Un de mes passion est le cinéma. Pourtant, dans les douze derniers mois, j'ai l'impression d'avoir vu beaucoup moins de films que j'en avais l'habitude par le passé.
Mes nombreux déplacements à l'étranger l'été dernier, et mon séjour en Asie l'hiver passé comptent pour beaucoup dans cet état de fait. Le fait d'habiter dans un arrondissement de Montréal loin du centre et dépourvu de cinéma complète le tableau.
Les choses changeront bientôt et pour le moment, malgré quelques incursions dans les salles en 2009, j'ai du retard à rattraper du côté des films de la fin de 2008.
Par exemple, je voulais louer Revolutionary Road depuis des semaines et des semaines; j'en ai attendu la sortie avec impatience... et n'ai trouvé l'occasion (et le bon moment) pour le voir qu'hier soir. Il faut dire que Sam Mendes ne réalise généralement pas le genre de films à écouter distraitement, ou encore avec les enfants un samedi après-midi.
Revolutionary Road ne fait pas exception, j'avais des attentes, et ces attentes demandaient un moment propice pour pouvoir apprécier ce film à sa juste valeur.
Je ne ferai pas une critique de ce film ici, s'il vous intéresse, vous l'avez certainement vu avant moi, un commentaire serait donc bien peu utile en ce sens.
Par contre, je mentionnerai que j'ai trouvé le film brillant; scénario, réalisation, direction photo et interprétation sont ses points particulièrement forts; ça frôle la perfection; certaines scènes sont sublimes.
Évidemment, le thème y est pour beaucoup dans mon appréciation de Revolutionary Road; ça m'a touché sur un niveau personnel, puisque ça illustre avec intelligence une bonne partie de mes choix de vie; pourquoi j'ai décidé d'avoir le mode de vie que j'ai adopté il y a presque dix ans; pourquoi je ne désire pas d'enfants; pourquoi je voyage au détriment de l'accumulation de biens matériels ou d'une maison ou d'une voiture; pourquoi je n'ai aucun plan de carrière, etc.
Je ne juge pas les gens qui ont une vie plus conventionnelle ou traditionnelle que moi; chacun ses choix et chacun sa manière d'être heureux; mais si vous voulez comprendre mon mode de vie, Revolutiuonary Road donne plusieurs pistes de solutions, et à divers degrés.
Et pour illustrer ce lien très personnel avec le film de Mendes, j'ai mis la main sur l'affiche parfaite; c'est une jolie image, et avec des titres en katakana, que je peux lire et qui représentent bien mon mode de vie de voyageur.
Je poursuis donc mon rattrapage et publierai éventuellement un billet sur les douze derniers mois de cinéma que j'avais en partie raté en salles. Ce qui ne m'empêchera pas de voir les films actuellement au cinéma, question de ne pas prendre trop de retard sur ce qui se fait en ce moment non plus.
Même si le film m'intéresse je ne l'ai pas encore vu, disons que la bande annonce en français a surement découragé beaucoup de Québécois de le voir, mais si tu dis que c'est bon ça va être sur ma liste de films à voir :)
RépondreSupprimer(en passant il y a une coquille : c'est écrit "fiml de Sam Mendes (8e avant dernière ligne)
Istvan,
RépondreSupprimerCe n'est pas un film facile, on s'entend, mais c'est très bon et surtout écrit avec finesse et justesse.
Hugues
(Coquille corrigée, merci de ton attention).