[Note de publication: Ce billet a été écris le 20 juillet. En l’absence de connexion Internet, il a été publié lors de mon retour en ligne. Une exception à ma règle habituelle de publication directement dès la fin de l’écriture d’un billet.]
--
Je mentirais si je disais que la présence de Sting au programme du festival d’été de Québec n’était pas un des facteurs importants de ma décision de venir assister au festival cette année. Pas la seule raison, loin de là, mais disons que son nom a attiré mon attention sur le programme de cette année et que la suite vous est maintenant connue si vous avez lu mes derniers billets.
Je ne relaterai pas ici mon long historique de fan de Sting et The Police ; encore une fois, ceux qui me lisent régulièrement le savent déjà et j’avais relaté le dernier concert où j’ai pu voir mon musicien préféré à l’œuvre sur ce blogue.
Comme j’étais au centre-ville de Québec relativement tôt et que le site ouvrait ses portes à 18h, je me suis retrouvé parmi la première vague de spectateur sur les Plaines en ce samedi soir. J’étais donc très bien situé, à quelques dizaines de pieds de la scène, mais parmi une foule dense dont une partie (plutôt agressive – lire le billet précédent à ce sujet) était là pour la première partie de la soirée.
Sting en solo, ça faisait tout de même neuf ans que je ne l’avais pas vu, alors ça faisait plaisir de le revoir avec sa basse, et accompagné de Dominic Miller comme guitariste, de David Sancious au clavier et de Josh Freeze à la batterie pour nous interpréter un mélange d’anciennes chansons de The Police et de ses chansons plu personnelles. Un mélange de hits un à la suite de l’autre, pendant une heure cinquante, durée un peu courte qui serait le seul reproche que je lui ferais ; avec Sting, j’en redemande toujours, je n’ai jamais assez de ses chansons et de sa musique !
Pour cet amateur de musique-ci, comme Sting est dans une classe à part et que je manque d’objectivité pou critiquer sa musique ou ses spectacles ; vous êtes prévenus.
--
Je mentionnerai toutefois que j’étais bien content de l’entendre jouer les If I Ever Lose my Faith in You, If You Love Somebody Set Them Free ou encore When the World is Running Down You Make the Best of What Still Around avec le long et passionnant intermède musical incluant un solo endiablé de clavier par Sancious. Parmi ses pièces de The Police, j’avais un grand sourire aux lèvres pour deux de mes favorites qui sont plus rares en spectacle : Driven to Tears et Synchronicity II.
Mon amie Suze était bien déçue de pas entendre la belle voix à l’accent britannique de Sting, puisque le chanteur s’est uniquement adressé à la foule en français tout le long de la soirée. Les autres dizaines de milliers de spectateurs semblaient plutôt ravis ! :-)
Il y avait décidément beaucoup d’énergie sur scène et dans la foule (j’ai lu le lendemain qu’avec plus de 100 000 personnes, on parlait d’un record de tous les temps pour le festival d’été) et Sting a offert une performance inspirée à la mise en scène sobre, totalement orientée vers la musique. Les arrangements valsant entre rock et jazz m’ont beaucoup plu; j’aime entendre des version live différentes des versions studios et j’ai été servi autant par la version funky de Roxanne (foule en délire total d’ailleurs sur la finale de celle-ci) que par une version épurée d’Englishman in New York.
La finale en rafale avec Desert Rose, King of Pain et Every Breath You Take devait clore le spectacle, mais Sting est revenu une ultime fois, avec Fragile.
Merveilleuse soirée, donc, qui était pour moi l’apogée de ce superbe festival d’été de Québec 2009.
--
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.