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«Au Cambodge, on partage sa maison avec des fantômes
comme on la partage avec la poussière»
- Geoff Ryman, La jolie fille de Pol Pot.
(Version française de Pol Pot's Beautiful Daughter, paru dans Solaris 170, avec une illustration de votre globetrotter)
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mardi 28 avril 2009
mercredi 15 avril 2009
Pekin Express - Incas et Dragons
Libellés :
Cinéma / Télé,
Le voyage (et réflexions sur),
Randonnée / Sport
Connaissez-vous Pékin-Express?
Cette émission télé du réseau français M6 débutera bientôt sa 4e saison. Au Québec, l'émission est diffusée sur la chaîne TV5 et propose en ce moment-même sa 3e saison.
Pékin-Express est une émission de course d''aventure à l'étranger, un peu comme The Amazing Race, dont j'ai déjà parlé ici.
À la différence d'autres courses télévisée, il y a un côté sympathique et amusant dans Pékin-Express. Si les étapes et les épreuves sont moins extrêmes et moins physiques que dans The Amazing Race, par exemple, l'idée de départ est plus originale.
Les équipes doivent parcourir chaque étape de la course avec un budget d'un seul Euro par jour par équipe. Et cet Euro doit servir à se nourir; interdit de payer pour se loger ou pour se déplacer; les concurrents doivent demander à être hébergés.
Un montage serré donne une émission de télé fort divertissante - et pour le public québécois, un degré d'humour supplémentaire dans le caractère parfois régional de certaines équipes, très françaises.
Je n'entrerai pas dans les détails de la saison que j'écoute présentement, la chose serait ennuyante pour le lecteur qui ne connait pas l'émission, mais je vous invite à y jeter un oeil si vous aimez ce genre de choses - et les paysages valent souvent le détour à eux seuls.
Car si je vous parle de cette émission aujourd'hui, c'est d'abord parce que la troisième saison de Pékin-Express (La route des Incas) se déroule en Amérique du Sud, un secteur de la planète que je connais bien. Après cinq semaines au Brésil, les équipes toujours en course vont débuter leur traversée de la Bolivie la semaine prochaine (TV5 mardi 20h), avant d'entreprendre quelques semaines plus tard l'étape péruvienne de la course. (La course se résume en 45 jours de Rio de Janeiro à Lima avec 1 Euro par jour).
Pour les lecteurs français, vous n'êtes pas en reste avec Pékin-Express et mon intérêt pour la saison 4 (La route des Dragons), puisque celle-ci - qui débute sur M6 le 24 avril prochain - se déroule... dans le Sud-Est asiatique, où j'étais justement il y a à peine quelques semaines! De Ha-Long au nord du Vietnam jusqu'à Bali en Indonésie, les équipes traverseront le Cambodge, et la Thailande en cours de route. Je me promets bien d'écouter cette course dès qu'elle sera diffusée ici!
Sinon, la Bolivie et le Pérou de la saison 3 promettent déjà d'être assez spéciale pour moi. Lac Titicaca, Salar d'Uyuni, Macchu Picchu, Lima... autant d'endroits où j'ai séjourné et qui paraissent si exotiques quand on les présentent dans des courses d'aventure tel que Pékin-Express.
(Si les concurrents trouvaient déjà difficile de se déplacer sur les routes du Brésil au niveau de la mer, j'ai bien hâte de les voir en altitude, sur les routes boliviennes - et avec les véhicules boliviens!).
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[Photos: Delphine et Christila, amies infirmières, Gérard et Cédric, père et fils, et Aurélie et Pauline, les deux soeurs].
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Cette émission télé du réseau français M6 débutera bientôt sa 4e saison. Au Québec, l'émission est diffusée sur la chaîne TV5 et propose en ce moment-même sa 3e saison.
Pékin-Express est une émission de course d''aventure à l'étranger, un peu comme The Amazing Race, dont j'ai déjà parlé ici.
À la différence d'autres courses télévisée, il y a un côté sympathique et amusant dans Pékin-Express. Si les étapes et les épreuves sont moins extrêmes et moins physiques que dans The Amazing Race, par exemple, l'idée de départ est plus originale.
Les équipes doivent parcourir chaque étape de la course avec un budget d'un seul Euro par jour par équipe. Et cet Euro doit servir à se nourir; interdit de payer pour se loger ou pour se déplacer; les concurrents doivent demander à être hébergés.
Un montage serré donne une émission de télé fort divertissante - et pour le public québécois, un degré d'humour supplémentaire dans le caractère parfois régional de certaines équipes, très françaises.
Je n'entrerai pas dans les détails de la saison que j'écoute présentement, la chose serait ennuyante pour le lecteur qui ne connait pas l'émission, mais je vous invite à y jeter un oeil si vous aimez ce genre de choses - et les paysages valent souvent le détour à eux seuls.
Car si je vous parle de cette émission aujourd'hui, c'est d'abord parce que la troisième saison de Pékin-Express (La route des Incas) se déroule en Amérique du Sud, un secteur de la planète que je connais bien. Après cinq semaines au Brésil, les équipes toujours en course vont débuter leur traversée de la Bolivie la semaine prochaine (TV5 mardi 20h), avant d'entreprendre quelques semaines plus tard l'étape péruvienne de la course. (La course se résume en 45 jours de Rio de Janeiro à Lima avec 1 Euro par jour).
Pour les lecteurs français, vous n'êtes pas en reste avec Pékin-Express et mon intérêt pour la saison 4 (La route des Dragons), puisque celle-ci - qui débute sur M6 le 24 avril prochain - se déroule... dans le Sud-Est asiatique, où j'étais justement il y a à peine quelques semaines! De Ha-Long au nord du Vietnam jusqu'à Bali en Indonésie, les équipes traverseront le Cambodge, et la Thailande en cours de route. Je me promets bien d'écouter cette course dès qu'elle sera diffusée ici!
Sinon, la Bolivie et le Pérou de la saison 3 promettent déjà d'être assez spéciale pour moi. Lac Titicaca, Salar d'Uyuni, Macchu Picchu, Lima... autant d'endroits où j'ai séjourné et qui paraissent si exotiques quand on les présentent dans des courses d'aventure tel que Pékin-Express.
(Si les concurrents trouvaient déjà difficile de se déplacer sur les routes du Brésil au niveau de la mer, j'ai bien hâte de les voir en altitude, sur les routes boliviennes - et avec les véhicules boliviens!).
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[Photos: Delphine et Christila, amies infirmières, Gérard et Cédric, père et fils, et Aurélie et Pauline, les deux soeurs].
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dimanche 12 avril 2009
Pendant ce temps, dans "mon" monde...
Il se passe toujours un million de choses dans le monde. Des événements tragiques, des inondations, des crises politiques, nous sommes constamment informés de ce qui se passe ailleurs. Or depuis que je voyage, on dirait que je me suis attaché un peu plus à ce qui se passe dans les pays que j'ai visité. Un passage de quelques semaines ou quelques mois dans un pays m'y fait connaître la culture - et parfois même la langue - , les gens, et on dirait qu'après coup, les nouvelles sur ces pays me touchent plus particulièrement. Le voyageur développe un sentiment d'appartenance et aussi un réflexe purement égocentrique; après tout, ces pays font partie de moi-même, de mon passé, ils sont en partie à moi, d'où un intérêt accru sur ce qui s'y passe et une réaction plus viscérale envers ceux qui y causent des problèmes.
C'est pourquoi malgré les inondations dans les prairies canadiennes et américains, malgré les (nombreuses) tueries aux États-Unis et autres nouvelles pas très réjouissantes du Darfour et du Sri Lanka, ce sont les troubles politiques de la Thailande qui retiennent mon attention ces jours-ci. Le plus intriguant, c'est que je ne saurais même pas de quel côté je me rangerais si j'avais un choix à faire dans ce conflit, puisqu'en bon démocrate, j'estime qu'il faudrait bien procéder à des élections question de savoir qui la population veut (majoritairement) voir au pouvoir, et quelles orientations la population Thai veut donner à son gouvernement. La Thailande vénèrera-t-elle Rama X un jour? Je ne peux que croire que trop de changement diminuerait le charme de la culture Thai, mais ce sera aux Thai de décider de leur futur.
Sinon, même si je n'ai jamais mis les pieds dans la ville la plus touchée, le séisme en Italie est également foudroyant, puisque j'ai tout de même parcourru une bonne partie de ce pays riche en patrimoine et en personnages imagés et qui vient de perdre une partie importante de son patrimoine (autant humain qu'historique). Je ne comprends toujours pas pourquoi on a estimé inutile l'aide internationale proposée, mais ce n'est pas la première fois que je ne comprends pas les points de vue du gouvernement italien (la politique italienne est un sujet qui semble toujours me dépasser complètement).
J'avais aussi été un observateur intéressé de la situation politique au Pérou lors de mes passages dans ce pays latino-américain et c'est pourquoi les récents troubles issus d'un groupe que l'on croyait presque disparu sont inquiétants, surtout que de groupe idéologique à l'origine, le SL est essentiellement devenu un cartel de producteurs de drogues dures, ce qui n'augure rien de bon pour ce pays pour lequel j'éprouve un attachement particulier et où je retournerai certainement dans un futur proche.
Je ne sais pas pourquoi, mais il semble que parfois, les catastrophes s'abattent toutes en même temps sur mes pays de prédilection. Réaction égoiste de ma part, une fois de plus, mais je suis vraiment attristé que l'Argentine, un pays merveilleux habité par des gens charmants, soit aux prises avec un énorme problème de Dengue, une maladie virale dévastatrice (qui touchait également certains pays asiatiques que j'ai récemment visité). La chose fait fuir les touristes d'endroits comme Humahuaca, qui offrent de si beaux paysages et de si belles activités que l'on ne peut qu'éprouver de la tristesse devant cette crise qui touche la santé publique.
Toutes ces nouvelles me font presque croire que j'aimerais mieux ne pas voir les pays qui font partie de mon histoire personnelle à la une des journaux, puisque les médias ont tendance à mettre les mauvaises nouvelles en première page pour reléguer aux cahiers intérieurs les reportages réguliers, où tout va bien, comme les articles de voyage, qui sont souvent moins inquiétants à lire, par exemple.
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C'est pourquoi malgré les inondations dans les prairies canadiennes et américains, malgré les (nombreuses) tueries aux États-Unis et autres nouvelles pas très réjouissantes du Darfour et du Sri Lanka, ce sont les troubles politiques de la Thailande qui retiennent mon attention ces jours-ci. Le plus intriguant, c'est que je ne saurais même pas de quel côté je me rangerais si j'avais un choix à faire dans ce conflit, puisqu'en bon démocrate, j'estime qu'il faudrait bien procéder à des élections question de savoir qui la population veut (majoritairement) voir au pouvoir, et quelles orientations la population Thai veut donner à son gouvernement. La Thailande vénèrera-t-elle Rama X un jour? Je ne peux que croire que trop de changement diminuerait le charme de la culture Thai, mais ce sera aux Thai de décider de leur futur.
Sinon, même si je n'ai jamais mis les pieds dans la ville la plus touchée, le séisme en Italie est également foudroyant, puisque j'ai tout de même parcourru une bonne partie de ce pays riche en patrimoine et en personnages imagés et qui vient de perdre une partie importante de son patrimoine (autant humain qu'historique). Je ne comprends toujours pas pourquoi on a estimé inutile l'aide internationale proposée, mais ce n'est pas la première fois que je ne comprends pas les points de vue du gouvernement italien (la politique italienne est un sujet qui semble toujours me dépasser complètement).
J'avais aussi été un observateur intéressé de la situation politique au Pérou lors de mes passages dans ce pays latino-américain et c'est pourquoi les récents troubles issus d'un groupe que l'on croyait presque disparu sont inquiétants, surtout que de groupe idéologique à l'origine, le SL est essentiellement devenu un cartel de producteurs de drogues dures, ce qui n'augure rien de bon pour ce pays pour lequel j'éprouve un attachement particulier et où je retournerai certainement dans un futur proche.
Je ne sais pas pourquoi, mais il semble que parfois, les catastrophes s'abattent toutes en même temps sur mes pays de prédilection. Réaction égoiste de ma part, une fois de plus, mais je suis vraiment attristé que l'Argentine, un pays merveilleux habité par des gens charmants, soit aux prises avec un énorme problème de Dengue, une maladie virale dévastatrice (qui touchait également certains pays asiatiques que j'ai récemment visité). La chose fait fuir les touristes d'endroits comme Humahuaca, qui offrent de si beaux paysages et de si belles activités que l'on ne peut qu'éprouver de la tristesse devant cette crise qui touche la santé publique.
Toutes ces nouvelles me font presque croire que j'aimerais mieux ne pas voir les pays qui font partie de mon histoire personnelle à la une des journaux, puisque les médias ont tendance à mettre les mauvaises nouvelles en première page pour reléguer aux cahiers intérieurs les reportages réguliers, où tout va bien, comme les articles de voyage, qui sont souvent moins inquiétants à lire, par exemple.
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Un véritable scandale!
J'imagine que vous en avez entendu parler, et l'avez expérimenté de première main, mais je ne peux m'empêcher d'ajouter mon grain de sel au scandale qui frappe le Québec ces jours-ci. Que dis-je, ce mois-ci, ce printemps-ci!
J'ai tenté d'avoir plus d'informations que ce que nous offrent les bulletins d'informations standards, mais en vain. J'ai attrapé plusieurs reportages quotidiens à toutes les chaines de télé (reportages qui se recoupent et se répètent souvent), j'ai même capté un réseau d'information en continue qui n'a parlé que de ça toute une journée la semaine dernière. Radio et journaux ne sont pas mieux, et malgré les nombreuses analyses, explications et statistiques, rien n'y fait, c'est désespérant.
J'ai visité quelques sites web, dont un entièrement consacré à l'affaire, mais là aussi, les informations demeurent imprécises, il semble que nous ne saurons jamais de quoi il retourne exactement et que nous ne saurons jamais qui est responsable de la situation.
Tous les médias en parlent, et ce à chaque jour, mais coup donc, dans ma position de voyageur-de-retour depuis peu, et qui a le recul de celui qui a été longtemps absent du Québec - et qui peut donc voir la situation sous un jour différent - je dois clamer mon indignation devant ce qui se passe encore une fois chez nous.
Vous aurez compris que je parle du temps qu'il fait.
Ça se peut-tu avoir un printemps de Q comme ça?
Aie, je suis revenu au Québec pendant la dernière semaine de février! Et c'est encore l'hiver depuis! On se gèle, sous un vent qui vous décape la peau, et on est à la mi-avril! Qu'est-ce qui se passe? Avoir su ce qui se tramait ici, je serais resté en Asie un mois de plus! Sérieusement, quel genre d'accueil est-ce que les québécois réservent désormais aux voyageurs avec un temps pareil? Franchement!
J'ai une tante qui a passé 4 mois en Floride cet hiver et qui revient en ce début avril s'imaginant un beau soleil et un doux printemps coloré. Non! Elle arrive dans la neige (elle habite Québec)! C'est tu assez scandaleux! Je veux dire: ça touche bien plus de gens qu'on pense, pas juste les vagabonds comme moi; même les floribécois ne sont plus à l'abri de notre hiver interminable! Où s'en va notre belle société québécoise?
Pendant ce temps, au gouvernement, aucune action, rien. On semble en total dénie de la réalité du moment, complètement déconnecté. Pourtant, pas plus tard que la semaine dernière, même la ministre des finances annonçait qu'elle quittait la province pour s'installer à Merida, au Mexique. J'ai tenté de joindre le ministre de l'environnement, sans succès; On ne semble pas prendre la situation au sérieux, on ne parle que de réchauffement planétaire. Or si le gouvernement ne fait rien, tout ce beau réchauffement global sera attribué ailleurs et après, il sera trop tard pour revendiquer notre part! On va rester coincé avec du temps froid et rude et désagréable pour des décennies, des siècles, même!
Je réclame une commission d'enquête! Je veux que l'on fasse témoigner l'ex-ministre des finances, elle doit bien savoir quelque chose que nous ignorons, vu son départ pour un endroit au temps plus clément! On vas-tu laisser passer ça sans réagir?
Question de réveiller le peuple québécois, j'ai suggéré à Guy A. Lepage d'inviter Jocelyne Blouin dimanche soir à Tout le monde en parle, question d'aller au fond des choses et de savoir ce qu'une experte pourrait suggérer pour que le Québec se prenne enfin en main et s'organise pour avoir un printemps plus doux. Car on a beau avoir la couenne dure, là, on endure et certains rigolent, mais dans deux mois, ça va être l'été. Et si on se planifie pas un peu d'avance, si nos dirigeants n'ont aucune stratégie à moyen et long terme, cet été-là va être aussi pourri que le printemps! Et rendu en août, il va être torp tard pour réagir!
Voilà mon opinion, on est des mous, on devrait se mobiliser pour obtenir un meilleur printemps l'an prochain, si on veut que les pauvres voyageurs ayant évité l'hiver ne se fasse pas geler le Q pendant des semaines à leur retour, bon.
Sinon, je prendrai mon billet retour un mois et demi plus tard... et vous vous arrangerez avec vos troubles, au Québec, non mais!
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J'ai tenté d'avoir plus d'informations que ce que nous offrent les bulletins d'informations standards, mais en vain. J'ai attrapé plusieurs reportages quotidiens à toutes les chaines de télé (reportages qui se recoupent et se répètent souvent), j'ai même capté un réseau d'information en continue qui n'a parlé que de ça toute une journée la semaine dernière. Radio et journaux ne sont pas mieux, et malgré les nombreuses analyses, explications et statistiques, rien n'y fait, c'est désespérant.
J'ai visité quelques sites web, dont un entièrement consacré à l'affaire, mais là aussi, les informations demeurent imprécises, il semble que nous ne saurons jamais de quoi il retourne exactement et que nous ne saurons jamais qui est responsable de la situation.
Tous les médias en parlent, et ce à chaque jour, mais coup donc, dans ma position de voyageur-de-retour depuis peu, et qui a le recul de celui qui a été longtemps absent du Québec - et qui peut donc voir la situation sous un jour différent - je dois clamer mon indignation devant ce qui se passe encore une fois chez nous.
Vous aurez compris que je parle du temps qu'il fait.
Ça se peut-tu avoir un printemps de Q comme ça?
Aie, je suis revenu au Québec pendant la dernière semaine de février! Et c'est encore l'hiver depuis! On se gèle, sous un vent qui vous décape la peau, et on est à la mi-avril! Qu'est-ce qui se passe? Avoir su ce qui se tramait ici, je serais resté en Asie un mois de plus! Sérieusement, quel genre d'accueil est-ce que les québécois réservent désormais aux voyageurs avec un temps pareil? Franchement!
J'ai une tante qui a passé 4 mois en Floride cet hiver et qui revient en ce début avril s'imaginant un beau soleil et un doux printemps coloré. Non! Elle arrive dans la neige (elle habite Québec)! C'est tu assez scandaleux! Je veux dire: ça touche bien plus de gens qu'on pense, pas juste les vagabonds comme moi; même les floribécois ne sont plus à l'abri de notre hiver interminable! Où s'en va notre belle société québécoise?
Pendant ce temps, au gouvernement, aucune action, rien. On semble en total dénie de la réalité du moment, complètement déconnecté. Pourtant, pas plus tard que la semaine dernière, même la ministre des finances annonçait qu'elle quittait la province pour s'installer à Merida, au Mexique. J'ai tenté de joindre le ministre de l'environnement, sans succès; On ne semble pas prendre la situation au sérieux, on ne parle que de réchauffement planétaire. Or si le gouvernement ne fait rien, tout ce beau réchauffement global sera attribué ailleurs et après, il sera trop tard pour revendiquer notre part! On va rester coincé avec du temps froid et rude et désagréable pour des décennies, des siècles, même!
Je réclame une commission d'enquête! Je veux que l'on fasse témoigner l'ex-ministre des finances, elle doit bien savoir quelque chose que nous ignorons, vu son départ pour un endroit au temps plus clément! On vas-tu laisser passer ça sans réagir?
Question de réveiller le peuple québécois, j'ai suggéré à Guy A. Lepage d'inviter Jocelyne Blouin dimanche soir à Tout le monde en parle, question d'aller au fond des choses et de savoir ce qu'une experte pourrait suggérer pour que le Québec se prenne enfin en main et s'organise pour avoir un printemps plus doux. Car on a beau avoir la couenne dure, là, on endure et certains rigolent, mais dans deux mois, ça va être l'été. Et si on se planifie pas un peu d'avance, si nos dirigeants n'ont aucune stratégie à moyen et long terme, cet été-là va être aussi pourri que le printemps! Et rendu en août, il va être torp tard pour réagir!
Voilà mon opinion, on est des mous, on devrait se mobiliser pour obtenir un meilleur printemps l'an prochain, si on veut que les pauvres voyageurs ayant évité l'hiver ne se fasse pas geler le Q pendant des semaines à leur retour, bon.
Sinon, je prendrai mon billet retour un mois et demi plus tard... et vous vous arrangerez avec vos troubles, au Québec, non mais!
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jeudi 2 avril 2009
Une première en 10 ans
Libellés :
Musique / Chanson
Je devrais avoir honte.
Aujourd'hui, j'ai acheté 5 CD au HMV du centre-ville de Montréal.
En fait, je devrais avoir doublement honte; j'ai fait un shopaholic de moi-même!
Hehehe... Honte d'avoir tant dépensé sur du matériel, chose que je fais très rarement depuis 10 ans. Si je ne dépense pas beaucoup règle générale (je conserve tout ce que je peux pour voyager), mes rares dépenses concernent toutefois souvent des produits ou services culturels; musical, théâtre, concerts, cinéma, etc.
Par contre, contrairement à ma vie antérieure, je n'achète maintenant que peu de livres (mais je suis un véritable rat de Grande Bibliothèque)... et très peu de disques, depuis que l'achat en ligne existe (et que la Grande Bibliothèque existe). Je suis aussi devenu, musicalement, plus éclectique encore, et je picore plus qu'avant, m'intéressant à telle ou telle pièce musicale plutôt qu'à toute la carrière de tel ou tel artiste.
Comme Esprit Vagabond, je tente aussi, depuis 10 ans, de n'accumuler que le minimum matériel requis (plus quelques artefacts de voyage) dans mes bagages. Avec ce mode de vie, une collection de CD (ou de livres) devient rapidement très encombrante; lorsque j'achète, je m'empresse généralement de revendre ou donner pour éviter d'accumuler des boites!
Je devrais donc avoir honte d'avoir tant dépensé, mais en fait, c'est une blague... je devrais plutôt avoir honte de ne pas acheter plus souvent des CD d'artistes québécois, mais mon mode de vie me mène dans d'autres directions.
Parce que voilà; l'achat semi-compulsif d'aujourd'hui était quand même réfléchi depuis quelques jours (sinon quelques semaines en fait).
J'avais découvert par hasard quelques nouveautés (ou nouveaux artistes pour moi) récemment, et je me suis dit qu'au lieu d'acheter un billet pour un spectacle (mon habituelle grande dépense culturelle annuelle), je devrais acheter quelques CD d'artistes d'ici.
Je n'ai toujours pas écouté les CD acheté au moment d'écrire ceci (j'y reviendrai donc si je me retrouve avec quelque chose d'intéressant à dire sur mes découvertes), mais pour les curieux, les cinq CD qui ont attirés mon attention sont les suivants:
Lost in the 80's - The Lost Fingers
You gotta laugh - Annette
Coeur de Pirate - Coeur de Pirate
Donne moi quelque chose qui ne finit pas - Stéphanie Lapointe
Jusqu'aux oreilles - Amylie
Cinq CD ne représente pas grand chose dans l'industrie musicale québécoise, mais coup donc, après 10 ans d'abstinence, ce n'était pas le choix qui manquait, et il fallait bien me fixer une limite. Comme je place mon budget annuel culturel généralement dans les spectacles le cinéma et le théâtre, je verrai quelques représentations de moins cette année (mais je me garde quelques dollars pour en voir quand même) et pourrai profiter de plus de musique nouvelle (nouvelle pour moi, s'entend, ma soeur Luce profite du talent d'Annette depuis des années!).
Sinon, je mentionne aussi que devant tant de choix (signe d'une culture musicale qui ne va pas si mal en terme de créativité et dynamisme - même si ses artistes ne vivent certainement pas très richement), j'ai tout de même hésité devant Ariane Moffat, Andrée Watters, Marie Mai et Sylvain Cossette.
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[Paradoxalement - et j'en suis conscient - le CD d'Annette fait exception, puisque la chanteuse est franco-manitobaine - et non québécoise -, et que son dernier CD est son premier album en anglais en carrière! J'assume parfaitement le paradoxe de ce CD sur mes 5 achats]
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Aujourd'hui, j'ai acheté 5 CD au HMV du centre-ville de Montréal.
En fait, je devrais avoir doublement honte; j'ai fait un shopaholic de moi-même!
Hehehe... Honte d'avoir tant dépensé sur du matériel, chose que je fais très rarement depuis 10 ans. Si je ne dépense pas beaucoup règle générale (je conserve tout ce que je peux pour voyager), mes rares dépenses concernent toutefois souvent des produits ou services culturels; musical, théâtre, concerts, cinéma, etc.
Par contre, contrairement à ma vie antérieure, je n'achète maintenant que peu de livres (mais je suis un véritable rat de Grande Bibliothèque)... et très peu de disques, depuis que l'achat en ligne existe (et que la Grande Bibliothèque existe). Je suis aussi devenu, musicalement, plus éclectique encore, et je picore plus qu'avant, m'intéressant à telle ou telle pièce musicale plutôt qu'à toute la carrière de tel ou tel artiste.
Comme Esprit Vagabond, je tente aussi, depuis 10 ans, de n'accumuler que le minimum matériel requis (plus quelques artefacts de voyage) dans mes bagages. Avec ce mode de vie, une collection de CD (ou de livres) devient rapidement très encombrante; lorsque j'achète, je m'empresse généralement de revendre ou donner pour éviter d'accumuler des boites!
Je devrais donc avoir honte d'avoir tant dépensé, mais en fait, c'est une blague... je devrais plutôt avoir honte de ne pas acheter plus souvent des CD d'artistes québécois, mais mon mode de vie me mène dans d'autres directions.
Parce que voilà; l'achat semi-compulsif d'aujourd'hui était quand même réfléchi depuis quelques jours (sinon quelques semaines en fait).
J'avais découvert par hasard quelques nouveautés (ou nouveaux artistes pour moi) récemment, et je me suis dit qu'au lieu d'acheter un billet pour un spectacle (mon habituelle grande dépense culturelle annuelle), je devrais acheter quelques CD d'artistes d'ici.
Je n'ai toujours pas écouté les CD acheté au moment d'écrire ceci (j'y reviendrai donc si je me retrouve avec quelque chose d'intéressant à dire sur mes découvertes), mais pour les curieux, les cinq CD qui ont attirés mon attention sont les suivants:
Lost in the 80's - The Lost Fingers
You gotta laugh - Annette
Coeur de Pirate - Coeur de Pirate
Donne moi quelque chose qui ne finit pas - Stéphanie Lapointe
Jusqu'aux oreilles - Amylie
Cinq CD ne représente pas grand chose dans l'industrie musicale québécoise, mais coup donc, après 10 ans d'abstinence, ce n'était pas le choix qui manquait, et il fallait bien me fixer une limite. Comme je place mon budget annuel culturel généralement dans les spectacles le cinéma et le théâtre, je verrai quelques représentations de moins cette année (mais je me garde quelques dollars pour en voir quand même) et pourrai profiter de plus de musique nouvelle (nouvelle pour moi, s'entend, ma soeur Luce profite du talent d'Annette depuis des années!).
Sinon, je mentionne aussi que devant tant de choix (signe d'une culture musicale qui ne va pas si mal en terme de créativité et dynamisme - même si ses artistes ne vivent certainement pas très richement), j'ai tout de même hésité devant Ariane Moffat, Andrée Watters, Marie Mai et Sylvain Cossette.
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[Paradoxalement - et j'en suis conscient - le CD d'Annette fait exception, puisque la chanteuse est franco-manitobaine - et non québécoise -, et que son dernier CD est son premier album en anglais en carrière! J'assume parfaitement le paradoxe de ce CD sur mes 5 achats]
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