Un mot pour vous indiquer la présence d'un petit album-photo de San Cristobal consacré à ses Coccinelles... ces voitures commercialisées par Volkswagen il y a quelques décennies et qui sont encore utilisées en grand nombre au Mexique.
Voici une sélection de 20 Coccinelles croquées lors de mon récent passage à San Cristobal de Las Casas.
Enjoy!
vendredi 26 février 2010
Et retour sur glace
Bon, je joue sur les titres de billets et j'achève d'étirer votre élastique, j'imagine...
Pour en finir avec mes récriminations sur le choc culturel climatique de ce retour en hiver, j'ai retrouvé mes colocs Suze et Istvan dans mon appart de Montréal.
Le lendemain de mon arrivée, ils ont réussi à me convaincre que sortir dehors était une bonne idée. Pire encore, ils m'ont convaincu de sortir en bon petit québécois: avec des patins à glace.
Suze et Istvan dans la neige. Voilà. Get Real, Hugo. Fini les tropiques, fini les mojitos, fini la cerveza sur une terrasse.
Suze et Istvan sur la glace. Si le patin à glace peut être très agréable pendant une habituelle journée douce d'hiver - ce que cette journée était selon les locaux questionnés - même une journée douce d'hiver est froide quand ça fait un an qu'on a pas vécu dans une température aussi froide.
Malheureusement, l'étang gelé du parc Lafontaine était pénible; glace trop molle dans les jours précédents, rainures profondes, ornières, surface concassée, on avait parfois l'impression de tenter de patiner sur de la neige plus que de la glace. J'ai tout de même effectué quelques tours.
Malgré l'état lamentable de la glace, de nombreuses familles étaient présentes. Au moins, j'ai des patins à glace. Des touristes en visite ont du en louer et ils n'ont pas du beaucoup aimer leur expérience, vu l'état de la surface.
Pour en finir avec mes récriminations sur le choc culturel climatique de ce retour en hiver, j'ai retrouvé mes colocs Suze et Istvan dans mon appart de Montréal.
Le lendemain de mon arrivée, ils ont réussi à me convaincre que sortir dehors était une bonne idée. Pire encore, ils m'ont convaincu de sortir en bon petit québécois: avec des patins à glace.
Suze et Istvan dans la neige. Voilà. Get Real, Hugo. Fini les tropiques, fini les mojitos, fini la cerveza sur une terrasse.
Suze et Istvan sur la glace. Si le patin à glace peut être très agréable pendant une habituelle journée douce d'hiver - ce que cette journée était selon les locaux questionnés - même une journée douce d'hiver est froide quand ça fait un an qu'on a pas vécu dans une température aussi froide.
Malheureusement, l'étang gelé du parc Lafontaine était pénible; glace trop molle dans les jours précédents, rainures profondes, ornières, surface concassée, on avait parfois l'impression de tenter de patiner sur de la neige plus que de la glace. J'ai tout de même effectué quelques tours.
En route vers la neige et vers la glace
La dernière fois que j'ai écris un billet de route, c'était pour annoncer que je remontais vers le nord et vers la neige. Pour ceux que ces choses intéressent, voici comment ça s'est passé.
L'aéroport La Aurora de Guatemala City est un des aéroport les plus modernes que j'ai pu visiter. Ça fait définitivement changement de Hanoi... ou Miami :-)
Aussi, La Aurora est le premier aéroport duquel je peux voir des volcans alors que je suis toujours dans le terminal. Ici, le trio Agua-Fuego-Acatenango.
S'il est moderne, il est tout de même tranquille, cet aéroport. Pourtant, le terminal est construit pour accueillir beaucoup de vols simultanément. J'ai vu 19 portes d'embarquement alors que le tableau annonçait un seule autre vol à part le mien. Comme mon avion est arrivé en retard, j'ai aussi eu le loisir de voir l'heure de pointe de La Aurora, au moment où il y avait 6 vols en cours d'embarquement!
Pour tuer le temps après l'enregistrement, vous pouvez jouer, puisque les consoles Playstation sont installées et d'accès totalement gratuit.
Sinon, si comme moi, vous aimez les avions et tout ce qui entoure les vols, les grandes fenêtres permettent de voir tout ce qui se passe sur le tarmac et aux portes. Ici, on prépare mon avion, déjà amarré pour le push-back.
Un dernier regard au paysage avant le décollage - ici, le volcan Pacaya, qui vient justement de cracher un peu de fumée et de cendres.
Deux heures trente plus tard, c'est l'arrivée à Miami, toujours sous le soleil...
Un transit à Miami est toujours (toujours) une expérience enrichissante pour qui collectionne les anecdotes d'aéroport, les idées farfelues, les pertes de bagages et les indications contradictoires. Cette escale n'a pas fait exception, me faisant traverser une bonne partie des installations. Ici, un passage temporaire dans une sorte de garage mène vers le terminal D, d'où mon avion doit partir pour Montréal.
Après un changement de porte d'embarquement - et de terminal - et un retour sur mes pas et l'embarquement dans un monorail qui doit dater des années 50, je me suis retrouvé à l'annexe du terminal E, endroit reculé s'il en est un... et où les écrans d'informations datent définitivement d'une période moins récente que ceux du Guatemala :-)
Et quelques heures plus tard, c'est l'atterrissage pendant une averse de neige à Trudeau, puis le transport vers chez soi. Le lendemain, à mon appartement de Montréal, j'ai jeté un oeil dehors vers l'église St-Edouard; On dirait qu'il n'a pas cessé de neiger depuis.
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L'aéroport La Aurora de Guatemala City est un des aéroport les plus modernes que j'ai pu visiter. Ça fait définitivement changement de Hanoi... ou Miami :-)
Aussi, La Aurora est le premier aéroport duquel je peux voir des volcans alors que je suis toujours dans le terminal. Ici, le trio Agua-Fuego-Acatenango.
S'il est moderne, il est tout de même tranquille, cet aéroport. Pourtant, le terminal est construit pour accueillir beaucoup de vols simultanément. J'ai vu 19 portes d'embarquement alors que le tableau annonçait un seule autre vol à part le mien. Comme mon avion est arrivé en retard, j'ai aussi eu le loisir de voir l'heure de pointe de La Aurora, au moment où il y avait 6 vols en cours d'embarquement!
Pour tuer le temps après l'enregistrement, vous pouvez jouer, puisque les consoles Playstation sont installées et d'accès totalement gratuit.
Sinon, si comme moi, vous aimez les avions et tout ce qui entoure les vols, les grandes fenêtres permettent de voir tout ce qui se passe sur le tarmac et aux portes. Ici, on prépare mon avion, déjà amarré pour le push-back.
Un dernier regard au paysage avant le décollage - ici, le volcan Pacaya, qui vient justement de cracher un peu de fumée et de cendres.
Deux heures trente plus tard, c'est l'arrivée à Miami, toujours sous le soleil...
Un transit à Miami est toujours (toujours) une expérience enrichissante pour qui collectionne les anecdotes d'aéroport, les idées farfelues, les pertes de bagages et les indications contradictoires. Cette escale n'a pas fait exception, me faisant traverser une bonne partie des installations. Ici, un passage temporaire dans une sorte de garage mène vers le terminal D, d'où mon avion doit partir pour Montréal.
Après un changement de porte d'embarquement - et de terminal - et un retour sur mes pas et l'embarquement dans un monorail qui doit dater des années 50, je me suis retrouvé à l'annexe du terminal E, endroit reculé s'il en est un... et où les écrans d'informations datent définitivement d'une période moins récente que ceux du Guatemala :-)
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mercredi 24 février 2010
Devinette sur glace
Libellés :
Ma vie
Devinette de voyage:
"J'ai le nez bouché,
les yeux larmoyants,
la gorge irritée,
les oreilles gelées,
et les pieds dans la sloche.
Où suis-je?"
Indice: Il à neigé chaque jour depuis mon arrivée en ce lieu exotique.
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"J'ai le nez bouché,
les yeux larmoyants,
la gorge irritée,
les oreilles gelées,
et les pieds dans la sloche.
Où suis-je?"
Indice: Il à neigé chaque jour depuis mon arrivée en ce lieu exotique.
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mardi 16 février 2010
En route vers le nord, et vers la neige...
Libellés :
Guatemala,
Ma vie,
Voyage-2009-Amc
Au moment de publier ce dernier billet en provenance de l'Amérique centrale - et de prendre un vol de retour demain de Guatemala Ciudad, je constate que ce séjour-ci, si je le compare à d'autres séjours à l'étranger, a été relativement court. Évidemment, on n'est jamais prêt pour le retour au pays malgré les semaines passés à l'étranger, mais le retour signifie également qu'il sera éventuellement temps de planifier un autre départ.
Je quitte donc le Guatemala, en me disant- une fois de plus - que j'y reviendrai certainement un jour.
Je publierai certainement quelques autres billets relatifs à ce séjour dans les prochaines semaines. Je consacrerai toutefois les prochains jours à revenir physiquement (le froid, la neige) - et aussi mentalement - au pays.
C'était L'Esprit Vagabond, en Amérique centrale.
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[Photo: Autoportrait colonial en quinze temps - photos prises la même journée, à Antigua, en janvier 2010].
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Je quitte donc le Guatemala, en me disant- une fois de plus - que j'y reviendrai certainement un jour.
Je publierai certainement quelques autres billets relatifs à ce séjour dans les prochaines semaines. Je consacrerai toutefois les prochains jours à revenir physiquement (le froid, la neige) - et aussi mentalement - au pays.
C'était L'Esprit Vagabond, en Amérique centrale.
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[Photo: Autoportrait colonial en quinze temps - photos prises la même journée, à Antigua, en janvier 2010].
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Comment ruiner votre dernière journée à Antigua
Libellés :
Guatemala,
Voyage-2009-Amc
Je vous avais fait le coup des ruines en quittant Antigua pour le Honduras il y a un mois... Mais je n'avais pas tout (re)visité dans les ruines d'Antigua.
Comment passer quelques heures dans votre dernière journée à Antigua? Simple: visitez quelque ruine du 18e siècle et passez le reste du temps dans les trois mercados d'artisanat pour dépenser les quetzales qui vous restent! Comme ça, vous évitez d'avoir à changer des devises plus tard et rapportez quelques souvenirs.
Les ruines, donc... Je suis allé me balader dans celles du collège San Jeronimo, détruit comme plusieurs édifices de l'époque, par le tremblement de terre - celui de 1773 en ce qui concerne San Jeronimo.
Le collège a ceci de particulier: on n'y a jamais enseigné quoi que se soit. En effet, construit sans permis du Roi, il n'a jamais été officiellement utilisé comme collège. On avait même ordonné sa destruction, mais devant la beauté de l'édifice, l'ordre royal a été ignoré. On a pensé l'utiliser comme baraquement pour les douanes - et il l'a été en partie - mais certains trouvaient l'édifice trop beau pour cet usage.
Aujourd'hui, on peut voir ses quelques pièces aux vestiges empilés, autour d'un patio central avec une jolie fontaine (restaurée en partie: elle fonctionne).
La partie centrale avait deux étages - dont une mezzanine tout autour - on peut voir les trous sur les murs où entraient les poutres soutenant le plancher de celle-ci. Aujourd'hui, la végétation a repris une bonne partie des lieux, et ça fait de San Jeronimo un site particulièrement photogénique, avec ces jolies fleurs de toutes les couleurs.
Le collège est situé au coin nord-ouest du centro d'Antigua, c'est dire qu'il est un peu en retrait, et non loin des montagnes. Deux rues principales le longent... comme en témoigne d'ailleurs cette photo, avec un chicken bus qui passe (pour les observateurs).
Derrière le collège - mais sans en avoir jamais fait partie, comme en témoignent de plans datés de 1767 pour l'agrandissement de l'édifice - il y a une chapelle. Le billet d'entrée de San Jeronimo inclus la possibilité de visiter la chapelle derrière le collège. Il n'y a guère plus qu'un mur en partie restauré et la façade originale qui a survécu aux tremblements de terre. Étrangement, par contre, la chapelle ne fait toujours pas partie du site du collège, et n'est donc pas protégée comme monument historique au même titre que San Jeronimo... Elle est sous la garde d'un résident, qui habite sur les lieux... avec tout ce que ça engendre comme étrangeté (son pick-up, ses vidanges, etc).
D'ailleurs, le mur arrière du collège est laissé aux bons soins de ce monsieur - fort gentil en passant - qui y a fixé sa corde à linge, en plus des supports de l'abri de son camion...
Une de mes dernières photos personnelles de ce séjour en Amérique centrale: dans le patio central de San Jeronimo.
Deux escaliers donnent accès à deux minuscules portion de la mezzanine ayant survécu aux éléments. Par l'un de ces points de vue, on peut voir par delà des ruines, en ville, et même la silhouette jaune et blanche de La Merced, plus à l'est.
J'ai passé une petite heure à flâner dans les ruines de San Jeronimo, et croyez-le ou non, pendant toute cette heure, ce papillon a flâné sur le site avec moi (pas un papillon en général, pas plusieurs similaires, celui-là en particulier). Il allait et venait, sans se poser nulle part, passant de fleur en fleur, hésitant, puis disparaissant derrière un mur pour réapparaître quelques minutes plus tard à mes côtés. J'ai pris quelques photos hasardeuses jusqu'au moment où il s'est presque immobilisé (moins d'une seconde) au moment où je pointais justement mon objectif vers ses ailes orangées.
Cette rose de San Jeronimo illustre bien ce que je retiendrai du site: ruines coloniales du 18e siècle avec jolie fleur.
Un endroit charmant pour faire une dernière visite avant mon départ.
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Comment passer quelques heures dans votre dernière journée à Antigua? Simple: visitez quelque ruine du 18e siècle et passez le reste du temps dans les trois mercados d'artisanat pour dépenser les quetzales qui vous restent! Comme ça, vous évitez d'avoir à changer des devises plus tard et rapportez quelques souvenirs.
Les ruines, donc... Je suis allé me balader dans celles du collège San Jeronimo, détruit comme plusieurs édifices de l'époque, par le tremblement de terre - celui de 1773 en ce qui concerne San Jeronimo.
Le collège a ceci de particulier: on n'y a jamais enseigné quoi que se soit. En effet, construit sans permis du Roi, il n'a jamais été officiellement utilisé comme collège. On avait même ordonné sa destruction, mais devant la beauté de l'édifice, l'ordre royal a été ignoré. On a pensé l'utiliser comme baraquement pour les douanes - et il l'a été en partie - mais certains trouvaient l'édifice trop beau pour cet usage.
Aujourd'hui, on peut voir ses quelques pièces aux vestiges empilés, autour d'un patio central avec une jolie fontaine (restaurée en partie: elle fonctionne).
La partie centrale avait deux étages - dont une mezzanine tout autour - on peut voir les trous sur les murs où entraient les poutres soutenant le plancher de celle-ci. Aujourd'hui, la végétation a repris une bonne partie des lieux, et ça fait de San Jeronimo un site particulièrement photogénique, avec ces jolies fleurs de toutes les couleurs.
Le collège est situé au coin nord-ouest du centro d'Antigua, c'est dire qu'il est un peu en retrait, et non loin des montagnes. Deux rues principales le longent... comme en témoigne d'ailleurs cette photo, avec un chicken bus qui passe (pour les observateurs).
Derrière le collège - mais sans en avoir jamais fait partie, comme en témoignent de plans datés de 1767 pour l'agrandissement de l'édifice - il y a une chapelle. Le billet d'entrée de San Jeronimo inclus la possibilité de visiter la chapelle derrière le collège. Il n'y a guère plus qu'un mur en partie restauré et la façade originale qui a survécu aux tremblements de terre. Étrangement, par contre, la chapelle ne fait toujours pas partie du site du collège, et n'est donc pas protégée comme monument historique au même titre que San Jeronimo... Elle est sous la garde d'un résident, qui habite sur les lieux... avec tout ce que ça engendre comme étrangeté (son pick-up, ses vidanges, etc).
D'ailleurs, le mur arrière du collège est laissé aux bons soins de ce monsieur - fort gentil en passant - qui y a fixé sa corde à linge, en plus des supports de l'abri de son camion...
Une de mes dernières photos personnelles de ce séjour en Amérique centrale: dans le patio central de San Jeronimo.
Deux escaliers donnent accès à deux minuscules portion de la mezzanine ayant survécu aux éléments. Par l'un de ces points de vue, on peut voir par delà des ruines, en ville, et même la silhouette jaune et blanche de La Merced, plus à l'est.
J'ai passé une petite heure à flâner dans les ruines de San Jeronimo, et croyez-le ou non, pendant toute cette heure, ce papillon a flâné sur le site avec moi (pas un papillon en général, pas plusieurs similaires, celui-là en particulier). Il allait et venait, sans se poser nulle part, passant de fleur en fleur, hésitant, puis disparaissant derrière un mur pour réapparaître quelques minutes plus tard à mes côtés. J'ai pris quelques photos hasardeuses jusqu'au moment où il s'est presque immobilisé (moins d'une seconde) au moment où je pointais justement mon objectif vers ses ailes orangées.
Cette rose de San Jeronimo illustre bien ce que je retiendrai du site: ruines coloniales du 18e siècle avec jolie fleur.
Un endroit charmant pour faire une dernière visite avant mon départ.
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Hasta luego, Xela
Libellés :
Guatemala,
Voyage-2009-Amc
Au moment de quitter Xela, je réalise que j'aurai passé plus de la moitié de mon séjour dans la capitale de Los Altos. C'est dire combien je m'y suis senti chez moi. Étrangement - ou peut-être pas, après tout - Xela n'est pas une destination touristique majeure au Guatemala. n y rencontre pourtant beaucoup d'étrangers de passage ou en résidence temporaire. Dans la navette de retour de San Cristobal vers Xela, j'ai échangé avec un journaliste américain (I'm from Michigan), marié à une française (de Bordeaux) et il était d'accord avec moi sur un point: Si Antigua est une plus belle ville à visiter, Xela est une meilleure ville à habiter. D'ailleurs, la plupart des gens qui ne font que passer un jour ou deux à Xela pour visiter semblent déçus. Il faut dire que les attractions touristiques majeures de la région sont des excursions, randonnées, les fuentes et l'observation de volcans.
Toujours est-il que mes souvenirs de cet hiver 2010 seront désormais fortement reliés à ma vie à Xela.
Ce billet est un hommage, un au-revoir, à cette ville qui a été fort bonne avec moi.
En allant réserver un billet de bus vers Chimaltenango pour le lendemain, j'ai traversé le mercado La Democratia, qui constitue toujours une expérience amusante, peu importe les circonstances.
La curieuse église qui se trouve devant le parc au nord du mercado a un terrain de futbol sur son patio! On peut voir un des filets sur cette photo... avec le toujours présent volcan Santa Maria en arrière-plan. Les volcans du Guate vont me manquer à mon retour!
San Valentin! Les latinons ne manquent jamais une occasion pour fêter ou vendre des trucs; ici, on peut acheter des présents de la Saint-Valentin dans une boite de pick-up, près de La Demo
Comme c'est mardi gras, Xela fête le carnaval précédent le carême! Deux jours après la St-Valentin et déjà, une autre occasion de faire la fête! Pour l'occasion, on fabrique des coquilles d'oeufs remplies de confettis que l'on casse sur les gens pour mardi gras! Attention, par contre, car sur la place du carnaval, près d'El Calvario, il y a des petits comiques qui se baladent en cassant de vrais oeufs sur les passants!
Une dernière photo d'un des sympathiques et omniprésents chiens errants de Xela, qui auront, à leur manière aussi, marqués mon séjour en ville.
Sur les marches de la chapelle d'El Calvario, devant la place du carnaval! Note les vendeurs de gugusses (on voit des CD pirates sur les marches), il y a aussi des arcades, des kiosques de nourriture, des toutous à remporter dans des jeux d'habileté, on se croirait dans une foire locale à Roberval dans les années 80. (Notez aussi la dame maya, à l'avant-plan, avec son cellulaire).
S'il y a un lieu de mon séjour dans tout le secteur Guate-Honduras-Chiapas que je peux appeler ma maison, mon chez moi, c'est bien le 7 orejas, la posada familiale où j'ai habité pendant 5 semaines cet hiver. Cette photo de notre dernier déjeuner dans la petite salle à manger est pour souligner l'importance du lieu pour ce voyageur-ci. Je ne publie que rarement des images de la vie privée en voyage, mais ces éléments sont souvent aussi marquants ou importants que le reste.
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D'ailleurs, le caractère de l'hébergement choisi a un impact sur l'image, les souvenirs et l'expérience que l'on retire d'un lieu; Tikal en 2005 n'aurait pas été la même chose sans la nuit passé dans un hamac dans la jungle; Palenque cette année non plus sans la nuit passée dans une cabine dans la jungle; même chose pour des centaines d'autres lieux dans le monde. Heureusement pour moi, le 7 Orejas s,est avéré l'endroit idéal pour ce que je voulais faire pensant ce séjour au Guatemala.
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Hasta luego, Xela, nos vemos.
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Toujours est-il que mes souvenirs de cet hiver 2010 seront désormais fortement reliés à ma vie à Xela.
Ce billet est un hommage, un au-revoir, à cette ville qui a été fort bonne avec moi.
En allant réserver un billet de bus vers Chimaltenango pour le lendemain, j'ai traversé le mercado La Democratia, qui constitue toujours une expérience amusante, peu importe les circonstances.
La curieuse église qui se trouve devant le parc au nord du mercado a un terrain de futbol sur son patio! On peut voir un des filets sur cette photo... avec le toujours présent volcan Santa Maria en arrière-plan. Les volcans du Guate vont me manquer à mon retour!
San Valentin! Les latinons ne manquent jamais une occasion pour fêter ou vendre des trucs; ici, on peut acheter des présents de la Saint-Valentin dans une boite de pick-up, près de La Demo
Comme c'est mardi gras, Xela fête le carnaval précédent le carême! Deux jours après la St-Valentin et déjà, une autre occasion de faire la fête! Pour l'occasion, on fabrique des coquilles d'oeufs remplies de confettis que l'on casse sur les gens pour mardi gras! Attention, par contre, car sur la place du carnaval, près d'El Calvario, il y a des petits comiques qui se baladent en cassant de vrais oeufs sur les passants!
Une dernière photo d'un des sympathiques et omniprésents chiens errants de Xela, qui auront, à leur manière aussi, marqués mon séjour en ville.
Sur les marches de la chapelle d'El Calvario, devant la place du carnaval! Note les vendeurs de gugusses (on voit des CD pirates sur les marches), il y a aussi des arcades, des kiosques de nourriture, des toutous à remporter dans des jeux d'habileté, on se croirait dans une foire locale à Roberval dans les années 80. (Notez aussi la dame maya, à l'avant-plan, avec son cellulaire).
S'il y a un lieu de mon séjour dans tout le secteur Guate-Honduras-Chiapas que je peux appeler ma maison, mon chez moi, c'est bien le 7 orejas, la posada familiale où j'ai habité pendant 5 semaines cet hiver. Cette photo de notre dernier déjeuner dans la petite salle à manger est pour souligner l'importance du lieu pour ce voyageur-ci. Je ne publie que rarement des images de la vie privée en voyage, mais ces éléments sont souvent aussi marquants ou importants que le reste.
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D'ailleurs, le caractère de l'hébergement choisi a un impact sur l'image, les souvenirs et l'expérience que l'on retire d'un lieu; Tikal en 2005 n'aurait pas été la même chose sans la nuit passé dans un hamac dans la jungle; Palenque cette année non plus sans la nuit passée dans une cabine dans la jungle; même chose pour des centaines d'autres lieux dans le monde. Heureusement pour moi, le 7 Orejas s,est avéré l'endroit idéal pour ce que je voulais faire pensant ce séjour au Guatemala.
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Hasta luego, Xela, nos vemos.
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lundi 15 février 2010
Les vautours de La Mesilla
Libellés :
Guatemala,
Ma vie,
Mexique,
Voyage-2009-Amc
Une autre journée de transport et de passage de frontière...
Cette fois-ci, on parle d'une navette qui relie San Cristobal de las Casas à Ciudad Cuhautemoc au Chiapas. Puis, les passagers doivent traverser la frontière mexicaine-guatémaltèque et monter dans une autre navette qui relie La Mesilla à Xela. Tout ça parce que c'est maintenant beaucoup trop compliqué d'avoir les papiers en règles pour qu'un véhicule mexicain circule au Guate et vice-versa. les agences des deux côtés fonctionnent donc en collaboration. Le hic, c'est que San cristobal est à environ 4h de la frontière, et que Xela aussi. les navettes s'échangent donc les passagers à la Mesilla, mais parfois, une navette est plus rapide que l'autre.
Lors du trajet Xela - San Cristobal l'autre jour, nous avons attendu la navette mexicaine pendant 20 minutes.
En "magasinant" les offres à San Cristobal, on se rend vite compte qu'il n'y a que deux agences qui possèdent effectivement un véhicule, les autres offrent le service, mais en réalité, vendent un billet pour la navette d'une des deux agences en question. Le trajet prend environ huit heures, selon l'aller effectué, l'attente à la douane, les papiers aux deux postes frontaliers, l'état des routes et des conducteurs. Pourtant, quand on s'informe à San Cristobal, certaines agences parlent de le faire en six heures, d'autres en sept, et une se vante de pouvoir relier les deux villes en cinq heures! Bandes de vautours! (Même en roulant comme un malade et en n'attendant qu'un minimum à la frontière, c'est totalement impossible de faire ça en cinq heures). Le trajet Xela - San Cristobal nous avait pris huit heures trente cinq minutes de centro à centro... Le plus drôle, c'est que les vautours mentent aux touristes afin de les attirer; "l'autre agence le fait en six heures, nous en cinq, venez avec nous!" Pour ce voyageur-ci, l'idée de faire ce trajet en cinq heures est absolument terrifiante! Je ne veux pas prendre cette navette qui doit rouler à tombeau ouvert!
Cette fois-ci, nous partons tel que prévu vers 7h30 (7h00 à notre auberge, à deux portes de l'agence, mais petite tournée pour prendre les autres passagers). Il y a peu de trafic, et la route vers Comitan, puis Ciudad Cuhautemoc va plutôt rondement.La campagne mexicaine est moins montagneuse dans cette région qu'à l'approche de la frontière. La route est ponctuée de petit kiosque de fruits et de fermes.
Nous faisons une pause pour déjeuner dans une de ces haltes routières où il n'y a aucun service à part un restaurant où même le prix du café fait dresser les pesos sur la tête. Évidemment, l'agence de la navette - ou le conducteur - a clairement un arrangement avec le resto en question. Tous des vautours. Je grignote des trucs achetés avant le départ. Puis je prend une photo d'un des typiques camions de livraisons de propane mexicain, avec leur anneaux en métal qui trainent par terre pour faire un son de clochette et annoncer leur passage pour les clients éventuels. Très amusant sur la route, mais moins drôle à 6h du matin en ville (Il y en a deux à San Cristobal qui passaient sur notre rue à ces heures-là). [Notez aussi l'indication à droite pour se rendre vers la ville de Zapata - quand je vous disais que le révolutionnaire était un héros au Chiapas].
Sinon, les maisonnettes et fermettes se suivent avec des variations sur les thèmes latinos connus.
Jusqu'à l'arrivée près de la chaine de montagne dont une partie se trouve au Mexique et l'autre au Guatemala. Le paysage vaut définitivement le coup d'oeil pendant le trajet.
Près de Ciudad Cuhautemoc, on apprend qu'il faudra marcher quelques centaines de mètres vers la frontière du Guate puisque c'est journée de marché à la frontière et que les kiosques occupent la route des deux côtés sur ces centaines de mètres (évidemment). Les derniers km sont en effet parsemés de kiosques et de vendeurs de toutes sortes de bidules.
Nous arrivons à la ville frontalière, puis réglons les formalités mexicaines (dont une "taxe de séjour" de 25$ US par personne - qui est incluse dans les billets d'avion pour ceux qui voyagent au Mexique par air, et que nous devions payer en voyageant par terre). Vautours! Après avoir stationné le véhicule, nous nous faisons offrir l'assistance d'un porteur avec charriot pour les bagages vers La Mesilla (moyennant un extra non inclus dans le prix de la navette qui doit nous mener directement en d'autres circonstances. Est-ce que j'entends les vautours rôder?).
Nous atteignons le poste frontalier de La Mesilla, à pied (et avec nos sacs à dos sur nous, en ce qui concerne Suze et moi), avec un peu d'avance sur l'horaire, et devons attendre la navette du Guatemala pour procéder à l'échange de passagers. Il est 11h20.
La frontière, côté mexicain, avec Suze qui s'en va du côté guatémaltèque. Les voyageurs sont entourés d'offres de produits divers à gauche et à droite. L'affaire relève d'un chaos certain pour une frontière, ce qui est la norme plus que l'exception en Amérique Latine.
Au-dessus de nos têtes, les vautours de La Mesilla font des vols planés à la recherche de l'aubaine du jour. Ils sont des centaines à survoler le secteur de la frontière - il faut dire que du côté mexicain, à environ 1 km de là, il y a une grande décharge de déchets qui semble être un lieu de prédilection pour ces rapaces.
La Mesilla est un poste assez relax, d'après ce que j'ai lu, par comparaison à l'autre poste frontalier Guate-Mexique plus au sud - qui a une réputation assez violente. Ici, un nombre impressionnant de personnes vont et viennent à pied de chaque côté - des mexicains comme des guatémaltèques - sans que personne ne semble s'intéresser à leur passage ou celui de leurs marchandises. Le poste de douane est d'ailleurs assez tranquille, malgré l'achalandage de la frontière. Je trouvais cet espèce de libre-échange informel assez étonnant, mais je devais lire quelques jours pour tard dans la Prensa Libre qu'il y a des problèmes de contrebande de produits de consommation courants mexicains qui se vendent moins cher que certains produits guatémaltèques, près des deux frontières du coin entre les deux pays...
Le classique mot de bienvenue - notez le soleil et le ciel bleu. C'est tout de même plus accueillant d'arriver dans un pays en pleine heure du midi plutôt que pendant la soirée ou la nuit, alors que le poste a un petit air glauque (voir El Florido, par exemple). Je ne peux pas imaginer de quoi aurait l'air La Mesilla de nuit, ça doit avoir l'air louche comme endroit vu le chaos qui y règne en pleine jour. À midi, par contre, cette belle affiche me souhaitant bienvenue m'a donné l'impression que je revenais à la maison après cette dizaine de jours au Chiapas. Étrange comme on s'habitue vite à faire de chez soi un endroit où l'on vit quelques semaines à peine.
À La Mesilla, nous avons donc attendu notre navette du Guate... pendant plus d'une heure! À un moment, trois cavaliers sont arrivés du Mexique pour venir régler les formalités d'entrée au Guate, et ont stationné leurs chevaux devant notre position. Notre navette est enfin arrivée, et au moment de quitter La Mesilla vers Huehue et Xela, j'ai noté qu'il était juste passé midi trente. Nous avions quitté San Cristobal cinq heures plus tôt et étions à peu près à mi-trajet. (Imaginez le crétin qui nous disait la veille que sa navette faisait le tout en cinq heures!!!).
J'ai fait un gros plan sur certains des vautours de La Mesilla, avant de prendre la route du Guatemala, la route du retour vers Xela, vers mon chez moi des derniers mois, qui me rapprochait aussi de mon point de départ, puisque le voyage s'achève bientôt.
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Nous sommes finalement arrivés à Xela et à notre auberge à 17h, effectuant l'ensemble du trajet San Cristobal à Xela en dix heures de centro à centro. :-)
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Cette fois-ci, on parle d'une navette qui relie San Cristobal de las Casas à Ciudad Cuhautemoc au Chiapas. Puis, les passagers doivent traverser la frontière mexicaine-guatémaltèque et monter dans une autre navette qui relie La Mesilla à Xela. Tout ça parce que c'est maintenant beaucoup trop compliqué d'avoir les papiers en règles pour qu'un véhicule mexicain circule au Guate et vice-versa. les agences des deux côtés fonctionnent donc en collaboration. Le hic, c'est que San cristobal est à environ 4h de la frontière, et que Xela aussi. les navettes s'échangent donc les passagers à la Mesilla, mais parfois, une navette est plus rapide que l'autre.
Lors du trajet Xela - San Cristobal l'autre jour, nous avons attendu la navette mexicaine pendant 20 minutes.
En "magasinant" les offres à San Cristobal, on se rend vite compte qu'il n'y a que deux agences qui possèdent effectivement un véhicule, les autres offrent le service, mais en réalité, vendent un billet pour la navette d'une des deux agences en question. Le trajet prend environ huit heures, selon l'aller effectué, l'attente à la douane, les papiers aux deux postes frontaliers, l'état des routes et des conducteurs. Pourtant, quand on s'informe à San Cristobal, certaines agences parlent de le faire en six heures, d'autres en sept, et une se vante de pouvoir relier les deux villes en cinq heures! Bandes de vautours! (Même en roulant comme un malade et en n'attendant qu'un minimum à la frontière, c'est totalement impossible de faire ça en cinq heures). Le trajet Xela - San Cristobal nous avait pris huit heures trente cinq minutes de centro à centro... Le plus drôle, c'est que les vautours mentent aux touristes afin de les attirer; "l'autre agence le fait en six heures, nous en cinq, venez avec nous!" Pour ce voyageur-ci, l'idée de faire ce trajet en cinq heures est absolument terrifiante! Je ne veux pas prendre cette navette qui doit rouler à tombeau ouvert!
Cette fois-ci, nous partons tel que prévu vers 7h30 (7h00 à notre auberge, à deux portes de l'agence, mais petite tournée pour prendre les autres passagers). Il y a peu de trafic, et la route vers Comitan, puis Ciudad Cuhautemoc va plutôt rondement.La campagne mexicaine est moins montagneuse dans cette région qu'à l'approche de la frontière. La route est ponctuée de petit kiosque de fruits et de fermes.
Nous faisons une pause pour déjeuner dans une de ces haltes routières où il n'y a aucun service à part un restaurant où même le prix du café fait dresser les pesos sur la tête. Évidemment, l'agence de la navette - ou le conducteur - a clairement un arrangement avec le resto en question. Tous des vautours. Je grignote des trucs achetés avant le départ. Puis je prend une photo d'un des typiques camions de livraisons de propane mexicain, avec leur anneaux en métal qui trainent par terre pour faire un son de clochette et annoncer leur passage pour les clients éventuels. Très amusant sur la route, mais moins drôle à 6h du matin en ville (Il y en a deux à San Cristobal qui passaient sur notre rue à ces heures-là). [Notez aussi l'indication à droite pour se rendre vers la ville de Zapata - quand je vous disais que le révolutionnaire était un héros au Chiapas].
Sinon, les maisonnettes et fermettes se suivent avec des variations sur les thèmes latinos connus.
Jusqu'à l'arrivée près de la chaine de montagne dont une partie se trouve au Mexique et l'autre au Guatemala. Le paysage vaut définitivement le coup d'oeil pendant le trajet.
Près de Ciudad Cuhautemoc, on apprend qu'il faudra marcher quelques centaines de mètres vers la frontière du Guate puisque c'est journée de marché à la frontière et que les kiosques occupent la route des deux côtés sur ces centaines de mètres (évidemment). Les derniers km sont en effet parsemés de kiosques et de vendeurs de toutes sortes de bidules.
Nous arrivons à la ville frontalière, puis réglons les formalités mexicaines (dont une "taxe de séjour" de 25$ US par personne - qui est incluse dans les billets d'avion pour ceux qui voyagent au Mexique par air, et que nous devions payer en voyageant par terre). Vautours! Après avoir stationné le véhicule, nous nous faisons offrir l'assistance d'un porteur avec charriot pour les bagages vers La Mesilla (moyennant un extra non inclus dans le prix de la navette qui doit nous mener directement en d'autres circonstances. Est-ce que j'entends les vautours rôder?).
Nous atteignons le poste frontalier de La Mesilla, à pied (et avec nos sacs à dos sur nous, en ce qui concerne Suze et moi), avec un peu d'avance sur l'horaire, et devons attendre la navette du Guatemala pour procéder à l'échange de passagers. Il est 11h20.
La frontière, côté mexicain, avec Suze qui s'en va du côté guatémaltèque. Les voyageurs sont entourés d'offres de produits divers à gauche et à droite. L'affaire relève d'un chaos certain pour une frontière, ce qui est la norme plus que l'exception en Amérique Latine.
Au-dessus de nos têtes, les vautours de La Mesilla font des vols planés à la recherche de l'aubaine du jour. Ils sont des centaines à survoler le secteur de la frontière - il faut dire que du côté mexicain, à environ 1 km de là, il y a une grande décharge de déchets qui semble être un lieu de prédilection pour ces rapaces.
La Mesilla est un poste assez relax, d'après ce que j'ai lu, par comparaison à l'autre poste frontalier Guate-Mexique plus au sud - qui a une réputation assez violente. Ici, un nombre impressionnant de personnes vont et viennent à pied de chaque côté - des mexicains comme des guatémaltèques - sans que personne ne semble s'intéresser à leur passage ou celui de leurs marchandises. Le poste de douane est d'ailleurs assez tranquille, malgré l'achalandage de la frontière. Je trouvais cet espèce de libre-échange informel assez étonnant, mais je devais lire quelques jours pour tard dans la Prensa Libre qu'il y a des problèmes de contrebande de produits de consommation courants mexicains qui se vendent moins cher que certains produits guatémaltèques, près des deux frontières du coin entre les deux pays...
Le classique mot de bienvenue - notez le soleil et le ciel bleu. C'est tout de même plus accueillant d'arriver dans un pays en pleine heure du midi plutôt que pendant la soirée ou la nuit, alors que le poste a un petit air glauque (voir El Florido, par exemple). Je ne peux pas imaginer de quoi aurait l'air La Mesilla de nuit, ça doit avoir l'air louche comme endroit vu le chaos qui y règne en pleine jour. À midi, par contre, cette belle affiche me souhaitant bienvenue m'a donné l'impression que je revenais à la maison après cette dizaine de jours au Chiapas. Étrange comme on s'habitue vite à faire de chez soi un endroit où l'on vit quelques semaines à peine.
À La Mesilla, nous avons donc attendu notre navette du Guate... pendant plus d'une heure! À un moment, trois cavaliers sont arrivés du Mexique pour venir régler les formalités d'entrée au Guate, et ont stationné leurs chevaux devant notre position. Notre navette est enfin arrivée, et au moment de quitter La Mesilla vers Huehue et Xela, j'ai noté qu'il était juste passé midi trente. Nous avions quitté San Cristobal cinq heures plus tôt et étions à peu près à mi-trajet. (Imaginez le crétin qui nous disait la veille que sa navette faisait le tout en cinq heures!!!).
J'ai fait un gros plan sur certains des vautours de La Mesilla, avant de prendre la route du Guatemala, la route du retour vers Xela, vers mon chez moi des derniers mois, qui me rapprochait aussi de mon point de départ, puisque le voyage s'achève bientôt.
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Nous sommes finalement arrivés à Xela et à notre auberge à 17h, effectuant l'ensemble du trajet San Cristobal à Xela en dix heures de centro à centro. :-)
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dimanche 14 février 2010
Curiosités mexicaines
Libellés :
Mexique,
Voyage-2009-Amc
Allez, un autre billet de curiosités, car après tout, il n'y a pas que dans l'affichage que les choses soient parfois amusantes et culturellement intéressantes.
Après ces quelques anecdotes photographiques, je repars pour le Guate, promis!
Je pensais que les squelettes mexicains étaient présents pendant El dia de los muertos, mais il semble (au Chiapas en tout cas) qu'ils soient présents partout, toute l'année, en figurine, décoration ou grandeur nature!
Un ami hors de son milieu de camouflage, sur le pallier de la iglesia del Cerrillo. Il m'a rappelé un coloc que j'avais eu dans une chambre d'auberge de Coban (Guatemala) en 2005. J'avais quitté la chambre pour une nuit (en excursion) et quand j'étais revenu, le coloc en avait profité pour inviter sa copine, aussi verte que lui!
Bon, la main ici est pour montrer la dimension de ce cadenas. Si la taille est représentative de la sécurité, c'est le porte la mieux verrouillée du Mexique! (Dans la ruelle en face de la iglesia de Los Mexicanos).
Vous désirez vous tenir en forme à San cristobal? Montez les marches menant à la iglesia San Cristobal, et, passé le mirador (d'où on ne voit rien anyway), vous pouvez utiliser gratuitement une série d'appareil dans le parc!
En face de Le Merced, il y a ce petit jardin de type français, très bien manucuré et où l'on trouve quelques visages amusants taillés dans les buissons (voir en bas à droite par exemple).
Pour ceux d'entre vous qui avez suivi ce blogue au Guatemala, voici de quoi a l'air une boite de courrier au Chiapas... pas beaucoup de différence avec les boites du Guatemala... J'ai déposé une carte postale dans celle-ci, comme dans celles du Guate, avec la Foi, seule force qui puisse convaincre que cette carte se rendra à destination (au Guate, on dit que ça fonctionne, mais qu'il ne faut pas être pressé).
Celui-ci était fait pour être mon ami: un squelette mexicain photographe! (Notez que son appareil est en plus fait de cannettes de cerveza Sol recyclées!).
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Après ces quelques anecdotes photographiques, je repars pour le Guate, promis!
Je pensais que les squelettes mexicains étaient présents pendant El dia de los muertos, mais il semble (au Chiapas en tout cas) qu'ils soient présents partout, toute l'année, en figurine, décoration ou grandeur nature!
Un ami hors de son milieu de camouflage, sur le pallier de la iglesia del Cerrillo. Il m'a rappelé un coloc que j'avais eu dans une chambre d'auberge de Coban (Guatemala) en 2005. J'avais quitté la chambre pour une nuit (en excursion) et quand j'étais revenu, le coloc en avait profité pour inviter sa copine, aussi verte que lui!
Bon, la main ici est pour montrer la dimension de ce cadenas. Si la taille est représentative de la sécurité, c'est le porte la mieux verrouillée du Mexique! (Dans la ruelle en face de la iglesia de Los Mexicanos).
Vous désirez vous tenir en forme à San cristobal? Montez les marches menant à la iglesia San Cristobal, et, passé le mirador (d'où on ne voit rien anyway), vous pouvez utiliser gratuitement une série d'appareil dans le parc!
En face de Le Merced, il y a ce petit jardin de type français, très bien manucuré et où l'on trouve quelques visages amusants taillés dans les buissons (voir en bas à droite par exemple).
Pour ceux d'entre vous qui avez suivi ce blogue au Guatemala, voici de quoi a l'air une boite de courrier au Chiapas... pas beaucoup de différence avec les boites du Guatemala... J'ai déposé une carte postale dans celle-ci, comme dans celles du Guate, avec la Foi, seule force qui puisse convaincre que cette carte se rendra à destination (au Guate, on dit que ça fonctionne, mais qu'il ne faut pas être pressé).
Celui-ci était fait pour être mon ami: un squelette mexicain photographe! (Notez que son appareil est en plus fait de cannettes de cerveza Sol recyclées!).
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Las calles de San Cristobal (2)
Libellés :
Mexique,
Voyage-2009-Amc
Un avant-dernier billet mexicain avant mon retour au Guatemala...
Un simple prétexte à publier quelques photos de plus de San Cristobal de las Casas. J'ai l'impression d'avoir un peu négligé cette charmante ville latino sur ce blogue, malgré la forte impression que la ville me laisse.
Je n'ai visité, essentiellement, que son centre historique (quand même assez étendu, plus grand qu'Antigua au Guatemala, pour prendre un exemple colonial similaire).
San Cristobal de Las Casas compte environ 86 500 habitants, selon une enseigne à l'entrée de la ville. Il s'agit donc d'une ville d'une certaine taille. Évidemment, lorsque l'on sort du centro, les choses deviennent moins charmantes, moins colorées et plus typiquement... latinos. Les barrios extérieurs (pour ce que j'en ai vu) ne sont pas sans rappeler ceux de Xela, Lima ou Quito, par exemple.
Girafe et cathédrale. Photo captée en fin de journée lors d'une parade.
Marché d'artisanat et iglesia Caridad.
Jolie touriste en habits locaux passant devant un mur colonial espagnol.
Charmante maison verte à porte très étroite et petite fenêtre dans le sympathique quartier del Cerrillo.
Début de soirée sur la balcon d'une excellente pizzeria (mais employant des serveurs paresseux) - vue sur la Real de Guadalupe. (Notez la présence de décorations de Noël - photo prise le 11 février 2010).
Crépuscule sur San Cristobal de las Casas. Restaurant-bar La Lupe, meilleure place en ville pour une excellente cerveza de barril et de délicieux tacos (pero a veces, un poco picante).
Vision "biblique" de la croix sur la plaza devant la cathédrale, en fin de journée.
La façade de la petite église St-Nicolas, sur le zocalo, qui est le plus ancien édifice religieux encore debout à San Cristobal.
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Voilà. C'était l'Esprit Vagabond, à San Cristobal de las Casas, une ville magnifique, agréable et charmante. Je me suis promis d'y revenir dans le futur... et d'ici là, la ville m'a donné le parfait prétexte (comme si j'en avais besoin d'un) pour relire l'excellent roman Chronoreg de Daniel Sernine, puisque ses scènes mexicaines se passent justement à San Cristobal.
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Un simple prétexte à publier quelques photos de plus de San Cristobal de las Casas. J'ai l'impression d'avoir un peu négligé cette charmante ville latino sur ce blogue, malgré la forte impression que la ville me laisse.
Je n'ai visité, essentiellement, que son centre historique (quand même assez étendu, plus grand qu'Antigua au Guatemala, pour prendre un exemple colonial similaire).
San Cristobal de Las Casas compte environ 86 500 habitants, selon une enseigne à l'entrée de la ville. Il s'agit donc d'une ville d'une certaine taille. Évidemment, lorsque l'on sort du centro, les choses deviennent moins charmantes, moins colorées et plus typiquement... latinos. Les barrios extérieurs (pour ce que j'en ai vu) ne sont pas sans rappeler ceux de Xela, Lima ou Quito, par exemple.
Girafe et cathédrale. Photo captée en fin de journée lors d'une parade.
Marché d'artisanat et iglesia Caridad.
Jolie touriste en habits locaux passant devant un mur colonial espagnol.
Charmante maison verte à porte très étroite et petite fenêtre dans le sympathique quartier del Cerrillo.
Début de soirée sur la balcon d'une excellente pizzeria (mais employant des serveurs paresseux) - vue sur la Real de Guadalupe. (Notez la présence de décorations de Noël - photo prise le 11 février 2010).
Crépuscule sur San Cristobal de las Casas. Restaurant-bar La Lupe, meilleure place en ville pour une excellente cerveza de barril et de délicieux tacos (pero a veces, un poco picante).
Vision "biblique" de la croix sur la plaza devant la cathédrale, en fin de journée.
La façade de la petite église St-Nicolas, sur le zocalo, qui est le plus ancien édifice religieux encore debout à San Cristobal.
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Voilà. C'était l'Esprit Vagabond, à San Cristobal de las Casas, une ville magnifique, agréable et charmante. Je me suis promis d'y revenir dans le futur... et d'ici là, la ville m'a donné le parfait prétexte (comme si j'en avais besoin d'un) pour relire l'excellent roman Chronoreg de Daniel Sernine, puisque ses scènes mexicaines se passent justement à San Cristobal.
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