samedi 27 avril 2024

L’Italie, une autre fois? - Contexte

 Je m’envole bientôt pour Rome. C’est un étrange mélange de circonstances, qui vont me voir mettre les pieds à Rome pour la 4 fois (et la 5e fois en Italie) depuis que je voyage. En plus, il s’agira d’une de ces rares exceptions dans mes voyages: un séjour très court, 17 jours seulement.

Je ne prends généralement pas l’avion aller-retour pour de si courts séjours, mais le contexte est particulier ici. Mes beaux parents célébraient leur 50e anniversaire de mariage l’automne dernier, et la famille a décidé de leur offrir en guise de cadeau, des billets aller-retour pour la destination de leur choix. Comme ce ne sont pas de grands voyageurs, le cadeau comprenait aussi l’accompagnement par quelques membres de la famille pour les guider et leur tenir compagnie. Bref, faire du cadeau une aventure familial et des souvenirs familiaux à partager plus tard.

J’ai été invité à me joindre au groupe familial, une offre que je ne pouvais pas refuser, tout prétexte étant bon pour voyager! Les beaux-parents ont choisi l’Italie, pour 17 jours, d’où mon départ pour Rome dans quelques jours. 

Voilà donc pour le contexte de ce court voyage dans un pays où j’ai mis 4 fois les pieds, dont 3 fois à Rome, première ville du séjour, puisque c’est la qu’atterrira notre vol direct de Montreal.

Rome, en plus, c’est un paradoxe dans mes voyages. J’en ai visité les incontournables lors d’un premier passage de quelques jours en 2003, puis j’y suis retourné en compagnie de Suze et mes parents en 2014 alors que nous faisions, ma mère, mon père et moi, un voyage familial similaire à celui planifié dans les prochaines semaines (ce voyage familial avait duré trois semaines pour mes parents, j’avais continué ma route vers la Turquie par la suite). En 2014, j’ai donc en grande partie revisite les essentiels vu que j’étais là comme accompagnateur de mes parents, je voulais que ça soit leur voyage, et ils en avaient donc établi l’itinéraire. 

La 3e fois que je suis allé à Rome, c’est en 2022, à la toute fin d’un séjour de 3 mois en Europe qui m’avait mené de Copenhague jusqu’en Sicile… la Sicile avait en quelque sorte remplacé Rome dans les plans, et nous n’avions, Suze et moi, qu’une journée à Rome avant notre vol de retour. Nous l’avions donc passé à nous balader dans la ville, sans rien visiter de spécifique.

Bref, ce sera mon 4e séjour dans la capitale italienne… et le plan, de mon côté, sera probablement de revisiter les incontournables, puisque je serai semi-accompagnateur dans le voyage de quelqu’un d’autre (ce sont les beaux-parents qui ont établis l’itinéraire/ les sites et villes à voir).

C’est donc un étrange paradoxe d’être allé aussi souvent à Rome, le cœur de l’empire romain et certainement une des villes les plus riches en sites archéologiques, sans jamais avoir pu tout explorer de ses attraits historiques qui me passionnent. 

Aussi bien dire qu’avant même d’y arriver dans quelques jours, je sais déjà que je devrai y retourner. Pour un voyageur qui va visiter le moindre site de ruines romaines, je n’aurai pas d’autres choix que de retourner à Rome.

L’Italie, donc, où j’ai aussi fait un petit détour en 2011 (lors d’un voyage dans les Balkans qui m’avait mené en Slovénie voisine), allant visiter Trieste et Venise qui étaient alors à proximité (toujours difficile de résister à passer une journée à Venise, quand même).

Pour le blogue, je ne serai donc pas équipé de mon habituel ordinateur portable, et comme les cafés internet munis d’ordinateurs en partage n’existent plus, je me contenterai de publier de courts textes - peut-être accompagnés d’une photo ou deux si tout va bien côté techno) - textés composés directement sur ma tablette, jamais l’idéal pour écrire, les claviers tactiles, mais après avoir blogué de nombreux et longs billets pendant plus de 5 mois en Amérique latine en 2007 sur des claviers magané et en Azerty, je devrais me débrouiller. On excusera les coquilles qui seront inévitables, puisque je ne prévois pas consacrer des heures chaque soir à ce journal. 

L’avantage de ce retour en lieux souvent explorés est l’absence totale de plan de visite, aucun stress de vouloir tout visiter ou tout voir, j’en ai déjà vu une bonne partie, je vais simplement profiter de toute la beauté que les villes où on passera auront a m’offrir. 

A suivre, en mode relax, dans les prochains jours.

Journal de voyage, jour -3

jeudi 25 avril 2024

Dieu ne joue pas aux échecs - dans Solaris 231 spécial 50e anniversaire

J'ai récemment publié une nouvelle dans le numéro 231 de la revue Solaris, une histoire mélangeant auto-fiction, histoire locale et sience-fiction intitulée Dieu ne joue pas aux échecs.

Ce numéro marque le 50e anniversaire de cette revue, la plus ancienne revue de littérature de l'imaginaire en français dans le monde.

Fondée en 1974 par Norbert Spehner, Solaris a donc traversé 5 décennies de publications, un exploit assez incroyable dans le petit marché de l'imaginaire au Québec, et en se consacrant à la publication de nouvelles - avec quelques pages de critiques, essais et autres textes parallèles à l'occasion (j'y ai tenu une chronique cinéma pendant quelques années).

J'ai eu le plaisir et l'honneur de publier dans Solaris à plusieurs reprise, et ma nouvelle dans Solaris 231 est ma 17e nouvelle publiée dans les pages de la revue.

Solaris, ça n'a pas été qu'un lieu de publication pour moi, ça a été des rencontres exceptionnelles avec des auteurs qui ont été tours à tours des idoles, des collègues et des amis, parfois tout ça ensemble sur une période qui couvre maintenant plus de 22 ans depuis ma première apparition dans les pages de la revue. Ça a été des amitiés qui durent depuis tout ce temps-là aussi - Joël Champetier, décédé il y a quelques années, et Daniel Sernine, avec qui je partage le sommaire de Solaris 231 ces jours-ci, comptent parmi les meilleurs amis que j'ai eu dans ma vie, alors Solaris aura joué un rôle clé dans ma vie, en plus d'être un support de choix et de prestige pour plusieurs de mes nouvelles.

À l'occasion de la publication de Dieu ne joue pas aux échecs, j'ai donc créé quelques éléments visuels pour promouvoir le texte et ce numéro de Solaris dans les médias sociaux, visuel que je publie ici en support de ce billet de blogue.

Quand à la nouvelle elle-même, elle comporte d'abord des éléments d'auto-fiction - puisque l'histoire s'ouvre sur un personnage qui a acquis une maison dans un petit village reculé de l'Estrie près du Mont Hereford dans le canton du même nom. Puis, des éléments d'histoire locale font leur apparition, puisqu'une partie de l'action se déroule en 1835 dans un pays indépendant se trouvant entre le Québec actuel et le New Hampshire: la République de l'Indian Stream. Cette république a réellement existé, et les événements narrés dans ma nouvelle s'y sont déroulé quasi exactement comme ce qui se passe dans mon histoire... jusqu'à ce que le lecteur soit confronté avec des événements qui relèvent de la science-fiction, l'ensemble s'entrecroisant jusqu'à la chute de l'histoire.

Le titre fait évidemment référence à la citation attribuée à Albert Einstein (Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers), et ouvre donc la porte aux questions existentielles à propos de notre univers, et de l'aspect déterministe ou non de certaines croyances, en plus de contenir deux références plus ou moins directes au jeu d'échec mentionné dans le titre.

Voilà donc pour l'histoire. Je termine ce billet en soulignant qu'il s'agit de mon 4e texte publié depuis l'acquisition de ma maison dans un petit village reculé de l'Estrie où l'action se déroule en tout ou en partie près de chez moi, ou intègre des éléments importants du territoire. 

En 2020, j'ai donné une présentation sur la science-fiction (et le fantastique) québécois dans la salle de l'église-musée de St-Venant-de-Paquette, dans le cadre d'une série de spectacle-conférence organisée avec des auteurs locaux et je me souviens d'une question d'un auteur présent dans la salle, sur l'importance du territoire dans l'écriture et son influence sur notre style et nos idées. À ce moment-là, j'avais une seule histoire en chantier qui se passait dans les environs, et depuis, j'ai publié cinq nouvelles, dont quatre se déroulent dans le coin, avec des références territoriales évidentes (quand le territoire ne joue pas carrément un rôle majeur, comme c'est le cas avec la République de l'Indian Stream évoquée dans Dieu ne joue pas aux échecs ou avec l'idole de pierre dans le sentier des Urubus qui joue un rôle central dans l'histoire, idole de pierre qui existe réellement.





L'idole de pierre du sentier des urubus, qui, pour moi, évoque un long visage arrondi au nez plat.


Idole de pierre rapporté d'un voyage à l'étranger, sur fond de vieux carnet ayant appartenu à mon arrière-grand-mère, inspiration pour le carnet trouvé dans le grenier de la maison dans la nouvelle.
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jeudi 18 avril 2024

Test de photo d’éclipse #2

Je devrai tester quelques app pour vérifier si oui ou non je pourrai publier des photos sans ordinateur ni avoir à faire à l’ancienne en cherchant des cafés internet (qui n’existent plus, haha).
On dirait que ça fonctionne… en utilisant une app tierce pour aller pêcher les photos, puis en revenant sur le site du blogue pour le texte et la publication…
Horrible mise en page, haha, la fonction de redimensionnement des images ne semble pas fonctionner…
Donc nouveau test…



Test - de retour après l’éclipse

 Je prévois repartir pour un très court voyage - des vacances en famille en fait - et pour une rare fois depuis une décennie, je ne pense pas apporter d’ordinateur.

Je ne vais donc pas publier de très longs billets sur ce journal en ligne, mais qui sait, si ce test s’avère concluant, je publierai peut-être quelques billets ici et là accompagnés de photos.

La destination ne semblera pas originale aux lecteurs de ce blogue, mais le choix revenait à quelqu’un d’autre dans la famille, je me suis juste joins au groupe parce que, bien sûr, je suis toujours partant pour aller me balader à l’étranger.

Entre Lisbonne et Rome, il y aura donc eu une éclipse solaire, le 8 avril dernier, et j’ai eu la chance d’être aux premières loges, de chez moi, alors que mon village était en plein centre de la bande d’ombre totale de l’éclipse.

Une expérience inoubliable vécue en collectivité avec plusieurs voisins, et quelques visiteurs (certains venaient d’aussi loin que Boston).

… hum, on dirait qu’il est impossible d’accéder à mes photos avec le site/app de ce blogue, ce qui voudrait dire que je ne pourrai pas publier de photos pendant le voyage.

… a suivre… ça m’obligera peut-être à écrire un peu plus et faire de ce court voyage un prétexte à ne publier que mon journal écrit.

On verra…