Juste un court mot pour mentionner la mise-à-jour de mon site web, car elle propose beaucoup de nouveau matériel.
Cette mise-à-jour du mois, la dernière d'importance avant mon départ prochain, est majeure. Vous constaterez une refonte du menu de navigation, qui regroupe plus logiquement mes pages de photos et textes de voyage en plus de donner accès à un nouvel Index des textes disponibles sur le site. Aussi, ce menu offre une série de films et vidéos que j'ai placé sur You Tube.
Beaucoup de nouveau matériel également: Deux nouvelles pages comprenant plus de 45 nouvelles photos des régions de Québec et du Saguenay-Lac-St-Jean. Aussi, un nouveau texte illustré et inédit, écrit sur place pendant le Congrès Boréal 2007 et présenté en exclusivité (voir détails sur un billet précédent). Enfin, de toutes nouvelles photos sont maintenant présentées sur ma page consacrée à New York, suite à une visite récente dans la Grosse Pomme.
Bonne visite!
mardi 29 mai 2007
jeudi 24 mai 2007
En attendant Cate Blanchett et Brad Pitt...
Libellés :
Cinéma / Télé,
La ville,
Montréal
Ce n'est pas tous les jours que vous pouvez simplement rencontrer Brad Pitt ou Cate Blanchett en vous rendant au travail...
Rassurez-vous, je ne les ai pas plus rencontré que vous.
Mais j'aurais semble-t-il pu tomber sur Cate ce matin, puisqu'en tournant le coin St-Sulpice et St-Paul, voici ce que j'ai aperçu:
En trois secondes, je me suis retrouvé à Paris dans les années 40-50!
Je dis souvent que c'est pour ça que j'aime bien la ville. Vous ne savez jamais sur quoi vous allez tomber en vous baladant dans les rues.
Vous aurez compris qu'il s'agit d'un tournage, celui du film The Curious Case of Benjamin Button, pour être précis.
Le rôle de Benjamin est tenu par Brad Pitt, mais l'acteur ne doit arriver à Montréal que dans quelques jours, et c'est pourquoi je ne suis pas tombé dessus ce matin :)
J'ai tout de même pris une autre photo, avant d'entrer dans l'édifice Remstar, où je suis maintenant prisonnier de la production (nous ne sommes pas autorisés à circuler pendant qu'ils tournent dans la rue, évidemment)...
Notez les deux dames d'âge mûr à l'arrière-plan... Des figurantes (je les ai entendu parler français avec un accent québécois, hehe), tout comme les personnages qui se trouvent sur la première photo.
Bon, je vous laisse, je vais tenter de sneaker vers une fenêtre pour assister au tournage de certaines scènes. (Tiens, je me demande si Daniel Roby, réalisateur de La Peau Blanche, qui a ses bureaux quelques étages plus haut dans l'édifice Remstar, assiste à cette scène aujourd'hui).
[Et si jamais je vois Brad, je lui dirai que je préfère Jennifer Anniston à Angelina Jolie, hehehe].
Rassurez-vous, je ne les ai pas plus rencontré que vous.
Mais j'aurais semble-t-il pu tomber sur Cate ce matin, puisqu'en tournant le coin St-Sulpice et St-Paul, voici ce que j'ai aperçu:
En trois secondes, je me suis retrouvé à Paris dans les années 40-50!
Je dis souvent que c'est pour ça que j'aime bien la ville. Vous ne savez jamais sur quoi vous allez tomber en vous baladant dans les rues.
Vous aurez compris qu'il s'agit d'un tournage, celui du film The Curious Case of Benjamin Button, pour être précis.
Le rôle de Benjamin est tenu par Brad Pitt, mais l'acteur ne doit arriver à Montréal que dans quelques jours, et c'est pourquoi je ne suis pas tombé dessus ce matin :)
J'ai tout de même pris une autre photo, avant d'entrer dans l'édifice Remstar, où je suis maintenant prisonnier de la production (nous ne sommes pas autorisés à circuler pendant qu'ils tournent dans la rue, évidemment)...
Notez les deux dames d'âge mûr à l'arrière-plan... Des figurantes (je les ai entendu parler français avec un accent québécois, hehe), tout comme les personnages qui se trouvent sur la première photo.
Bon, je vous laisse, je vais tenter de sneaker vers une fenêtre pour assister au tournage de certaines scènes. (Tiens, je me demande si Daniel Roby, réalisateur de La Peau Blanche, qui a ses bureaux quelques étages plus haut dans l'édifice Remstar, assiste à cette scène aujourd'hui).
[Et si jamais je vois Brad, je lui dirai que je préfère Jennifer Anniston à Angelina Jolie, hehehe].
mercredi 23 mai 2007
Solaris 163 bientôt disponible!
Libellés :
Mes écrits
Wow, je viens de voir l'annonce de la parution de Solaris 163.
Wow parce que je savais que ma nouvelle lauréate du Prix Solaris 2007, «Au plus petit café du monde», y serait au sommaire, mais je ne m'attendais pas à y être en aussi noble compagnie!
Déjà, partager le sommaire avec mon ami Claude Bolduc (lauréat du Grand Prix de la SFFQ 2007 et d'un Prix Boréal 2007) est toujours un plaisir et un honneur, mais en plus, je retrouve Élisabeth Vonarburg (lauréate d'un Prix Boréal 2007).
La présence de Vincent Saint-Aubin Émard, un jeune écrivain fort sympathique (et qui habite justement près de chez moi), ajoute une touche très amicale à ce numéro.
La cerise sur le sundae se trouve sur la couverture, puisque non seulement j'y occupe la place d'honneur, mais en plus, je partage cette couverture avec Geoff Ryman!
Solaris 163 sera en kiosque à la mi-juin.
(Pour ajouter un peu de crèmage à tout ça, je mentionnerai que j'avais moi-même suggéré au rédacteur en chef de Solaris de publier sous forme d'article l'excellent discours de Ryman au récent congrès Boréal. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit immédiatement... et en ma compagnie dans la revue et sur sa couverture!)
Wow parce que je savais que ma nouvelle lauréate du Prix Solaris 2007, «Au plus petit café du monde», y serait au sommaire, mais je ne m'attendais pas à y être en aussi noble compagnie!
Déjà, partager le sommaire avec mon ami Claude Bolduc (lauréat du Grand Prix de la SFFQ 2007 et d'un Prix Boréal 2007) est toujours un plaisir et un honneur, mais en plus, je retrouve Élisabeth Vonarburg (lauréate d'un Prix Boréal 2007).
La présence de Vincent Saint-Aubin Émard, un jeune écrivain fort sympathique (et qui habite justement près de chez moi), ajoute une touche très amicale à ce numéro.
La cerise sur le sundae se trouve sur la couverture, puisque non seulement j'y occupe la place d'honneur, mais en plus, je partage cette couverture avec Geoff Ryman!
Solaris 163 sera en kiosque à la mi-juin.
(Pour ajouter un peu de crèmage à tout ça, je mentionnerai que j'avais moi-même suggéré au rédacteur en chef de Solaris de publier sous forme d'article l'excellent discours de Ryman au récent congrès Boréal. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit immédiatement... et en ma compagnie dans la revue et sur sa couverture!)
mardi 22 mai 2007
Métro, Bus, Autoroutes, Ponts et grèves...
Libellés :
La ville,
Ma vie,
Métro du monde,
Montréal,
Opinions
Les employés d'entretien de la STM font la grève.
(22 mai; vers 18h45 - Rue St-Denis, un autobus «Hors-Service» passe à côté d'une voiture, devant une station d'essence qui affiche son produit à 1,164$/l)
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Depuis ce matin, les usagers (des dizaines de milliers de personnes, je sens le besoin de le préciser) peuvent utiliser le Métro et l'autobus entre 6h et 9h le matin, puis entre 15h30 et 18h30 en après-midi, contrainte imposée au syndicat par le conseil des services essentiels.La STM, on le sait, souffre de sous-financement, est en situation déficitaire, et le litige qui l'oppose à ses employés d'entretien est surtout de nature salariale.
La grève risque donc d'être longue, puisque les syndiqués veulent une augmentation que la STM n'a pas les moyens de leur offrir.
Je ne connais pas assez le dossier pour juger du bien fondé des demandes syndicales dans le contexte actuel au Québec (rappelons quand même que des usines ferment, que l'industrie du bois est en pleine crise, etc, etc, donc que tout n'est pas si vert dans la cour du voisin de l'employé moyen de la STM).
Évidemment, si la STM pouvait avoir un vrai cadre financier, la simplifierait les choses. Pour ce faire, il faudrait que les trois palliers de gouvernement veulent bien que la STM ait un cadre financier permanent (ou à plus long terme que la gestion annuelle actuelle). Je soupçonne que la Ville de Montréal est favorable à un tel cadre, mais la ville elle-même n'est pas dans une très bonne situation financière, évidemment (et ne dispose toujours pas d'un cadre financier adapté à son statut de métropole).
Par contre, je m'explique mal comment nos gouvernements (tous deux minoritaires) férédal et provincial, qui se disent pourtant préoccupés par l'environnement - et offrent tous deux un plan vert (hum), ne se sentent pas du tout interpelés par la situation actuelle.
Car, soyons sérieux un moment, si une situation similaire touchait les automobilistes, là, on réagirait! Cet argument se base sur le raisonnement suivant:
Imaginez un instant qu'une grève des employés d'entretien du ministère des transport ait pour effet que l'on doive fermer toutes les autoroutes et les ponts autour de Montréal, à l'exception de périodes de 6h à 9h et 15h30 à 18h30. Il est facile d'imaginer la panique, les protestations, l'intervention immédiate des gouvernements pour régler la crise... - Il n'y a qu'à se rappeler les réactions des conducteurs et instances gouvernementales lorqu'un seul pont est bloqué pendant 2h par une manif pour comprendre que le citoyen qui se préoccupe réellement d'environnement et de questions sociales en est un de seconde zone. (Imaginez si mon exemple s'appliquait à toutes les routes et rues!)
Évidemment, l'usager du transport en commun ne verse pas son argent aux pétrolières, n'encourrage donc pas l'industrie pétrolière (à 1,16$ le litre d'essence) - si profitable dans la province favorite de notre PM Canadien -, industrie, on l'imagine aisément, qui contribue fort généreusement à la campagne électorale de certains partis politiques, certainement plus généreusement que la STM, en tout cas. Dans un tel contexte, pourquoi s'occuperait-on de citoyens ordinaires?
Ah, oui, j'ai souligné le caractère minoritaire de nos gouvernements... On pourrait croire que dans ce contexte, il serait plus probable que l'opposition fasse pression en faveur des usagers du transport en commun, mais - au Québec, en tous cas - ça serait oublier que l'opposition officielle est représentée par un parti élu en région, où la grève à la STM sera vue comme un petit problème montréalais. On ne réalisera pas que sans ce transport en commun, il y aurait 4 fois plus de bouchons et de pollution dans nos villes, et que le smog n'a pas de problème à traverser les ponts, lui, grève ou pas.
--
P.S. (ajouté le matin du 23 mai)
Aux informations d'hier soir, on mentionnait que l'heure de pointe sur les ponts et autoroutes avait été une horreur... certains automobilistes se plaignent d'ailleurs... (Un avait l'air de dire «mais que font-ils sur mon pont?»).
Évidemment, si 10% des usagers des transports en commun se jettent sur leur voiture, ça augmentera la congestion et la pollution... Imaginez 100%...
On pourrait souligner l'aspect ironique - voire ridicule - du fait que ce sont les automobilistes qui se plaignent de la grève des transports en commun, mais ne le soulignons pas, puisque leurs plaintes répétées risquent d'avoir plus de poids que celle des usagers de ces transports, alors chut...
:)
Un petit conte uchronique
Libellés :
Mes écrits
Il y a environ un mois, lors du Congrès Boréal, j'ai écris une sorte de petit conte uchronique dans le cadre du concours d'écriture sur place organisé par Julie Martel.
Ce texte, intitulé Les Fantômes et moi et Suzinette et les petits Africains de la Charles Voie, est maintenant illustré par quelques photos, est présenté sur mon site web.
En effectuant une légère révision du texte, je me suis rendu compte que comme il m'arrive souvent de le faire lors de ces exercices d'écriture sur place, j'avais incorporé le thème imposé au départ, puis divergé quelque peu... J'ai donc décidé de retirer les références et liens avec le thème pour faire de ce texte une histoire qui vole de ses propres ailes, en quelques sortes.
(Julie me pardonnera certainement).
Ce texte, intitulé Les Fantômes et moi et Suzinette et les petits Africains de la Charles Voie, est maintenant illustré par quelques photos, est présenté sur mon site web.
En effectuant une légère révision du texte, je me suis rendu compte que comme il m'arrive souvent de le faire lors de ces exercices d'écriture sur place, j'avais incorporé le thème imposé au départ, puis divergé quelque peu... J'ai donc décidé de retirer les références et liens avec le thème pour faire de ce texte une histoire qui vole de ses propres ailes, en quelques sortes.
(Julie me pardonnera certainement).
mardi 15 mai 2007
Le voyageur sans papier
Libellés :
Le voyage (et réflexions sur),
Ma vie
Je me sens tout nu.
Depuis hier après-midi, je n'ai plus le droit de sortir du pays.
C'est qu'une fois tous les cinq ans, il faut prendre quelques jours pour renouveller son passeport.
J'avais mon passeport courant depuis l'automne 2002, et donc, il était valide jusqu'à l'automne 2007. Comme je ne sais pas quand je vais revenir de mon prochain voyage - prévu pour juin prochain - il me fallait un nouveau passeport.
--
J'ai donc rempli une demande officielle, et colligé les informations nécessaires, ainsi que les documents demandés - je m'étonne toujours que l'on re-demande à chaque fois mon certificat de naissance.
Puis, j'ai vérifié les délais sur le site du bureau des passeports canadiens. C'est qu'on entend toutes sortes de choses depuis quelques mois à propos des passeports! Une chose est certaine; les délais sont beaucoup plus longs qu'avant. On pointe du doigt la nouvelle règlementation concernant le passage à la frontière étatsunienne, mais ne vous semble-t-il pas étrange - pour ne pas dire stupide - que le bureau des passeports n'ait pas prévu le coup, compte-tenu du fait que nous savions depuis des mois et des mois que ce règlement entrait en vigueur à cette date?
A-ny-way.
Je me pointe donc au bureau des passeports. À Montréal, ils sont situés au Complexe Guy Favreau, et comme c'est au 8e étage, il faut prendre un ascenseur... et il y a une file d'attente pour avoir ce privilège. On vous donne donc un numéro, puis, après dix minutes d'attente, vous êtes invités à monter. Au 8e, on prend les numéros pour nous remettre en file... afin de prendre un numéro. Une fois que c'est fait, on annonce environ 1h30 d'attente - pas si pire après tout - et une centaine de personnes occupent les sièges dans la salle. Puis, c'est l'attente et le petit jeu amusant des panneaux LCD qui affichent les numéros et les guichets... Une heure trente plus tard, il reste toujours 40 numéros avant le mien... Hum... Puis, il s'écoule une heure de plus et c'est mon tour. Yé.
(Notons pour l'anecdote que pendant environ 1h45, il y avait une femme avec un très jeune bébé (genre 2 mois), et que ce dernier a pleuré (hurlé) tout le long (Coliques? Otite? Ça devait être douloureux) - c'est quelle Loi qui stipule qu'il doit toujours y avoir un bébé qui braille dans ces salles d'attente?).
Bon, alors mon tour vient, une sympathique préposée s'occupe de ma demande avec efficacité et sourire, puis elle coupe le coin suppérieur droit de mon passeport et elle étampe un immense «Cancelled/Annulé» sur ce précieux document... me laissant sans papier (snif).
(Je note tout de même qu'on ne paye pas les frais à la préposée; elle vous donne plutôt un papier... et vous invite à faire la file au guichet 1 pour le paiement).
--
Voilà, je suis donc un voyageur sans papier, pour les 3 prochaines semaines.
Car question délai, les choses se sont améliorées. Dans mon cas, ça ira plus vite puisque je passerai prendre mon nouveua passeport au bureau-même, sauvant le délai de poste, au moins.
Par contre, pour qui ne peut pas se présenter en personne pour faire la demande d'un passeport, le site du bureau des passeports parle d'un délai de 10 semaines.
--
Je dois avouer que je me sens un peu triste de voir ce passeport annulé. Il m'a beaucoup servi depuis 5 ans, il aura voyagé et récolté des visas dans une vingtaine de pays, et je me suis habitué à avoir cette pièce d'identité reconnue partout dans le monde, et puis je suis un peu nostalgique à l'idée de devoir le laisser derrière moi pour mon prochain voyage... Bon, tout ça est sentimentalo-gomme baloune, j'imagine, mais ça ne change rien à ce sentiment de tristesse devant ce passeport au coin désormais tronqué. Heureusement, on nous permet de le conserver en souvenir... :-)
--
Depuis hier après-midi, je n'ai plus le droit de sortir du pays.
C'est qu'une fois tous les cinq ans, il faut prendre quelques jours pour renouveller son passeport.
J'avais mon passeport courant depuis l'automne 2002, et donc, il était valide jusqu'à l'automne 2007. Comme je ne sais pas quand je vais revenir de mon prochain voyage - prévu pour juin prochain - il me fallait un nouveau passeport.
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J'ai donc rempli une demande officielle, et colligé les informations nécessaires, ainsi que les documents demandés - je m'étonne toujours que l'on re-demande à chaque fois mon certificat de naissance.
Puis, j'ai vérifié les délais sur le site du bureau des passeports canadiens. C'est qu'on entend toutes sortes de choses depuis quelques mois à propos des passeports! Une chose est certaine; les délais sont beaucoup plus longs qu'avant. On pointe du doigt la nouvelle règlementation concernant le passage à la frontière étatsunienne, mais ne vous semble-t-il pas étrange - pour ne pas dire stupide - que le bureau des passeports n'ait pas prévu le coup, compte-tenu du fait que nous savions depuis des mois et des mois que ce règlement entrait en vigueur à cette date?
A-ny-way.
Je me pointe donc au bureau des passeports. À Montréal, ils sont situés au Complexe Guy Favreau, et comme c'est au 8e étage, il faut prendre un ascenseur... et il y a une file d'attente pour avoir ce privilège. On vous donne donc un numéro, puis, après dix minutes d'attente, vous êtes invités à monter. Au 8e, on prend les numéros pour nous remettre en file... afin de prendre un numéro. Une fois que c'est fait, on annonce environ 1h30 d'attente - pas si pire après tout - et une centaine de personnes occupent les sièges dans la salle. Puis, c'est l'attente et le petit jeu amusant des panneaux LCD qui affichent les numéros et les guichets... Une heure trente plus tard, il reste toujours 40 numéros avant le mien... Hum... Puis, il s'écoule une heure de plus et c'est mon tour. Yé.
(Notons pour l'anecdote que pendant environ 1h45, il y avait une femme avec un très jeune bébé (genre 2 mois), et que ce dernier a pleuré (hurlé) tout le long (Coliques? Otite? Ça devait être douloureux) - c'est quelle Loi qui stipule qu'il doit toujours y avoir un bébé qui braille dans ces salles d'attente?).
Bon, alors mon tour vient, une sympathique préposée s'occupe de ma demande avec efficacité et sourire, puis elle coupe le coin suppérieur droit de mon passeport et elle étampe un immense «Cancelled/Annulé» sur ce précieux document... me laissant sans papier (snif).
(Je note tout de même qu'on ne paye pas les frais à la préposée; elle vous donne plutôt un papier... et vous invite à faire la file au guichet 1 pour le paiement).
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Voilà, je suis donc un voyageur sans papier, pour les 3 prochaines semaines.
Car question délai, les choses se sont améliorées. Dans mon cas, ça ira plus vite puisque je passerai prendre mon nouveua passeport au bureau-même, sauvant le délai de poste, au moins.
Par contre, pour qui ne peut pas se présenter en personne pour faire la demande d'un passeport, le site du bureau des passeports parle d'un délai de 10 semaines.
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Je dois avouer que je me sens un peu triste de voir ce passeport annulé. Il m'a beaucoup servi depuis 5 ans, il aura voyagé et récolté des visas dans une vingtaine de pays, et je me suis habitué à avoir cette pièce d'identité reconnue partout dans le monde, et puis je suis un peu nostalgique à l'idée de devoir le laisser derrière moi pour mon prochain voyage... Bon, tout ça est sentimentalo-gomme baloune, j'imagine, mais ça ne change rien à ce sentiment de tristesse devant ce passeport au coin désormais tronqué. Heureusement, on nous permet de le conserver en souvenir... :-)
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vendredi 11 mai 2007
L'Esprit Vagabond sur YouTube
Libellés :
Divertissement
Ah, YouTube...
Si populaire, si In, et pourtant, si plein de bruit de fond que ça en est difficile de trouver le matériel intéressant.
Je ne suis donc pas un très grand fan de YouTube, et bien que je visite le site à l'occasion, il est rare que je m'y perde bien longtemps. Évidemment, je n'ai pas fait le tour de ses possibilités, j'explore encore comment m'y retrouver dans ce qui semble un peu fouillis où n'importe qui offre n'importe quoi.
Et justement. :-)
C'est pratique pour plusieurs choses que n'importe qui puisse faire n'importe quoi sur YouTube...
Et comme ça faisait un bout de temps que je me demandais comment organiser l'idée d'un partage de petits films (montages photos, clips, vidéos de voyage, etc), j'ai décidé de faire le pas et de passer sur YouTube. Il faut avouer que pour partager des petits bouts de films, c'est un des sites les plus pratiques qui soit, tant pour l'auteur que pour le visiteur-spectateur. Le fonctionnement est simple et efficace, ce qui me plait beaucoup.
Ainsi, voici donc un beau lien vers l'ensemble des petits films que l'Esprit Vagabond vous propose pour visionnement sur YouTube. Il s'agit bien entendu exclusivement de clips de voyage. Il n'y en a que trois pour le moment; deux photo/vidéo montages (un de Tikal et un de Montréal) et un vidéo de décollage.
Le plus beau de l'histoire, c'est que si le coeur m'en dit, je peux également placer un des clips sur ce blog ou sur mon site web, comme ici, tiens:
Chouette, un nouveau jouet! :)
(Je suis certain que la plupart des usagers de YouTube ont cette réaction infantile).
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Si populaire, si In, et pourtant, si plein de bruit de fond que ça en est difficile de trouver le matériel intéressant.
Je ne suis donc pas un très grand fan de YouTube, et bien que je visite le site à l'occasion, il est rare que je m'y perde bien longtemps. Évidemment, je n'ai pas fait le tour de ses possibilités, j'explore encore comment m'y retrouver dans ce qui semble un peu fouillis où n'importe qui offre n'importe quoi.
Et justement. :-)
C'est pratique pour plusieurs choses que n'importe qui puisse faire n'importe quoi sur YouTube...
Et comme ça faisait un bout de temps que je me demandais comment organiser l'idée d'un partage de petits films (montages photos, clips, vidéos de voyage, etc), j'ai décidé de faire le pas et de passer sur YouTube. Il faut avouer que pour partager des petits bouts de films, c'est un des sites les plus pratiques qui soit, tant pour l'auteur que pour le visiteur-spectateur. Le fonctionnement est simple et efficace, ce qui me plait beaucoup.
Ainsi, voici donc un beau lien vers l'ensemble des petits films que l'Esprit Vagabond vous propose pour visionnement sur YouTube. Il s'agit bien entendu exclusivement de clips de voyage. Il n'y en a que trois pour le moment; deux photo/vidéo montages (un de Tikal et un de Montréal) et un vidéo de décollage.
Le plus beau de l'histoire, c'est que si le coeur m'en dit, je peux également placer un des clips sur ce blog ou sur mon site web, comme ici, tiens:
Chouette, un nouveau jouet! :)
(Je suis certain que la plupart des usagers de YouTube ont cette réaction infantile).
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mardi 8 mai 2007
PQ: Qui sera Calife à la place du Calife?
Libellés :
Opinions
Bon, André Boisclair s'incline et quitte la tête du Parti Québécois.
On en entendra parler en long et en large dans les jours qui viennent, et on lira tout plein d'analyses.
Voici pourquoi je voulais ajouter mon grain de sel; je n'ai ni lu ni entendu ce qui suit dans les médias dans les récentes semaines, et la chose m'intrigue: je ne suis certainement pas le seul à avoir remarqué le phénomène! Et ce phénomène est celui de l'anti-démocratie médiatique qui favorise les dissidents d'un parti politique.
Je m'explique.
Lors de son élection à la tête du PQ, André Boisclair a obtenu une majorité de voix au premier tour de scrutin. ce qui signifie qu'il y avait un pourcentage plus élevé que 50% de membres qui ont voté pour lui. Comme il n'a pas été élu à l'unanimité, il est évident qu'il y avait des membres qui lui aurait préféré quelqu'un d'autre (Pauline Marois, par exemple).
On regarde ensuite le chef performer, puis viennent les élections, et le résultat que l'on sait.
Ce qui suivra - les remises en question du parti, les critiques du leadership de Boisclair - est teinté d'anti-démocratie, purement et simplement. Le PQ se vante pourtant de sa base démocratique, puisque son chef est élu au suffrage universel. Or après l'élection, bye bye démocratie et bonjour aux critiques, sorties, remises en question du leadership, bref, on laisse beaucoup de place à ceux qui ne sont pas d'avis que Boisclair est un bon chef. Mais s'agit-il d'une majorité de membres du parti? Quelques gros cannons (les tueurs de chefs, semble-t-il, qu'ils sont appelés entre les branches), quelques ex-ministres ou députés frustrés, quelques partisans d'autres candidats à la chefferie, j'imagine... Bref, un beau mélange de monde qui ne représentent pas nécessairement la majorité des membres d'un parti. En prêtant écho à ces gens (non élus, rappelons-le, comme représentant du PQ), les médias se rendent complices d'un putch déguisé contre un chef élu...
Je précise tout de suite que je ne cours pas à la défense d'André Boisclair. Je ne suis pas membre du PQ, donc ultimement, ce ne sont pas de mes affaires. Et si j'ai bien voté pour le PQ lors des dernières élections, j'aurais préféré voir le parti mené par Pauline Marois, si j'avais eu à voter lors de l'élection du chef. Mais la question demeure: Pourquoi les journalistes ne réalisent jamais qu'ils sont carrément manipulés? Il est clair qu'il y a des manoeuvres en coulisse des partis quand arrive une remise en question et plusieurs tentent de tester leurs appuis, mais aucun de ces personnages ne représente la majorité des membres et les médias rapportent illico le moindre dissident comme étant un pan important qui remet en cause le leadership du chef... favorisant ainsi les dissidents qui ont une forte voix au détriment du chef élu démocratiquement.
Un autre exemple patent nous attend peut-être bientôt: Stéphane Dion a été élu par une bonne majorité lors du dernier tour de la course à la chefferie du PLC et pourtant, les médias ont déjà commencé à parler de remise en question de son leadership... (Il est certain qu'il y a des opposant à Dion dans son parti, il n'a pas été élu au premier tour, ni à l'unanimité, mais les représentants des médias devraient mettre en perspective les critiques dont ils font part).
Bref, suis-je le seul à trouver que les journalistes n'agissent pas professionnellement en rapportant ces critiques, sans aucune mise en situation pour expliquer qu'il s'agit peut-être de quelques dissidents ne représentant qu'une poignée de membres?
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Ceci dit, le départ d'André Boisclair est une très mauvaise nouvelle pour le Québec à court terme. Bien que chef du parti le moins représenté à l'Assemblée Nationale, son départ signifie une chose évidente: le PQ n'a plus les moyens de renverser le gouvernement et provoquer des élections avant de s'être trouvé un nouveau chef. C'est notre Premier Ministre qui doit être content de cette nouvelle; il sait maintenant qu'il aura l'appui du PQ; la même situation s'était produite lors du départ de Paul Martin après l'élection du PC minoritaire; les Libéraux ne pouvaient pas renverser le gouvernement sans avoir élu un chef au préalable. C'est donc une minorité libre de gouverner qui se pointe en chambre à Québec.
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Enfin, le PQ est un parti dans la misère; car une fois encore, le parti (ou ses tueurs de chefs) refuse de se remettre en question et assassine politiquement son chef plutôt que de procéder aux changements qui s'imposent ou d'assumer les conséquences de ses choix. On dirait les réactions de fans de Hockey qui veulent la tête du coach quand l'équipe perd.
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C'est Gilles Duceppe qui a l'air un peu bête, aujourd'hui. D'une part, il semble être une des causes du départ de Boisclair, alors il aura l'air un imbécile s'il décide de rester camoufflé à Ottawa. D'autre part, son poste à Ottawa est confortable; l'éternelle opposition permet d'être populaire sans jamais s'user au pouvoir, ce qui n'est pas nécessairement le cas à Québec. Et le Bloc est encore une force aux élections, ce qui n'est plus le cas du PQ, comme on l'a vu aux dernières élections provinciales... Dilemme, dilemme...
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Certains supporteurs de Pauline Marois tenteront-ils de la convaincre de revenir? Elle n'affrontera certainement pas Gilles Duceppe dans une course, mais s'il se défile...?
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Le PQ n'ayant ni le temps ni les moyens d'une autre course à la chefferie cherchera certainement un courronnement de chef, pour faire changement (Lucien, Bernard...), ce qui n'est évidemment pas la manière la plus démocratique d'élire son chef, mais bon, puisque quand on utilise l'angle de la démocratie, on assassine anti-démocratiquement ce chef quelques mois plus tard, pourquoi pas?
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On en entendra parler en long et en large dans les jours qui viennent, et on lira tout plein d'analyses.
Voici pourquoi je voulais ajouter mon grain de sel; je n'ai ni lu ni entendu ce qui suit dans les médias dans les récentes semaines, et la chose m'intrigue: je ne suis certainement pas le seul à avoir remarqué le phénomène! Et ce phénomène est celui de l'anti-démocratie médiatique qui favorise les dissidents d'un parti politique.
Je m'explique.
Lors de son élection à la tête du PQ, André Boisclair a obtenu une majorité de voix au premier tour de scrutin. ce qui signifie qu'il y avait un pourcentage plus élevé que 50% de membres qui ont voté pour lui. Comme il n'a pas été élu à l'unanimité, il est évident qu'il y avait des membres qui lui aurait préféré quelqu'un d'autre (Pauline Marois, par exemple).
On regarde ensuite le chef performer, puis viennent les élections, et le résultat que l'on sait.
Ce qui suivra - les remises en question du parti, les critiques du leadership de Boisclair - est teinté d'anti-démocratie, purement et simplement. Le PQ se vante pourtant de sa base démocratique, puisque son chef est élu au suffrage universel. Or après l'élection, bye bye démocratie et bonjour aux critiques, sorties, remises en question du leadership, bref, on laisse beaucoup de place à ceux qui ne sont pas d'avis que Boisclair est un bon chef. Mais s'agit-il d'une majorité de membres du parti? Quelques gros cannons (les tueurs de chefs, semble-t-il, qu'ils sont appelés entre les branches), quelques ex-ministres ou députés frustrés, quelques partisans d'autres candidats à la chefferie, j'imagine... Bref, un beau mélange de monde qui ne représentent pas nécessairement la majorité des membres d'un parti. En prêtant écho à ces gens (non élus, rappelons-le, comme représentant du PQ), les médias se rendent complices d'un putch déguisé contre un chef élu...
Je précise tout de suite que je ne cours pas à la défense d'André Boisclair. Je ne suis pas membre du PQ, donc ultimement, ce ne sont pas de mes affaires. Et si j'ai bien voté pour le PQ lors des dernières élections, j'aurais préféré voir le parti mené par Pauline Marois, si j'avais eu à voter lors de l'élection du chef. Mais la question demeure: Pourquoi les journalistes ne réalisent jamais qu'ils sont carrément manipulés? Il est clair qu'il y a des manoeuvres en coulisse des partis quand arrive une remise en question et plusieurs tentent de tester leurs appuis, mais aucun de ces personnages ne représente la majorité des membres et les médias rapportent illico le moindre dissident comme étant un pan important qui remet en cause le leadership du chef... favorisant ainsi les dissidents qui ont une forte voix au détriment du chef élu démocratiquement.
Un autre exemple patent nous attend peut-être bientôt: Stéphane Dion a été élu par une bonne majorité lors du dernier tour de la course à la chefferie du PLC et pourtant, les médias ont déjà commencé à parler de remise en question de son leadership... (Il est certain qu'il y a des opposant à Dion dans son parti, il n'a pas été élu au premier tour, ni à l'unanimité, mais les représentants des médias devraient mettre en perspective les critiques dont ils font part).
Bref, suis-je le seul à trouver que les journalistes n'agissent pas professionnellement en rapportant ces critiques, sans aucune mise en situation pour expliquer qu'il s'agit peut-être de quelques dissidents ne représentant qu'une poignée de membres?
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Ceci dit, le départ d'André Boisclair est une très mauvaise nouvelle pour le Québec à court terme. Bien que chef du parti le moins représenté à l'Assemblée Nationale, son départ signifie une chose évidente: le PQ n'a plus les moyens de renverser le gouvernement et provoquer des élections avant de s'être trouvé un nouveau chef. C'est notre Premier Ministre qui doit être content de cette nouvelle; il sait maintenant qu'il aura l'appui du PQ; la même situation s'était produite lors du départ de Paul Martin après l'élection du PC minoritaire; les Libéraux ne pouvaient pas renverser le gouvernement sans avoir élu un chef au préalable. C'est donc une minorité libre de gouverner qui se pointe en chambre à Québec.
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Enfin, le PQ est un parti dans la misère; car une fois encore, le parti (ou ses tueurs de chefs) refuse de se remettre en question et assassine politiquement son chef plutôt que de procéder aux changements qui s'imposent ou d'assumer les conséquences de ses choix. On dirait les réactions de fans de Hockey qui veulent la tête du coach quand l'équipe perd.
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C'est Gilles Duceppe qui a l'air un peu bête, aujourd'hui. D'une part, il semble être une des causes du départ de Boisclair, alors il aura l'air un imbécile s'il décide de rester camoufflé à Ottawa. D'autre part, son poste à Ottawa est confortable; l'éternelle opposition permet d'être populaire sans jamais s'user au pouvoir, ce qui n'est pas nécessairement le cas à Québec. Et le Bloc est encore une force aux élections, ce qui n'est plus le cas du PQ, comme on l'a vu aux dernières élections provinciales... Dilemme, dilemme...
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Certains supporteurs de Pauline Marois tenteront-ils de la convaincre de revenir? Elle n'affrontera certainement pas Gilles Duceppe dans une course, mais s'il se défile...?
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Le PQ n'ayant ni le temps ni les moyens d'une autre course à la chefferie cherchera certainement un courronnement de chef, pour faire changement (Lucien, Bernard...), ce qui n'est évidemment pas la manière la plus démocratique d'élire son chef, mais bon, puisque quand on utilise l'angle de la démocratie, on assassine anti-démocratiquement ce chef quelques mois plus tard, pourquoi pas?
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lundi 7 mai 2007
À propos de deux «Feel bad Movies» québécois
Libellés :
Cinéma / Télé,
Opinions
Vous connaissez peut-être l'expression «Feel good movies», que l'on attribue à ces films souvent légers qui ont comme point commun de vous laisser avec un sourire et une impression de bien être après leur visionnement. Il s'agit souvent de comédies romantiques, avec une belle fin ou de comédies dramatiques au dénouement heureux. Plus rarement, il s'agit de films plus sombres ou dramatiques mais dont un côté est habilement mené pour évoquer des émotions agréables malgré leur sujet. Je pense à La vie est belle, par exemple, qui n'a pas été qualifié de typique «Feel good movie» mais qui avait un effet similaire, et même plus fort encore.
J'ai déjà parlé sur ce blog de quelques films du genre, comme Music and Lyrics ou Wimbledon, par exemple. Je ne cache pas que j'aime bien ces films - lorsqu'ils sont bien faits - et que j'en tire ce que je vais y chercher, un peu comme je le fait d'un Woody Allen, un Spider-Man ou d'un Tarantino, dans d'autres registres.
Aujourd'hui, ce commentaire se penche sur le phénomène inverse; ce que j'appelle les «Feel bad movies», ces films - il y en a des bons comme des mauvais - qui vous laissent un goût amer dans la bouche, qui vous donne envie de prendre un drink ou deux pour oublier que vous êtes secoués ou que soudainement - aussi soudainement que les «feel good movies» vous faisaient vous sentir heureux - vous vous sentez déprimé.
Je trouve ces films assez étranges, contrairement à leur équivalent positif. On peut facilement comprendre pourquoi on fait des «feel good movies», puisqu'ils sont légers et agréables, et qu'en plus de plaire et faire rire, ils risquent de faire plus d'argent puisque les spectateurs heureux les recommanderont (s'ils sont bien faits, évidemment).
Or pourquoi sent-on le besoin de faire un «feel bad movie»? Première réponse; pour raconter une histoire précise, avec sa morale ou son message bien à elle, et que ce message et cette histoire ne peuvent pas être racontés autrement que par ce sentiment de malaise total. L'exemple le plus intense qui me vienne à l'esprit pour illustrer ce cas est Requiem for a Dream, qui laisse dans un état de choc qu'aucun spectateur ne peut oublier par la suite.
Cet exemple se défend très bien, et il atteint son but tout en offrant un produit artistiquement (cinématographiquement) brillant à tous points de vue.
Or si j'ai décidé de parler un brin de «feel bad movies», c'est que j'ai récemment visionné deux films québécois que j'ai classé dans cette catégorie, et je pense que ce n'était pas l'intention de leurs auteurs. Je fais peut-être erreur, mais dans un des cas, on a même vendu le film aux spectateurs comme une comédie. Je parle de Cheech, ici. L'autre film est La vie secrète des gens heureux.
Ces deux films sont bien différents dans leur approche, dans leur réalisation et dans leur interprétation. Toutefois, le sentiment de malaise et de déprime qu'ils laissent après leur visionnement est le même - et une fois encore, je ne pense pas que la chose ait été intentionnelle.
Cet état de fait explique d'après moi l'échec commercial (partiel) des deux films, puisque ce n'est pas le genre de films qui vous font dire à tous; allez voir ce film! Au contraire, vous allez probablement tenter d'éviter ce sentiment de déprime à vos amis en ignorant ces films lors de vos recommandations.
(Je n'ai rien contre les films intenses, sérieux, dramatiques, remarquez. Après avoir vu Schindler's List, Million Dollar Baby, Babel ou Downfall, par exemple, je n'avais pas un grand sourire aux lèvres, mais je m'empressais de dire aux amis à quel point ces films étaient bons, malgré qu'ils traitaient de sujets difficiles).
Ce n'est ni le cas de La vie secrète des gens heureux, ni celui de Cheech, pourtant. Les deux films ne sont toutefois pas des mauvais films. Cheech ne méritait pas d'aussi mauvaises critiques à sa sortie, j'avoue ne pas comprendre la réaction médiatique; ce n'est pas un excellent film, mais il est bien réalisé, bien interprété et monté avec talent, malgré quelques trous et longueurs dans le scénario, ce sentiment déprimant et le fait qu'il a été vendu comme un film comique, ce qu'il n'est pas vraiment (pas du tout, en fait).
La vie secrète des gens heureux comporte son lot d'humour (noir), par contre, en première partie, mais l'histoire bifurque à un moment et les personnages s'enfoncent et le degré d'ironie est totalement mis de côté pour quelque chose de plus absurdement pathétique.
Bref, malgré leurs qualités, il s'agit de deux films qui laissent sur un sentiment d'inutilité, soit exactement l'inverse de ce que je recherche habituellement dans les films, quel que soit leur genre, et c'est pourquoi je ne les recommande pas plus que les autres critiques ne l'ont fait avant moi...
J'ai déjà parlé sur ce blog de quelques films du genre, comme Music and Lyrics ou Wimbledon, par exemple. Je ne cache pas que j'aime bien ces films - lorsqu'ils sont bien faits - et que j'en tire ce que je vais y chercher, un peu comme je le fait d'un Woody Allen, un Spider-Man ou d'un Tarantino, dans d'autres registres.
Aujourd'hui, ce commentaire se penche sur le phénomène inverse; ce que j'appelle les «Feel bad movies», ces films - il y en a des bons comme des mauvais - qui vous laissent un goût amer dans la bouche, qui vous donne envie de prendre un drink ou deux pour oublier que vous êtes secoués ou que soudainement - aussi soudainement que les «feel good movies» vous faisaient vous sentir heureux - vous vous sentez déprimé.
Je trouve ces films assez étranges, contrairement à leur équivalent positif. On peut facilement comprendre pourquoi on fait des «feel good movies», puisqu'ils sont légers et agréables, et qu'en plus de plaire et faire rire, ils risquent de faire plus d'argent puisque les spectateurs heureux les recommanderont (s'ils sont bien faits, évidemment).
Or pourquoi sent-on le besoin de faire un «feel bad movie»? Première réponse; pour raconter une histoire précise, avec sa morale ou son message bien à elle, et que ce message et cette histoire ne peuvent pas être racontés autrement que par ce sentiment de malaise total. L'exemple le plus intense qui me vienne à l'esprit pour illustrer ce cas est Requiem for a Dream, qui laisse dans un état de choc qu'aucun spectateur ne peut oublier par la suite.
Cet exemple se défend très bien, et il atteint son but tout en offrant un produit artistiquement (cinématographiquement) brillant à tous points de vue.
Or si j'ai décidé de parler un brin de «feel bad movies», c'est que j'ai récemment visionné deux films québécois que j'ai classé dans cette catégorie, et je pense que ce n'était pas l'intention de leurs auteurs. Je fais peut-être erreur, mais dans un des cas, on a même vendu le film aux spectateurs comme une comédie. Je parle de Cheech, ici. L'autre film est La vie secrète des gens heureux.
Ces deux films sont bien différents dans leur approche, dans leur réalisation et dans leur interprétation. Toutefois, le sentiment de malaise et de déprime qu'ils laissent après leur visionnement est le même - et une fois encore, je ne pense pas que la chose ait été intentionnelle.
Cet état de fait explique d'après moi l'échec commercial (partiel) des deux films, puisque ce n'est pas le genre de films qui vous font dire à tous; allez voir ce film! Au contraire, vous allez probablement tenter d'éviter ce sentiment de déprime à vos amis en ignorant ces films lors de vos recommandations.
(Je n'ai rien contre les films intenses, sérieux, dramatiques, remarquez. Après avoir vu Schindler's List, Million Dollar Baby, Babel ou Downfall, par exemple, je n'avais pas un grand sourire aux lèvres, mais je m'empressais de dire aux amis à quel point ces films étaient bons, malgré qu'ils traitaient de sujets difficiles).
Ce n'est ni le cas de La vie secrète des gens heureux, ni celui de Cheech, pourtant. Les deux films ne sont toutefois pas des mauvais films. Cheech ne méritait pas d'aussi mauvaises critiques à sa sortie, j'avoue ne pas comprendre la réaction médiatique; ce n'est pas un excellent film, mais il est bien réalisé, bien interprété et monté avec talent, malgré quelques trous et longueurs dans le scénario, ce sentiment déprimant et le fait qu'il a été vendu comme un film comique, ce qu'il n'est pas vraiment (pas du tout, en fait).
La vie secrète des gens heureux comporte son lot d'humour (noir), par contre, en première partie, mais l'histoire bifurque à un moment et les personnages s'enfoncent et le degré d'ironie est totalement mis de côté pour quelque chose de plus absurdement pathétique.
Bref, malgré leurs qualités, il s'agit de deux films qui laissent sur un sentiment d'inutilité, soit exactement l'inverse de ce que je recherche habituellement dans les films, quel que soit leur genre, et c'est pourquoi je ne les recommande pas plus que les autres critiques ne l'ont fait avant moi...
dimanche 6 mai 2007
Scarlett chez Woody: Prise 3 !
Libellés :
Cinéma / Télé
Quel joli cadeau que Scarlett Johansson et Woody Allen viennent de m'offrir en annonçant que mon actrice favorite jouera une fois de plus dans un film d'un de mes réalisateurs fétiches. Ils m'ont déjà offert l'excellent Match Point et le pas moins savoureux Scoop, alors je ne peux que me réjouir de les voir réunis pour Midnight in Barcelona, qui, comme son titre l'indique, sera en plus tourné à Barcelone, en Espagne, une ville que j'ai adoré visiter. Ah, oui, il y a aussi Penelope Cruz qui tiendra un rôle principal, alors que demander de plus? Je sais déjà que je vais aimer ce film, ne reste plus qu'à le tourner (cet été) et le voir, en profiter, et en reparler ici :)
...
En attendant, j'irai certainement voir Cassandra's Dream, le prochain Woody, et qui met en vedette Colin Farrell et Ewan MacGregor, ce qui n'est pas si mal en attendant Scarlett, non? ;-)
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En attendant, j'irai certainement voir Cassandra's Dream, le prochain Woody, et qui met en vedette Colin Farrell et Ewan MacGregor, ce qui n'est pas si mal en attendant Scarlett, non? ;-)
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mardi 1 mai 2007
The Best Damn Avril !
Libellés :
Musique / Chanson
Vous aurez deviné que je vais vous parler du nouveau CD de la jeune chanteuse canadienne Avril Lavigne, chanteuse dont j'ai déjà parlé sur ce blogue à quelques reprises. Ce n'est donc une surprise pour personne quand je dis que j'aime bien ses chansons et son style de musique.
Avril arrive donc avec un CD d'avril intitulé The Best Damn Thing, un album qui surprend agréablement par son énergie et son absence de prétention. On aurait pu craindre que le succès d'Avril ne la fasse tomber dans un style plus pop pour éviter de risquer une baisse de popularité, ou encore que son succès en tant qu'auteur-compositeur ne l'incite à verser dans une introspection prétentieuse et ennuyante. Mais non, rien ni d'un côté ni de l'autre; juste Avril Lavigne, avec son énergie incroyable et une musique forte avec des lignes de basse puissantes et contagieuses, bref, beaucoup de plaisir d'écoute. Les chansons, même si elles ne versent pas dans le pop, sont tout de même relativement accrocheuses, pour peu que l'on aime ce style rebelle, et elles nous trottent dans la tête à divers moments de la journée longtemps après que l'on ait appuyé sur stop.
Avril est encore jeune, et s'il est vrai que certains textes ne concurrencent pas Shakespeare, la naïveté de l'ensemble demeure charmant malgré tout et on ne saurait lui reprocher certaines paroles comme dans Girlfriend («I don't like your girlfriend, I think you need a new one, I could be your girlfriend» ou encore «She's like, so, whatever»). Et même dans ces cas, sa prose a une qualité rythmique qui rappelle celle de Eminem ou d'autres rappeurs, et il est beaucoup plus ardu que ça en a l'air d'écrire ce genre de textes, alors lorsque ça fonctionne aussi bien avec le style musicale, ça force une certaine admiration.Avril sait aussi être plus intimiste quand le texte l'impose. Elle l'avait déjà démontré dans quelques chansons, antérieurement - je pense à Slipped Away, par exemple - et même si The Best Damn Thing est un album définitivement plus énergique, on retrouve une grande émotion et une belle poésie musicale dans Innocence et dans Keep Holding On («There's nothing you can say, nothing you can do, there's no other way when it comes to the truth, so keep holding on»).
Enfin, ce n'est pas le meilleur album au monde (même si c'est actuellement le plus vendu), mais il est plein de qualités, d'une belle spontanéité et plein d'énergie communicative. C'est bruyant comme musique, mais si comme moi vous aimez la musique jeune, bruyante, qui vous emporte autant avec son rythme, sa basse, sa guitare que ses paroles qu'avec son interprétation talentueuse, vous ne devriez pas être déçu par ce CD d'Avril la rebelle.
Je note d'ailleurs au sujet de sa réputation de rebelle, que la belle Avril mélange diverses choses sur l'esthétique de l'album; le sigle composé d'un coeur rose sur deux tibias croisés, les bas à mailles en filet et une gueule un peu boudeuse enveloppée de cheveux blonds et roses (elle ne sourit que vaguement, et sur une seule des 14 photos du livret), un amalgame plutôt réussi et qui fait sourire ceux qui ont vu d'autres rebelles avant. Il s'agit toutefois d'un sourire bienveillant et charmé par le mélange de révolte et de naïveté que projette Avril Lavigne.
En un mot, c'est un CD qui ne réinvente pas la roue, mais qui a sa personnalité propre et s'avère très agréable à écouter. Je ne demandais rien de plus à Avril Lavigne, mais je n'attendais rien de moins.
Avril arrive donc avec un CD d'avril intitulé The Best Damn Thing, un album qui surprend agréablement par son énergie et son absence de prétention. On aurait pu craindre que le succès d'Avril ne la fasse tomber dans un style plus pop pour éviter de risquer une baisse de popularité, ou encore que son succès en tant qu'auteur-compositeur ne l'incite à verser dans une introspection prétentieuse et ennuyante. Mais non, rien ni d'un côté ni de l'autre; juste Avril Lavigne, avec son énergie incroyable et une musique forte avec des lignes de basse puissantes et contagieuses, bref, beaucoup de plaisir d'écoute. Les chansons, même si elles ne versent pas dans le pop, sont tout de même relativement accrocheuses, pour peu que l'on aime ce style rebelle, et elles nous trottent dans la tête à divers moments de la journée longtemps après que l'on ait appuyé sur stop.
Avril est encore jeune, et s'il est vrai que certains textes ne concurrencent pas Shakespeare, la naïveté de l'ensemble demeure charmant malgré tout et on ne saurait lui reprocher certaines paroles comme dans Girlfriend («I don't like your girlfriend, I think you need a new one, I could be your girlfriend» ou encore «She's like, so, whatever»). Et même dans ces cas, sa prose a une qualité rythmique qui rappelle celle de Eminem ou d'autres rappeurs, et il est beaucoup plus ardu que ça en a l'air d'écrire ce genre de textes, alors lorsque ça fonctionne aussi bien avec le style musicale, ça force une certaine admiration.Avril sait aussi être plus intimiste quand le texte l'impose. Elle l'avait déjà démontré dans quelques chansons, antérieurement - je pense à Slipped Away, par exemple - et même si The Best Damn Thing est un album définitivement plus énergique, on retrouve une grande émotion et une belle poésie musicale dans Innocence et dans Keep Holding On («There's nothing you can say, nothing you can do, there's no other way when it comes to the truth, so keep holding on»).
Enfin, ce n'est pas le meilleur album au monde (même si c'est actuellement le plus vendu), mais il est plein de qualités, d'une belle spontanéité et plein d'énergie communicative. C'est bruyant comme musique, mais si comme moi vous aimez la musique jeune, bruyante, qui vous emporte autant avec son rythme, sa basse, sa guitare que ses paroles qu'avec son interprétation talentueuse, vous ne devriez pas être déçu par ce CD d'Avril la rebelle.
Je note d'ailleurs au sujet de sa réputation de rebelle, que la belle Avril mélange diverses choses sur l'esthétique de l'album; le sigle composé d'un coeur rose sur deux tibias croisés, les bas à mailles en filet et une gueule un peu boudeuse enveloppée de cheveux blonds et roses (elle ne sourit que vaguement, et sur une seule des 14 photos du livret), un amalgame plutôt réussi et qui fait sourire ceux qui ont vu d'autres rebelles avant. Il s'agit toutefois d'un sourire bienveillant et charmé par le mélange de révolte et de naïveté que projette Avril Lavigne.
En un mot, c'est un CD qui ne réinvente pas la roue, mais qui a sa personnalité propre et s'avère très agréable à écouter. Je ne demandais rien de plus à Avril Lavigne, mais je n'attendais rien de moins.
Une ballade à Laval, en Métro
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La ville,
Ma vie,
Métro du monde
Je ne suis peut-être pas un geek d'autobus (bien que je lisais le petit feuillet d'info de Translink, la société de transport de Vancouver et disponible dans le Skytrain), mais j'ai un petit côté génie civil amateur et je m'intéresse à plusieurs aspects de la vie urbaine. Les lecteurs de ce blogue savent déjà que je m'intéresse au Métro de Montréal, par exemple, et que j'ai visité toutes ses stations.
Toutes? Depuis 3 jours déjà, trois stations résistaient encore à cette observation, puisque la STM a inauguré les stations Cartier, Concorde et Montmorency le 28 avril dernier et que j'avais été trop pris par Boréal 2007 et d'autres activités pour me rendre dans ces nouvelles stations.
En début de soirée d'hier, j'ai donc décidé de profiter de la TRAM-3 que m'a laissée mon amie Suzie et qui me donnait accès au stations de Laval jusqu'au 30 avril, pour faire une balade en métro dans le seul but de visiter les nouvelles stations. Je sais, je m'approche dangereusement du geek quand je voyage en métro sans destination autre que le métro lui-même... (mais comme certains le font avec le bus...)...
Voici donc une relation en photos de ce voyage en terres lavalloises, accompagnée de quelques commentaires.
--
Mon périple a débuté à la station Beaubien, près de chez moi, et j'ai pris une photo de son édicule (loin d'être un des plus beaux du réseau, on en conviendra), pour des fins de comparaison avec les nouvelles installations. Étonnamment, il semble plus beau sur cette photo que dans la réalité!
Une fois à l'intérieur du réseau, je n'ai pu que noter que la STM aura des milliers de panneaux de signalisation à changer au fil des prochaines semaines, puisqu'à Beaubien, par exemple, on mentionne toujours la direction Henri-Bourassa alors que je m'embarque en direction Montmorency. On note aussi que ça ne fera pas de tort de changer quelques signes...
J'ai décidé de faire tout le trajet jusqu'au terminus Montmorency, puis de revenir en visitant les nouvelles stations. Ainsi, une fois à Montmorency (déjà surnommée Momo par les habitués du secteur et du collège du même nom ;-), j'ai pu prendre cette photo du niveau des quais, en me tenant sur la passerelle qui relie les deux quais de la station. Je me permets de noter l'espace vaste. les hauts plafonds, ainsi que l'éclairage beaucoup plus présent (et puissant) que dans les stations plus anciennes.
Comme dans un billet précédent sur certaines stations de la même ligne orange, j'ai pris la peine d'observer quel genre d'oeuvres d'art la STM avait décidé d'installer pour décorer les nouvelles stations. Les trois grandes choses ailées et colorées qui surplombent les escaliers de Montmorency ne m'ont pas particulièrement convaincu, mais laissont la chance au coureur pour le moment, au moins, ce n'est pas désagréable au regard.
Dans la direction inverse, j'ai fait un arrêt à la station Concorde, qui est aussi une nouvelle station du train de banlieue. Ici, son édicule, qui incorpore un couloir-puit de lumière et le sigle du métro (la flèche bleue qui pointe vers le sous-sol, entourée d'un cercle) qui fait partie du vitrail de façade.
Les trois nouvelles stations partagent toutes certaines caractéristiques; elles n'ont qu'un accès aux quais et donc chacune un seul édicule, bien que les édicules en questions ont chacun quelques portes et couloir d'accès différents au niveau de la rue. Aussi, chaque édicule est entourré d'aménagement paysager, voire d'aires d'attentes, incluant quelques promenades en bois, comme ce petit parc urbain qui se trouve aux abords de la station Concorde. Notez que les panneaux de verre entourrant le parc servent également de puit de lumière pour la station.
J'ai déjà parlé de l'espace et des hauts plafonds, cette photo du niveau des quais et des guichets de la station Concorde démontre bien l'utilisation de la lumière extérieure dans la conception des stations (les reflets bleus sur la photo proviennent de la lumière des plaques de verres dans le parc de la photo précédente).
Il était impossible de résister à vous montrer les nouveaux signes de direction qui sont évidemment déjà présents dans les trois stations de Laval... en attendant de les retrouver dans les 28 autres stations de la ligne orange... Cette photo a été prise sur la passerelle de la station Concorde, passerelle qui constitue un autre élément commun aux trois stations, puisqu'elles ont un seul accès aux quais.
J'ai terminé mes visites avec la station Cartier, la plus proche de Montréal, et dont l'édicule est aussi entourré de son petit aménagement paysager... et d'une oeuvre d'art qui ne détonne pas dans le paysage, faute d'être réellement fascinante, et qui m'a au moins offert l'opportunité de réaliser cette photo au coucher du soleil.
Voilà, c'était mon côté geek de métro ;-) et mon grain de sel pour souligner ces nouvelles stations de métro, puisque le métro est un mode de transport que j'adore, et que j'ai utilisé dans une quinzaine de villes dans le monde. J'avais hâte que Montréal décide de poursuivre l'expansion de son réseau, c'est le signe d'une ville dynamique et tournée vers l'avenir.
[Suggestions d'expansion: Plus de stations à Longueuil, ligne bleue de Snowdown à Lachine, ligne orange de Côte Vertu à Momo en faisant une ligne circulaire, ligne bleue de St-Michel à Anjou.]
Toutes? Depuis 3 jours déjà, trois stations résistaient encore à cette observation, puisque la STM a inauguré les stations Cartier, Concorde et Montmorency le 28 avril dernier et que j'avais été trop pris par Boréal 2007 et d'autres activités pour me rendre dans ces nouvelles stations.
En début de soirée d'hier, j'ai donc décidé de profiter de la TRAM-3 que m'a laissée mon amie Suzie et qui me donnait accès au stations de Laval jusqu'au 30 avril, pour faire une balade en métro dans le seul but de visiter les nouvelles stations. Je sais, je m'approche dangereusement du geek quand je voyage en métro sans destination autre que le métro lui-même... (mais comme certains le font avec le bus...)...
Voici donc une relation en photos de ce voyage en terres lavalloises, accompagnée de quelques commentaires.
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Mon périple a débuté à la station Beaubien, près de chez moi, et j'ai pris une photo de son édicule (loin d'être un des plus beaux du réseau, on en conviendra), pour des fins de comparaison avec les nouvelles installations. Étonnamment, il semble plus beau sur cette photo que dans la réalité!
Une fois à l'intérieur du réseau, je n'ai pu que noter que la STM aura des milliers de panneaux de signalisation à changer au fil des prochaines semaines, puisqu'à Beaubien, par exemple, on mentionne toujours la direction Henri-Bourassa alors que je m'embarque en direction Montmorency. On note aussi que ça ne fera pas de tort de changer quelques signes...
J'ai décidé de faire tout le trajet jusqu'au terminus Montmorency, puis de revenir en visitant les nouvelles stations. Ainsi, une fois à Montmorency (déjà surnommée Momo par les habitués du secteur et du collège du même nom ;-), j'ai pu prendre cette photo du niveau des quais, en me tenant sur la passerelle qui relie les deux quais de la station. Je me permets de noter l'espace vaste. les hauts plafonds, ainsi que l'éclairage beaucoup plus présent (et puissant) que dans les stations plus anciennes.
Comme dans un billet précédent sur certaines stations de la même ligne orange, j'ai pris la peine d'observer quel genre d'oeuvres d'art la STM avait décidé d'installer pour décorer les nouvelles stations. Les trois grandes choses ailées et colorées qui surplombent les escaliers de Montmorency ne m'ont pas particulièrement convaincu, mais laissont la chance au coureur pour le moment, au moins, ce n'est pas désagréable au regard.
Dans la direction inverse, j'ai fait un arrêt à la station Concorde, qui est aussi une nouvelle station du train de banlieue. Ici, son édicule, qui incorpore un couloir-puit de lumière et le sigle du métro (la flèche bleue qui pointe vers le sous-sol, entourée d'un cercle) qui fait partie du vitrail de façade.
Les trois nouvelles stations partagent toutes certaines caractéristiques; elles n'ont qu'un accès aux quais et donc chacune un seul édicule, bien que les édicules en questions ont chacun quelques portes et couloir d'accès différents au niveau de la rue. Aussi, chaque édicule est entourré d'aménagement paysager, voire d'aires d'attentes, incluant quelques promenades en bois, comme ce petit parc urbain qui se trouve aux abords de la station Concorde. Notez que les panneaux de verre entourrant le parc servent également de puit de lumière pour la station.
J'ai déjà parlé de l'espace et des hauts plafonds, cette photo du niveau des quais et des guichets de la station Concorde démontre bien l'utilisation de la lumière extérieure dans la conception des stations (les reflets bleus sur la photo proviennent de la lumière des plaques de verres dans le parc de la photo précédente).
Il était impossible de résister à vous montrer les nouveaux signes de direction qui sont évidemment déjà présents dans les trois stations de Laval... en attendant de les retrouver dans les 28 autres stations de la ligne orange... Cette photo a été prise sur la passerelle de la station Concorde, passerelle qui constitue un autre élément commun aux trois stations, puisqu'elles ont un seul accès aux quais.
J'ai terminé mes visites avec la station Cartier, la plus proche de Montréal, et dont l'édicule est aussi entourré de son petit aménagement paysager... et d'une oeuvre d'art qui ne détonne pas dans le paysage, faute d'être réellement fascinante, et qui m'a au moins offert l'opportunité de réaliser cette photo au coucher du soleil.
Voilà, c'était mon côté geek de métro ;-) et mon grain de sel pour souligner ces nouvelles stations de métro, puisque le métro est un mode de transport que j'adore, et que j'ai utilisé dans une quinzaine de villes dans le monde. J'avais hâte que Montréal décide de poursuivre l'expansion de son réseau, c'est le signe d'une ville dynamique et tournée vers l'avenir.
[Suggestions d'expansion: Plus de stations à Longueuil, ligne bleue de Snowdown à Lachine, ligne orange de Côte Vertu à Momo en faisant une ligne circulaire, ligne bleue de St-Michel à Anjou.]
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