lundi 7 novembre 2005

La contraction du temps

Quelle fin de semaine bien remplie.
Question numéro 1: pourquoi le temps passe-t-il différemment à Montréal et à Vancouver?
Sérieusement. Quand je vis à Montréal, le temps défile à une vitese plus élevée que lorsque je vis à Vancouver. Écrire le début de mon roman l'an dernier à vancouver a été un défi intéressant, mais pas si impossible à gérer malgré tout. Ce mois-ci, alors que je travaille sur la suite, c'est beaucoup plus ardu de trouver du temps.
idem pour tout le reste, j'ai l'impression d'avoir peu de temps totalement libre, pour juste me promener dnas les rues sans rien faire d'autre que de prendre des photos ou d'admirer le paysage ou le calme ou l'activité urbaine...
Pourtant: ma vie sociale est similaire dans les deux villes; quelques amis proches, quelques activités ici et là, des soupers ou une bière de temps à autre... peut-être plus concentrée comme vie sociale à Montréal, mais si peu que je ne pense pas trouver dans cet aspect de ma vie l'explication.
Donc: est-ce le travail? Ok, à Montréal, j'ai deux jobs. So what? je ne travaille pas plus au total dans les deux que quand j'en avais qu'une lors de mon dernier séjour à Vancouver... sans parler de la période folle où j'ai eu deux jobs à temps plein à Vancouver jusqu'en mars 2003...
Ah: la famille. dans le sens large, c'est vrai que je passe plus de temps à gérer mes relations familiales si je suis à Montréal. Plus de visites de la famille, plus de contacts directs, mais un peu moins de conversations télléphoniques. mais malgré tout, c'est assez factuel, c'est pas comme si ma famille habitait Montréal et qu'on se voyait trois fois par semaine. La personne que je vois le plus est ma soeur Sophie, mais je ne la vois pas plus que quelques mis, et si on fond mes soupers et visites avec celles des amis, ça ne me semble pas un élément si imposant.
Hum: une conclusion s'impose: le temps passe tout simplement différemment dans l'ouest et l'est du pays.
Théorie: si on considère ma prémisse valable, on peut imaginer que le temps se contracte au froid, en fait, et que l'arrivée de celui-ci plus intensément que dans l'ouest, contracte le temps à Montréal, et donc, m'offre moins de temps pour réaliser ce que je fais de mes journées, en comparaison aux mêmes activités réalisées dans l'ouest.
Corollaire: ajouté à titre de preuve indirecte: mon temps au printemps à Montréal ne me semblait pas si différent de celui du printemps à Vancouver. Le printemps apporte des températures plus chaudes, qui ont pour effet de décontracter le temps et lui donner un rythme similaire dasn l'ouest et dans l'est du pays.
Tout simplement.
Je me sens mieux maintenant que tout s'explique.

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