Suite à la publication d'une série de photos sur Londres sur ma page Facebook (lien ici), j'ai reçu quelques commentaires très enthousiastes à propos de quelque photo nocturne.
Comme j'adore faire des photos de nuit, j'ai pris le temps de faire un petit retour en arrière de quelques années et découvert que j'avais capté quelques moments de nuit dans 35 villes de 15 pays dans les 3 dernières années... J'en ai donc fait un album-photo thématique spécial pour regrouper 60 de ces photos de nuit relativement récentes.
J'ai intitulé l'album The World, at night. Les photos sont accompagnées d'un intitulé (en anglais, français ou espagnol, selon le pays où je me trouve) et de la localisation et l'année de la photo.
(Le titre est un peu prétentieux, puisque les photos ont toutes été prises en Europe et dans les trois Amériques).
Cet album-photo est ouvert à tous, vous n'avez pas besoin d'être membre de Facebook pour le consulter, il s'agit de suivre ce lien, en cliquant juste ici.
Bonne visite virtuelle.
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dimanche 27 juillet 2008
samedi 26 juillet 2008
Un Inukshuk... à Laval
Libellés :
Ma vie
Ceux qui lisent ce blog depuis quelques temps auront remarqué mon intérêt pour les Inukshuk. Occasionnellement, quand je voyage, il m'arrive d'en ériger des petits pour marquer mon passage en terres étrangères. Ainsi, on se souviendra récemment de celui que j'ai laissé à Playa Cazonal, à Cuba, ou encore celui que nous avions érigé, avec Suze, à Cochabamba.
Toujours en Amérique latine, j'avais parlé de l'Inukshuk érigé avec une porte Inca sur Isla del Sol, de même que l'inukshuk laissé dans le Salar de Uyuni en Bolivie.
Ma dernière aventure avec un Inukshuk a été d'aider mon ami Martin à ériger celui qui se dresse maintenant dans sa cour... à Laval.
Il ne s'agit pas du premier Inukshul que je vois dans la région de Montréal, remarquez; j'avais aussi publié une photo d'un Costaud de la rue Sherbrooke, avant mon départ en 2006.
Voici donc, pour poursuivre cette tradition, l'Inukshuk de Laval. :-)
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Note: Le Parson Russel terrier est là pour vous donner une idée de la taille de l'Inukshuk.
Toujours en Amérique latine, j'avais parlé de l'Inukshuk érigé avec une porte Inca sur Isla del Sol, de même que l'inukshuk laissé dans le Salar de Uyuni en Bolivie.
Ma dernière aventure avec un Inukshuk a été d'aider mon ami Martin à ériger celui qui se dresse maintenant dans sa cour... à Laval.
Il ne s'agit pas du premier Inukshul que je vois dans la région de Montréal, remarquez; j'avais aussi publié une photo d'un Costaud de la rue Sherbrooke, avant mon départ en 2006.
Voici donc, pour poursuivre cette tradition, l'Inukshuk de Laval. :-)
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Note: Le Parson Russel terrier est là pour vous donner une idée de la taille de l'Inukshuk.
Cyclotourisme à Montréal (2)
Libellés :
La ville,
Montréal,
Randonnée / Sport
Seconde partie de ma petite exploration des voies cyclables du sud-ouest de l'île de Montréal.
Dans le premier billet de cette série, je parlais de divers itinéraires possibles.
Ce second billet explore donc une autre avenue principale cyclable, celle qui longe le Canal de l'Aqueduc de Montréal.
Une fois de plus, nous partons de Lachine.
Quand vous atteignez l'écluse de Lachine, déjà, vous avez deux options. Vous pouvez la contourner et traverser le canal par un pont prévu à cet effet, mais ce faisant, vous ratez le spectacle des bateaux de plaisance qui empruntent l'écluse. Le fonctionnement de celle-ci est déjà une attraction en soi.
Plutôt que de contourner l'écluse de Lachine, vous pouvez donc vous amuser à traverser le canal par-dessus celle-ci. Évidemment, il faut le faire pendant que les portes sont fermées, puisque la voie pour traverser se trouve directement sur ces portes (Illustré par Suze sur la photo).
Comme pour l'itinéraire de Lasalle, vous passerez devant le Moulin Flemming, puis sous le Pont Mercier. À l'occasion, un canard se pointera le nez sur le bord de l'eau, où confortablement installé sur une branche pour faire une sieste de début d'après-midi.
La piste qui longe le Canal de l'Aqueduc offre un paysage un peu moins bucolique que celles de Lasalle ou du Canal Lachine. Certaines sections permettent de voir le canal, mais la plupart du trajet s'effectue sous les piliers d'Hydro-Québec.
Pour une pause pic-nic, il y a peu d'endroits où s'arrêter le long du canal de l'Aqueduc. Je suggère donc de traverser celui-ci et de prendre l'accès au Parc Angrignon, où les endroits tranquilles ne manquent pas, comme en témoigne cette photo.
De retour du côté sud du canal, on arrive enfin dans Verdun, qui nous accueille avec quelque motif floral à la thématique appropriée pour les cyclistes... si vous regardez de plus près sur cette photo. C'est donc l'accès à la ville, une fois de plus, avec les diverses connexions déjà mentionnée dans le billet précédent.
Le trajet de retour peut évidemment se faire en faisant demi-tour, mais pour plus de diversité, je suggère de rejoindre la voie qui longe le Canal Lachine, ou encore de traverser par une rue de Verdun pour rejoindre la piste qui longe le Fleuve. En revenant à Lachine (photo), vous reconnaîtrez les petits ponts qui enjambent le canal et le vieux canal.
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Il me reste encore à vous parler de la partie la plus intéressante de ce réseau, en ce qui me concerne, c'est-à-dire la voie qui longe le Canal Lachine jusqu'au Vieux-Port de Montréal. Une randonnée aller-retour de 30 km. Ce sera l'objet d'un éventuel troisième billet dans cette série, s'il peut arrêter de pleuvoir pendant plus de 15h sur Montréal...
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Dans le premier billet de cette série, je parlais de divers itinéraires possibles.
Ce second billet explore donc une autre avenue principale cyclable, celle qui longe le Canal de l'Aqueduc de Montréal.
Une fois de plus, nous partons de Lachine.
Quand vous atteignez l'écluse de Lachine, déjà, vous avez deux options. Vous pouvez la contourner et traverser le canal par un pont prévu à cet effet, mais ce faisant, vous ratez le spectacle des bateaux de plaisance qui empruntent l'écluse. Le fonctionnement de celle-ci est déjà une attraction en soi.
Plutôt que de contourner l'écluse de Lachine, vous pouvez donc vous amuser à traverser le canal par-dessus celle-ci. Évidemment, il faut le faire pendant que les portes sont fermées, puisque la voie pour traverser se trouve directement sur ces portes (Illustré par Suze sur la photo).
Comme pour l'itinéraire de Lasalle, vous passerez devant le Moulin Flemming, puis sous le Pont Mercier. À l'occasion, un canard se pointera le nez sur le bord de l'eau, où confortablement installé sur une branche pour faire une sieste de début d'après-midi.
La piste qui longe le Canal de l'Aqueduc offre un paysage un peu moins bucolique que celles de Lasalle ou du Canal Lachine. Certaines sections permettent de voir le canal, mais la plupart du trajet s'effectue sous les piliers d'Hydro-Québec.
Pour une pause pic-nic, il y a peu d'endroits où s'arrêter le long du canal de l'Aqueduc. Je suggère donc de traverser celui-ci et de prendre l'accès au Parc Angrignon, où les endroits tranquilles ne manquent pas, comme en témoigne cette photo.
De retour du côté sud du canal, on arrive enfin dans Verdun, qui nous accueille avec quelque motif floral à la thématique appropriée pour les cyclistes... si vous regardez de plus près sur cette photo. C'est donc l'accès à la ville, une fois de plus, avec les diverses connexions déjà mentionnée dans le billet précédent.
Le trajet de retour peut évidemment se faire en faisant demi-tour, mais pour plus de diversité, je suggère de rejoindre la voie qui longe le Canal Lachine, ou encore de traverser par une rue de Verdun pour rejoindre la piste qui longe le Fleuve. En revenant à Lachine (photo), vous reconnaîtrez les petits ponts qui enjambent le canal et le vieux canal.
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Il me reste encore à vous parler de la partie la plus intéressante de ce réseau, en ce qui me concerne, c'est-à-dire la voie qui longe le Canal Lachine jusqu'au Vieux-Port de Montréal. Une randonnée aller-retour de 30 km. Ce sera l'objet d'un éventuel troisième billet dans cette série, s'il peut arrêter de pleuvoir pendant plus de 15h sur Montréal...
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Cyclotourisme à Montréal (1)
Libellés :
La ville,
Montréal,
Randonnée / Sport
Premier de deux billets consacrés à la véloroute qui couvre la partie sud-ouest de l'île de Montréal et que j'ai récemment exploré.
Mon point de départ est le Vieux Lachine. Déjà, si vous aimez visiter des lieux aux allures bucoliques, avec parcs, oeuvres d'art en plein air et vieux édifices de l'époque du régime français, l'endroit est parfait. (J'y reviendrai éventuellement, puisque j'y ai découvert quelques lieux intéressants à visiter).
Ce qui est intéressant pour le cycliste, qui part de Lachine, c'est qu'il y a un réseau de pistes cyclables qui longe le fleuve St-Laurent et le Canal Lachine, ce qui offre plusieurs possibilités d'excursions, courtes ou longues.
J'en ai fait quelques-unes, en quelques jours de balade, et je me promets bien d'explorer aussi le reste du réseau environnant.
Quelques photos et itinéraires.
Lachine, quelques parcs, la marina, et le vieux canal, que l'on traverse par ce joli petit pont. Notez la cycliste sur le pont, c'est Suze, bien sur, qui me sert de modèle pour ces photos, puisqu'elle m'a accompagné dans ces randonnées.
Lachine, toujours, on serpente d'un parc à l'autre jusqu'aux écluses de Lachine, où la piste offre trois options; la plus courte permet de faire le tour de la pointe du Parc René-Lévesque, et les deux autres mènent éventuellement jusqu'au centre-ville de Montréal.
En prenant la piste qui longe le fleuve, on abouti à Lasalle.
Ok, je sais, j'ai l'air intelligent d'avoir fait des milliers de km en avion et quelques centaines de km en train pour voir les moulins de la Hollande alors qu'il y en a un juste ici, à 20 minutes de chez moi! C'est le Moulin Flemming, qui se trouve sur le boulevard Lasalle, entre l'écluse de Lachine et le pont ferroviaire St-Laurent.
Un peu plus loin, le cycliste est appelé à passer... sous le Pont Mercier, qui relie Lasalle à Kahnawake.
Un autre embranchement vous permet éventuellement de longer le Canal de l'Aqueduc de Montréal. Nous avons choisi de garder le cap le long du fleuve pour cette fois-ci. À Lasalle, alors que l'on tourne vers l'est, les parcs se succèdent, avec comme trame sonore le chant de divers oiseaux. Vous noterez la cabane pour oiseaux sur cette photo, plusieurs constructions similaires ou encore plus élaborées parsèment la piste à Lachine et Lasalle.
Même si cette photo n'est pas très réussie, je voulais mentionner que sur la droite, en longeant le St-Laurent, on entre dans le Parc des Rapides, d'où on peut aller faire de la randonnée pédestre sur la Pointe Est (la presqu'île que l'on voit sur la photo - vélos interdits). Le Parc comprend également un refuge pour oiseaux migrateurs et de belles vues sur les rapides de Lachine.
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Quelques kilomètres plus loin, alors que l'on arrive dans Verdun, la piste offre encore deux options. La première vous mènera sur l'île des Soeurs - et pour les téméraires, sur l'estacade du Pont Champlain vers la Rive Sud - et la seconde vous fait remonter vers le nord-est, c'est-à-dire vers le centre-ville de Montréal.
Ainsi, vous laissez derrière vous les parcs et les oiseaux pour faire un peu de véloroute de ville et de voies partagées. Sur cette photo, on peut apercevoir, tout au fond, au centre, le dôme de l'Oratoire St-Joseph.
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Pour le retour, il est évidemment possible de faire demi-tour et revenir par Lasalle. Sinon, vous pouvez emprunter la piste longeant le Canal de l'Aqueduc pour repasser près du Pont Mercier et du Moulin Flemming, ou encore rejoindre la piste qui longe le Canal Lachine lui-même, jusqu'à l'écluse. Ces divers itinéraires feront l'objet d'autres billets bientôt.
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Mon point de départ est le Vieux Lachine. Déjà, si vous aimez visiter des lieux aux allures bucoliques, avec parcs, oeuvres d'art en plein air et vieux édifices de l'époque du régime français, l'endroit est parfait. (J'y reviendrai éventuellement, puisque j'y ai découvert quelques lieux intéressants à visiter).
Ce qui est intéressant pour le cycliste, qui part de Lachine, c'est qu'il y a un réseau de pistes cyclables qui longe le fleuve St-Laurent et le Canal Lachine, ce qui offre plusieurs possibilités d'excursions, courtes ou longues.
J'en ai fait quelques-unes, en quelques jours de balade, et je me promets bien d'explorer aussi le reste du réseau environnant.
Quelques photos et itinéraires.
Lachine, quelques parcs, la marina, et le vieux canal, que l'on traverse par ce joli petit pont. Notez la cycliste sur le pont, c'est Suze, bien sur, qui me sert de modèle pour ces photos, puisqu'elle m'a accompagné dans ces randonnées.
Lachine, toujours, on serpente d'un parc à l'autre jusqu'aux écluses de Lachine, où la piste offre trois options; la plus courte permet de faire le tour de la pointe du Parc René-Lévesque, et les deux autres mènent éventuellement jusqu'au centre-ville de Montréal.
En prenant la piste qui longe le fleuve, on abouti à Lasalle.
Ok, je sais, j'ai l'air intelligent d'avoir fait des milliers de km en avion et quelques centaines de km en train pour voir les moulins de la Hollande alors qu'il y en a un juste ici, à 20 minutes de chez moi! C'est le Moulin Flemming, qui se trouve sur le boulevard Lasalle, entre l'écluse de Lachine et le pont ferroviaire St-Laurent.
Un peu plus loin, le cycliste est appelé à passer... sous le Pont Mercier, qui relie Lasalle à Kahnawake.
Un autre embranchement vous permet éventuellement de longer le Canal de l'Aqueduc de Montréal. Nous avons choisi de garder le cap le long du fleuve pour cette fois-ci. À Lasalle, alors que l'on tourne vers l'est, les parcs se succèdent, avec comme trame sonore le chant de divers oiseaux. Vous noterez la cabane pour oiseaux sur cette photo, plusieurs constructions similaires ou encore plus élaborées parsèment la piste à Lachine et Lasalle.
Même si cette photo n'est pas très réussie, je voulais mentionner que sur la droite, en longeant le St-Laurent, on entre dans le Parc des Rapides, d'où on peut aller faire de la randonnée pédestre sur la Pointe Est (la presqu'île que l'on voit sur la photo - vélos interdits). Le Parc comprend également un refuge pour oiseaux migrateurs et de belles vues sur les rapides de Lachine.
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Quelques kilomètres plus loin, alors que l'on arrive dans Verdun, la piste offre encore deux options. La première vous mènera sur l'île des Soeurs - et pour les téméraires, sur l'estacade du Pont Champlain vers la Rive Sud - et la seconde vous fait remonter vers le nord-est, c'est-à-dire vers le centre-ville de Montréal.
Ainsi, vous laissez derrière vous les parcs et les oiseaux pour faire un peu de véloroute de ville et de voies partagées. Sur cette photo, on peut apercevoir, tout au fond, au centre, le dôme de l'Oratoire St-Joseph.
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Pour le retour, il est évidemment possible de faire demi-tour et revenir par Lasalle. Sinon, vous pouvez emprunter la piste longeant le Canal de l'Aqueduc pour repasser près du Pont Mercier et du Moulin Flemming, ou encore rejoindre la piste qui longe le Canal Lachine lui-même, jusqu'à l'écluse. Ces divers itinéraires feront l'objet d'autres billets bientôt.
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mardi 22 juillet 2008
Avec Paul McCartney à Québec
Libellés :
Musique / Chanson,
Scène / Spectacle
Back in Québec City.
Eh oui, vous aurez compris au titre de ce billet - et peut-être au silence qui le précède - que je suis reparti en excursion, à Québec, pour assister au concert de Paul McCartney à Québec.
A Long and Winding Road.
J'ai quitté Montréal, pris la 20, puis suis arrivé dans la basse ville de Québec vers 13h30. Après un détour dans une petite épicerie pour faire le plein de snacks divers, j'ai d'abord monté par les escaliers du Faubourg vers la Rue St-Jean, puis j'ai bifurqué vers les Plaines d'Abraham en passant devant la Fontaine de Tourny et le Parlement de Québec. Là, devant une des deux entrées du site des Plaines, se trouvaient alors environ 25 000 personnes. Minimum.
Pas si pire, finalement, alors j'ai été me balader dans la vieille ville, en entrant par la Porte St-Louis, tout à côté de l'entrée du site.
Let it be.
Vers 15h30, je suis revenu vers la Grande Allée pour constater que la foule avait certainement plus que doublée depuis mon premier passage.
J'avais entendu à la radio que le site lui-même était fermé jusqu'à 17h15.
Avec cette foule, par contre, mieux valait ne plus m'éloigner trop si je voulais me dénicher une petite place debout pas trop loin de l'action.
J'ai donc déniché un petit espace où m'asseoir, entre le Parlement et la Grande Allée, et j'y ai lu pendant un peu plus d'une heure trente. Un peu de fromage, un chocolat et un Red Bull me gardant en forme pour l'instant. Je gardais plus de fromage, un thé glacé et un sandwich pour plus tard.
Un coup d'oeil par la Porte St-Louis, du côté du Parlement ou de la Grande Allée me confirme vers 17h30 qu'il y a des gens à perte de vue de tous les côtés, maintenant. Impossible de savoir combien nous sommes à attendre ainsi.
Les clôtures du site s'ouvrent vers les 17h45, finalement, permettant à une foule impressionnante d'avancer de cent mètres avant de subir le contrôle de sécurité et de déboucher enfin sur le site principal et la scène où McCartney se produirait plus tard. À ce moment, déjà, il y a un petit frisson qui me traverse.
Je m'approche vers la scène, en restant un peu sur la droite, ce qui me permet d'être situé plus près que ceux qui se massent maintenant au centre des Plaines, sans compromettre ma vue sur la scène. Une autre heure d'attente passe très très lentement, alors que la foule se compresse autour de moi et que les gens passent et bougent sans arrêt malgré le manque d'espace. Il fait chaud, le temps est humide, mais heureusement, les nuages se dissipent un peu.
A little help from two friends.
À 19h, c'est la première partie, assurée par le groupe montréalais The Stills. Ils offrent une bonne ouverture, avec un rock alternatif musclé sans être trop heavy, ce qui me plait bien. Ils jouent une chanson en français même si leur répertoire habituel est en anglais et terminent vers 19h45 en ayant réussi à me faire passer un très bon moment malgré le fait que je ne sois pas venu pour eux.
Vingt longues minutes s'écoulent avant que le deuxième acte ne débute. Le Pascale Picard Band, j'aime beaucoup, alors j'ai plutôt hâte de les voir en scène. J'étais déjà content d'avoir des premiers actes de ce calibre avant le show de Paul McCartney, mais je suis un peu surpris par la première chanson du band à Pascale, chanson que je ne reconnais même pas. La chanteuse force sa voix vers quelque chose de grinçant et nasillard... j'avoue être déçu de cette ouverture inattendue. Une seconde, puis une troisième chanson sont offertes, mais ça prendra une quatrième pièce pour que j'ai l'impression que ça lève enfin. Après, on dirait que Pascale trouve son rythme et c'est finalement fort agréable et je me retrouve content malgré la surprise des débuts. Après l'interprétation de Here I am et Smiling, elle a même conquis la foule qui chante avec elle. Sa prestation est sans prétention, elle est énergique et elle fait beaucoup d'humour entre les chansons.
Mission accomplie pour les deux premiers actes, la foule est bien installée, réchauffée, et le temps a passé; il est presque 21h.
I Saw Him Standing There.
21h20. Paul McCartney et ses quatre musiciens montent sur scène et entament Jet. Ça sera la première de 36 chansons qu'il puisera dans son répertoire solo, de l'époque des Wings, et évidemment, de celle des Beatles. Le show durera un peu plus de 2h45, et McCartney est certainement une présence sur scène qu'il est impossible d'oublier.
Côté personnalité, il avait fait ses devoirs pour conquérir cette foule, puisqu'il s'est adressé au public présent majoritairement en français. Il regardait parfois un écran ou des notes avant de le faire, mais il faut apprécier l'effort et la préparation. Lorsqu'il parlait en anglais, un traducteur effectuait une traduction simultanée en sous-titre, une autre belle idée, que certains spectateurs n'ont pas apprécié à sa juste valeur, critiquant (ou même huant) le pauvre bougre lorsqu'il faisait des erreurs de typos en tapant très vite!
Anyway, de son français au drapeau du Québec flottant sur l'écran géant derrière lui, ou de Birthday interprété en la dédiant à "Cette dame qui a 400 ans" à son chandail du Québec quand il a interprété Yesterday, McCartney avait décidé de plaire, et a réussi sans aucun problème. Une fois encore, l'effort a été apprécié par ce spectateur-ci.
Côté musical, c'est toujours une expérience absolument impressionnante d'assister à un tel spectacle de Paul McCartney. Il s'agit d'un artiste dont la présence sur scène est remarquable. Il offre un concert au concept plutôt simple; quelques musiciens, lui-même qui joue et chante, et un écran derrière qui sert parfois de support pour quelque projection d'images d'accompagnement.
Souvent à la basse ou la guitare, parfois au piano, et même au Ukulele, McCartney n'a pas besoin de chorégraphies, de danseurs ou d'artiste surprise invité pour remplir et habiter un lieu aussi grand que les Plaines d'Abraham et s'approprier une foule aussi imposante que plus de 225 000 personnes. Et il le fait avec beaucoup de classe et une facilité désarmante; des décennies de métier sur scène, ça fait une grande différence quand on assiste à un spectacle mené par un tel professionnel.
Évidemment, il y a énormément d'excitation dans la foule, y compris chez votre blogueur de service. Alors que les titres s'alignent, succès après succès, superbes mélodies après superbes mélodies, on réalise qu'on a devant soit le seul chanteur et musicien au monde de ce calibre. Point. Du seul point de vue de la composition de mélodies, il a certainement été un des meilleurs compositeurs des cent dernières années, tous genres confondus.
Je ne vous ferai pas la liste complète des chansons qu'il nous a interprété (elle est ici, en fait), mais vous reconnaîtrez qu'aucun artiste vivant actuellement peu enfiler sur scène autant de titres légendaires et connus que Band on the run, Let it Be, Drive my Car, My Love, Hey Jude, Fine Line ou Penny Lane. Je n'en nomme que quelques uns au hasard, mais les 31 autres sont du même calibre!
Malgré la mise en scène minimaliste, il s'est tout de même amusé à faire sauter les Plaines avec un grand feu d'artifice - et avec des flammes gigantesque sur scène - en plein milieu du spectacle et de Live and Let Die.
Enfin, après quelques heures de spectacle, Paul McCartney termine et quitte la scène avec ses musiciens. La foule réclame un rappel, bien sûr, alors il revient et interprète coup sur coup Lady Madonna, Get Back et I Saw Her Standing There. Seconde sortie après une salutation, et la foule en veut toujours plus. Il revient sur scène pour la dernière fois; d'abord avec Yesterday, puis avec Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band et The End.
À ce moment, et peut-être seulement à ce moment, j'ai réalisé qu'il pourrait chanter jusqu'à 5h du matin sans se répéter et toujours jouer des succès dont un seul des titres rendrait jaloux la plupart des groupes ou chanteur de rock actuels.
Quand on se permet de laisser de côté des Hello Goodbye, No more Lonely Nights, We Can Work it Out et même She Loves You, vous comprenez vraiment l'ampleur du répertoire de l'artiste que vous voyez sur scène, même si vous avez suivi depuis quelques décennies déjà, son parcours, et acheté la plupart de ses albums solos depuis que vous écoutez sérieusement de la musique.
Parmi les points les plus forts du spectacle (outre Live and Let Die, déjà mentionné), je donne la palme à son A Day in The Life, qu'il dédié à "mon ami John", créant un grand frisson dans la foule, pièce qu'il a fait suivre par le Give Peace a Chance de Lennon. J'étais aussi très content qu'il chante The Long and Winding Road, que j'ai toujours adorée.
A Day in a life / The End.
Enfin, ce qui m'a toujours attiré dans la musique de McCartney et que j'ai été si heureux de retrouver à Québec ce dimanche, c'est sa bonne humeur, son optimisme, sa présence, et le fait qu'il a encore et toujours l'air de bien s'amuser en faisant de la bonne musique. On ne peut rien demander de plus.
Je conclurai donc en confirmant qu'il s'agit d'un des concerts les plus mémorables que j'ai vu dans ma vie. Certains fans présents - et j'ai aussi entendu la chose à la radio et la télé - disent que c'est une expérience que vous ne vivez qu'une fois dans votre vie. Effectivement, ça a le sentiment d'un once in a lifetime, mais par un heureux hasard, comme la chose m'était déjà arrivé (Rome, printemps 2003), difficile de dire que c'est une expérience unique! N'empêche, ça reste une expérience inoubliable... chaque fois!
Et il y a quelque chose de spécial, qui fait partie de la magie de ce genre d'événement, à pouvoir dire tout simplement; "Ah, oui, le fameux show de McCartney à Québec, je m'en souviens très bien, j'y étais".
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[Photos: 1. Bannière sur les Plaines d'Abraham. 2. "We love you", sur la Grande Allée. 3. Scène, foule et Pascale Picard Band. 4-6. Paul McCartney, piano et guitares. 7. Feux d'artifice et Live and let die.]
Eh oui, vous aurez compris au titre de ce billet - et peut-être au silence qui le précède - que je suis reparti en excursion, à Québec, pour assister au concert de Paul McCartney à Québec.
A Long and Winding Road.
J'ai quitté Montréal, pris la 20, puis suis arrivé dans la basse ville de Québec vers 13h30. Après un détour dans une petite épicerie pour faire le plein de snacks divers, j'ai d'abord monté par les escaliers du Faubourg vers la Rue St-Jean, puis j'ai bifurqué vers les Plaines d'Abraham en passant devant la Fontaine de Tourny et le Parlement de Québec. Là, devant une des deux entrées du site des Plaines, se trouvaient alors environ 25 000 personnes. Minimum.
Pas si pire, finalement, alors j'ai été me balader dans la vieille ville, en entrant par la Porte St-Louis, tout à côté de l'entrée du site.
Let it be.
Vers 15h30, je suis revenu vers la Grande Allée pour constater que la foule avait certainement plus que doublée depuis mon premier passage.
J'avais entendu à la radio que le site lui-même était fermé jusqu'à 17h15.
Avec cette foule, par contre, mieux valait ne plus m'éloigner trop si je voulais me dénicher une petite place debout pas trop loin de l'action.
J'ai donc déniché un petit espace où m'asseoir, entre le Parlement et la Grande Allée, et j'y ai lu pendant un peu plus d'une heure trente. Un peu de fromage, un chocolat et un Red Bull me gardant en forme pour l'instant. Je gardais plus de fromage, un thé glacé et un sandwich pour plus tard.
Un coup d'oeil par la Porte St-Louis, du côté du Parlement ou de la Grande Allée me confirme vers 17h30 qu'il y a des gens à perte de vue de tous les côtés, maintenant. Impossible de savoir combien nous sommes à attendre ainsi.
Les clôtures du site s'ouvrent vers les 17h45, finalement, permettant à une foule impressionnante d'avancer de cent mètres avant de subir le contrôle de sécurité et de déboucher enfin sur le site principal et la scène où McCartney se produirait plus tard. À ce moment, déjà, il y a un petit frisson qui me traverse.
Je m'approche vers la scène, en restant un peu sur la droite, ce qui me permet d'être situé plus près que ceux qui se massent maintenant au centre des Plaines, sans compromettre ma vue sur la scène. Une autre heure d'attente passe très très lentement, alors que la foule se compresse autour de moi et que les gens passent et bougent sans arrêt malgré le manque d'espace. Il fait chaud, le temps est humide, mais heureusement, les nuages se dissipent un peu.
A little help from two friends.
À 19h, c'est la première partie, assurée par le groupe montréalais The Stills. Ils offrent une bonne ouverture, avec un rock alternatif musclé sans être trop heavy, ce qui me plait bien. Ils jouent une chanson en français même si leur répertoire habituel est en anglais et terminent vers 19h45 en ayant réussi à me faire passer un très bon moment malgré le fait que je ne sois pas venu pour eux.
Vingt longues minutes s'écoulent avant que le deuxième acte ne débute. Le Pascale Picard Band, j'aime beaucoup, alors j'ai plutôt hâte de les voir en scène. J'étais déjà content d'avoir des premiers actes de ce calibre avant le show de Paul McCartney, mais je suis un peu surpris par la première chanson du band à Pascale, chanson que je ne reconnais même pas. La chanteuse force sa voix vers quelque chose de grinçant et nasillard... j'avoue être déçu de cette ouverture inattendue. Une seconde, puis une troisième chanson sont offertes, mais ça prendra une quatrième pièce pour que j'ai l'impression que ça lève enfin. Après, on dirait que Pascale trouve son rythme et c'est finalement fort agréable et je me retrouve content malgré la surprise des débuts. Après l'interprétation de Here I am et Smiling, elle a même conquis la foule qui chante avec elle. Sa prestation est sans prétention, elle est énergique et elle fait beaucoup d'humour entre les chansons.
Mission accomplie pour les deux premiers actes, la foule est bien installée, réchauffée, et le temps a passé; il est presque 21h.
I Saw Him Standing There.
21h20. Paul McCartney et ses quatre musiciens montent sur scène et entament Jet. Ça sera la première de 36 chansons qu'il puisera dans son répertoire solo, de l'époque des Wings, et évidemment, de celle des Beatles. Le show durera un peu plus de 2h45, et McCartney est certainement une présence sur scène qu'il est impossible d'oublier.
Côté personnalité, il avait fait ses devoirs pour conquérir cette foule, puisqu'il s'est adressé au public présent majoritairement en français. Il regardait parfois un écran ou des notes avant de le faire, mais il faut apprécier l'effort et la préparation. Lorsqu'il parlait en anglais, un traducteur effectuait une traduction simultanée en sous-titre, une autre belle idée, que certains spectateurs n'ont pas apprécié à sa juste valeur, critiquant (ou même huant) le pauvre bougre lorsqu'il faisait des erreurs de typos en tapant très vite!
Anyway, de son français au drapeau du Québec flottant sur l'écran géant derrière lui, ou de Birthday interprété en la dédiant à "Cette dame qui a 400 ans" à son chandail du Québec quand il a interprété Yesterday, McCartney avait décidé de plaire, et a réussi sans aucun problème. Une fois encore, l'effort a été apprécié par ce spectateur-ci.
Côté musical, c'est toujours une expérience absolument impressionnante d'assister à un tel spectacle de Paul McCartney. Il s'agit d'un artiste dont la présence sur scène est remarquable. Il offre un concert au concept plutôt simple; quelques musiciens, lui-même qui joue et chante, et un écran derrière qui sert parfois de support pour quelque projection d'images d'accompagnement.
Souvent à la basse ou la guitare, parfois au piano, et même au Ukulele, McCartney n'a pas besoin de chorégraphies, de danseurs ou d'artiste surprise invité pour remplir et habiter un lieu aussi grand que les Plaines d'Abraham et s'approprier une foule aussi imposante que plus de 225 000 personnes. Et il le fait avec beaucoup de classe et une facilité désarmante; des décennies de métier sur scène, ça fait une grande différence quand on assiste à un spectacle mené par un tel professionnel.
Évidemment, il y a énormément d'excitation dans la foule, y compris chez votre blogueur de service. Alors que les titres s'alignent, succès après succès, superbes mélodies après superbes mélodies, on réalise qu'on a devant soit le seul chanteur et musicien au monde de ce calibre. Point. Du seul point de vue de la composition de mélodies, il a certainement été un des meilleurs compositeurs des cent dernières années, tous genres confondus.
Je ne vous ferai pas la liste complète des chansons qu'il nous a interprété (elle est ici, en fait), mais vous reconnaîtrez qu'aucun artiste vivant actuellement peu enfiler sur scène autant de titres légendaires et connus que Band on the run, Let it Be, Drive my Car, My Love, Hey Jude, Fine Line ou Penny Lane. Je n'en nomme que quelques uns au hasard, mais les 31 autres sont du même calibre!
Malgré la mise en scène minimaliste, il s'est tout de même amusé à faire sauter les Plaines avec un grand feu d'artifice - et avec des flammes gigantesque sur scène - en plein milieu du spectacle et de Live and Let Die.
Enfin, après quelques heures de spectacle, Paul McCartney termine et quitte la scène avec ses musiciens. La foule réclame un rappel, bien sûr, alors il revient et interprète coup sur coup Lady Madonna, Get Back et I Saw Her Standing There. Seconde sortie après une salutation, et la foule en veut toujours plus. Il revient sur scène pour la dernière fois; d'abord avec Yesterday, puis avec Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band et The End.
À ce moment, et peut-être seulement à ce moment, j'ai réalisé qu'il pourrait chanter jusqu'à 5h du matin sans se répéter et toujours jouer des succès dont un seul des titres rendrait jaloux la plupart des groupes ou chanteur de rock actuels.
Quand on se permet de laisser de côté des Hello Goodbye, No more Lonely Nights, We Can Work it Out et même She Loves You, vous comprenez vraiment l'ampleur du répertoire de l'artiste que vous voyez sur scène, même si vous avez suivi depuis quelques décennies déjà, son parcours, et acheté la plupart de ses albums solos depuis que vous écoutez sérieusement de la musique.
Parmi les points les plus forts du spectacle (outre Live and Let Die, déjà mentionné), je donne la palme à son A Day in The Life, qu'il dédié à "mon ami John", créant un grand frisson dans la foule, pièce qu'il a fait suivre par le Give Peace a Chance de Lennon. J'étais aussi très content qu'il chante The Long and Winding Road, que j'ai toujours adorée.
A Day in a life / The End.
Enfin, ce qui m'a toujours attiré dans la musique de McCartney et que j'ai été si heureux de retrouver à Québec ce dimanche, c'est sa bonne humeur, son optimisme, sa présence, et le fait qu'il a encore et toujours l'air de bien s'amuser en faisant de la bonne musique. On ne peut rien demander de plus.
Je conclurai donc en confirmant qu'il s'agit d'un des concerts les plus mémorables que j'ai vu dans ma vie. Certains fans présents - et j'ai aussi entendu la chose à la radio et la télé - disent que c'est une expérience que vous ne vivez qu'une fois dans votre vie. Effectivement, ça a le sentiment d'un once in a lifetime, mais par un heureux hasard, comme la chose m'était déjà arrivé (Rome, printemps 2003), difficile de dire que c'est une expérience unique! N'empêche, ça reste une expérience inoubliable... chaque fois!
Et il y a quelque chose de spécial, qui fait partie de la magie de ce genre d'événement, à pouvoir dire tout simplement; "Ah, oui, le fameux show de McCartney à Québec, je m'en souviens très bien, j'y étais".
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[Photos: 1. Bannière sur les Plaines d'Abraham. 2. "We love you", sur la Grande Allée. 3. Scène, foule et Pascale Picard Band. 4-6. Paul McCartney, piano et guitares. 7. Feux d'artifice et Live and let die.]
samedi 19 juillet 2008
Retour anecdotique sur London (2)
Libellés :
Angleterre,
La ville,
Voyage-2008-Eng
Suite de mon petit retour sur Londres en photo...
Je vous avais parlé de l'horrible théâtre érigé à la mémoire de Christopher Marlowe. Celui qui fait honneur à Shakespeare, dans le Southwark de Londres me semble beaucoup plus joli!
La britanitude simple (comme disais Daniel Sernine dans un commentaire sur un billet précédent?); un garde à cheval, dont la fonction principale est de se faire prendre en photo par les touristes! :-)
Quand on parle des typiques autobus à deux étages, en fait, on fait référence à ces vieux modèles avec une porte ouverte à l'arrière, par laquelle on pouvait monter et descendre à volonté entre les arrêts. Il est encore possible de prendre ce genre de bus à Londres - pour preuve celui-ci - et je l'ai fait sur la route 9 sur le Strand, mais on ne semble plus apprécier lorsque l'usager monte ou descend ailleurs qu'aux arrêts autorisés.
Suze admire Anne Boleyn, dans une version qui ne ressemble pas beaucoup à Natalie Portman, mais qui a tout de même un certain charme. Un portrait similaire de Henry VIII se trouve juste en face, et un de leur fille Élisabeth à quelques pas de ceux-ci, dans un couloir menant vers la Tour de Londres.
Je ne voulais pas revenir sur le sujet de la facilité à trouver des cabines rouges à Londres, mais là, avouez qu'il était difficile de résister à la tentation!
Une des reproductions de sculpture de Dali devant le London Eye, près du Dali Universe. je me souviens que j'avais trouvé très jolies ces reproductions lors de mon premier passage à Londres et j'avais même photographié celle-ci, sur le temps qui s'écoule. J'ai donc repris une photo de l'endroit, par nostalgie.
Devant le Shakespeare Globe, il y a une amusante grille que peu de gens remarquent, et qui comportent tout un lot de créatures amusantes.
Et je termine comme j'avais commencé, c'est-à-dire entre les pattes de mon lion de Trafalgar Square.
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Voilà pour Londres... Je vais maintenant tenter de me rendre chez Abraham pour un concert gratuit :-)).
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Je vous avais parlé de l'horrible théâtre érigé à la mémoire de Christopher Marlowe. Celui qui fait honneur à Shakespeare, dans le Southwark de Londres me semble beaucoup plus joli!
La britanitude simple (comme disais Daniel Sernine dans un commentaire sur un billet précédent?); un garde à cheval, dont la fonction principale est de se faire prendre en photo par les touristes! :-)
Quand on parle des typiques autobus à deux étages, en fait, on fait référence à ces vieux modèles avec une porte ouverte à l'arrière, par laquelle on pouvait monter et descendre à volonté entre les arrêts. Il est encore possible de prendre ce genre de bus à Londres - pour preuve celui-ci - et je l'ai fait sur la route 9 sur le Strand, mais on ne semble plus apprécier lorsque l'usager monte ou descend ailleurs qu'aux arrêts autorisés.
Suze admire Anne Boleyn, dans une version qui ne ressemble pas beaucoup à Natalie Portman, mais qui a tout de même un certain charme. Un portrait similaire de Henry VIII se trouve juste en face, et un de leur fille Élisabeth à quelques pas de ceux-ci, dans un couloir menant vers la Tour de Londres.
Je ne voulais pas revenir sur le sujet de la facilité à trouver des cabines rouges à Londres, mais là, avouez qu'il était difficile de résister à la tentation!
Une des reproductions de sculpture de Dali devant le London Eye, près du Dali Universe. je me souviens que j'avais trouvé très jolies ces reproductions lors de mon premier passage à Londres et j'avais même photographié celle-ci, sur le temps qui s'écoule. J'ai donc repris une photo de l'endroit, par nostalgie.
Devant le Shakespeare Globe, il y a une amusante grille que peu de gens remarquent, et qui comportent tout un lot de créatures amusantes.
Et je termine comme j'avais commencé, c'est-à-dire entre les pattes de mon lion de Trafalgar Square.
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Voilà pour Londres... Je vais maintenant tenter de me rendre chez Abraham pour un concert gratuit :-)).
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Retour anecdotique sur London
Libellés :
Angleterre,
La ville,
Voyage-2008-Eng
Comme il n'est pas impossible que j'aille assister au spectacle d'un chanteur britannique ce dimanche, je profite de l'occasion pour me mettre dans une ambiance anglaise, en revisitant quelques photos de mon récent passage à Londres en un dyptique de photos anecdotiques.
En d'autres mots, I'm making a statement, here. ;-)
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Canterbury. Ils ont des dolaramas en Angleterre! Bon, à 1 £ l'item, c'est quand même le double de nos célèbres boutiques à rabais...
En remontant Charing Cross Road, je suis tombé sur le lancement du dernier livre de Terry Pratchett! Il y avait une petite foule dans la librairie indépendante, et quelques personnes profitaient du beau temps pour boire un verre en extérieur. On remarque sur la droite un des nombreux fans portant un T-Shirt à l'effigie d'un livre précédent de l'auteur. Je n'ai pas poussé jusqu'à aller voir Pratchett à l'intérieur, n'ayant pas été invité au lancement - et comme je n'ai lu l'auteur qu'épisodiquement, j'aurais probablement eu l'air idiot si j'avais dû parler de son oeuvre dans le détail.
Eh bien, difficile de faire mieux que ça. Aucune confusion possible, regardez des deux côtés, comme ma maman me disait quand j'étais petit.
Daniel s'était posé la question des caméras de surveillance; voici une note dans les toilettes (oui, les toilettes) de la Gare Victoria, qui informe les usagers de l'installation de caméras dans les toilettes...
Look? Où ça? Où ça? De quel côté???
Jour de pluie et panne d'autobus! Un des célèbres bus à deux étages, qui se fait remorquer, près de Piccadilly Circus.
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En d'autres mots, I'm making a statement, here. ;-)
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Canterbury. Ils ont des dolaramas en Angleterre! Bon, à 1 £ l'item, c'est quand même le double de nos célèbres boutiques à rabais...
En remontant Charing Cross Road, je suis tombé sur le lancement du dernier livre de Terry Pratchett! Il y avait une petite foule dans la librairie indépendante, et quelques personnes profitaient du beau temps pour boire un verre en extérieur. On remarque sur la droite un des nombreux fans portant un T-Shirt à l'effigie d'un livre précédent de l'auteur. Je n'ai pas poussé jusqu'à aller voir Pratchett à l'intérieur, n'ayant pas été invité au lancement - et comme je n'ai lu l'auteur qu'épisodiquement, j'aurais probablement eu l'air idiot si j'avais dû parler de son oeuvre dans le détail.
Eh bien, difficile de faire mieux que ça. Aucune confusion possible, regardez des deux côtés, comme ma maman me disait quand j'étais petit.
Daniel s'était posé la question des caméras de surveillance; voici une note dans les toilettes (oui, les toilettes) de la Gare Victoria, qui informe les usagers de l'installation de caméras dans les toilettes...
Look? Où ça? Où ça? De quel côté???
Jour de pluie et panne d'autobus! Un des célèbres bus à deux étages, qui se fait remorquer, près de Piccadilly Circus.
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vendredi 18 juillet 2008
Paul et Abraham
Libellés :
Opinions
Ou une petite montée de lait...
J'étais occupé à visiter Québec et à célébrer avec les québécois le 400e anniversaire de cette ville et de la présence française en Amérique pour en parler ici, mais si vous me connaissez un brin - surtout lorsque je rentre de voyage à l'étranger - vous vous doutez que les protestations et pétitions contre la présence de Paul McCartney sur les Plaines d'Abraham de Québec m'ont presque donné des boutons.
Se plaindre de la présence de l'ex-Beatles - une véritable légende de la musique - reviens à faire preuve d'un profond sentiment de colonisé, reviens à donner raison à Trudeau d'avoir traité les québécois de "petit peuple".
Non mais faut tu être assez fermé d'esprit et fermé sur le monde pour voir en la présence de McCartney - qui chante la paix depuis des décennies - une canadianisation et anglicisation des festivités de Québec?? Qu'un ou deux imbéciles heureux se plaignent, je ne dis pas... Que les médias s'amusent à relayer leurs lamentations, déjà, je trouve que ça dépasse le cadre de la nouvelle, mais que de nombreuses personnes les appuient en plus, ça a de quoi vous décourager des québécois, je vous jure. Les commentaires sur divers blogues sur les sites de journaux québécois sont déconcertants (de stupidité).
On dirait que chaque fois que je reviens de voyage, il se passe quelque chose ici pour me rendre triste d'être québécois (ou canadien, ça arrive aussi souvent, vous voyez!).
--
Cette fois, c'est l'image que le Québec lance à la figure de McCartney, en allant jusqu'à l'interviewer sur cette protestation, qui me désole...
Le musicien a eu le dernier mot quand même, en entrevue, lorsqu'il demande de quoi ils sont inquiets, puisque les français ont gagné, après tout. Hier, aux nouvelles de Radio-Canada, le chroniqueur se demandait s'il s'agissait d'ignorance de sa part, mais non, il a raison! La preuve de cette victoire à long terme du fait français malgré la prise de Québec sur les Plaines d'Abraham? Les célébrations de 400 ans de présence majoritaire française dans ce coin de continent!!! Malgré la conquête, malgré les tentatives d'assimilation, malgré le fait d'être 6 millions sur un continent de plus de 300 millions d'anglophones... Ça vous parle pas, vous?
Ça ne veut pas dire de se relâcher, ça ne veut pas dire que tout est acquis et parfait, loin de là, et ça ne veut pas dire de ne pas défendre le français encore et toujours, mais ça veut dire de choisir ses combats, et la présence d'une légende de la musique venu offrir un concert gratuit pour célébrer avec nous le 400e de Québec, c'est loin d'être une affaire de langue ou de combat. C'est une affaire de fête. Alors fêtez ou boudez, mais arrêtez de nous faire passer pour des abrutis renfermés sur eux-mêmes!
--
Et puis, pour avoir assisté à un concert gratuit de Paul McCartney par le passé (Rome, 2003), je vous invite à ne pas manquer ça si vous avez l'occasion de passer par Québec dimanche, ça en vaut amplement le déplacement!
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J'étais occupé à visiter Québec et à célébrer avec les québécois le 400e anniversaire de cette ville et de la présence française en Amérique pour en parler ici, mais si vous me connaissez un brin - surtout lorsque je rentre de voyage à l'étranger - vous vous doutez que les protestations et pétitions contre la présence de Paul McCartney sur les Plaines d'Abraham de Québec m'ont presque donné des boutons.
Se plaindre de la présence de l'ex-Beatles - une véritable légende de la musique - reviens à faire preuve d'un profond sentiment de colonisé, reviens à donner raison à Trudeau d'avoir traité les québécois de "petit peuple".
Non mais faut tu être assez fermé d'esprit et fermé sur le monde pour voir en la présence de McCartney - qui chante la paix depuis des décennies - une canadianisation et anglicisation des festivités de Québec?? Qu'un ou deux imbéciles heureux se plaignent, je ne dis pas... Que les médias s'amusent à relayer leurs lamentations, déjà, je trouve que ça dépasse le cadre de la nouvelle, mais que de nombreuses personnes les appuient en plus, ça a de quoi vous décourager des québécois, je vous jure. Les commentaires sur divers blogues sur les sites de journaux québécois sont déconcertants (de stupidité).
On dirait que chaque fois que je reviens de voyage, il se passe quelque chose ici pour me rendre triste d'être québécois (ou canadien, ça arrive aussi souvent, vous voyez!).
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Cette fois, c'est l'image que le Québec lance à la figure de McCartney, en allant jusqu'à l'interviewer sur cette protestation, qui me désole...
Le musicien a eu le dernier mot quand même, en entrevue, lorsqu'il demande de quoi ils sont inquiets, puisque les français ont gagné, après tout. Hier, aux nouvelles de Radio-Canada, le chroniqueur se demandait s'il s'agissait d'ignorance de sa part, mais non, il a raison! La preuve de cette victoire à long terme du fait français malgré la prise de Québec sur les Plaines d'Abraham? Les célébrations de 400 ans de présence majoritaire française dans ce coin de continent!!! Malgré la conquête, malgré les tentatives d'assimilation, malgré le fait d'être 6 millions sur un continent de plus de 300 millions d'anglophones... Ça vous parle pas, vous?
Ça ne veut pas dire de se relâcher, ça ne veut pas dire que tout est acquis et parfait, loin de là, et ça ne veut pas dire de ne pas défendre le français encore et toujours, mais ça veut dire de choisir ses combats, et la présence d'une légende de la musique venu offrir un concert gratuit pour célébrer avec nous le 400e de Québec, c'est loin d'être une affaire de langue ou de combat. C'est une affaire de fête. Alors fêtez ou boudez, mais arrêtez de nous faire passer pour des abrutis renfermés sur eux-mêmes!
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Et puis, pour avoir assisté à un concert gratuit de Paul McCartney par le passé (Rome, 2003), je vous invite à ne pas manquer ça si vous avez l'occasion de passer par Québec dimanche, ça en vaut amplement le déplacement!
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jeudi 17 juillet 2008
... Québec!
Le doute me ronge... N'avais-je pas déjà fait cette allusion à la chanson de Charlebois il y a quelques mois? ... Je n'ose vérifier, un de vous le fera probablement pour moi :-)
Voici de toute manière la conclusion de ce tryptique de photos sur le 400e de Québec.
--
Une vue sur le Bassin Louise dans la basse-ville, et des silos dont se sert Robert Lepage pour la projection de son spectacle sons et lumières "Le Moulin à images". Oubliez ce que vous savez des habituels sons et lumières et allez voir cette projection renversante: Le montage et l'inventivité de cet historique des 400 ans de Québec repense complètement ce concept et permet de vivre une expérience unique dans un environnement inhabituel. On ne dit pas que Lepage a du génie pour rien, Le Moulin à images en est une preuve incontournable si vous passe par Québec cet été.
On peut s'étonner de la présence d'une statue en l'honneur de Simon Bolivar dans Québec... Je l'ai (enfin) repéré dans le petit Parc de l'Amérique Latine (bien caché derrière le Palais de Justice), où l'on retrouve d'autres héros de ce continent que j'aime beaucoup, et une série de drapeaux (l'absence de ceux de la Bolivie et du Pérou étonne quand même un peu).
Une des quelques photos de nuit que j'ai réalisé sur la Grande Allée.
Je vous parlais du traversier dans le billet précédent, c'est que j'ai profité de mon passage sur le bateau pour aller visiter le Vieux Lévis, juste en face, une chose que je n'avais jamais vraiment pris la peine de faire. Ici, Istvan et Suze non loin de la maison d'Alphonse Desjardins, sur une rue bordée de jolies et vieilles résidences. le Vieux Lévis est un quartier qui vaut la peine d'être exploré à pied... et qui vous offre des vues imprenables sur Québec et le Cap Diamant!
Porte St-Jean, à la tombée de la nuit. Les fortifications font toujours de belles photos nocturnes, peu importe l'endroit où l'on se trouve dans le monde. On dirait que parce que c'est Québec, et que je connais la ville depuis que je suis très jeune, j'ai habituellement tendance à l'oublier et ne pas prendre en photo cette beauté qui est à portée de main.
Sur la terrasse du Musée de la civilisation, on retrouve ces deux hérons composés de métal, un ajout amusant et qui se marie bien avec le décor environnant et les vieux édifices du régime français.
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Voici de toute manière la conclusion de ce tryptique de photos sur le 400e de Québec.
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Une vue sur le Bassin Louise dans la basse-ville, et des silos dont se sert Robert Lepage pour la projection de son spectacle sons et lumières "Le Moulin à images". Oubliez ce que vous savez des habituels sons et lumières et allez voir cette projection renversante: Le montage et l'inventivité de cet historique des 400 ans de Québec repense complètement ce concept et permet de vivre une expérience unique dans un environnement inhabituel. On ne dit pas que Lepage a du génie pour rien, Le Moulin à images en est une preuve incontournable si vous passe par Québec cet été.
On peut s'étonner de la présence d'une statue en l'honneur de Simon Bolivar dans Québec... Je l'ai (enfin) repéré dans le petit Parc de l'Amérique Latine (bien caché derrière le Palais de Justice), où l'on retrouve d'autres héros de ce continent que j'aime beaucoup, et une série de drapeaux (l'absence de ceux de la Bolivie et du Pérou étonne quand même un peu).
Une des quelques photos de nuit que j'ai réalisé sur la Grande Allée.
Je vous parlais du traversier dans le billet précédent, c'est que j'ai profité de mon passage sur le bateau pour aller visiter le Vieux Lévis, juste en face, une chose que je n'avais jamais vraiment pris la peine de faire. Ici, Istvan et Suze non loin de la maison d'Alphonse Desjardins, sur une rue bordée de jolies et vieilles résidences. le Vieux Lévis est un quartier qui vaut la peine d'être exploré à pied... et qui vous offre des vues imprenables sur Québec et le Cap Diamant!
Porte St-Jean, à la tombée de la nuit. Les fortifications font toujours de belles photos nocturnes, peu importe l'endroit où l'on se trouve dans le monde. On dirait que parce que c'est Québec, et que je connais la ville depuis que je suis très jeune, j'ai habituellement tendance à l'oublier et ne pas prendre en photo cette beauté qui est à portée de main.
Sur la terrasse du Musée de la civilisation, on retrouve ces deux hérons composés de métal, un ajout amusant et qui se marie bien avec le décor environnant et les vieux édifices du régime français.
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... je partirais pour ...
Suite des photos prises lors de mon passage à Québec pour le 400e anniversaire de la ville.
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Voilà une rareté en terre nord-américaine; une fontaine assez imposante, de style classique. On retrouve ce genre de monument un peu partout dans la vieille Europe, mais c'est assez rare d'en voir chez nous. Je trouve particulièrement intéressant que cette Fontaine de Tourny se retrouve désormais dans le rond point devant le Parlement de Québec où elle est bien mise en valeur.
(Il existe deux exemplaires de cette fontaine, chacun éant à chacune des deux extrémité de l'avenue de Tourny à Bordeaux, en France, et datant de 1855, j'ai maintenant hâte d'aller à Bordeaux pour voir la jumelle de celle de Québec). En arrière-plan, ici, la Porte St-Louis des fortifications de Québec.
Autre point de vue de la Fontaine de Tourny - les grenouilles tout autour - avec Istvan, Suze et le Parlement en arrière-plan.
Autre petite chose intéressante à voir - tout près de la Porte St-Louis; une exposition-photo sur les cultures du monde. Sur cette portion, on remarque le Vieux-Québec et le Mont-St-Michel ainsi que Stonehenge dans le Wiltshire, des endroits que j'ai visité dans les dernières années, ou même les dernières semaines!
Une vue de la Porte Kent, prise du haut de la Porte St-Jean... ou devrait-on dire St-John's gate comme en témoigne cette plaque de 1897? :-)
Voici une porte dont peu de gens connaissent l'existence, puisqu'elle n'existe plus! Il s'agit de Hope Gate, qui a été ici représentée le long des remparts à l'aide de plantes vertes.
Voici une vue de Québec que je ne vois pas si souvent - personnellement - puisqu'elle a été prise du traversier qui fait la navette sur le Fleuve entre Québec et Lévis. On y voit d'ailleurs un des traversiers en question, ainsi qu'une vue imprenable sur le Château Frontenac.
--
à suivre...
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Voilà une rareté en terre nord-américaine; une fontaine assez imposante, de style classique. On retrouve ce genre de monument un peu partout dans la vieille Europe, mais c'est assez rare d'en voir chez nous. Je trouve particulièrement intéressant que cette Fontaine de Tourny se retrouve désormais dans le rond point devant le Parlement de Québec où elle est bien mise en valeur.
(Il existe deux exemplaires de cette fontaine, chacun éant à chacune des deux extrémité de l'avenue de Tourny à Bordeaux, en France, et datant de 1855, j'ai maintenant hâte d'aller à Bordeaux pour voir la jumelle de celle de Québec). En arrière-plan, ici, la Porte St-Louis des fortifications de Québec.
Autre point de vue de la Fontaine de Tourny - les grenouilles tout autour - avec Istvan, Suze et le Parlement en arrière-plan.
Autre petite chose intéressante à voir - tout près de la Porte St-Louis; une exposition-photo sur les cultures du monde. Sur cette portion, on remarque le Vieux-Québec et le Mont-St-Michel ainsi que Stonehenge dans le Wiltshire, des endroits que j'ai visité dans les dernières années, ou même les dernières semaines!
Une vue de la Porte Kent, prise du haut de la Porte St-Jean... ou devrait-on dire St-John's gate comme en témoigne cette plaque de 1897? :-)
Voici une porte dont peu de gens connaissent l'existence, puisqu'elle n'existe plus! Il s'agit de Hope Gate, qui a été ici représentée le long des remparts à l'aide de plantes vertes.
Voici une vue de Québec que je ne vois pas si souvent - personnellement - puisqu'elle a été prise du traversier qui fait la navette sur le Fleuve entre Québec et Lévis. On y voit d'ailleurs un des traversiers en question, ainsi qu'une vue imprenable sur le Château Frontenac.
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à suivre...
Si j'avais les ailes d'un ange...
Bon, tout le monde le sait, 2008 marque le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain en 1608.
La ville de Québec a donc organisé plusieurs événements tout au long de l'année, et après avoir passé quelques jours lors du célèbre carnaval en février dernier, je me suis récemment retrouvé pour quelques jours supplémentaires dans la vieille capitale du fait français en Amérique.
J'en ai profité pour me balader dans le vieux quartier - certainement le plus beau quartier au Canada - et profiter des activités du 400e, à la chaleur.
Voici quelques photos commentées, fautes d'avoir assez de temps pour écrire plus de texte ici en ce moment.
Voilà, il faut bien reconnaître que si 400 ans n'ont l'air de rien pour les gens des plus vieux continents, il y a un certain romantisme à fêter un tel anniversaire, surtout quand on pense aux difficultés d'adaptation au climat local éprouvé par les diverses colonies (et tentatives) au fil des décennies ayant suivi le passage de Cartier en terre canadienne. Une visite de Québec et son 400e ne serait donc pas complète sans passer par la Place Royale.
Tout près de la Place Royale, sur le charmant et très commercial Petit Champlain, on a suspendu des arrosoirs au-dessus de la rue. Aucune explication fournie, mais c'est joli.
Le sigle des festivités du 400e est partout dans Québec. On dirait une pieuvre, certains disent une méduse... il s'agit en fait d'une sorte de banderole festive avec des rubans, tout simplement :-)
On a organisé une exposition de portraits un peu partout dans le Vieux Québec (Portraits dans la rue), ce qui est amusant quand on les remarque (et frustrant de savoir qu'on en a certainement raté quelques-uns). Ici, mon ami Istvan règle un problème de chaussure entre Wolfe et Montcalm.
Eh oui, après Amsterdam en mai et Londres la semaine dernière, je retrouvais Isvtan et Suze à Québec!
Il y a un nombre incroyable de petites choses amusantes dans le Vieux-Québec. Ces vélos sur le mur de quelques immeubles Boulevard Champlain, par exemple, avaient jusque-là échappé à ma caméra.
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à suivre...
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[Le titre de ce billet est évidemment une référence à la chanson de Charlebois].
La ville de Québec a donc organisé plusieurs événements tout au long de l'année, et après avoir passé quelques jours lors du célèbre carnaval en février dernier, je me suis récemment retrouvé pour quelques jours supplémentaires dans la vieille capitale du fait français en Amérique.
J'en ai profité pour me balader dans le vieux quartier - certainement le plus beau quartier au Canada - et profiter des activités du 400e, à la chaleur.
Voici quelques photos commentées, fautes d'avoir assez de temps pour écrire plus de texte ici en ce moment.
Voilà, il faut bien reconnaître que si 400 ans n'ont l'air de rien pour les gens des plus vieux continents, il y a un certain romantisme à fêter un tel anniversaire, surtout quand on pense aux difficultés d'adaptation au climat local éprouvé par les diverses colonies (et tentatives) au fil des décennies ayant suivi le passage de Cartier en terre canadienne. Une visite de Québec et son 400e ne serait donc pas complète sans passer par la Place Royale.
Tout près de la Place Royale, sur le charmant et très commercial Petit Champlain, on a suspendu des arrosoirs au-dessus de la rue. Aucune explication fournie, mais c'est joli.
Le sigle des festivités du 400e est partout dans Québec. On dirait une pieuvre, certains disent une méduse... il s'agit en fait d'une sorte de banderole festive avec des rubans, tout simplement :-)
On a organisé une exposition de portraits un peu partout dans le Vieux Québec (Portraits dans la rue), ce qui est amusant quand on les remarque (et frustrant de savoir qu'on en a certainement raté quelques-uns). Ici, mon ami Istvan règle un problème de chaussure entre Wolfe et Montcalm.
Eh oui, après Amsterdam en mai et Londres la semaine dernière, je retrouvais Isvtan et Suze à Québec!
Il y a un nombre incroyable de petites choses amusantes dans le Vieux-Québec. Ces vélos sur le mur de quelques immeubles Boulevard Champlain, par exemple, avaient jusque-là échappé à ma caméra.
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à suivre...
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[Le titre de ce billet est évidemment une référence à la chanson de Charlebois].
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