On s'habitue à tout...
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On s'habitue à répondre au nom de Huguito.
On s'habitue à manger du rix à tous les repas.
On s'habitue à monter et descendre des autobus en marche.
On s'habitue à se mettre de la crème solaire 5 fois par jour.
On s'habitue aux jappements incessant des chiens de la ville.
On s'habitue aux constellations différentes du ciel du sud.
On s'habitue à se faire appeler professeur par tout le monde.
On s'habitue à parler et penser dans une autre langue.
On s'habitue à voir entrer un chien dans sa salle de classe.
On s'habitue à se faire dévisager partout où l'on va.
On s'habitue aux chants du coq à 4h du matin.
On s'habitue à voir le chauffeur d'autobus descendre faire une course pour revenir deux minutes plus tard et repartir.
On s'habitue à ne croiser aucun blanc.
On s'habitue à saluer les gens dans la rue, et son s'habitue à ce qu'ils répondent!
On s'habitue à ne prendre une douche qu'à tous les 3-4 jours, et on s'habitue à ce qu'elle ne soit jamais chaude.
On s'habitue à voir arriver certains élèves à cheval.
On s'habitue à ne pas identifier 10% du contenu de notre assiette.
On s'habitue à ne plus entendre parler ni du canada, ni des EU, ni de l'Angleterre ni de la France aux nouvelles.
On s'habitue à trouver qu'un objet à 1$ c'est cher!
On s'habitue à traiter un litre d'eau par jour de manière automatique.
On s'habitue à éviter les bouses de vaches sur la route de l'école.
On s'habitue à considérer un crayon et une efface comme une richesse.
On s'habitue à voir des gardes armés de fusils automatiques à l'entrée d'une papeterie ou d'une pharmacie.
On s'habitue à voir trottiner les insectes sur les murs de la cuisine à tout moment.
...
Rien de tout cela n'est encore banal, mais on s'habitue...
On s'habitue aux sourires des jeunes et à leur affection...
mercredi 30 juin 2004
Culture Canadienne.
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Un court mot sur la présence ou la connaissance d'artistes canadiens ici. Ils ne sont pas célèbres, mais un peu connus quand même. Évidemment, la plupart des gens ignorent totalement qu'ils sont canadiens!
Jim Carrey est un bon vendeur pour les films qui passent à la télé.
Les poster et affiches d'Avril Lavine sont très présents et son dernier Cd est très bien annoncé dans les magasins de CD.
On y trouve également Alanys Morissette et Bryan Adams...
Roy Dupuis est une visage connu, puisque la série américaine Nikita passe à la télé (en version espagnole doublée)...
Rien sur notre Pamela Anderson nationale, par contre. J'en suis très érangement content (ce sont les bimbos latinos qui tiennent le marché!)
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Un court mot sur la présence ou la connaissance d'artistes canadiens ici. Ils ne sont pas célèbres, mais un peu connus quand même. Évidemment, la plupart des gens ignorent totalement qu'ils sont canadiens!
Jim Carrey est un bon vendeur pour les films qui passent à la télé.
Les poster et affiches d'Avril Lavine sont très présents et son dernier Cd est très bien annoncé dans les magasins de CD.
On y trouve également Alanys Morissette et Bryan Adams...
Roy Dupuis est une visage connu, puisque la série américaine Nikita passe à la télé (en version espagnole doublée)...
Rien sur notre Pamela Anderson nationale, par contre. J'en suis très érangement content (ce sont les bimbos latinos qui tiennent le marché!)
lundi 28 juin 2004
En manque de lecture !
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Mon idée de n’apporter qu’un livre de fiction en espagnol pour m’aider à améliorer ma connaissance de la langue ne tenait pas compte d’un élément important : pour moi, la lecture est une activité de détente et malheureusement, lire de la fiction en espagnol demeure encore aujourd’hui un exercice exigeant plus que relaxant.
J’ai donc rapidement réalisé le fait (dans l’avion Montréal-Newark) et c’est pourquoi je m’étais procuré un livre en anglais au terminal de Newark en attendant ma correspondance. Ce livre, c’était Emma, de Jane Austen, une écrivaine anglaise que j’adore lire et dont je tente de déguster les rares romans au fil des ans. Et comme il s’agit d’une œuvre du domaine public, ses livres sont beaucoup moins chers et cadraient donc bien avec mon budget de voyage. On dirait même que ça devient une habitude de lire Austen à l’étranger, puisque j’avais lu Pride and Prejudice lors de mon séjour en Europe. La lecture d’Emma s’est avéré tout aussi agréable et savoureuse, un petit chef d’œuvre de roman.
J’étais donc bien triste d’avoir terminé mon livre et comme il existe une bouquinerie d’occasion qui a une respectable sélection en anglais, j’ai pu me procurer pas trop cher un autre livre. Girl with a pearl Earing de Tracy Chevalier est un roman qui mélange réalité et fiction sur la vie et l’œuvre du peintre Vermeer. Ce superbe roman est aussi beau que le tableau dont il s’inspire et que le film qui en est l’adaptation (et qui était, visuellement, le plus beau film de 2003).
Puis, j’ai encore eu la main heureuse, lors du passage de Joëlle, une autre volontaire, ici à Quito, nous avons échangé nos livres, mon Emma contre son Les Coloriés de Alexandre Jardin. Après Girl with a pearl earing, j’ai donc dévoré le roman de Jardin (qui est excellent, l’auteur y poussant encore les comportements excentriquement heureux de ses personnages, c’est un peu comme un beau mélange du Zèbre et de l’île des gauchers).
Ainsi, le matin du 26 juin dernier, je me suis retrouvé tout à coup sans lecture. Bigre, ça ne m’est pas arrivé souvent dans ma vie ça. Aucun livre sous la main. Les rares fois où ça m’est arrivé, je courrais à la bibliothèque publique…
Enfin, je suis donc retourné à la librairie d’occasion, mais malgré une heure à y fouiner partout, rien n’est arrivé à accrocher mon intérêt suffisamment pour que j’y mette une partie de mon précieux budget.
Il faut dire que tout dépend de mon état d¡esprit. Or, ces semaines-ci, je ne me sens pas d’humeur à lire de la SF de l’âge d’or, ni du polar et encore moins du fantastique horrifique. Je ne sais trop pourquoi (ou peut-être que si, mes trois dernières lectures), mais j’aurais bien aimer trouver quelque chose comme The Hours de Michael Cunningham ou bien The Edge of Reason de Helen Fielding, tiens.
S.E. Hinton ? Nah, c’était génial à 18 ans, mais à 38 ? De vieux Peter Straub ? Le premier Thomas Harris ? L’humour de Lawrence Block ? Du polar de série, ou pire, le dernier Crichton ou Grisham ? Rien de tout cela ne m’attira ce samedi. Il y avait bien Northanger Abbey de Jane Austen, mais si je lis toute son œuvre cette année, que me restera-t-il pour le reste de mes jours ? :-) Il faut faire durer le plaisir avec Jane Austen.
J’aurais prix Sex and the City de Bushnell si je l’avais trouvé, tiens. Franz Kafka ? Nada. J’avais envie de lire Hammett mais pas de chance une fois encore. Oscar Wilde ? Absent. Je me serais bien permis un autre Alexandre jardin, mais non, rien de disponible de lui non plus. Puzo ? Asimov ? Herbert ? Clarke ? Ludlum ? Ils font tous partie de mon passé de lecteur on dirait. Je ne lirai toujours bien pas les derniers Tom Clancy quand même !Deighton ? Lecarré ? Indifférence. Idem pour Higgins-Clark, Sue Grafton ou P.D. James.
Évidement, ça aurait pris tout un coup de chance pour tomber sur un Powers ou un Blaylock, mais Umberto Eco aurait fait l’affaire si j’en avais vu un par surprise. Je voulais lire du Daniel Sernine, tiens, mais il est introuvable dans cette librairie d’occasion. Il y avait un Molière, mais en anglais ? Mouais. J’ai donc failli acheter un Shakespeare, mais ils n’avaient qu’une édition un peu plus chère… J’ai hésité sérieusement sur un Coehlo, mais difficile de mettre 8$ us pour combler le problème pendant seulement deux ou trois soirs. Il y avait quelques Henry James, tiens (The Bostonnians et un autre dont j’oublie le titre). Quelqu’un a un avis sur James ? Je n’ai lu que The Turn of the screw, et encore, en traduction…
Bon, il y a bien les autres librairies, qui offrent des livres en espagnol et des traductions. Lire Stephen King en espagnol me semblerait un comble. J’y ai même vu du Balzac (Papa Goriot), ce qui ne m’a guère avancé.
Je suis donc revenu bredouille de mon périple de recherche d’un livre à lire. Une première dans mon existence, je pense bien. Résultat ? Pour le moment, j’ai entrepris une seconde lecture de Girl with a pearl Earing. Au moins, je suis certain de trouver ça beau.
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Mon idée de n’apporter qu’un livre de fiction en espagnol pour m’aider à améliorer ma connaissance de la langue ne tenait pas compte d’un élément important : pour moi, la lecture est une activité de détente et malheureusement, lire de la fiction en espagnol demeure encore aujourd’hui un exercice exigeant plus que relaxant.
J’ai donc rapidement réalisé le fait (dans l’avion Montréal-Newark) et c’est pourquoi je m’étais procuré un livre en anglais au terminal de Newark en attendant ma correspondance. Ce livre, c’était Emma, de Jane Austen, une écrivaine anglaise que j’adore lire et dont je tente de déguster les rares romans au fil des ans. Et comme il s’agit d’une œuvre du domaine public, ses livres sont beaucoup moins chers et cadraient donc bien avec mon budget de voyage. On dirait même que ça devient une habitude de lire Austen à l’étranger, puisque j’avais lu Pride and Prejudice lors de mon séjour en Europe. La lecture d’Emma s’est avéré tout aussi agréable et savoureuse, un petit chef d’œuvre de roman.
J’étais donc bien triste d’avoir terminé mon livre et comme il existe une bouquinerie d’occasion qui a une respectable sélection en anglais, j’ai pu me procurer pas trop cher un autre livre. Girl with a pearl Earing de Tracy Chevalier est un roman qui mélange réalité et fiction sur la vie et l’œuvre du peintre Vermeer. Ce superbe roman est aussi beau que le tableau dont il s’inspire et que le film qui en est l’adaptation (et qui était, visuellement, le plus beau film de 2003).
Puis, j’ai encore eu la main heureuse, lors du passage de Joëlle, une autre volontaire, ici à Quito, nous avons échangé nos livres, mon Emma contre son Les Coloriés de Alexandre Jardin. Après Girl with a pearl earing, j’ai donc dévoré le roman de Jardin (qui est excellent, l’auteur y poussant encore les comportements excentriquement heureux de ses personnages, c’est un peu comme un beau mélange du Zèbre et de l’île des gauchers).
Ainsi, le matin du 26 juin dernier, je me suis retrouvé tout à coup sans lecture. Bigre, ça ne m’est pas arrivé souvent dans ma vie ça. Aucun livre sous la main. Les rares fois où ça m’est arrivé, je courrais à la bibliothèque publique…
Enfin, je suis donc retourné à la librairie d’occasion, mais malgré une heure à y fouiner partout, rien n’est arrivé à accrocher mon intérêt suffisamment pour que j’y mette une partie de mon précieux budget.
Il faut dire que tout dépend de mon état d¡esprit. Or, ces semaines-ci, je ne me sens pas d’humeur à lire de la SF de l’âge d’or, ni du polar et encore moins du fantastique horrifique. Je ne sais trop pourquoi (ou peut-être que si, mes trois dernières lectures), mais j’aurais bien aimer trouver quelque chose comme The Hours de Michael Cunningham ou bien The Edge of Reason de Helen Fielding, tiens.
S.E. Hinton ? Nah, c’était génial à 18 ans, mais à 38 ? De vieux Peter Straub ? Le premier Thomas Harris ? L’humour de Lawrence Block ? Du polar de série, ou pire, le dernier Crichton ou Grisham ? Rien de tout cela ne m’attira ce samedi. Il y avait bien Northanger Abbey de Jane Austen, mais si je lis toute son œuvre cette année, que me restera-t-il pour le reste de mes jours ? :-) Il faut faire durer le plaisir avec Jane Austen.
J’aurais prix Sex and the City de Bushnell si je l’avais trouvé, tiens. Franz Kafka ? Nada. J’avais envie de lire Hammett mais pas de chance une fois encore. Oscar Wilde ? Absent. Je me serais bien permis un autre Alexandre jardin, mais non, rien de disponible de lui non plus. Puzo ? Asimov ? Herbert ? Clarke ? Ludlum ? Ils font tous partie de mon passé de lecteur on dirait. Je ne lirai toujours bien pas les derniers Tom Clancy quand même !Deighton ? Lecarré ? Indifférence. Idem pour Higgins-Clark, Sue Grafton ou P.D. James.
Évidement, ça aurait pris tout un coup de chance pour tomber sur un Powers ou un Blaylock, mais Umberto Eco aurait fait l’affaire si j’en avais vu un par surprise. Je voulais lire du Daniel Sernine, tiens, mais il est introuvable dans cette librairie d’occasion. Il y avait un Molière, mais en anglais ? Mouais. J’ai donc failli acheter un Shakespeare, mais ils n’avaient qu’une édition un peu plus chère… J’ai hésité sérieusement sur un Coehlo, mais difficile de mettre 8$ us pour combler le problème pendant seulement deux ou trois soirs. Il y avait quelques Henry James, tiens (The Bostonnians et un autre dont j’oublie le titre). Quelqu’un a un avis sur James ? Je n’ai lu que The Turn of the screw, et encore, en traduction…
Bon, il y a bien les autres librairies, qui offrent des livres en espagnol et des traductions. Lire Stephen King en espagnol me semblerait un comble. J’y ai même vu du Balzac (Papa Goriot), ce qui ne m’a guère avancé.
Je suis donc revenu bredouille de mon périple de recherche d’un livre à lire. Une première dans mon existence, je pense bien. Résultat ? Pour le moment, j’ai entrepris une seconde lecture de Girl with a pearl Earing. Au moins, je suis certain de trouver ça beau.
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
El Panecillo, la Vierge de Quito, des volontaires, des touristes québécois et la bière locale.
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Voilà un titre qui promet beaucoup…
Littéralement, El Panecillo signifie le Petit morceau de pain et c’est le nom de la montagne qui est située au centre de Quito, en plein milieu de la ville. 250 m d’élévation par rapport à la ville elle-même, elle est petite si on la compare aux montagnes environnantes, mais j’ai connu plusieurs villes où elle ferait office de Mont-Royal local !
Quelques habitations se trouvent à flan de colline, pauvres, terrains escarpés, maisons de blocs de ciment, sans toit ou avec un morceau de tôle retenu là par des roches. Tout cela le long de rues étroites et escarpés, impraticables en voiture, ou à peu près, avec quelques terrains abandonnés au passage et quelques escaliers perpendiculaires qui mènent vers la cime.
Tous les guides touristiques sans exception recommandent de ne pas monter au sommet par ces escaliers, de plutôt s’y rendre en taxi, puisque le quartier est réputé très dangereux pour les touristes.
N’ayant pas les moyens de me payer des taxis comme ça pour visiter, trouvant l’idée même de monter au sommet en taxi ridicule et ayant encore une tête de cochon (mais aussi une petite expérience de plusieurs quartiers de Quito), je me suis bien informé et j’ai décidé de monter El Panecillo à pied bon !
Si on veut éviter les ennuis, un minimum de prudence s’impose donc. Je n’ai rien apporté d’autre que 50 centavos et un 25 centavos d’urgence inséré dans une chaussette. J’ai pris un appareil photo jetable, inséré dans mon autre chaussette, sous mes pantalons, donc.
Au sommet du Panecillo trône une statue gigantesque que l’on peut voir de partout en ville. Il s’agit de la Vierge veillant sur Quito. (La Virgen de Quito). Une sorte de petit parc entoure le tout et permet une vue de 360 degrés de la ville qui s’étend tout autour. La montée de 250 m a été somme toute plutôt exténuante, mais il faut dire que j’ai la mauvaise habitude de ne pas trop ralentir le rythme et que j’ai gravi la montagne en 15 minutes.
Je n’ai pas eu le moindre problème de sécurité. Le truc, c’est d’abord de saluer les gens et de leur parler en espagnol s’ils vous abordent plus sérieusement et de se montrer amical. Parler espagnol aide beaucoup à la sécurité dans les quartiers pauvres, on a l’air moins touriste et moins gringo. Être volontaire aide aussi, on dirait bien, puisque ça donne une image moins riche. Ainsi, le seul groupe apparemment louche que j’ai rencontré lors de ma montée était constitué de 4 jeunes adultes qui étaient en réadaptation après une période difficile. On a discuté quelques minutes après s’être rencontré, de leur journée, de mon volontariat, d’où je venais, etc. puis je leur ai souhaité une bonne journée et ils m’ont souhaité une belle visite.
D’en haut, la vue est superbe sur la ville, et par temps clair, j’imagine que l’on peut voir le sommet du volcan Cayambe, mais les nuages m’ont empêcher de confirmer cette idée. Il y a aussi un marché public en haut (parfait, avec mes 75 centavos… !) Un certain nombre de touristes, tous venus en taxi ou en voiture (je n’ai vu aucun blanc dans les escaliers, ni à l’aller ni au retour), des chinois, une belge et une espagnole qui partait le lendemain pour un mois de volontariat à Riobamba., des locaux, d’autres touristes sud-américains, etc.
La statue elle-même est impressionnante côté taille mais le sculpteur n’était pas Michelangello, ça c’est sûr ! Vue de face, ou de dos, elle est intéressante, mais dès que le point de vue change, les proportions étonnent, la posture inquiète et l’équilibre global est étrange. Intéressante surtout par le choix de la représentation qu’a fait l’artiste. Munie d’ailes d’aigle, la lune à ses pieds et un serpent en chaîne et d’une allure glorieuse, je ne sais trop de quelles écritures le sculpteur s’est inspiré. Je ne vois que quelque chose tiré de l’Apocalypse (une citation de la bible au pied de la Statue me laisse croire également à l’Apocalypse, une question de ton). Je ne vois rien d’autre pour expliquer une telle description de la Vierge, mais ma connaissance de la mythologie Chrétienne est limitée, je vais faire appel à un expert et vous revenir là-dessus. À moins que je ne confonde les ailes d’aigle et que l’artiste ait voulu la représenter avec des ailes d’anges ? Auquel cas il a été fort malhabile.
On peut entrer dans le pied et monter sur un petit balcon, pour 1$ us, attrape touriste typique, je l’ai évité. J’ai par contre emprunté le petit tunnel côté nord, un peu en contre-bas, qui mène à l’intérieur de l’ancien socle de la statue, où l’on a aménagé un petit historique de Quito, accompagné de photos historiques. Fort intéressant, et gratuit, évidemment.
Enfin, je suis redescendu en empruntant le même chemin, sans plus de problèmes qu’à l’aller. Descente non pas exténuante, mais plus difficile pour les genoux. Au bas du Panecillo, je me suis payé (à 10 centavos) une orange (donc verte et jaune), juteuse, rafraîchissante, savoureuse et nourrissante, avant de me balader un brin dans le Vieux-Quito. Passé la place de l’indépendance où se tenait un spectacle de marionnettes géantes, je me suis dirigé vers la Plaza Santo Domingo où j’ai assisté à un spectacle de nouvelle danse assez intéressant. Les mouvements avaient l’air improvisés mis à plusieurs moments, les habiles croisements des 4 danseurs laissaient voir la chorégraphie sous jacente. Soutenu par une musique techno-latino et des costumes tous droit sortis de The Matrix (pantalons, manteaux longs et bottes noirs) cette danse mélangeait mouvements au ralenti, rythme saccadé, une image définitivement androgyne et une certaine sensualité, bref, c’était bien intéressant comme numéro.
Puis, je me suis rendu utile en donnant un coup de main à deux touristes cherchant Plaza Grande. On a vite réalisé que l’on venait du même coin du globe, eux de la ville de Québec. Ils arrivaient de Lima et restaient deux semaines à visiter l’Équateur avant de revenir à Québec. Nous avons pris le temps de partager une petite bière à une terrasse de Plaza Grande, ce qui me permet de vous glisser un mot sur la bière locale.
Il se brasse à Quito grosso-modo trois bières locales. La Pilsener, la Club et la Club Export. Elles existent aussi en version light. Ce sont toutes des bières de type Pilsener, elles sont toutes agréables au goût, très douces et peu alcoolisées (de l’ordre de 4 à 5 pourcent, je dirais). Celle d’aujourd’hui, Plaza Grande, après ma petite hike d’El Panecillo, s’est avéré savoureuse !
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Voilà un titre qui promet beaucoup…
Littéralement, El Panecillo signifie le Petit morceau de pain et c’est le nom de la montagne qui est située au centre de Quito, en plein milieu de la ville. 250 m d’élévation par rapport à la ville elle-même, elle est petite si on la compare aux montagnes environnantes, mais j’ai connu plusieurs villes où elle ferait office de Mont-Royal local !
Quelques habitations se trouvent à flan de colline, pauvres, terrains escarpés, maisons de blocs de ciment, sans toit ou avec un morceau de tôle retenu là par des roches. Tout cela le long de rues étroites et escarpés, impraticables en voiture, ou à peu près, avec quelques terrains abandonnés au passage et quelques escaliers perpendiculaires qui mènent vers la cime.
Tous les guides touristiques sans exception recommandent de ne pas monter au sommet par ces escaliers, de plutôt s’y rendre en taxi, puisque le quartier est réputé très dangereux pour les touristes.
N’ayant pas les moyens de me payer des taxis comme ça pour visiter, trouvant l’idée même de monter au sommet en taxi ridicule et ayant encore une tête de cochon (mais aussi une petite expérience de plusieurs quartiers de Quito), je me suis bien informé et j’ai décidé de monter El Panecillo à pied bon !
Si on veut éviter les ennuis, un minimum de prudence s’impose donc. Je n’ai rien apporté d’autre que 50 centavos et un 25 centavos d’urgence inséré dans une chaussette. J’ai pris un appareil photo jetable, inséré dans mon autre chaussette, sous mes pantalons, donc.
Au sommet du Panecillo trône une statue gigantesque que l’on peut voir de partout en ville. Il s’agit de la Vierge veillant sur Quito. (La Virgen de Quito). Une sorte de petit parc entoure le tout et permet une vue de 360 degrés de la ville qui s’étend tout autour. La montée de 250 m a été somme toute plutôt exténuante, mais il faut dire que j’ai la mauvaise habitude de ne pas trop ralentir le rythme et que j’ai gravi la montagne en 15 minutes.
Je n’ai pas eu le moindre problème de sécurité. Le truc, c’est d’abord de saluer les gens et de leur parler en espagnol s’ils vous abordent plus sérieusement et de se montrer amical. Parler espagnol aide beaucoup à la sécurité dans les quartiers pauvres, on a l’air moins touriste et moins gringo. Être volontaire aide aussi, on dirait bien, puisque ça donne une image moins riche. Ainsi, le seul groupe apparemment louche que j’ai rencontré lors de ma montée était constitué de 4 jeunes adultes qui étaient en réadaptation après une période difficile. On a discuté quelques minutes après s’être rencontré, de leur journée, de mon volontariat, d’où je venais, etc. puis je leur ai souhaité une bonne journée et ils m’ont souhaité une belle visite.
D’en haut, la vue est superbe sur la ville, et par temps clair, j’imagine que l’on peut voir le sommet du volcan Cayambe, mais les nuages m’ont empêcher de confirmer cette idée. Il y a aussi un marché public en haut (parfait, avec mes 75 centavos… !) Un certain nombre de touristes, tous venus en taxi ou en voiture (je n’ai vu aucun blanc dans les escaliers, ni à l’aller ni au retour), des chinois, une belge et une espagnole qui partait le lendemain pour un mois de volontariat à Riobamba., des locaux, d’autres touristes sud-américains, etc.
La statue elle-même est impressionnante côté taille mais le sculpteur n’était pas Michelangello, ça c’est sûr ! Vue de face, ou de dos, elle est intéressante, mais dès que le point de vue change, les proportions étonnent, la posture inquiète et l’équilibre global est étrange. Intéressante surtout par le choix de la représentation qu’a fait l’artiste. Munie d’ailes d’aigle, la lune à ses pieds et un serpent en chaîne et d’une allure glorieuse, je ne sais trop de quelles écritures le sculpteur s’est inspiré. Je ne vois que quelque chose tiré de l’Apocalypse (une citation de la bible au pied de la Statue me laisse croire également à l’Apocalypse, une question de ton). Je ne vois rien d’autre pour expliquer une telle description de la Vierge, mais ma connaissance de la mythologie Chrétienne est limitée, je vais faire appel à un expert et vous revenir là-dessus. À moins que je ne confonde les ailes d’aigle et que l’artiste ait voulu la représenter avec des ailes d’anges ? Auquel cas il a été fort malhabile.
On peut entrer dans le pied et monter sur un petit balcon, pour 1$ us, attrape touriste typique, je l’ai évité. J’ai par contre emprunté le petit tunnel côté nord, un peu en contre-bas, qui mène à l’intérieur de l’ancien socle de la statue, où l’on a aménagé un petit historique de Quito, accompagné de photos historiques. Fort intéressant, et gratuit, évidemment.
Enfin, je suis redescendu en empruntant le même chemin, sans plus de problèmes qu’à l’aller. Descente non pas exténuante, mais plus difficile pour les genoux. Au bas du Panecillo, je me suis payé (à 10 centavos) une orange (donc verte et jaune), juteuse, rafraîchissante, savoureuse et nourrissante, avant de me balader un brin dans le Vieux-Quito. Passé la place de l’indépendance où se tenait un spectacle de marionnettes géantes, je me suis dirigé vers la Plaza Santo Domingo où j’ai assisté à un spectacle de nouvelle danse assez intéressant. Les mouvements avaient l’air improvisés mis à plusieurs moments, les habiles croisements des 4 danseurs laissaient voir la chorégraphie sous jacente. Soutenu par une musique techno-latino et des costumes tous droit sortis de The Matrix (pantalons, manteaux longs et bottes noirs) cette danse mélangeait mouvements au ralenti, rythme saccadé, une image définitivement androgyne et une certaine sensualité, bref, c’était bien intéressant comme numéro.
Puis, je me suis rendu utile en donnant un coup de main à deux touristes cherchant Plaza Grande. On a vite réalisé que l’on venait du même coin du globe, eux de la ville de Québec. Ils arrivaient de Lima et restaient deux semaines à visiter l’Équateur avant de revenir à Québec. Nous avons pris le temps de partager une petite bière à une terrasse de Plaza Grande, ce qui me permet de vous glisser un mot sur la bière locale.
Il se brasse à Quito grosso-modo trois bières locales. La Pilsener, la Club et la Club Export. Elles existent aussi en version light. Ce sont toutes des bières de type Pilsener, elles sont toutes agréables au goût, très douces et peu alcoolisées (de l’ordre de 4 à 5 pourcent, je dirais). Celle d’aujourd’hui, Plaza Grande, après ma petite hike d’El Panecillo, s’est avéré savoureuse !
samedi 26 juin 2004
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Plus de la moitie...
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Un court mot, apres avoir relu mes petites biographies... ca va faire 6 semaines que je suis a l'ecole de Lloa mardi... il m'en reste moins que ca, hein? Ca passe plus vite que prevu... et je sais maintenant que ca va etre tres difficile de me separer de ces enfants-la. Je realise en relisant mes bios que je ne les oublierai jamais.
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Un court mot, apres avoir relu mes petites biographies... ca va faire 6 semaines que je suis a l'ecole de Lloa mardi... il m'en reste moins que ca, hein? Ca passe plus vite que prevu... et je sais maintenant que ca va etre tres difficile de me separer de ces enfants-la. Je realise en relisant mes bios que je ne les oublierai jamais.
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Mes eleves - suite et fin.
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Voici quelques autres petites bios, je m'arrete ici, les eleves presentes dan les 3 parties sont ceux qui se demarquent le plus par leur personallite, je dirais... et je ne veux pas trop vous ennuyer avec des descriptions de gens que vous ne connaissez pas...
Delphina (4e) et Veronica (4e)
Veronika est une surprise. Timide et toujours seule, elle ne réponds jamais en classe sauf lorsque questionnée directement. Pourtant, lors d’un exercice d’équipe, qu’elle décide de faire seule, un exercice difficile où les autres notes variaient de 0 à 5 sur 15, elle a eu un 11. Quand elle n’a pas le choix de faire équipe, elle travaille avec Delphina, une autre élève un peu à part et solitaire.
Delphina est microscopique pour son âge, pas plus grande que mes deuxième année. Elle a par contre un sourire enchanteur et un esprit ludique et elle apprend très vite. Avec Veronica, malgré leur timidité, elles performent toujours très bien ensemble. Delphina parle déjà Quicha et espagnol, l’anglais est donc une troisième langue pour elle.
Rolando (3e).
Étrangement bon compte-tenu qu’il n’écoute pratiquement jamais, a toujours l’air dans son monde ou carrément absent. Il comprends bien les mots, les mémorise bien mais apprends totalement au son. Il n’a aucune idée comment ça s’écrit, ni comment un mot écrit se prononce. Il est incapable de lire au tableau et a de la difficulté aux examens, puisqu’ils sont écrits. Un auditif doublé d’un retard d’apprentissage du langage écrit.
Sylvia, Ana et Hugo (tous en 2e).
Trois petits brights qui viennent tous de la même famille (celle de Cristina et Valeria et qui a adopté Franklin). Comme plusieurs 2e, ils étudient au son pas mal, mais se débrouillent plutôt bien. Ils partagent un air espiègle qui énerve quand on a besoin de discipline, mais contre lequel on ne peut pas se fâcher bien longtemps. Lors des exercices, ils tentent d’avoir le meilleur sur Jorge, mon cerveau de la famille Aguirre.
Daisy (5e) et Monica (3e).
Deux sœurs qui habitent entre Lloa et Quito et qui voyagent donc dan le même autobus que moi chaque matin et après-midi de la semaine. Daisy est plus timide mais fini par s’en sortir, Monica est plus extrovertie et ose plus rire et s’amuser. Daisy tente un peu de se faire une place dans la gang, et donc, parfois, est indisciplinée pour avoir l’air plus cool… En anglais, elle sont donc presque du même niveau, puisque Monica, avec Mishel Perez, est ma meilleure élève de 3e année, pratiquement devant quelques 4e , l’écriture mise à part.
Saul (2e), Suzana (2e ) Jaime (1e ), Yoseline (1e) et Consuelo (maternelle).
Ce sont les plus jeunes et donc, ceux qui ont le plus de difficulté avec mes cours, naturellement. Ils commencent à peine à faire leurs lettres en espagnol, donc hors de question d’écrire quoi que se soit avec eux. La mémoire est très rapide à oublier les nouveaux mots. Si je ne répète pas touts les mots qu’ils savent au moins deux fois par semaine, ils disparaissent de leur mémoire. Si j’oublie un mot pendant quatre jours, il est comme entièrement nouveau et à réapprendre. C’est, évidemment, un peu moins stimulant pour moi comme pour eux, puisque nous faisons toujours la même chose et qu’ils ne peuvent pas comprendre la moitié de ce qu’ils font même lorsque l’on joue. Ce qui ne les aide pas du tout, c’est aussi qu’ils ont un tempérament plus timide que la plupart des autres élèves. Notons en terminant que Jaime est devenu un grand amateur de basket depuis que je leur ai montré les règles du jeu et que j’ai suspendu une poubelle percée au mur de l’école.
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Voici quelques autres petites bios, je m'arrete ici, les eleves presentes dan les 3 parties sont ceux qui se demarquent le plus par leur personallite, je dirais... et je ne veux pas trop vous ennuyer avec des descriptions de gens que vous ne connaissez pas...
Delphina (4e) et Veronica (4e)
Veronika est une surprise. Timide et toujours seule, elle ne réponds jamais en classe sauf lorsque questionnée directement. Pourtant, lors d’un exercice d’équipe, qu’elle décide de faire seule, un exercice difficile où les autres notes variaient de 0 à 5 sur 15, elle a eu un 11. Quand elle n’a pas le choix de faire équipe, elle travaille avec Delphina, une autre élève un peu à part et solitaire.
Delphina est microscopique pour son âge, pas plus grande que mes deuxième année. Elle a par contre un sourire enchanteur et un esprit ludique et elle apprend très vite. Avec Veronica, malgré leur timidité, elles performent toujours très bien ensemble. Delphina parle déjà Quicha et espagnol, l’anglais est donc une troisième langue pour elle.
Rolando (3e).
Étrangement bon compte-tenu qu’il n’écoute pratiquement jamais, a toujours l’air dans son monde ou carrément absent. Il comprends bien les mots, les mémorise bien mais apprends totalement au son. Il n’a aucune idée comment ça s’écrit, ni comment un mot écrit se prononce. Il est incapable de lire au tableau et a de la difficulté aux examens, puisqu’ils sont écrits. Un auditif doublé d’un retard d’apprentissage du langage écrit.
Sylvia, Ana et Hugo (tous en 2e).
Trois petits brights qui viennent tous de la même famille (celle de Cristina et Valeria et qui a adopté Franklin). Comme plusieurs 2e, ils étudient au son pas mal, mais se débrouillent plutôt bien. Ils partagent un air espiègle qui énerve quand on a besoin de discipline, mais contre lequel on ne peut pas se fâcher bien longtemps. Lors des exercices, ils tentent d’avoir le meilleur sur Jorge, mon cerveau de la famille Aguirre.
Daisy (5e) et Monica (3e).
Deux sœurs qui habitent entre Lloa et Quito et qui voyagent donc dan le même autobus que moi chaque matin et après-midi de la semaine. Daisy est plus timide mais fini par s’en sortir, Monica est plus extrovertie et ose plus rire et s’amuser. Daisy tente un peu de se faire une place dans la gang, et donc, parfois, est indisciplinée pour avoir l’air plus cool… En anglais, elle sont donc presque du même niveau, puisque Monica, avec Mishel Perez, est ma meilleure élève de 3e année, pratiquement devant quelques 4e , l’écriture mise à part.
Saul (2e), Suzana (2e ) Jaime (1e ), Yoseline (1e) et Consuelo (maternelle).
Ce sont les plus jeunes et donc, ceux qui ont le plus de difficulté avec mes cours, naturellement. Ils commencent à peine à faire leurs lettres en espagnol, donc hors de question d’écrire quoi que se soit avec eux. La mémoire est très rapide à oublier les nouveaux mots. Si je ne répète pas touts les mots qu’ils savent au moins deux fois par semaine, ils disparaissent de leur mémoire. Si j’oublie un mot pendant quatre jours, il est comme entièrement nouveau et à réapprendre. C’est, évidemment, un peu moins stimulant pour moi comme pour eux, puisque nous faisons toujours la même chose et qu’ils ne peuvent pas comprendre la moitié de ce qu’ils font même lorsque l’on joue. Ce qui ne les aide pas du tout, c’est aussi qu’ils ont un tempérament plus timide que la plupart des autres élèves. Notons en terminant que Jaime est devenu un grand amateur de basket depuis que je leur ai montré les règles du jeu et que j’ai suspendu une poubelle percée au mur de l’école.
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Cartes postales, poésie et considérations budgétaires.
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J’ai toujours été un amateur de cartes postales. J’aime bien les choisir en fonction de ce que je vis, ce que je vois et à qui je dédie telle ou telle carte.
Par contre, l’art de la carte postale, sa poésie agréable en tant que petite image venue de loin, elle s’est perdue quelque part entre la mondialisation et le courrier électronique.
Ainsi, ce n’est plus la même chose d’expédier des cartes postales aujourd’hui et le marché étant important, l’affaire (cartes te timbres) est devenue fort mercantile.
Ici et maintenant, par exemple, il en coûte, pour un timbre vers le Canada (pour une carte postale, pas une lettre), le même montant que 4 tickets de transport en commun, un sac d’une douzaine d’oranges ou un billet d’entrée dans un bon musée, ou encore une pinte de bonne bière, dans un bar. Compte-tenu de l’économie locale, c’est hors de prix.
Ce qui est, quand on y pense, naturel. Après tout, aucun quiteño ne veut expédier de cartes postales au Canada, hein ? C’est quand la dernière fois que vous avez posté une carte postale du coin où vous habitiez ? (Bon, je l’ai fait de Montréal, mais j’y étais un peu comme partout ailleurs, à demi-touriste). Bref, comme seuls les gringos veulent poster des cartes, aussi bien charger le gros prix !
Si je faisais du tourisme avec un budget conséquent, je ne dis pas, mais je n’ai pas le budget actuel pour expédier les cartes que je voudrais. Lors de notre séjour en Europe, Suzie et moi avons expédié pour (cartes et timbres) environ 200$ de cartes postales. Je n’ai malheureusement pas ce budget ici et ne pourrai donc pas expédier les cartes que j’aurais voulues. Je mettrai plein de photos sur mon site, pendant et surtout après mon retour, imprimez-les avec un morceau de ce journal à l’endos et le tour sera joué ! Vous voyez que la poésie des cartes postales se perd ?
J’ajouterais qu’en Équateur, le marché des cartes est peu actif. Quelques images valent le détour, mais demeurent rares et essentiellement concentré sur l’architecture ou les paysages volcaniques, et toujours les mêmes. La majorité des cartes offertes sont vieilles, les photos datent de dix ans au moins, quand ce ne sont pas carrément leur impression jaunie qui date aussi. Un fait intéressant, les cartes sont exclusivement vendues dans gringolandia ! Aucune carte disponible dans le centre historique de la ville, c’est comme un Vieux-Québec sans cartes postales à vendre :-). C’est en fait, une preuve de plus que les touristes ne sortent pas de gringolandia, la zone touristique. Ils y mangent, y dorment, y sortent et y magasinent. Point.
Pour ma part, jamais, dans toutes les villes que j’ai visités dans le monde, à ce jour, me suis-je contenté de me limiter à une zone quelconque, touristique ou pas. J’éprouve toujours la curiosité d’aller voir ailleurs, d’aller là ou les choses intéressantes et jolies se trouvent et c’est là où l’on trouve les coins les plus intéressants.
(Venise me revient encore en mémoire à ce moment-ci. Un des plus beaux moments vécus à Venise a été ce repas acheté au marché à l’écart du circuit touristique et de la Piazzale San Marco, repas que l’on a dégusté au bout d’un trottoir cul de sac les pieds pendant au-dessus d’un petit canal anonyme. C’est d’ailleurs là que Suzie a pris l’une de ses photos préférées de Venise).
Bon, je me suis éloigné de mon sujet, mais j’écris ça le matin du 23 juin, à la main avec un crayon de bois aiguisé au couteau, dans l’autobus qu me mènera bientôt à Lloa, j’attends qu’il parte, d’ici 5 minutes, probablement… J’ai vu sur le quartier de la Mena Dos, un coin résidentiel et pauvre. Le mur de brique à mes côtés est surmonté de tessons de bouteilles imbriqués dans le ciment, par protection, pour empêcher qu’on puisse le franchir facilement. Ce type de sécurité est omniprésente à Quito (à l’exception de gringolandia). L’Équation est facile à faire. Quito est une ville où il y a très peu de crimes violents, mais où le vol est très fréquent, il fait partie de la vie quotidienne ici.
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J’ai toujours été un amateur de cartes postales. J’aime bien les choisir en fonction de ce que je vis, ce que je vois et à qui je dédie telle ou telle carte.
Par contre, l’art de la carte postale, sa poésie agréable en tant que petite image venue de loin, elle s’est perdue quelque part entre la mondialisation et le courrier électronique.
Ainsi, ce n’est plus la même chose d’expédier des cartes postales aujourd’hui et le marché étant important, l’affaire (cartes te timbres) est devenue fort mercantile.
Ici et maintenant, par exemple, il en coûte, pour un timbre vers le Canada (pour une carte postale, pas une lettre), le même montant que 4 tickets de transport en commun, un sac d’une douzaine d’oranges ou un billet d’entrée dans un bon musée, ou encore une pinte de bonne bière, dans un bar. Compte-tenu de l’économie locale, c’est hors de prix.
Ce qui est, quand on y pense, naturel. Après tout, aucun quiteño ne veut expédier de cartes postales au Canada, hein ? C’est quand la dernière fois que vous avez posté une carte postale du coin où vous habitiez ? (Bon, je l’ai fait de Montréal, mais j’y étais un peu comme partout ailleurs, à demi-touriste). Bref, comme seuls les gringos veulent poster des cartes, aussi bien charger le gros prix !
Si je faisais du tourisme avec un budget conséquent, je ne dis pas, mais je n’ai pas le budget actuel pour expédier les cartes que je voudrais. Lors de notre séjour en Europe, Suzie et moi avons expédié pour (cartes et timbres) environ 200$ de cartes postales. Je n’ai malheureusement pas ce budget ici et ne pourrai donc pas expédier les cartes que j’aurais voulues. Je mettrai plein de photos sur mon site, pendant et surtout après mon retour, imprimez-les avec un morceau de ce journal à l’endos et le tour sera joué ! Vous voyez que la poésie des cartes postales se perd ?
J’ajouterais qu’en Équateur, le marché des cartes est peu actif. Quelques images valent le détour, mais demeurent rares et essentiellement concentré sur l’architecture ou les paysages volcaniques, et toujours les mêmes. La majorité des cartes offertes sont vieilles, les photos datent de dix ans au moins, quand ce ne sont pas carrément leur impression jaunie qui date aussi. Un fait intéressant, les cartes sont exclusivement vendues dans gringolandia ! Aucune carte disponible dans le centre historique de la ville, c’est comme un Vieux-Québec sans cartes postales à vendre :-). C’est en fait, une preuve de plus que les touristes ne sortent pas de gringolandia, la zone touristique. Ils y mangent, y dorment, y sortent et y magasinent. Point.
Pour ma part, jamais, dans toutes les villes que j’ai visités dans le monde, à ce jour, me suis-je contenté de me limiter à une zone quelconque, touristique ou pas. J’éprouve toujours la curiosité d’aller voir ailleurs, d’aller là ou les choses intéressantes et jolies se trouvent et c’est là où l’on trouve les coins les plus intéressants.
(Venise me revient encore en mémoire à ce moment-ci. Un des plus beaux moments vécus à Venise a été ce repas acheté au marché à l’écart du circuit touristique et de la Piazzale San Marco, repas que l’on a dégusté au bout d’un trottoir cul de sac les pieds pendant au-dessus d’un petit canal anonyme. C’est d’ailleurs là que Suzie a pris l’une de ses photos préférées de Venise).
Bon, je me suis éloigné de mon sujet, mais j’écris ça le matin du 23 juin, à la main avec un crayon de bois aiguisé au couteau, dans l’autobus qu me mènera bientôt à Lloa, j’attends qu’il parte, d’ici 5 minutes, probablement… J’ai vu sur le quartier de la Mena Dos, un coin résidentiel et pauvre. Le mur de brique à mes côtés est surmonté de tessons de bouteilles imbriqués dans le ciment, par protection, pour empêcher qu’on puisse le franchir facilement. Ce type de sécurité est omniprésente à Quito (à l’exception de gringolandia). L’Équation est facile à faire. Quito est une ville où il y a très peu de crimes violents, mais où le vol est très fréquent, il fait partie de la vie quotidienne ici.
vendredi 25 juin 2004
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Le professeur, la princesse et l’âne.
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Il y a beaucoup d'humour dans ces jeunes élèves. C'est toujours un plaisir de les côtoyer. C'est un peu pour illustrer ce fait que je vous raconte ce qui suit.
Notez que c'est le genre d’anecdote qui est toujours moins drôle racontée que sur le coup. Néanmoins, c’est une histoire intéressante concernant la vie à l’école, une activité très spéciale et une élève complice.
Les trois stagiaires qui enseignent l’informatique ont décidé de gâter les élèves en louant un film ! L’ordinateur que le ministère a payé pour l’école est un peu rafistolé, reconditionner, disons, mais est heureusement muni d’un lecteur CD/DVD. Ainsi, l’autre jour, après le dîner, on a annulé une période de cours et visionné un film. Vous aurez peut-être deviné de quel film il s’agissait avec mon titre, c’était la comédie d’animation Shrek. J’étais bien content de le revoir, je trouve ce film hilarant. En plus, comme on le passait en version espagnole sans sous-titres, je pouvais tout comprendre et combler les trous si je perdais un morceau de dialogue au passage.
Je vous ai déjà parlé de Nancy ? cette élève douée de 6e année, très vive, adore répondre aux questions posées en classe. Et ce même si la question ne lui est pas adressée. Dans les cas où la personne questionnée hésite, Nancy lève sa main, sautille sur place, se lève avec la main le plus haut possible en disant Yo !Yo !Yo ! (Moi ! Moi ! Moi !) pour que je lui demande la réponse. Elle n’est pas la seule à agir de la sorte (c’est parfois très amusant) mais elle y met une belle énergie. Le genre d’énergie qu’aucun adulte ne met dans rien, il me semble.
Dans la première partie de Shrek, il y a une scène ou l’ogre (Shrek) est envahi par les créatures des contes de fées qui fuient les troupes du Roi qui les a condamnées. Le pauvre Ogre, qui déteste la compagnie, se verra ainsi malgré lui désigné pour aller parler au Roi. Dans une scène qui rappelle une salle de classe, il parle et questionne les divers personnages de contes et son ami-malgré-lui l’âne (qui s’appelle Dunkey en version originale et Burro en version espagnole) veut intervenir et sautille comme un élève en classe en criant Yo !Yo !Yo !
Au moment où cette scène a jouée dans la classe, tous les élèves riaient et je n’ai pas pu m’empêcher de dire qu’il faisait comme Nancy . Hilarité totale et même Nancy, un peu gênée au début, a fini par éclater de rire aussi lorsque Evelyn a repassé la scène une seconde fois.
Depuis, Nancy continue à sautiller pour répondre aux questions, mais le running gag fait son œuvre et on rigole tous ! Elle est finalement devenu comme un personnage de conte de fée car comme elle est très jolie, on dit maintenant qu’elle est comme la princesse de Shrek (qui est mi-princese, mi-ogresse), mais que dans le cas de Nancy, elle est mi-princesse, mi-dunkey.
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Il y a beaucoup d'humour dans ces jeunes élèves. C'est toujours un plaisir de les côtoyer. C'est un peu pour illustrer ce fait que je vous raconte ce qui suit.
Notez que c'est le genre d’anecdote qui est toujours moins drôle racontée que sur le coup. Néanmoins, c’est une histoire intéressante concernant la vie à l’école, une activité très spéciale et une élève complice.
Les trois stagiaires qui enseignent l’informatique ont décidé de gâter les élèves en louant un film ! L’ordinateur que le ministère a payé pour l’école est un peu rafistolé, reconditionner, disons, mais est heureusement muni d’un lecteur CD/DVD. Ainsi, l’autre jour, après le dîner, on a annulé une période de cours et visionné un film. Vous aurez peut-être deviné de quel film il s’agissait avec mon titre, c’était la comédie d’animation Shrek. J’étais bien content de le revoir, je trouve ce film hilarant. En plus, comme on le passait en version espagnole sans sous-titres, je pouvais tout comprendre et combler les trous si je perdais un morceau de dialogue au passage.
Je vous ai déjà parlé de Nancy ? cette élève douée de 6e année, très vive, adore répondre aux questions posées en classe. Et ce même si la question ne lui est pas adressée. Dans les cas où la personne questionnée hésite, Nancy lève sa main, sautille sur place, se lève avec la main le plus haut possible en disant Yo !Yo !Yo ! (Moi ! Moi ! Moi !) pour que je lui demande la réponse. Elle n’est pas la seule à agir de la sorte (c’est parfois très amusant) mais elle y met une belle énergie. Le genre d’énergie qu’aucun adulte ne met dans rien, il me semble.
Dans la première partie de Shrek, il y a une scène ou l’ogre (Shrek) est envahi par les créatures des contes de fées qui fuient les troupes du Roi qui les a condamnées. Le pauvre Ogre, qui déteste la compagnie, se verra ainsi malgré lui désigné pour aller parler au Roi. Dans une scène qui rappelle une salle de classe, il parle et questionne les divers personnages de contes et son ami-malgré-lui l’âne (qui s’appelle Dunkey en version originale et Burro en version espagnole) veut intervenir et sautille comme un élève en classe en criant Yo !Yo !Yo !
Au moment où cette scène a jouée dans la classe, tous les élèves riaient et je n’ai pas pu m’empêcher de dire qu’il faisait comme Nancy . Hilarité totale et même Nancy, un peu gênée au début, a fini par éclater de rire aussi lorsque Evelyn a repassé la scène une seconde fois.
Depuis, Nancy continue à sautiller pour répondre aux questions, mais le running gag fait son œuvre et on rigole tous ! Elle est finalement devenu comme un personnage de conte de fée car comme elle est très jolie, on dit maintenant qu’elle est comme la princesse de Shrek (qui est mi-princese, mi-ogresse), mais que dans le cas de Nancy, elle est mi-princesse, mi-dunkey.
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Cayambe et Otavalo. Un petit tour dans l'autre hémisphère.
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Samedi dernier, nous avons pris, Hélène et moi, le bus pour Cayambe. Hélène, c’est ma coloc no.4 qui est arrivée le jeudi précédent alors qu’ici, tout le monde croyait qu’elle arrivait en juillet ! Elle est déjà repartie, dimanche dernier, vers Jipijapa, sur la côte pacifique, où elle enseignera pendant quelques semaines.
Bref, on a pris la route de Cayambe pour y rejoindre Ariane et aller tous ensemble visiter le marché le plus célèbre de l’Amérique du sud, celui de Otavalo. Cette ville est célèbre pour ce marché, et elle est située dans l’hémisphère nord. Le marché, il date de l’époque de l’empire inca. Sérieux.
Juste avant d’atteindre la ville de Cayambe, on s’est arrêté à San Pedro, un regroupement d’habitation plus qu’un village, qui a la particularité d’être situé sur la ligne équatoriale terrestre. Laitude : 0 :00 :00.
Un petit monument honore le lieu, qui est évidemment appelé la Mitad del Mundo (Le milieu du monde). A ne pas confondre, par contre, avec le lieu touristique du même nom situé en face de San Antonio au nord de Quito.
Ce samedi, donc, c’était la première journée du festival de l’équinoxe historique de San Pedro/Cayambe/La Mitad del Mundo. Assis dans une estrade de bois avec le maire, le chef de police, quelques notables et résident du secteur, nous avons donc assistés tous les trois à un spectacle/défilé mélangeant culture et danse espagnole et indigène et même colombienne (un groupe invité). Tout cela avec le volcan Cayambe en arrière-plan mais dont la cime enneigée était perdue dans les nuages la plupart du temps. Le festival a été l’occasion de déguster de la chichas (pas certain de l’épellation), un alcool local obtenu par fermentation de jus de maïs. Pas mauvais, mais deux verres m’ont pour ma part convaincu d’être prudent, surtout à 11h du matin avec rien d’autre dans l’estomac que mon déjeuner de 7h. Ariane s’est abstenu de chichas, elle avait déjà assez de troubles digestifs comme ça, mais c’est une toute autre histoire.
J’étais bien content de me trouver pour la première fois sur la ligne de l’équateur terrestre sans y être à la Mitad del mundo touristique du nord de Quito. J’irai certainement visiter l’endroit, mais j’aurai au moins vécu quelque chose de différent de la plupart des touristes et un peu plus original. Ainsi, nous avons pris une photo de nous trois à San Pedro, Ariane dans l’hémisphère nord (où elle habite à deux pas, au second étage d’un resto qui s’appelle justement « aux deux hémisphères »), Hélène dans l’hémisphère sud, et moi avec un pied dans chaque hémisphère. Amusant.
La route vers Otavalo s’est avérée un paysage fort intéressant – désertique par moment, toujours montagneux, des plantes d’aloès ou de la même famille et des cactus partout, en plus de quelques jets d’eau qui jaillissent des montagnes pour se jeter en cascade dans les ruisseaux en contre-bas. Très joli tout ça. La route elle-même monte et descend en lacets et épingles, on double n’importe où et n’importe comment, bref, c’est très divertissant, on ne s’ennui pas une seconde. Je n’ai aperçu aucun autobus dans les ravins, mais j’ai entendu dire que ça arrivait qu’on en voit. Par contre, nous avons été témoin, au retour, d’un accident impliquant 4 véhicules.
La ville d’Otavalo, avec toute son histoire et sa renommée est très quelconque. Aucun édifice ou lieu qui n’attire particulièrement le regard amateur de beauté. Tout l’intérêt est donc concentré sur la marché. Et je dois avouer qu’il vaut le détour. Il s’agit de centaines de kiosques, de tables branlantes ou de grills, ou encore de marchandises tout simplement étendue à même e sol ou accrochée à des canevas. Le tout est à la fois très serré (les étals et kiosques sont entassés les uns sur les autres) et très étendu, envahissant les rues autour de la Plaza de los ponchos. En gros, on y trouve tous les produits typiques des marchés équatoriens, artisanat et produits indigènes, souvenirs locaux, vêtements typiques, etc. Ce n’est pas bien différent des marchés visités auparavant, notamment celui du parc Ejido de Quito, mon endroit de prédilection pour flâner la fin de semaine… Il y a beaucoup de marchandise identique ou similaire d’un vendeur à l’autre, ce qui favorise le consommateur puisqu’une forme de concurrence semble y être pratiquée. Toutefois, malgré le jeu du marchandage (Gigi adorerait les marchés équatoriens !), on sent que le marché est à demi traditionnel et à demi touristique. La présence de nombreux touristes contribue évidemment à cette impression et a certainement modifié au cours des ans la culture du marché d’Otavalo. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un peu factice, mais on y pense un peu comme pour les gondoliers de Venise, qui sans les touristes, cesseraient tout simplement d’exister.
Au retour, nous avons emprunté une route différente, sans passer par Cayambe, une route un peu plus aventurière. Nous avons donc salué Ariane à Otavalo. Pour sa part, son autobus de retour vers Cayambe a manqué d’essence en cours de route, au milieu de nulle part, et le crieur-caissier est parti à la course chercher un peu d’essence alors que le chauffeur tentait de réanimer son engin. Ariane m’a écrit que les gens n’étaient pas du tout contrariés de ce retard, ils en ont profité pour jouer et rigoler un brin. Pour notre part, notre chemin nous a mené prés du Volcan Imburuba et on a pu admirer le lac qui est situé au pied de ce volcan. Un très beau paysage. Je me suis demandé si le lac était de quelque manière alimenté par une source volcanique, car si c’est le cas, l’eau doit y être plus chaude. Je ne saurai probablement jamais.
Je termine sur une anecdote concernant la marchandise et le marchandage au marché de Otavalo. Je n’y ai rien acheté, mais mes copines ont fait quelques acquisitions intéressantes à très bon prix. Ainsi, Hélène a acheté des pantalons de cotons légers que j’aurais voulu également, mais j’étais trop paresseux pour essayer… Elle a payé 4$ la paire. De retour à Quito, le dimanche, je suis encore aller flâner au marché Ejido et j’ai fini par me décider à acheter ces pantalons. Je les ai payé 4$. Pourtant, le prix avant marchandage est plus élevé à Quito, parfois de beaucoup. Par contre, à Quito, il y a moins de concurrence… mais beaucoup moins de touristes. Ainsi, les prix baissent plus qu’à Otavalo, où le marchandage est un jeu où les règles sont connues (vous payez toujours entre 70 et 75% du prix annoncé avant marchandage. Vous offrez 50% puis négociez). À Quito, j’ai moins eu l’impression d’un jeu pré-établi, moins eu cette impression de contrefaçon touristique… mais je peux me tromper, bien entendu.
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Samedi dernier, nous avons pris, Hélène et moi, le bus pour Cayambe. Hélène, c’est ma coloc no.4 qui est arrivée le jeudi précédent alors qu’ici, tout le monde croyait qu’elle arrivait en juillet ! Elle est déjà repartie, dimanche dernier, vers Jipijapa, sur la côte pacifique, où elle enseignera pendant quelques semaines.
Bref, on a pris la route de Cayambe pour y rejoindre Ariane et aller tous ensemble visiter le marché le plus célèbre de l’Amérique du sud, celui de Otavalo. Cette ville est célèbre pour ce marché, et elle est située dans l’hémisphère nord. Le marché, il date de l’époque de l’empire inca. Sérieux.
Juste avant d’atteindre la ville de Cayambe, on s’est arrêté à San Pedro, un regroupement d’habitation plus qu’un village, qui a la particularité d’être situé sur la ligne équatoriale terrestre. Laitude : 0 :00 :00.
Un petit monument honore le lieu, qui est évidemment appelé la Mitad del Mundo (Le milieu du monde). A ne pas confondre, par contre, avec le lieu touristique du même nom situé en face de San Antonio au nord de Quito.
Ce samedi, donc, c’était la première journée du festival de l’équinoxe historique de San Pedro/Cayambe/La Mitad del Mundo. Assis dans une estrade de bois avec le maire, le chef de police, quelques notables et résident du secteur, nous avons donc assistés tous les trois à un spectacle/défilé mélangeant culture et danse espagnole et indigène et même colombienne (un groupe invité). Tout cela avec le volcan Cayambe en arrière-plan mais dont la cime enneigée était perdue dans les nuages la plupart du temps. Le festival a été l’occasion de déguster de la chichas (pas certain de l’épellation), un alcool local obtenu par fermentation de jus de maïs. Pas mauvais, mais deux verres m’ont pour ma part convaincu d’être prudent, surtout à 11h du matin avec rien d’autre dans l’estomac que mon déjeuner de 7h. Ariane s’est abstenu de chichas, elle avait déjà assez de troubles digestifs comme ça, mais c’est une toute autre histoire.
J’étais bien content de me trouver pour la première fois sur la ligne de l’équateur terrestre sans y être à la Mitad del mundo touristique du nord de Quito. J’irai certainement visiter l’endroit, mais j’aurai au moins vécu quelque chose de différent de la plupart des touristes et un peu plus original. Ainsi, nous avons pris une photo de nous trois à San Pedro, Ariane dans l’hémisphère nord (où elle habite à deux pas, au second étage d’un resto qui s’appelle justement « aux deux hémisphères »), Hélène dans l’hémisphère sud, et moi avec un pied dans chaque hémisphère. Amusant.
La route vers Otavalo s’est avérée un paysage fort intéressant – désertique par moment, toujours montagneux, des plantes d’aloès ou de la même famille et des cactus partout, en plus de quelques jets d’eau qui jaillissent des montagnes pour se jeter en cascade dans les ruisseaux en contre-bas. Très joli tout ça. La route elle-même monte et descend en lacets et épingles, on double n’importe où et n’importe comment, bref, c’est très divertissant, on ne s’ennui pas une seconde. Je n’ai aperçu aucun autobus dans les ravins, mais j’ai entendu dire que ça arrivait qu’on en voit. Par contre, nous avons été témoin, au retour, d’un accident impliquant 4 véhicules.
La ville d’Otavalo, avec toute son histoire et sa renommée est très quelconque. Aucun édifice ou lieu qui n’attire particulièrement le regard amateur de beauté. Tout l’intérêt est donc concentré sur la marché. Et je dois avouer qu’il vaut le détour. Il s’agit de centaines de kiosques, de tables branlantes ou de grills, ou encore de marchandises tout simplement étendue à même e sol ou accrochée à des canevas. Le tout est à la fois très serré (les étals et kiosques sont entassés les uns sur les autres) et très étendu, envahissant les rues autour de la Plaza de los ponchos. En gros, on y trouve tous les produits typiques des marchés équatoriens, artisanat et produits indigènes, souvenirs locaux, vêtements typiques, etc. Ce n’est pas bien différent des marchés visités auparavant, notamment celui du parc Ejido de Quito, mon endroit de prédilection pour flâner la fin de semaine… Il y a beaucoup de marchandise identique ou similaire d’un vendeur à l’autre, ce qui favorise le consommateur puisqu’une forme de concurrence semble y être pratiquée. Toutefois, malgré le jeu du marchandage (Gigi adorerait les marchés équatoriens !), on sent que le marché est à demi traditionnel et à demi touristique. La présence de nombreux touristes contribue évidemment à cette impression et a certainement modifié au cours des ans la culture du marché d’Otavalo. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un peu factice, mais on y pense un peu comme pour les gondoliers de Venise, qui sans les touristes, cesseraient tout simplement d’exister.
Au retour, nous avons emprunté une route différente, sans passer par Cayambe, une route un peu plus aventurière. Nous avons donc salué Ariane à Otavalo. Pour sa part, son autobus de retour vers Cayambe a manqué d’essence en cours de route, au milieu de nulle part, et le crieur-caissier est parti à la course chercher un peu d’essence alors que le chauffeur tentait de réanimer son engin. Ariane m’a écrit que les gens n’étaient pas du tout contrariés de ce retard, ils en ont profité pour jouer et rigoler un brin. Pour notre part, notre chemin nous a mené prés du Volcan Imburuba et on a pu admirer le lac qui est situé au pied de ce volcan. Un très beau paysage. Je me suis demandé si le lac était de quelque manière alimenté par une source volcanique, car si c’est le cas, l’eau doit y être plus chaude. Je ne saurai probablement jamais.
Je termine sur une anecdote concernant la marchandise et le marchandage au marché de Otavalo. Je n’y ai rien acheté, mais mes copines ont fait quelques acquisitions intéressantes à très bon prix. Ainsi, Hélène a acheté des pantalons de cotons légers que j’aurais voulu également, mais j’étais trop paresseux pour essayer… Elle a payé 4$ la paire. De retour à Quito, le dimanche, je suis encore aller flâner au marché Ejido et j’ai fini par me décider à acheter ces pantalons. Je les ai payé 4$. Pourtant, le prix avant marchandage est plus élevé à Quito, parfois de beaucoup. Par contre, à Quito, il y a moins de concurrence… mais beaucoup moins de touristes. Ainsi, les prix baissent plus qu’à Otavalo, où le marchandage est un jeu où les règles sont connues (vous payez toujours entre 70 et 75% du prix annoncé avant marchandage. Vous offrez 50% puis négociez). À Quito, j’ai moins eu l’impression d’un jeu pré-établi, moins eu cette impression de contrefaçon touristique… mais je peux me tromper, bien entendu.
mardi 22 juin 2004
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Mes élèves - Seconde partie.
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Voici encore quelques bios de mes élèves, pour mieux vous les faire connaître.
Jenny (5e).
Un cas. Pendant 2-3 semaines, ma plus difficile côté discipline. Pas extravertie, mais n'écoutant jamais rien, se foutant de tout, parlant aux autres à voix basse, bref, dérangeant tout le monde... Puis, un jour, je ne sais pas pourquoi, tout à coup, devenue une bonne élève, attentive, voulant apprendre, écoute en classe, participe aux exercices, etc. Elle part de plus loin, compte-tenu de ses 3 premières semaines, alors c'est plus dur pour elle, qui ne sait pas la moitié de ce que les autres ont appris depuis ce temps, elel n'est même pas au niveau des 4e années. Mais je suis content de l'avoir récupéré et je tente de l'aider à reprendre son retard. Mais elle demeure toujours à part dans le groupe, même à la récrée. Lors d'une marche vers Lloa en sa compagnie avec Ariane l'autre jour, Jenny nous a demandé si nous avions des ours en peluche et leur nom. Elle nous a confié par la suite qu'elle n'en avait pas.
Jessica (5e) et Karina (4e).
Dueux soeurs qui apprennent de manière moyenne, sans être trop indisciplinées. Je soupçconne un manque de motivation à la maison autant que personnel. (Ici, dans plusieurs familles conservatrices, on ne voit pas pourquoi les filles iraient à l'école, puisqu'elle se marieront pour avoir des enfants...).Elles se tiennent souvent avec des amis meilleurs qu'elles en anglais et les laissent aller dans les exercices d'équipe ou de groupes. C'est parfois la jalousie du succès des autres qui les poussent à faire un effort supplémentaire.
Cristina (4e).
Amie de Karina, plus intéressée, donc meilleure. Timide parmi le groupe, elle s'améliore lentement mais semble être partie de loin. Elle a souvent une bonne influence sur Karina, mais parfois, cette dernière a mauvaise influence sur Cristina. Cristina sourit ou rit toujours lorsqu'elel a une bonne réponse à une question ou à un exercice. Cristina vient d'une famille nombreuse, la famille qui a aussi adopté Franklin et Consuelo.
Ana Maria (6e).
Timide mais très intelligente et toujours souriante. Elle est très attaché à moi. Elle habite Quito donc nous voyageaons souvent ensemble dans l'autobus ou avec divers lifts comme les stagiaires. Elle étudie à Lloa car c'est moins cher que les écoles de Quito. Elle a beaucoup d'humour, et quand je me sens fatigué ou que je ne "feel" pas, elle le voit et tente toujours de me faire rire. Elle ne s'intéresse pas juste à l'anglais, mais aussi aux autres langues. Elle peut maintenant se présenter en español (évidemment) en anglais, en français et en allemand. Elle en est très fière et me questionne constamment sur comment on dit telle ou telle chose en anglais ou en français. Elle rêve de gagner un des petits livres de contes en anglais que je donne aux meilleurs lors des examens, elle voulait même que je devance l'examen de la semaine prochaine pour espére gagner un livre plus tôt.
Alex (5e).
Par certains points, Alex semble en retard sur les autres 5e années, mais désir apprendre beaucoup malgré qu'il n'a pas une très bonen mémoire pour le vocabulaire. Il est définitivement un auditif, a de la difficulté avec tous les exercices qui font appel à l'écrit mais est très bon pour se souvenir des significations quand je dis les mots. Il est grand pour son âge, adore sourire et il est alerte mais demeure à part dans le groupe, puisqu'il n'habite pas le coin, mais plutôt quelque part entre Lloa et Quito.
A la prochaine pour plus de petites biographies expresses.
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Voici encore quelques bios de mes élèves, pour mieux vous les faire connaître.
Jenny (5e).
Un cas. Pendant 2-3 semaines, ma plus difficile côté discipline. Pas extravertie, mais n'écoutant jamais rien, se foutant de tout, parlant aux autres à voix basse, bref, dérangeant tout le monde... Puis, un jour, je ne sais pas pourquoi, tout à coup, devenue une bonne élève, attentive, voulant apprendre, écoute en classe, participe aux exercices, etc. Elle part de plus loin, compte-tenu de ses 3 premières semaines, alors c'est plus dur pour elle, qui ne sait pas la moitié de ce que les autres ont appris depuis ce temps, elel n'est même pas au niveau des 4e années. Mais je suis content de l'avoir récupéré et je tente de l'aider à reprendre son retard. Mais elle demeure toujours à part dans le groupe, même à la récrée. Lors d'une marche vers Lloa en sa compagnie avec Ariane l'autre jour, Jenny nous a demandé si nous avions des ours en peluche et leur nom. Elle nous a confié par la suite qu'elle n'en avait pas.
Jessica (5e) et Karina (4e).
Dueux soeurs qui apprennent de manière moyenne, sans être trop indisciplinées. Je soupçconne un manque de motivation à la maison autant que personnel. (Ici, dans plusieurs familles conservatrices, on ne voit pas pourquoi les filles iraient à l'école, puisqu'elle se marieront pour avoir des enfants...).Elles se tiennent souvent avec des amis meilleurs qu'elles en anglais et les laissent aller dans les exercices d'équipe ou de groupes. C'est parfois la jalousie du succès des autres qui les poussent à faire un effort supplémentaire.
Cristina (4e).
Amie de Karina, plus intéressée, donc meilleure. Timide parmi le groupe, elle s'améliore lentement mais semble être partie de loin. Elle a souvent une bonne influence sur Karina, mais parfois, cette dernière a mauvaise influence sur Cristina. Cristina sourit ou rit toujours lorsqu'elel a une bonne réponse à une question ou à un exercice. Cristina vient d'une famille nombreuse, la famille qui a aussi adopté Franklin et Consuelo.
Ana Maria (6e).
Timide mais très intelligente et toujours souriante. Elle est très attaché à moi. Elle habite Quito donc nous voyageaons souvent ensemble dans l'autobus ou avec divers lifts comme les stagiaires. Elle étudie à Lloa car c'est moins cher que les écoles de Quito. Elle a beaucoup d'humour, et quand je me sens fatigué ou que je ne "feel" pas, elle le voit et tente toujours de me faire rire. Elle ne s'intéresse pas juste à l'anglais, mais aussi aux autres langues. Elle peut maintenant se présenter en español (évidemment) en anglais, en français et en allemand. Elle en est très fière et me questionne constamment sur comment on dit telle ou telle chose en anglais ou en français. Elle rêve de gagner un des petits livres de contes en anglais que je donne aux meilleurs lors des examens, elle voulait même que je devance l'examen de la semaine prochaine pour espére gagner un livre plus tôt.
Alex (5e).
Par certains points, Alex semble en retard sur les autres 5e années, mais désir apprendre beaucoup malgré qu'il n'a pas une très bonen mémoire pour le vocabulaire. Il est définitivement un auditif, a de la difficulté avec tous les exercices qui font appel à l'écrit mais est très bon pour se souvenir des significations quand je dis les mots. Il est grand pour son âge, adore sourire et il est alerte mais demeure à part dans le groupe, puisqu'il n'habite pas le coin, mais plutôt quelque part entre Lloa et Quito.
A la prochaine pour plus de petites biographies expresses.
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
La douche Newton-Franklin.
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Il est peut-être temps de vous parler de trucs domestiques. Je vous épargnereai une chronique toilettes (bien qu'il y aurait beaucoup à dire, mais passons). Il y a tant de petites choses naturelles qui sont différentes ici que j'oublie d'en parler quand vient le temps de rédiger ce journal.
La douche est un excellent exemple. Je l'ai baptisé la douche Newton-Franklin en honneur des deux scientifiques à qui elle emprunte le plus.
Sir Isaac Newton pour la gravitation universelle... puisque la douche, ici, fonctionne par gravité. Un réservoir est situé sur le toit de la salle de bain et lorsque vous ouvrez la valve (notez le singulier, il servira plus tard!), l'eau descend donc par le tuyau par gravité et le tout donne une douche au fin jet avec très peu de pression au moment du rinçage! Le jet est fin puisque dans le cas contraire, on viderait le réservoir trop vite!
Benjamin Franklin pour sa découverte de l'électricité. Car les douches n'ayant qu'un tuyau et qu'une valve et un réservoir, il n'y a pas d'eau chaude. Je vous jure qu'à six heures du matin par un agréable 10 degrés, ça réveille son volontaire!
Ainsi, comme les gens d'ici aiment aussi une douche moins froide, ils installent une sorte d'élément chauffant dans le pommeau de la douche, lequel est relié par deux fils très simples à un interrupteur fixé sur la paroi de la douche. cet interrupteur est en fait un "breaker" de 30 ampères, relié à l'électricité de la maison, qui fonctionne sur du 250 volts.
Vous êtes censé (en plus) ouvrir d'abord l'eau, puis, tout mouillé, activer l'interrupteur/breaker, et prendre votre douche ainsi, avant de refermer le courrant (toujours mouillé) et de fermer l'eau à la fin.çca vous semble dangereux? À moi aussi!
Et ça l'est! Mon père qui a quelques notions de physique électrique m'a toujours dit de ne rien mettre sous tension quand j'étais dans l'eau...
On dit que le tout est somme toute assez sécuritaire et que les chocs sont rares (on ne dit pas inexistants, remarquez)... combien rares? Hum, voyons mes données ici... Joëlle, une volontaire qui a enseigné sur la côte a pris un de ces chocs dans cette même douche que j'utilise. Il y a deux semaines, Carmen, qui habite ici, s'est un peu électrocutée aussi. On a décidé de condamner cette douche-ci le temps qu'un électricien vienne jeter un oeil rapide sur l'affaire. Il parait qu'elel est réparée.
J'ai finalement pris le risque (deux fois), mais en changeant un peu la procédure, j'active le breaker alors que je suis sec, et j'utilise ma serviette pour le refermer, une fois l'eau coupée. Le pire c'est que je n'ai pas obtenu ainsi d'eau réellement chaude. Disons que c'était correct, entre frais et tiède. Ariane m'a confiée avoir réussi à avoir de l'eau chaude deux fois.
Pour ma part, j'ai réalisé qu'en attendant l'après-midi, après que le soleil ait chauffé le réservoir comme il faut, la douche sans électricité offre un confort tiède qui est parfait pour moi et ma tranquilité d'esprit!
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Il est peut-être temps de vous parler de trucs domestiques. Je vous épargnereai une chronique toilettes (bien qu'il y aurait beaucoup à dire, mais passons). Il y a tant de petites choses naturelles qui sont différentes ici que j'oublie d'en parler quand vient le temps de rédiger ce journal.
La douche est un excellent exemple. Je l'ai baptisé la douche Newton-Franklin en honneur des deux scientifiques à qui elle emprunte le plus.
Sir Isaac Newton pour la gravitation universelle... puisque la douche, ici, fonctionne par gravité. Un réservoir est situé sur le toit de la salle de bain et lorsque vous ouvrez la valve (notez le singulier, il servira plus tard!), l'eau descend donc par le tuyau par gravité et le tout donne une douche au fin jet avec très peu de pression au moment du rinçage! Le jet est fin puisque dans le cas contraire, on viderait le réservoir trop vite!
Benjamin Franklin pour sa découverte de l'électricité. Car les douches n'ayant qu'un tuyau et qu'une valve et un réservoir, il n'y a pas d'eau chaude. Je vous jure qu'à six heures du matin par un agréable 10 degrés, ça réveille son volontaire!
Ainsi, comme les gens d'ici aiment aussi une douche moins froide, ils installent une sorte d'élément chauffant dans le pommeau de la douche, lequel est relié par deux fils très simples à un interrupteur fixé sur la paroi de la douche. cet interrupteur est en fait un "breaker" de 30 ampères, relié à l'électricité de la maison, qui fonctionne sur du 250 volts.
Vous êtes censé (en plus) ouvrir d'abord l'eau, puis, tout mouillé, activer l'interrupteur/breaker, et prendre votre douche ainsi, avant de refermer le courrant (toujours mouillé) et de fermer l'eau à la fin.çca vous semble dangereux? À moi aussi!
Et ça l'est! Mon père qui a quelques notions de physique électrique m'a toujours dit de ne rien mettre sous tension quand j'étais dans l'eau...
On dit que le tout est somme toute assez sécuritaire et que les chocs sont rares (on ne dit pas inexistants, remarquez)... combien rares? Hum, voyons mes données ici... Joëlle, une volontaire qui a enseigné sur la côte a pris un de ces chocs dans cette même douche que j'utilise. Il y a deux semaines, Carmen, qui habite ici, s'est un peu électrocutée aussi. On a décidé de condamner cette douche-ci le temps qu'un électricien vienne jeter un oeil rapide sur l'affaire. Il parait qu'elel est réparée.
J'ai finalement pris le risque (deux fois), mais en changeant un peu la procédure, j'active le breaker alors que je suis sec, et j'utilise ma serviette pour le refermer, une fois l'eau coupée. Le pire c'est que je n'ai pas obtenu ainsi d'eau réellement chaude. Disons que c'était correct, entre frais et tiède. Ariane m'a confiée avoir réussi à avoir de l'eau chaude deux fois.
Pour ma part, j'ai réalisé qu'en attendant l'après-midi, après que le soleil ait chauffé le réservoir comme il faut, la douche sans électricité offre un confort tiède qui est parfait pour moi et ma tranquilité d'esprit!
lundi 21 juin 2004
Quand c'est votre propre pays qui vous fait ch....
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Peut-être est-ce que ca fait partie de la lune de miel avec l'équateur, mais c'est le Canada qui m'a emmerdé aujourd'hui!
Je m'explique.
Je me suis déplacé en autobus et pour une longue marche seulement pour aller voir quelle était la procédure de vote pour les gens a l'extérieur du pays pour les élections de lundi prochain.
Cette foutue ambassade du Canada est loin. Elle est, évidemment, a l'extérieur du quartier des ambassades (!) et elle est fermée la fin de semaine, alors que je passe souvent pres de ce secteur. Déja, attention voyageur, ne soyez pas dans le trouble ou le besoin de service d'ambassade le weekend (! bis). Tk, je m'étais déja pointé un samedi et étais revenu bredouille...
L'ambassade du Canada a Quito est située passé Gringolandia, dans un coin quelconque, dans un édifice quelconque, au 4e étage. un drapeau Canadien est timidement caché dans les buissons a coté de l'édifice. A l'opposé du spectre, je suis passé par hasard l'autre jour devant l'ambassade des USA, gardée par des militaires, encerclée de cloture de fer forgée, arborant fierement deux immenses bannieres étoilées, et dans le quartier des ambassades, of course.
Toujours est-il que Ariane, mon ex-coloc, m'a quasi convaincu d'aller voter, puisqu'elle est encore jeune et donc idéaliste sur l'importance de son propre vote, puis qu'elle étudie en science-politique, donc c'est une déformation pour elle de convaincre tout le monde qu'une élection c'est intéresant :-)
Anyway, donc, aujourd'hui, tout plein de bonne volonté, je me pointe donc á l'ambassade de mon cher pays, pour me rendre compte qu'elle est fermée!!! Cris... de Putain de fucking Bordel de Chinga! Il est 14h30, quel foutu pays n'ouvre son ambassade que le matin?!?
Devant mon irritation, on me fais tout de même entrer (ah) puisqu'il y a deux préposées qui sont toujours la...
Je vois que je dérange, on me fais attendre quelques minutes alors que les deux filles jasent et rigolent entre elles. Puis, l'une semble me découvrir, tout a coup! Elle me demande donc ce que je veux, et moi de lui expliquer que je veux des informations sur la procédure de vote puisque je n'ai pas pu voter ni par anticipation ni par vote spécial avant mon départ puisqu'il n'y avait pas d'élections de déclenchées.
Elle m'explique que c'est long et que je suis bien trop tard. Il faut m'inscrire, avec mon adresse a Quito et le gouvernement Canadien va m'envoyer un formulaire, et puis avec ce formulaire, je dois me pointer a l'ambassade le jour des élections (mais sur les heures d'ouverture, c'est-a-dire entre 9h et midi(! re-bis). Mais de toute maniere, meme si je le fais aujourd'hui, le gouvernement n'aura jamais le temps de m'expédier le formulaire (qui prend au moins deux semaines a arriver) et que donc, bad for me, mais que mon pays me refuse le droit de voter a cette élection. Voila.
Je vais vous dire une chose. C'est pas si important, car mon vote, je ne lui accorde pas d'importance pour des raisons personnelles - je suis certain de ne faire aucune différence et aucune option ne me convient vraiment. Mais c'est le principe. je suis démocrate et c'est le principe. Ne pas voter est une chose si vous décidé de vous exprimer silentieusement, mais ne pas pouvoir voter pour des raisons administratives du gouvernement, c'est disons-le, plutot anti-démocratique. Bref, rien pour me faire revenir sur mes idées pas du tout idéaliste du processus électoral du pays!
Voila. C'est pour ca que mon pays, en ce moment, me fais chier. Est-ce si complique d'avoir des bulletins de vote a l'etranger et de vérifier que ces canadiens ne votent pas deux fois? Combien de milliards sommes nous pour que le gouvernement (ou élections Canada) trouvent ca trop compliqué et établisse cette procédure stupide qui prends du temps et, avouons-le, coute plus cher anyway??
Je m'arrete ici avant de tomber dans la mauvaise foi et insulter votre fibre patriotique... Je vous souhaite bien du plaisir avec votre élection.
Ah, en quittant, vous noterez que l'ambassade m'a accueuilli en espagnol, puis m'a servi en anglais. Pas de francais ici. je précise pas parce que ca m'a dérangé, mais j'en connais que ca dérange surement, et ca me dérangerais de savoir des amis ou parents non anglophone dans des pays ou notre ambassade ne peut pas nous servir dans une langue qui est aussi une langue officielle... Juste pour enfoncer le clou des clowns qui occupent notre ambassade a Quito. Je pense sérieusement a fomenter une révolution, prendre l'ambassade d'assaut et renverser le pouvoir en place par des gens compétents! (Désolé, le climat d'Amérique du sud, j'imagine :-)
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Peut-être est-ce que ca fait partie de la lune de miel avec l'équateur, mais c'est le Canada qui m'a emmerdé aujourd'hui!
Je m'explique.
Je me suis déplacé en autobus et pour une longue marche seulement pour aller voir quelle était la procédure de vote pour les gens a l'extérieur du pays pour les élections de lundi prochain.
Cette foutue ambassade du Canada est loin. Elle est, évidemment, a l'extérieur du quartier des ambassades (!) et elle est fermée la fin de semaine, alors que je passe souvent pres de ce secteur. Déja, attention voyageur, ne soyez pas dans le trouble ou le besoin de service d'ambassade le weekend (! bis). Tk, je m'étais déja pointé un samedi et étais revenu bredouille...
L'ambassade du Canada a Quito est située passé Gringolandia, dans un coin quelconque, dans un édifice quelconque, au 4e étage. un drapeau Canadien est timidement caché dans les buissons a coté de l'édifice. A l'opposé du spectre, je suis passé par hasard l'autre jour devant l'ambassade des USA, gardée par des militaires, encerclée de cloture de fer forgée, arborant fierement deux immenses bannieres étoilées, et dans le quartier des ambassades, of course.
Toujours est-il que Ariane, mon ex-coloc, m'a quasi convaincu d'aller voter, puisqu'elle est encore jeune et donc idéaliste sur l'importance de son propre vote, puis qu'elle étudie en science-politique, donc c'est une déformation pour elle de convaincre tout le monde qu'une élection c'est intéresant :-)
Anyway, donc, aujourd'hui, tout plein de bonne volonté, je me pointe donc á l'ambassade de mon cher pays, pour me rendre compte qu'elle est fermée!!! Cris... de Putain de fucking Bordel de Chinga! Il est 14h30, quel foutu pays n'ouvre son ambassade que le matin?!?
Devant mon irritation, on me fais tout de même entrer (ah) puisqu'il y a deux préposées qui sont toujours la...
Je vois que je dérange, on me fais attendre quelques minutes alors que les deux filles jasent et rigolent entre elles. Puis, l'une semble me découvrir, tout a coup! Elle me demande donc ce que je veux, et moi de lui expliquer que je veux des informations sur la procédure de vote puisque je n'ai pas pu voter ni par anticipation ni par vote spécial avant mon départ puisqu'il n'y avait pas d'élections de déclenchées.
Elle m'explique que c'est long et que je suis bien trop tard. Il faut m'inscrire, avec mon adresse a Quito et le gouvernement Canadien va m'envoyer un formulaire, et puis avec ce formulaire, je dois me pointer a l'ambassade le jour des élections (mais sur les heures d'ouverture, c'est-a-dire entre 9h et midi(! re-bis). Mais de toute maniere, meme si je le fais aujourd'hui, le gouvernement n'aura jamais le temps de m'expédier le formulaire (qui prend au moins deux semaines a arriver) et que donc, bad for me, mais que mon pays me refuse le droit de voter a cette élection. Voila.
Je vais vous dire une chose. C'est pas si important, car mon vote, je ne lui accorde pas d'importance pour des raisons personnelles - je suis certain de ne faire aucune différence et aucune option ne me convient vraiment. Mais c'est le principe. je suis démocrate et c'est le principe. Ne pas voter est une chose si vous décidé de vous exprimer silentieusement, mais ne pas pouvoir voter pour des raisons administratives du gouvernement, c'est disons-le, plutot anti-démocratique. Bref, rien pour me faire revenir sur mes idées pas du tout idéaliste du processus électoral du pays!
Voila. C'est pour ca que mon pays, en ce moment, me fais chier. Est-ce si complique d'avoir des bulletins de vote a l'etranger et de vérifier que ces canadiens ne votent pas deux fois? Combien de milliards sommes nous pour que le gouvernement (ou élections Canada) trouvent ca trop compliqué et établisse cette procédure stupide qui prends du temps et, avouons-le, coute plus cher anyway??
Je m'arrete ici avant de tomber dans la mauvaise foi et insulter votre fibre patriotique... Je vous souhaite bien du plaisir avec votre élection.
Ah, en quittant, vous noterez que l'ambassade m'a accueuilli en espagnol, puis m'a servi en anglais. Pas de francais ici. je précise pas parce que ca m'a dérangé, mais j'en connais que ca dérange surement, et ca me dérangerais de savoir des amis ou parents non anglophone dans des pays ou notre ambassade ne peut pas nous servir dans une langue qui est aussi une langue officielle... Juste pour enfoncer le clou des clowns qui occupent notre ambassade a Quito. Je pense sérieusement a fomenter une révolution, prendre l'ambassade d'assaut et renverser le pouvoir en place par des gens compétents! (Désolé, le climat d'Amérique du sud, j'imagine :-)
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Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
La Lune de Miel.
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Ok, Jonathan de Horizon Cosmopolite m'avait prévenu, passé l'émerveillement du début, et le choc culturel (qui heureusement pour moi, s'est passé sans trop que je m'en apperçoive), il y a la Lune de miel. Eh bien j'y suis.
Quelqu'un peu me dire quelles sont les procédures d'immigration d'un canadien en Équateur? Je signe les papiers illico!
Sérieusement, j'adore ce pays, j'adore ces gens, j'adore mes élèves... Que dire de plus aujourd'hui? La journée a commencée mouvementée (la directrice-Prof Nelly rencontrait les parents des élèves), j'avais un groupe de deuxième années trés indisciplinés, mais coup donc, ça a fini par être encore une très agréable journée passée avec mes amis et élèves.
Et á la récré, on a encore cavalé un brin... On s'est assuré que Leandro avait une selle pour son cheval, à cause de son pied qui n'est pas encore remis de sa chute de l'autre jour, mais pour ma part, je commence à préférer chevaucher sans selle, c'est tellement l'fun et on se sent tellement libre... J'avais un très bon cheval, très confortable et très facile à mener...
Bon, je sens que je me répète... A plus tard, je revirndrai peut-être ce soir pour continuer mes bios d'élèves.
Hugo Wilfrido Morino ;-)
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Ok, Jonathan de Horizon Cosmopolite m'avait prévenu, passé l'émerveillement du début, et le choc culturel (qui heureusement pour moi, s'est passé sans trop que je m'en apperçoive), il y a la Lune de miel. Eh bien j'y suis.
Quelqu'un peu me dire quelles sont les procédures d'immigration d'un canadien en Équateur? Je signe les papiers illico!
Sérieusement, j'adore ce pays, j'adore ces gens, j'adore mes élèves... Que dire de plus aujourd'hui? La journée a commencée mouvementée (la directrice-Prof Nelly rencontrait les parents des élèves), j'avais un groupe de deuxième années trés indisciplinés, mais coup donc, ça a fini par être encore une très agréable journée passée avec mes amis et élèves.
Et á la récré, on a encore cavalé un brin... On s'est assuré que Leandro avait une selle pour son cheval, à cause de son pied qui n'est pas encore remis de sa chute de l'autre jour, mais pour ma part, je commence à préférer chevaucher sans selle, c'est tellement l'fun et on se sent tellement libre... J'avais un très bon cheval, très confortable et très facile à mener...
Bon, je sens que je me répète... A plus tard, je revirndrai peut-être ce soir pour continuer mes bios d'élèves.
Hugo Wilfrido Morino ;-)
dimanche 20 juin 2004
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Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Une randonnée sur le Unruy, en attendant le Guagua.
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Le Unruy, c'est le plus haut Mont qui est directement autour de Quito. L'École de Lloa est derrière ce mont, donc entre le Unruy et le Pichincha. Ici, c'est presque banal pour les gens de voir des volcans partout, mais pour ce Nord-Américain-ci, c'est encore quelque chose dont la vue m'émerveille.
Quito est entourrée de deux rangs de montagnes. Un premier rang, immédiat, entourre littéralement la ville, qui se trouve donc dans une sorte de creux. Passé ces montagnes, de chaque côté, il y a des vallées et le tout est encore entourré de montagnes, plus élevés celle-là, c'est la "route" des Volcans, puisque la majorité des sommets de ce second rang de montagnes sont des volcans. Le Unruy fait partie de la premiére chaine, le Pichincha de la seconde.
La randonnée sur le Unruy a été rapide, mais très exigeante. Nous sommes partis un groupe de douze. Moi, Evelyn et Mayra (deux stagiaires universitaires), huit élèves (Patricio, Ana, Rosa, Cesar, Jessica, Maria, Alex, Diego) et le gardien de l'école à titre de protection préventive (Javier). Pour l'occasion, il avait revêtu son gilet pare-balle et portait un revolver.
Les randonnées ne sont pas toujours sécuritaires en Ecuador, certains brigands errent dans les sentiers pour voler les gens... (A titre d'exemple, le Rucu Pichincha est pratiquement impossible à gravir, tellement il y a eu des rapports de vols, que se soit au couteau ou à l'arme automatique... - le Guagua Pichincha ets plus sécuritaire, la piste partant non pas de Quito mais de Lloa).
Pour le Unruy, c'est pas si pire, mais comme nous étions avec des enfants, nous avons préféré ne pas prendre le risque. Et comme je suis un gringo blanc, je représente une cible plus intéressante pour les voleurs, et Evelyn n'a pas la peau très foncée non plus alors ne ma compagnie, nous étions un peu plus exposé que le quiteño moyen.
Environ une heure de hike nous aura mené au sommet du Unruy. Les enfants, infatiguables, courraient comme des dingues, nous forçant à adopter une marche très rapide, pour un sentier (grand mot pour décrire la route empruntée) qui pour une bonne partie (au moins 60%) était en pente à 45 degrés ou plus. Je n'exagère pas, j'ai jamais grimpé dans un sentier aussi à pic de ma vie, la descente a été très rigolotte après coup.
Lors de la montée, au début, nous avons traversé des champs cultivés (à 45 degrés!), puis nous avons emprunté une sorte de passage souterrain dans la brousse près de l'arrête de la montagne, pour suivre cette arrête vers le sommet. J'ai pu prendre une (je l'espére excellente) photo d'un gentil petit lézard en pleine nature pendant notre montée. Au fait, Luce, pour ta rassurer, j'ai réussi à le prendre avant qu'il ne puisse me mordre un orteil. Tout va donc encore bien de ce côté.
Bref, après une montée exigeante, nous avons longé le sommet pour rejoindre un endroit duquel nous avions une vue superbe sur le Pichincha (derriere nous), le Cotopaxi (au sud-est et qui est le volcan actif le plus haut du monde.), le Cayambe (au Nord, et si vous êtes au sommet du Cayambe, vous êtes le plus loin du centre de la planète que vous ne le serai jamais (c'est plus éloigné du centre planétaire que sur le sommet de l'Everest, puisque la Terre n'est pas exactement sphérique mais aplatie un peu aux poles, et le Cayambe est pratiquement sur la ligne équatoriale...).), l'Atacazo (au sud-ouest) et un autre volcan dont j'ignore le nom, bref, une vue sur divers volcans, en pic-niquant à environ 3500m d'altitude, on aura passé de pires journées, non?
On a partagé ce que nous avions tous apporté comme collation, les enfants sont allé cueillir des petits fruits dans les arbres, on a joué un peu, pris quelques photos, inscrits notre nom sur le petit monument près de la croix qui surplombe le Unruy, puis nous sommes redescendu vers l'école. Trois heures en tout, de notre dépàrt à notre retour...
Pour la descente, à part quelques élèves plus agiles que les autres, ça été du sport! J'ai fini par servir d'encrage pour les deux filles, Javier nous précédant pour les retenir si jamais je lâchais prise. (Elles descendaient en premier, se tenant la main, je fermais la chaine en tenant la main de la dernière, et en cas de panique, je me plantais les pieds pour retenir tout ce beau monde de partir en roulant vers le bas!).
Bref, bien du fun. Ça m'a fait un bien immense. Sophie, Martin et Suzie peuvent imaginer facilement mes sentiments pendant la randonnée et une fois au sommet... ou tous ceux qui font de la randonnée comprendront comment une simple promenade peut être aussi stimulante et intéressante.
D'en haut d'un (relativement) petit sommet comme le Unruy, vous vous sentez déjà un peu sur le toit du monde. Le Guagua est à 4800m d'altitude, j'ai vraiment hâte d'avoir une fenêtre claire une fin de semaine... (ça a l'air compliqué à avoir, mais à cette altitude, il y a des nuages dans les sommets 5 jours sur 7 au moins).
je réussirai peut-être d'ici là à convaincre mes amis Mayra, Evelyn ou Leandro ou les trois de m'accompagner pour cette randonnée, que je ne suis pas cinglé et que ça serait ben l'fun de faire ça à 4 plutôt qu'en solo... Qui sait? Mais dans ce cas, il faudra attendre deux semaines, puisque Leandro, vendredi, s'est foulé une cheville en tombant de son cheval... Nous sommes retourné galopper dans les champs encore une fois, après l'école... C'est vraiment une activité agráble mais il faut être prudent et il est un peu plus téméraire qu'il ne faut, alors il paye avec sa cheville aujourd'hui! Trés amusant de l'avoir ramené en appui sur nos épaules pour la marche de dix-vingt minutes de l'école à l'autobus!
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Le Unruy, c'est le plus haut Mont qui est directement autour de Quito. L'École de Lloa est derrière ce mont, donc entre le Unruy et le Pichincha. Ici, c'est presque banal pour les gens de voir des volcans partout, mais pour ce Nord-Américain-ci, c'est encore quelque chose dont la vue m'émerveille.
Quito est entourrée de deux rangs de montagnes. Un premier rang, immédiat, entourre littéralement la ville, qui se trouve donc dans une sorte de creux. Passé ces montagnes, de chaque côté, il y a des vallées et le tout est encore entourré de montagnes, plus élevés celle-là, c'est la "route" des Volcans, puisque la majorité des sommets de ce second rang de montagnes sont des volcans. Le Unruy fait partie de la premiére chaine, le Pichincha de la seconde.
La randonnée sur le Unruy a été rapide, mais très exigeante. Nous sommes partis un groupe de douze. Moi, Evelyn et Mayra (deux stagiaires universitaires), huit élèves (Patricio, Ana, Rosa, Cesar, Jessica, Maria, Alex, Diego) et le gardien de l'école à titre de protection préventive (Javier). Pour l'occasion, il avait revêtu son gilet pare-balle et portait un revolver.
Les randonnées ne sont pas toujours sécuritaires en Ecuador, certains brigands errent dans les sentiers pour voler les gens... (A titre d'exemple, le Rucu Pichincha est pratiquement impossible à gravir, tellement il y a eu des rapports de vols, que se soit au couteau ou à l'arme automatique... - le Guagua Pichincha ets plus sécuritaire, la piste partant non pas de Quito mais de Lloa).
Pour le Unruy, c'est pas si pire, mais comme nous étions avec des enfants, nous avons préféré ne pas prendre le risque. Et comme je suis un gringo blanc, je représente une cible plus intéressante pour les voleurs, et Evelyn n'a pas la peau très foncée non plus alors ne ma compagnie, nous étions un peu plus exposé que le quiteño moyen.
Environ une heure de hike nous aura mené au sommet du Unruy. Les enfants, infatiguables, courraient comme des dingues, nous forçant à adopter une marche très rapide, pour un sentier (grand mot pour décrire la route empruntée) qui pour une bonne partie (au moins 60%) était en pente à 45 degrés ou plus. Je n'exagère pas, j'ai jamais grimpé dans un sentier aussi à pic de ma vie, la descente a été très rigolotte après coup.
Lors de la montée, au début, nous avons traversé des champs cultivés (à 45 degrés!), puis nous avons emprunté une sorte de passage souterrain dans la brousse près de l'arrête de la montagne, pour suivre cette arrête vers le sommet. J'ai pu prendre une (je l'espére excellente) photo d'un gentil petit lézard en pleine nature pendant notre montée. Au fait, Luce, pour ta rassurer, j'ai réussi à le prendre avant qu'il ne puisse me mordre un orteil. Tout va donc encore bien de ce côté.
Bref, après une montée exigeante, nous avons longé le sommet pour rejoindre un endroit duquel nous avions une vue superbe sur le Pichincha (derriere nous), le Cotopaxi (au sud-est et qui est le volcan actif le plus haut du monde.), le Cayambe (au Nord, et si vous êtes au sommet du Cayambe, vous êtes le plus loin du centre de la planète que vous ne le serai jamais (c'est plus éloigné du centre planétaire que sur le sommet de l'Everest, puisque la Terre n'est pas exactement sphérique mais aplatie un peu aux poles, et le Cayambe est pratiquement sur la ligne équatoriale...).), l'Atacazo (au sud-ouest) et un autre volcan dont j'ignore le nom, bref, une vue sur divers volcans, en pic-niquant à environ 3500m d'altitude, on aura passé de pires journées, non?
On a partagé ce que nous avions tous apporté comme collation, les enfants sont allé cueillir des petits fruits dans les arbres, on a joué un peu, pris quelques photos, inscrits notre nom sur le petit monument près de la croix qui surplombe le Unruy, puis nous sommes redescendu vers l'école. Trois heures en tout, de notre dépàrt à notre retour...
Pour la descente, à part quelques élèves plus agiles que les autres, ça été du sport! J'ai fini par servir d'encrage pour les deux filles, Javier nous précédant pour les retenir si jamais je lâchais prise. (Elles descendaient en premier, se tenant la main, je fermais la chaine en tenant la main de la dernière, et en cas de panique, je me plantais les pieds pour retenir tout ce beau monde de partir en roulant vers le bas!).
Bref, bien du fun. Ça m'a fait un bien immense. Sophie, Martin et Suzie peuvent imaginer facilement mes sentiments pendant la randonnée et une fois au sommet... ou tous ceux qui font de la randonnée comprendront comment une simple promenade peut être aussi stimulante et intéressante.
D'en haut d'un (relativement) petit sommet comme le Unruy, vous vous sentez déjà un peu sur le toit du monde. Le Guagua est à 4800m d'altitude, j'ai vraiment hâte d'avoir une fenêtre claire une fin de semaine... (ça a l'air compliqué à avoir, mais à cette altitude, il y a des nuages dans les sommets 5 jours sur 7 au moins).
je réussirai peut-être d'ici là à convaincre mes amis Mayra, Evelyn ou Leandro ou les trois de m'accompagner pour cette randonnée, que je ne suis pas cinglé et que ça serait ben l'fun de faire ça à 4 plutôt qu'en solo... Qui sait? Mais dans ce cas, il faudra attendre deux semaines, puisque Leandro, vendredi, s'est foulé une cheville en tombant de son cheval... Nous sommes retourné galopper dans les champs encore une fois, après l'école... C'est vraiment une activité agráble mais il faut être prudent et il est un peu plus téméraire qu'il ne faut, alors il paye avec sa cheville aujourd'hui! Trés amusant de l'avoir ramené en appui sur nos épaules pour la marche de dix-vingt minutes de l'école à l'autobus!
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Mes étudiants - Première partie.
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Comme je connais mieux mes élèves aujourd’hui, j'ai décidé de vous les présenter. Sautez cette partie si ça ne vous intéresse pas, mais je pense que vous manqueriez quelque chose. car pour moi, aujourd'hui, ils sont importants, ils font partie de ce que je vis ici, et chacun d'eux est très spécial. J'essaierai d'être bref, mais en même temps, je voudrais vous les rendre aussi vivants et intéressants qu'ils le sont en réalité.
Franklin (5e année).
Mon élève le plus doué, il a les cheveux bruns en bataille, est très sportif, préfère surtout le volleyball au reste, a un sourire ravageur qui fera fondre les jeunes filles plus tard. Il n'a plus ses parents et vie dans la famille d'un oncle (?) à une vingtaine de minutes à pied, de l'école. Ils sont donc 7 enfants dans cette maison, puisque sa soeur, Consuelo (maternelle) a aussi été adopté par cette famille. Franklin est intelligent et vif, très rapide pour apprendre, et il réussi mieux que les 6e année leurs examen qu'il fait à titre d'exercices! En plus, c'est un bonhomme rempli d'humour.
Patricio, Nancy, Cesar, Javier et Jorge. (6e, 6e, 5e, 4e, 2e années).
Ma famille de petites bols! Cinq frères et soeurs qui sont, à chacun leur niveau, mes meilleurs élèves, à part Cesar, devancé par Franklin en 5e. Ils sont tous vifs et cute, apprennent très vite, sont très curieux et brillants, mais aussi trés indisciplinés, mais ils en veulent toujours plus et leur indiscipline me rappelle ma propre attitude au primaire, alors je les aime beaucoup! Comme ils sont plus vieux, Nancy et Patriocio sont ceux avec qui j'ai le plus de discussions et le plus d'interractions dans le groupe, en dehors des cours. Patricio est intelligent mais je pense bien qu'il travaillera par la suite sur la ferme familiale. J'ai rencontré son père, trés gentil, il a l'air d'être á peine plus âgé que moi et c'est son cheval que j'ai monté à deux reprises dans les champs derrière l'école. Il est propriétaire de quelques chevaux mais n'a pas de voiture.
Jorge, le plus jeune, est certainement le plus naturellement doué de mes élèves les plus jeunes. A de petits cheveux courts toujours en désordre, a un sourire charmant et il écoute très peu, mais comprends trés vite, ce qui compense!
Nancy est la plus "fille" du groupe, elle sera bientôt une trés belle ado et fera tourner des têtes et des coeurs dans son futur de jeune femme. Elle est la moins sportive du groupe, et elle adore lire, elle me réclame toujours des petits textes en anglais pour apprendre plus vite. J'aimerais beaucoup lui apporter plus, savoir qu'elle continuera plus loin ses études, car elle aimerait ça et elle est super-intelligente. Elle et sa meilleure amie Rosa ont une très belle complicité.
Diego (6e).
Travaille beaucoup sur la ferme familiale, je le croise souvent à cheval, conduisant un troupeau vers un champs. Il n'est pas idiot, mais peu intéressé par l'école en général. Il participe aux jeux et exercices sans trop d'indiscipline, mais il écoute peu et est comme ça dans tous ses cours.
Maria et Mishel Perez (4e et 3e).
Deux soeurs intelligentes et cutes qui habitent le rang derrière l'école. Elles sont fort différentes dans tout! Maria, c'est le tomboy de l'école, sportive et dure, et hyper-active, toujours en train de bouger et de courir partout. Elle est intelligente mais écoute rarement avec attention, alle apprend en jouant, se moque de tous et de tou, y compris elle-même, elle adore jouer au Basket maintenant que je leur ai montré les règles et elel rit tout le temps. C'est elle qui apparaît sur la photo de ma classe sur mon site.
Mishel, sa petite soeur est tout l'inverse! Ma plus douée des 3e années, elle est timide, attentive et studieuse, elle aime être bonne quand je pose des questions et fais des jeux ou des exercices. C'est elle qui s'est infligée une grave blessure à l'index avec le couteau qui nous sert d'aiguisoir... Elle est toute petite et a des cheveux bruns assez pâle pour la région, avec quelques reflets blonds-roux, ce qui en fait une élève déjà à part.
Angel (4e).
Le clown du groupe, qui se tient toujours avec les 5e et 6e années. Toujours prêt à jouer et rigoler, il apprends quand même pas si mal malgré tout, porte éternellement sa casquette de biais sur la tête, a des pantalons un peu trop grands et longs pour lui (il est petit pour son âge mais costaud). Il posséde de bonnes connaissances pour un 4e mais préfère de loin le basket et le volley ou une bonne joke.
Rosa (6e).
Cute comme tout avec ses longs cheveux qu'elle cache souvent sous un bandana, meilleure amie de Nancy mais plus timide qu'elle. Elle n'apprends pas vite, elel a de la difficulté en anglais. L'influence de Nancy est parfois positive, lorsqu'elles travaillent ensemble et que Rosa voit comme Nancy est bonne, mais parfois, cette influence est néfaste, puisque nancy est indisciplinée et qu'elle entraîne son amie, mais Rosa ne peut pas se permettre de ne pas écouter, elle doit étudier plus pour comprendre...
Voilà pour le moment. D'autres petites bio suivront d'ici peu.
El Profesor!
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Comme je connais mieux mes élèves aujourd’hui, j'ai décidé de vous les présenter. Sautez cette partie si ça ne vous intéresse pas, mais je pense que vous manqueriez quelque chose. car pour moi, aujourd'hui, ils sont importants, ils font partie de ce que je vis ici, et chacun d'eux est très spécial. J'essaierai d'être bref, mais en même temps, je voudrais vous les rendre aussi vivants et intéressants qu'ils le sont en réalité.
Franklin (5e année).
Mon élève le plus doué, il a les cheveux bruns en bataille, est très sportif, préfère surtout le volleyball au reste, a un sourire ravageur qui fera fondre les jeunes filles plus tard. Il n'a plus ses parents et vie dans la famille d'un oncle (?) à une vingtaine de minutes à pied, de l'école. Ils sont donc 7 enfants dans cette maison, puisque sa soeur, Consuelo (maternelle) a aussi été adopté par cette famille. Franklin est intelligent et vif, très rapide pour apprendre, et il réussi mieux que les 6e année leurs examen qu'il fait à titre d'exercices! En plus, c'est un bonhomme rempli d'humour.
Patricio, Nancy, Cesar, Javier et Jorge. (6e, 6e, 5e, 4e, 2e années).
Ma famille de petites bols! Cinq frères et soeurs qui sont, à chacun leur niveau, mes meilleurs élèves, à part Cesar, devancé par Franklin en 5e. Ils sont tous vifs et cute, apprennent très vite, sont très curieux et brillants, mais aussi trés indisciplinés, mais ils en veulent toujours plus et leur indiscipline me rappelle ma propre attitude au primaire, alors je les aime beaucoup! Comme ils sont plus vieux, Nancy et Patriocio sont ceux avec qui j'ai le plus de discussions et le plus d'interractions dans le groupe, en dehors des cours. Patricio est intelligent mais je pense bien qu'il travaillera par la suite sur la ferme familiale. J'ai rencontré son père, trés gentil, il a l'air d'être á peine plus âgé que moi et c'est son cheval que j'ai monté à deux reprises dans les champs derrière l'école. Il est propriétaire de quelques chevaux mais n'a pas de voiture.
Jorge, le plus jeune, est certainement le plus naturellement doué de mes élèves les plus jeunes. A de petits cheveux courts toujours en désordre, a un sourire charmant et il écoute très peu, mais comprends trés vite, ce qui compense!
Nancy est la plus "fille" du groupe, elle sera bientôt une trés belle ado et fera tourner des têtes et des coeurs dans son futur de jeune femme. Elle est la moins sportive du groupe, et elle adore lire, elle me réclame toujours des petits textes en anglais pour apprendre plus vite. J'aimerais beaucoup lui apporter plus, savoir qu'elle continuera plus loin ses études, car elle aimerait ça et elle est super-intelligente. Elle et sa meilleure amie Rosa ont une très belle complicité.
Diego (6e).
Travaille beaucoup sur la ferme familiale, je le croise souvent à cheval, conduisant un troupeau vers un champs. Il n'est pas idiot, mais peu intéressé par l'école en général. Il participe aux jeux et exercices sans trop d'indiscipline, mais il écoute peu et est comme ça dans tous ses cours.
Maria et Mishel Perez (4e et 3e).
Deux soeurs intelligentes et cutes qui habitent le rang derrière l'école. Elles sont fort différentes dans tout! Maria, c'est le tomboy de l'école, sportive et dure, et hyper-active, toujours en train de bouger et de courir partout. Elle est intelligente mais écoute rarement avec attention, alle apprend en jouant, se moque de tous et de tou, y compris elle-même, elle adore jouer au Basket maintenant que je leur ai montré les règles et elel rit tout le temps. C'est elle qui apparaît sur la photo de ma classe sur mon site.
Mishel, sa petite soeur est tout l'inverse! Ma plus douée des 3e années, elle est timide, attentive et studieuse, elle aime être bonne quand je pose des questions et fais des jeux ou des exercices. C'est elle qui s'est infligée une grave blessure à l'index avec le couteau qui nous sert d'aiguisoir... Elle est toute petite et a des cheveux bruns assez pâle pour la région, avec quelques reflets blonds-roux, ce qui en fait une élève déjà à part.
Angel (4e).
Le clown du groupe, qui se tient toujours avec les 5e et 6e années. Toujours prêt à jouer et rigoler, il apprends quand même pas si mal malgré tout, porte éternellement sa casquette de biais sur la tête, a des pantalons un peu trop grands et longs pour lui (il est petit pour son âge mais costaud). Il posséde de bonnes connaissances pour un 4e mais préfère de loin le basket et le volley ou une bonne joke.
Rosa (6e).
Cute comme tout avec ses longs cheveux qu'elle cache souvent sous un bandana, meilleure amie de Nancy mais plus timide qu'elle. Elle n'apprends pas vite, elel a de la difficulté en anglais. L'influence de Nancy est parfois positive, lorsqu'elles travaillent ensemble et que Rosa voit comme Nancy est bonne, mais parfois, cette influence est néfaste, puisque nancy est indisciplinée et qu'elle entraîne son amie, mais Rosa ne peut pas se permettre de ne pas écouter, elle doit étudier plus pour comprendre...
Voilà pour le moment. D'autres petites bio suivront d'ici peu.
El Profesor!
mardi 15 juin 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Le paradoxe Équatorien...
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L'Équateur est un pays en voie de développement, ou en tous cas en développement... C'est un payx très paradoxal d'une point de vue canadien... On y croise une pauvreté extrême et une richesse choquante (voir mon texte sur El Recreo)... on y rencontre des familles hyper-conservatrices, qui ne mangent que de la cuisine traditionnelle et s'habillent sobrement et sont catholiques, on y rencontre aussi des gens moins conservateurs, qui mangent Pizza et Sushi (bien que ce dernier met ne soit pas très populaire ici, tout le monde semble trouver étrange de manger le poisson cru), qui sont des fans de Britney Spears et s'habillent aussi sexy qu'elle, à 14 ans... On y croise des universitaire de vingt ans qui ne connaissent pas les Beattles ou Elton John, alors qu'on entends de la musique Rock anglosaxone un peu partout, ces mêmes universitaires connaissent Eminem, mais on entend aux abords des restaurants et bars de la musique typique des années 80... C'est rempli d'églises, parfois pleines, parfois vides, à l'heure des messes... C'est un pays et une culture en pleine évolution.
La majorité des familles de mon école n'ont pas de véhicule motorisé, ils se déplacent en bus ou à cheval. Pourtant, j'ai accè à Internet...
Ça me rappelle (c'0est pas vrai, je ne peux pas mn'en rappeller, je n'y étais pas, mais c'est ce que j''en sais) le Québec des années 40-50. On a des écoles pauvres dans les villages et petites villes, avec tous les élèves dans la même classe, mais on a les université dans les grandes villes. On ne parle pas d'environnement, on a d'autres problèmes plus urgent à régler... La polution de l'air deviendra un problème si on ne s'y attaque pas dans les grandes villes comme Quito... En réalité, c'est un mélange de la culture traditionnelle du Sud de l'amérique (incas, espagnole, etc), de technologie moderne (les élèves n'ont que peu de crayons et cahiers, d'autres personnes ont des cellulaires), de vieilles voitures rafistolées et de culture et influence Nord-Américaine.
Détail révélateur de ce dernier élément: les gens qui sont représentés en public, que se soit dans les revues, dans les publicités affichées ou télévisées, que se soit dans les télé-novellas, les lectrices de nouvelles, etc, tous ces gens ont une allure de Nord-Américain, blancs, ou à la peau très pâle pour le pays. On ne vois pratiquement aucun indigène dans ces représentations, ni même de métis. des espagols blancs. Dans les télé-novellas, il y a même des blondes. Or dans les rues de Quito, ce ne sont pas des blancs que l'on rencontre. cette constatation est en quelque sorte l'image même du paradoxe Équatorien, pour ce volontaire-ci, en tous cas.
C'était la réflexion du jour.
Je reviendrai sur l'environnement une autre fois...
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L'Équateur est un pays en voie de développement, ou en tous cas en développement... C'est un payx très paradoxal d'une point de vue canadien... On y croise une pauvreté extrême et une richesse choquante (voir mon texte sur El Recreo)... on y rencontre des familles hyper-conservatrices, qui ne mangent que de la cuisine traditionnelle et s'habillent sobrement et sont catholiques, on y rencontre aussi des gens moins conservateurs, qui mangent Pizza et Sushi (bien que ce dernier met ne soit pas très populaire ici, tout le monde semble trouver étrange de manger le poisson cru), qui sont des fans de Britney Spears et s'habillent aussi sexy qu'elle, à 14 ans... On y croise des universitaire de vingt ans qui ne connaissent pas les Beattles ou Elton John, alors qu'on entends de la musique Rock anglosaxone un peu partout, ces mêmes universitaires connaissent Eminem, mais on entend aux abords des restaurants et bars de la musique typique des années 80... C'est rempli d'églises, parfois pleines, parfois vides, à l'heure des messes... C'est un pays et une culture en pleine évolution.
La majorité des familles de mon école n'ont pas de véhicule motorisé, ils se déplacent en bus ou à cheval. Pourtant, j'ai accè à Internet...
Ça me rappelle (c'0est pas vrai, je ne peux pas mn'en rappeller, je n'y étais pas, mais c'est ce que j''en sais) le Québec des années 40-50. On a des écoles pauvres dans les villages et petites villes, avec tous les élèves dans la même classe, mais on a les université dans les grandes villes. On ne parle pas d'environnement, on a d'autres problèmes plus urgent à régler... La polution de l'air deviendra un problème si on ne s'y attaque pas dans les grandes villes comme Quito... En réalité, c'est un mélange de la culture traditionnelle du Sud de l'amérique (incas, espagnole, etc), de technologie moderne (les élèves n'ont que peu de crayons et cahiers, d'autres personnes ont des cellulaires), de vieilles voitures rafistolées et de culture et influence Nord-Américaine.
Détail révélateur de ce dernier élément: les gens qui sont représentés en public, que se soit dans les revues, dans les publicités affichées ou télévisées, que se soit dans les télé-novellas, les lectrices de nouvelles, etc, tous ces gens ont une allure de Nord-Américain, blancs, ou à la peau très pâle pour le pays. On ne vois pratiquement aucun indigène dans ces représentations, ni même de métis. des espagols blancs. Dans les télé-novellas, il y a même des blondes. Or dans les rues de Quito, ce ne sont pas des blancs que l'on rencontre. cette constatation est en quelque sorte l'image même du paradoxe Équatorien, pour ce volontaire-ci, en tous cas.
C'était la réflexion du jour.
Je reviendrai sur l'environnement une autre fois...
lundi 14 juin 2004
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Un cas de dépaysement !
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Ok, je sais que vous attendez quelque chose de réellement dépaysant...
Eh bien j’ai vécu quelque chose d’assez intense de ce côté il y a quelques semaines.
Ma relation de la soirée est un peu trop longue pour vous l’imposer ici, je l’ai placée sur une page à part sur mon site de voyage.
Suivez le lien à droite de cette page qui s’intitule « Una Noche Equatoriana ». Tout est là.
Bonne lecture. Commentaires bienvenus.
Hasta Luego.
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Ok, je sais que vous attendez quelque chose de réellement dépaysant...
Eh bien j’ai vécu quelque chose d’assez intense de ce côté il y a quelques semaines.
Ma relation de la soirée est un peu trop longue pour vous l’imposer ici, je l’ai placée sur une page à part sur mon site de voyage.
Suivez le lien à droite de cette page qui s’intitule « Una Noche Equatoriana ». Tout est là.
Bonne lecture. Commentaires bienvenus.
Hasta Luego.
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Voyage-2004-Eqt
Sept nouvelles photos !
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Je vous ai parlé des texans qui sont venus offrir des vêtements et des toutous l’autre jour ? Ils avaient pris une photo de groupe et les élèves voulaient que je sois de la photo, alors je viens de la recevoir et vous l’ai mis sur ma page de photos, toujours au même endroit. J’en ai profité pour ajouter six photos de votre Esprit Vagabond favori, Des courtes descriptions accompagnent le tout...
J’ai aussi ajouté un lien direct vers la page de photos, à votre droite, dans la liste de liens.
Une note, il y a quelques photos avant les 3 qui étaient déjà sur le site, et quelques autres après, soyez patient même si vous voyez les photos qui étaient déjà présentes sur le site, donc.
Ce n’est, je l’espère, qu’un début… Et j’essaierai de retravailler un peu la présentation et le format… La mise en page est vraiment une horreur absolue, mais j’ai des moyens techniques assez limités. Je croise les doigts à chaque fois que je change quelque chose... Notez que si vous sauvegarder la photo, ou si vous cliquez sur votre bouton droit (PC) de souris, et utiliser l’option de voir la photo uniquement, elle est (parfois) un peu plus grande que le format affiché. Le tout est somme toute un peu petit malgré tout pour bien profiter des détails, mais des contraintes d’espace et de connexion sont aussi prises en considération. Enjoy !
Plus de photos à venir.
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Je vous ai parlé des texans qui sont venus offrir des vêtements et des toutous l’autre jour ? Ils avaient pris une photo de groupe et les élèves voulaient que je sois de la photo, alors je viens de la recevoir et vous l’ai mis sur ma page de photos, toujours au même endroit. J’en ai profité pour ajouter six photos de votre Esprit Vagabond favori, Des courtes descriptions accompagnent le tout...
J’ai aussi ajouté un lien direct vers la page de photos, à votre droite, dans la liste de liens.
Une note, il y a quelques photos avant les 3 qui étaient déjà sur le site, et quelques autres après, soyez patient même si vous voyez les photos qui étaient déjà présentes sur le site, donc.
Ce n’est, je l’espère, qu’un début… Et j’essaierai de retravailler un peu la présentation et le format… La mise en page est vraiment une horreur absolue, mais j’ai des moyens techniques assez limités. Je croise les doigts à chaque fois que je change quelque chose... Notez que si vous sauvegarder la photo, ou si vous cliquez sur votre bouton droit (PC) de souris, et utiliser l’option de voir la photo uniquement, elle est (parfois) un peu plus grande que le format affiché. Le tout est somme toute un peu petit malgré tout pour bien profiter des détails, mais des contraintes d’espace et de connexion sont aussi prises en considération. Enjoy !
Plus de photos à venir.
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Voyage-2004-Eqt
À cheval et en excursion sur le Unruy...
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Hola todos,
Ce matin, après les classes, un élève est allé cherché un cheval à la maison pour que nous puissions monter un peu à cheval. D'autres l'ont imité et ainsi, on a fait, moi, un prof-stagiaire et trois élèves, une petite balade à cheval dans les champs autour de l'école.
J'adore faire du cheval, bien que je n'aie pas monté souvent. En tous cas, c'était la première fois que je montait comme ça, directement sur le cheval, sans selle! Mon cheval était somme toute assez calme, un peu tête de pioche parfois, il avait le vilain défaut d'aimer tourner à gauche mais résistait toujours quand je voulais tourner à droite! À un moment, il s'est tout bêtement arrêté et ne voulais plus repartir... après quelques petits coups de la corde dont js disposais sur une fesse, il a fait une petite ruade de protestation mais s'est finalement décidé à avancer! C'était très très agréable, en tous cas, de chevaucher de la sorte, sans selle, sans piste, seulement nous et les chevaux et la nature... On se sent tellement libre, c'est inimaginable. Gigi, raconte ça à Mon oncle Robert, ma tante Yolande et Daniel, ok?
Ce matin, j'ai aussi questionné un des élèves qui demeure juste dans la montagne qui se trouve près de l'école (pas le Guagua, de l'autre côté), le mont Unruy. Il m'a dit qu'il était possible d'accéder au sommet par une sorte de piste pas trop loin derrière chez lui. Perfecto! Ainsi, j'ai pu convaincre les trois prof-stagiaires et quelques élèves de faire une excursion demain dans la journée, on va monter au sommet du Unruy. Une petite Hike, de quelques centaines de mètres, mais c'est assez à pic. Il parait que ça devrait prendre environ une heure, une heure trente pour atteindre le sommet... J'en doute, il me semble que ça m'a l'air à une demi-heure... Je vous tiendrai au courant. On est censé apporter une sorte de pic-nic et manger en haut... Avec un peu de chance, si le temps est clair, on aura une vue imprenable sur le Volcan Cotopaxi. D'ailleurs, ce matin, j'ai pu le voir plus clairement que jamais, avec son superbe sommet enneigé et qui a la parfaite forme d'un volcan, comme on se l'imagine quand on n'en a jamais vu un pour de vrai. Superbe.
Je complète aujourd'hui mon premier mois d'engagement, et à l'école, ça va très très bien. Les élèves sont vraiment gentils, adorables et brillants. Ils veulent apprendre pour la grande majorité... Ce mercredi, ce sera mon second examen et ils ont hâte! Ils le voulaient demain, mais on va faire l'excursion, alors ce sera mercredi.
Je ne me souviens plus si je vous ai parlé des stagiaires... ils sont trois étudiants d'université à faire un stage d'enseignement à Lloa, ils enseignent l'informatique et quelques autres matières en aidant la prof-directrice. Très sympathiques, je m'entends super bien avec eux.
À la maison, cette fin de semaine, on a eu de la visite, deux autres volontaires, qui ont enseigné sur la côte (à Jipijapa) étaient de retour à Quito avant de prendre leur avion de retour au Canada. Ariane et moi avons donc passé une très agréable fin de semaine en leur compagnie... Eh, les filles, si vous lisez ça, sachez que vous me manquez déjà!! Au fait, ma coloc Ariane a terminé son séjour à Quito et elle est partie ce matin pour son école de Cayambe. On lui souhaite bonne chance, ok? Ariane, si tu lis ça, je te souhaite d'avoir des élèves aussi fantastiques que les miens, tiens. Bon, ils sont parfois un peu indisciplinés, mais qui suis-je pour juger, moi qui était pire à leur âge? ;-)
Ok, Hasta luego, amigos y amigas, estamos un buen dia aqui, mucho mucho de sol y la temperatura esta muy calor.
Hugo (qui va sûrement être endolori demain avec cette équitation sauvage...)
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Hola todos,
Ce matin, après les classes, un élève est allé cherché un cheval à la maison pour que nous puissions monter un peu à cheval. D'autres l'ont imité et ainsi, on a fait, moi, un prof-stagiaire et trois élèves, une petite balade à cheval dans les champs autour de l'école.
J'adore faire du cheval, bien que je n'aie pas monté souvent. En tous cas, c'était la première fois que je montait comme ça, directement sur le cheval, sans selle! Mon cheval était somme toute assez calme, un peu tête de pioche parfois, il avait le vilain défaut d'aimer tourner à gauche mais résistait toujours quand je voulais tourner à droite! À un moment, il s'est tout bêtement arrêté et ne voulais plus repartir... après quelques petits coups de la corde dont js disposais sur une fesse, il a fait une petite ruade de protestation mais s'est finalement décidé à avancer! C'était très très agréable, en tous cas, de chevaucher de la sorte, sans selle, sans piste, seulement nous et les chevaux et la nature... On se sent tellement libre, c'est inimaginable. Gigi, raconte ça à Mon oncle Robert, ma tante Yolande et Daniel, ok?
Ce matin, j'ai aussi questionné un des élèves qui demeure juste dans la montagne qui se trouve près de l'école (pas le Guagua, de l'autre côté), le mont Unruy. Il m'a dit qu'il était possible d'accéder au sommet par une sorte de piste pas trop loin derrière chez lui. Perfecto! Ainsi, j'ai pu convaincre les trois prof-stagiaires et quelques élèves de faire une excursion demain dans la journée, on va monter au sommet du Unruy. Une petite Hike, de quelques centaines de mètres, mais c'est assez à pic. Il parait que ça devrait prendre environ une heure, une heure trente pour atteindre le sommet... J'en doute, il me semble que ça m'a l'air à une demi-heure... Je vous tiendrai au courant. On est censé apporter une sorte de pic-nic et manger en haut... Avec un peu de chance, si le temps est clair, on aura une vue imprenable sur le Volcan Cotopaxi. D'ailleurs, ce matin, j'ai pu le voir plus clairement que jamais, avec son superbe sommet enneigé et qui a la parfaite forme d'un volcan, comme on se l'imagine quand on n'en a jamais vu un pour de vrai. Superbe.
Je complète aujourd'hui mon premier mois d'engagement, et à l'école, ça va très très bien. Les élèves sont vraiment gentils, adorables et brillants. Ils veulent apprendre pour la grande majorité... Ce mercredi, ce sera mon second examen et ils ont hâte! Ils le voulaient demain, mais on va faire l'excursion, alors ce sera mercredi.
Je ne me souviens plus si je vous ai parlé des stagiaires... ils sont trois étudiants d'université à faire un stage d'enseignement à Lloa, ils enseignent l'informatique et quelques autres matières en aidant la prof-directrice. Très sympathiques, je m'entends super bien avec eux.
À la maison, cette fin de semaine, on a eu de la visite, deux autres volontaires, qui ont enseigné sur la côte (à Jipijapa) étaient de retour à Quito avant de prendre leur avion de retour au Canada. Ariane et moi avons donc passé une très agréable fin de semaine en leur compagnie... Eh, les filles, si vous lisez ça, sachez que vous me manquez déjà!! Au fait, ma coloc Ariane a terminé son séjour à Quito et elle est partie ce matin pour son école de Cayambe. On lui souhaite bonne chance, ok? Ariane, si tu lis ça, je te souhaite d'avoir des élèves aussi fantastiques que les miens, tiens. Bon, ils sont parfois un peu indisciplinés, mais qui suis-je pour juger, moi qui était pire à leur âge? ;-)
Ok, Hasta luego, amigos y amigas, estamos un buen dia aqui, mucho mucho de sol y la temperatura esta muy calor.
Hugo (qui va sûrement être endolori demain avec cette équitation sauvage...)
mercredi 9 juin 2004
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Chronique Scolaire II
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L’environnement dans lequel je me trouve est somme toute stimulant. Certains élèves sont très intéressés par mes cours (d’autres pas du tout, normal) et certains curieux veulent aussi apprendre un peu de français, puisque je suis là… Et pour disons, varier un peu les classes, j’ai crée un nouveau cours !
Un groupe de dix élèves de 5e et 6e années (exception, une élève de 3e et un de 4e) reçoivent maintenant une classe de chansons anglaises et françaises ! On y parle aussi un peu de poésie et de différences entre les langues.
Par exemple, la première chanson sur laquelle nous travaillons est Fragile, de Sting et sa version espagnole Fragilidad. C’est un départ parfait, puisque l’air est simple et les paroles sommes toutes assez courtes (j’ai laissé de côté la version longue des Jardins du Luxembourg de Dassin pour le moment ! :-)))).
De plus, disposer, pour la première, de la version espagnole permet aussi de comparer les paroles et la façon dont l’artiste a adapté sa version, ce qui ouvre la voie à parler un peu de poésie de la chanson.
Enfin, ce choix a aussi déterminé le ton que l’on donnera à cette classe, puisque toutes les chansons que nous étudierons auront comme noyau commun d’être pacifique et de parler de thématiques communes à tous. Dans ce sens, je pense bien que la suivante serait peut-être Imagine, de Lennon tiens, mais je verrai à mesure quelle chanson nous étudierons. Je doute par contre utiliser Cleaning out my closet de Eminem, même si j’aime beaucoup la pièce en question…
La chanson est une bonne manière d’apprendre de nouveaux mots dans un contexte différent et généralement plus facile à assimiler que l’apprentissage traditionnel. De plus, la musique est un langage universel. Ces élèves qui semblent donc particulièrement intéressés et particulièrement doués pour ce que je leur apporte pourront au moins faire un bout de chemin supplémentaire sans que cela ne nuise aux autres.
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L’environnement dans lequel je me trouve est somme toute stimulant. Certains élèves sont très intéressés par mes cours (d’autres pas du tout, normal) et certains curieux veulent aussi apprendre un peu de français, puisque je suis là… Et pour disons, varier un peu les classes, j’ai crée un nouveau cours !
Un groupe de dix élèves de 5e et 6e années (exception, une élève de 3e et un de 4e) reçoivent maintenant une classe de chansons anglaises et françaises ! On y parle aussi un peu de poésie et de différences entre les langues.
Par exemple, la première chanson sur laquelle nous travaillons est Fragile, de Sting et sa version espagnole Fragilidad. C’est un départ parfait, puisque l’air est simple et les paroles sommes toutes assez courtes (j’ai laissé de côté la version longue des Jardins du Luxembourg de Dassin pour le moment ! :-)))).
De plus, disposer, pour la première, de la version espagnole permet aussi de comparer les paroles et la façon dont l’artiste a adapté sa version, ce qui ouvre la voie à parler un peu de poésie de la chanson.
Enfin, ce choix a aussi déterminé le ton que l’on donnera à cette classe, puisque toutes les chansons que nous étudierons auront comme noyau commun d’être pacifique et de parler de thématiques communes à tous. Dans ce sens, je pense bien que la suivante serait peut-être Imagine, de Lennon tiens, mais je verrai à mesure quelle chanson nous étudierons. Je doute par contre utiliser Cleaning out my closet de Eminem, même si j’aime beaucoup la pièce en question…
La chanson est une bonne manière d’apprendre de nouveaux mots dans un contexte différent et généralement plus facile à assimiler que l’apprentissage traditionnel. De plus, la musique est un langage universel. Ces élèves qui semblent donc particulièrement intéressés et particulièrement doués pour ce que je leur apporte pourront au moins faire un bout de chemin supplémentaire sans que cela ne nuise aux autres.
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Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Le choc Culturel
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Ok, ici, je vous préviens, je ne pense pas avoir vécu un choc culturel conventionnel. Au contraire, pour le moment, je m’adapte assez bien (de mon point de vue) à ma situation ici, à la culture locale à la fois de Quito où j’habite, et à Lloa où je travaille avec les enfants. Mon choc culturel conventionnel a été assez faible, somme toute, à moins bien sur qu’il ne soit encore à venir et que naïvement, je ne m’en rende pas compte. J’ai ressenti un brin d’irritation la semaine dernière, j’étais un peu plus fatigué et les klaxons des voitures m’énervaient un peu. Ici, tout le monde conduit avec son klaxon. Une voiture normale ici, ça a quatre roues, un volant, et un klaxon, le reste est vaguement optionnel.
Non, mon choc culturel, il est venu d’Amérique du Nord. Et il s’appelle El Recreo.
C’est un centre commercial. Et il est bien secrètement gardé car ils n’en parlent pas dans les guides touristiques. Même mon Lonely Planet, qui parle de trois centres commerciaux modernes n’en parle pas. Les centres dont ils parlent n’ont rien de moderne, bien que pratiques, ils sont petits selon nos normes de centres commerciaux nord-américains et somme toute, ne valent pas vraiment le détour.
El Recreo, c’est une autre histoire. Pour ceux d’entre vous qui connaissez Montréal, El Recreo, c’est un peu comme le Carrefour Laval, rien de moins. En plein tiers-monde! C’est grand, moderne, nord-américain en tant que concept et ne contient que peu ou pas de bannières d’Amérique du Nord. Même pas de McDo ! Par contre, El Recreo est bel et bien un centre commercial moderne, et dans toute sa richesse et les prix des choses vendues dans les diverses boutiques, de vêtements, d’électronique, de jeux, etc. ainsi que dans sa foire alimentaire typique de ce genre de centre, on sent qu’il y a une classe de gens qui ont de l’argent à Quito. Je ne parle pas d’une poignée, je parle d’assez de population aisée pour rendre rentable un centre gros comme le carrefour Laval. Il y a un playzone, rempli d’arcade toutes plus neuves les unes que les autres, et c’est plein de jeunes et d’ados qui dépenses leur argent dans les machines. Choquant, rien de moins. Lors de ma première visite (j’y suis retourné pour le montrer à ma coloc), je l’ai découvert par hasard, puisque j’avais pris la ligne de trolley jusqu’au terminus, curieux de voir jusqu’où elle se rendait (aucune indication sur les cartes et plans d’ici). En sortant du Trolley, j’ai bien vu qu’il s’agissait d’un centre commercial d’allure récente. Mais en entrant, j’ai subi mon premier choc culturel.
Puisque le El recreo est bien choquant au sens premier du terme. J’avoue qu’après trois semaines avec les enfants de Lloa, qui sont si heureux lorsqu’ils se font offrir un crayon de plomb tout neuf, voir leur équivalent quiteño brûler 5 dollars en arcade a quelque chose de choquant. Je suis conscient qu’il existe des différences entre riches et pauvres partout sur la planète, mais pour un pays qui a de grandes difficultés économiques et dont une grande partie des enfants reçoivent à peine l’enseignement minimal, ma réaction a été assez prononcée. Même si je comprends bien, j’avoue avoir ressenti un choc assez fort pour que ça me prenne au moins une demi-heure à l’intérieur d’El Recreo pour me ressaisir. Précisons que El Recreo étant très loin de Gringolandia, il n’y a aucun touriste là. Des Quiteños, c'est tout. J’y ai vu deux personnes à la peau blanche : moi et Ariane, que j’ai emmené le lendemain pour lui montrer.
Détail amusant, pour elle, la réaction a été totalement différente. Elle est à Quito pour deux semaines avant d’aller enseigner elle aussi dans une petite ville, Cayambe. Entre temps, elle prend des cours d’espagnol. Ainsi, elle n’a pas encore vu ce que j’ai vu tous les jours dans un village comme Lloa. Aussi, ne s’étant pas encore complètement adaptée à la vie d’ici, pour elle, El Recreo a été agréable, puisqu’elle a pu y trouver quelques affaires qu’elle cherchait depuis quelques jours, donc au lieu d’être un choc culturel pour elle, ça a été une sorte de réconfort de retrouver quelque chose qui ressemble à chez nous.
J’ai fini par m’en remettre, et c’est vrai que ça peut être pratique, puisque par exemple, il y a des produits plus difficiles à trouver comme des barres d’énergie ou du gatorade qui pourraient m’être utiles pour ma hike du Pichincha… Ainsi, je survivrai à El Recreo comme au reste, j’imagine, mais ça a été un choc et je me disais que ça valait la peine d’en parler.
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Ok, ici, je vous préviens, je ne pense pas avoir vécu un choc culturel conventionnel. Au contraire, pour le moment, je m’adapte assez bien (de mon point de vue) à ma situation ici, à la culture locale à la fois de Quito où j’habite, et à Lloa où je travaille avec les enfants. Mon choc culturel conventionnel a été assez faible, somme toute, à moins bien sur qu’il ne soit encore à venir et que naïvement, je ne m’en rende pas compte. J’ai ressenti un brin d’irritation la semaine dernière, j’étais un peu plus fatigué et les klaxons des voitures m’énervaient un peu. Ici, tout le monde conduit avec son klaxon. Une voiture normale ici, ça a quatre roues, un volant, et un klaxon, le reste est vaguement optionnel.
Non, mon choc culturel, il est venu d’Amérique du Nord. Et il s’appelle El Recreo.
C’est un centre commercial. Et il est bien secrètement gardé car ils n’en parlent pas dans les guides touristiques. Même mon Lonely Planet, qui parle de trois centres commerciaux modernes n’en parle pas. Les centres dont ils parlent n’ont rien de moderne, bien que pratiques, ils sont petits selon nos normes de centres commerciaux nord-américains et somme toute, ne valent pas vraiment le détour.
El Recreo, c’est une autre histoire. Pour ceux d’entre vous qui connaissez Montréal, El Recreo, c’est un peu comme le Carrefour Laval, rien de moins. En plein tiers-monde! C’est grand, moderne, nord-américain en tant que concept et ne contient que peu ou pas de bannières d’Amérique du Nord. Même pas de McDo ! Par contre, El Recreo est bel et bien un centre commercial moderne, et dans toute sa richesse et les prix des choses vendues dans les diverses boutiques, de vêtements, d’électronique, de jeux, etc. ainsi que dans sa foire alimentaire typique de ce genre de centre, on sent qu’il y a une classe de gens qui ont de l’argent à Quito. Je ne parle pas d’une poignée, je parle d’assez de population aisée pour rendre rentable un centre gros comme le carrefour Laval. Il y a un playzone, rempli d’arcade toutes plus neuves les unes que les autres, et c’est plein de jeunes et d’ados qui dépenses leur argent dans les machines. Choquant, rien de moins. Lors de ma première visite (j’y suis retourné pour le montrer à ma coloc), je l’ai découvert par hasard, puisque j’avais pris la ligne de trolley jusqu’au terminus, curieux de voir jusqu’où elle se rendait (aucune indication sur les cartes et plans d’ici). En sortant du Trolley, j’ai bien vu qu’il s’agissait d’un centre commercial d’allure récente. Mais en entrant, j’ai subi mon premier choc culturel.
Puisque le El recreo est bien choquant au sens premier du terme. J’avoue qu’après trois semaines avec les enfants de Lloa, qui sont si heureux lorsqu’ils se font offrir un crayon de plomb tout neuf, voir leur équivalent quiteño brûler 5 dollars en arcade a quelque chose de choquant. Je suis conscient qu’il existe des différences entre riches et pauvres partout sur la planète, mais pour un pays qui a de grandes difficultés économiques et dont une grande partie des enfants reçoivent à peine l’enseignement minimal, ma réaction a été assez prononcée. Même si je comprends bien, j’avoue avoir ressenti un choc assez fort pour que ça me prenne au moins une demi-heure à l’intérieur d’El Recreo pour me ressaisir. Précisons que El Recreo étant très loin de Gringolandia, il n’y a aucun touriste là. Des Quiteños, c'est tout. J’y ai vu deux personnes à la peau blanche : moi et Ariane, que j’ai emmené le lendemain pour lui montrer.
Détail amusant, pour elle, la réaction a été totalement différente. Elle est à Quito pour deux semaines avant d’aller enseigner elle aussi dans une petite ville, Cayambe. Entre temps, elle prend des cours d’espagnol. Ainsi, elle n’a pas encore vu ce que j’ai vu tous les jours dans un village comme Lloa. Aussi, ne s’étant pas encore complètement adaptée à la vie d’ici, pour elle, El Recreo a été agréable, puisqu’elle a pu y trouver quelques affaires qu’elle cherchait depuis quelques jours, donc au lieu d’être un choc culturel pour elle, ça a été une sorte de réconfort de retrouver quelque chose qui ressemble à chez nous.
J’ai fini par m’en remettre, et c’est vrai que ça peut être pratique, puisque par exemple, il y a des produits plus difficiles à trouver comme des barres d’énergie ou du gatorade qui pourraient m’être utiles pour ma hike du Pichincha… Ainsi, je survivrai à El Recreo comme au reste, j’imagine, mais ça a été un choc et je me disais que ça valait la peine d’en parler.
mardi 8 juin 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Suivi de l'action!
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Hola.
Bon, mise à jour de mes manifestants. Hier, ils ont placé quelques bombes à Quito, dont une à El recreo, un endroit où j'ai été dans les deux derniers jours! depuis l'explosion des bombes dans la ville, la sécurité est accrue. Il y a, littéralement, des agents de police métropolitains, de la police nationale et de l'armée, partout, partout dans Quito. Se promener dans le quartier historique aujourd'hui était impressionnant, avec les agents de la brigade anti-émeute à tous les coins de rue...
Autre type d'action, ce matin, il y a eu un tremblement de terre en Ecuador! L'épicentre était situé juste au nord de Quito... J'ai pas senti grand'chose, en fait, pour ma part, j'étais dans l'autobus Quito-Lloa qui fait déjà un peu tremblement de terre lui-même...
Ouf, c'est fou ce qu'il y a comme action ici, je me rends compte que j'ai pas le temps de m'ennuyer beaucoup avec tous ces événements!!!
Bon, j'y vais, hasta luego a todos.
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Hola.
Bon, mise à jour de mes manifestants. Hier, ils ont placé quelques bombes à Quito, dont une à El recreo, un endroit où j'ai été dans les deux derniers jours! depuis l'explosion des bombes dans la ville, la sécurité est accrue. Il y a, littéralement, des agents de police métropolitains, de la police nationale et de l'armée, partout, partout dans Quito. Se promener dans le quartier historique aujourd'hui était impressionnant, avec les agents de la brigade anti-émeute à tous les coins de rue...
Autre type d'action, ce matin, il y a eu un tremblement de terre en Ecuador! L'épicentre était situé juste au nord de Quito... J'ai pas senti grand'chose, en fait, pour ma part, j'étais dans l'autobus Quito-Lloa qui fait déjà un peu tremblement de terre lui-même...
Ouf, c'est fou ce qu'il y a comme action ici, je me rends compte que j'ai pas le temps de m'ennuyer beaucoup avec tous ces événements!!!
Bon, j'y vais, hasta luego a todos.
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Voyage-2004-Eqt
Témoin d’affrontements !! Images Exclusives !!!
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L’organisation des états de l’Amérique se réuni pour la première fois, et ça se déroule à Quito… Beau timing, je vous dis… L’autre jour, en voulant me rendre à l’ambassade du Canada, je devais passer près de l’endroit où se déroule la réunion. En chemin, je me retrouve au milieu d’un groupe de manifestant qui se préparent pour du grabuge. Je les dépasse, poursuit ma route, mais bientôt, il se mettent en marche derrière moi et j’aperçois, un peu plus avant, quelques rangs de policiers anti-émeutes en position. Oups. Nous sommes cinq entre les deux groupes. Moi et quatre photographes/journalistes de presse. Je décide de sortir mon appareil au moment où les manifestant commencent à lancer des pierres vers les policiers. Ils n’atteignent que le sol ou les boucliers, sauf qu’une grosse pierre tombe à trois mètres de moi et se brise. Quelques éclats m’atteignent, et je commence à croire que la situation peut s’envenimer et devenir moins sécuritaire. Re-Oups. Je fais signe à l’un des policiers que je veux passer, et je me rapproche. Il me laisse le contourner alors que les manifestants s’approchent et lancent un cocktail Molotov. Un premier policier réplique avec une bombe au gaz, les forces de l’ordre chaussent leur masque. Je suis juste derrière eux, je m’éloigne prudemment du site de l’affrontement qui semble inévitable. Puis, je me décide et prends une autre photo alors que les deux groupes foncent l’un vers l’autre. Puis, les policiers avancent facilement sur les manifestants, qui s’éloignent de ma position. Je continue ma marche vers notre ambassade, qui est fermée. J’espère que mes photos seront bonnes ! Ouf !!
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L’organisation des états de l’Amérique se réuni pour la première fois, et ça se déroule à Quito… Beau timing, je vous dis… L’autre jour, en voulant me rendre à l’ambassade du Canada, je devais passer près de l’endroit où se déroule la réunion. En chemin, je me retrouve au milieu d’un groupe de manifestant qui se préparent pour du grabuge. Je les dépasse, poursuit ma route, mais bientôt, il se mettent en marche derrière moi et j’aperçois, un peu plus avant, quelques rangs de policiers anti-émeutes en position. Oups. Nous sommes cinq entre les deux groupes. Moi et quatre photographes/journalistes de presse. Je décide de sortir mon appareil au moment où les manifestant commencent à lancer des pierres vers les policiers. Ils n’atteignent que le sol ou les boucliers, sauf qu’une grosse pierre tombe à trois mètres de moi et se brise. Quelques éclats m’atteignent, et je commence à croire que la situation peut s’envenimer et devenir moins sécuritaire. Re-Oups. Je fais signe à l’un des policiers que je veux passer, et je me rapproche. Il me laisse le contourner alors que les manifestants s’approchent et lancent un cocktail Molotov. Un premier policier réplique avec une bombe au gaz, les forces de l’ordre chaussent leur masque. Je suis juste derrière eux, je m’éloigne prudemment du site de l’affrontement qui semble inévitable. Puis, je me décide et prends une autre photo alors que les deux groupes foncent l’un vers l’autre. Puis, les policiers avancent facilement sur les manifestants, qui s’éloignent de ma position. Je continue ma marche vers notre ambassade, qui est fermée. J’espère que mes photos seront bonnes ! Ouf !!
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Voyage-2004-Eqt
Fin prêt pour le Pichincha !
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Cette semaine, je me suis entraîné pour ma randonnée du Guagua Pichincha. Ainsi dès que j’aurai une fenêtre d’opportunité côté temps et température, je l’attaque. Pour parfaire mon training, j’ai fait le trajet Lloa-Quito à pied cette semaine. Il s’agit d’une marche de 13 km, à peu près, dont environ les deux cinquième consistent en une ascension du mont Seguy, et trois cinquième constituent la descente vers Quito. Je vais vous dire, la descente est plus ardue que la montée. Elle est longue et un peu plus ennuyeuse, également. Ainsi, à un moment, j’ai voulu faire un peu de hors piste pour gagner du temps, afin d’éviter un des très nombreux lacet de la route, j’ai piqué directement vers le bas. Ce qui a eu l’air, sur le coup, d’un bon plan, s’est avéré, après coup, une mauvaise idée. Ce que j’ai gagné en temps (très peu), je l’ai reperdu dix fois en force physique, puisque la descente directe était si accentuée que les muscles de mes cuisses ont fini par hurler, et ainsi, rendu au quatre cinquième de mon trajet, ces muscles commençaient à être très mous. Une belle leçon.
Ici, on m’a en quelque sorte trouvé cinglé d’avoir marché de l’école à Quito, personne ne semble le faire. Par contre, rendu au plus haut, près du sommet du Seguy, la vue sur le village de Lloa était magnifique. Tellement que je vais le refaire juste pour aller prendre une photo de ce paysage !
Avant cela, j’avais continué à prendre des marches assez longues un peu partout en ville, ville, qui je le rappelle, est fortement dénivelée. En réalité, lorsque je me suis rendu dans le quartier de Guapulo, j’aurais souhaité avoir un altimètre plus qu’une boussole !! Cet outil serait plus utile à Quito qu’une boussole, et je suis sérieux ! Toujours est-il qu’en revenant à la maison après mon trajet Lloa-Quito, je me suis reposé un peu, ai pris une douche, puis ma coloc m’a demandé de l’amener quelque part. Nous sommes donc allé à El Recreo (dont il est/sera question dans une autre entrée), puis nous avons visité le parc Machangara, qui longe la seule rivière de Quito.
Le parc est donc situé à l’altitude de la rivière, et par la suite, nous avons entrepris de revenir à la maison par la rue qui surplombe le tout, à quelque 75 mètres au-dessus de nous. J’ai bien aimé grimper la colline mais ma coloc l’a trouvée épuisante ! Moi qui avais déjà mes 13 km dans le corps (et les jambes), je me suis dit que je devais être assez en forme pour faire une hike de 6h sur le Pichincha. Ainsi, dès dimanche, je surveillerai une fenêtre intéressante pour moi (je ne veux pas le faire si le sommet est perdu dans les nuages, et comme je ne suis pas pressé, j’attendrai une ou deux semaines s’il le faut, afin d’avoir une belle journée). Aussi, on est supposé voir le Cotopaxi et l’Atacazo et le Cayambe de là-haut, je ne voudrais pas manquer la vue de trois volcans du haut d’un quatrième, j’aurai peu d’occasion de voir ça je pense bien !!! Je vous tiendrai au courant, comme d’habitude…
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Cette semaine, je me suis entraîné pour ma randonnée du Guagua Pichincha. Ainsi dès que j’aurai une fenêtre d’opportunité côté temps et température, je l’attaque. Pour parfaire mon training, j’ai fait le trajet Lloa-Quito à pied cette semaine. Il s’agit d’une marche de 13 km, à peu près, dont environ les deux cinquième consistent en une ascension du mont Seguy, et trois cinquième constituent la descente vers Quito. Je vais vous dire, la descente est plus ardue que la montée. Elle est longue et un peu plus ennuyeuse, également. Ainsi, à un moment, j’ai voulu faire un peu de hors piste pour gagner du temps, afin d’éviter un des très nombreux lacet de la route, j’ai piqué directement vers le bas. Ce qui a eu l’air, sur le coup, d’un bon plan, s’est avéré, après coup, une mauvaise idée. Ce que j’ai gagné en temps (très peu), je l’ai reperdu dix fois en force physique, puisque la descente directe était si accentuée que les muscles de mes cuisses ont fini par hurler, et ainsi, rendu au quatre cinquième de mon trajet, ces muscles commençaient à être très mous. Une belle leçon.
Ici, on m’a en quelque sorte trouvé cinglé d’avoir marché de l’école à Quito, personne ne semble le faire. Par contre, rendu au plus haut, près du sommet du Seguy, la vue sur le village de Lloa était magnifique. Tellement que je vais le refaire juste pour aller prendre une photo de ce paysage !
Avant cela, j’avais continué à prendre des marches assez longues un peu partout en ville, ville, qui je le rappelle, est fortement dénivelée. En réalité, lorsque je me suis rendu dans le quartier de Guapulo, j’aurais souhaité avoir un altimètre plus qu’une boussole !! Cet outil serait plus utile à Quito qu’une boussole, et je suis sérieux ! Toujours est-il qu’en revenant à la maison après mon trajet Lloa-Quito, je me suis reposé un peu, ai pris une douche, puis ma coloc m’a demandé de l’amener quelque part. Nous sommes donc allé à El Recreo (dont il est/sera question dans une autre entrée), puis nous avons visité le parc Machangara, qui longe la seule rivière de Quito.
Le parc est donc situé à l’altitude de la rivière, et par la suite, nous avons entrepris de revenir à la maison par la rue qui surplombe le tout, à quelque 75 mètres au-dessus de nous. J’ai bien aimé grimper la colline mais ma coloc l’a trouvée épuisante ! Moi qui avais déjà mes 13 km dans le corps (et les jambes), je me suis dit que je devais être assez en forme pour faire une hike de 6h sur le Pichincha. Ainsi, dès dimanche, je surveillerai une fenêtre intéressante pour moi (je ne veux pas le faire si le sommet est perdu dans les nuages, et comme je ne suis pas pressé, j’attendrai une ou deux semaines s’il le faut, afin d’avoir une belle journée). Aussi, on est supposé voir le Cotopaxi et l’Atacazo et le Cayambe de là-haut, je ne voudrais pas manquer la vue de trois volcans du haut d’un quatrième, j’aurai peu d’occasion de voir ça je pense bien !!! Je vous tiendrai au courant, comme d’habitude…
dimanche 6 juin 2004
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Voyage-2004-Eqt
problemes techniques
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Hola guys...
Je savais que j'avais ete un genie la semaine derniere avec ces photos...
Evidemment, cette semaine, ni hier, ni aujourd'hui, ce ne marche.
Impossible de mettre cette satane page a jour maintenant...
Patience, je vais faire ce que je peux pour y arriver d'ici une semaine.
A bientot.
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Hola guys...
Je savais que j'avais ete un genie la semaine derniere avec ces photos...
Evidemment, cette semaine, ni hier, ni aujourd'hui, ce ne marche.
Impossible de mettre cette satane page a jour maintenant...
Patience, je vais faire ce que je peux pour y arriver d'ici une semaine.
A bientot.
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Voyage-2004-Eqt
Chronique Météo !
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Ben oui, L’Esprit vagabond qui parle de météo, le sujet le plus plate en ville ! Pas à Quito, où le climat est particulièrement intéressant. Premièrement, Quito, ça me rappelle Suzie, ça change de tempérament en moins de temps qu’il ne faut pour dire Hasta Luego ! On dit, ici, que Quito est comme une femme, justement…
À cause de sa situation géographique (la ville est entourée – littéralement – de montagnes) Quito est une sorte de micro-climat imprévisible même à très court terme. Exemple : un jour il fait un soleil de plomb, le ciel est bleu à 90%, deux heures plus tard, le ciel est couvert de nuages autour de la ville mais il fait toujours soleil et un temps superbe sur celle-ci. Après dix minutes, on entend le tonnerre et on voit les éclairs, impressionnants, s’abattrent sur les montagnes environnantes. Malgré tout, l’orage passe en semblant contourner la ville par un système de courants d’air qui suivent les cimes. Le lendemain, même scénario, mais surprise, les nuages s’engouffrent entre les montagnes et vous avez le déluge le plus violent de votre jeune histoire de Quiteño ! Le tout arrive en même pas dix minutes et est terminé en moins de quinze. Surlendemain, même affaire, mais là, nuages somnolents qui s’engouffrent, vous évitez le déluge mais supportez une petite pluie fine des heures durant. Le jour suivant, aucun nuage ne se pointe le nez ni en ville ni dans les montagnes autour, mais tout à coup, en moins d’une heure, tout le ciel s’assombrit et il se met à pleuvoir violemment un peu partout, á Quito comme dans les montagnes. Ce qui est amusant, c’est de pouvoir observer l’orage de Quito lorsqu’il approche ou ne sévit que dans les montagnes. Vous voyez bien les nuages, qui semblent toujours bas (puisque c’est nous qui sommes hauts), puis les éclairs très nets, puis la pluie qui forme un rideau. Une journée mémorable, je voyais même approcher ce rideau de l’endroit où je me trouvais, j’étais encore au soleil mais le rideau de pluie s’approchait à vue d’œil, et bientôt (deux trois minutes) le soleil n’était plus là et la pluie me tombait dessus ! Ouf !
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Ben oui, L’Esprit vagabond qui parle de météo, le sujet le plus plate en ville ! Pas à Quito, où le climat est particulièrement intéressant. Premièrement, Quito, ça me rappelle Suzie, ça change de tempérament en moins de temps qu’il ne faut pour dire Hasta Luego ! On dit, ici, que Quito est comme une femme, justement…
À cause de sa situation géographique (la ville est entourée – littéralement – de montagnes) Quito est une sorte de micro-climat imprévisible même à très court terme. Exemple : un jour il fait un soleil de plomb, le ciel est bleu à 90%, deux heures plus tard, le ciel est couvert de nuages autour de la ville mais il fait toujours soleil et un temps superbe sur celle-ci. Après dix minutes, on entend le tonnerre et on voit les éclairs, impressionnants, s’abattrent sur les montagnes environnantes. Malgré tout, l’orage passe en semblant contourner la ville par un système de courants d’air qui suivent les cimes. Le lendemain, même scénario, mais surprise, les nuages s’engouffrent entre les montagnes et vous avez le déluge le plus violent de votre jeune histoire de Quiteño ! Le tout arrive en même pas dix minutes et est terminé en moins de quinze. Surlendemain, même affaire, mais là, nuages somnolents qui s’engouffrent, vous évitez le déluge mais supportez une petite pluie fine des heures durant. Le jour suivant, aucun nuage ne se pointe le nez ni en ville ni dans les montagnes autour, mais tout à coup, en moins d’une heure, tout le ciel s’assombrit et il se met à pleuvoir violemment un peu partout, á Quito comme dans les montagnes. Ce qui est amusant, c’est de pouvoir observer l’orage de Quito lorsqu’il approche ou ne sévit que dans les montagnes. Vous voyez bien les nuages, qui semblent toujours bas (puisque c’est nous qui sommes hauts), puis les éclairs très nets, puis la pluie qui forme un rideau. Une journée mémorable, je voyais même approcher ce rideau de l’endroit où je me trouvais, j’étais encore au soleil mais le rideau de pluie s’approchait à vue d’œil, et bientôt (deux trois minutes) le soleil n’était plus là et la pluie me tombait dessus ! Ouf !
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Chronique Football !
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Lorsque je dis Football, c’est dans le sens Soccer du terme, puisqu’il semble que partout dans le monde sauf en Amérique du Nord, ce soit le nom officiel de ce sport.
Il y avait un match entre l`Équateur et la Bolivie ce samedi et après avoir parlé à Suzie, qui préparait un repas Québécois à Cochabamba avec le match en arrière-plan, j’ai décidé de l’écouter moi aussi, sur la télé du bureau (puisque dans la cuisine, la mama n’aime pas le football et donc, le papa ne l’écoutait pas non plus). Surprise, lorsqu’enfin, je déniche le poste où on diffuse le match… surprise car pendant au moins cinq minutes d`écoute, je ne vois pas du tout le jeu. On nous montre la foule, le commentaire d’un analyste, le score, qui est de 2 à 0 pour l`Équateur, et le chronomètre qui joue autour de 40 minutes et monte secondes après secondes. J’ai du mal à saisir si on est à la mi-temps ou pas, puisqu’il n’y a pas de jeu, mais en même temps, le chrono monte à 42 minutes, et continue. Ça ne peut pas être une pause de 45 minutes, quand même, j’ai beau jamais suivre le football, je ne pense pas la chose possible. On dirait plutôt le chrono du jeu lui-même, mais la télé s’entête à ne montrer qu’un analyste et la foule… Puis, je réalise que cette foule semble suivre le jeu sur le terrain, jeu que l’on ne voit jamais ! Enfin, coup de théâtre ; l’Équateur marque et c’est 3 à 0 ! Hein ?? Et on ne nous montre rien, ni le jeu, ni de reprise, rien. On passe à deux analystes qui nous donnent leur opinion sur ce jeu et ce point marqué et son impact sur le reste du match, puisque 3 à 0 est une très sérieuse avance. On atteint enfin la mi-temps, et donc, plus d’analyse. Je fini par m’informer de la raison de l’absence d’images du jeu lui-même, et j’apprends avec consternation que les droits télé (dans le cas de matche locaux) ne sont pas vendus pour le pays. Or ce match se déroule à Quito, et donc aucune télé au pays n’a le droit de le diffuser. Ça nuirait aux ventes de billets si chacun pouvait voir le match gratos chez lui à la télé. Eh ben, vous parlez d’une différence culturelle… La chose la plus surprenante n’est pas tant cet état de fait que celui de la diffusion en direct, d’une émission de télé qui parle du match, montre la foule, commente le tout, donne le chrono et le score, bref, fait tout sauf montrer les images sur le terrain. C’est d’un ennui mortel, puisque contrairement à la diffusion radio, ils n’ont pas le droit non plus de décrire l’action (genre un tel fait une passe, un tel s’approche du but, …), rien de concret sur ce qui se passe sur le terrain, sauf le pointage. C’est, je crois bien, la chose la plus étrange que j’ai pu voir depuis mon arrivé, une des choses les plus surprenantes, en fait, sérieux, d’imaginer les téléspectateurs rivé à leur télé pendant des heures pour regarder une foule et un analyste, souvent les deux en même temps dans deux encadrés distinct. Fascinant.
Ah, oui, terminons en donnant au moins le score final : l’Équateur a gagné 3 à 2, la Bolivie ayant totalement dominé la seconde moitié du match.
Go Ecuador Go! :-))))
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Lorsque je dis Football, c’est dans le sens Soccer du terme, puisqu’il semble que partout dans le monde sauf en Amérique du Nord, ce soit le nom officiel de ce sport.
Il y avait un match entre l`Équateur et la Bolivie ce samedi et après avoir parlé à Suzie, qui préparait un repas Québécois à Cochabamba avec le match en arrière-plan, j’ai décidé de l’écouter moi aussi, sur la télé du bureau (puisque dans la cuisine, la mama n’aime pas le football et donc, le papa ne l’écoutait pas non plus). Surprise, lorsqu’enfin, je déniche le poste où on diffuse le match… surprise car pendant au moins cinq minutes d`écoute, je ne vois pas du tout le jeu. On nous montre la foule, le commentaire d’un analyste, le score, qui est de 2 à 0 pour l`Équateur, et le chronomètre qui joue autour de 40 minutes et monte secondes après secondes. J’ai du mal à saisir si on est à la mi-temps ou pas, puisqu’il n’y a pas de jeu, mais en même temps, le chrono monte à 42 minutes, et continue. Ça ne peut pas être une pause de 45 minutes, quand même, j’ai beau jamais suivre le football, je ne pense pas la chose possible. On dirait plutôt le chrono du jeu lui-même, mais la télé s’entête à ne montrer qu’un analyste et la foule… Puis, je réalise que cette foule semble suivre le jeu sur le terrain, jeu que l’on ne voit jamais ! Enfin, coup de théâtre ; l’Équateur marque et c’est 3 à 0 ! Hein ?? Et on ne nous montre rien, ni le jeu, ni de reprise, rien. On passe à deux analystes qui nous donnent leur opinion sur ce jeu et ce point marqué et son impact sur le reste du match, puisque 3 à 0 est une très sérieuse avance. On atteint enfin la mi-temps, et donc, plus d’analyse. Je fini par m’informer de la raison de l’absence d’images du jeu lui-même, et j’apprends avec consternation que les droits télé (dans le cas de matche locaux) ne sont pas vendus pour le pays. Or ce match se déroule à Quito, et donc aucune télé au pays n’a le droit de le diffuser. Ça nuirait aux ventes de billets si chacun pouvait voir le match gratos chez lui à la télé. Eh ben, vous parlez d’une différence culturelle… La chose la plus surprenante n’est pas tant cet état de fait que celui de la diffusion en direct, d’une émission de télé qui parle du match, montre la foule, commente le tout, donne le chrono et le score, bref, fait tout sauf montrer les images sur le terrain. C’est d’un ennui mortel, puisque contrairement à la diffusion radio, ils n’ont pas le droit non plus de décrire l’action (genre un tel fait une passe, un tel s’approche du but, …), rien de concret sur ce qui se passe sur le terrain, sauf le pointage. C’est, je crois bien, la chose la plus étrange que j’ai pu voir depuis mon arrivé, une des choses les plus surprenantes, en fait, sérieux, d’imaginer les téléspectateurs rivé à leur télé pendant des heures pour regarder une foule et un analyste, souvent les deux en même temps dans deux encadrés distinct. Fascinant.
Ah, oui, terminons en donnant au moins le score final : l’Équateur a gagné 3 à 2, la Bolivie ayant totalement dominé la seconde moitié du match.
Go Ecuador Go! :-))))
samedi 5 juin 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique familiale
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Il est peut-être temps que je vous parle un peu de ma famille d’accueil de Quito. Ce sont les Mueses. Le papa et la maman vivent ici depuis toujours, c’est donc une maison familiale. Les parents opèrent, comme beaucoup de Quiteños, une sorte de dépanneur-fruiterie, qui est à même la maison. Il y a des commerces du genre à environ toutes les 5 maisons du quartier et si ce ne sont pas des dépanneurs, ce sont des papeteries des cordonneries, ou des coiffeurs, ou autres. Je dis dépanneur faute de trouver un autre mot ou concept qui puisse réellement décrire le commerce familial, mais n’allez srtout pas imaginer un Couche-tard ! Les plus âgés de Roberval se souviennent peut-être de Chez Ti-Gus ? Divisez l’espace en deux, remplacez par des produits d’ici, et voilà !
Ici vivent aussi trois de leurs filles, les autres et les garçons sont casés dans leurs propres maisons. Une des filles a des enfants, j’en ai repéré au moins trois. Juliana et Cristina sont les deux plus vieilles et les plus amusantes (environ 10 et 12 ans). La plus jeune n’a qu’environ ans, je dirais. Au moins un des fils a une fillette, Daniela, d’environ 8 ans. Les deux autres adultes de la maison sont Carmen et Virginia, deux femmes d’environ 43-46 ans, très énergiques, qui opèrent la Fundacíon Proyecto Chiriboga, qui œuvre principalement sur un projet de déforestation mais qui est aussi en charge d’accueillir des volontaires pour les classes d’anglais pour diverses écoles de l’Équateur. La maison elle-même ne ressemble à aucune maison nord-américaine. Il n’est donc pas évident de vous la décrire en peu de mots. Toutes les pièces sont regroupées autour d’une cour centrale, qui est à ciel ouvert.
Il pleut ? Il pleut dans la maison, mais seulement dans le centre de la maison, puisque autour, les pièces ont un toit. En entrant, on se retrouve dans un couloir couvert. A la gauche, c’est la pièce commerciale. Au dessus, c’est une pièce d’habitation. Un peu plus loin ‘a gauche, passé le commerce, c’est la cuisine familiale. La maman passe 90% de son temps dans la cuisine, qui communique (une exception) avec le commerce qu’elle opère. Passé cette cuisine, c’est la cour centrale. De là, vous accédez à toutes les autres pièces d’habitation. Chaque section ressemble finalement à un petit cube ou à des petits cubes. L’ensemble des maisons vues à Quito sont pour la plupart (au moins 90%) de forme cubique ou constituées de formes cubiques. Une petite pente sur les toits supérieurs permet l’écoulement de l’eau plus facilement.
Certaines sections comportent plus d’un étage. J’utilise encore un mot avec prudence, ce ne sont pas à proprement parler des étages complets, puisque la cour centrale est à ciel ouvert et qu’il est impossible, par exemple, de passer de mon habitation à celle de Virginia, par exemple, même si elles sont sur le même niveau ou étage. On doit redescendre, traverser la cour intérieure, et monter… Ainsi, tout au fond de la maison et de la cour se dresse un morceau de trois étages. Au rez-de-chaussée se trouve le bureau de la Fundacíon, au second, l’habitation de Isuzana (?) et de son mari et ses filles et au troisième, qui est en réalité une moitié du toit du second (l’autre moitié étant une sorte de balcon), il y a l’habitation de Carmen et la mienne. Quelques salles de bains parsèment le tout. Si vous avez saisi le concept, vous aurez aussi saisi qu’il faut absolument sortir dehors pour se promener d’une pièce à une autre. Je vais à la salle de bain ? Je sors sur mon « balcon » sur le toit du second étage du bloc où je me trouve, puis entre dans la salle de bain, qui dans ce cas-ci est sur le même niveau du même bloc. Des Questions ? Fait amusant, donc, lorsque je me rends souper de ma chambre à la cuisine et qu’il pleut, je dois en tenir compte si je ne veux pas être trempé lors de mon arrivée dans la cuisine… Ces jours-ci, le papa travaille à améliorer sa condition en érigeant un bloc de deux étage neuf pour lui et la mama, bloc qui se situe après le bloc qui suit la cuisine, et avant le bloc du fond, sur votre gauche si vous venez de la porte d’entrée… J’attends tous vos croquis de toute l’affaire d’ici une semaine :-). Information parallèle ramassée au hasard, j’habite dans une famille de la classe basse-moyenne. Pour ce que ça veut dire, c’est qu’ils ne sont pas riches, loin de là, mais ils ont le téléphone et l’électricité, trois télés (une dans la cuisine, une chez Carmen et une dans l’habitation de sa sœur et de ses fillettes), etc. Ce n’est pas dans un quartier riche non plus, même pas moyen. Le quartier est assez pauvre, je dirais.
Tous les membres de la famille que j’ai rencontré (il est possible que d’autres habitent ici et que je ne les aies pas encore vus, même si ça peut paraître étrange de votre point de vue de Nord-Américain :-))), tous, donc, sont très gentils avec moi. Les deux fillettes les plus vieilles m’ont adopté assez vite, elle me saluent tous les matins en partant pour l’école en m’embrassant sur la joue comme pour tous les autres membres de la famille (ciao-ciao !). Pour la Fundacíon et ce qu’ils font, j’y reviendrai plus tard…
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Il est peut-être temps que je vous parle un peu de ma famille d’accueil de Quito. Ce sont les Mueses. Le papa et la maman vivent ici depuis toujours, c’est donc une maison familiale. Les parents opèrent, comme beaucoup de Quiteños, une sorte de dépanneur-fruiterie, qui est à même la maison. Il y a des commerces du genre à environ toutes les 5 maisons du quartier et si ce ne sont pas des dépanneurs, ce sont des papeteries des cordonneries, ou des coiffeurs, ou autres. Je dis dépanneur faute de trouver un autre mot ou concept qui puisse réellement décrire le commerce familial, mais n’allez srtout pas imaginer un Couche-tard ! Les plus âgés de Roberval se souviennent peut-être de Chez Ti-Gus ? Divisez l’espace en deux, remplacez par des produits d’ici, et voilà !
Ici vivent aussi trois de leurs filles, les autres et les garçons sont casés dans leurs propres maisons. Une des filles a des enfants, j’en ai repéré au moins trois. Juliana et Cristina sont les deux plus vieilles et les plus amusantes (environ 10 et 12 ans). La plus jeune n’a qu’environ ans, je dirais. Au moins un des fils a une fillette, Daniela, d’environ 8 ans. Les deux autres adultes de la maison sont Carmen et Virginia, deux femmes d’environ 43-46 ans, très énergiques, qui opèrent la Fundacíon Proyecto Chiriboga, qui œuvre principalement sur un projet de déforestation mais qui est aussi en charge d’accueillir des volontaires pour les classes d’anglais pour diverses écoles de l’Équateur. La maison elle-même ne ressemble à aucune maison nord-américaine. Il n’est donc pas évident de vous la décrire en peu de mots. Toutes les pièces sont regroupées autour d’une cour centrale, qui est à ciel ouvert.
Il pleut ? Il pleut dans la maison, mais seulement dans le centre de la maison, puisque autour, les pièces ont un toit. En entrant, on se retrouve dans un couloir couvert. A la gauche, c’est la pièce commerciale. Au dessus, c’est une pièce d’habitation. Un peu plus loin ‘a gauche, passé le commerce, c’est la cuisine familiale. La maman passe 90% de son temps dans la cuisine, qui communique (une exception) avec le commerce qu’elle opère. Passé cette cuisine, c’est la cour centrale. De là, vous accédez à toutes les autres pièces d’habitation. Chaque section ressemble finalement à un petit cube ou à des petits cubes. L’ensemble des maisons vues à Quito sont pour la plupart (au moins 90%) de forme cubique ou constituées de formes cubiques. Une petite pente sur les toits supérieurs permet l’écoulement de l’eau plus facilement.
Certaines sections comportent plus d’un étage. J’utilise encore un mot avec prudence, ce ne sont pas à proprement parler des étages complets, puisque la cour centrale est à ciel ouvert et qu’il est impossible, par exemple, de passer de mon habitation à celle de Virginia, par exemple, même si elles sont sur le même niveau ou étage. On doit redescendre, traverser la cour intérieure, et monter… Ainsi, tout au fond de la maison et de la cour se dresse un morceau de trois étages. Au rez-de-chaussée se trouve le bureau de la Fundacíon, au second, l’habitation de Isuzana (?) et de son mari et ses filles et au troisième, qui est en réalité une moitié du toit du second (l’autre moitié étant une sorte de balcon), il y a l’habitation de Carmen et la mienne. Quelques salles de bains parsèment le tout. Si vous avez saisi le concept, vous aurez aussi saisi qu’il faut absolument sortir dehors pour se promener d’une pièce à une autre. Je vais à la salle de bain ? Je sors sur mon « balcon » sur le toit du second étage du bloc où je me trouve, puis entre dans la salle de bain, qui dans ce cas-ci est sur le même niveau du même bloc. Des Questions ? Fait amusant, donc, lorsque je me rends souper de ma chambre à la cuisine et qu’il pleut, je dois en tenir compte si je ne veux pas être trempé lors de mon arrivée dans la cuisine… Ces jours-ci, le papa travaille à améliorer sa condition en érigeant un bloc de deux étage neuf pour lui et la mama, bloc qui se situe après le bloc qui suit la cuisine, et avant le bloc du fond, sur votre gauche si vous venez de la porte d’entrée… J’attends tous vos croquis de toute l’affaire d’ici une semaine :-). Information parallèle ramassée au hasard, j’habite dans une famille de la classe basse-moyenne. Pour ce que ça veut dire, c’est qu’ils ne sont pas riches, loin de là, mais ils ont le téléphone et l’électricité, trois télés (une dans la cuisine, une chez Carmen et une dans l’habitation de sa sœur et de ses fillettes), etc. Ce n’est pas dans un quartier riche non plus, même pas moyen. Le quartier est assez pauvre, je dirais.
Tous les membres de la famille que j’ai rencontré (il est possible que d’autres habitent ici et que je ne les aies pas encore vus, même si ça peut paraître étrange de votre point de vue de Nord-Américain :-))), tous, donc, sont très gentils avec moi. Les deux fillettes les plus vieilles m’ont adopté assez vite, elle me saluent tous les matins en partant pour l’école en m’embrassant sur la joue comme pour tous les autres membres de la famille (ciao-ciao !). Pour la Fundacíon et ce qu’ils font, j’y reviendrai plus tard…
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Résultats scolaires
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Mes élèves sont assez représentatifs de tous les élèves du monde, j’imagine… Les résultats du premier examen que j’ai fait faire sont les suivants : pour les première à quatrième années, ça varie, individuellement de à 24 sur 25. Les cinquièmes sont en général assez bons, mais avec quelques basses notes, donc de 5 à 22 sur 25. Mes sixièmes années ont obtenus entre 4 et 43 sur 55. Il n’est pas évident, comme j’ai toujours des groupes d’au moins deux trois niveaux, d’adapter les cours à de tels écarts de notes. J’ai quelques troisièmes et quatrièmes années qui n’auraient pas trouvé plus difficile de faire l’examen des sixièmes alors que quelques-uns de ce niveau ont eu une note lamentable.
Je prends la chose assez zen, je ne ferai pas de miracle ici, mais il semble que ceux qui sont les plus intéressés aiment bien mes cours et veulent apprendre plus. Certains posent beaucoup de questions hors-classe ou utilisent des mots anglais qu’ils ont appris lors de leurs jeux à la récré.
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Mes élèves sont assez représentatifs de tous les élèves du monde, j’imagine… Les résultats du premier examen que j’ai fait faire sont les suivants : pour les première à quatrième années, ça varie, individuellement de à 24 sur 25. Les cinquièmes sont en général assez bons, mais avec quelques basses notes, donc de 5 à 22 sur 25. Mes sixièmes années ont obtenus entre 4 et 43 sur 55. Il n’est pas évident, comme j’ai toujours des groupes d’au moins deux trois niveaux, d’adapter les cours à de tels écarts de notes. J’ai quelques troisièmes et quatrièmes années qui n’auraient pas trouvé plus difficile de faire l’examen des sixièmes alors que quelques-uns de ce niveau ont eu une note lamentable.
Je prends la chose assez zen, je ne ferai pas de miracle ici, mais il semble que ceux qui sont les plus intéressés aiment bien mes cours et veulent apprendre plus. Certains posent beaucoup de questions hors-classe ou utilisent des mots anglais qu’ils ont appris lors de leurs jeux à la récré.
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Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Gringolandia
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L’expression Gringolandia doit être prise dans le sens de Dysneylandia… Si ? Terre des gringos, autrement dit, ou zone des étrangers. Comme dans beaucoup de destinations d’Amérique latine et des caraïbes, Quito a sa zone touristique. Quiconque est déjà allé à Cancún, Puerto Vallarta ou d’autres stations balnéaires de la zone Amérique Centrale ou Amérique du Sud remarquera qu’il y a une sorte de zone à l’intérieure de laquelle les touristes vivent et magasinent. Dans le cas de stations balnéaires, 99% des touristes ne sortent jamais de la zone touristique pendant leur séjour de deux semaines au soleil. À Quito, donc, il y a aussi une zone touristique. C’est un peu le centre-ville moderne de la ville, par opposition au Centro Historico, qui est le Vieux-Quito, ou le centre-ville des Quiteños. Cette zone touristique est plutôt banale à visiter. D’un point de vue architectural, absolument rien de bien intéressant. Quelques vieux édifices des années 70 à aujourd’hui avec aucun monument réellement exceptionnel. Par opposition, Le vieux Quito est rempli de beaux édifices coloniaux, de rues charmantes et étroites, de découvertes à tous les oins de rues, de vues splendides sur la ville, le Panecillo, les montagnes ou les églises et la basilique, bref, c’est de loin le quartier le plus intéressant (visuellement) de la ville. Pourtant, la plupart des touristes qui visitent Quito (je ne parle pas de backpackers) demeurent dans la zone touristique dans les hôtels standards (le Hilton, le Marriott…) et magasinent sur place. Ok, c’est sur que c’est plus facile de trouver des machins occidentaux dans la zone touristique que dan le vieux, mais pour le reste, il y a quelques faux marchés d’artisanats. Je dis faux, c’est un peu injuste, mais ils ne sont là que pour les touristes. Les vrais marchés d’artisanat sont ailleurs en ville ! (En prime, dans les vrais, la marchandise est moins chère, car qui dit touriste, ici, dit argent, beaucoup d’argent… C’est donc à gringolandia que l’on croise les premiers McDo, PFK, Pizza Hut, etc.
Ainsi, comme c’est là que l’on rencontre des étrangers à Quito, on a surnommé la zone touristique Gringolandia. Et je vais vous dire, ici, les quiteños ne prononcent pas réellement ce mot avec respect. On a l’impression d’un certain dédain envers les gringos quand on entend le mot… Gringolandia…
Étrangement, ce n’est pas parce que les gens de Quito sont contre le progrès, le modernisme et les McDo qu’ils n’aiment pas Gringolandia, c’est différent. Pour preuve, le nouveau Quito, qui est passé Gringolandia, vers l’aéroport, est rempli de choses modernes et (souvent) américaines. Blockbuster Vidéo, McDo, centre comercial, même un cinéma multi écrans Cinémark, la compagnie qui vient du Texas et qui détient et opère également un cinéma dans le complexe Tinseltown de Vancouver. Pourtant, on ne traite pas ce secteur de la ville avec dédain. Et à part quelques exceptions, on ne rencontre pas dans le Quito nouveau, beaucoup de gringos non plus.
Le fait m’étonne encore, après deux semaines ici, je ne rencontre que très peu de blancs. À chaque fois, c’est presque un sourire entendu, ou à tout le moins un regard échangé. Et 90% des étrangers que j’ai rencontrés ici l’ont été lors de passages dans Gringolandia. Car j’y vais de temps à autres, dans Gringolandia. C’est là, entre autre, évidemment, que se trouve le café Internet avec la connexion la plus rapide, ce qui est fort utile lorsque vous payez Internet à la minute et que votre budget est serré. Il y a dans Gringolandia, au moins cinq cafés Internet par pâté de maison. Aussi, mon endroit préféré de la ville se trouve près de Gringolandia, à mi-chemin entre le Vieux et la zone touristique, en fait, et il s’agit d’un splendide et relaxant parc municipal où il fait toujours bon de venir faire une pause, regarder les enfants jouer, écrire un brin dans mon journal personnel, fouiner dans le marché du parc (il serait, à ce que l’on dit, le plus grand marché artisanal de la ville), ou écouter un amuseur public.
Gringolandia n’a donc pas que des défauts, puisque passé l’arche qui en est en quelque sorte la limite, vous découvrez un autre Quito avec ce parc, puis un autre parc, puis la superbe rue Guayaquil qui mène vers le Vieux-Quito. Cette marche de l’arche jusqu’à la place de l’indépendance 8que l’on appelle ici Plaza Grande, même si c’est pas son nom officiel), cette marche d’environ 3 km à peine, elle vaut de l’or en barre si vous aimez les belles choses. J’ai parfois l’impression, après l’avoir fait à quelques reprises, que je connais un secret bien gardé dont bien peu de gringos qui s’isolent dans Gringolandia profitent.
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L’expression Gringolandia doit être prise dans le sens de Dysneylandia… Si ? Terre des gringos, autrement dit, ou zone des étrangers. Comme dans beaucoup de destinations d’Amérique latine et des caraïbes, Quito a sa zone touristique. Quiconque est déjà allé à Cancún, Puerto Vallarta ou d’autres stations balnéaires de la zone Amérique Centrale ou Amérique du Sud remarquera qu’il y a une sorte de zone à l’intérieure de laquelle les touristes vivent et magasinent. Dans le cas de stations balnéaires, 99% des touristes ne sortent jamais de la zone touristique pendant leur séjour de deux semaines au soleil. À Quito, donc, il y a aussi une zone touristique. C’est un peu le centre-ville moderne de la ville, par opposition au Centro Historico, qui est le Vieux-Quito, ou le centre-ville des Quiteños. Cette zone touristique est plutôt banale à visiter. D’un point de vue architectural, absolument rien de bien intéressant. Quelques vieux édifices des années 70 à aujourd’hui avec aucun monument réellement exceptionnel. Par opposition, Le vieux Quito est rempli de beaux édifices coloniaux, de rues charmantes et étroites, de découvertes à tous les oins de rues, de vues splendides sur la ville, le Panecillo, les montagnes ou les églises et la basilique, bref, c’est de loin le quartier le plus intéressant (visuellement) de la ville. Pourtant, la plupart des touristes qui visitent Quito (je ne parle pas de backpackers) demeurent dans la zone touristique dans les hôtels standards (le Hilton, le Marriott…) et magasinent sur place. Ok, c’est sur que c’est plus facile de trouver des machins occidentaux dans la zone touristique que dan le vieux, mais pour le reste, il y a quelques faux marchés d’artisanats. Je dis faux, c’est un peu injuste, mais ils ne sont là que pour les touristes. Les vrais marchés d’artisanat sont ailleurs en ville ! (En prime, dans les vrais, la marchandise est moins chère, car qui dit touriste, ici, dit argent, beaucoup d’argent… C’est donc à gringolandia que l’on croise les premiers McDo, PFK, Pizza Hut, etc.
Ainsi, comme c’est là que l’on rencontre des étrangers à Quito, on a surnommé la zone touristique Gringolandia. Et je vais vous dire, ici, les quiteños ne prononcent pas réellement ce mot avec respect. On a l’impression d’un certain dédain envers les gringos quand on entend le mot… Gringolandia…
Étrangement, ce n’est pas parce que les gens de Quito sont contre le progrès, le modernisme et les McDo qu’ils n’aiment pas Gringolandia, c’est différent. Pour preuve, le nouveau Quito, qui est passé Gringolandia, vers l’aéroport, est rempli de choses modernes et (souvent) américaines. Blockbuster Vidéo, McDo, centre comercial, même un cinéma multi écrans Cinémark, la compagnie qui vient du Texas et qui détient et opère également un cinéma dans le complexe Tinseltown de Vancouver. Pourtant, on ne traite pas ce secteur de la ville avec dédain. Et à part quelques exceptions, on ne rencontre pas dans le Quito nouveau, beaucoup de gringos non plus.
Le fait m’étonne encore, après deux semaines ici, je ne rencontre que très peu de blancs. À chaque fois, c’est presque un sourire entendu, ou à tout le moins un regard échangé. Et 90% des étrangers que j’ai rencontrés ici l’ont été lors de passages dans Gringolandia. Car j’y vais de temps à autres, dans Gringolandia. C’est là, entre autre, évidemment, que se trouve le café Internet avec la connexion la plus rapide, ce qui est fort utile lorsque vous payez Internet à la minute et que votre budget est serré. Il y a dans Gringolandia, au moins cinq cafés Internet par pâté de maison. Aussi, mon endroit préféré de la ville se trouve près de Gringolandia, à mi-chemin entre le Vieux et la zone touristique, en fait, et il s’agit d’un splendide et relaxant parc municipal où il fait toujours bon de venir faire une pause, regarder les enfants jouer, écrire un brin dans mon journal personnel, fouiner dans le marché du parc (il serait, à ce que l’on dit, le plus grand marché artisanal de la ville), ou écouter un amuseur public.
Gringolandia n’a donc pas que des défauts, puisque passé l’arche qui en est en quelque sorte la limite, vous découvrez un autre Quito avec ce parc, puis un autre parc, puis la superbe rue Guayaquil qui mène vers le Vieux-Quito. Cette marche de l’arche jusqu’à la place de l’indépendance 8que l’on appelle ici Plaza Grande, même si c’est pas son nom officiel), cette marche d’environ 3 km à peine, elle vaut de l’or en barre si vous aimez les belles choses. J’ai parfois l’impression, après l’avoir fait à quelques reprises, que je connais un secret bien gardé dont bien peu de gringos qui s’isolent dans Gringolandia profitent.
jeudi 3 juin 2004
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Voyage-2004-Eqt
Un cas d’immersion…
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Il m’est difficile d’expliquer en détail comment une langue fini par s’installer dans une partie de votre cerveau pour y rester, alors que vous ne l’étudiez pas de manière conventionnelle. Il ne s’agit pas de mémoire, o upas vraiment de mémoire, ni d’apprentissage au mot à mot, puisque étant entouré d’espagnol (dans le cas présent), je ne fais pas de liens directs entre des mots espagnols, français et anglais, bien qu’il sois possible d’en faire dan la majorité des cas. La chose s’était aussi produite lors de mon arrivée en BC au début 2001, mais une fois encore, le phénomène m’étonne et m’émerveille.
Ainsi, il est difficile d’expliquer comment il se fait qu’à force de baigner dans un langue, certains de ses aspects (et ultimement tous) finissent par couler naturellement en vous. À titre d’exemple, les premiers jours, vous devez vous concentrer pour comprendre le sens de ce que l’on vous dit, je ne parle pas des mots exacts mais du sens général. Lorsque vous êtes seuls, toutefois, vous pensez à autre chose, généralement dans une autre langue que vous maîtrisez mieux. Puis, vient un temps où vous pouvez écouter la télé et capter tout de même des bribes de conversations sans trop de difficultés à en saisir le sens. Puis, étrangement, un beau soir en vous couchant, vous pensez à quelque chose, une anecdote, que dans votre imagination, vous racontez à une amie, ou à votre famille, et ce qui est surprenant, c’est que dans os pensées, tout se déroule en espagnol. Cet échelon prouve que vous êtes sur une très bonne voie d’assimiler une partie importante de la langue.
Mais sans plus tarder, voici mon exemple. Au début, vous devrez vous concentrer, et n’y comprendrez rien, mais continuez, persévérez, et à la fin, vous aurez compris de quoi je parle quand je dis qu’une langue fini par couler en vous naturellement. C’est un exercice, mais il est, je crois, plus évocateur que n’importe quelle explication. Prêt? Vamos!
Yo estaba en Quito, en América del Sur, cuando yo vi ella por la primera vez. Pienso que estuvo una muy bonita chica. Ella estaba largo caballo negro, un poco rizado y profundos ojos marrón. Ella estaba un tierno sonrisa. Si, una muy guapa chica!
Después esta primera rencontre, nosotros continuamos de se ver a veces. Ainsi, un sabado, nosotros sommes allés a la discoteca por una agradable noche de danse.
Puis, después esta noche, nosotros amamos mucho l’un l’autre. Un día, ella décida de ir en BC. Yo no creo pouvoir vivre sin ella, donc, yo salgo avec elle. Así, après quelques meses, nous estábamos siempre en amour todos les deux. Aujourd’hui, ella es mi meilleure amie y nosotros voyageons mucho beaucoup, nous queremos visiter le más de pays posible dans el mundo. Nous hablamos tríos langues déjà, o presque, y nous queremos apprendre une otra langue después celle-là. Nous avons des proyectos por l’avenir, en Europa, por travailler y vivir comme nous voulons. En un mot, esta notre histoire. Et cette histoire, elle montre aussi comment y por que nous aimons apprendar les langues y les culturas des autres pays. Avouez que ça procurre des moments intéressants même pour vous, nos amigos, car par cette histoire, vous avez pu comprender un poco mieux ce que nous vivons en ce momento spécial de notre vida.
Voilà, c’est, en gros, un peu comme ça que ça marche. Des questions?
Hugolito
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Il m’est difficile d’expliquer en détail comment une langue fini par s’installer dans une partie de votre cerveau pour y rester, alors que vous ne l’étudiez pas de manière conventionnelle. Il ne s’agit pas de mémoire, o upas vraiment de mémoire, ni d’apprentissage au mot à mot, puisque étant entouré d’espagnol (dans le cas présent), je ne fais pas de liens directs entre des mots espagnols, français et anglais, bien qu’il sois possible d’en faire dan la majorité des cas. La chose s’était aussi produite lors de mon arrivée en BC au début 2001, mais une fois encore, le phénomène m’étonne et m’émerveille.
Ainsi, il est difficile d’expliquer comment il se fait qu’à force de baigner dans un langue, certains de ses aspects (et ultimement tous) finissent par couler naturellement en vous. À titre d’exemple, les premiers jours, vous devez vous concentrer pour comprendre le sens de ce que l’on vous dit, je ne parle pas des mots exacts mais du sens général. Lorsque vous êtes seuls, toutefois, vous pensez à autre chose, généralement dans une autre langue que vous maîtrisez mieux. Puis, vient un temps où vous pouvez écouter la télé et capter tout de même des bribes de conversations sans trop de difficultés à en saisir le sens. Puis, étrangement, un beau soir en vous couchant, vous pensez à quelque chose, une anecdote, que dans votre imagination, vous racontez à une amie, ou à votre famille, et ce qui est surprenant, c’est que dans os pensées, tout se déroule en espagnol. Cet échelon prouve que vous êtes sur une très bonne voie d’assimiler une partie importante de la langue.
Mais sans plus tarder, voici mon exemple. Au début, vous devrez vous concentrer, et n’y comprendrez rien, mais continuez, persévérez, et à la fin, vous aurez compris de quoi je parle quand je dis qu’une langue fini par couler en vous naturellement. C’est un exercice, mais il est, je crois, plus évocateur que n’importe quelle explication. Prêt? Vamos!
Yo estaba en Quito, en América del Sur, cuando yo vi ella por la primera vez. Pienso que estuvo una muy bonita chica. Ella estaba largo caballo negro, un poco rizado y profundos ojos marrón. Ella estaba un tierno sonrisa. Si, una muy guapa chica!
Después esta primera rencontre, nosotros continuamos de se ver a veces. Ainsi, un sabado, nosotros sommes allés a la discoteca por una agradable noche de danse.
Puis, después esta noche, nosotros amamos mucho l’un l’autre. Un día, ella décida de ir en BC. Yo no creo pouvoir vivre sin ella, donc, yo salgo avec elle. Así, après quelques meses, nous estábamos siempre en amour todos les deux. Aujourd’hui, ella es mi meilleure amie y nosotros voyageons mucho beaucoup, nous queremos visiter le más de pays posible dans el mundo. Nous hablamos tríos langues déjà, o presque, y nous queremos apprendre une otra langue después celle-là. Nous avons des proyectos por l’avenir, en Europa, por travailler y vivir comme nous voulons. En un mot, esta notre histoire. Et cette histoire, elle montre aussi comment y por que nous aimons apprendar les langues y les culturas des autres pays. Avouez que ça procurre des moments intéressants même pour vous, nos amigos, car par cette histoire, vous avez pu comprender un poco mieux ce que nous vivons en ce momento spécial de notre vida.
Voilà, c’est, en gros, un peu comme ça que ça marche. Des questions?
Hugolito
mercredi 2 juin 2004
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Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Une coloc surprise et des nouvelles de Bolivie!
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Belle journée à Quito, super soleil et tout...
Belle journée à Lloa aussi, mais un peu plus froid ce matin.
La surprise du jour c'est ma nouvelle coloc! Elle est arrivée hier soir par avion de Montréal, elle est de Mtl et doit enseigner, tout comem moi, dans le même genre de programme, a l'école de Cayambe, au nord-est de Quito. Auparavant, elle a décidé de prendre des cours d'espagnol pendant deux semaines a Quito, et donc, nous sommes colocs chez les Mueses. Aujourd'hui, je lui ai montré un peu le quartier et on est allé se balader dans le Vieux-Quito...
J'ai, au fil de quelques e-mails, aussi des belles nouvelles de la Bolivie, où se trouve mon amie Suzie et ses copains de PHEM. On dirait que tout le monde va bien. Suzie habite dans une famille de Cochabamba et elle travaille pas mal tous les jours, et des bonnes journées a ce que je comprends, très physique cette semaine. Ce soir, elle a une conférence, et il est possible que l'on se parle au téléphone sous peu (nous avons des nos mais la téléphonie étant ce qu'elle est ici et là, et nos emplois du temps étants ce qu'ils sont, on s'est raté une ou deux fois pour le moment... Bref, elle a l'air très enthousiaste et tout et pleine d'énergie, et contrairement à moi, n'a pas souffert du mal des montagnes, malgré son arrivée encore plus en altitude que moi!!!
parlant de ça, je m'entraîne pour le Guagua Pichincha, mon trajet à pied à 3000m me prends maintenant 7 minutes au lieu de 20. Si j'abaisse ça à 5 sans courir, je serai prêt!!! Pour l'endurance, je prends des marches de plusieurs km en ville, avec des dénivellation de 45 degres par rues, ca entraîne son coeur à s'adapter à l'altitude aussi!!
Bon, ciao ciao, hasta mañana.
Hugo
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Belle journée à Quito, super soleil et tout...
Belle journée à Lloa aussi, mais un peu plus froid ce matin.
La surprise du jour c'est ma nouvelle coloc! Elle est arrivée hier soir par avion de Montréal, elle est de Mtl et doit enseigner, tout comem moi, dans le même genre de programme, a l'école de Cayambe, au nord-est de Quito. Auparavant, elle a décidé de prendre des cours d'espagnol pendant deux semaines a Quito, et donc, nous sommes colocs chez les Mueses. Aujourd'hui, je lui ai montré un peu le quartier et on est allé se balader dans le Vieux-Quito...
J'ai, au fil de quelques e-mails, aussi des belles nouvelles de la Bolivie, où se trouve mon amie Suzie et ses copains de PHEM. On dirait que tout le monde va bien. Suzie habite dans une famille de Cochabamba et elle travaille pas mal tous les jours, et des bonnes journées a ce que je comprends, très physique cette semaine. Ce soir, elle a une conférence, et il est possible que l'on se parle au téléphone sous peu (nous avons des nos mais la téléphonie étant ce qu'elle est ici et là, et nos emplois du temps étants ce qu'ils sont, on s'est raté une ou deux fois pour le moment... Bref, elle a l'air très enthousiaste et tout et pleine d'énergie, et contrairement à moi, n'a pas souffert du mal des montagnes, malgré son arrivée encore plus en altitude que moi!!!
parlant de ça, je m'entraîne pour le Guagua Pichincha, mon trajet à pied à 3000m me prends maintenant 7 minutes au lieu de 20. Si j'abaisse ça à 5 sans courir, je serai prêt!!! Pour l'endurance, je prends des marches de plusieurs km en ville, avec des dénivellation de 45 degres par rues, ca entraîne son coeur à s'adapter à l'altitude aussi!!
Bon, ciao ciao, hasta mañana.
Hugo
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