffee, but with a couple of extra shots of espresso in there to kick ass. How does that sound?»
It sounded horrible.
:)
Indeed ...
Amusante photo...
Si vous cliquez sur l'intitulé de cette entrée, vous aboutirez sur le site officiel du congrès Boréal, auquel j'ai assisté récemment.
Une collègue italienne qui habite maintenant en France, Serena Gentilhomme, s'est amusé à prendre quelques photos de Natasha Beaulieu, Claude Bolduc et moi.
Et une de ces photos se trouve directement dans le coin en haut à gauche de la page du site sur laquelle vous aboutirez... Amusante photo, issue d'une amusante séance improvisée pendant laquelle même Élisabeth Vonarburg s'est permis des photos de notre trio et de Serena.
Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand format... et entre temps, je vais tenter d'obtenir le fichier de Serena et son autoraisation de placer cette photo ici-même sur mon blog à moi, puisque je la trouve rigolotte :)
Enjoy!
Une collègue italienne qui habite maintenant en France, Serena Gentilhomme, s'est amusé à prendre quelques photos de Natasha Beaulieu, Claude Bolduc et moi.
Et une de ces photos se trouve directement dans le coin en haut à gauche de la page du site sur laquelle vous aboutirez... Amusante photo, issue d'une amusante séance improvisée pendant laquelle même Élisabeth Vonarburg s'est permis des photos de notre trio et de Serena.
Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand format... et entre temps, je vais tenter d'obtenir le fichier de Serena et son autoraisation de placer cette photo ici-même sur mon blog à moi, puisque je la trouve rigolotte :)
Enjoy!
lundi 21 novembre 2005
Passons au salon
Ce dimanche, je me suis rendu, en compagnie de mon amie Suzie, au Salon du livre de Montréal.
J'avais fait un rapide saut sur place lors du salon de 2003, mais grosso modo, mon dernier salon du genre, à Montréal, devait bien remonter à 1999. je me souviens vaguement d'avoir été au salon de québec quelques minutes en 2000, mais sans plus.
Ça faisait donc longtemps que je n'avais pas réellement fait le tour du salon de Montréal.
Big. C'est encore plus gros qu'avant. Un niveau complet d'exposants se trouve maintenant là où il n'y avait avant qu'un couloir vide précédent l'entrée et le contrôle des billets.
Très achalandé. Bon, c'était dimanche, mais d'après les informations obtenues, c'était aussi pire samedi. Beaucoup de monde, donc.
Ma visite n'A pas été aussi exhaustive que par le passé, et je n'ai que pris des notes, sans rien acheter sur place, contrairement à mes habitudes.
En fait, le salon était à moitié un prétexte pour voir quelques copains, et j'ai donc pu discuter un brin avec Daniel Sernine, Natasha Beaulieu, Esther Rochon, Louise et Jean de la maison Alire, ainsi que (deux fois) Julie Martel rencontrée par hasard.
Côté découvertes, j'ai pu prendre en note que Suzie aimerait probablement les deux volumes de Charles le téméraire de Beauchemin, que Assimil avait sorti un petit livre de poche pour apprendre les rudiments de bases du japonnais qui semblait bien me convenir, que l'exposition photographiques Je lis Montréal avait donné naissance à un livre souvenir, avec les photos qui se trouvaient sur l'avenue McGill-College cet été, et que la meilleure manière de faire de la promo à propos d'un livre sur les oiseaux de proie, c'était encore d'en avoir un vrai avec soit! En effet, nous avons pu voir de très près un Grand Duc (Hibou) qui a même ouvert ses ailes pour nous, joli spectacle et impressionnant avec ça.
A part ça, je retiens la rigolote habitude de Daniel Sernine qui prenait en photo ses lecteurs et visiteurs lors de ses séances de signature :)) et les jolies photos des familles de Julie Martel et Patrick Senécal qu'il a prise, je retiens aussi la lecture du Blog de Sénécal à propos du salon, aussi amusant par ses propos que par les troubles que le responsable du site a eu à mettre tout ça en ligne de manière efficace... et évidemment, je retiens ce que les médias ont dit de la présence de Nathalie Simard. Well, je n'ai rien contre la croisade qu'elle mène si ça peut lui faire du bien, tant mieux, mais j'avoue être demeuré perplexe en sachant qu'elle signerait le livre que Michel Vastel avait écrit sur elle. Compte tenu du genre de biographie et des événements qu'il relate, j'ai de la difficulté à voir la pertinence de la séance de signature de célébrité (qui n'a pas écrit le livre en question), comme si le produit était un nouvel album rock... Je ne me suis pas senti à l'aise face à l'aspect spectacle donné. Et je n'ose pas imaginer le genre de choses qu'elle a dû entendre des futurs lecteurs de ce livre.
Tout cela fait beaucoup de promotion pour le livre et le salon, mais malheureusement bien peu pour les écrivains eux-mêmes. Mais bon... on ne changera pas le monde.
Je retiens aussi que depuis que je lis les livres d'auteurs anglophones en version originale, il y a un bon paquet de kiosques intéressants dans le passé qui ne s'adressent plus du tout à moi - tous ces distributeurs d'éditeurs français qui publient les version en traduction françaises des livres anglosaxons, par exemple, ce qui représente tout de même une bonne portion de quelques gros kiosques.
C'est pas mal ça qui est ça. le salon se termine aujourd'hui à 16h, donc dans environ 3 minutes au moment où je met ce commentaire en ligne.
Pas eu le temps avant, la soirée d'hier ayant été consacrée à l'écoute de Tout le monde en parle (Très rigolotte l'interview avec Alexandre Jardin), à la dégustation d'un excellent filet de truite, légumes et sauce au citron et à l'aneth, le tout arrosé d'un vin de cépage Australien, excellent aussi, sans être le vin du siècle.
J'avais fait un rapide saut sur place lors du salon de 2003, mais grosso modo, mon dernier salon du genre, à Montréal, devait bien remonter à 1999. je me souviens vaguement d'avoir été au salon de québec quelques minutes en 2000, mais sans plus.
Ça faisait donc longtemps que je n'avais pas réellement fait le tour du salon de Montréal.
Big. C'est encore plus gros qu'avant. Un niveau complet d'exposants se trouve maintenant là où il n'y avait avant qu'un couloir vide précédent l'entrée et le contrôle des billets.
Très achalandé. Bon, c'était dimanche, mais d'après les informations obtenues, c'était aussi pire samedi. Beaucoup de monde, donc.
Ma visite n'A pas été aussi exhaustive que par le passé, et je n'ai que pris des notes, sans rien acheter sur place, contrairement à mes habitudes.
En fait, le salon était à moitié un prétexte pour voir quelques copains, et j'ai donc pu discuter un brin avec Daniel Sernine, Natasha Beaulieu, Esther Rochon, Louise et Jean de la maison Alire, ainsi que (deux fois) Julie Martel rencontrée par hasard.
Côté découvertes, j'ai pu prendre en note que Suzie aimerait probablement les deux volumes de Charles le téméraire de Beauchemin, que Assimil avait sorti un petit livre de poche pour apprendre les rudiments de bases du japonnais qui semblait bien me convenir, que l'exposition photographiques Je lis Montréal avait donné naissance à un livre souvenir, avec les photos qui se trouvaient sur l'avenue McGill-College cet été, et que la meilleure manière de faire de la promo à propos d'un livre sur les oiseaux de proie, c'était encore d'en avoir un vrai avec soit! En effet, nous avons pu voir de très près un Grand Duc (Hibou) qui a même ouvert ses ailes pour nous, joli spectacle et impressionnant avec ça.
A part ça, je retiens la rigolote habitude de Daniel Sernine qui prenait en photo ses lecteurs et visiteurs lors de ses séances de signature :)) et les jolies photos des familles de Julie Martel et Patrick Senécal qu'il a prise, je retiens aussi la lecture du Blog de Sénécal à propos du salon, aussi amusant par ses propos que par les troubles que le responsable du site a eu à mettre tout ça en ligne de manière efficace... et évidemment, je retiens ce que les médias ont dit de la présence de Nathalie Simard. Well, je n'ai rien contre la croisade qu'elle mène si ça peut lui faire du bien, tant mieux, mais j'avoue être demeuré perplexe en sachant qu'elle signerait le livre que Michel Vastel avait écrit sur elle. Compte tenu du genre de biographie et des événements qu'il relate, j'ai de la difficulté à voir la pertinence de la séance de signature de célébrité (qui n'a pas écrit le livre en question), comme si le produit était un nouvel album rock... Je ne me suis pas senti à l'aise face à l'aspect spectacle donné. Et je n'ose pas imaginer le genre de choses qu'elle a dû entendre des futurs lecteurs de ce livre.
Tout cela fait beaucoup de promotion pour le livre et le salon, mais malheureusement bien peu pour les écrivains eux-mêmes. Mais bon... on ne changera pas le monde.
Je retiens aussi que depuis que je lis les livres d'auteurs anglophones en version originale, il y a un bon paquet de kiosques intéressants dans le passé qui ne s'adressent plus du tout à moi - tous ces distributeurs d'éditeurs français qui publient les version en traduction françaises des livres anglosaxons, par exemple, ce qui représente tout de même une bonne portion de quelques gros kiosques.
C'est pas mal ça qui est ça. le salon se termine aujourd'hui à 16h, donc dans environ 3 minutes au moment où je met ce commentaire en ligne.
Pas eu le temps avant, la soirée d'hier ayant été consacrée à l'écoute de Tout le monde en parle (Très rigolotte l'interview avec Alexandre Jardin), à la dégustation d'un excellent filet de truite, légumes et sauce au citron et à l'aneth, le tout arrosé d'un vin de cépage Australien, excellent aussi, sans être le vin du siècle.
mardi 15 novembre 2005
On and on, the snow will fall...
Yep... First snow of the year in Montreal...
Well, it's not like we couldn't have expected it, uh?
It's neither as it would be a first for me, (sadly enough)...
But, all in all, I'm not complaining, 'cause if I'm not happy with it, I just have to get the hell out and move to Vancouver... or elsewhere...
I'm singing in the snow... :)
I dunno, first snowfall is always kinda nice anyway, even if it's getting colder every day, even when it's not a so nice day after all (it's windy and grey today), and even if you know you're gonna dislike the damn thing in a couple weeks and hate it by the end of february...
The fact is the snow transform the landscape. It's been transformed anyway, since all the leaves fell from the trees making them look so sad, so after all the colors are gone from the trees and the mountains, it's better to have snow to light it up than nothing at all, I beleive.
And it's good since everything is brighter with snow, so it's kinda less depressing altogether than the regular grey and dark streets, especially since the days are getting shorter and there's not much sun around for the season.
And snow is also chistmaslike, so it's gonna enlight people as well, and that's never a bad thing, as I think of it.
So... after all, it's not too bad to get the first snowfall of the season.
Yep. So here we are again...
Enjoy the pics! The one on top was taken this morning, in Rue de la Commune, in the Old Montreal. The following one was taken at noon, in the Old Port (you can see the museum of history and archeology in the back).
vendredi 11 novembre 2005
Ginny et les chats :)
Ginny (le chien sur la photo), est morte en août dernier. Il S'agit d'un chien croisé (Schnauzer et Husky sibérien) qui s'est déjà illustré à plusieurs reprises dans sa vie par sa capacité à repérer et aider les chats en détresse. Oui, les chats. Sur la photo, on la voit avec Blondie, un chat avec qui elle a partagé sa vie pendant longtemps. Ginny est tellement associée aux chats qu'elle a déjà été honorée lors d'un gala d'association de propriétaire de chat et a reçu en 1998 le titre de Chat de l'année, une première pour un chien. :))
Le 19 novembre prochain, Ginny sera recevra un hommage posthume lors d'un autre gala félin...
Avouez que cette nouvelle a de quoi faire sourire, quand même.
Et que c'est cute, non?
lundi 7 novembre 2005
Anniversaire, élections, Miss météo et beaucoup d'ours!
Jolie fin de semaine.
Un souper au Carlos & Pepe (resto latino), en l'honneur :) de l'aniversaire de mon ami Daniel Sernine. Très agérable de revoir des copains et de partager quelques moments ensemble devant un bon repas.
Samedi tranquille, à récupérer (un abus d'absinthe en guise de digestif?), hehe... samedi passé à écrire une partie de mon roman en cours, puis invitation improvisée à partager un Osobouko avec Sophie et Martin. L'oso Beaucoup, comme on l'a surnommé, et traduit par Beaucoup d'Ours (Oso est Ours en espagnol, hum) s'est avéré délicieux mais curieusement, il a eu l'effet d'endormir Sophie et Martin très tôt après le début de la projection de Miss Météo. Nous avons donc écouté le film pratiquement seul, dnas l'appart de ma soeur endormie. Film plutôt drôle et sympathique sur le passage à la quarantaine d'une fille un peu excentrique. Amusant.
Puis petit dimanche d'élections municipales. Wow, à peine quoi, 30-35% des gens de Montréal sont allé voter. Notre maire sortant est devenu le maire réentrant avec une majorité de 53%... ce uqi veut dire qu'en fait, le pauvre maire a obtenu le vote d'environ 18% des habitants de la ville... Misère. Et c'est la plus grande ville du Québec. Amusant passage aux nouvelles, lorsque le défilement des municipalités se faisait au bas de l'écran télé et que nous avons pu voir une ville (souviens plus laquelle) où le maire a été élu avec MOINS de 100 votes (99 contre 64).
Et puis bing, on se rends compte qu'une autre semaine est passée, mine de rien. Une petite marche au Parc Jarry (avec son stade, rebaptisé Uniprix, suivant cette mode totalement ridicule qui a fourni le Forum Pepsi et le Centre Molson devenu le Centre Bell, noms qui changeront tout aussi stupidement au fil des ans), une petite marche au parc Jarry, donc, pour prendre quelques photos des feuilles jaunes et rouges qui tombent des arbres, leur donnant un air triste et gris pour les mois à venir.
On a déjà hâte de les revoir en feuille, ces arbres.
Un souper au Carlos & Pepe (resto latino), en l'honneur :) de l'aniversaire de mon ami Daniel Sernine. Très agérable de revoir des copains et de partager quelques moments ensemble devant un bon repas.
Samedi tranquille, à récupérer (un abus d'absinthe en guise de digestif?), hehe... samedi passé à écrire une partie de mon roman en cours, puis invitation improvisée à partager un Osobouko avec Sophie et Martin. L'oso Beaucoup, comme on l'a surnommé, et traduit par Beaucoup d'Ours (Oso est Ours en espagnol, hum) s'est avéré délicieux mais curieusement, il a eu l'effet d'endormir Sophie et Martin très tôt après le début de la projection de Miss Météo. Nous avons donc écouté le film pratiquement seul, dnas l'appart de ma soeur endormie. Film plutôt drôle et sympathique sur le passage à la quarantaine d'une fille un peu excentrique. Amusant.
Puis petit dimanche d'élections municipales. Wow, à peine quoi, 30-35% des gens de Montréal sont allé voter. Notre maire sortant est devenu le maire réentrant avec une majorité de 53%... ce uqi veut dire qu'en fait, le pauvre maire a obtenu le vote d'environ 18% des habitants de la ville... Misère. Et c'est la plus grande ville du Québec. Amusant passage aux nouvelles, lorsque le défilement des municipalités se faisait au bas de l'écran télé et que nous avons pu voir une ville (souviens plus laquelle) où le maire a été élu avec MOINS de 100 votes (99 contre 64).
Et puis bing, on se rends compte qu'une autre semaine est passée, mine de rien. Une petite marche au Parc Jarry (avec son stade, rebaptisé Uniprix, suivant cette mode totalement ridicule qui a fourni le Forum Pepsi et le Centre Molson devenu le Centre Bell, noms qui changeront tout aussi stupidement au fil des ans), une petite marche au parc Jarry, donc, pour prendre quelques photos des feuilles jaunes et rouges qui tombent des arbres, leur donnant un air triste et gris pour les mois à venir.
On a déjà hâte de les revoir en feuille, ces arbres.
La contraction du temps
Quelle fin de semaine bien remplie.
Question numéro 1: pourquoi le temps passe-t-il différemment à Montréal et à Vancouver?
Sérieusement. Quand je vis à Montréal, le temps défile à une vitese plus élevée que lorsque je vis à Vancouver. Écrire le début de mon roman l'an dernier à vancouver a été un défi intéressant, mais pas si impossible à gérer malgré tout. Ce mois-ci, alors que je travaille sur la suite, c'est beaucoup plus ardu de trouver du temps.
idem pour tout le reste, j'ai l'impression d'avoir peu de temps totalement libre, pour juste me promener dnas les rues sans rien faire d'autre que de prendre des photos ou d'admirer le paysage ou le calme ou l'activité urbaine...
Pourtant: ma vie sociale est similaire dans les deux villes; quelques amis proches, quelques activités ici et là, des soupers ou une bière de temps à autre... peut-être plus concentrée comme vie sociale à Montréal, mais si peu que je ne pense pas trouver dans cet aspect de ma vie l'explication.
Donc: est-ce le travail? Ok, à Montréal, j'ai deux jobs. So what? je ne travaille pas plus au total dans les deux que quand j'en avais qu'une lors de mon dernier séjour à Vancouver... sans parler de la période folle où j'ai eu deux jobs à temps plein à Vancouver jusqu'en mars 2003...
Ah: la famille. dans le sens large, c'est vrai que je passe plus de temps à gérer mes relations familiales si je suis à Montréal. Plus de visites de la famille, plus de contacts directs, mais un peu moins de conversations télléphoniques. mais malgré tout, c'est assez factuel, c'est pas comme si ma famille habitait Montréal et qu'on se voyait trois fois par semaine. La personne que je vois le plus est ma soeur Sophie, mais je ne la vois pas plus que quelques mis, et si on fond mes soupers et visites avec celles des amis, ça ne me semble pas un élément si imposant.
Hum: une conclusion s'impose: le temps passe tout simplement différemment dans l'ouest et l'est du pays.
Théorie: si on considère ma prémisse valable, on peut imaginer que le temps se contracte au froid, en fait, et que l'arrivée de celui-ci plus intensément que dans l'ouest, contracte le temps à Montréal, et donc, m'offre moins de temps pour réaliser ce que je fais de mes journées, en comparaison aux mêmes activités réalisées dans l'ouest.
Corollaire: ajouté à titre de preuve indirecte: mon temps au printemps à Montréal ne me semblait pas si différent de celui du printemps à Vancouver. Le printemps apporte des températures plus chaudes, qui ont pour effet de décontracter le temps et lui donner un rythme similaire dasn l'ouest et dans l'est du pays.
Tout simplement.
Je me sens mieux maintenant que tout s'explique.
Question numéro 1: pourquoi le temps passe-t-il différemment à Montréal et à Vancouver?
Sérieusement. Quand je vis à Montréal, le temps défile à une vitese plus élevée que lorsque je vis à Vancouver. Écrire le début de mon roman l'an dernier à vancouver a été un défi intéressant, mais pas si impossible à gérer malgré tout. Ce mois-ci, alors que je travaille sur la suite, c'est beaucoup plus ardu de trouver du temps.
idem pour tout le reste, j'ai l'impression d'avoir peu de temps totalement libre, pour juste me promener dnas les rues sans rien faire d'autre que de prendre des photos ou d'admirer le paysage ou le calme ou l'activité urbaine...
Pourtant: ma vie sociale est similaire dans les deux villes; quelques amis proches, quelques activités ici et là, des soupers ou une bière de temps à autre... peut-être plus concentrée comme vie sociale à Montréal, mais si peu que je ne pense pas trouver dans cet aspect de ma vie l'explication.
Donc: est-ce le travail? Ok, à Montréal, j'ai deux jobs. So what? je ne travaille pas plus au total dans les deux que quand j'en avais qu'une lors de mon dernier séjour à Vancouver... sans parler de la période folle où j'ai eu deux jobs à temps plein à Vancouver jusqu'en mars 2003...
Ah: la famille. dans le sens large, c'est vrai que je passe plus de temps à gérer mes relations familiales si je suis à Montréal. Plus de visites de la famille, plus de contacts directs, mais un peu moins de conversations télléphoniques. mais malgré tout, c'est assez factuel, c'est pas comme si ma famille habitait Montréal et qu'on se voyait trois fois par semaine. La personne que je vois le plus est ma soeur Sophie, mais je ne la vois pas plus que quelques mis, et si on fond mes soupers et visites avec celles des amis, ça ne me semble pas un élément si imposant.
Hum: une conclusion s'impose: le temps passe tout simplement différemment dans l'ouest et l'est du pays.
Théorie: si on considère ma prémisse valable, on peut imaginer que le temps se contracte au froid, en fait, et que l'arrivée de celui-ci plus intensément que dans l'ouest, contracte le temps à Montréal, et donc, m'offre moins de temps pour réaliser ce que je fais de mes journées, en comparaison aux mêmes activités réalisées dans l'ouest.
Corollaire: ajouté à titre de preuve indirecte: mon temps au printemps à Montréal ne me semblait pas si différent de celui du printemps à Vancouver. Le printemps apporte des températures plus chaudes, qui ont pour effet de décontracter le temps et lui donner un rythme similaire dasn l'ouest et dans l'est du pays.
Tout simplement.
Je me sens mieux maintenant que tout s'explique.
jeudi 3 novembre 2005
Toutes les Claires sont-elles excentriques?
J'ai vu et aimé le nouveau film de Cameron Crowe (réalisateur de Almost Famous et Jerry Maguire, entre autres).
Il y a quelque chose de très particulier dans ce film.
Bon, j'ai aimé ça puisque je suis en quelques sortes vendu à ce genre de films-là. J'aime ça. celui-ci n'était pas le meilleur du genre (j'avais préféré Garden State l'an dernier, par exemple), mais il était fort agréable à visionner.
Mais il y a un point très spécial.
le personnage joué par Kirsten Dunst s'appelle Claire, est très excentrique, très étrange même, parfois, toujours original et prétend faire l'étude des prénoms.
Elle fait même référence à un moment au fait qu'elle soit une Claire.
L'affaire n'est pas sans me faire penser à mon amie Claire, que j'ai connue à Vancouver, et qui est elle aussi possédée d'une folie certaine et d'uen excentricité qui ne se dément jamais.
Claire, c'est cette australienne folle à qui j'ai écrit à plusieurs reprises des lettres sur ce journal pendant mon séjour en Amérique Centrale.
C'est aussi à cause d'elle, qui était en transit à Montréal, pour deux heures, entre Vancouveret new York, que j'ai remué ciel et terre le mois dernier afin d'aller passer ces deux heures avec elle à l'aéroport de Montréal. Et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir.
Claire, c'est celel dont la folie me manque pratiquement tous les jours que je travaille au Starbucks de Montréal, puis qu'avec elle et mon ami Takashi, nous avions tendance à mettre beaucoup d'excentricité au Starbucks downtown Vancouver.
Bref, le film de crowe aura aussi connecté sur un autre plan avec ce spectateur-ci, celui des souvenirs d'excentricité...
et puis j'aime ce genre de films, ça me parle, à moi... peut-être que ça ne parle pas à toutes les générations ou à tous les styles, mais moi, à l'âge que j'ai actuellement, ça me parle et me fait sourire.
«Elizabethtown» de Cameron Crowe, avec Orlando Bloom et Kirsten Dunst.
Il y a quelque chose de très particulier dans ce film.
Bon, j'ai aimé ça puisque je suis en quelques sortes vendu à ce genre de films-là. J'aime ça. celui-ci n'était pas le meilleur du genre (j'avais préféré Garden State l'an dernier, par exemple), mais il était fort agréable à visionner.
Mais il y a un point très spécial.
le personnage joué par Kirsten Dunst s'appelle Claire, est très excentrique, très étrange même, parfois, toujours original et prétend faire l'étude des prénoms.
Elle fait même référence à un moment au fait qu'elle soit une Claire.
L'affaire n'est pas sans me faire penser à mon amie Claire, que j'ai connue à Vancouver, et qui est elle aussi possédée d'une folie certaine et d'uen excentricité qui ne se dément jamais.
Claire, c'est cette australienne folle à qui j'ai écrit à plusieurs reprises des lettres sur ce journal pendant mon séjour en Amérique Centrale.
C'est aussi à cause d'elle, qui était en transit à Montréal, pour deux heures, entre Vancouveret new York, que j'ai remué ciel et terre le mois dernier afin d'aller passer ces deux heures avec elle à l'aéroport de Montréal. Et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir.
Claire, c'est celel dont la folie me manque pratiquement tous les jours que je travaille au Starbucks de Montréal, puis qu'avec elle et mon ami Takashi, nous avions tendance à mettre beaucoup d'excentricité au Starbucks downtown Vancouver.
Bref, le film de crowe aura aussi connecté sur un autre plan avec ce spectateur-ci, celui des souvenirs d'excentricité...
et puis j'aime ce genre de films, ça me parle, à moi... peut-être que ça ne parle pas à toutes les générations ou à tous les styles, mais moi, à l'âge que j'ai actuellement, ça me parle et me fait sourire.
«Elizabethtown» de Cameron Crowe, avec Orlando Bloom et Kirsten Dunst.
Ah, le temps d'écrire...
Comme l'an dernier à pareille date, je concentre mes temps libre à l,écriture de manière intensive. Le bon côté de l'affaire, c'est que sans cette attitude, je n'ai jamais assez de temps pour écrire. Ainsi, malgré tout ce uqi se passe autour de moi dans ma vie quotidienne, je me force avec ce projet à produire un minimum par jour, et ça semble fonctionner pour le moment.
Le revers de la médaille, c'est que je serai moins présent sur ce blog pendant quelques semaines...
On verra bien où cette idée me mènera...
Le revers de la médaille, c'est que je serai moins présent sur ce blog pendant quelques semaines...
On verra bien où cette idée me mènera...
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