Hey sweet,
Thank you lots for your beautiful words on the xmas card you sent me. I assure you I appreciate every word of it. Never doubt that you're too a wonderful friend to me, my love, and I also look forward to spend more time with you in this new year.
I don't know when that will be, but there isn't a doubt in my mind that we'll be together soon enough.
In the meanwhile, keep going, dear, enjoy life like no one, and never forget that I love you and always will.
Hugo.
xxx
mardi 27 décembre 2005
dimanche 25 décembre 2005
L'esprit de Noël...
Une bouteille de Bordeaux Baron de Montesquieu: 25$
Un message texte de Evelyn, de Quito sur mon cellulaire le 24 décembre: Priceless
Entendre la voix de Tamy au téléphone de L.A. le 24 décembre: Priceless
Une carte folle et touchante reçue de Claire, de BC, avant Noël: Priceless
Un message texte de Evelyn, de Quito sur mon cellulaire le 24 décembre: Priceless
Entendre la voix de Tamy au téléphone de L.A. le 24 décembre: Priceless
Une carte folle et touchante reçue de Claire, de BC, avant Noël: Priceless
vendredi 23 décembre 2005
Joyeuses Fêtes...
Chers amis,
Un court billet pour vous souhaiter de joyeuses fêtes... faites de la raquette en forêt, buvez de l'alcool avec vos parents et amis, donnez des cadeaux, allez à la messe, permettez-vous des excès alimentaires, chantez en public, prenez des marches main dans la main, et bien d'autres plaisir encore, mais attention quand même, ne faites pas tout ça en même temps, ok?
On se reparle en 2006...
mardi 20 décembre 2005
Cute Cat!
Yeah, I know, I shouldn't put that kinda stuff here, there's already a lots of useless stuff on the net... But well, today, I just couldn't resist...
From the zillions of pics found on the net, I thought that this one was really cute.
I love animals, I love cats, I love big cats... so here it is.
Enjoy!
L'esprit vagabond sur glace :)
Comme tout petit québécois qui se respecte, l'hiver venu, je patine.
La réalité, par contre, est un peu plus complexe que ça. En fait, étant tout jeune, je n'aimais pas ça, patiner sur glace, alors je n'ai pas appris, et l'horreur, c'était les journées de patins organisées par l'école, au primaire, où je me retrouvais à l'arena et seul de mon niveau à ne pas savoir patiner (et ne pas réellement vouloir savoir non plus). Puis vint le collège, où j'ai eu à disputer 5 matches de Hockey, en équipement à part de ça. Très amusant, en fait. je me souviens d'avoir joué défenseur (à défendre quoi?) et de m'être fait contourner avec une rapidité étonnante par mon ami de collège Bernard Goulet, frère de Michel, qui jouait avec les Nordiques de Québec. Yé.
Le temps passe et un jour, me retrouvant devant quelques km à pieds à chaque matin pour me rendre au bureau (j'habitait alors St-Hyacinthe), je me procurre des rollerblade pour accomplir la distance. Et j'adore le rollerblade.
Puis vint un moment où je vais patiner sur glace pour le plaisir, juste pour voir, après tant d'années... et découvre que c'est pareil comme le rollerblade et que désormais, je sais patiner! Wow.
Depuis, de temps à autre (mais principalement l'hiver, héhéhéhé), je patine sur glace par plaisir, par une belle journée douce... et c'est donc ce qui m'a amené à prendre la photo ci-haut, à la patinoire Bonsecours du vieux-port de Montréal, dimanche dernier. J'y ai passé une heure trente à tourner en rond, prendre l'air, faire travailler quelques muscles des cuisses qui visiblement, eux, avaient oubliés qu'ils existaient, et ma foi, c'était fort agréable.
C'est surprenant qu'en "ville" comme à Montréal, on puisse patiner un peu partout... Le parc Lafontaine, le 1000 de la Gauchetière, le Vieux-Port, et maintenant, le lac des Castors dans le parc du Mont-Royal. Je vous parlerai de cette dernière d'ici quelques semaines quand j'y serai allé.
lundi 19 décembre 2005
Les meilleurs films de 2005 !
Eh oui, avec décembre qui se termine bientôt, voici le retour de mon Top 10 annuel de cinéma. Voici donc mes dix films préférés de 2005, avec une ou deux notes les concernant.
Rappelons qu'il s'agit de mes dix préférés, pas nécessairement les 10 meilleurs films de l'histoire, mais pour moi, au moment où je les ai vus, et dans les circonstances, et blablabla, vous avez compris le concept, j'en suis certain... :)
Notons que l'année n'est pas terminée, et que je n'ai pas tout vu cette année, malheureusement, quoique depuis quelques années, je vois un peu moins de films poches que par le passé, héhéhé... (quelques navets ne m'ont pas échapés, par contre, la Neuvaine, Fantastic 4 et Sahara parmi eux)...
Allons-y sans tarder avec les meilleurs, donc.
10. Corpse Bride, de Tim Burton.
Une animation en stop-motion dont une bonne partie se passe sous terre, dans un monde de mort, mais avec des chansons et une bonhommie contagieuse, un scénario amusant et plein de bonnes trouvailles... et la morte la plus cute de l'histoire du cinéma!
9. The Interpreter, de Sydney Pollack.
J'ai un faible pour les films de Pollack, un faible pour Sean Penn et un faible pour Nicole Kidman. J'étais donc fait pour ce film. Mais plus encore, c'est l'intelligence du scénario, l'intelligence de la réalisation (les autos n'explosent pas au moindre contact), la qualité de l'interprétation (même si Kidman et Penn en font parfois trop, c'est encore mieux que d'autres bozos qui ne savent pas jouer, non?) et la finesse du suspense (la séquence de l'autobus est une petite merveille de suspense intelligemment construit). Un suspense qui prend son temps, j'aime bien.
8. El Viento, de Eduardo Mignogna
Petit film argentin qui n'a l'air de rien au départ, avec sa mise en scène effacée et ses personnages si ordinaires. Mais au fil du film, se déroule une intrigue plus complexe, et plus intense, et plus dure. Le tout filmé en Amérique du Sud et en espagnol (ce qui ma gagne déjà un vote de sympathie pour le voyage que le film nous fait faire), avec des acteurs convaincants et des sentiments justes. Une découverte.
7. Revenge of the Sith (Star Wars Episode III), de George Lucas.
Malgré ses défauts, pour des raisons bien personnelles et les circonstances de son visionnement (avec deux amis avec lesquels j'avais impatiemment attendus la sortie de Return of the Jedi en 1983), cet univers m'a toujours rejoint et heureusement, Lucas a su mieux livrer la marchandise que dans les deux épisodes précédents. Et puis en terme de divertissement et de pirouettes techniques, il n'y a pas grand chose de mieux, point.
6. A love song for Bobby Long, de Shainee Gabel.
Je sais, officiellement, ce film est sorti en 2004. Who cares, si les deux seules copies de cette année-là jouaient à NY et L.A.? Pour moi, sa disponibilité canadienne de 2005 en fait un film de 2005. Na. Et un bon, lent mais solide drame, avec l'excellent Travolta et l'excellente et si jolie Scarlett Johansson. Sa présence suffit à me faire apprécier un film, mais ne le classe pas nécessairement au top 10 (voir The Island, superbement gâché par son scénario et son réalisateur, mais c'est uen autre histoire). Love song est un film d'un genre qu'on ne voit presque plus de nos jours.
5. C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée.
Le meilleur film québécois de 2005, sans conteste (je n'ai pas tout vu, mais je doute que Aurore ne m'ait procurré autant de plaisir comme cinéphile). Tout est réussi dans ce film juste et touchant, fascinant et drôle, et qui fait regretter que son réalisateur se soit fait si rare au fil des ans.
4. Sin City, de Robert Rodriguez.
Un pur plaisir de cinéphile, une réelle adaptation BD sur un écran de cinéma qui donne l'impression de véritablement voir une BD, avec un scénario tordu qui puise dans le style de Tarantino de Pulp Fiction, donc beaucoup d'éléments pour me plaire dans ce projet. Le produit fini est visuellement splendide et certaines lignes de dialogues sont fabuleusesment savoureuses. Cerise sur le sundae, j'ai un faible pour les histoires multiples dont les personnages se croisent, par hasard...
3. Les Poupées Russes, de Cédric Klapisch.
Wow. Une suite à l'excellent L'Auberge Espagnole. Yé. Wow, une très bonne suite en plus. Wow, une suite meilleure que le premier film? Je pense bien que oui. Plus mature, et dont le scénario amusant et touchant aussi, ne se force pas à suivre tous les personnages de l'original, mais bien ceux qui ont quelque chose à nous raconter. Plusieurs personnages encore jeunes et dont les destins s'entrecroisent, par hasard... :)
2. Harry Potter and The Goblet of Fire, de Mike Newell.
Sans conteste le film de pur divertissement le plus réussi de l'année. Mieux encore, il devient le 4e film d'une série qui s'est améliorée avec son 3e et 4e volet, une rareté dans l'histoire du cinéma. Visuellement, c'est superbe, et quelle bon moment de cinéma que de découvrir enfin Voldemort! Mes attentes de lecteurs et de cinéphile ayant adoré le 3e film étaient élevées, et j'ai adoré du début à la fin, il aurait pu être facilement classé premier dans cette liste, mais bon, un peu de retenu, nous ne sommes plus des enfants, voyons :)
1. Crash, de Paul Haggis.
Un autre film qui techniquement, est sorti en 2004, très limité alors et disponible ici qu'en 2005, donc, blabla... Quel bon film! L'idée de raconter ces journées dans la vie de gens ordinaires dont le destin se croise (par hasard? héhé) avait tout pour me plaire, bien sûr, mais il y a bien plus. L'intelligence du scénario et la justesse des dialogues, l'humour qui est partout malgré une dose de drame incroyable, mais surtout, deux éléments marquants pour moi; premièrement; défendre l'idée que nos gestes mêmes les plus petits ont une influences sur les gens qui nous côtoient. Ensuite, une finale qui malgré tout le drame, est une des belles finales relativement sereine et optimiste des films de 2005. Sans tomber dans le happy end idiot, c'est de plus en plus rare.
Voìlà!
Évidemment, quelques autres titres se sont rudement disputés pour une place dans cette liste... alors question de ne pas les laisser totalement dans l'oubli, sans commentaire, en voici deux qui ont passé le plus près de figurer sur ma liste top 10 de 2005...
L'audition, de Luc Picard
Batman Begins, de Christopher Nolan
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mardi 13 décembre 2005
Modifications mineures...
Vous excuserez l'imbroglio qui apparâit parfois dans la colonne de droite, je fais quelques tests et modifications mineures - et comme nous parlons d'informatique, les choses ne sont pas aussi smooth qu'elle le devraient, bien sûr :)
Je vais tenter de régler le tout le plus rapidement possible.
Je vais tenter de régler le tout le plus rapidement possible.
Tout le monde en parle
J'ai écouté avec beaucoup de plaisir la dernière diffusion de 2005 de l'émission produite et animée par Guy A. Lepage, Tout le monde en parle.
Vous savez certainement tous de quelel émission il s'agit, même si vous ne lui portez pas d'intérêt, puisque comme le titre le dit, tout le monde en parle...
Et c'est ça qui m'étonne le plus souvent.
À chaque semaine - ou presque - l'animateur débute en mentionnant les réactions reçues après l'émission précédente, et réagit à ces réactions.
C'est incroyable le nombre de gens qui prennent le temps de réagir, par courriel ou autrement, à divers propos tenus pendant cette émission.
Que plusieurs sursautent lors des propos tenus par un psy amateurs de télé-spectacle, c'est fort normal, mais vous connaissez le type en question, alors êtes vous tellement surpris que vous devrez vous plaindre?
Idem pour les gens qui disent que tel ou tel segment n'aurait pas dû être présenté. Comme celui de cette chanteuse accusée de vol à l'étalage venue donner son point de vue - parfois confus. ?
De toute manière, j'étais un peu un fan de l'émission de Ardisson (en France) lorsque je pouvais capter TV5 quelque part, alors de voir le concept adapté ici au Québec, c'est un grand plaisir: je dois avouer que je sui un fan de ce type de concept; le show de chaise pendant lequel tout le monde peut intervenir et où - spécifions - on n'invite pas des monsieur-tout-le-monde qui ne veut que faire de la télé(réalité). La différence est importante, les show du genre Springer me donne des boutons, je n'arrive même pas à comprendre qu'uen seule personne sur terre puisse trouver cela intéressant.
Mais revenons à Guy A et son émission.
L'ancien de RBO est le gars parfait pour ce genre de concept. Intelligent, vif d'esprit, engagé, baveux, je l'aime beaucoup comme animateur de Tout le monde en parle.
Comme dans tout talk show, l'intérêt repose souvent sur la brochette d'invité. Lorsue vous avez un humoriste qui a de la répartie, ou un intervenant vif d'esprit, ou un invité très engagé (Le passage de Dan Bigras, par exemple, ou celui de Léo-Paul Lauzon), la discussion est généralement intéressante.
Et en ce sens, l'émission de dimanche dernier était exemplaire. L'habituel mélange drôle et sérieux, très bien dosé, pas de réelle engueulade (le passage de Raël ou du doc chose, bof, j'aime mieux quand c'est divertissant même si c'est sur des sujets sérieux: le passage de victimes d'actes criminels, de travailleurs de rue, de volontaire humanitaires, etc, sont plus intéressants que machin-chose qui dit des débilité, non? Même si on parlera plus le lendemain de machin-chose-le-débile).
Marc Labrèche qui est touchant et drôle et la belle Stéphanie qui est venu parler un peu de chanson et carrière, mais surtout de randonnée en montagne (j'ai beaucoup accroché sur ces passages, évidemment: note, le Kilimanjaro qu'elle a vaincu est à trois mètres près un sommet de même altitude que le Cotopaxi dont j'ai souvent parlé ici). Lauzon - le mouton noir de l'ordre de comptable dont j'ai un jour fait partie... René-Richard Cyr qui a fini par parler lui aussi des difficulté pour les jeunes homosexuels - l'homosexualité est un sujet qui est revenu souvent cette saison, autant de manière sérieuse que de manière humoristique - et en ce qui me concerne, on ne parlera jamais assez des difficultés pour les jeunes homosexuels tant qu'elles existeront... - difficile de croire parfois que nous sommes pratiquement en 2006 tellement certaines personnes fonctionnent encore avec les barrières des années 40... Mais justement, des discussion amicales et des blagues et de l'information utile, par des émissions comme celle de Guy A., ça ne peut que faire évoluer les mentalités dans la bonne direction.
Bref, une émission très bien remplie, intéressante et divertissante à la fois.
La chose n'est pas aussi courante que ça, non?
La plus vielle personne sur terre est...
La plus vieille personne sur terre est... équatorienne!
Ben oui, tu parles d'une coïncidence (ou bien non?).
Maria Esther Capovilla, originaire de Guayaquil, la plus grande ville de l'Équateur, a 116 ans et ce fait documenté en ferait la plus vieille personne sur terre...
Passé l'étonnement de voir que la doyenne du monde vient d'un pays que j'aime beaucoup, faudrait-il s'étonner qu'elle vienne d'un pays du tiers-monde? Sérieusement, à quoi servent nos «plus meilleurs» systèmes de santé au monde si les doyens ne sont pas fichus d'en avoir profité et de prouver que notre vie dans les pays industrialisés est plus profitable sur le long terme?
Maria écoute la télé et ne se sert pas encore d'une canne pour prendre ses marches...
Et puis boredl, à quoi servent nos diètes sans cholestérol, sans gras trans, sans carb, sans caféine, sans sucre, hein?
Non mais...
Maria a mangé de la cuisine équatotienne toute sa vie - et croyez moi je sais de quoi je parle ici - elle n'a donc pas du tout eu accès à ce que les habitants des pays industrialisés appellent une diète équilibrée et saine.
Mais, mais, attention, Maria précise qu'elle ne boit pas d'alcool.
Dans sa jeunesse, au début du siècle dernier, la coutume locale voulait que pour montrer son appréciation de l'offre, une jeune fille devait seulement effleurer le bord de son verre, sans boire une goutte...
...
Et puis on a beau avoir 116 ans, rien n'est parfait. Si le monde n'avait pas changé depuis la jeunesse de Maria, une équatorienne d'aujourd'hui ne pourrait toujours pas démontrer son intérêt envers un homme avant que celui-ci se soit clairement compromis envers elle.
Et je dois vous avouer... ça serait bien dommage ;-) Héhéhéhéhé...
Ben oui, tu parles d'une coïncidence (ou bien non?).
Maria Esther Capovilla, originaire de Guayaquil, la plus grande ville de l'Équateur, a 116 ans et ce fait documenté en ferait la plus vieille personne sur terre...
Passé l'étonnement de voir que la doyenne du monde vient d'un pays que j'aime beaucoup, faudrait-il s'étonner qu'elle vienne d'un pays du tiers-monde? Sérieusement, à quoi servent nos «plus meilleurs» systèmes de santé au monde si les doyens ne sont pas fichus d'en avoir profité et de prouver que notre vie dans les pays industrialisés est plus profitable sur le long terme?
Maria écoute la télé et ne se sert pas encore d'une canne pour prendre ses marches...
Et puis boredl, à quoi servent nos diètes sans cholestérol, sans gras trans, sans carb, sans caféine, sans sucre, hein?
Non mais...
Maria a mangé de la cuisine équatotienne toute sa vie - et croyez moi je sais de quoi je parle ici - elle n'a donc pas du tout eu accès à ce que les habitants des pays industrialisés appellent une diète équilibrée et saine.
Mais, mais, attention, Maria précise qu'elle ne boit pas d'alcool.
Dans sa jeunesse, au début du siècle dernier, la coutume locale voulait que pour montrer son appréciation de l'offre, une jeune fille devait seulement effleurer le bord de son verre, sans boire une goutte...
...
Et puis on a beau avoir 116 ans, rien n'est parfait. Si le monde n'avait pas changé depuis la jeunesse de Maria, une équatorienne d'aujourd'hui ne pourrait toujours pas démontrer son intérêt envers un homme avant que celui-ci se soit clairement compromis envers elle.
Et je dois vous avouer... ça serait bien dommage ;-) Héhéhéhéhé...
mercredi 7 décembre 2005
Cadillac-McDonald's: Une anecdote historique
Vous connaissez les voitures Cadillac? Bien sûr que oui. Voitures de luxe, construites à Détroit, qui fut un jour la capitale de la construction automobile... Mais saviez-vous que la ville de détroit a été fondée par Antoine de Lamothe Cadillac et que c'est en son honneur que cette voiture de luxe a été nommée ainsi?
A-ha!
Mieux encore, saviez-vous que le Cadillac en question était né à Montréal?
ben oui. En 1650-quelque-chose (paresse ici... je suis probablement à deux ou trois clics de souris de la date en question par google... juste un instant... voilà:) 1658. Sans en avoir la certitude, je soupçonne que c'est en l'honneur de ce même Cadillac, qui aurait aussi contribué à la colonisation de la Louisianne, que la rue et la station du métro du même nom ont été nommée à Montréal. La chose ferait du sens, non?
Quand mon oncle Robert de St-Prime arrivait chez nous avec sa nouvelle Cadillac, jamais je ne me serais douté qu'elle était baptisée en l'honneur du fondateur de détroit né à Montréal. En parlant de mon oncle Robert et ses Cadillac, je serais curieux de lui demande rcombien il en a eu au juste. dans ma mémoire d'enfant, il en a eu beaucoup, mais en adulte réfléchi, je me dis qu'il ne changeait certainement pas de Cadillac tous les ans, tout de même...
Mais revenons à Antoine de Lamothe Cadillac...
La maison où il est né, à Montréal, se situe au coin de Notre-Dame et St-Laurent, aujourd'hui dans le quartier historique du Vieux Montréal.
Et... (roulement de tambour)... aujourd'hui, cette maison abrite... un restaurant McDonald's!
L'anecdote pourrait bien s'arrêter ici... (en fait, elle le fait, mais je me sens incapable de ne pas en rajouter) ... si ce n'était que ce McDonald's est célèbre en Amérique... Rien de moins... puisqu'il a été le premier restaurant de la célèbre chaîne de fast-food américaine à ouvrir ses portes sans les arches typiques qui trônent habituellement devant tout McDonald's qui se respecte!
Notons en terminant qu'il n'a pas été le dernier dans ce cas, le McDonald's de Antigua, au Guatemala, a été intégré à un édifice de l'époque coloniale, et donc, est dépourvu d'arches également.
Voilà. C'était l'Esprit Vagabond éducatif :)
A-ha!
Mieux encore, saviez-vous que le Cadillac en question était né à Montréal?
ben oui. En 1650-quelque-chose (paresse ici... je suis probablement à deux ou trois clics de souris de la date en question par google... juste un instant... voilà:) 1658. Sans en avoir la certitude, je soupçonne que c'est en l'honneur de ce même Cadillac, qui aurait aussi contribué à la colonisation de la Louisianne, que la rue et la station du métro du même nom ont été nommée à Montréal. La chose ferait du sens, non?
Quand mon oncle Robert de St-Prime arrivait chez nous avec sa nouvelle Cadillac, jamais je ne me serais douté qu'elle était baptisée en l'honneur du fondateur de détroit né à Montréal. En parlant de mon oncle Robert et ses Cadillac, je serais curieux de lui demande rcombien il en a eu au juste. dans ma mémoire d'enfant, il en a eu beaucoup, mais en adulte réfléchi, je me dis qu'il ne changeait certainement pas de Cadillac tous les ans, tout de même...
Mais revenons à Antoine de Lamothe Cadillac...
La maison où il est né, à Montréal, se situe au coin de Notre-Dame et St-Laurent, aujourd'hui dans le quartier historique du Vieux Montréal.
Et... (roulement de tambour)... aujourd'hui, cette maison abrite... un restaurant McDonald's!
L'anecdote pourrait bien s'arrêter ici... (en fait, elle le fait, mais je me sens incapable de ne pas en rajouter) ... si ce n'était que ce McDonald's est célèbre en Amérique... Rien de moins... puisqu'il a été le premier restaurant de la célèbre chaîne de fast-food américaine à ouvrir ses portes sans les arches typiques qui trônent habituellement devant tout McDonald's qui se respecte!
Notons en terminant qu'il n'a pas été le dernier dans ce cas, le McDonald's de Antigua, au Guatemala, a été intégré à un édifice de l'époque coloniale, et donc, est dépourvu d'arches également.
Voilà. C'était l'Esprit Vagabond éducatif :)
mardi 6 décembre 2005
Calendrier biblique nouveau genre :)
Avez-vous entendu parlé de cette église d'Allemagne qui a décidé de faire un calendrier 2006 illustrant 12 scènes isues de la bible?
Rien de bien excitant, me direz-vous, sauf que dans ce cas précis, les douze scènes ont été sélectionneés pour leur caractère érotique. Oui oui!
L'image que vous voyez ici, et qui est celle de la couverture, représente Ève offrant la pomme :)... Il y a aussi Dalilah coupant les cheveux de Samson...
L'objectif? Sensibiliser les jeunes à la Bible... hehehe... Moi, je trouve toute l'affaire bien rigolotte... Le pasteur de l'église de Nuremberg, qui vend le calendrier, trouve le projet enthousiasmant.
Bien des frileux ont protesté, crié au scandale, se demandant comment ces gens pouvaient se prétendre brebis du Seigneur... Avouez que ça fait rire.
Notez, on ne parle pas de pornographie, ici... et en fait, ne trouvez-vous pas que ça fait du sens de voir Ève... en costume d'Ève, justement :))
Je me demande si les réactions seraient les mêmes si un petit groupe décidaient de représenter graphiquement douze scènes violentes de la Bible, tiens...
Bon, c'était l'anecdote amusante du jour.
lundi 5 décembre 2005
L'esprit Vagabond chante Noël!
Hehehe...
En ce début du mois de décembre, mois qui verra comme à chaque année la sortie d'une panoplie incroyable d'albums de Noël, et aussi le retour à la radio et dans nos divers lecteurs CD, MP3, LP (?) de musique traditionnelle... un mot sur les chansons de Noël.
Je ne répèterai pas ce que j'avais dit l'an dernier sur le lien entre ces chansons et notre enfance - ceci expliquant notre attachement relatif à certaines de ces chansons.
Je ferai toutefois un Top 5 de mes chansons de Noël favorites, et avant d'en dresser la liste, je me rends compte que j'aime ces chansons pour des raisons bien différentes de Noël lui-même... En fait, n'étant pas croyant moi-même et appréciant la période de Noël pour une toute autre raison que la religion à laquelle elle se rattache, je semble cohérent dans mes choix de chansons dont l'intérêt à mes yeux est à peine relié à l'aspect religieux.
Allons-y donc:
1. Happy Christmas (War is over), de John Lennon.
Je ne prétends pas ici être original, mais pour moi, c'est un incontournable, c'est LA chanson de Noël, surtout que justement, elle transcende totalement l'aspect religueux pour un aspect humaniste qui m'inspire beaucoup. On soupire à l'idée que si simplement dix pourcent des gens qui adorent cette chanson en adoptait les idées, le monde serait déjà plus pacifique...
2. Gabriel's Message, de Sting.
Une chanson traditionnelle qui relate le message à Marie de l'ange Gabriel. La version enregistrée par Sting demeure une des plus belles interprétation du genre à mes yeux (et mes oreilles). C'est poétique, lyrique (en vieil anglais), vous fermez les yeux en l,écoutant et vous êtes dans un autre univers, emporté par la musique. Un must.
3. Hallelujah, de Leonard Cohen, chanté par Rufus Wainwright.
Bon, ce n'est pas exactement une chanson de Noël, mais on semble l'entendre plus à cette période de l'année. La version chantée par Rufus Wainwright est une interprétation très touchante de ce texte, la meilleure de mon point de vue. C'est une chanson dérangeante, subtile et qui joue avec la notion de Dieu sans être religieuse. Cette version a été entendue par hasard à Lloa (directement sortie du premier film Shrek), et alors, le temps a semblé s'arrêter et le monde a semblé faire du sens pour quelques minutes.
4. Ave Maria, de Gounod, chanté par Aaron Neville.
Encore une chanson qui n'est pas typiquement de Noël mais que j'associe à cetet période quand même. J'ai un faible pour cet Ave Maria, même si je ne suis pas religieux. Les arrangements de Gounod évoquent aussi une tristesse infinie qui se marie plutôt bien avec la nostalgie qu'apporte souvent le temps de Noël.
Une nouvelle version enregistrée sur un album classique du guitariste Dominic Miller est aussi très belle. La voix (de Sting) y est beaucoup plus douce, et il y a donc un peu moins de tristesse dans cette version que j'aime bien aussi.
5. All I want for Christmas is you, chantée par Mariah Carey.
D'abord, n'ayons pas peur de nos goûts, j'ai toujours aimé cette chanson en général, même si le texte est moins profond que celui de mes autres choix. Le fait qu'elle soit aussi importante dans le film (pas de Noël, mais qui possède l'esprit de Noël), Love Actually, a donné un petit plus à mon appréciation de la chose. Enfin, j'ai choisi la version de Mariah Carey car la chanteuse américain a la voix parfaite pour cette chanson et sa version est inspirée. Enfin, comme mon souhait de Noël le plus cher serait de regrouper tous mes amis autour de moi l'espace d'un instant, dans un sens large, cette chanson est pour moi.
Voilà, c'était ma chronique chansons de Noël.
Vous, quelles sont les vôtres?
En ce début du mois de décembre, mois qui verra comme à chaque année la sortie d'une panoplie incroyable d'albums de Noël, et aussi le retour à la radio et dans nos divers lecteurs CD, MP3, LP (?) de musique traditionnelle... un mot sur les chansons de Noël.
Je ne répèterai pas ce que j'avais dit l'an dernier sur le lien entre ces chansons et notre enfance - ceci expliquant notre attachement relatif à certaines de ces chansons.
Je ferai toutefois un Top 5 de mes chansons de Noël favorites, et avant d'en dresser la liste, je me rends compte que j'aime ces chansons pour des raisons bien différentes de Noël lui-même... En fait, n'étant pas croyant moi-même et appréciant la période de Noël pour une toute autre raison que la religion à laquelle elle se rattache, je semble cohérent dans mes choix de chansons dont l'intérêt à mes yeux est à peine relié à l'aspect religieux.
Allons-y donc:
1. Happy Christmas (War is over), de John Lennon.
Je ne prétends pas ici être original, mais pour moi, c'est un incontournable, c'est LA chanson de Noël, surtout que justement, elle transcende totalement l'aspect religueux pour un aspect humaniste qui m'inspire beaucoup. On soupire à l'idée que si simplement dix pourcent des gens qui adorent cette chanson en adoptait les idées, le monde serait déjà plus pacifique...
2. Gabriel's Message, de Sting.
Une chanson traditionnelle qui relate le message à Marie de l'ange Gabriel. La version enregistrée par Sting demeure une des plus belles interprétation du genre à mes yeux (et mes oreilles). C'est poétique, lyrique (en vieil anglais), vous fermez les yeux en l,écoutant et vous êtes dans un autre univers, emporté par la musique. Un must.
3. Hallelujah, de Leonard Cohen, chanté par Rufus Wainwright.
Bon, ce n'est pas exactement une chanson de Noël, mais on semble l'entendre plus à cette période de l'année. La version chantée par Rufus Wainwright est une interprétation très touchante de ce texte, la meilleure de mon point de vue. C'est une chanson dérangeante, subtile et qui joue avec la notion de Dieu sans être religieuse. Cette version a été entendue par hasard à Lloa (directement sortie du premier film Shrek), et alors, le temps a semblé s'arrêter et le monde a semblé faire du sens pour quelques minutes.
4. Ave Maria, de Gounod, chanté par Aaron Neville.
Encore une chanson qui n'est pas typiquement de Noël mais que j'associe à cetet période quand même. J'ai un faible pour cet Ave Maria, même si je ne suis pas religieux. Les arrangements de Gounod évoquent aussi une tristesse infinie qui se marie plutôt bien avec la nostalgie qu'apporte souvent le temps de Noël.
Une nouvelle version enregistrée sur un album classique du guitariste Dominic Miller est aussi très belle. La voix (de Sting) y est beaucoup plus douce, et il y a donc un peu moins de tristesse dans cette version que j'aime bien aussi.
5. All I want for Christmas is you, chantée par Mariah Carey.
D'abord, n'ayons pas peur de nos goûts, j'ai toujours aimé cette chanson en général, même si le texte est moins profond que celui de mes autres choix. Le fait qu'elle soit aussi importante dans le film (pas de Noël, mais qui possède l'esprit de Noël), Love Actually, a donné un petit plus à mon appréciation de la chose. Enfin, j'ai choisi la version de Mariah Carey car la chanteuse américain a la voix parfaite pour cette chanson et sa version est inspirée. Enfin, comme mon souhait de Noël le plus cher serait de regrouper tous mes amis autour de moi l'espace d'un instant, dans un sens large, cette chanson est pour moi.
Voilà, c'était ma chronique chansons de Noël.
Vous, quelles sont les vôtres?
mercredi 30 novembre 2005
Lisez-vous les critiques de films?
Hey... De temps à autres, quand je consulte l'horaire en-ligne de ce qui joue au cinéma à Montréal, il m'Arrive de voir les critiques (amateures) des internautes sur les films qui m'intéressent ou que j'ai déjà vu.
Je lis parfois les critiques pros (Solaris, Alibis, Voir, Ebert, etc), mais rarement les amateurs.
Ils sont toutefois tordant... En effet, comment se fier à des gens qui ne détaillent rien, qui se contredisent eux-mêmes dans leur commentaires et dont je n'ai aucune idée du background.
Car le point principal quand on lit une critique, c'est la personalité du critique et son habileté à s'expliquer, pas nécessairement l'opinion nette qu'il donne du film.
Par exemple, je sais très bien ce que je peux prendre et laisser en lisant des critiques de Christian Sauvé, ou Richard Martineau, ou encore René-Homier Roy ou Roger Ebert (je sens que Christian va réagir à son association à ces noms, hehe).
Et quand je fais de la critique de films en pro, et même quand j'en fais juste pour le plaisir sur ce blog, j'essaie de m'expliquer, de détailler ce que j'ai aimé ou pas et pourquoi.
Les critiques amateurs sur les sites de films sont toutefois tordant.
Par exemple, il y en a qui se disent très déçus, mais donne un 7 sur 10 alors que le voisin trouve que c'est un très bon film et lui donne 5. Hum.
Une bonne: ce film a beaucoup trop de longueurs, attendez de le louer en vidéo!
Uh? Pourquoi, il sera plus court en DVD??
Quand un film est décevant, je veux bien, mais encore faut-il savoir à quoi la personne s'attendais?
Anyway, je me demande si certains créateurs lisent les critiques amateurs et commentaires d'amateurs comme ça, si oui, ça doit être terriblement frustrant!
Parmie les commentaires lus récemment sur le film Maurice Richard, on reproche entre autre au auteurs de ne pas avoir mentionné la date de la mort du Rocket, ou le nom de son frère (Henri) ou de ne pas avoir donné le rôle de Maurice à Martin Drainville, plus talentueux que Roy Dupuis mais dont le visage aurait fait une moins belle affiche... avouez que ça fait rire, non? Comment prendre au sérieux les notes attribuées, alors?
En fait, pour les amateurs de notes, la seule note que je trouve intéressante sur les films, c'est le tomatomètre du site Rotten Tomatoes, qui recense des centaines de critiques professionnelles (aux USA) et les comptabilise simplement en deux catégories: bonne, mauvaise. Le nombre de bonne donne la note en pourcentage. Récemment, Harry Potter and the Goblet of Fire a obtenu 88%.
Ce qui est paradoxal, pour quelqu'un qui écrit de la critique de films, c'est que jamais je ne fie à une ou plusieurs critiques (même pros) pour aller voir un film ou pas. Quelques amis que je connais bien peuvent par contre m'influencer; si Daniel Sernine me dit d'éviter un film parce que c'est horriblement ennuyant, ou très mal foutu, je l'éviterai fort probablement... Le même commentaire de ma soeur Luce n'aurait pas autant de poids... j'irais probablement jeter un oeil par moi-même :)
Enfin, en conclusion sur les critiques amateures... à part me faire sourire (ou même rire), sont-elles réellement utiles à quelqu'un? Lisez-vous les critiques amateures sur les sites de cinéma? Pour ma part, je ne vois pas en quoi pourrait être utile l'opinion d'une trentaine de critiques incompétents qui ne savent pas vraiment s'exprimer en plus.
Je lis parfois les critiques pros (Solaris, Alibis, Voir, Ebert, etc), mais rarement les amateurs.
Ils sont toutefois tordant... En effet, comment se fier à des gens qui ne détaillent rien, qui se contredisent eux-mêmes dans leur commentaires et dont je n'ai aucune idée du background.
Car le point principal quand on lit une critique, c'est la personalité du critique et son habileté à s'expliquer, pas nécessairement l'opinion nette qu'il donne du film.
Par exemple, je sais très bien ce que je peux prendre et laisser en lisant des critiques de Christian Sauvé, ou Richard Martineau, ou encore René-Homier Roy ou Roger Ebert (je sens que Christian va réagir à son association à ces noms, hehe).
Et quand je fais de la critique de films en pro, et même quand j'en fais juste pour le plaisir sur ce blog, j'essaie de m'expliquer, de détailler ce que j'ai aimé ou pas et pourquoi.
Les critiques amateurs sur les sites de films sont toutefois tordant.
Par exemple, il y en a qui se disent très déçus, mais donne un 7 sur 10 alors que le voisin trouve que c'est un très bon film et lui donne 5. Hum.
Une bonne: ce film a beaucoup trop de longueurs, attendez de le louer en vidéo!
Uh? Pourquoi, il sera plus court en DVD??
Quand un film est décevant, je veux bien, mais encore faut-il savoir à quoi la personne s'attendais?
Anyway, je me demande si certains créateurs lisent les critiques amateurs et commentaires d'amateurs comme ça, si oui, ça doit être terriblement frustrant!
Parmie les commentaires lus récemment sur le film Maurice Richard, on reproche entre autre au auteurs de ne pas avoir mentionné la date de la mort du Rocket, ou le nom de son frère (Henri) ou de ne pas avoir donné le rôle de Maurice à Martin Drainville, plus talentueux que Roy Dupuis mais dont le visage aurait fait une moins belle affiche... avouez que ça fait rire, non? Comment prendre au sérieux les notes attribuées, alors?
En fait, pour les amateurs de notes, la seule note que je trouve intéressante sur les films, c'est le tomatomètre du site Rotten Tomatoes, qui recense des centaines de critiques professionnelles (aux USA) et les comptabilise simplement en deux catégories: bonne, mauvaise. Le nombre de bonne donne la note en pourcentage. Récemment, Harry Potter and the Goblet of Fire a obtenu 88%.
Ce qui est paradoxal, pour quelqu'un qui écrit de la critique de films, c'est que jamais je ne fie à une ou plusieurs critiques (même pros) pour aller voir un film ou pas. Quelques amis que je connais bien peuvent par contre m'influencer; si Daniel Sernine me dit d'éviter un film parce que c'est horriblement ennuyant, ou très mal foutu, je l'éviterai fort probablement... Le même commentaire de ma soeur Luce n'aurait pas autant de poids... j'irais probablement jeter un oeil par moi-même :)
Enfin, en conclusion sur les critiques amateures... à part me faire sourire (ou même rire), sont-elles réellement utiles à quelqu'un? Lisez-vous les critiques amateures sur les sites de cinéma? Pour ma part, je ne vois pas en quoi pourrait être utile l'opinion d'une trentaine de critiques incompétents qui ne savent pas vraiment s'exprimer en plus.
lundi 28 novembre 2005
Harry Potter and the best movie of 2005?
Voici mon impression, une première impression certes, du film Harry Potter and the goblet of fire. Auparavant, un mot (ou plusieurs :) pour situer l'amateur que je suis avant de donner mon opinion sur la chose.
Harry Potter, c'est d'abord un premier livre qui est un livre correct pour enfants, sans plus. Je l'ai lu par curiosité devant le phénomène qu'il a déclenché. Mais je l'ai lu sur le tard, disons-le, après même la sortie des deux premiers films.
J'ai lu les trois premiers livres d'une traite, en fait, puisque le premier était correctement construit et qu'il laisse tant de choses en suspens que comme lecteur, j'étais curieux. Si le second n'avait pas été d'un meilleur calibre en terme d'intrigue et d'écriture, je me serais probablement arrêté là. mais il était un brin meilleur.
Puis le troisième livre, plus sombre, plus mature, plus dur, et surtout, d'une cohérence à toute épreuve avec les autres livres, un élément essentiel pour que je suive une série.
Après cette lecture, je voyais tout de même les deux premiers films comme des films correctement réalisés, sans grande inspiration, mais sans bavure non plus, avec un excellent casting et bien adaptés pour les jeunes lecteurs.
Puis j'ai lu le quatrième livre, car après l'excellent Harry Potter and the prisoner of Azkaban, il fallait bien que je sache la suite, que je comprenne le tout, quand le cycle (de 7 livres) serait bouclé. Et ce 4e livre, s'il n'est pas meilleur que le troisième, il est au moins d'un niveau équivalent, avec en plus une surprise de taille (et je dois l'avouer, audacieuse de la part de l'auteur qui aurait pu se contenter de faire une belle série où chaque épisode était calqué sur le précédent), avec une intrigue plus dure, plus noire, bref, j'étais devenu un fan de ces livres.
Et c'est donc avec intérêt que j'attendais le troisième film, intérêt d'autant plus fort qu'on avait annoncé qu'il serait réalisé par Alfonso Cuaron, réalisateur de Y tu mama tambien, un petit chef d'oeuvre.
Et Cuaron ne m'a pas déçu, le 3e Harry se hissant facilement au top 10 des meilleurs films de 2004 dans mon palmares. brillante réalisation, adaptation sans faute, casting toujours impeccable, bref, le meilleur film de la série jusque là, et de loin. En fait, Cuaron a donné à la série de film une dimension différente, en plus d'en faire de bons films pour enfants, il en avait fait un bon film pour tout le monde, un film superbement réalisé et dont la direction photo était grandiose, en faisant donc un beau film en plus.
Puis vint la lecture du tome 5 et, récemment, l'été dernier, le tome 6. je n'ai que peu de réserve sur ces livres, qui forment un tout très cohérent et dont j'ai beaucoup d'attente pour le dernier volume.
Ayant appris que Mike Newell allait réaliser le 4e film, j'étais bien content, j'ai toujours aimé son style, mais un peu déçu que Cuaron ne remette pas ça, vu le brio qu'il avait démontré avec le 3e film.
J'ai finalement vu Harry Potter and the goblet of fire vendredi dernier, et en IMAX à part ça... et j'ai adoré. Pourtant, malgré que je sois maintenant vendu d'avance à l'histoire, sa mythologie, et ses personnages, j'avais des attentes élevées. Si Newell est moins présent que Cuaron derrière la caméra (il est plus effacé en terme de prise de vue), la direction phot, l'adaptation du scénario, et surtout l'interprétation des personnages principaux - dont le jeunes qui prennent de la maturité et de l'expérience - tout le film m'est apparu absolument sans faute. J'ai entendu quelques amateurs déçus de ceci ou cela, mais globalement, en tant que lecteur et amateur de cinéma, j'ai été comblé.
J'ai longuement réfléchi par la suite à la place qu'occupe déjà ce film dans mon palmares personnel de 2005... Second, premier? Difficile à dire, puisque je viens de le voir, difficile de le comparer avec d'autres films différents à tous points de vue. mais une chose demeure certaine, je ne crois pas qu'il y ait un film de 2005 que j'ai vu et qui m'aura procuré un tel plaisir. Je ne pense pas avoir vu un film avec une belle intensité dramatique, une progression aussi bien construite tout en mélangeant mythologie, humour, sense of wonder, divertissement, effets spéciaux réussis, réalisation fluide et direction photo aussi belle. C'est dans la somme de toutes ces parties qui font d'un film un bon film pour moi que Harry Potter and the goblet of fire se démarque des autres films de 2005. Pire, si on le compare aux pseudo-blockbuster de l'été dernier, on se rend vite compte que le dernier film de la série à ce jour se classe dans une catégorie totalement à part, tellement il est bien fait.
Voilà. Si vous n'avez pas encore plongé dans l'univers du célèbre Harry, il ne sera jamais trop tard, les livres seront toujours là. Lisez le premier sans trop d'attente, et si vous lisez le second, alors lancez-vous dans le troisième en sachant que le meilleur est à venir. Je ne connais encore personne qui a pu résister :)
jeudi 24 novembre 2005
Nouveau site, nouveau mail, nouveaux liens!
Grande mise à jour chez l'Esprit Vagabond!
Bon, premièrement, j'ai changé de courrier électronique. Le spam un peu plus présent, jumelé à un choix de courriel précédent qui était toujours difficile à épeler ou donner par téléphone (le nouveau est simple à retenir), je passe donc au Google Mail. Lien à votre droite.
-
Aussi, j'inaugure mon tout nouveau site web, Vagabond, avec lui aussi une adresse plus simple à retenir que l'ancien (Lien à droite) et avec tout plein de nouvelles choses concernant mes divers voyages, dont plus de 300 photos. Une centaine de ces photos sont tirées de mon plus récent séjour en Amérique Centrale. La grande majorité des 300 photos n'avaient jamais été mis sur le web auparavant.
-
Enfin, je vous ai aussi mis des liens vers les deux textes exclusifs au sitede mon agente (une fiction et un article, la fiction était déjà liée à ce journal).
-
Voilà, voilà... un ou deux liens complètent cette petite mise à jour de l'Esprit Vagabond!
-
Au plaisir d'avoir de vos nouvelles sur mon nouveau courriel!
Bon, premièrement, j'ai changé de courrier électronique. Le spam un peu plus présent, jumelé à un choix de courriel précédent qui était toujours difficile à épeler ou donner par téléphone (le nouveau est simple à retenir), je passe donc au Google Mail. Lien à votre droite.
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Aussi, j'inaugure mon tout nouveau site web, Vagabond, avec lui aussi une adresse plus simple à retenir que l'ancien (Lien à droite) et avec tout plein de nouvelles choses concernant mes divers voyages, dont plus de 300 photos. Une centaine de ces photos sont tirées de mon plus récent séjour en Amérique Centrale. La grande majorité des 300 photos n'avaient jamais été mis sur le web auparavant.
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Enfin, je vous ai aussi mis des liens vers les deux textes exclusifs au sitede mon agente (une fiction et un article, la fiction était déjà liée à ce journal).
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Voilà, voilà... un ou deux liens complètent cette petite mise à jour de l'Esprit Vagabond!
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Au plaisir d'avoir de vos nouvelles sur mon nouveau courriel!
mardi 22 novembre 2005
Block, Rhodenbarr, Scudder et Starbucks!
Je dois avouer quelque chose.
Depuis environ 5 ans, je lis plus de polar (roman policier) que de science-fiction et fantastique, même si comme rédacteur et auteur, je suis plus associé aux genres de l'imaginaire plus qu'à l'espionnage et au polar.
Il faut dire pour ma défense que je suis depuis longtemps un lecteur de polar, j'ai commencé avec Agatha Christie il y a un peu plus de 20 ans.
Depuis cinq ans, par contre, je lis de moins en moins de Sf et beaucoup de polar.
Parmi cette sélection de polar, j'ai régulièrement lu Lawrence Block, un auteur new-yorkais qui est très connu aux États-Unis, mais méconnu au Québec puisque ses oeuvres traduites en France sont «dumpées» au Québec sans aucune stratégie de promotion ou de distribution quelconque.
Block a publié au fil des ans autour de 50 romans et quelques recueils de nouvelles, en plus d'agir comem anthologiste de près d'une dizaine d'excellents collectifs.
Parmi les romans de Block les plus intéressants, on retrouve deux séries majeures et la raison pour laquelle il est célèbre dans le milieu du polar américain.
La première série met en vedette un détective privé sans permis et ex-policier, Matthew Scudder. Il s'agit de roman hardboiled (pensez Dashiel Hammett et Raymond Chandler, par exemple), sérieux, violents, durs, et très bien écrit. Block fait partie de ces romanciers de genre qui sont d'abord de très bons écrivains, capables à la fois de tourner une belle phrase mine de rien, de construire une intrigue fluide et imprévisible, habitée de personnage attachants et réels, le tout sans aucune prétention; ses livres se lisent d'une traite, de véritables pageturners.
L'avantage de la série Scudder réside en partie dans l'évolution des personnages; dans les premiers livres de la série le détective boit beaucoup, est solitaire, travail en solo, etc. Il passera par plusieurs étapes dans sa vie au fil des romans, rencontrera une femme, tentera d'obtenir un permis, le laissera tomber, entrera chez les AA et cessera de boire, se liera d'amitié avec un jeune de la rue qui deivnedra son assistant non-officiel, etc. Bref, une grande série, maintenant reconnue comme l'une des plus intéressante série de polar moderne. Définitivement à placer auprès de Chandler et Hammett.
L'autre série majeure de Block, c'est celle des aventures (mésaventures en fait) du cambrioleur Bernie Rhodenbarr, qui est aussi propriétaire d'une librairie de livres usagés à titre de couverture. Très savoureuse série de romans, sa lecture est parfaite entre quelques Scudder, pour respirer un peu et profiter de la prose de Block en mode plus léger que sa série hardboiled. D'autres séries moins importantes et plusieurs romans hors-série complète l'oeuvre du romancier - et si jamais vous y plongez, ne manquez pas ses nouvelles, après Scudder et Rhodenbarr, ce sont ses meilleurs textes - en particulier les deux romans et les nombreuses nouvelles mettant en scène Keller, un tueur à gage philosophe...
Le trait commun des oeuvres de l'auteur est certainement sa capacité à construire des dialogues absolument succulent - un must dans le genre.
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, c'est qu'au fil de ces cinq ans, j'ai eu mes périodes Block - et merci aux Bibliothèques publiques, principalement la VPL et la BNQ - et que malheureusement, malgré toute la productivité de l'auteur, j'en voit maintenant le bout...
Avec All the flowers are Dying, je peut dire que j'ai lu les 20 romans de la série Scudder... et avec The Burglar in the prowl, les 15 de la série Rhodenbarr. La chose serait presque triste. :)
Je vous laisse donc sur une citation tirée du dernier Scudder à propos de Starbucks, un endroit où j'ai passé beaucoup de temps dans ces cinq ans, avec un livre de Lawrence Block jamais très loin...
«Did you say a mocha latte?
- I did, but that was then and this is now. Get me something really disgusting, will you? Something along the lines of a caramel mocha frappuccino, so gopped up with sugar crap that you can't taste coffee, but with a couple of extra shots of espresso in there to kick ass. How does that sound?»
It sounded horrible.
:)
Indeed ...
Depuis environ 5 ans, je lis plus de polar (roman policier) que de science-fiction et fantastique, même si comme rédacteur et auteur, je suis plus associé aux genres de l'imaginaire plus qu'à l'espionnage et au polar.
Il faut dire pour ma défense que je suis depuis longtemps un lecteur de polar, j'ai commencé avec Agatha Christie il y a un peu plus de 20 ans.
Depuis cinq ans, par contre, je lis de moins en moins de Sf et beaucoup de polar.
Parmi cette sélection de polar, j'ai régulièrement lu Lawrence Block, un auteur new-yorkais qui est très connu aux États-Unis, mais méconnu au Québec puisque ses oeuvres traduites en France sont «dumpées» au Québec sans aucune stratégie de promotion ou de distribution quelconque.
Block a publié au fil des ans autour de 50 romans et quelques recueils de nouvelles, en plus d'agir comem anthologiste de près d'une dizaine d'excellents collectifs.
Parmi les romans de Block les plus intéressants, on retrouve deux séries majeures et la raison pour laquelle il est célèbre dans le milieu du polar américain.
La première série met en vedette un détective privé sans permis et ex-policier, Matthew Scudder. Il s'agit de roman hardboiled (pensez Dashiel Hammett et Raymond Chandler, par exemple), sérieux, violents, durs, et très bien écrit. Block fait partie de ces romanciers de genre qui sont d'abord de très bons écrivains, capables à la fois de tourner une belle phrase mine de rien, de construire une intrigue fluide et imprévisible, habitée de personnage attachants et réels, le tout sans aucune prétention; ses livres se lisent d'une traite, de véritables pageturners.
L'avantage de la série Scudder réside en partie dans l'évolution des personnages; dans les premiers livres de la série le détective boit beaucoup, est solitaire, travail en solo, etc. Il passera par plusieurs étapes dans sa vie au fil des romans, rencontrera une femme, tentera d'obtenir un permis, le laissera tomber, entrera chez les AA et cessera de boire, se liera d'amitié avec un jeune de la rue qui deivnedra son assistant non-officiel, etc. Bref, une grande série, maintenant reconnue comme l'une des plus intéressante série de polar moderne. Définitivement à placer auprès de Chandler et Hammett.
L'autre série majeure de Block, c'est celle des aventures (mésaventures en fait) du cambrioleur Bernie Rhodenbarr, qui est aussi propriétaire d'une librairie de livres usagés à titre de couverture. Très savoureuse série de romans, sa lecture est parfaite entre quelques Scudder, pour respirer un peu et profiter de la prose de Block en mode plus léger que sa série hardboiled. D'autres séries moins importantes et plusieurs romans hors-série complète l'oeuvre du romancier - et si jamais vous y plongez, ne manquez pas ses nouvelles, après Scudder et Rhodenbarr, ce sont ses meilleurs textes - en particulier les deux romans et les nombreuses nouvelles mettant en scène Keller, un tueur à gage philosophe...
Le trait commun des oeuvres de l'auteur est certainement sa capacité à construire des dialogues absolument succulent - un must dans le genre.
Si je vous avoue tout cela aujourd'hui, c'est qu'au fil de ces cinq ans, j'ai eu mes périodes Block - et merci aux Bibliothèques publiques, principalement la VPL et la BNQ - et que malheureusement, malgré toute la productivité de l'auteur, j'en voit maintenant le bout...
Avec All the flowers are Dying, je peut dire que j'ai lu les 20 romans de la série Scudder... et avec The Burglar in the prowl, les 15 de la série Rhodenbarr. La chose serait presque triste. :)
Je vous laisse donc sur une citation tirée du dernier Scudder à propos de Starbucks, un endroit où j'ai passé beaucoup de temps dans ces cinq ans, avec un livre de Lawrence Block jamais très loin...
«Did you say a mocha latte?
- I did, but that was then and this is now. Get me something really disgusting, will you? Something along the lines of a caramel mocha frappuccino, so gopped up with sugar crap that you can't taste coffee, but with a couple of extra shots of espresso in there to kick ass. How does that sound?»
It sounded horrible.
:)
Indeed ...
Amusante photo...
Si vous cliquez sur l'intitulé de cette entrée, vous aboutirez sur le site officiel du congrès Boréal, auquel j'ai assisté récemment.
Une collègue italienne qui habite maintenant en France, Serena Gentilhomme, s'est amusé à prendre quelques photos de Natasha Beaulieu, Claude Bolduc et moi.
Et une de ces photos se trouve directement dans le coin en haut à gauche de la page du site sur laquelle vous aboutirez... Amusante photo, issue d'une amusante séance improvisée pendant laquelle même Élisabeth Vonarburg s'est permis des photos de notre trio et de Serena.
Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand format... et entre temps, je vais tenter d'obtenir le fichier de Serena et son autoraisation de placer cette photo ici-même sur mon blog à moi, puisque je la trouve rigolotte :)
Enjoy!
Une collègue italienne qui habite maintenant en France, Serena Gentilhomme, s'est amusé à prendre quelques photos de Natasha Beaulieu, Claude Bolduc et moi.
Et une de ces photos se trouve directement dans le coin en haut à gauche de la page du site sur laquelle vous aboutirez... Amusante photo, issue d'une amusante séance improvisée pendant laquelle même Élisabeth Vonarburg s'est permis des photos de notre trio et de Serena.
Cliquez sur la photo pour la voir en plus grand format... et entre temps, je vais tenter d'obtenir le fichier de Serena et son autoraisation de placer cette photo ici-même sur mon blog à moi, puisque je la trouve rigolotte :)
Enjoy!
lundi 21 novembre 2005
Passons au salon
Ce dimanche, je me suis rendu, en compagnie de mon amie Suzie, au Salon du livre de Montréal.
J'avais fait un rapide saut sur place lors du salon de 2003, mais grosso modo, mon dernier salon du genre, à Montréal, devait bien remonter à 1999. je me souviens vaguement d'avoir été au salon de québec quelques minutes en 2000, mais sans plus.
Ça faisait donc longtemps que je n'avais pas réellement fait le tour du salon de Montréal.
Big. C'est encore plus gros qu'avant. Un niveau complet d'exposants se trouve maintenant là où il n'y avait avant qu'un couloir vide précédent l'entrée et le contrôle des billets.
Très achalandé. Bon, c'était dimanche, mais d'après les informations obtenues, c'était aussi pire samedi. Beaucoup de monde, donc.
Ma visite n'A pas été aussi exhaustive que par le passé, et je n'ai que pris des notes, sans rien acheter sur place, contrairement à mes habitudes.
En fait, le salon était à moitié un prétexte pour voir quelques copains, et j'ai donc pu discuter un brin avec Daniel Sernine, Natasha Beaulieu, Esther Rochon, Louise et Jean de la maison Alire, ainsi que (deux fois) Julie Martel rencontrée par hasard.
Côté découvertes, j'ai pu prendre en note que Suzie aimerait probablement les deux volumes de Charles le téméraire de Beauchemin, que Assimil avait sorti un petit livre de poche pour apprendre les rudiments de bases du japonnais qui semblait bien me convenir, que l'exposition photographiques Je lis Montréal avait donné naissance à un livre souvenir, avec les photos qui se trouvaient sur l'avenue McGill-College cet été, et que la meilleure manière de faire de la promo à propos d'un livre sur les oiseaux de proie, c'était encore d'en avoir un vrai avec soit! En effet, nous avons pu voir de très près un Grand Duc (Hibou) qui a même ouvert ses ailes pour nous, joli spectacle et impressionnant avec ça.
A part ça, je retiens la rigolote habitude de Daniel Sernine qui prenait en photo ses lecteurs et visiteurs lors de ses séances de signature :)) et les jolies photos des familles de Julie Martel et Patrick Senécal qu'il a prise, je retiens aussi la lecture du Blog de Sénécal à propos du salon, aussi amusant par ses propos que par les troubles que le responsable du site a eu à mettre tout ça en ligne de manière efficace... et évidemment, je retiens ce que les médias ont dit de la présence de Nathalie Simard. Well, je n'ai rien contre la croisade qu'elle mène si ça peut lui faire du bien, tant mieux, mais j'avoue être demeuré perplexe en sachant qu'elle signerait le livre que Michel Vastel avait écrit sur elle. Compte tenu du genre de biographie et des événements qu'il relate, j'ai de la difficulté à voir la pertinence de la séance de signature de célébrité (qui n'a pas écrit le livre en question), comme si le produit était un nouvel album rock... Je ne me suis pas senti à l'aise face à l'aspect spectacle donné. Et je n'ose pas imaginer le genre de choses qu'elle a dû entendre des futurs lecteurs de ce livre.
Tout cela fait beaucoup de promotion pour le livre et le salon, mais malheureusement bien peu pour les écrivains eux-mêmes. Mais bon... on ne changera pas le monde.
Je retiens aussi que depuis que je lis les livres d'auteurs anglophones en version originale, il y a un bon paquet de kiosques intéressants dans le passé qui ne s'adressent plus du tout à moi - tous ces distributeurs d'éditeurs français qui publient les version en traduction françaises des livres anglosaxons, par exemple, ce qui représente tout de même une bonne portion de quelques gros kiosques.
C'est pas mal ça qui est ça. le salon se termine aujourd'hui à 16h, donc dans environ 3 minutes au moment où je met ce commentaire en ligne.
Pas eu le temps avant, la soirée d'hier ayant été consacrée à l'écoute de Tout le monde en parle (Très rigolotte l'interview avec Alexandre Jardin), à la dégustation d'un excellent filet de truite, légumes et sauce au citron et à l'aneth, le tout arrosé d'un vin de cépage Australien, excellent aussi, sans être le vin du siècle.
J'avais fait un rapide saut sur place lors du salon de 2003, mais grosso modo, mon dernier salon du genre, à Montréal, devait bien remonter à 1999. je me souviens vaguement d'avoir été au salon de québec quelques minutes en 2000, mais sans plus.
Ça faisait donc longtemps que je n'avais pas réellement fait le tour du salon de Montréal.
Big. C'est encore plus gros qu'avant. Un niveau complet d'exposants se trouve maintenant là où il n'y avait avant qu'un couloir vide précédent l'entrée et le contrôle des billets.
Très achalandé. Bon, c'était dimanche, mais d'après les informations obtenues, c'était aussi pire samedi. Beaucoup de monde, donc.
Ma visite n'A pas été aussi exhaustive que par le passé, et je n'ai que pris des notes, sans rien acheter sur place, contrairement à mes habitudes.
En fait, le salon était à moitié un prétexte pour voir quelques copains, et j'ai donc pu discuter un brin avec Daniel Sernine, Natasha Beaulieu, Esther Rochon, Louise et Jean de la maison Alire, ainsi que (deux fois) Julie Martel rencontrée par hasard.
Côté découvertes, j'ai pu prendre en note que Suzie aimerait probablement les deux volumes de Charles le téméraire de Beauchemin, que Assimil avait sorti un petit livre de poche pour apprendre les rudiments de bases du japonnais qui semblait bien me convenir, que l'exposition photographiques Je lis Montréal avait donné naissance à un livre souvenir, avec les photos qui se trouvaient sur l'avenue McGill-College cet été, et que la meilleure manière de faire de la promo à propos d'un livre sur les oiseaux de proie, c'était encore d'en avoir un vrai avec soit! En effet, nous avons pu voir de très près un Grand Duc (Hibou) qui a même ouvert ses ailes pour nous, joli spectacle et impressionnant avec ça.
A part ça, je retiens la rigolote habitude de Daniel Sernine qui prenait en photo ses lecteurs et visiteurs lors de ses séances de signature :)) et les jolies photos des familles de Julie Martel et Patrick Senécal qu'il a prise, je retiens aussi la lecture du Blog de Sénécal à propos du salon, aussi amusant par ses propos que par les troubles que le responsable du site a eu à mettre tout ça en ligne de manière efficace... et évidemment, je retiens ce que les médias ont dit de la présence de Nathalie Simard. Well, je n'ai rien contre la croisade qu'elle mène si ça peut lui faire du bien, tant mieux, mais j'avoue être demeuré perplexe en sachant qu'elle signerait le livre que Michel Vastel avait écrit sur elle. Compte tenu du genre de biographie et des événements qu'il relate, j'ai de la difficulté à voir la pertinence de la séance de signature de célébrité (qui n'a pas écrit le livre en question), comme si le produit était un nouvel album rock... Je ne me suis pas senti à l'aise face à l'aspect spectacle donné. Et je n'ose pas imaginer le genre de choses qu'elle a dû entendre des futurs lecteurs de ce livre.
Tout cela fait beaucoup de promotion pour le livre et le salon, mais malheureusement bien peu pour les écrivains eux-mêmes. Mais bon... on ne changera pas le monde.
Je retiens aussi que depuis que je lis les livres d'auteurs anglophones en version originale, il y a un bon paquet de kiosques intéressants dans le passé qui ne s'adressent plus du tout à moi - tous ces distributeurs d'éditeurs français qui publient les version en traduction françaises des livres anglosaxons, par exemple, ce qui représente tout de même une bonne portion de quelques gros kiosques.
C'est pas mal ça qui est ça. le salon se termine aujourd'hui à 16h, donc dans environ 3 minutes au moment où je met ce commentaire en ligne.
Pas eu le temps avant, la soirée d'hier ayant été consacrée à l'écoute de Tout le monde en parle (Très rigolotte l'interview avec Alexandre Jardin), à la dégustation d'un excellent filet de truite, légumes et sauce au citron et à l'aneth, le tout arrosé d'un vin de cépage Australien, excellent aussi, sans être le vin du siècle.
mardi 15 novembre 2005
On and on, the snow will fall...
Yep... First snow of the year in Montreal...
Well, it's not like we couldn't have expected it, uh?
It's neither as it would be a first for me, (sadly enough)...
But, all in all, I'm not complaining, 'cause if I'm not happy with it, I just have to get the hell out and move to Vancouver... or elsewhere...
I'm singing in the snow... :)
I dunno, first snowfall is always kinda nice anyway, even if it's getting colder every day, even when it's not a so nice day after all (it's windy and grey today), and even if you know you're gonna dislike the damn thing in a couple weeks and hate it by the end of february...
The fact is the snow transform the landscape. It's been transformed anyway, since all the leaves fell from the trees making them look so sad, so after all the colors are gone from the trees and the mountains, it's better to have snow to light it up than nothing at all, I beleive.
And it's good since everything is brighter with snow, so it's kinda less depressing altogether than the regular grey and dark streets, especially since the days are getting shorter and there's not much sun around for the season.
And snow is also chistmaslike, so it's gonna enlight people as well, and that's never a bad thing, as I think of it.
So... after all, it's not too bad to get the first snowfall of the season.
Yep. So here we are again...
Enjoy the pics! The one on top was taken this morning, in Rue de la Commune, in the Old Montreal. The following one was taken at noon, in the Old Port (you can see the museum of history and archeology in the back).
vendredi 11 novembre 2005
Ginny et les chats :)
Ginny (le chien sur la photo), est morte en août dernier. Il S'agit d'un chien croisé (Schnauzer et Husky sibérien) qui s'est déjà illustré à plusieurs reprises dans sa vie par sa capacité à repérer et aider les chats en détresse. Oui, les chats. Sur la photo, on la voit avec Blondie, un chat avec qui elle a partagé sa vie pendant longtemps. Ginny est tellement associée aux chats qu'elle a déjà été honorée lors d'un gala d'association de propriétaire de chat et a reçu en 1998 le titre de Chat de l'année, une première pour un chien. :))
Le 19 novembre prochain, Ginny sera recevra un hommage posthume lors d'un autre gala félin...
Avouez que cette nouvelle a de quoi faire sourire, quand même.
Et que c'est cute, non?
lundi 7 novembre 2005
Anniversaire, élections, Miss météo et beaucoup d'ours!
Jolie fin de semaine.
Un souper au Carlos & Pepe (resto latino), en l'honneur :) de l'aniversaire de mon ami Daniel Sernine. Très agérable de revoir des copains et de partager quelques moments ensemble devant un bon repas.
Samedi tranquille, à récupérer (un abus d'absinthe en guise de digestif?), hehe... samedi passé à écrire une partie de mon roman en cours, puis invitation improvisée à partager un Osobouko avec Sophie et Martin. L'oso Beaucoup, comme on l'a surnommé, et traduit par Beaucoup d'Ours (Oso est Ours en espagnol, hum) s'est avéré délicieux mais curieusement, il a eu l'effet d'endormir Sophie et Martin très tôt après le début de la projection de Miss Météo. Nous avons donc écouté le film pratiquement seul, dnas l'appart de ma soeur endormie. Film plutôt drôle et sympathique sur le passage à la quarantaine d'une fille un peu excentrique. Amusant.
Puis petit dimanche d'élections municipales. Wow, à peine quoi, 30-35% des gens de Montréal sont allé voter. Notre maire sortant est devenu le maire réentrant avec une majorité de 53%... ce uqi veut dire qu'en fait, le pauvre maire a obtenu le vote d'environ 18% des habitants de la ville... Misère. Et c'est la plus grande ville du Québec. Amusant passage aux nouvelles, lorsque le défilement des municipalités se faisait au bas de l'écran télé et que nous avons pu voir une ville (souviens plus laquelle) où le maire a été élu avec MOINS de 100 votes (99 contre 64).
Et puis bing, on se rends compte qu'une autre semaine est passée, mine de rien. Une petite marche au Parc Jarry (avec son stade, rebaptisé Uniprix, suivant cette mode totalement ridicule qui a fourni le Forum Pepsi et le Centre Molson devenu le Centre Bell, noms qui changeront tout aussi stupidement au fil des ans), une petite marche au parc Jarry, donc, pour prendre quelques photos des feuilles jaunes et rouges qui tombent des arbres, leur donnant un air triste et gris pour les mois à venir.
On a déjà hâte de les revoir en feuille, ces arbres.
Un souper au Carlos & Pepe (resto latino), en l'honneur :) de l'aniversaire de mon ami Daniel Sernine. Très agérable de revoir des copains et de partager quelques moments ensemble devant un bon repas.
Samedi tranquille, à récupérer (un abus d'absinthe en guise de digestif?), hehe... samedi passé à écrire une partie de mon roman en cours, puis invitation improvisée à partager un Osobouko avec Sophie et Martin. L'oso Beaucoup, comme on l'a surnommé, et traduit par Beaucoup d'Ours (Oso est Ours en espagnol, hum) s'est avéré délicieux mais curieusement, il a eu l'effet d'endormir Sophie et Martin très tôt après le début de la projection de Miss Météo. Nous avons donc écouté le film pratiquement seul, dnas l'appart de ma soeur endormie. Film plutôt drôle et sympathique sur le passage à la quarantaine d'une fille un peu excentrique. Amusant.
Puis petit dimanche d'élections municipales. Wow, à peine quoi, 30-35% des gens de Montréal sont allé voter. Notre maire sortant est devenu le maire réentrant avec une majorité de 53%... ce uqi veut dire qu'en fait, le pauvre maire a obtenu le vote d'environ 18% des habitants de la ville... Misère. Et c'est la plus grande ville du Québec. Amusant passage aux nouvelles, lorsque le défilement des municipalités se faisait au bas de l'écran télé et que nous avons pu voir une ville (souviens plus laquelle) où le maire a été élu avec MOINS de 100 votes (99 contre 64).
Et puis bing, on se rends compte qu'une autre semaine est passée, mine de rien. Une petite marche au Parc Jarry (avec son stade, rebaptisé Uniprix, suivant cette mode totalement ridicule qui a fourni le Forum Pepsi et le Centre Molson devenu le Centre Bell, noms qui changeront tout aussi stupidement au fil des ans), une petite marche au parc Jarry, donc, pour prendre quelques photos des feuilles jaunes et rouges qui tombent des arbres, leur donnant un air triste et gris pour les mois à venir.
On a déjà hâte de les revoir en feuille, ces arbres.
La contraction du temps
Quelle fin de semaine bien remplie.
Question numéro 1: pourquoi le temps passe-t-il différemment à Montréal et à Vancouver?
Sérieusement. Quand je vis à Montréal, le temps défile à une vitese plus élevée que lorsque je vis à Vancouver. Écrire le début de mon roman l'an dernier à vancouver a été un défi intéressant, mais pas si impossible à gérer malgré tout. Ce mois-ci, alors que je travaille sur la suite, c'est beaucoup plus ardu de trouver du temps.
idem pour tout le reste, j'ai l'impression d'avoir peu de temps totalement libre, pour juste me promener dnas les rues sans rien faire d'autre que de prendre des photos ou d'admirer le paysage ou le calme ou l'activité urbaine...
Pourtant: ma vie sociale est similaire dans les deux villes; quelques amis proches, quelques activités ici et là, des soupers ou une bière de temps à autre... peut-être plus concentrée comme vie sociale à Montréal, mais si peu que je ne pense pas trouver dans cet aspect de ma vie l'explication.
Donc: est-ce le travail? Ok, à Montréal, j'ai deux jobs. So what? je ne travaille pas plus au total dans les deux que quand j'en avais qu'une lors de mon dernier séjour à Vancouver... sans parler de la période folle où j'ai eu deux jobs à temps plein à Vancouver jusqu'en mars 2003...
Ah: la famille. dans le sens large, c'est vrai que je passe plus de temps à gérer mes relations familiales si je suis à Montréal. Plus de visites de la famille, plus de contacts directs, mais un peu moins de conversations télléphoniques. mais malgré tout, c'est assez factuel, c'est pas comme si ma famille habitait Montréal et qu'on se voyait trois fois par semaine. La personne que je vois le plus est ma soeur Sophie, mais je ne la vois pas plus que quelques mis, et si on fond mes soupers et visites avec celles des amis, ça ne me semble pas un élément si imposant.
Hum: une conclusion s'impose: le temps passe tout simplement différemment dans l'ouest et l'est du pays.
Théorie: si on considère ma prémisse valable, on peut imaginer que le temps se contracte au froid, en fait, et que l'arrivée de celui-ci plus intensément que dans l'ouest, contracte le temps à Montréal, et donc, m'offre moins de temps pour réaliser ce que je fais de mes journées, en comparaison aux mêmes activités réalisées dans l'ouest.
Corollaire: ajouté à titre de preuve indirecte: mon temps au printemps à Montréal ne me semblait pas si différent de celui du printemps à Vancouver. Le printemps apporte des températures plus chaudes, qui ont pour effet de décontracter le temps et lui donner un rythme similaire dasn l'ouest et dans l'est du pays.
Tout simplement.
Je me sens mieux maintenant que tout s'explique.
Question numéro 1: pourquoi le temps passe-t-il différemment à Montréal et à Vancouver?
Sérieusement. Quand je vis à Montréal, le temps défile à une vitese plus élevée que lorsque je vis à Vancouver. Écrire le début de mon roman l'an dernier à vancouver a été un défi intéressant, mais pas si impossible à gérer malgré tout. Ce mois-ci, alors que je travaille sur la suite, c'est beaucoup plus ardu de trouver du temps.
idem pour tout le reste, j'ai l'impression d'avoir peu de temps totalement libre, pour juste me promener dnas les rues sans rien faire d'autre que de prendre des photos ou d'admirer le paysage ou le calme ou l'activité urbaine...
Pourtant: ma vie sociale est similaire dans les deux villes; quelques amis proches, quelques activités ici et là, des soupers ou une bière de temps à autre... peut-être plus concentrée comme vie sociale à Montréal, mais si peu que je ne pense pas trouver dans cet aspect de ma vie l'explication.
Donc: est-ce le travail? Ok, à Montréal, j'ai deux jobs. So what? je ne travaille pas plus au total dans les deux que quand j'en avais qu'une lors de mon dernier séjour à Vancouver... sans parler de la période folle où j'ai eu deux jobs à temps plein à Vancouver jusqu'en mars 2003...
Ah: la famille. dans le sens large, c'est vrai que je passe plus de temps à gérer mes relations familiales si je suis à Montréal. Plus de visites de la famille, plus de contacts directs, mais un peu moins de conversations télléphoniques. mais malgré tout, c'est assez factuel, c'est pas comme si ma famille habitait Montréal et qu'on se voyait trois fois par semaine. La personne que je vois le plus est ma soeur Sophie, mais je ne la vois pas plus que quelques mis, et si on fond mes soupers et visites avec celles des amis, ça ne me semble pas un élément si imposant.
Hum: une conclusion s'impose: le temps passe tout simplement différemment dans l'ouest et l'est du pays.
Théorie: si on considère ma prémisse valable, on peut imaginer que le temps se contracte au froid, en fait, et que l'arrivée de celui-ci plus intensément que dans l'ouest, contracte le temps à Montréal, et donc, m'offre moins de temps pour réaliser ce que je fais de mes journées, en comparaison aux mêmes activités réalisées dans l'ouest.
Corollaire: ajouté à titre de preuve indirecte: mon temps au printemps à Montréal ne me semblait pas si différent de celui du printemps à Vancouver. Le printemps apporte des températures plus chaudes, qui ont pour effet de décontracter le temps et lui donner un rythme similaire dasn l'ouest et dans l'est du pays.
Tout simplement.
Je me sens mieux maintenant que tout s'explique.
jeudi 3 novembre 2005
Toutes les Claires sont-elles excentriques?
J'ai vu et aimé le nouveau film de Cameron Crowe (réalisateur de Almost Famous et Jerry Maguire, entre autres).
Il y a quelque chose de très particulier dans ce film.
Bon, j'ai aimé ça puisque je suis en quelques sortes vendu à ce genre de films-là. J'aime ça. celui-ci n'était pas le meilleur du genre (j'avais préféré Garden State l'an dernier, par exemple), mais il était fort agréable à visionner.
Mais il y a un point très spécial.
le personnage joué par Kirsten Dunst s'appelle Claire, est très excentrique, très étrange même, parfois, toujours original et prétend faire l'étude des prénoms.
Elle fait même référence à un moment au fait qu'elle soit une Claire.
L'affaire n'est pas sans me faire penser à mon amie Claire, que j'ai connue à Vancouver, et qui est elle aussi possédée d'une folie certaine et d'uen excentricité qui ne se dément jamais.
Claire, c'est cette australienne folle à qui j'ai écrit à plusieurs reprises des lettres sur ce journal pendant mon séjour en Amérique Centrale.
C'est aussi à cause d'elle, qui était en transit à Montréal, pour deux heures, entre Vancouveret new York, que j'ai remué ciel et terre le mois dernier afin d'aller passer ces deux heures avec elle à l'aéroport de Montréal. Et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir.
Claire, c'est celel dont la folie me manque pratiquement tous les jours que je travaille au Starbucks de Montréal, puis qu'avec elle et mon ami Takashi, nous avions tendance à mettre beaucoup d'excentricité au Starbucks downtown Vancouver.
Bref, le film de crowe aura aussi connecté sur un autre plan avec ce spectateur-ci, celui des souvenirs d'excentricité...
et puis j'aime ce genre de films, ça me parle, à moi... peut-être que ça ne parle pas à toutes les générations ou à tous les styles, mais moi, à l'âge que j'ai actuellement, ça me parle et me fait sourire.
«Elizabethtown» de Cameron Crowe, avec Orlando Bloom et Kirsten Dunst.
Il y a quelque chose de très particulier dans ce film.
Bon, j'ai aimé ça puisque je suis en quelques sortes vendu à ce genre de films-là. J'aime ça. celui-ci n'était pas le meilleur du genre (j'avais préféré Garden State l'an dernier, par exemple), mais il était fort agréable à visionner.
Mais il y a un point très spécial.
le personnage joué par Kirsten Dunst s'appelle Claire, est très excentrique, très étrange même, parfois, toujours original et prétend faire l'étude des prénoms.
Elle fait même référence à un moment au fait qu'elle soit une Claire.
L'affaire n'est pas sans me faire penser à mon amie Claire, que j'ai connue à Vancouver, et qui est elle aussi possédée d'une folie certaine et d'uen excentricité qui ne se dément jamais.
Claire, c'est cette australienne folle à qui j'ai écrit à plusieurs reprises des lettres sur ce journal pendant mon séjour en Amérique Centrale.
C'est aussi à cause d'elle, qui était en transit à Montréal, pour deux heures, entre Vancouveret new York, que j'ai remué ciel et terre le mois dernier afin d'aller passer ces deux heures avec elle à l'aéroport de Montréal. Et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir.
Claire, c'est celel dont la folie me manque pratiquement tous les jours que je travaille au Starbucks de Montréal, puis qu'avec elle et mon ami Takashi, nous avions tendance à mettre beaucoup d'excentricité au Starbucks downtown Vancouver.
Bref, le film de crowe aura aussi connecté sur un autre plan avec ce spectateur-ci, celui des souvenirs d'excentricité...
et puis j'aime ce genre de films, ça me parle, à moi... peut-être que ça ne parle pas à toutes les générations ou à tous les styles, mais moi, à l'âge que j'ai actuellement, ça me parle et me fait sourire.
«Elizabethtown» de Cameron Crowe, avec Orlando Bloom et Kirsten Dunst.
Ah, le temps d'écrire...
Comme l'an dernier à pareille date, je concentre mes temps libre à l,écriture de manière intensive. Le bon côté de l'affaire, c'est que sans cette attitude, je n'ai jamais assez de temps pour écrire. Ainsi, malgré tout ce uqi se passe autour de moi dans ma vie quotidienne, je me force avec ce projet à produire un minimum par jour, et ça semble fonctionner pour le moment.
Le revers de la médaille, c'est que je serai moins présent sur ce blog pendant quelques semaines...
On verra bien où cette idée me mènera...
Le revers de la médaille, c'est que je serai moins présent sur ce blog pendant quelques semaines...
On verra bien où cette idée me mènera...
lundi 31 octobre 2005
Projet de novembre, la suite!
Juste un court mot (pour ne pas trop attirer l'attention, hehe), sur ma décision de continuer le roman débuté l'an dernier sous le titre de travail "Projet de novembre" et dont j'avais écris environ 48200 mots en novembre dernier, m'inspirant des règles de NaNoWriMo.
Je récidive donc sans vraiment respecter les règles, autrement qu'en ayant l'objectif de terminer le premier jet de ce roman. Je ne sais pas, à ce moment-ci, combien long il sera, donc je me donne un objectif de produire si besoin est, 50 000 mots en 30 jours, soit tenir un rythme d'environ 1650 mots par jour.
Vous pourrez lire mes états d'âme sur la question et suivre sa progression sur un blog à part (cliquez sur le titre de cette entrée pour y accéder), où les archives vous feront même remonter dans le temps et lire mes états d'âmes de l'an dernier au jour le jour...
Bonne lecture... en me souhaitant bonne écriture.
Et ne vous posez pas de question si je réponds pas au téléphone, ou que j'ai un long délai de réponse à mes courriels :)
Je récidive donc sans vraiment respecter les règles, autrement qu'en ayant l'objectif de terminer le premier jet de ce roman. Je ne sais pas, à ce moment-ci, combien long il sera, donc je me donne un objectif de produire si besoin est, 50 000 mots en 30 jours, soit tenir un rythme d'environ 1650 mots par jour.
Vous pourrez lire mes états d'âme sur la question et suivre sa progression sur un blog à part (cliquez sur le titre de cette entrée pour y accéder), où les archives vous feront même remonter dans le temps et lire mes états d'âmes de l'an dernier au jour le jour...
Bonne lecture... en me souhaitant bonne écriture.
Et ne vous posez pas de question si je réponds pas au téléphone, ou que j'ai un long délai de réponse à mes courriels :)
vendredi 28 octobre 2005
L'Audition et Renoir
Court message:
Vu le film l'Audition de et avec Luc Picard, et dont il a aussi ecrit le scenario. Tres bon film, bien equilibre, bien ecrit, bien que parfois un peu naif. Finale un peu appuyee, mais tres forte quand meme. On sent que Picard par moment a voulu tout mettre dans un seul film, mais jamais on ne decroche et il a su creer des personnages interessants. Le sidekick joue par Alexis Martin est absolument savoureux dans son interpretation comme dans les dialogues, et jamais il ne tombe dans la carricature ou semble ne faire trop. Bref, une belle reussite.
Renoir, oui! C'est un des peintres present par deux de ses oeuvres, dans l'exposition sur les paysage de la Provence, et j'ai oublie d'en parler, mais ses deux toiles sont vraiment interessante pour l'oeil. Remarquez, ce n'est pas different avec les autres peintres, on aime ou on n'aime pas, mais bon, moi, Renoir, j'aime bien.
Bonen fin de semaine!
Vu le film l'Audition de et avec Luc Picard, et dont il a aussi ecrit le scenario. Tres bon film, bien equilibre, bien ecrit, bien que parfois un peu naif. Finale un peu appuyee, mais tres forte quand meme. On sent que Picard par moment a voulu tout mettre dans un seul film, mais jamais on ne decroche et il a su creer des personnages interessants. Le sidekick joue par Alexis Martin est absolument savoureux dans son interpretation comme dans les dialogues, et jamais il ne tombe dans la carricature ou semble ne faire trop. Bref, une belle reussite.
Renoir, oui! C'est un des peintres present par deux de ses oeuvres, dans l'exposition sur les paysage de la Provence, et j'ai oublie d'en parler, mais ses deux toiles sont vraiment interessante pour l'oeil. Remarquez, ce n'est pas different avec les autres peintres, on aime ou on n'aime pas, mais bon, moi, Renoir, j'aime bien.
Bonen fin de semaine!
mercredi 26 octobre 2005
Citation du jour: Picasso...
Entendu hier...
"Picasso, c'est comme le sushi."
Je suis plutôt d'accord.
Et vous?
"Picasso, c'est comme le sushi."
Je suis plutôt d'accord.
Et vous?
Une visite en Provence
Libellés :
Peinture / Sculpture
Hier, profitant (ou plutôt déplorant) la pluie et le vent et le froid... nous sommes allé faire un tour du côté du Musée des Beaux Arts de Montréal, qui tient ces jours-ci une exposition temporaire sur le thème du soleil :)... et qui est consacrée aux paysages de Provence de la période classique à l'époque moderne.
Ceux qui me connaissent par mes commentaires sur la peinture en général se doutent que les impressionstes ne sont pas nécessairement ma tasse de thé, et se demanderont peut-être ce que je suis allé faire en Provence, mais bon, j'aime bien jeter un oeil sur ces oeuvres que vous n'avez souvent l'occasion de ne voir qu'une fois dans votre vie, et l'exposition avait tout de même une étendue plus vaste que la seule période impressioniste.
Globalement, j'ai aimé ça. C'était bien présenté, intéressant, et il y a plusieurs tableaux qui valent vraiment le déplacement. Je pense à un Van Gogh, à deux peintures de Jean-Baptiste Olive (?) et un Cézanne en particulier (dont j'ai oublié le titre... Gardanne ou quelque chose du genre, je pense)... anyway, Cézanne, si vous aimez, courrez voir cette exposition, ils en ont regroupé plusieurs pour votre plaisir. J'avoue trouver que c'est correct, mais que les peintures du célèbre peintre ne me bouleversent pas tant que ça. Sauf celle ci-haut mentionné - c'est l'image qui acompagne ce commentaire), elle est superbe, malgré une impression d'inachevé - volontaire? - et de traits rapidement esquissés, ou peut-être bien à cause de cet aspect, justement. De toute manière, elle n'est pas du tout représentative des autres oeuvres de Cézanne présentées dans l'expo, elle est complètement à part, même.
Je pousserai plus loin l'hérésie en disant que les néo-impressionistes sont encore pires que les impressionnistes, leurs couleurs me donnent des boutons.
Ceci dit, tout n'est pas négatif, bien au contraire, puisque j'ai trouvé que ma visite avait valu son 15$ d'entrée (sinon, allez-y le mercredi, c'est moins cher, 7,50 $ je pense).
Bref, ça vaut le coup d'oeil... si ce genre de choses vous branche, évidemment.
lundi 24 octobre 2005
Boréal 2005
Ouf. Une fin de semaine à Boréal 2005 vient de se terminer. Pour ceux qui ne connaissent pas ce que c'est, Boréal est le Congrès annuel du milieu du Fantastique et de la science-fiction québécoise.
J'assistais religieusement à Boréal depuis 1995 lorsque j'ai quitté le Québec en 2001, faisant de 2000 mon dernier Boréal en tant que participant actif au milieu.
J'avais fait un saut, une demi-journée, à Boréal 2003, pour revoir des amis, pricipalement...
Cette année, profitant de ma présence à Montréal au moment du congrès, j'ai donc passé la fin de semaine enfermé avec des écrivains :)
Évidemment, le plus grand plaisir est toujours de retrouver des copains que je n'avais pas revu depuis 2003 ou même 2000...
Je ne sais pas si c'est le recul, mais il m'a semblé que Boréal 2005 avait été un congrès très intéressant et diversifié.
J'ai même participé au concours d'écriture sur place, organisé par Julie Martel, qui a démontré tant d'entousiasme à l'idée que je participe, cet entousiasme aidé par mon ami Daniel Sernine, m'encourageant à le faire...
Finalement, donc, j'ai écrit une courte nouvelle, en une heure, samedi soir entre 20h10 et 21h10.
J'ai trouvé l'expérience aussi stimulante que toute les autres fois où j'avais participé à ce genre d'activités. Faut croire qu'on se refait pas tout le temps et que certains petits plaisir demeurent malgré les changements.
La nouvelle de fantastique léger composée lors du concours s'intitule "Dans ses yeux noirs". Écrite à la main, sur du papier ligné standard, elle ne fait que 8 pages (ce qui a semblé incroyablement long à Julie, qui a déclaré le lendemain que j'avais battu le record de longueur du concours - j'ai des doutes: Patrick Senécal a déjà participé :) - et en fait, la dernière page et demie est un peu compacte et les choses s'emballent un peu, puisque bien entendu, j'ai manqué de temps pour mieux élaborer cette partie et j'ai du couper un peu court pour finir dnas l'heure allouée.
Mais j'ai aimé l'histoire que j'ai écrite, et donc, en un sens, grâce à Julie, je vais éventuellement retravailler ce texte, je vous en reparlerai si jamais ça sort quelque part.
Ah, oui, pour ceux qui se le demanderaient, non, je n'ai pas gagné le concours. Mais j'ai obtenu une mention honorable du jury (hehe... je suis honorable, maintenant que je ne suis plus un petit nouveau :))
Toutes ces activités m'ont réellement stimulées, et donc, je vais probablement passer par une période où je vais consacrer un peu de temps à la création et délaissé un peu la non-fiction... on verra ce que ça donnera.
Quelques photos du congrès sont déjà disponibles sur le site de Fractale Framboise, dont je vous mets un lien à droite. En cherchant bien, vous me verrai la binette sur quelques clichés :)
J'assistais religieusement à Boréal depuis 1995 lorsque j'ai quitté le Québec en 2001, faisant de 2000 mon dernier Boréal en tant que participant actif au milieu.
J'avais fait un saut, une demi-journée, à Boréal 2003, pour revoir des amis, pricipalement...
Cette année, profitant de ma présence à Montréal au moment du congrès, j'ai donc passé la fin de semaine enfermé avec des écrivains :)
Évidemment, le plus grand plaisir est toujours de retrouver des copains que je n'avais pas revu depuis 2003 ou même 2000...
Je ne sais pas si c'est le recul, mais il m'a semblé que Boréal 2005 avait été un congrès très intéressant et diversifié.
J'ai même participé au concours d'écriture sur place, organisé par Julie Martel, qui a démontré tant d'entousiasme à l'idée que je participe, cet entousiasme aidé par mon ami Daniel Sernine, m'encourageant à le faire...
Finalement, donc, j'ai écrit une courte nouvelle, en une heure, samedi soir entre 20h10 et 21h10.
J'ai trouvé l'expérience aussi stimulante que toute les autres fois où j'avais participé à ce genre d'activités. Faut croire qu'on se refait pas tout le temps et que certains petits plaisir demeurent malgré les changements.
La nouvelle de fantastique léger composée lors du concours s'intitule "Dans ses yeux noirs". Écrite à la main, sur du papier ligné standard, elle ne fait que 8 pages (ce qui a semblé incroyablement long à Julie, qui a déclaré le lendemain que j'avais battu le record de longueur du concours - j'ai des doutes: Patrick Senécal a déjà participé :) - et en fait, la dernière page et demie est un peu compacte et les choses s'emballent un peu, puisque bien entendu, j'ai manqué de temps pour mieux élaborer cette partie et j'ai du couper un peu court pour finir dnas l'heure allouée.
Mais j'ai aimé l'histoire que j'ai écrite, et donc, en un sens, grâce à Julie, je vais éventuellement retravailler ce texte, je vous en reparlerai si jamais ça sort quelque part.
Ah, oui, pour ceux qui se le demanderaient, non, je n'ai pas gagné le concours. Mais j'ai obtenu une mention honorable du jury (hehe... je suis honorable, maintenant que je ne suis plus un petit nouveau :))
Toutes ces activités m'ont réellement stimulées, et donc, je vais probablement passer par une période où je vais consacrer un peu de temps à la création et délaissé un peu la non-fiction... on verra ce que ça donnera.
Quelques photos du congrès sont déjà disponibles sur le site de Fractale Framboise, dont je vous mets un lien à droite. En cherchant bien, vous me verrai la binette sur quelques clichés :)
lundi 17 octobre 2005
Requiem for Thora
Yesterday, Suzie called me while I was at work, to tell me that she had bad news, that Thora was dead.
Thora was living in Vancouver. She was working in movie theater, where she was a manager. Thora is the one who called Suzie, back in April 2001 when we were just arrived in Vancouver to begin a new adventure, not even speaking English really well, and looking for jobs. Thora called Suzie for an interview to work at the Capitol 6, downtown.
She was the one who welcomed Suzie at the Cap 6, showing her the place, making her feeling comfortable.
When you move to a new city, trying to learn a new language, a lot of things could go wrong, or a lot of things could end up well. And often, you don’t control where things are going, often, you’re experience will depend on the people you meet.
Thora was a good person, she was really good to Suzie, not only then, for that first day at a new job in a new language, but all the way Suzie had worked for the Capitol 6, even after she went back in 2004.
Thora didn’t have any family in Vancouver that I know of. She was saying that the Capitol 6 crew was her family, that Suzie and the others were her children. So she liked to treat them, offering little gifts, like lottery tickets or sweets…
I’d probably seen Thora a few times at the Capitol 6 before we actually met. I this first time talking was probably somewhere around the mid-summer 2001. But I remember her for the movie poster charity project she was holding once a year.
Once a year, Thora was putting a lot of her free time to sort and classified the old movie posters at the Cap 6, and there was a lot of them, believe me. She was doing all that work for a good cause; once a year, there was a few days when you could just drop at the Capitol 6 and choose some posters and leave there any amount of money you wanted as a donation for charity. Life sometimes depends on little gesture. Pretty much all the pictures that I have of the two flats I lived in Vancouver in 2001-2002 and 2004-2005 showed movie posters on the walls. Some of these posters were there because of Thora’s project for charity.
One day last week, Thora didn’t show up at work, and neither she called in sick. It wasn’t like her at all. Working in movie theater was her life, the crew was her family, and that day, she wasn’t there because she was gone.
I didn’t know Thora that much after all, I’ve never worked myself at the Capitol 6 but at the same time Suzie was working there, I was myself working in movie theater as well, and after a while, was getting to know all the close friends Suzie had at the Cap.
But Thora was a part of my life, she meant something because she was so good with Suzie, and she is still part of my memories of Vancouver, of the memories I have of the life I built there over the years.
So I was really sad when Suzie told me she was gone. Her gone, a part of my Vancouver life, a part of me, was gone too.
After my shift yesterday, Suzie and her brother Stephane, also part of my BC memories, joined me for a long walk in the streets of Montreal, under a light rain that reminded me of autumn in Vancouver. As we walked around, we stopped at the Cathedral to show it to Stephane, and there was a baptism there. Later on, as we made him visit the Basilica, I noticed that there was another baptism there.
Earlier on, I was thinking that beside my memories of Thora and the goodness of the woman, I was sad since I was feeling the world was short of one good person. Strangely, after seing the baptisms, I thought that with a little luck, maybe the world isn’t, or at least, we could still hope it’s not.
Back at the apartment for dinner, Suzie left her glass and we all drank to Thora, a good person.
Thora was living in Vancouver. She was working in movie theater, where she was a manager. Thora is the one who called Suzie, back in April 2001 when we were just arrived in Vancouver to begin a new adventure, not even speaking English really well, and looking for jobs. Thora called Suzie for an interview to work at the Capitol 6, downtown.
She was the one who welcomed Suzie at the Cap 6, showing her the place, making her feeling comfortable.
When you move to a new city, trying to learn a new language, a lot of things could go wrong, or a lot of things could end up well. And often, you don’t control where things are going, often, you’re experience will depend on the people you meet.
Thora was a good person, she was really good to Suzie, not only then, for that first day at a new job in a new language, but all the way Suzie had worked for the Capitol 6, even after she went back in 2004.
Thora didn’t have any family in Vancouver that I know of. She was saying that the Capitol 6 crew was her family, that Suzie and the others were her children. So she liked to treat them, offering little gifts, like lottery tickets or sweets…
I’d probably seen Thora a few times at the Capitol 6 before we actually met. I this first time talking was probably somewhere around the mid-summer 2001. But I remember her for the movie poster charity project she was holding once a year.
Once a year, Thora was putting a lot of her free time to sort and classified the old movie posters at the Cap 6, and there was a lot of them, believe me. She was doing all that work for a good cause; once a year, there was a few days when you could just drop at the Capitol 6 and choose some posters and leave there any amount of money you wanted as a donation for charity. Life sometimes depends on little gesture. Pretty much all the pictures that I have of the two flats I lived in Vancouver in 2001-2002 and 2004-2005 showed movie posters on the walls. Some of these posters were there because of Thora’s project for charity.
One day last week, Thora didn’t show up at work, and neither she called in sick. It wasn’t like her at all. Working in movie theater was her life, the crew was her family, and that day, she wasn’t there because she was gone.
I didn’t know Thora that much after all, I’ve never worked myself at the Capitol 6 but at the same time Suzie was working there, I was myself working in movie theater as well, and after a while, was getting to know all the close friends Suzie had at the Cap.
But Thora was a part of my life, she meant something because she was so good with Suzie, and she is still part of my memories of Vancouver, of the memories I have of the life I built there over the years.
So I was really sad when Suzie told me she was gone. Her gone, a part of my Vancouver life, a part of me, was gone too.
After my shift yesterday, Suzie and her brother Stephane, also part of my BC memories, joined me for a long walk in the streets of Montreal, under a light rain that reminded me of autumn in Vancouver. As we walked around, we stopped at the Cathedral to show it to Stephane, and there was a baptism there. Later on, as we made him visit the Basilica, I noticed that there was another baptism there.
Earlier on, I was thinking that beside my memories of Thora and the goodness of the woman, I was sad since I was feeling the world was short of one good person. Strangely, after seing the baptisms, I thought that with a little luck, maybe the world isn’t, or at least, we could still hope it’s not.
Back at the apartment for dinner, Suzie left her glass and we all drank to Thora, a good person.
mardi 11 octobre 2005
Parce que j'y étais... et parce qu'on est responsable
Après l'été que nous avons eu, un peu partout en Amérique, en tout cas, y a-t-il encore quelqu'un pour douter du réchauffement global et de ses effets? Il m'a semblé que la nature connaissait de plus en plus de soubresaut violents, ou en fait, que ses soubressauts naturels étaient amplifiés. Le fait d'avoir eu de la belle température de mars à octobre est un symtôme qui peut paraître agréable, mais l'effet secondaire des tempêtes tropicales qui se transforment de plus en plus en ouragans et ceux ci qui sont de plus en plus forts, donc destructeurs laisse un goût amer dans la bouche.
On a beaucoup parlé de Katrina et Rita, puisque les Américains ont été touchés, mais on a peu parlé de Stan, qui a dévasté une partie de l'Amérique Centrale il y a peu.
Moi, ça m'a beaucoup touché ce qui s'est passé là-bas, on s'en doute, parce que j'y étais, et il n'y a pas si longtemps.
Les plus de 650 morts dans les glissements de terrain au Guatemala m'ont donné un grand frisson dans le dos. J'ai vu des images, de Panaba et de Santiago, au lac Atitlan, où je suis allé avec Suzie. Dans cette région, les abords du lac sont constitués de montées abruptes et de volcans. Pas surprenant qu'il y ait des glissements de terrains lorsqu'il y a des pluies comme celles qui accompagnent souvent les ouragans, sans compter l'effet des vents violents.
J'ai souvent écrit que les catastrophes qui arrivent dans le monde me touchent toujours, mais évidemment plus quand elles se produisent dans un coin de planète que j'ai visité, apprécié, ou bien où je connais des amis. Voyager rapetisse la planète, et en ce sens, ce qui s'est produit au Lac Atitlan aurait tout aussi bien pu se produire au Lac St-Jean que je n'aurais pas été plus touché par l'événement.
Une pensée me vient aussi à l'esprit quand je vois ce que produit le réchauffement global, quand je vois ce qui est dérivé de toute la pollution que l'on fait.
La responsabilité individuelle. Elle est là.
En tant que Nord-Américain, en tant que consommateur de l'hémisphère nord de la planète, ce sont nous qui, par nos manières de consommer et produire, qui créons ce réchauffement... pourtant, confortablement installés au nord, on a peu à subir des conséquences de nos actes sur le climat, les premiers à payer sont les gens qui habitent plus au sud, comme les gens du Guatemala qui sont morts ensevelis sous la boue.
Je sais bien qu'ils ne sont pas nécessairement des modèles en ce qui concerne l'environnement, mais massivement, ce sont nos industries et nos véhicules qui produisent le gaz carbonique.
Je me dis qu'à un moment donné, un touriste d'ici sera tué dans un glissement de terrain au Lago de Atitlan, et que sa famille, pour commencer par ceux-ci, feront peut-être plus attention à leurs habitudes de consommation, principalement au niveau du transport. Ça sera un pas dans la bonne direction, mais pourquoi attendre que ça arrive à quelqu'un que vous connaissez? Dites-vous que ça aurait pu m'arriver, j'y étais, au Lac Atitlan, et j'étais en Amérique Centrale quand la saison des tempêtes tropicales a commencée. Qu'attendez-vous alors?
On a beaucoup parlé de Katrina et Rita, puisque les Américains ont été touchés, mais on a peu parlé de Stan, qui a dévasté une partie de l'Amérique Centrale il y a peu.
Moi, ça m'a beaucoup touché ce qui s'est passé là-bas, on s'en doute, parce que j'y étais, et il n'y a pas si longtemps.
Les plus de 650 morts dans les glissements de terrain au Guatemala m'ont donné un grand frisson dans le dos. J'ai vu des images, de Panaba et de Santiago, au lac Atitlan, où je suis allé avec Suzie. Dans cette région, les abords du lac sont constitués de montées abruptes et de volcans. Pas surprenant qu'il y ait des glissements de terrains lorsqu'il y a des pluies comme celles qui accompagnent souvent les ouragans, sans compter l'effet des vents violents.
J'ai souvent écrit que les catastrophes qui arrivent dans le monde me touchent toujours, mais évidemment plus quand elles se produisent dans un coin de planète que j'ai visité, apprécié, ou bien où je connais des amis. Voyager rapetisse la planète, et en ce sens, ce qui s'est produit au Lac Atitlan aurait tout aussi bien pu se produire au Lac St-Jean que je n'aurais pas été plus touché par l'événement.
Une pensée me vient aussi à l'esprit quand je vois ce que produit le réchauffement global, quand je vois ce qui est dérivé de toute la pollution que l'on fait.
La responsabilité individuelle. Elle est là.
En tant que Nord-Américain, en tant que consommateur de l'hémisphère nord de la planète, ce sont nous qui, par nos manières de consommer et produire, qui créons ce réchauffement... pourtant, confortablement installés au nord, on a peu à subir des conséquences de nos actes sur le climat, les premiers à payer sont les gens qui habitent plus au sud, comme les gens du Guatemala qui sont morts ensevelis sous la boue.
Je sais bien qu'ils ne sont pas nécessairement des modèles en ce qui concerne l'environnement, mais massivement, ce sont nos industries et nos véhicules qui produisent le gaz carbonique.
Je me dis qu'à un moment donné, un touriste d'ici sera tué dans un glissement de terrain au Lago de Atitlan, et que sa famille, pour commencer par ceux-ci, feront peut-être plus attention à leurs habitudes de consommation, principalement au niveau du transport. Ça sera un pas dans la bonne direction, mais pourquoi attendre que ça arrive à quelqu'un que vous connaissez? Dites-vous que ça aurait pu m'arriver, j'y étais, au Lac Atitlan, et j'étais en Amérique Centrale quand la saison des tempêtes tropicales a commencée. Qu'attendez-vous alors?
Bombarder les Schtroumpfs?
L'unicef, dans le cadre d'une campagne pour sensibiliser les jeunes aux atrocités de la guerre, a lancé un vidéo dans lequel le village des Schtroumpfs est bombardé.
Je ne sais pas trp ce que ça donnera sur des jeunes, mais moi, j'ai deux pensées à la vue de la chose:
1. J'ai presque 40 ans et ce vidéo je l'ai trouvé traumatisant, alors quel en serait l'effet sur un enfant? Je ne pense pas que l'outil soit adapté, avoir vu ça étant jeune, j'aurais certainement été marqué, et ça doit être le but de l'exercice, mais y va-t-on trop fort?
2. On a peut-être un problème avec les jeunes s'il faut en venir à ça pour les impressionner plus qu'avec des images de guerres réelles, non? Où en est-on rendu lorsque les images réelles n'impressionnent plus et que la destruction du village Schtroumpfs semble plus traumatisante que la destructions de villes et villages humains?
J'ai pas de réponses, malheureusement...
vendredi 7 octobre 2005
Lanternes classiques: une photo
J'hésitais entre les deux photos... l'une illustrant les lanternes classiques qui illuminent les sentiers de l'exposition, l'autre illustrant une scène plus complexe au center du bassin principal... Les photos ne sont pas exceptionnelles, et elles ne rendent pas parfaitement justice à la beauté du site, qu'il faut voir soi-même, mais bon, avec la caméra dont je disposais, j'ai pu au moins ramasser quelques souvenirs des lanternes 2005...
Enjoy.
Lanternes chinoises...
J'en avais déjà entrendu parler, bien sûr, mais pour tout vous avouer, c'était ma première fois... aux lanternes chinoises, organisées par le Jardin Botanique et son jardin chinois.
J'ai visité cette partie du jardin botanique de Montréal, en compagnie de mes amis Suzie et Daniel, il y a quelques jours.
J'avoue aussi ne pas être un très grand fan de jardins de plantes, en général, d'où en fait, l'absence de visites répétées au jardin botanique de Montréal.
mais pour les Lanternes, on parle de tout autre chose.
Première différence majeure avec une visite régulière: cette visite-ci se fait de nuit, ou, dans notre cas précis, au crépuscule, puisque la magie des lanternes en question opère bien évidemment à la tombée de la nuit.
Je ne saurais dire combien de lanternes composent l'exposition, mais il y en a déjà beaucoup, et des belles, tout le long des sentiers qui mène au jardin chinois et qui compose ce dernier pour les visiteurs. La plupart sont de type traditionnel, de toutes les couleurs, et avec diverses thématiques illustrées, et quelques unes sont moins traditionnelles, représentant des animaux ou des fruits. Ces dernières me sont apparues moins intéressante, en fait.
Les pièeces de résistance sont constituéesde scènes diverses, éparpillées un peu partout sur le site, le visiteur allant d'une découverte à l'autre. Quelques poules, des poussins et un coq ici, une envolée de canards par là... je dois préciser que la thématique de l'exposition était celle des oiseaux.
Au centre du bassin qui se trouve au jardin chinois, une scène digne d'une fresque est absolument superbe; sa pièce principale étant un phoénix qui rappelel un peu le Quetzal que nous aurions, Suzie et moi, bien aimé voir en Amérique centrale cet été...
Les couleurs sont absolument splendide, les jeux de lumières, en particuliers ceux avec les reflets sur l'eau des bassins, sont particulièrements beaux.
Bref, en un mot comme en cent, la magie des lanternes, c'est un véritable délice pour les yeux. Je crois que l'exposition est en place jusqu'à la fin d'octobre. je vous conseille d'en profiter le plus tôt possible, car j'ai eu la chance de pouvoir admirer et prendre mon temps, mercredi soir dernier ayant été une soirée particulièrement chaude pour la saison. Je conseille aussi un début de soirée comme départ, comme ça, vous aurez une longueur d'avance sur le gros de la foule, qui envahi le site par la la suite. Il est plus facile de profiter de l'événement si on peut éviter de faire la file pour voir une structure particulièere ou enprunter un sentier...
Une anecdote amusante, accompagnant la photo que vous pouvez voir avec ce billet: nous ne devions pas être dûs pour avoir plusieurs photos: dans mon cas, je dispose actuellement d'une caméra numérique partiellement endommagée et qui ne comporte que 16 mg de mémoire, donc je peux prendre, de façon limitée, environ 20 photos, sans pouvoir mofidier mes options de prises de vue,s même pour des choses simples comme le flash. Mon ami Daniel, mieux équipé, a toutefois eu un problème avec sa pile rechargeable et sa caméra a manqué d'énergie avant la fin de notre visite également.
En fait, le seul reproche que l'on pourrait faire au jardin botanique est de vendre un biller unique pour la visite, les lanternes, les citrouilles, et l'insectarium. Si le deal est vraiment bon lorsque le jour, vous visitez toutes les attractions, le billet, au moment de son achat, peut paraître un peu cher pour ne voir que les lanternes. Il n'en est rien en réalité, l'exposition et la beauté du spectacle, vaut amplement le prix de ce billet.
Et si vous en profitez avant l'Halloween, vous aurez la possibilité de visiter l'exposition de citrouilles, dont nous avons vu les principales pièces et aussi cheminé dans le labyrinthe dont la thématique cette année est l'époque médiévale.
Le bal des citrouilles est doublé d'une compétition dont les concurrents offrent parfois des citrouilles jolies, parfois originales, et souvent plutôt drôles... mais que vous y alliez ou pas, ne manquez pas les lanternes chinoises.
jeudi 6 octobre 2005
Le(s) Magiciens d'Hullz :)
Il n'y a probablement pas beaucoup de monde qui lisent Claude Bolduc en écoutant du Mägo de Oz ces jours-ci. Les deux univers semblent très éloignées l'un de l'autre, et pourtant, je peux facilement imaginer mon ami Claude en train d'écouter le dernier CD de ce groupe.
Claude Bolduc, pour ceux parmi vous qui l'ignorez, est un auteur de fantastique québécois pour lequel j'éprouve à la fois une grande amitié et beaucoup d'admiration. Depuis ses débuts ou presque, et les miens, comme auteur, que j'apprécie la fiction de Claude. Claude habite Hull depuis très longtemps, d'où le jeu de mot du titre...
J'avais entendu entre les branches, que le volume L'année de la Science-Fiction et du fantastique 2000, récemment paru chez Alire, venait de publier une longue nouvelle (novella, presque un court roman) de Claude, dont on disait beaucoup de bien. J'ai donc profité de mon inscription récente à la Grande Bibliothèque de Montréal pour emprunter la chose et lire Bolduc, toujours un plaisir.
Je vous reviendrai peut-être sur mon appréciation de «Entre les bras des amants réunis» lorsque j'en aurai terminé la lecture, mais pour le moment, c'est à la fois intriguant, inquiétant et amusant. J'adore le titre (joli, pour une nouvelle fantastique, non?).
Et Mägo de Oz là-dedans?
Il s'agit d'un groupe de rock progressif espagnol, de Madrid, qui existe depuis plus de dix ans mais que j'ai découvert assez récemment, grâce aux conseils d'une amie latino-américaine :) - je peux voir que pour vous, nous sommes très loin de l'univers de Claude Bolduc, mais j'y viens, rassurez-vous. Même Claude sera d'accord que réunir sa fiction et les chansons de Mägo de Oz ne relève pas de la folie, après tout.
Mägo de Oz, c'est à la fois une sonorité très musclée, une guitare très métalique, limite Heavy Metal par moment, mais aussi une sonorité et une inspiration folflorique celte très marquée. Un mélange qui est intriguant et amusant, tout comme la fiction de Bolduc, mais qui fonctionne également très bien. À la blague, je dirais que Mägo de Oz, c'est un peu comme si on écoutait les Cowboys Fringants chanter du AC/DC en espagnol! :)
En fait, le groupe joue du heavy metal en terme musical, ou se réclame de ce courrant musical, mais leur musique ressemble plus au rock progressif que j'aimais beaucoup au début des années 80. Ça rappelle Styx en plus métalique, ou encore, pour utiliser une comparaison plus contemporaine, le groupe britanique Porcupine Tree. Mais, et ce mais a du poids, l'intégration de musique traditionnelle (un violon, une flute traversière, en permanence) dans leur musique, leur donne une sonorité unique. Ajouté à cette tendance une inspiration des textes dans les légendes espagnoles (Don Quichotte se voit consacré tout un album - La Leyenda de la Mancha) et des références au Rock anglophones de temps à autres (Une superbe reprise de Dust in the wind de Kansas, en espagnol: Pensando en ti) et vous obtenez un mélange très solide.
Lire Bolduc, et écouter du rock progressif espagnol est quelque chose de plus naturel qu'il n'y paraît donc à l'origine. Évidemment, connaissant l'intérêt de l'auteur de fiction pour le rock progressif et la musique musclée, le lien s'est peut-être fait inconsciement, et comme je venais de découvrir l'intéressante musique de Mägo de Oz, j'en profite pour allier deux petits plaisirs ces jours-ci. Je serais bien idiot de m'en priver...
Je vous conseille donc les deux, ensemble ou séparément, plaisir assuré si c'est votre tasse de thé.
Claude Bolduc, pour ceux parmi vous qui l'ignorez, est un auteur de fantastique québécois pour lequel j'éprouve à la fois une grande amitié et beaucoup d'admiration. Depuis ses débuts ou presque, et les miens, comme auteur, que j'apprécie la fiction de Claude. Claude habite Hull depuis très longtemps, d'où le jeu de mot du titre...
J'avais entendu entre les branches, que le volume L'année de la Science-Fiction et du fantastique 2000, récemment paru chez Alire, venait de publier une longue nouvelle (novella, presque un court roman) de Claude, dont on disait beaucoup de bien. J'ai donc profité de mon inscription récente à la Grande Bibliothèque de Montréal pour emprunter la chose et lire Bolduc, toujours un plaisir.
Je vous reviendrai peut-être sur mon appréciation de «Entre les bras des amants réunis» lorsque j'en aurai terminé la lecture, mais pour le moment, c'est à la fois intriguant, inquiétant et amusant. J'adore le titre (joli, pour une nouvelle fantastique, non?).
Et Mägo de Oz là-dedans?
Il s'agit d'un groupe de rock progressif espagnol, de Madrid, qui existe depuis plus de dix ans mais que j'ai découvert assez récemment, grâce aux conseils d'une amie latino-américaine :) - je peux voir que pour vous, nous sommes très loin de l'univers de Claude Bolduc, mais j'y viens, rassurez-vous. Même Claude sera d'accord que réunir sa fiction et les chansons de Mägo de Oz ne relève pas de la folie, après tout.
Mägo de Oz, c'est à la fois une sonorité très musclée, une guitare très métalique, limite Heavy Metal par moment, mais aussi une sonorité et une inspiration folflorique celte très marquée. Un mélange qui est intriguant et amusant, tout comme la fiction de Bolduc, mais qui fonctionne également très bien. À la blague, je dirais que Mägo de Oz, c'est un peu comme si on écoutait les Cowboys Fringants chanter du AC/DC en espagnol! :)
En fait, le groupe joue du heavy metal en terme musical, ou se réclame de ce courrant musical, mais leur musique ressemble plus au rock progressif que j'aimais beaucoup au début des années 80. Ça rappelle Styx en plus métalique, ou encore, pour utiliser une comparaison plus contemporaine, le groupe britanique Porcupine Tree. Mais, et ce mais a du poids, l'intégration de musique traditionnelle (un violon, une flute traversière, en permanence) dans leur musique, leur donne une sonorité unique. Ajouté à cette tendance une inspiration des textes dans les légendes espagnoles (Don Quichotte se voit consacré tout un album - La Leyenda de la Mancha) et des références au Rock anglophones de temps à autres (Une superbe reprise de Dust in the wind de Kansas, en espagnol: Pensando en ti) et vous obtenez un mélange très solide.
Lire Bolduc, et écouter du rock progressif espagnol est quelque chose de plus naturel qu'il n'y paraît donc à l'origine. Évidemment, connaissant l'intérêt de l'auteur de fiction pour le rock progressif et la musique musclée, le lien s'est peut-être fait inconsciement, et comme je venais de découvrir l'intéressante musique de Mägo de Oz, j'en profite pour allier deux petits plaisirs ces jours-ci. Je serais bien idiot de m'en priver...
Je vous conseille donc les deux, ensemble ou séparément, plaisir assuré si c'est votre tasse de thé.
dimanche 2 octobre 2005
Evelyn y Septiembre
Libellés :
Equateur,
Voyage-2005-Amc
Retour sur ce que septembre signifiera pour moi, maintenant que septembre est passé... mais ne passera jamais complètement.
(version française un peu plus bas)
---
Evelyn y Septiembre
En septiembre, Evelyn
Una lluvia tibia caía
Sobre esta ciudad de latina América
Yo te esperaba
Impaciente de ver
Esta cara, y estos ojos
Después tanto tiempo
Después más que un año
Yo confeso, yo estaba un poco nervioso
Pero yo no soñaba
Porque tú apareciste
Y la lluvia desapareció
Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que el destino nos tomó
Que la amistad uniría nos mundos
Evelyn en septiembre
Yo te encontré otra vez
Siempre bonita, y encantadora también
Estos maravillosos momentos
Que compartiremos
Son grabando para siempre
De todas las chicas
De todas las ciudades
Si el destino me trajo a ti
Yo necesito de salir
Pero voy a regresar
La vida, un día, nos unirá otra vez
Encontramos, sin hablar, simplemente
Quisimos, sin poder, vencer el tiempo
Y hoy, otra vez, nos falta
Vamos a encontrarnos al otro lado del silencio
Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que este amor se volvería verso nosotros
Y que septiembre nos uniría por toda la vida
Hugues Morin, Quito, 2005
----------
----------
Evelyn et septembre
En septembre, Evelyn
Une pluie tiède tombait
Sur cette ville d’Amérique latine
Moi je t’attendais
Impatient de revoir
Ce visage, et surtout ces yeux
Apres tout ce temps
Apres plus d’un an
J’avoue, j’étais un peu nerveux
Mais je ne rêvais pas
Car tu es apparue
Et soudain la pluie a disparue
On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que le destin venait aussi de nous prendre
Que l’amitié venait d’unir nos deux mondes
Evelyn, en septembre
Je t’ai retrouvée
Toujours jolie et charmante aussi
Ces merveilleux moments
Ont été partagés
Et resterons à jamais gravés
De toutes les filles
De toutes les villes
Si le destin m’a rappelé vers toi
Je dois repartir
Mais je vais revenir
La vie un jour nous réunira
On s’est connu, sans parler, simplement
On a voulu, sans pouvoir, vaincre le temps
Et aujourd’hui, une fois encore, il nous manque
On se retrouvera de l’autre coté du silence
On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que cet amour, vers nous se tournerait
Et que septembre nous unirait pour la vie
Hugues Morin, Quito, 2005
---
(version française un peu plus bas)
---
Evelyn y Septiembre
En septiembre, Evelyn
Una lluvia tibia caía
Sobre esta ciudad de latina América
Yo te esperaba
Impaciente de ver
Esta cara, y estos ojos
Después tanto tiempo
Después más que un año
Yo confeso, yo estaba un poco nervioso
Pero yo no soñaba
Porque tú apareciste
Y la lluvia desapareció
Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que el destino nos tomó
Que la amistad uniría nos mundos
Evelyn en septiembre
Yo te encontré otra vez
Siempre bonita, y encantadora también
Estos maravillosos momentos
Que compartiremos
Son grabando para siempre
De todas las chicas
De todas las ciudades
Si el destino me trajo a ti
Yo necesito de salir
Pero voy a regresar
La vida, un día, nos unirá otra vez
Encontramos, sin hablar, simplemente
Quisimos, sin poder, vencer el tiempo
Y hoy, otra vez, nos falta
Vamos a encontrarnos al otro lado del silencio
Encontramos ofreciendo a unos niños
Un poco de amor y de esperanza, sin saber
Que este amor se volvería verso nosotros
Y que septiembre nos uniría por toda la vida
Hugues Morin, Quito, 2005
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Evelyn et septembre
En septembre, Evelyn
Une pluie tiède tombait
Sur cette ville d’Amérique latine
Moi je t’attendais
Impatient de revoir
Ce visage, et surtout ces yeux
Apres tout ce temps
Apres plus d’un an
J’avoue, j’étais un peu nerveux
Mais je ne rêvais pas
Car tu es apparue
Et soudain la pluie a disparue
On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que le destin venait aussi de nous prendre
Que l’amitié venait d’unir nos deux mondes
Evelyn, en septembre
Je t’ai retrouvée
Toujours jolie et charmante aussi
Ces merveilleux moments
Ont été partagés
Et resterons à jamais gravés
De toutes les filles
De toutes les villes
Si le destin m’a rappelé vers toi
Je dois repartir
Mais je vais revenir
La vie un jour nous réunira
On s’est connu, sans parler, simplement
On a voulu, sans pouvoir, vaincre le temps
Et aujourd’hui, une fois encore, il nous manque
On se retrouvera de l’autre coté du silence
On s’est connu en offrant à des enfants
Un peu d’amour et d’espoir sans savoir
Que cet amour, vers nous se tournerait
Et que septembre nous unirait pour la vie
Hugues Morin, Quito, 2005
---
mercredi 28 septembre 2005
Les bateaux de Montréal... 2
Pour le simple plaisir de partager cette vue d'aujourd'hui, une entrée prétexte a y inclure une autre photo.
Celle-ci représente le bateau de croisière Crystal Symphony, et a été prise ce midi, au vieux port de Montréal.
A gauche, de l'autre côté du quai, on peut voir la cheminée du Mona Lisa, avec une reproduction de la célèbre peinture de Léonardo.
Au fait, en cliquant sur les photos de ce blog, vous pouvez les visualiser en grand format.
Vancouver et les Bateaux de Montréal
Il arrive de temps à autres qu'une ville vous en rappelle une autre, en se comportant d'une manière différente de ses habitudes (ou des vôtres dans cette ville). J'avais tiré une petite bio-fiction de cette idée alors que j'étais au Starbucks Monkland il y a deux ans, et que Montréal conspirait pour me faire penser à Vancouver (pluie, starbucks, langue anglaise, etc). À ce moment-là, en plus, Vancouver me manquait énormément.
Depuis mon retour à Montréal, j'ai recommencé à travailler un peu, en partie au Starbucks justement (Bonaventure), quelque part à l'ombre de la Cathédrale marie Reine-du-Monde - une réplique de St-Pierre de Rome. Je passe le reste de mon temps à porter main forte à un bureau, dans le vieux Montréal, quelque part à l'ombre de la Basilique Notre-Dame - dont le nom et l'architecture rappelle son homonyme de Paris.
Ainsi, depuix trois jours, je descend St-Sulpice le long de la Basilique vers le Vieux Port et remarque qu'une cheminée de bateau de croisière s'y dresse fièrement. Une réplique d'une partie de la Joconde y est représentée, ce qui a aussi attiré mon attention.
Les bateaux de croisières, pour moi, c'est une image assez typique de l'été à Vancouver, alors que Canada Place est le port d'attache temporaire de plusieurs de ces navires pendant la saison estivale. À Montréal, toutefois, je n'ai aucun souvenir d'avoir vu de tels bateaux. Et au Vieux port? Wow.
Ce midi, je suis donc allé y faire un tour, pour prendre quelques photos, puisque Montréal me rappelle Vancouver aujourd'hui et que loin d'être triste, cette évocation me fait sourire.
Il y a trois navires, dont deux bateaux de croisière. Celui avec la Joconde s'appelle justement le Mona Lisa. L'autre, le Crystal Symphony. Ce dernier est immatriculé èa Nassau (Bahamas). Comparativement aux immenses cruiseships de Canada Place, les deux bateaux du vieux port sont petits. Par contre, compte tenu du site où on peut les voir et de leur vu le long du Fleuve à Montréal, je dois avouer qu'ils ont l'air grands!
Le plus drôle, c'est que ça fait des années - en fait des décennies - que je n'ai pas réellement passé un été à Montréal. Ainsi, il est possible, sinon probable, que des bateaux de croisières accostent au vieux port depuis des années et que par hasard, 2005 soit une nouveauté pour moi...
De toutes manières, impossible de les visiter, leur accès est évidemment réservé aux passagers des croisèeres. Par contre, l'autre bateau, un rafiot vieux et déglingué dont la peinture est tellement écaillée qu'il y a presque plus de métal rouillé que de couleur résiduelle, lui, il est intéressant comme objet hétéroclite. En plus, je ne sais pas si c'est régulier, je ne me suis pas arrêté pour demander, mais la voie était libre ce midi, et je suis monté sur le navire pour explorer un peu et prendre quelques photos intéressantes. C'est l'une d'entre elles que je place ici, une vue du vieux Montréal et de la Basilique, prise du rafiot en question.
Une photo pour exprimer, comment et pourquoi, j'aime bien les grandes villes comme Vancouver et Montréal. Il y a quelque chose d'intéressant à y regarder à tous les jours. Aujourd'hui, pour moi, il s'agissait de ces bateaux.
samedi 24 septembre 2005
Votez contre les Médias québécois!!
Eh bien on peut dire que les médias québécois ne ménagent pas mon retour au pays! Je ne sais pas si vous vous souvenez des quelques montées de lait que j'ai dejà faites sur ce blog à propos des médias et de leur stupidité, mais bon, voici ce que j'ai sur le coeur en ce moment.
Avez-vous pris la couverture de "l'affaire Boisclair"? A chaque fois qu'une histoire comme ca prend des proportions hallucinantes dans les médias (je me souviens encore du commentaire de Parizeau en 2003, ou de l'histoire de LG2), ca me décourrage de les voir faire leur travail avec professionalisme.
André Boisclair a déjà pris de la drogue. Big Deal. Il est donc dans le même cas qu'environ 50% des québécois. Grosse nouvelle, j'en conviens, surtout que le type en question aspire à être premier ministre de la province. Il s'explique, parle de son passé, sans trop de détaisl (qui veut vraiment des détails, la chose serait inutile), puis on pensait pouvoir passer à autre chose. Comme les idées qu'il défend et les opinions sur ces idées émises par ses concurrents au poste de chef du PQ, après tout, le gars est le candidat en avance (étrange coincidence, me dira-t-on)... Ben non, pas de débats d'idées, en fait, rien d'autres que le radottage des mêmes nouvelles sur son passé (la chose tient en un paragraphe dans le journal, ça fait une semaine que les médias ne couvrent pratiquement que ça, un comble).
Radio-Canada fait figure de proue pour se couvrir de ridicule journalistique dans ce dossier. Derome, qui a déjà été un lecteur de nouvelles convenable, ne fait pas que bafouiller, il salive devant le scandale, se roule dedans. On est pas content de consacrer bien inutilement une émission du Point complète au scandale Boisclair, on récidive le lendemain!!! Pire, on se permet même un beau petit reportage sur la Cocaine, cette drogue (tellement méconnue :))... que le candidat a avoué avoir consommé dans le passé.
Moi, je vais vous dire, je ne suis pas partisant politique, mais toute l'histoire m'a d'abord fait voir que le gars est normal, humain, et j'aime ça, les politiciens humains :)... contrairement aux multimilionnaires (je ne pointe aucun premier ministre fédéral ici) qui ne pourront jamais comprendre les gens ordinaires qui constituent pourtant la majorité de la population.
Question de partisannerie, n'était-ce pas aussi Radio-Can qui avait en quelque sorte dévier la campagne provinciale sur Parizeau pendant une semaine au printemps 2003? On commencerait à se poser des questions sur leur "indépendance", ma foi! :)
En attendant que les journalistes en reviennent de leur orgasme journalistique, eh bien la télé restera fermée. C'est pas comme s'il ne se passait tellement rien dans le monde que nous devions absolument passer nos soirées à blablater sur la même affaire, en plus... Et le pire, c'est que je suis persuadé que la majorité des gens s'en foutent un peu, après coup, une fois la nouvelle passée. Il ne reste plus que les journalistes pour se rouler dedans en trippant, très loin du professionalisme dont ils se vantent, et très loin de l'intérêt de leur clientèle à être informée.
Voilà ou on est rendu, au Québec. Triste.
Avez-vous pris la couverture de "l'affaire Boisclair"? A chaque fois qu'une histoire comme ca prend des proportions hallucinantes dans les médias (je me souviens encore du commentaire de Parizeau en 2003, ou de l'histoire de LG2), ca me décourrage de les voir faire leur travail avec professionalisme.
André Boisclair a déjà pris de la drogue. Big Deal. Il est donc dans le même cas qu'environ 50% des québécois. Grosse nouvelle, j'en conviens, surtout que le type en question aspire à être premier ministre de la province. Il s'explique, parle de son passé, sans trop de détaisl (qui veut vraiment des détails, la chose serait inutile), puis on pensait pouvoir passer à autre chose. Comme les idées qu'il défend et les opinions sur ces idées émises par ses concurrents au poste de chef du PQ, après tout, le gars est le candidat en avance (étrange coincidence, me dira-t-on)... Ben non, pas de débats d'idées, en fait, rien d'autres que le radottage des mêmes nouvelles sur son passé (la chose tient en un paragraphe dans le journal, ça fait une semaine que les médias ne couvrent pratiquement que ça, un comble).
Radio-Canada fait figure de proue pour se couvrir de ridicule journalistique dans ce dossier. Derome, qui a déjà été un lecteur de nouvelles convenable, ne fait pas que bafouiller, il salive devant le scandale, se roule dedans. On est pas content de consacrer bien inutilement une émission du Point complète au scandale Boisclair, on récidive le lendemain!!! Pire, on se permet même un beau petit reportage sur la Cocaine, cette drogue (tellement méconnue :))... que le candidat a avoué avoir consommé dans le passé.
Moi, je vais vous dire, je ne suis pas partisant politique, mais toute l'histoire m'a d'abord fait voir que le gars est normal, humain, et j'aime ça, les politiciens humains :)... contrairement aux multimilionnaires (je ne pointe aucun premier ministre fédéral ici) qui ne pourront jamais comprendre les gens ordinaires qui constituent pourtant la majorité de la population.
Question de partisannerie, n'était-ce pas aussi Radio-Can qui avait en quelque sorte dévier la campagne provinciale sur Parizeau pendant une semaine au printemps 2003? On commencerait à se poser des questions sur leur "indépendance", ma foi! :)
En attendant que les journalistes en reviennent de leur orgasme journalistique, eh bien la télé restera fermée. C'est pas comme s'il ne se passait tellement rien dans le monde que nous devions absolument passer nos soirées à blablater sur la même affaire, en plus... Et le pire, c'est que je suis persuadé que la majorité des gens s'en foutent un peu, après coup, une fois la nouvelle passée. Il ne reste plus que les journalistes pour se rouler dedans en trippant, très loin du professionalisme dont ils se vantent, et très loin de l'intérêt de leur clientèle à être informée.
Voilà ou on est rendu, au Québec. Triste.
mardi 20 septembre 2005
Recyc-Montreal?!
He ben... faut vouloir recycler a Montreal, et c'est meme pas certain que mes efforts vont etre recompenses!
Je viens a peine de m'installer dans un nouvel appart, sans bac vert, alors je deniche le telephone de mon eco-quartier, et la gentille jeune femem a qui j'ai parle m'informe que malheureusement, suite aux coupures budgetaires et aux reformes qui ont suivies les fusions/defusions/allouette, il n'y a pas de bac de recyclage disponibles pour les residents du quartier. Quand le seront-ils? Mystere. Elle me suggere de rappeler a toutes les deux semaines, la derniere fois ou ils en ont manques, ca a dure trois mois. Gargl.
Et si on met quelque chose d'autre au chemin en guise de bac? Eh bien les gens qui font la recolte ne sont pas obliges de ramasser votre recyclage alors. Si ca traine au bord de la rue, vous aurez une amende. Belle mentalite... Ou comment tout un paquet de reglemnents probablement bien intentionnes m'empechent aujourd'hui de m'assurer que mon recyclage sera ramassé.
On m'a suggere de mettre mon recyclage dans le bac vert d'un voisin si celui-ci n'est pas rempli. Pas une mauvaise idée, en supposant que le voisin sera conciliant et qu'il ne prendra pas cet acte comme une violation de sa propriété privée :)
Ouais, compliqué de recycler a Montreal, coup donc! En 2005...
J'ai presque envie d'appeler Pierre Bourque, juste pour voir :))
Je viens a peine de m'installer dans un nouvel appart, sans bac vert, alors je deniche le telephone de mon eco-quartier, et la gentille jeune femem a qui j'ai parle m'informe que malheureusement, suite aux coupures budgetaires et aux reformes qui ont suivies les fusions/defusions/allouette, il n'y a pas de bac de recyclage disponibles pour les residents du quartier. Quand le seront-ils? Mystere. Elle me suggere de rappeler a toutes les deux semaines, la derniere fois ou ils en ont manques, ca a dure trois mois. Gargl.
Et si on met quelque chose d'autre au chemin en guise de bac? Eh bien les gens qui font la recolte ne sont pas obliges de ramasser votre recyclage alors. Si ca traine au bord de la rue, vous aurez une amende. Belle mentalite... Ou comment tout un paquet de reglemnents probablement bien intentionnes m'empechent aujourd'hui de m'assurer que mon recyclage sera ramassé.
On m'a suggere de mettre mon recyclage dans le bac vert d'un voisin si celui-ci n'est pas rempli. Pas une mauvaise idée, en supposant que le voisin sera conciliant et qu'il ne prendra pas cet acte comme une violation de sa propriété privée :)
Ouais, compliqué de recycler a Montreal, coup donc! En 2005...
J'ai presque envie d'appeler Pierre Bourque, juste pour voir :))
lundi 19 septembre 2005
Une biere avec Eric Lapointe en attendant Val
Bonjour Montreal...
Hier soir, dimanche, 23h05, je descendais St-Denis vers le metro Berri-UQAM, la rue est fermee au voitures (festival de film en cours), je regarde la lune (presque pleine), le clocher de l'ancienne eglise incorporee depuis des decennie a l'universite, les gens qui marchent dans la rue... Des voix francophones m'entourrent...
Bonjour Montreal...
je suis de retour...
ca fait quelques jours deja, plus d'une semaine en fait, que je suis revenu au Quebec... mon esprit est encore accroche a beaucoup d'endroits, principalement a Quito, a l'Equateur... mais je reviens lentement au Quebec, a Montreal.
Un peu plus tot en soiree, en attendant mon amie et agente Valerie au Tap Room ou nous avions rendez-vous, je me suis retrouve a prendre une biere en compagnie du chanteur Eric Lapointe, qui etait assis a cote de moi au bar, occupe a faire des mots croises dans les journaux...
J'ai pris une Boreale Rousse, ma premiere depuis mon retour, et la premiere Boreale apres 4 mois d'abstinence (hehe)... Elle etait delicieuse.
La Boreale, les sushis que nous avons degustes avec mes soeurs samedi soir, un bon vanille latte du Starbucks... je reviens lentement au Quebec :))
Il me manque encore la poutine du Frites Alors! du Quartier latin et bien des choses... mais je reviens lentement.
le choc culturel est la, evidemment... mais on dirait que pour ces premiers jours, il est moins fort que prevu. Tant mieux.
Et je m'installe dans mon nouvel appartement (meme coloc! :)), alors bientot, je me sentirai a nouveau completement chez moi... en attendant de vouloir repartir... ce qui est pour le moment exclus pour des raisons financieres, hehe, mais aussi parce que j'avoue un peu de fatigue de m'etredeplace pendant quelques mois a une cadence d'environ un changement de villes au deux ou trois jours.
Bonjour Montreal... tu m'avais manque, je suis content de te revoir.
Hier soir, dimanche, 23h05, je descendais St-Denis vers le metro Berri-UQAM, la rue est fermee au voitures (festival de film en cours), je regarde la lune (presque pleine), le clocher de l'ancienne eglise incorporee depuis des decennie a l'universite, les gens qui marchent dans la rue... Des voix francophones m'entourrent...
Bonjour Montreal...
je suis de retour...
ca fait quelques jours deja, plus d'une semaine en fait, que je suis revenu au Quebec... mon esprit est encore accroche a beaucoup d'endroits, principalement a Quito, a l'Equateur... mais je reviens lentement au Quebec, a Montreal.
Un peu plus tot en soiree, en attendant mon amie et agente Valerie au Tap Room ou nous avions rendez-vous, je me suis retrouve a prendre une biere en compagnie du chanteur Eric Lapointe, qui etait assis a cote de moi au bar, occupe a faire des mots croises dans les journaux...
J'ai pris une Boreale Rousse, ma premiere depuis mon retour, et la premiere Boreale apres 4 mois d'abstinence (hehe)... Elle etait delicieuse.
La Boreale, les sushis que nous avons degustes avec mes soeurs samedi soir, un bon vanille latte du Starbucks... je reviens lentement au Quebec :))
Il me manque encore la poutine du Frites Alors! du Quartier latin et bien des choses... mais je reviens lentement.
le choc culturel est la, evidemment... mais on dirait que pour ces premiers jours, il est moins fort que prevu. Tant mieux.
Et je m'installe dans mon nouvel appartement (meme coloc! :)), alors bientot, je me sentirai a nouveau completement chez moi... en attendant de vouloir repartir... ce qui est pour le moment exclus pour des raisons financieres, hehe, mais aussi parce que j'avoue un peu de fatigue de m'etredeplace pendant quelques mois a une cadence d'environ un changement de villes au deux ou trois jours.
Bonjour Montreal... tu m'avais manque, je suis content de te revoir.
(In Montreal): So sweet seeing you, dear Claire
Dear Claire,
I can't beleive that I managed to see you in person, at last!
Well, when i took you're first e-mail and read that you'd be in transit at the airport for about two hours, I was hoping to be in Montreal to be able to see you... but when I read about the schedule, I had to change quite some plans to be able to make it... and it worked! 12 hours later, I was on the road (with that damn Koko), and finally, at the airport, and there you were...
That was a really great moment, a real great morning! Even if we were pretty much half asleep :)... and you on the jetlag, all fuzzy.... that was sweet to see you again, after so many months.
I've missed you a lot, my friend. I remember, not two weeks ago, between Nueva Aurora and la mariscal, thinking of you, knowing that you'd be the one I wanted to talk to, the one I wanted to share my thoughts with, i don't know why, but I needed you at that moment... and a couple days later, there you are! Incredible, uh?...
But, as nice it was to see you and share these two hours with you, it was also cruel to just have such a short period of time to enjoy your presence and your crazyness...
So... you have to comeback! To visit Montreal for real!!
And I'll do whatever it takes to afford going to visit you in BC pretty soon.
And we'll have more time to be with each other, dear... I'm already looking forward to that moment...
until then, i'll enjoy the presence of a few really good friends in Montreal that I haven't seen in months...
Talk to you soon,
with love,
Hugo
I can't beleive that I managed to see you in person, at last!
Well, when i took you're first e-mail and read that you'd be in transit at the airport for about two hours, I was hoping to be in Montreal to be able to see you... but when I read about the schedule, I had to change quite some plans to be able to make it... and it worked! 12 hours later, I was on the road (with that damn Koko), and finally, at the airport, and there you were...
That was a really great moment, a real great morning! Even if we were pretty much half asleep :)... and you on the jetlag, all fuzzy.... that was sweet to see you again, after so many months.
I've missed you a lot, my friend. I remember, not two weeks ago, between Nueva Aurora and la mariscal, thinking of you, knowing that you'd be the one I wanted to talk to, the one I wanted to share my thoughts with, i don't know why, but I needed you at that moment... and a couple days later, there you are! Incredible, uh?...
But, as nice it was to see you and share these two hours with you, it was also cruel to just have such a short period of time to enjoy your presence and your crazyness...
So... you have to comeback! To visit Montreal for real!!
And I'll do whatever it takes to afford going to visit you in BC pretty soon.
And we'll have more time to be with each other, dear... I'm already looking forward to that moment...
until then, i'll enjoy the presence of a few really good friends in Montreal that I haven't seen in months...
Talk to you soon,
with love,
Hugo
lundi 12 septembre 2005
L'Esprit vagabond... au lac St-Jean...
Libellés :
Lac St-Jean
Hola...
Quelques jours au lac st-jean, le temps de prendre une centaine de photos (et oui), de quelques points de vues que je n'avais jamais vu avant (meme apres plus de 30 ans) ou de points de vues d'ou je n'avais jamais pris la peine de prendre des images...
Deux visites a mon grand-pere, qui a atteint un age venerable (un peu plus de 95 ans et 4 mois, toute sa tete, fume encore, on a partage une biere :)...
A mon arrivee, mon grand-pere m'a confie avoir cache ses tomates-cerises, puisque la veille, il s-est fait vole plusieurs bonbons et toutes ses tomates par une autre residente de l'endroit ou il reside et ou ma mere le visite a tous les deux jours! (Il avait cache les tomates sous ses couvertures dans son lit!! :)
....... le temps de revoir quelques amis, de revoir le lac lui-meme, toujours aussi beau malgre toutes mes visites ailleurs dans le monde... et de partager quelques anecdotes avec la famille, et de leur cuisiner un petit repas equatorien! Hehe...
Fin des vacances, les amis... retour au travail jeudi matin! :)
Voila, en un mot, c'etait l'Esprit Vagabond... au Lac-St-Jean...
A bientot!
(P.S. cliquez sur la photo pour la visualiser en plus grand format).
mercredi 7 septembre 2005
Hasta Luego, Nueva Aurora...
Libellés :
Equateur,
Voyage-2005-Amc
Derniere journee de mon sejour a l'exterieur du pays... journee intense, en immersion totale... et intense en emotions...
---
J'ai passe le plus clair de ma journee a Nueva Aurora, chez une amie. Je me suis ensuite rendu a un rendez-vous avec une narchitecte pour un projet a "mon" ecole de Lloa. J'ai aussi souper chez les Mueses, la famille qui m'a accueilli l'an dernier. Journee 100% equatorienne, donc, rien de touristique, pas de visite, juste des amis d'ici et de l'espagnol et de la cuisine locale :). une journee forte, une de ces journees qui vous font tant aimer la vie.
---
Journee intense, donc, car ce genre de derniere journee traine toujours avec elle son lot d'emotions, d'adieux ou d'au-revoir incertains, et de reflexions.
Pour ma part, je reflechis beaucoup (trop?) dans ces situations et parfois, je suis tout simplement depasse par les emotions...
Dure journee en un sens, mais merveilleuse aussi, et certainement pas le genre de journee que l'on oublie, ou meme que l'on souhaiterait oublier. Chaque moment semble important, semble vouloir rester graver dans votre memoire. En meme temps, chaque moment semble en evoquer un autre, dont le souvenir rapelle les memes emotions.
---
Aujourd'hui, certains de mes amis me manquent tellement que ca fait mal, litteralement. J'avais le coeur serre tres fort quelque part entre 4h30 et 5h cet apres-midi, je pensais a plusieurs amis eparpilles un peu partout sur cette planete... et alors que j'ai pu profiter de la presence de certains d'entre eux (et elles) cet ete et jusqu'a aujourd'hui, d'autres sont cruellement absents. Ce melange de peine et de bonheur, c'est ca la vie, au fond. Je me suis senti tellement vivant aujourd'hui... Je vis pour des journees comme celles-la. Et je suis tres chanceux de pouvoir en vivre plusieurs par annees...
---
C'est le genre de journee ou vous auriez envie de pleurer pendant une bonne demie-heure, en silence, juste pour laisser couler les emotions. Par bonheur, surtout, par tristesse un peu, de laisser une autre partie de votre vie derriere vous, une partie importante en ce qui me concerne... et de n'avoir aucune idee (quoi que l'on en pense) de ce qui vous attends pour la suite.
---
Mais c'est aussi parce que j'ai vecu ce genre de journee auparavant, et que j'ai laisse passer ces emotions, que je les ai acceptees et incorporesse a mon experience de vie, que j'ai pu en revivre d'autres, des belles journees, et des belles emotions. C'est possible d'etre vraiment content et heureux malgre la tristesse des departs. Mon sejour ici en est une sorte de preuve.
---
Hasta luego, Nueva Aurora... ce n'est certainement pas un Adieu, ce qui rend la chose plus facile (peut-etre), mais qui sait quand je reverrai Nueva Aurora?
Je n'ai pu retenir mes larmes, alors que Nueva Aurora s'eloignait de mon regard par la fenetre arriere de l'autobus qui me ramenait vers le centre de Quito, les silhouettes devenant de plus en plus petites pour disparaitre... disparaitre pour je ne sais combien de temps, et c'est, je pense, cette incertitude, qui a engendre ces larmes, de joie et de peine, de bonheur et de tristesse, et ces souvenirs relies a tous les amis qui me manquent tant.
---
Il y a aussi la joie de savoir que je reverrai des personnes si cheres a mon coeur a mon retour, et qui m'aideront, sans meme le savoir, par leur simple presence, a apprecier le bonheur que je vivrai avec eux, les moments que je partagerai avec eux... en attendant de pouvoir en partager d'autres a Nueva Aurora...
---
Hasta luego, Nueva Aurora... Nunca te olvidare...
---
Hugues, 7 septembre 2005.
---
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J'ai passe le plus clair de ma journee a Nueva Aurora, chez une amie. Je me suis ensuite rendu a un rendez-vous avec une narchitecte pour un projet a "mon" ecole de Lloa. J'ai aussi souper chez les Mueses, la famille qui m'a accueilli l'an dernier. Journee 100% equatorienne, donc, rien de touristique, pas de visite, juste des amis d'ici et de l'espagnol et de la cuisine locale :). une journee forte, une de ces journees qui vous font tant aimer la vie.
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Journee intense, donc, car ce genre de derniere journee traine toujours avec elle son lot d'emotions, d'adieux ou d'au-revoir incertains, et de reflexions.
Pour ma part, je reflechis beaucoup (trop?) dans ces situations et parfois, je suis tout simplement depasse par les emotions...
Dure journee en un sens, mais merveilleuse aussi, et certainement pas le genre de journee que l'on oublie, ou meme que l'on souhaiterait oublier. Chaque moment semble important, semble vouloir rester graver dans votre memoire. En meme temps, chaque moment semble en evoquer un autre, dont le souvenir rapelle les memes emotions.
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Aujourd'hui, certains de mes amis me manquent tellement que ca fait mal, litteralement. J'avais le coeur serre tres fort quelque part entre 4h30 et 5h cet apres-midi, je pensais a plusieurs amis eparpilles un peu partout sur cette planete... et alors que j'ai pu profiter de la presence de certains d'entre eux (et elles) cet ete et jusqu'a aujourd'hui, d'autres sont cruellement absents. Ce melange de peine et de bonheur, c'est ca la vie, au fond. Je me suis senti tellement vivant aujourd'hui... Je vis pour des journees comme celles-la. Et je suis tres chanceux de pouvoir en vivre plusieurs par annees...
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C'est le genre de journee ou vous auriez envie de pleurer pendant une bonne demie-heure, en silence, juste pour laisser couler les emotions. Par bonheur, surtout, par tristesse un peu, de laisser une autre partie de votre vie derriere vous, une partie importante en ce qui me concerne... et de n'avoir aucune idee (quoi que l'on en pense) de ce qui vous attends pour la suite.
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Mais c'est aussi parce que j'ai vecu ce genre de journee auparavant, et que j'ai laisse passer ces emotions, que je les ai acceptees et incorporesse a mon experience de vie, que j'ai pu en revivre d'autres, des belles journees, et des belles emotions. C'est possible d'etre vraiment content et heureux malgre la tristesse des departs. Mon sejour ici en est une sorte de preuve.
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Hasta luego, Nueva Aurora... ce n'est certainement pas un Adieu, ce qui rend la chose plus facile (peut-etre), mais qui sait quand je reverrai Nueva Aurora?
Je n'ai pu retenir mes larmes, alors que Nueva Aurora s'eloignait de mon regard par la fenetre arriere de l'autobus qui me ramenait vers le centre de Quito, les silhouettes devenant de plus en plus petites pour disparaitre... disparaitre pour je ne sais combien de temps, et c'est, je pense, cette incertitude, qui a engendre ces larmes, de joie et de peine, de bonheur et de tristesse, et ces souvenirs relies a tous les amis qui me manquent tant.
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Il y a aussi la joie de savoir que je reverrai des personnes si cheres a mon coeur a mon retour, et qui m'aideront, sans meme le savoir, par leur simple presence, a apprecier le bonheur que je vivrai avec eux, les moments que je partagerai avec eux... en attendant de pouvoir en partager d'autres a Nueva Aurora...
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Hasta luego, Nueva Aurora... Nunca te olvidare...
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Hugues, 7 septembre 2005.
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mardi 6 septembre 2005
Jour 94: Time to come back home, now...
Libellés :
Equateur,
Voyage-2005-Amc
Bueno bueno bueno...
Demain, mon dernier jour en terre latino-americaine pour ce voyage, sera mon 94e jour sur la route... Pas de maison, toutes mes affaires dan un backpack 40 litre qui contient a peine plus du double d'un sac a dos d'etudiant, et a l'exception de mon sejour de trois semaines a Quito, en mouvement en moyenne a tous les deux ou trois jours.
Par moment, la fatigue se fait sentir. Cette semaine, il y a plusieurs choses qui me sont rentres dans le corps (l'expedition au Cotopaxi compte peut-etre pour un peu de fatigue aussi). peut-etre le fait d'avoir fixe ma date de retour m'a-t-il rendu plus conscient du temps qui passe, plus conscient du Canada qui sera sous mes pieds d'ici environ 48h...
Il y a aussi l'aprehension du choc culturel... Ce fameux choc culturel que j'ai paradoxallement toujours ressenti avec plus de force los de mes retours au pays que lors de mes arrivees en terre etrangere...
Que mas...
C'est toujours un sentiment etrange que celui de savoir que bientot - une question d'heures - je serai de retour chez moi. Je sais que ca va demander un peu d'adaptation, que ca va me paraitre etrange que Montreal et le reste du Quebec soit exactement les memes que lors de mon depart, il y a plus de trois mois maintenant... De constater que ce qui m'a change n'a pas influence le reste du Quebec... - On change toujours en voyage, qu'on le veuille ou non, et les experiences vecues dans les conditions dans lesquelles je voyage intensifient les changements potentiels, les concretisent plus directement, on dirait. (Par opposition a voyager pour de courtes periodes avec un budget confortable, qui vous fait voir l'etranger mais dans le confort qui forme une enveloppe protectrice en reproduisant votre chez vous: hotels de luxe avec robinet d'eau chaude, par exemple :-)...
Et je sais d'avance que tout se jouera sur ma capacite de re-apprendre les perspective de la societe dans laquelle j'aurai a evoluer dans les prochains mois... car pour moi, c'est ca le plus difficile, d'apprendre a ne pas trop reagir quand je vois ce qui semble important pour le reste de mes co-citoyens et que je sais en mon for interieur que ce n'est pas important - enfin, pas fondalement important. La consommation de masse va me frapper encore une fois, les crises autour du Hockey ou des blessures des joueurs des Canadiens (soupir) qui vont faire les manchettes des journaux et autres telejournaux...
Que voulez-vous, on doit s'adapter et je ferai de gros efforts pour le faire, croyez-moi... et je tenterai de ne pas trop faire de montee de lait sur ce blog... hehe...
Apres-demain, donc, je prendrai un vol de Quito vers Miami, en esperant que mon escale a Miami se deroulera mieux que la derniere en date et que la temperature sera plus clemente que la derniere fois. Je prendrai ensuite un vol Miami-Montreal.
Toutes les fois ou j'ai pris l'avion, j'ai aime ca. J'aime ca, faire de l'avion, moi, c'est pas ma faute. Etre dans les airs, ca me stresse pas, j'ai pas le mal de l'air, j'aime les decollages et les atterissages... mais bien sur, je ne suis pas un fan de turbulences. je n'en ai pas subie de tres effrayantes, quoique je me souvienne d'un vol Montreal-Vancouver en 2002 lors duquel ca avait brasse pas mal.
Un de mes vols les plus penibles a ete celui de Miami a Guatemala il y a un peu plus de 3 mois, puisqu'a mi-chemin, il a fallu rebrousser chemin, puis atterrir en catastrophe en pleine tempete a Miami, puis perdre 5h pour attendre un autre vol, allouette. Un des plus expeditif aura ete ce vol Panama-Quito, avec correspondance a Bogota. Le pilote du premier vol, Panama-Bogota, etait un gars efficace, c'est certain. En roulant vers la piste pour decoller, il nous a informe que nous decollions dans 15 secondes. A peine rendu dans l'axe de la piste, il mettait les gaz a fond et decollait! Wow... Une minute apres nous avoir parle, nous etions deja en train de nous eloigner de Panama. idem a l'atterrisage... Bonjour, nous amorcons notre descente vers Bogota, et la minute suivante, vous etes a terre! Hehe...
La question des accidents d'avion ne m'a jamais vraiment preoccupe, en fait. Non pas que j'ignore les risques (sans connaitre les veritables statistiques), mais coup donc, il y a des risques en autobus, en train, en avion, en voiture, et je n'y peux vraiemnt rien, a moins de rester toujorus chez moi... ou il y a d'autres risques... on conanit tous la chanson. mais ce que je veux dire, c'est que l'idee ne cree pas d'angoisse en moi, que si mon heure arrive, elle arrive... comme dans les bus equatoriens, tiens!!
Sauf que depuis un mois et quelque, il n'est pas possible de noter les accidents d'avion sur la planete. Il y en a tellement souvent que les medias couvrent l'accident, le suici pendant quelques jours et hop, on dirait qu'ils doivent illico couvrir l'accident suivant, mettant donc ces histoires en permanence dans les manchettes. Je ne sais pas si cette impression de recrudescence est justifiee statistiquement ou s'il s'agit simplement d'une couverture plus evidente ou plus directe des incidents en question. Y a-t-il plus d'accidents d'avion depuis juillet 2005 qu'avant, ou bien en parle-t-on simplement plus? je l'ignore, et en fait, la reponse ne me preoccupe pas vraiment non plus. Mais il est impossible de ne pas se la poser. Il y a quelques jours, ici, je disais a la blague, que tout c se produisait en Aout, alors je prendrais mon vol de retour en septembre... haha... tres amusant, jusqu'aux deux accidents de septembre (et nous ne sommes que le 6)...
Well... rien que je ne puisse faire, alors je vais me contenter de profiter de mes deux vols de jeudi, et de tenter de profiter de la nourriture que l'on me servira a bord (un defi, parfois! hehe)...
Et lors de ma correspondance a Miami... je vais me payer un bon vanille latte avec (croisons les doigts) un pumpkin scone, au Starbucks de l'aeroport. Apres plus de trois mois d'abstinence, ce n'est pas exagere de se payer un peu de luxe, non? :)
Demain, mon dernier jour en terre latino-americaine pour ce voyage, sera mon 94e jour sur la route... Pas de maison, toutes mes affaires dan un backpack 40 litre qui contient a peine plus du double d'un sac a dos d'etudiant, et a l'exception de mon sejour de trois semaines a Quito, en mouvement en moyenne a tous les deux ou trois jours.
Par moment, la fatigue se fait sentir. Cette semaine, il y a plusieurs choses qui me sont rentres dans le corps (l'expedition au Cotopaxi compte peut-etre pour un peu de fatigue aussi). peut-etre le fait d'avoir fixe ma date de retour m'a-t-il rendu plus conscient du temps qui passe, plus conscient du Canada qui sera sous mes pieds d'ici environ 48h...
Il y a aussi l'aprehension du choc culturel... Ce fameux choc culturel que j'ai paradoxallement toujours ressenti avec plus de force los de mes retours au pays que lors de mes arrivees en terre etrangere...
Que mas...
C'est toujours un sentiment etrange que celui de savoir que bientot - une question d'heures - je serai de retour chez moi. Je sais que ca va demander un peu d'adaptation, que ca va me paraitre etrange que Montreal et le reste du Quebec soit exactement les memes que lors de mon depart, il y a plus de trois mois maintenant... De constater que ce qui m'a change n'a pas influence le reste du Quebec... - On change toujours en voyage, qu'on le veuille ou non, et les experiences vecues dans les conditions dans lesquelles je voyage intensifient les changements potentiels, les concretisent plus directement, on dirait. (Par opposition a voyager pour de courtes periodes avec un budget confortable, qui vous fait voir l'etranger mais dans le confort qui forme une enveloppe protectrice en reproduisant votre chez vous: hotels de luxe avec robinet d'eau chaude, par exemple :-)...
Et je sais d'avance que tout se jouera sur ma capacite de re-apprendre les perspective de la societe dans laquelle j'aurai a evoluer dans les prochains mois... car pour moi, c'est ca le plus difficile, d'apprendre a ne pas trop reagir quand je vois ce qui semble important pour le reste de mes co-citoyens et que je sais en mon for interieur que ce n'est pas important - enfin, pas fondalement important. La consommation de masse va me frapper encore une fois, les crises autour du Hockey ou des blessures des joueurs des Canadiens (soupir) qui vont faire les manchettes des journaux et autres telejournaux...
Que voulez-vous, on doit s'adapter et je ferai de gros efforts pour le faire, croyez-moi... et je tenterai de ne pas trop faire de montee de lait sur ce blog... hehe...
Apres-demain, donc, je prendrai un vol de Quito vers Miami, en esperant que mon escale a Miami se deroulera mieux que la derniere en date et que la temperature sera plus clemente que la derniere fois. Je prendrai ensuite un vol Miami-Montreal.
Toutes les fois ou j'ai pris l'avion, j'ai aime ca. J'aime ca, faire de l'avion, moi, c'est pas ma faute. Etre dans les airs, ca me stresse pas, j'ai pas le mal de l'air, j'aime les decollages et les atterissages... mais bien sur, je ne suis pas un fan de turbulences. je n'en ai pas subie de tres effrayantes, quoique je me souvienne d'un vol Montreal-Vancouver en 2002 lors duquel ca avait brasse pas mal.
Un de mes vols les plus penibles a ete celui de Miami a Guatemala il y a un peu plus de 3 mois, puisqu'a mi-chemin, il a fallu rebrousser chemin, puis atterrir en catastrophe en pleine tempete a Miami, puis perdre 5h pour attendre un autre vol, allouette. Un des plus expeditif aura ete ce vol Panama-Quito, avec correspondance a Bogota. Le pilote du premier vol, Panama-Bogota, etait un gars efficace, c'est certain. En roulant vers la piste pour decoller, il nous a informe que nous decollions dans 15 secondes. A peine rendu dans l'axe de la piste, il mettait les gaz a fond et decollait! Wow... Une minute apres nous avoir parle, nous etions deja en train de nous eloigner de Panama. idem a l'atterrisage... Bonjour, nous amorcons notre descente vers Bogota, et la minute suivante, vous etes a terre! Hehe...
La question des accidents d'avion ne m'a jamais vraiment preoccupe, en fait. Non pas que j'ignore les risques (sans connaitre les veritables statistiques), mais coup donc, il y a des risques en autobus, en train, en avion, en voiture, et je n'y peux vraiemnt rien, a moins de rester toujorus chez moi... ou il y a d'autres risques... on conanit tous la chanson. mais ce que je veux dire, c'est que l'idee ne cree pas d'angoisse en moi, que si mon heure arrive, elle arrive... comme dans les bus equatoriens, tiens!!
Sauf que depuis un mois et quelque, il n'est pas possible de noter les accidents d'avion sur la planete. Il y en a tellement souvent que les medias couvrent l'accident, le suici pendant quelques jours et hop, on dirait qu'ils doivent illico couvrir l'accident suivant, mettant donc ces histoires en permanence dans les manchettes. Je ne sais pas si cette impression de recrudescence est justifiee statistiquement ou s'il s'agit simplement d'une couverture plus evidente ou plus directe des incidents en question. Y a-t-il plus d'accidents d'avion depuis juillet 2005 qu'avant, ou bien en parle-t-on simplement plus? je l'ignore, et en fait, la reponse ne me preoccupe pas vraiment non plus. Mais il est impossible de ne pas se la poser. Il y a quelques jours, ici, je disais a la blague, que tout c se produisait en Aout, alors je prendrais mon vol de retour en septembre... haha... tres amusant, jusqu'aux deux accidents de septembre (et nous ne sommes que le 6)...
Well... rien que je ne puisse faire, alors je vais me contenter de profiter de mes deux vols de jeudi, et de tenter de profiter de la nourriture que l'on me servira a bord (un defi, parfois! hehe)...
Et lors de ma correspondance a Miami... je vais me payer un bon vanille latte avec (croisons les doigts) un pumpkin scone, au Starbucks de l'aeroport. Apres plus de trois mois d'abstinence, ce n'est pas exagere de se payer un peu de luxe, non? :)
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