Dehors.
Je reviens après quelques jours d'absence sur ce journal, avec un billet en vrac de ce qui m'a tenu occupé ces derniers jours, à part la météo. Cette météo, qui était déjà le sport national des québécois est en train de devenir une obsession en cet été qui n'en est pas vraiment un. Remarquez, je comprend le québécois-lambda; après un rude hiver, on manque de chaleur! Et après la neige reçue l'hiver dernier, la dernière chose que l'on veut, c'est de la pluie! Je ne me plaindrai pas trop, c'est quand même mon premier été ici en plusieurs années, mais c'est pas cet été qui me convaincra de rester ici l'été prochain! Et encore, je suis parti la moitié du temps... pour constater que c'est pas bien mieux ailleurs dans le monde (Pays-bas et Angleterre, en tous cas).
Dans mon salon (I).
Avec une météo aussi imprévisible et souvent humide, il est souvent tentant de rester bien au chaud (et au sec) chez soi...
Grâce aux reprises de l'été sur certains canaux en fin de soirée, j'ai ainsi pu me taper pratiquement une saison complète de House, et plusieurs épisodes de CSI: NY, Cold Case, Without a Trace et autres polar contemporains plutôt bien faits. House, en particulier, possède un excellent scénario et Hugh Laurie est merveilleux dans le rôle titre. Si vous aimez vos images plus léchées, alors rien ne bat les éclairages de CSI: Miami. Si au contraire, vous préférez les intriguesp lus psychologiques, alors je conseille Law and Order: Criminal Intent avec le très fort Vincent d'Onofrio.
Sur DVD, la palme des meilleurs films vus récemment va définitivement à In Bruges et The Bank Job, deux films de gangster, mais dont le premier offre une vision différente du classique film de tueurs, avec un degré d'humour grinçant absolument savoureux. Côté acteurs, je note que Colin Farrell dans In Bruges m'a totalement convaincu qu'il avait beaucoup de talent. Auparavant, tous les films que j'avais vu avec lui me laissaient croire qu'un autre aurait fait aussi bien. Dans In Bruges, impossible d'imaginer quelqu'un d'autres camper ce rôle avec autant d'aplomb. Et il s'agit d'un de ces rares films où la ville joue un rôle d'importance, autant en terme de décord absolument magnifique qu'en terme de scénario. Ayant été à Bruges il y àa peine quelques mois, j'ai adoré revoir la ville dans le cadre d'un aussi bon film. The Bank Job semble confirmer que Jason Statham est devenu un acteur de films d'action relativement important, malgré son parcours peu conventionnel. Il excelle même dans des films au potentiel plus limité comme Crank, par exemple. Il est aussi très bon (et avec des cheveux!) dans Revolver de Guy Ritchie (sussi vu ce mois-ci), mais le film est moins bon que les deux premiers films de ce cinéaste.
Côté films de genre, je conseille fortement Lady in the Water, de M. Night Shyamalan, un excellent petit film qui mélange des aspects de fantastique, de fantasy urbaine et de merveilleux en se voulant aussi un regard sur la manière de raconter des histoires. Quelques passages sont savoureux (ah, le critique de films!) et Paul Giamatti est prafait dans le rôle principal.
Si vous préférez les drames, Margot at the wedding - avec Nicole Kidman et l'excellente Jennifer Jason-Leigh - se laisse agréablement regarder, à mi-chemin entre le drame et la comédie dramatique. Gone, Baby Gone, réalisé par Ben Affleck, mais mettant en vedette son frère Casey, est lui aussi un très bon film; l'accent est mis sur le drame et les personnages plutôt que sur de l'action à tout prix; il en ressort un film fin et prenant.
Amateur de comédie? Voici un film que vous n'avez pas vu: Big Nothing, avec David Schwimmer et Simon Pegg. La rencontre d'un acteur de Friends avec le créateur de Shawn of the Dead allait donner ce film très drôle et aussi déboucher sur une autre collaboration entre les deux, Run, Fatboy Run, que je n'ai pas encore vu mais que je ne raterai certainement pas à sa sortie en DVD.
Enfin, dans un registre léger, Happy feet fera la job si vous voulez oublier la météo pendant une heure et demie, mais sans plus. C'est un film d'animation chantant qui se cherche un peu et qui ne trouve son rythme que lorsque les drôles de pingouins latinos entrent en scène, le plus hyperactif étant interprété par Robin Williams.
Au musée.
Mon amie Ariane m'a invité à aller voir l'exposition LOVE, consacrée aux oeuvres du créateur Yves St-Laurent au Musée des Beaux Arts de Montréal. Bien que je sois un total ignorant en matière de mode, j'ai décidé d'aller y jeter un oeil intéressé. L'exposition vaut définitivement le détour, même si le prix d'entrée de 15$ fait un peu grincer des dents. C'est bien documenté, adapté à l'ignare que je suis dans le domaine, et souvent amusant. Essentiellement, il s'agit de créations montées sur des mannequins, mais regroupées dans des salles pour refléter l'évolution de l'artiste, ses influences et références, les thématiques qu'il a abordées, etc. St-Laurent est le premier designer de mode au monde à avoir vu ses oeuvres exposées dans des musées de son vivant, ce qui n'est pas rien.
Je retiens surtout la salle consacrée aux robes créées en hommage à d'autres artistes, comme Van Gogh, Matisse, Mondrian ou Shakespeare. Évidemment, comme je ne connais rien à la mode, cette portion de l'exposition me rejoignait plus que le reste, même si j'ai été capable d'apprécier la beauté, l'élégance ou l'audace de certaines de ses autres créations. Parmi celles-ci, je retiens aussi le bikini/robe de mariée de sa collection
En salles.
Quoi faire d'autres, sinon voir d'autres films? Tanné du salon et de la télé?
Au grand écran, j'ai beaucoup ri en voyant le film français Bienvenue chez les Ch'tis. Une bonne comédie sans prétention mais réalisée avec soin, et avec un scénario tordant au rythme soutenu.
J'ai aussi adoré Wall-E et The Dark Knight, mais il vous faudra attendre la sortie du prochain volet internet de Solaris pour lire mon opinion en détail. Je peux toutefois dire que le premier tiers de Wall-E est un moment de pur chef d'oeuvre de cinéma et que The Dark Knight sera certainement dans mon Top 10 de 2008.
The Happening et le troisième volet de The Mummy sont moins convaincants, mais offrent tout de même un bon divertissement malgré leur manque d'originalité, et ce, dans deux registres totalement différents. Une fois encore, pour ces deux derniers films, je vous invite à surveiller la rubrique Sci-Néma de la revue Solaris pour mes propos détaillés.
Dans l'autobus.
Une des choses les plus intéressantes à faire quand il pleut - ou pendant les déplacements en ville, quand on évite la marche sous la pluie - demeure la lecture d'un bon livre. J'ai donc parcouru quelques romans dans les dernières semaines, dont un Sophie Kinsella et le dernier Patrick Senécal, dont je vous parlerai éventuellement plus en détail. Je viens de terminer The Overlook de Michael Connelly, qui semble incapable d'écrire un mauvais livre mettant en scène sont détective Harry Bosch, mais dont cette enquête m'a semblé plus légère (moins hardboiled, disons) que certaines de ses précédentes. Sinon, j'ai terminé le second tôme de la série de Julie Martel Les Fleurs du Roi, les deux autres n'étant pas encore publiés, à ma connaissance.
Dans mon salon (II)
Écoutez-vous les Jeux Olympiques? J'avoue qu'au fil des ans et décennies, j'ai perdu beaucoup d'intérêt à propos des jeux, suite aux nombreux cas de dopage, entre autres raisons.
Il demeure parfois intéressant d'assister à quelques compétitions, et c'est le cas des compétitions de natation de cette semaine. Je préfère ce genre de sport olympique plus traditionnel au basketball, waterpolo ou volleyball de plage, par exemple. J'aime bien les sports individuels pour les olympiques, c'est plus excitant à regarder, et on voit ça moins souvent que des parties de basket ou de soccer. Comme il s'agit surtout de performances rapides et courtes, c'est aussi plus amusant à suivre qu'un long match qui dure des heures, si on ne connait pas d'avance les équipes en compétition. Par contre, il faut tout de même choisir des sports dont on connaît les règles (le judo m'est apparu un peu ennuyant; je n'y comprenais pas bien les résultats ou l'excitation du commentateur). D'autres compétitions offrent peu d'adrénaline de salons, même si on a de la bonne volonté (l'haltérophilie, par exemple, me laisse de glace).
Sur la toile.
Vous vous emmerdez, mais disposez d'un accès internet? Je suis, au jour le jour, le blogue Fractale-Framboise, et ces jours-ci, Christian nous informe live (ou presque) sur la Worldcon se déroulant à Denver. Comme celle de l'an prochain sera à Montréal, le timing ne pourrait être meilleur. Sinon, je me suis perdu en recherches généalogiques et c'est la faute à Jean-Louis Trudel et son blogue. Évidemment, le site des olympiques de Radio-Canada m'a un peu occupé également (ah, ces compétitions à 3h du matin!)... La lecture du blogue d'Annie Pelletier est un exemple intéressant qui permet un regard différent des simples reportages télé sur les jeux (surtout lorsqu'elle parle de son écoeurantite de l'entrainement après son expérience olympique personnelle ou qu'elle explique qu'elle est bien heureuse qu'il pleuve autant!)
Et dans l'avion?
Oui, oui, ça explique en partie mon silence des derniers jours, je me prépare à repartir pour un court séjour en Europe. Détails dans un billet subséquent. Je devrai donc me trouver quelque chose à faire pour passer le temps pendant 6-7h d'avion. Je parie déjà sur la lecture et un film.
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