Je commente rarement ce genre de nouvelles, puisque c'est fait avec abondance dans tous les médias du monde.
La mort de Ted Kennedy ferme une porte sur l'histoire des États-Unis, et comme il était d'une époque sur laquelle j'ai beaucoup lu à un moment de ma vie, j'avais un peu l'impression de l'avoir connu. On dit parfois ça de personnalités publiques, mais dans ce cas-ci, j'ai vraiment eu une période où je me suis passionné sur l'histoire politique américaine des années 60 et 70 et pendant laquelle j'ai lu une bonne cinquantaine de livres sur le sujet et vu plusieurs documentaires. Le départ de Teddy m'a rappelé cette époque de ma vie - une porte déjà fermée pour moi - et comme c'était il y a plus de quinze ans, c'est un de ces signes concret du temps qui passe vraiment.
Avec la mort de Michael Jackson en début d'été, ça fait deux voyages dans mon passé qui me rappellent ce fait indéniable. Le temps qui passe ferme des portes, mais en ouvre de nouvelles également. Alors je me dis - comme d'habitude - profitons du présent pendant qu'il est là.
--
[Photo: Le passé et le futur: Kennedy et Obama (gracieuseté du site de la Maison Blanche)]
jeudi 27 août 2009
mardi 25 août 2009
Le retour du flâneur
C'est le retour du flâneur, après un long détour... Comme dans la toune de Beau Dommage, vous vous souvenez?
Ce retour dont il est question est mon retour en ville, auquel j'ai fait allusion un peu plus tôt cet été. Si je reviens sur le sujet, c'est surtout pour vous faire partager quelques éléments de mon quartier. Je ne dis pas mon nouveau quartier, vous noterez, puisqu'en réalité, j'habite maintenant le même immeuble où j'ai habité entre mes voyages de 2005 à 2007 après mon second retour de l'Équateur.
D'où le retour du flâneur après un long détour, vous aurez compris l'allusion. Je me retrouve donc dans un coin connu, un immeuble connu - au 3e cette fois, avec un petit balcon - après avoir vagabondé dans plus d'une quinzaine de pays depuis mon départ de ce quartier.
--
Comme mon immeuble est situé sur la rue Beaubien, juste au coin de St-Denis, j'ai plusieurs avantages à vivre ici. Le premier est évidemment la station de métro à quelques pas, juste derrière l'église St-Édouard que je vois de ma fenêtre de chambre et de mon balcon. Il y a aussi tous les commerces de la Plaza St-Hubert qui sont deux rues plus loin et qui fournissent beaucoup de commodités accessibles à quelques minutes de marche.
Le quartier est aussi très multiculturel - dominé par la culture latino -, ce qui est parfait pour moi et me permet de me procurer des pupusas, de la dulce de leche, des churros frais et même de l'Inca Cola. :-) En fait, lorsqu'on se balade sur les rues, ce qu'on entend le plus à part le français n'est pas l'anglais, mais bien l'espagnol.
Si je désire plutôt des produits frais, il y a de nombreuses épiceries et fruiteries de quartier, mais aussi, à deux rues au nord, le marché Jean-Talon, où on peut trouver n'importe quel produit de saison et faire des affaires d'or sur les fruits et légumes frais.
Le tronçon de la rue Beaubien compris entre St-Denis et St-Laurent a été entièrement refait il y a deux ans; trottoirs plus larges, lampadaires décoratifs, bancs publics nombreux, c'est très sympathique comme endroit, et si vous tournez vers le nord sur St-Laurent, vous êtes à deux pas de la Petite Italie, un autre charmant secteur de la main. Sur mon secteur de Beaubien, c'est aussi très vivant et diversifié; quelques bars et bistrots, restos de quartiers à ambiance latino, produits de micro-brasseries, il y a même un bar qui accueille des soirées de conte à l'occasion.
Visuellement, le quartier est un amalgame de plusieurs styles de quelques époques diverses, ce qui lui donne parfois un air bigarré, mais il n'est jamais ennuyeux de parcourir ses rues.
À deux pas de chez moi, il y a justement la rue St-Vallier, et ma fois, je ne suis pas très loin de la hauteur du 6760, ce qui me rappelle une autre toune de beau Dommage, où il est question du métro Beaubien, tiens... et de palmiers, il me semble. :-).
--
Voici quelques trouvailles visuelles dénichées dans mon coin de ville.
Fleurs et jolie couleur avec une porte en angle au coin de la rue Bellechasse.
Il y a un mois, des cols bleus ont placés des panneaux et des cônes le long de la rue annonçant des travaux et donnant des indications contradictoires aux véhicules (ces flèches ne sont qu'un des nombreux exemples qui parsèment le trottoir). Depuis, rien. Oh, les cônes ont été déplacés sur le trottoir, puis dans le bord de la rue, mais rien de plus. Aucun chantier. Étrangement, il s'agit d'une des plus belles rues de Montréal, puisqu'elle a été entièrement repavée en 2007. J'imagine que quelqu'un avait un stock de cônes et de flèches en trop pour cet été.
Eh, les délices du terroir affichent l'arrivée de produits de mon pays natal! :-)
Scène de nuit, lampadaires décoratifs émettant une lumière tamisée. Vue de mon balcon.
Murale urbaine décorant le mur d'un dépanneur au coin de St-Zotique sur Henri-Julien.
L'édicule de la station Beaubien est parmi les plus laid du métro - en fait, il est assez typique de son époque de ce point de vue. Malgré cela, et malgré qu'on manque se faire arracher la tête par les appels d'air en entrant dans la station (une des pires à ce niveau dans le réseau), je suis bien content d'avoir cette station de métro à quelques pas de chez moi.
Les devantures des immeubles (duplex, triplex et immeubles à appartement) sont multicolores et de style parfois incongru; on reconnaît toutefois à plusieurs endroits les escaliers qui ont fait la renommée de Montréal (et qui sont plus nombreux sur St-Denis ou plus bas, sur le Plateau Mont-Royal) ainsi que plusieurs vélos. Ici, on voit aussi un écureuil noir, chose bien plus rare que son cousin gris, abondant en ville.
Resto du coin qui accueille un tournage (film? télé? pub?) jusqu'à 23h. Photo captée de mon balcon.
Ces deux garages ont ce que j'appelle un charme déglingue, que l'on ne retrouve que rarement dans le quartier et qui est plus typique de quartiers comme Griffintown ou certains coins d'Hochelaga-Maisonneuve. Il y a du vécu dans ces façade, non?
Parlant de vécu... Cet immeuble appartient aujourd'hui à la Ville de Montréal, qui y a installé des locaux du service de prévention des incendies. Malgré les efforts de faire disparaître ce qui était gravé sur les linteaux, on voit quand même le nom d'un ancien occupant célèbre.
Même chose sur cet édifice coin St-Laurent et Bellechasse; la St.Lawrence Warehousing Company ne semble plus être l'occupant des lieux mais j'aime l'histoire derrière les marques des lettres sur la façade. J'aime également la citerne sur le toit, qui rappelle plusieurs édifices new-yorkais.
Celui-ci n'a absolument rien de charmant ou de particulièrement attirant... Par contre, on se demande quel genre de traffic passe sur son toit pour qu'on est ressenti le besoin d'y placer un panneau d'arrêt (sur le coin avant gauche) !?!
--
Ce retour dont il est question est mon retour en ville, auquel j'ai fait allusion un peu plus tôt cet été. Si je reviens sur le sujet, c'est surtout pour vous faire partager quelques éléments de mon quartier. Je ne dis pas mon nouveau quartier, vous noterez, puisqu'en réalité, j'habite maintenant le même immeuble où j'ai habité entre mes voyages de 2005 à 2007 après mon second retour de l'Équateur.
D'où le retour du flâneur après un long détour, vous aurez compris l'allusion. Je me retrouve donc dans un coin connu, un immeuble connu - au 3e cette fois, avec un petit balcon - après avoir vagabondé dans plus d'une quinzaine de pays depuis mon départ de ce quartier.
--
Comme mon immeuble est situé sur la rue Beaubien, juste au coin de St-Denis, j'ai plusieurs avantages à vivre ici. Le premier est évidemment la station de métro à quelques pas, juste derrière l'église St-Édouard que je vois de ma fenêtre de chambre et de mon balcon. Il y a aussi tous les commerces de la Plaza St-Hubert qui sont deux rues plus loin et qui fournissent beaucoup de commodités accessibles à quelques minutes de marche.
Le quartier est aussi très multiculturel - dominé par la culture latino -, ce qui est parfait pour moi et me permet de me procurer des pupusas, de la dulce de leche, des churros frais et même de l'Inca Cola. :-) En fait, lorsqu'on se balade sur les rues, ce qu'on entend le plus à part le français n'est pas l'anglais, mais bien l'espagnol.
Si je désire plutôt des produits frais, il y a de nombreuses épiceries et fruiteries de quartier, mais aussi, à deux rues au nord, le marché Jean-Talon, où on peut trouver n'importe quel produit de saison et faire des affaires d'or sur les fruits et légumes frais.
Le tronçon de la rue Beaubien compris entre St-Denis et St-Laurent a été entièrement refait il y a deux ans; trottoirs plus larges, lampadaires décoratifs, bancs publics nombreux, c'est très sympathique comme endroit, et si vous tournez vers le nord sur St-Laurent, vous êtes à deux pas de la Petite Italie, un autre charmant secteur de la main. Sur mon secteur de Beaubien, c'est aussi très vivant et diversifié; quelques bars et bistrots, restos de quartiers à ambiance latino, produits de micro-brasseries, il y a même un bar qui accueille des soirées de conte à l'occasion.
Visuellement, le quartier est un amalgame de plusieurs styles de quelques époques diverses, ce qui lui donne parfois un air bigarré, mais il n'est jamais ennuyeux de parcourir ses rues.
À deux pas de chez moi, il y a justement la rue St-Vallier, et ma fois, je ne suis pas très loin de la hauteur du 6760, ce qui me rappelle une autre toune de beau Dommage, où il est question du métro Beaubien, tiens... et de palmiers, il me semble. :-).
--
Voici quelques trouvailles visuelles dénichées dans mon coin de ville.
Fleurs et jolie couleur avec une porte en angle au coin de la rue Bellechasse.
Il y a un mois, des cols bleus ont placés des panneaux et des cônes le long de la rue annonçant des travaux et donnant des indications contradictoires aux véhicules (ces flèches ne sont qu'un des nombreux exemples qui parsèment le trottoir). Depuis, rien. Oh, les cônes ont été déplacés sur le trottoir, puis dans le bord de la rue, mais rien de plus. Aucun chantier. Étrangement, il s'agit d'une des plus belles rues de Montréal, puisqu'elle a été entièrement repavée en 2007. J'imagine que quelqu'un avait un stock de cônes et de flèches en trop pour cet été.
Eh, les délices du terroir affichent l'arrivée de produits de mon pays natal! :-)
Scène de nuit, lampadaires décoratifs émettant une lumière tamisée. Vue de mon balcon.
Murale urbaine décorant le mur d'un dépanneur au coin de St-Zotique sur Henri-Julien.
L'édicule de la station Beaubien est parmi les plus laid du métro - en fait, il est assez typique de son époque de ce point de vue. Malgré cela, et malgré qu'on manque se faire arracher la tête par les appels d'air en entrant dans la station (une des pires à ce niveau dans le réseau), je suis bien content d'avoir cette station de métro à quelques pas de chez moi.
Les devantures des immeubles (duplex, triplex et immeubles à appartement) sont multicolores et de style parfois incongru; on reconnaît toutefois à plusieurs endroits les escaliers qui ont fait la renommée de Montréal (et qui sont plus nombreux sur St-Denis ou plus bas, sur le Plateau Mont-Royal) ainsi que plusieurs vélos. Ici, on voit aussi un écureuil noir, chose bien plus rare que son cousin gris, abondant en ville.
Resto du coin qui accueille un tournage (film? télé? pub?) jusqu'à 23h. Photo captée de mon balcon.
Ces deux garages ont ce que j'appelle un charme déglingue, que l'on ne retrouve que rarement dans le quartier et qui est plus typique de quartiers comme Griffintown ou certains coins d'Hochelaga-Maisonneuve. Il y a du vécu dans ces façade, non?
Parlant de vécu... Cet immeuble appartient aujourd'hui à la Ville de Montréal, qui y a installé des locaux du service de prévention des incendies. Malgré les efforts de faire disparaître ce qui était gravé sur les linteaux, on voit quand même le nom d'un ancien occupant célèbre.
Même chose sur cet édifice coin St-Laurent et Bellechasse; la St.Lawrence Warehousing Company ne semble plus être l'occupant des lieux mais j'aime l'histoire derrière les marques des lettres sur la façade. J'aime également la citerne sur le toit, qui rappelle plusieurs édifices new-yorkais.
Celui-ci n'a absolument rien de charmant ou de particulièrement attirant... Par contre, on se demande quel genre de traffic passe sur son toit pour qu'on est ressenti le besoin d'y placer un panneau d'arrêt (sur le coin avant gauche) !?!
--
lundi 24 août 2009
Anticipation: un post-scriptum en photos
Libellés :
Anticipation
Je n'ai pas eu le temps de vous prévenir - je le fais essentiellement pour ceux qui liraient ceci en provenance du lien sur la page de Solaris et qui ne sont pas membres du réseau Facebook; j'avais pris quelques photos dans les environs du congrès mondial de SF et qui - de près ou de loin - me semblaient avoir un lien avec les thématiques de la convention.
Quinze de ces photos sont regroupées dans un album consultable par tous - membres ou non - en suivant ce lien vers l'album-photo Around/Autour Anticipation.
--
Quinze de ces photos sont regroupées dans un album consultable par tous - membres ou non - en suivant ce lien vers l'album-photo Around/Autour Anticipation.
--
mercredi 19 août 2009
Travaux, le film!
Libellés :
Cinéma / Télé,
Montréal
Il fallait que je vous montre cette photo.
À Montréal, je repère rapidement ce genre de panneaux d'interdiction de stationnement. Non pas que je possède une voiture - mais ces panneaux particuliers, avec les petits claps de cinéma de part et d'autres sur la première ligne, et avec les braquettes de pellicule sur chaque côté, ces panneaux indiquent une interdiction de stationner pour des raisons de tournage cinéma ou télé.
Je m'arrête donc toujours - curieux et intéressé - pour y lire le titre du projet de tournage. Parfois, on reconnaît un film en préparation, mais souvent, les producteurs utilisent des titres factices pour éviter l'affluence de curieux indésirables sur le lieu de tournage :-)
C'est pourquoi j'ai lu le titre écrit sur ce panneau... et découvert qu'avec tous les travaux ayant cours dans les rues de Montréal, on était en train de tourner une adaptation cinéma de notre été montréalais!
En effet, selon ce panneau, début août, sur la rue St-Paul, on pouvais assister au tournage de "Travaux, le film!"
;-)
--
À Montréal, je repère rapidement ce genre de panneaux d'interdiction de stationnement. Non pas que je possède une voiture - mais ces panneaux particuliers, avec les petits claps de cinéma de part et d'autres sur la première ligne, et avec les braquettes de pellicule sur chaque côté, ces panneaux indiquent une interdiction de stationner pour des raisons de tournage cinéma ou télé.
Je m'arrête donc toujours - curieux et intéressé - pour y lire le titre du projet de tournage. Parfois, on reconnaît un film en préparation, mais souvent, les producteurs utilisent des titres factices pour éviter l'affluence de curieux indésirables sur le lieu de tournage :-)
C'est pourquoi j'ai lu le titre écrit sur ce panneau... et découvert qu'avec tous les travaux ayant cours dans les rues de Montréal, on était en train de tourner une adaptation cinéma de notre été montréalais!
En effet, selon ce panneau, début août, sur la rue St-Paul, on pouvais assister au tournage de "Travaux, le film!"
;-)
--
samedi 15 août 2009
Tout le monde en blues: 70's et Sylvain Cossette
Libellés :
Montréal,
Musique / Chanson
Seconde soirée au Festiblues de Montréal... avec Sylvain Cossette qui célèbre la musique rock des années 70.
Cossette a deux CD à son actif dans ce projet où il revisite certains classiques de cette décennie.
Il présentait donc avant-hier soir un spectacle sur cette thématique; et je n'ai pas été déçu!
D'entrée de jeu, avec Smoke On The Water, le ton était lancé: du vrai rock, et de la guitare en masse. Accompagné par un batteur, un claviériste, deux guitariste et un bassiste, Cossette - lui-même guitariste - a la voix parfaite pour habiter ce répertoire: une voix cristalline et haut perchée qui sied parfaitement aux Supertramp, Styx, The Police, Elton John, Queen, Wings et les autres.
L'avantage de ce répertoire, c'est que l'audience est vendue à l'avance et connait toutes les chansons et les aime. Le désavantage, c'est que les attentes sont élevées et le risque de se casser la figure est plutôt élevé.
Le chanteur québécois relève le défi avec panache, y allant d'excellentes version de Solsbury Hill, Suite Madame Blue, Live and Let Die, Band on the Run, We Will Rock You, I Want You to Want Me, Roxanne et bien d'autres encore.
J'ajouterais que ma seule hésitation a été pendant School, où j'ai trouvé le band trop sage pour une pièce qui doit être jouée dans le tapis selon moi, mais l'interprétation était tout de même honnête. L'ensemble du show a été une orgie de guitare, merveilleusement typique des années 70 - on ne joue pas du Led Zeppelin et du Pink Floyd avec un harmonica et un violoncelle.
Le rythme et l'ambiance sont aussi parfaitement bien calculés; la tension montait tout au long du spectacle, avec une finale avant rappel explosive et le rappel débutant avec Bohemian Rhapsody, un incroyable défi à faire sur scène. Une fois de plus, Cossette a été à la hauteur, habitant totalement cette pièce mémorable.
--
Une fois encore, j'étais au premières loges, grâce à un site permettant une convivialité certaine dans une ambiance relax, avec un son parfait. On avait même apporté des ballons géants que la foule se lançait (voir photo ci-haut)...
Une soirée par trop blues, donc, mais très agréable voyage dans le temps et les années 70!
--
[Note: Fait personnel intéressant; j'ai remarqué que pour plusieurs chansons, j'avais déjà eu la chance de voir l'artiste original l'interpréter en spectacle! La chose n'a rien enlevé à Sylvain Cossette, qui habitait très bien ses choix de pièces.]
Cossette a deux CD à son actif dans ce projet où il revisite certains classiques de cette décennie.
Il présentait donc avant-hier soir un spectacle sur cette thématique; et je n'ai pas été déçu!
D'entrée de jeu, avec Smoke On The Water, le ton était lancé: du vrai rock, et de la guitare en masse. Accompagné par un batteur, un claviériste, deux guitariste et un bassiste, Cossette - lui-même guitariste - a la voix parfaite pour habiter ce répertoire: une voix cristalline et haut perchée qui sied parfaitement aux Supertramp, Styx, The Police, Elton John, Queen, Wings et les autres.
L'avantage de ce répertoire, c'est que l'audience est vendue à l'avance et connait toutes les chansons et les aime. Le désavantage, c'est que les attentes sont élevées et le risque de se casser la figure est plutôt élevé.
Le chanteur québécois relève le défi avec panache, y allant d'excellentes version de Solsbury Hill, Suite Madame Blue, Live and Let Die, Band on the Run, We Will Rock You, I Want You to Want Me, Roxanne et bien d'autres encore.
J'ajouterais que ma seule hésitation a été pendant School, où j'ai trouvé le band trop sage pour une pièce qui doit être jouée dans le tapis selon moi, mais l'interprétation était tout de même honnête. L'ensemble du show a été une orgie de guitare, merveilleusement typique des années 70 - on ne joue pas du Led Zeppelin et du Pink Floyd avec un harmonica et un violoncelle.
Le rythme et l'ambiance sont aussi parfaitement bien calculés; la tension montait tout au long du spectacle, avec une finale avant rappel explosive et le rappel débutant avec Bohemian Rhapsody, un incroyable défi à faire sur scène. Une fois de plus, Cossette a été à la hauteur, habitant totalement cette pièce mémorable.
--
Une fois encore, j'étais au premières loges, grâce à un site permettant une convivialité certaine dans une ambiance relax, avec un son parfait. On avait même apporté des ballons géants que la foule se lançait (voir photo ci-haut)...
Une soirée par trop blues, donc, mais très agréable voyage dans le temps et les années 70!
--
[Note: Fait personnel intéressant; j'ai remarqué que pour plusieurs chansons, j'avais déjà eu la chance de voir l'artiste original l'interpréter en spectacle! La chose n'a rien enlevé à Sylvain Cossette, qui habitait très bien ses choix de pièces.]
vendredi 14 août 2009
Tout le monde en blues: Ariane Moffatt
Libellés :
Montréal,
Musique / Chanson
Quand j'ai débuté cette série de billets sur les spectacles de l'été au Québec, c'était sans intention de faire du titre un intitulé thématique de tout l'été; le jeu de mot de Tout le monde en jazz (Tout le monde en parle, en jase...) était trop tentant pour passer à côté, puis le suivi sur le rock m'a donné l'idée de continuer avec cette thématique pour couvrir les francos.
Cette semaine, c'est le Festiblues international de Montréal. Eh oui.
Comme le Jazz qui présente des spectacles qui déborde des frontières de son genre premier, le Festiblues déborde lui aussi allègrement avec le show d'ouverture, présenté par Ariane Moffatt.
Comme j'ai décidé de profiter des spectacles en plein air cet été, j'y étais donc.
Je dois d'abord dire que la dernière fois où j'ai eu affaire à Ariane Moffatt, je m'en étais tiré sans honneur mais sans trop de douleur également...
Sinon, je connais ses chansons les plus connues, mais me suis présenté au spectacle sans énormes attentes, puisque j'avais l'impression de ne connaître que quelques pièces tirées de ses trois albums. Première surprise, sur l'heure et demie de prestation, j'ai reconnu la grande majorité des chansons interprétées par Ariane au Festiblues. Seconde surprise, alors que j'avais une image relativement sage de folk-pop-songé de son répertoire, il s'avère qu'elle brasse pas mal la cage en spectacle, Ariane!
Elle a qualifié son spectacle d'électro-rock-pop-blues-émotions, ajoutant le blues pour cadrer dans le festival en question. Je comprends maintenant mieux pourquoi on la dit inclassable. Éclectique dans ses choix d'instrumentation, elle est énergique et ne semble pas pouvoir se contenter de chanter; on la retrouve donc à la guitare, au clavier, au tambour, et à la console électronique où elle s'amuse à jouer sa musique électronique mais aussi à contrôler elle-même ses effets sonores vocaux (réverbération, répétition, etc).
Côté répertoire, une belle alternance de pièces douces et de pièces rock fait qu'on ne s'ennuie pas un instant lors de ce spectacle.
--
Un mot sur le site, avant de terminer ce billet: le Festiblues se tient dans le parc Ahuntsic, où j'ai assisté il y a quelques semaines à une prestation de l'OSM. ce parc est un amphithéâtre naturel et le public présent était fort plaisant; aucune bousculade, de l'espace pour chacun, malgré une foule de quelques dizaines de milliers de spectateurs; je suis arrivé une demie-heure avant le début du spectacle et j'étais au premières loges! Impossible à réaliser dans les autres festivals musicaux.
Bref, une belle ouverture pour le plus court des festival internationaux de l'été.
--
Cette semaine, c'est le Festiblues international de Montréal. Eh oui.
Comme le Jazz qui présente des spectacles qui déborde des frontières de son genre premier, le Festiblues déborde lui aussi allègrement avec le show d'ouverture, présenté par Ariane Moffatt.
Comme j'ai décidé de profiter des spectacles en plein air cet été, j'y étais donc.
Je dois d'abord dire que la dernière fois où j'ai eu affaire à Ariane Moffatt, je m'en étais tiré sans honneur mais sans trop de douleur également...
Sinon, je connais ses chansons les plus connues, mais me suis présenté au spectacle sans énormes attentes, puisque j'avais l'impression de ne connaître que quelques pièces tirées de ses trois albums. Première surprise, sur l'heure et demie de prestation, j'ai reconnu la grande majorité des chansons interprétées par Ariane au Festiblues. Seconde surprise, alors que j'avais une image relativement sage de folk-pop-songé de son répertoire, il s'avère qu'elle brasse pas mal la cage en spectacle, Ariane!
Elle a qualifié son spectacle d'électro-rock-pop-blues-émotions, ajoutant le blues pour cadrer dans le festival en question. Je comprends maintenant mieux pourquoi on la dit inclassable. Éclectique dans ses choix d'instrumentation, elle est énergique et ne semble pas pouvoir se contenter de chanter; on la retrouve donc à la guitare, au clavier, au tambour, et à la console électronique où elle s'amuse à jouer sa musique électronique mais aussi à contrôler elle-même ses effets sonores vocaux (réverbération, répétition, etc).
Côté répertoire, une belle alternance de pièces douces et de pièces rock fait qu'on ne s'ennuie pas un instant lors de ce spectacle.
--
Un mot sur le site, avant de terminer ce billet: le Festiblues se tient dans le parc Ahuntsic, où j'ai assisté il y a quelques semaines à une prestation de l'OSM. ce parc est un amphithéâtre naturel et le public présent était fort plaisant; aucune bousculade, de l'espace pour chacun, malgré une foule de quelques dizaines de milliers de spectateurs; je suis arrivé une demie-heure avant le début du spectacle et j'étais au premières loges! Impossible à réaliser dans les autres festivals musicaux.
Bref, une belle ouverture pour le plus court des festival internationaux de l'été.
--
mardi 11 août 2009
C'était L'Esprit Vagabond, à Anticipation
Libellés :
Anticipation
C'était L'Esprit Vagabond...
Cette signature en trois photos aux thématiques colorées forment la conclusion de ma couverture d'Anticipation, 67e congrès mondial de science-fiction, qui s'est tenu à Montréal. ce billet marque donc la fin de ma collaboration spéciale pour la revue Solaris.
J'espère que vous avez aimé la lecture de ces billet et la couverture que j'ai tenté de faire de cette convention, mon premier congrès mondial.
--
Au plaisir de vous retrouver dans les prochains billets... ce ne sont pas les choses intéressantes à faire qui manquent ces temps-ci en ville!
Entretien avec Sybiline
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture,
Peinture / Sculpture
Sybiline.
Dans le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois, Sybiline n'est connue que depuis peu. La première fois où j'ai remarqué une de ses oeuvres, c'était en couverture de Brins d'éternité #20. Je ne savais pas que l'artiste - qui oeuvre depuis plusieurs années - réalisait déjà des couvertures de livres depuis un bon moment, ayant travaillé pour les éditions Soulières, Tisseyre ou chez VLB par exemple.
Diplômée en arts visuels à l'Université Laval, elle a déjà remporté plusieurs prix dans sa région natale, la Mauricie, et a été finaliste pour plusieurs autres dans cette même région et ailleurs au pays.
En littérature jeunesse, on a pu la remarquer comme l'illustratrice d'Un été sur le Richelieu de Robert Soulière, de Taxi en cavale de Louis Émond et de la nouvelle édition du Cercle de Khaleb de Daniel Sernine. Ce seront également ses illustrations qui orneront les couvertures de la prochaine édition de L'Arc-en-Cercle de Daniel Sernine et de La Vengeance des fleurs de Julie Martel.
Lors de la récente fin de semaine de congrès de fantastique et science-fiction, dans le cadre d'Anticipation 2009 et de Boréal 2009, Sybiline s'est mérité deux honneurs: le Best in Show Award du congrès mondial (pour la peinture Le Sablier du temps) et le Prix Boréal de la meilleure réalisation artistique.
C'est à cette occasion que j'ai pu rencontrer l'illustratrice et que l'idée de ce petit entretien est née.
--
Entretien avec Sybiline.
--
L'Esprit Vagabond: Sybiline bonjour. Comme mes lecteurs ne sont pas nécessairement familier avec ton travail, j'aimerais d'abord savoir comment tu en es venue à l'illustration? Quels-ont été les éléments déclencheurs pour toi?
Sybiline: Bonjour à toi... En fait, l'art en général a toujours fait partie de moi. Plus jeune, je dessinais tout le temps, ensuite est venu la danse, la couture, la poésie et le théâtre. À 19 ans, j'ai découvert la peinture. Cette découverte était le premier pas dans la bonne direction. Cette matière m'a beaucoup parlée, c'était une véritable révélation! Je ne connaissais pas encore la tournure que tout cela prendrait mais je savais dorénavant que j'allais peindre. Ma passion pour les livres, était aussi grandissante. J'ai toujours trouvé que les livres "sentaient bons". J'aimais l'école et le papier, les nouveaux crayons et les livres neufs. Je leur faisais très attention. Quand je lisais, je me référais toujours à la couverture. J'aime les références visuelles et même très jeune, je comparais déjà la concordance du lien entre l'idée de l'auteur et de l'illustrateur. Parfois, j'avais des visions totalement différentes et je rêvais alors très précisément des changements que j'aurais fait si c'était moi qui avait illustré. Je pouvais regarder des images pendant des heures et je me questionnais...
En 2003, j'ai eu une conversation avec Robert Soulières au Salon du livre de Trois-Rivières et je voulais illustrer pour lui. Je le trouvais très gentil et je voulais faire l'expérience, avec lui. Je suis allé le voir ensuite à chaque année avec mon portefolio et il me disait "Tu es bonne toi, un jour je vais te donner ta chance..." et un jour il l'a fait. J'ai reçu son premier téléphone alors que je travaillais comme commis à l'Agence du Revenu du Canada. Et ensuite, il m'a donné un autre contrat, et ensuite un autre... et puis d'autres maisons m'ont téléphonée et voilà, je trouvais tranquillement ma voie.
Quand je regarde ce parcours maintenant de derrière, je pense que j'étais vraiment destinée à faire ce travail, je n'y vois aucun autre passage...
EV: À partir de quand, et pourquoi as-tu décidé de travailler sur des thématiques de fantastique, science-fiction ou fantasy?
Sybiline: Je suis une grande rêveuse, c'était inévitable! Toute jeune je ne dessinais que cela et surtout des personnages. Mon amour aussi pour les tableaux des grands maîtres et leurs techniques anciennes m'attirent beaucoup. C'est d'une certaine façon l'exploration d'un autre monde, la résolution d'une énigme, une quête vers le passé.
EV: Tu viens de remporter le Best in Show Award à la convention mondiale de science-fiction, pour ton oeuvre Le Sablier du temps. Quelle a été l'inspiration derrière cette oeuvre?
Sybiline: "Le Sablier du temps" est une oeuvre tout à fait personnelle. La modèle qui pose pour le personnage étudie la médecine dans la vraie vie. Tout a débuté d'une conversation sur la mort, très inspirée d'ailleurs. Vient ensuite la conception et la fabrication du costume et une séance photo avec le "Oscar" de ses cours de classe. Il est difficile pour moi de pointer l'exactitude de ce que j'ai peint. L'inspiration est parfois nébuleuse même pour l'artiste car c'est souvent une réflexion en soi. Ce que je constate est que la composition du tableau se divise entre l'ombre et la lumière et que la vie est belle et bien dans la lumière. C'est perçu par moi davantage comme un frisson dans le dos, une présence qui nous accompagne tout au long de notre vie, qui attend, et avec laquelle on apprend à vivre. Dans un poème que j'ai écrit (parfois j'écris sur mes tableaux pour tenter moi-même de comprendre le message qui est passé...), je me souviens d'avoir conclu à une valse:
"Dès mon premier souffle de vie
J'ai su que tu me regardais grandir
Sans l'attente d'une possible survie
Je sais que ma chaleur te fait fuir
Côte à côte, nous valsons
Quand je suis triste, je ressens dans mon dos
Une présence, comme un frisson
Qui longe mon corps de bas en haut.
(Tu es près de moi)
Lorsqu'une douce lumière m'accompagne, je souris
Je sais alors que tu patientes, là-bas
Ainsi nous apprenons à vivre ensemble...
La nuit ou ma main s'unira à la tienne
Je sais que tu m'accompagneras, dans le noir".
Pour moi c'était très positif car cela signifiait que quelqu'un nous attendait, tout simplement.
EV: Effectivement, il se dégage du tableau un sentiment de calme. C'est doux et serein, malgré que se soit un squelette qui soit dans l'ombre de la jeune fille. C'est un très beau contraste.
À part les expositions à Anticipation et Boréal 2009 cette année, y'a-t-il d'autres lieux ou l'amateur peut visiter tes oeuvres?
Sybiline: J'expose en tout temps des tableaux à la galerie MichL à Baie-St-Paul et aussi à la galerie Lumières au pinceaux à Ste-Flore. Sinon, je me promène d'expositions en expositions dans différentes activités artistiques.
EV: Quels sont tes projets futurs en science-fiction et fantastique?
Sybiline: Oula.. j'en ai beaucoup! En ce moment je mets la priorité sur des projets d'inspiration personnels car j'ai beaucoup d'idées en têtes qui attendent depuis trop longtemps. Je cherche entre autre une modèle qui pourra incarner un vampire. La scène n'est pas encore définie car c'est souvent le personnage qui m'inspire en premier alors j'attends de trouver. J'ai un autre projet dont la scène centrale est l'épitaphe d'une fée. Je m'engage aussi bientôt sur le tableau d'un dessin produit initialement pour le fanzine Nocturne dont le thème est la Sylphide... Je poursuis également certains contrats qui en ce moment portent sur les sujets très inspirants des sorcières de Salem et Robin des bois.
Je n'aurai assurément jamais assez d'une seule vie pour accomplir tous mes désirs...
EV: Haha, un sentiment que je comprends bien... et c'est certainement le cas de plusieurs de mes lecteurs...
Sybiline, merci, en encore félicitations pour tes deux prix.
Sybiline: C'était un plaisir!
--
Notes.
Galerie MichL, Baie St-Paul.
Photo: L'artiste posant avec ses oeuvres exposées à Anticipation.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
Dans le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois, Sybiline n'est connue que depuis peu. La première fois où j'ai remarqué une de ses oeuvres, c'était en couverture de Brins d'éternité #20. Je ne savais pas que l'artiste - qui oeuvre depuis plusieurs années - réalisait déjà des couvertures de livres depuis un bon moment, ayant travaillé pour les éditions Soulières, Tisseyre ou chez VLB par exemple.
Diplômée en arts visuels à l'Université Laval, elle a déjà remporté plusieurs prix dans sa région natale, la Mauricie, et a été finaliste pour plusieurs autres dans cette même région et ailleurs au pays.
En littérature jeunesse, on a pu la remarquer comme l'illustratrice d'Un été sur le Richelieu de Robert Soulière, de Taxi en cavale de Louis Émond et de la nouvelle édition du Cercle de Khaleb de Daniel Sernine. Ce seront également ses illustrations qui orneront les couvertures de la prochaine édition de L'Arc-en-Cercle de Daniel Sernine et de La Vengeance des fleurs de Julie Martel.
Lors de la récente fin de semaine de congrès de fantastique et science-fiction, dans le cadre d'Anticipation 2009 et de Boréal 2009, Sybiline s'est mérité deux honneurs: le Best in Show Award du congrès mondial (pour la peinture Le Sablier du temps) et le Prix Boréal de la meilleure réalisation artistique.
C'est à cette occasion que j'ai pu rencontrer l'illustratrice et que l'idée de ce petit entretien est née.
--
Entretien avec Sybiline.
--
L'Esprit Vagabond: Sybiline bonjour. Comme mes lecteurs ne sont pas nécessairement familier avec ton travail, j'aimerais d'abord savoir comment tu en es venue à l'illustration? Quels-ont été les éléments déclencheurs pour toi?
Sybiline: Bonjour à toi... En fait, l'art en général a toujours fait partie de moi. Plus jeune, je dessinais tout le temps, ensuite est venu la danse, la couture, la poésie et le théâtre. À 19 ans, j'ai découvert la peinture. Cette découverte était le premier pas dans la bonne direction. Cette matière m'a beaucoup parlée, c'était une véritable révélation! Je ne connaissais pas encore la tournure que tout cela prendrait mais je savais dorénavant que j'allais peindre. Ma passion pour les livres, était aussi grandissante. J'ai toujours trouvé que les livres "sentaient bons". J'aimais l'école et le papier, les nouveaux crayons et les livres neufs. Je leur faisais très attention. Quand je lisais, je me référais toujours à la couverture. J'aime les références visuelles et même très jeune, je comparais déjà la concordance du lien entre l'idée de l'auteur et de l'illustrateur. Parfois, j'avais des visions totalement différentes et je rêvais alors très précisément des changements que j'aurais fait si c'était moi qui avait illustré. Je pouvais regarder des images pendant des heures et je me questionnais...
En 2003, j'ai eu une conversation avec Robert Soulières au Salon du livre de Trois-Rivières et je voulais illustrer pour lui. Je le trouvais très gentil et je voulais faire l'expérience, avec lui. Je suis allé le voir ensuite à chaque année avec mon portefolio et il me disait "Tu es bonne toi, un jour je vais te donner ta chance..." et un jour il l'a fait. J'ai reçu son premier téléphone alors que je travaillais comme commis à l'Agence du Revenu du Canada. Et ensuite, il m'a donné un autre contrat, et ensuite un autre... et puis d'autres maisons m'ont téléphonée et voilà, je trouvais tranquillement ma voie.
Quand je regarde ce parcours maintenant de derrière, je pense que j'étais vraiment destinée à faire ce travail, je n'y vois aucun autre passage...
EV: À partir de quand, et pourquoi as-tu décidé de travailler sur des thématiques de fantastique, science-fiction ou fantasy?
Sybiline: Je suis une grande rêveuse, c'était inévitable! Toute jeune je ne dessinais que cela et surtout des personnages. Mon amour aussi pour les tableaux des grands maîtres et leurs techniques anciennes m'attirent beaucoup. C'est d'une certaine façon l'exploration d'un autre monde, la résolution d'une énigme, une quête vers le passé.
EV: Tu viens de remporter le Best in Show Award à la convention mondiale de science-fiction, pour ton oeuvre Le Sablier du temps. Quelle a été l'inspiration derrière cette oeuvre?
Sybiline: "Le Sablier du temps" est une oeuvre tout à fait personnelle. La modèle qui pose pour le personnage étudie la médecine dans la vraie vie. Tout a débuté d'une conversation sur la mort, très inspirée d'ailleurs. Vient ensuite la conception et la fabrication du costume et une séance photo avec le "Oscar" de ses cours de classe. Il est difficile pour moi de pointer l'exactitude de ce que j'ai peint. L'inspiration est parfois nébuleuse même pour l'artiste car c'est souvent une réflexion en soi. Ce que je constate est que la composition du tableau se divise entre l'ombre et la lumière et que la vie est belle et bien dans la lumière. C'est perçu par moi davantage comme un frisson dans le dos, une présence qui nous accompagne tout au long de notre vie, qui attend, et avec laquelle on apprend à vivre. Dans un poème que j'ai écrit (parfois j'écris sur mes tableaux pour tenter moi-même de comprendre le message qui est passé...), je me souviens d'avoir conclu à une valse:
"Dès mon premier souffle de vie
J'ai su que tu me regardais grandir
Sans l'attente d'une possible survie
Je sais que ma chaleur te fait fuir
Côte à côte, nous valsons
Quand je suis triste, je ressens dans mon dos
Une présence, comme un frisson
Qui longe mon corps de bas en haut.
(Tu es près de moi)
Lorsqu'une douce lumière m'accompagne, je souris
Je sais alors que tu patientes, là-bas
Ainsi nous apprenons à vivre ensemble...
La nuit ou ma main s'unira à la tienne
Je sais que tu m'accompagneras, dans le noir".
Pour moi c'était très positif car cela signifiait que quelqu'un nous attendait, tout simplement.
EV: Effectivement, il se dégage du tableau un sentiment de calme. C'est doux et serein, malgré que se soit un squelette qui soit dans l'ombre de la jeune fille. C'est un très beau contraste.
À part les expositions à Anticipation et Boréal 2009 cette année, y'a-t-il d'autres lieux ou l'amateur peut visiter tes oeuvres?
Sybiline: J'expose en tout temps des tableaux à la galerie MichL à Baie-St-Paul et aussi à la galerie Lumières au pinceaux à Ste-Flore. Sinon, je me promène d'expositions en expositions dans différentes activités artistiques.
EV: Quels sont tes projets futurs en science-fiction et fantastique?
Sybiline: Oula.. j'en ai beaucoup! En ce moment je mets la priorité sur des projets d'inspiration personnels car j'ai beaucoup d'idées en têtes qui attendent depuis trop longtemps. Je cherche entre autre une modèle qui pourra incarner un vampire. La scène n'est pas encore définie car c'est souvent le personnage qui m'inspire en premier alors j'attends de trouver. J'ai un autre projet dont la scène centrale est l'épitaphe d'une fée. Je m'engage aussi bientôt sur le tableau d'un dessin produit initialement pour le fanzine Nocturne dont le thème est la Sylphide... Je poursuis également certains contrats qui en ce moment portent sur les sujets très inspirants des sorcières de Salem et Robin des bois.
Je n'aurai assurément jamais assez d'une seule vie pour accomplir tous mes désirs...
EV: Haha, un sentiment que je comprends bien... et c'est certainement le cas de plusieurs de mes lecteurs...
Sybiline, merci, en encore félicitations pour tes deux prix.
Sybiline: C'était un plaisir!
--
Notes.
Galerie MichL, Baie St-Paul.
Photo: L'artiste posant avec ses oeuvres exposées à Anticipation.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
Anticipation dans la presse
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture
Je ne ferai pas de revue de presse complète, mais un billet pour relater les mentions et articles sur Anticipation dans les médias traditionnels généralistes me semble de mise.
Après tout, il est rare qu'un événement de F&SF au Québec attire l'attention d'autant de médias mainstream d'importance.
Les médias visuels étaient aussi présents, comme en font foi les photos qui accompagnent ce billet et que j'ai captées ici et là pendant la convention.
Ainsi, si vous n'en avez pas assez lu sur ce blogue, j'attire votre attention sur les articles des journaux suivants:
Un article de Tristan Péloquin sur Cyberpresse, où l'on cite Julie Martel... qui parle de toutous, de costumes et de casques à hélices.
Un bon article - la Une du journal Voir - sur Neil Gaiman
avec un survol des univers qu'il a explorés autant en BD qu'en roman et au cinéma.
L'article pré-congrès du journal Le Devoir. Élisabeth Vonarburg est l'auteure citée cette fois-ci, et on retrouve au bas de l'article en ligne des commentaires de lecteurs... dont ceux de Jean-Louis Trudel.
Le Blog de The Gazette a offert pendant Anticipation une très complète couverture du congrès.
Je n'ai pas encore eu le temps de lire les autres blogues des collègues (à part le billet en cours de congrès sur Fractale-Framboise), mais je ne doute pas que chacun ira de son résumé de convention une fois de retour à la maison et reposé... Je vous invite à retourner consulter le billet sur les blogueurs d'avant le congrès pour les liens vers les blogues susceptibles de reparler d'Anticipation.
Pour ma part, je vous laisse donc sur ce billet-conclusion, avec une dernière photo de l'invité d'honneur Neil Gaiman, surveillé de près par un cameraman lors d'une séance de signature.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
--
[Photo: Philippe-Aubert Côté. Je le remercie de son aimable autorisation.]
Après tout, il est rare qu'un événement de F&SF au Québec attire l'attention d'autant de médias mainstream d'importance.
Les médias visuels étaient aussi présents, comme en font foi les photos qui accompagnent ce billet et que j'ai captées ici et là pendant la convention.
Ainsi, si vous n'en avez pas assez lu sur ce blogue, j'attire votre attention sur les articles des journaux suivants:
Un article de Tristan Péloquin sur Cyberpresse, où l'on cite Julie Martel... qui parle de toutous, de costumes et de casques à hélices.
Un bon article - la Une du journal Voir - sur Neil Gaiman
avec un survol des univers qu'il a explorés autant en BD qu'en roman et au cinéma.
L'article pré-congrès du journal Le Devoir. Élisabeth Vonarburg est l'auteure citée cette fois-ci, et on retrouve au bas de l'article en ligne des commentaires de lecteurs... dont ceux de Jean-Louis Trudel.
Le Blog de The Gazette a offert pendant Anticipation une très complète couverture du congrès.
Je n'ai pas encore eu le temps de lire les autres blogues des collègues (à part le billet en cours de congrès sur Fractale-Framboise), mais je ne doute pas que chacun ira de son résumé de convention une fois de retour à la maison et reposé... Je vous invite à retourner consulter le billet sur les blogueurs d'avant le congrès pour les liens vers les blogues susceptibles de reparler d'Anticipation.
Pour ma part, je vous laisse donc sur ce billet-conclusion, avec une dernière photo de l'invité d'honneur Neil Gaiman, surveillé de près par un cameraman lors d'une séance de signature.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
--
[Photo: Philippe-Aubert Côté. Je le remercie de son aimable autorisation.]
Auteurs - Cartes photographiques de collection!
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture
Tous le monde connaît le modèle des cartes à collectionner dans divers sports. Au Québec, les cartes de hockey et de baseball ont été très populaires dans ma jeunesse. En SF, ce type de cartes est plus ou moins apparu lors de la sortie du premier Star Wars alors que Lucas créait un empire de produits dérivés et lançait le monde de la SF média sur la piste de ces produits.
Anticipation n'a pas produit de cartes à collectionner, mais si le congrès mondial l'avait fait, je me suis demandé de quoi ces cartes auraient pu avoir l'air.
Voici quelques exemples de ma collection personnelle. Ces cartes virtuelles ont toutes été réalisées à partir de photos que j'ai prises lors du congrès. Ce n'est pas un hasard si les auteurs illustrés ici sont soit sur une table ronde, soit en train de signer un livre... un peu comme ces joueurs de baseball de ma jeunesse qui prenaient des poses typiques à une saison ou une autre.
--
Anticipation n'a pas produit de cartes à collectionner, mais si le congrès mondial l'avait fait, je me suis demandé de quoi ces cartes auraient pu avoir l'air.
Voici quelques exemples de ma collection personnelle. Ces cartes virtuelles ont toutes été réalisées à partir de photos que j'ai prises lors du congrès. Ce n'est pas un hasard si les auteurs illustrés ici sont soit sur une table ronde, soit en train de signer un livre... un peu comme ces joueurs de baseball de ma jeunesse qui prenaient des poses typiques à une saison ou une autre.
--
lundi 10 août 2009
Six moments étranges
Libellés :
Anticipation
Même si Anticipation est terminé, j'aurai quelques billets supplémentaires dans les prochains jours pour revenir sur certains éléments du congrès mondial.
--
Le premier de ces billets porte sur six curiosités remarquées pendant cette convention mondiale ou des événements organisés en marge de celle-ci. À prendre avec un grain de sel... mais voici ce qui m'a surpris, amusé, étonné, dérangé, et même troublé lors de ce congrès.
- Les 29 toutous inscrits officiellement à la Worldcon (selon les statistiques publiées dimanche par Voyageur, le fanzine officiel d'Anticipation).
- Les nominations cinéma aux prix canadiens Constellation Awards. Je ne savais pas que The Dark Knight, Iron man et Wall-E étaient des films canadiens!
- Les nombreux hommes en jupe (kilt et non-kilt) croisés dans les couloirs du Palais des congrès. Non, il n'étaient pas costumés. Enfin, pas au sens mascarade que l'on retrouve dans les conventions.
- Les poupounes hyper sexy au lancement d'Alire, en particulier celles qui traversaient la salle pendant la lecture d'Élisabeth Vonarburg! (Je ne m'en plains pas, c'était plus agréable que les hommes en jupe cités précédemment).
- Les spectateurs venus m'écouter (avec mes co-panélistes)... Non, mais, je veux dire... Il y avait Silverberg, Sawyer, Walton, Scalzi, Stross... Gaiman, dans les salles adjascentes!
- Certaines images de la bande-annonce de Robogeisha présenté par la diabolique Christian Sauvé à Boréal. Disturbing est le mot qui vient à l'esprit quand j'ai le malheur d'avoir encore de troublants flashes nocturnes de cette bande-annonce!
--
--
Le premier de ces billets porte sur six curiosités remarquées pendant cette convention mondiale ou des événements organisés en marge de celle-ci. À prendre avec un grain de sel... mais voici ce qui m'a surpris, amusé, étonné, dérangé, et même troublé lors de ce congrès.
- Les 29 toutous inscrits officiellement à la Worldcon (selon les statistiques publiées dimanche par Voyageur, le fanzine officiel d'Anticipation).
- Les nominations cinéma aux prix canadiens Constellation Awards. Je ne savais pas que The Dark Knight, Iron man et Wall-E étaient des films canadiens!
- Les nombreux hommes en jupe (kilt et non-kilt) croisés dans les couloirs du Palais des congrès. Non, il n'étaient pas costumés. Enfin, pas au sens mascarade que l'on retrouve dans les conventions.
- Les poupounes hyper sexy au lancement d'Alire, en particulier celles qui traversaient la salle pendant la lecture d'Élisabeth Vonarburg! (Je ne m'en plains pas, c'était plus agréable que les hommes en jupe cités précédemment).
- Les spectateurs venus m'écouter (avec mes co-panélistes)... Non, mais, je veux dire... Il y avait Silverberg, Sawyer, Walton, Scalzi, Stross... Gaiman, dans les salles adjascentes!
- Certaines images de la bande-annonce de Robogeisha présenté par la diabolique Christian Sauvé à Boréal. Disturbing est le mot qui vient à l'esprit quand j'ai le malheur d'avoir encore de troublants flashes nocturnes de cette bande-annonce!
--
Jour 5: La fin d'Anticipation
Libellés :
Anticipation
Un mot sur la fin du congrès mondial Anticipation, puisque la chose vient tout juste de se terminer en fin de journée.
Un jour 5 assez calme, somme toute, puisque plusieurs installations étaient démontées en cours de journée et que plusieurs plages horaires ne proposaient plus que quelques courants de programmation.
L'ambiance était un brin tristounette - avec tous ces gens se disant au-revoir et tout.
Je ne ferai pas de post-mortem en tant que tel. Puisque comme c'était ma première Worldcon, je serais mal placé pour parler de ce qui a bien ou mal été. J'ai trouvé qu'Anticipation avait été un congrès relativement bien organisé, je n'ai vu aucun problème majeur. La discipline de la programmation était plutôt souple, avec les avantages et inconvénients que ça apporte, mais globalement, l'ambiance était bonne, les gens semblaient relax, les invités d'honneur ont été charmants et accessibles, et on a passé du bon temps. Que demander de plus pour une première fois?
Voici donc quelques photos de ce jour 5, qui illustrent bien le sentiment des invités et membres du congrès.
Salle d'exposition.
Article prêts à être expédiés.
Couloir des étages de congrès.
Exposition artistique.
Démontage de l'appartement de Taral Wayne.
Comptoir d'enregistrement.
État du congressiste moyen après 5 jour.
;-)--
Hugues Morin, pour Solaris.
Un jour 5 assez calme, somme toute, puisque plusieurs installations étaient démontées en cours de journée et que plusieurs plages horaires ne proposaient plus que quelques courants de programmation.
L'ambiance était un brin tristounette - avec tous ces gens se disant au-revoir et tout.
Je ne ferai pas de post-mortem en tant que tel. Puisque comme c'était ma première Worldcon, je serais mal placé pour parler de ce qui a bien ou mal été. J'ai trouvé qu'Anticipation avait été un congrès relativement bien organisé, je n'ai vu aucun problème majeur. La discipline de la programmation était plutôt souple, avec les avantages et inconvénients que ça apporte, mais globalement, l'ambiance était bonne, les gens semblaient relax, les invités d'honneur ont été charmants et accessibles, et on a passé du bon temps. Que demander de plus pour une première fois?
Voici donc quelques photos de ce jour 5, qui illustrent bien le sentiment des invités et membres du congrès.
Salle d'exposition.
Article prêts à être expédiés.
Couloir des étages de congrès.
Exposition artistique.
Démontage de l'appartement de Taral Wayne.
Comptoir d'enregistrement.
État du congressiste moyen après 5 jour.
;-)--
Hugues Morin, pour Solaris.
Entendu pendant le congrès mondial de SF ou Quelques citations mémorables
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture
C'est un jeu amusant que de prendre parfois quelques notes lorsqu'on entend des choses drôles pendant des conventions. Je n'y avais pas pensé au début, mais comme la chose arrive souvent - les amateurs de F&SF ont beaucoup d'humour - je me suis rattrapé et voici quelques-unes de mes observations auditives.
--
Entendu à Anticipation.
I've never worked for anybody else than Robert Silverberg.
- Robert Silverberg.
The goal of sex isn't excitement but responsibility. Even if you don't have children and just a relationship with another person. Responsibility.
- Geoff Ryman.
Robert Silverberg - The man who put sex in science-fiction.
- Neil Gaiman.
In Canada, we could have ended with British culture, French cuisine and American know how. Instead, we got American culture, British cuisine and French know how.
- Robert J. Sawyer.
I'd like to thank Jean-Pierre [Normand] for his incredible talent with "oops!".
- Julie Czerneda.
There was this guy, named Harlan...
- Robert Silverberg.
You were and incredibly embarassing brother to have. Nobody else's brother will walk down the street while reading, bump into a post and apologize to it without even noticing it.
- Neil Gaiman's sister (citée par Gaiman).
Comme nos invités francophones étaient aussi intéressants...
J'écrirais n'importe quel scénario pour de l'argent, n'importe quoi si on me donne assez d'argent.
- Joël Champetier.
Éric [Gauthier], aucune pression, mais c'est la dernière chose que je vais entendre à la Worldcon, puisque je m'en vais après... alors je t'écoute.
- Alain Ducharme.
Enfin, puisque Neil Gaiman était l'invité d'honneur, en voici quelques autres en terminant.
The Sci-Fi book fairy always looked after me.
- Neil Gaiman.
[In conventions] People know shit. They know cool shit.
- Neil Gaiman.
What a job! Following a lion around, with a flower.
- Neil Gaiman.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
--
Entendu à Anticipation.
I've never worked for anybody else than Robert Silverberg.
- Robert Silverberg.
The goal of sex isn't excitement but responsibility. Even if you don't have children and just a relationship with another person. Responsibility.
- Geoff Ryman.
Robert Silverberg - The man who put sex in science-fiction.
- Neil Gaiman.
In Canada, we could have ended with British culture, French cuisine and American know how. Instead, we got American culture, British cuisine and French know how.
- Robert J. Sawyer.
I'd like to thank Jean-Pierre [Normand] for his incredible talent with "oops!".
- Julie Czerneda.
There was this guy, named Harlan...
- Robert Silverberg.
You were and incredibly embarassing brother to have. Nobody else's brother will walk down the street while reading, bump into a post and apologize to it without even noticing it.
- Neil Gaiman's sister (citée par Gaiman).
Comme nos invités francophones étaient aussi intéressants...
J'écrirais n'importe quel scénario pour de l'argent, n'importe quoi si on me donne assez d'argent.
- Joël Champetier.
Éric [Gauthier], aucune pression, mais c'est la dernière chose que je vais entendre à la Worldcon, puisque je m'en vais après... alors je t'écoute.
- Alain Ducharme.
Enfin, puisque Neil Gaiman était l'invité d'honneur, en voici quelques autres en terminant.
The Sci-Fi book fairy always looked after me.
- Neil Gaiman.
[In conventions] People know shit. They know cool shit.
- Neil Gaiman.
What a job! Following a lion around, with a flower.
- Neil Gaiman.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
Quelques costumes aperçus à Anticipation
Libellés :
Anticipation
Voici une petite collection de photos croquées dans les couloirs du congrès mondial.
N'étant pas un habituel fan de la chose - et avouant mon incompétence en matière de costumes de F&SF, j'ai tout de même été amusé par la multitude de costumes, dont la plupart était de bon goût. J'avoue ma surprise, ayant été auparavant dans quelques conventions où il était habituel de croiser des Klingons de 180 kg. Sinon, quel meilleur endroit pour s'exprimer que dans une convention de SF? (On m'excusera de ne pouvoir identifier tous les personnages ici).
Hugues Morin, pour Solaris.
N'étant pas un habituel fan de la chose - et avouant mon incompétence en matière de costumes de F&SF, j'ai tout de même été amusé par la multitude de costumes, dont la plupart était de bon goût. J'avoue ma surprise, ayant été auparavant dans quelques conventions où il était habituel de croiser des Klingons de 180 kg. Sinon, quel meilleur endroit pour s'exprimer que dans une convention de SF? (On m'excusera de ne pouvoir identifier tous les personnages ici).
Les habituels personnages secondaires de l'univers Star Wars, Stormtrooper en tête, étaient aussi présents.
Deux jolies fans de Neil Gaiman, présentes à son second entretien public. On ne voit malheureusement pas les ailes du costume de la seconde sur ce cliché.
Certaines y vont pour des choses plus osées, même vintage.
(J'avoue que j'ai été soulagé de ne pas voir de Catwoman de 180 kg - Le poids n'est pas un problème en soi, mais toujours faut-il adapter son costume pour qu'il soit approprié à son physique).
(J'avoue que j'ai été soulagé de ne pas voir de Catwoman de 180 kg - Le poids n'est pas un problème en soi, mais toujours faut-il adapter son costume pour qu'il soit approprié à son physique).
Je n'ai pas vu de princess Leia en bikini (aussi connu comme étant The Return of the jedi fantasy), mais j'ai vu ceci. Anecdote; cette participante était costumée différemment le lendemain - en rouge, mais toujours avec un top de bikini révélateur, comme quoi il n'y a pas que des auteurs ennuyant parlant de vaisseaux spatiaux entre eux dans les conventions :-)
Ah, en voici une où on voir les ailes - un élément récurent chez les dames costumées, que ces ailes.
--Hugues Morin, pour Solaris.
Jour 4: Neil Gaiman: invité d'honneur (2)
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture
Un court billet pour mentionner que parmi les diverses activités auxquelles participaient l'invité d'honneur d'Anticipation Neil Gaiman, j'ai assisté à une second entretien public pendant le jour 4 de ma convention mondiale.
Sans être la seule activité de cette journée chargée, l'heure passée à écouter Gaiman parler de ses passiosn et ses passe-temps en a certainement été le point central.
J'invite les membres du congrès à lire le programme souvenir s'ils n'ont pas eu le temps de le faire; car l'anecdote que Gaiman a rapporté au sujet d'une convention (Brighton) s'y trouve également.
Sinon, je retiens définitivement son premier hobby: faire pousser des citrouilles exotiques, et surtout toute l'histoire d'urine de lion qui en découle.
Mais ce qui a le plus frappé les fans présents dans cette salle pleine, c'est certainement la discussion sur ce qui sera son prochain projet littéraire. L'auteur prévoit quelque chose de gros et d'ambitieux.
Les lecteurs qui ont aimé The Graveyard Book (et il y en a plusieurs, puisque Gaiman s'est vu remettre le Hugo du meilleur roman pour ce livre à Anticipation le soir-même) seront ravis d'apprendre que le prochain roman de l'auteur devraient être à Graveyard ce que Lord of the Rings a été à The Hobbit. Rien de moins.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
--
[Photo: Neil Gaiman signant un de ses livres pour Pascale Raud, coordonatrice de Solaris. Merci à Philippe-Aubert Côté pour l'aimable autorisation.]
Sans être la seule activité de cette journée chargée, l'heure passée à écouter Gaiman parler de ses passiosn et ses passe-temps en a certainement été le point central.
J'invite les membres du congrès à lire le programme souvenir s'ils n'ont pas eu le temps de le faire; car l'anecdote que Gaiman a rapporté au sujet d'une convention (Brighton) s'y trouve également.
Sinon, je retiens définitivement son premier hobby: faire pousser des citrouilles exotiques, et surtout toute l'histoire d'urine de lion qui en découle.
Mais ce qui a le plus frappé les fans présents dans cette salle pleine, c'est certainement la discussion sur ce qui sera son prochain projet littéraire. L'auteur prévoit quelque chose de gros et d'ambitieux.
Les lecteurs qui ont aimé The Graveyard Book (et il y en a plusieurs, puisque Gaiman s'est vu remettre le Hugo du meilleur roman pour ce livre à Anticipation le soir-même) seront ravis d'apprendre que le prochain roman de l'auteur devraient être à Graveyard ce que Lord of the Rings a été à The Hobbit. Rien de moins.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
--
[Photo: Neil Gaiman signant un de ses livres pour Pascale Raud, coordonatrice de Solaris. Merci à Philippe-Aubert Côté pour l'aimable autorisation.]
Prix Hugo / Hugo awards
Libellés :
Anticipation,
Livre / Lecture,
Montréal
Dimanche soir, avait lieu la cérémonie de remise des Hugo Awards, dans la plus grande salle du congrès. La cérémonie s'est déroulée dans un cérémonial certain, mais détendu et parsemé de pointes d'humour. Les Hugo sont - pour faire un parallèle facile - les Oscars de la SF mondiale, ou ce qui s'en rapproche le plus, en ce sens que bien qu'il s'agisse de prix du public, il s'agit d'une des plus prestigieuse récompense en SF (littéraire du moins) au monde.
Il y avait foule hier soir à Anticipation pour cette soirée (photo à gauche).
Une des particularité des prix Hugo est que coeur du trophée demeure le même d'années en années, mais que la base fait l'objet d'un concours ouvert aux artistes designers. Le vainqueur de cette compétition annuelle voit son design adopté pour les Hugo remis aux lauréats dans les diverses catégories.
La base des Hugo 2009 remis à Montréal hier soir est superbe. Subtil, design vraiment intelligent, plein de douceur et de beauté; et conçu à partir de plusieurs bonnes idées.
Il s'agit d'un astéroïde, duquel la fusée du Hugo part, avec la plaque portant le nom du lauréat qui flotte devant l'astéroïde.
Au pied de la fusée, on peut voir un rayonnement représentant le feu du décollage; ce feu est constitué en fait de fines couches dans les teintes du jaune au rouge et composées de petites feuilles d'érable, représentant le Canada, pays hôte des Hugo et de la convention mondiale de 2009.Le moins que l'on puisse dire quand on voit le prix, c'est qu'il est très beau - et que l'artiste a su établir un contraste avec les extravagances des deux dernières années. (Photo: à gauche, 2007, à droite 2008)
Sinon, au niveau des lauréats, à part quelques surprises (je vous invite à consulter le communiqué officiel émis sur le site des Hugo Awards), le Hugo du meilleur roman a été décerné à l'invité d'honneur d'Anticipation: Neil Gaiman, pour The Graveyard Book.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
Il y avait foule hier soir à Anticipation pour cette soirée (photo à gauche).
Une des particularité des prix Hugo est que coeur du trophée demeure le même d'années en années, mais que la base fait l'objet d'un concours ouvert aux artistes designers. Le vainqueur de cette compétition annuelle voit son design adopté pour les Hugo remis aux lauréats dans les diverses catégories.
La base des Hugo 2009 remis à Montréal hier soir est superbe. Subtil, design vraiment intelligent, plein de douceur et de beauté; et conçu à partir de plusieurs bonnes idées.
Il s'agit d'un astéroïde, duquel la fusée du Hugo part, avec la plaque portant le nom du lauréat qui flotte devant l'astéroïde.
Au pied de la fusée, on peut voir un rayonnement représentant le feu du décollage; ce feu est constitué en fait de fines couches dans les teintes du jaune au rouge et composées de petites feuilles d'érable, représentant le Canada, pays hôte des Hugo et de la convention mondiale de 2009.Le moins que l'on puisse dire quand on voit le prix, c'est qu'il est très beau - et que l'artiste a su établir un contraste avec les extravagances des deux dernières années. (Photo: à gauche, 2007, à droite 2008)
Sinon, au niveau des lauréats, à part quelques surprises (je vous invite à consulter le communiqué officiel émis sur le site des Hugo Awards), le Hugo du meilleur roman a été décerné à l'invité d'honneur d'Anticipation: Neil Gaiman, pour The Graveyard Book.
--
Hugues Morin, pour Solaris.
Inscription à :
Articles (Atom)