Suite de ma petite série de billets domestiques sur Québec et Montréal, billets qui montrent et comparent les charmes des deux villes pour le voyageur que je suis.
Ce billet fait suite au premier sur Québec, deux billets sur Montréal suivront sous peu.
En marchant dans les rues de Québec comme dans celles de Montréal, j'aime bien croiser des touristes, car ils me donnent l'impression d'être moi-même en voyage (où j'en croise plusieurs). Ici, près de l'escalier qui mène du Petit Champlain à la Terrasse Dufferin, un couple de backpackers consulte une carte de la ville. En arrière plan, une croix marque le lieu du premier cimetière de Québec. Pour les touristes, le Vieux-Québec, comme le Vieux-Montréal, est le lieu idéal pour rencontrer des gens de partout dans le monde, dans une ville comme dans l'autre.
Point de vue intéressant sur l'autre rive. De Québec, il faut avouer, les beaux points de vue sur le Fleuve ne manquent pas, puisque la ville est située sur un cap. Ici, on voit Lévis (et le clocher d'une vieille église), le traversier qui fait l'aller-retour sur le fleuve; le tout vu par une fenêtre des ruines de l'ancien Fort St-Louis, devant le Château Frontenac.
L'édifice Price, non loin du Château Frontenac, dans la haute-ville, sur la rue Ste-Anne, a été un des premiers gratte-ciel au Canada.
(Et non le premier gratte-ciel au pays, comme le mentionnait la première version de ce billet - voir les commentaires)
Bon, je ne sais pas si je verrai ça à Montréal: un Jack Russell terrier touriste qui se paye un tour de calèche dans le Vieux-Québec!!!
Cette fois-ci, il s'agit bien de murailles de la ville; photo captée près de la Porte St-Jean, à la Place d'Youville. De l'autre côté de la Porte, la rue St-Jean était piétonnière, une idée toujours bienvenue pour n'importe quel touriste au monde et qui se fait toujours trop rare dans nos villes nord-américaines où la voiture demeure trop souvent reine.
Québec n'est pas seulement constituée du Vieux-Québec; quelques autres quartiers valent le détour pour le visiteur. Un de ces quartiers est le vieux quartier St-Roch, qui profite depuis quelques années d'un élan de revitalisation et qui est particulièrement intéressant côté social, historique et architectural. Entre St-Roch et le Vieux-Québec, le coin des Palais est aussi intéressant. C'est aussi là que l'on retrouve quelques édifices plus modernes, comme le Palais de Justice, sur cette photo, où apparaissent les jumeaux souvent complices de mes voyages.
On l'oublie souvent, mais c'est à Québec qu'a été composé l'hymne national du Canada (Ô Canada) par Calixa Lavallée... Dans cette maison, en fait, où aujourd'hui, une plaque commémore cet événement historique (et rappelle que la chanson avait été composée pour la Fête de la St-Jean, à l'origine!).
Québec n'a pas trop à rougir quand on parle d'activités pour les touristes de passage; festival de rue, grands événements, la ville (ce qui est concentré autour du Vieux-Québec à tout le moins), n'est jamais ennuyante quand je m'y promène. Lors de mon passage par hasard à la Place d'Youville à ma dernière soirée à Québec, il y avait un festival d'un jour, Rondo-Mondo, célébrant la diversité culturelle, et la place était animée par un groupe de Son Cubano. Ainsi, après avoir eu la surprise de voir chanter la balade hommage à Che Guevara, j'ai plié bagages, remercié Québec pour un autre agréable séjour entre ses murs historiques, et suis parti... pour Montréal.
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(à suivre)
samedi 30 mai 2009
Québec-Montréal (1)
Premier d'une série de 4 billets sur les villes de Québec et Montréal. Si j'étais un touriste étranger en visite au Québec, ces deux villes seraient deux incontournables. Depuis quelques années déjà, je tente de voir les villes où j'habite et les villes que je connais depuis mon enfance, du point de vue du voyageur.
Ce n'est donc ni la première ni la dernière fois que je m'amuse à visiter Québec ou Montréal.
Récemment, une blogueuse a publié un court billet comparant les deux villes avec photos à l'appui. Comme je passais quelques jours à Québec, puis à Montréal, après mon séjour au lac St-Jean, ça m'a donné l'idée de ce billet, qui est rapidement devenu une série de 4 billets.
Dans les deux premiers billets, je vous présenterai des photos de certains lieux intéressants de Québec, les deux billets suivants feront des correspondances avec certains lieux d'intérêts à Montréal.
Québec, donc, pour débuter. Depuis quelques temps, on peut visiter les ruines de l'ancien Fort St-Louis, qui ont été redécouvertes alors que l'on procédait à des travaux majeurs sous la terrasse Dufferin en face du Château Frontenac. Cette photo de la statue de Champlain, fondateur de Québec, dominant le site, a été prise des ruines elles-mêmes, dont on voit quelques détails à l'avant-plan.
Même si ça fait quelques années que la chose est possible, c'était la première fois que je voyais un bateau de croisière d'importance au port de Québec. Ici, un bateau battant pavillon Hollandais, avec la basse-ville près de la Place Royale en avant-plan.
À Québec (comme dans plusieurs villes possédant un centre-ville historique), la calèche touristique est devenu partie du décor. Mais j'avoue qu'il y a peu de villes au monde où ces calèches ont cet air de carte postale, puisque le décor unique du Vieux-Québec semble cadrer particulièrement bien avec les calèches. J'ai souvent dis que le Vieux-Québec était le plus beau quartier au pays et je le maintiens. Si le Vieux-Montréal a beaucoup de charme, le sentiment n'est pas le même lors d'une balade dans les deux quartiers et à Montréal, le quartier historique n'est pas aussi bien préservé, les fortifications ont été détruites et quelques édifices plus modernes sont venus gâcher quelques points de vue.
Si je vous montre cette photo, c'est qu'elle me rappelle un lieu similaire... non pas à Montréal, mais plutôt à Singapour! Si ma mémoire est bonne, j'ai pris cette photo-ci dans la basse-ville, entre la Place Royale et le Musée de la civilisation. Dans la basse-ville comme dans la haute-ville du Vieux-Québec, on peut marcher sur des kilomètres en ayant l'impression de se retrouver dans le passé, ce que le Vieux-Montréal n'arrive pas réellement à faire, puisque ses charmes sont plus éparpillés et parsemés de pointes de modernisme.
Maisons en vieilles pierres et volets colorés, que l'on soit à Québec, Montréal ou Melaka, la chose est toujours aussi charmante. Ici, à la Place Royale.
De tous les lieux du Vieux-Québec qui rappellent l'Europe (il y en a plusieurs), il n'y a rien comme la Place Royale et son église Notre-Dame des Victoires pour vous faire croire que vous êtes réellement en Europe. Les murs contenants les cheminées des édifices renvoient directement au Quais de la Seine à Paris, la Place est assymétrique, piétonnière, une statue de Louis XIV y trône; du fleuve, des marches y mènent plutôt qu'une rue, les édifices sont en pierre et les bistrots offrent le service en terrasse. Il n'y a que la couleur de la pierre et les fenêtres à carreaux pour nous rappeler que nous sommes... en Nouvelle-France.
Plus près du Fleuve (juste en bas du Petit Champlain), cet édifice semble se démarquer d'une année à l'autre par son originalité... L'an dernier, je l'avais photographié avec des vélos colorés suspendus à ses murs, cette annnée, il s'agit de chaussures! Unique.
Rue Notre-Dame, entre Place Royale et le Petit Champlain, dans la basse-ville. Un des nombreux merveilleusement photogéniques murs de pierres qu'on ne doit même pas aux remparts. Existe-t-il quelque chose d'aussi simple mais similaire à Montréal (suspense, hehe)?
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(à suivre)
Ce n'est donc ni la première ni la dernière fois que je m'amuse à visiter Québec ou Montréal.
Récemment, une blogueuse a publié un court billet comparant les deux villes avec photos à l'appui. Comme je passais quelques jours à Québec, puis à Montréal, après mon séjour au lac St-Jean, ça m'a donné l'idée de ce billet, qui est rapidement devenu une série de 4 billets.
Dans les deux premiers billets, je vous présenterai des photos de certains lieux intéressants de Québec, les deux billets suivants feront des correspondances avec certains lieux d'intérêts à Montréal.
Québec, donc, pour débuter. Depuis quelques temps, on peut visiter les ruines de l'ancien Fort St-Louis, qui ont été redécouvertes alors que l'on procédait à des travaux majeurs sous la terrasse Dufferin en face du Château Frontenac. Cette photo de la statue de Champlain, fondateur de Québec, dominant le site, a été prise des ruines elles-mêmes, dont on voit quelques détails à l'avant-plan.
Même si ça fait quelques années que la chose est possible, c'était la première fois que je voyais un bateau de croisière d'importance au port de Québec. Ici, un bateau battant pavillon Hollandais, avec la basse-ville près de la Place Royale en avant-plan.
À Québec (comme dans plusieurs villes possédant un centre-ville historique), la calèche touristique est devenu partie du décor. Mais j'avoue qu'il y a peu de villes au monde où ces calèches ont cet air de carte postale, puisque le décor unique du Vieux-Québec semble cadrer particulièrement bien avec les calèches. J'ai souvent dis que le Vieux-Québec était le plus beau quartier au pays et je le maintiens. Si le Vieux-Montréal a beaucoup de charme, le sentiment n'est pas le même lors d'une balade dans les deux quartiers et à Montréal, le quartier historique n'est pas aussi bien préservé, les fortifications ont été détruites et quelques édifices plus modernes sont venus gâcher quelques points de vue.
Si je vous montre cette photo, c'est qu'elle me rappelle un lieu similaire... non pas à Montréal, mais plutôt à Singapour! Si ma mémoire est bonne, j'ai pris cette photo-ci dans la basse-ville, entre la Place Royale et le Musée de la civilisation. Dans la basse-ville comme dans la haute-ville du Vieux-Québec, on peut marcher sur des kilomètres en ayant l'impression de se retrouver dans le passé, ce que le Vieux-Montréal n'arrive pas réellement à faire, puisque ses charmes sont plus éparpillés et parsemés de pointes de modernisme.
Maisons en vieilles pierres et volets colorés, que l'on soit à Québec, Montréal ou Melaka, la chose est toujours aussi charmante. Ici, à la Place Royale.
De tous les lieux du Vieux-Québec qui rappellent l'Europe (il y en a plusieurs), il n'y a rien comme la Place Royale et son église Notre-Dame des Victoires pour vous faire croire que vous êtes réellement en Europe. Les murs contenants les cheminées des édifices renvoient directement au Quais de la Seine à Paris, la Place est assymétrique, piétonnière, une statue de Louis XIV y trône; du fleuve, des marches y mènent plutôt qu'une rue, les édifices sont en pierre et les bistrots offrent le service en terrasse. Il n'y a que la couleur de la pierre et les fenêtres à carreaux pour nous rappeler que nous sommes... en Nouvelle-France.
Plus près du Fleuve (juste en bas du Petit Champlain), cet édifice semble se démarquer d'une année à l'autre par son originalité... L'an dernier, je l'avais photographié avec des vélos colorés suspendus à ses murs, cette annnée, il s'agit de chaussures! Unique.
Rue Notre-Dame, entre Place Royale et le Petit Champlain, dans la basse-ville. Un des nombreux merveilleusement photogéniques murs de pierres qu'on ne doit même pas aux remparts. Existe-t-il quelque chose d'aussi simple mais similaire à Montréal (suspense, hehe)?
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(à suivre)
lundi 25 mai 2009
L'Esprit Vagabond - Origines: L'APAQ
Libellés :
Ma vie,
Mes écrits
Il faut que je vous parle encore de fantômes.
Il y a quelques semaines, à mon retour d'Asie, j'ai eu une très belle surprise, gracieuseté de mon amie Laurine Spehner.
Cette surprise, c'était l'APAQ.
L'APAQ, c'est l'Association de Presse Amateure du Québec. C'était, en fait, puisque l'APAQ, fondée en 1992 par Benoît Girard, a cessé ses activités en 2003.
Le blogue que vous lisez en ce moment est en réalité la prolongation en ligne et dans un format un peu différent, de l'Esprit Vagabond, un journal-papier généralement trimestriel qui a été créé en 1994 dans le cadre de l'APAQ, au moment où j'ai joins les rangs de l'association.
Lorsque j'ai quitté l'APAQ, j'ai naturellement eu l'idée de poursuivre ce journal personnel, et avec l'évolution du net, le blogue m'est apparu comme le support idéal pour ce genre d'entreprise d'écriture.
Si je vous parle de l'APAQ aujourd'hui, c'est donc parce que Laurine a effectué un travail monstre (et incroyable); elle a numérisé l'ensemble des archives de l'APAQ, couvrant toute la décennie 1992-2003. Un travail gigantesque, puisque pendant plus de 10 ans, à chaque trimestre, les publications de l'APAQ comportaient quelques centaines de pages... publiées sous plusieurs formats différents par les membres contributeurs.
Après avoir littérallement perdu deux soirées à fouiller ces archives en rigolant - merci Laurine - j'ai été fort occupé par un contrat me demandant beaucoup de travail en peu de temps et je ne suis pas retourné aux archives de l'APAQ depuis.
Laurine, qui a été la dernière coordonatrice de l'APAQ, doit être saluée pour son travail. Je ne parle pas seulement ici du temps que ça a dû prendre pour numériser, et graver les DVD - on parle ici de dizaines de Gb d'information - mais de la gentillesse et du dévouement que demande de prendre une telle décision et de mener le projet à bien. Après tout, personne ne pressurait Laurine pour faire ça, personne ne payait un sou pour obtenir ces archives, qui s'avèrent un précieux souvenir une fois reçu.
Je dois aussi remercier encore une fois, plus personnellement, Laurine, puisque dans mon cas, elle vient de me fournir une copie numérique de qualité des neuf premières années de l'Esprit Vagabond; un cadeau inestimable.
C'est d'autant plus admirable que ce temps-là, Laurine aurait pu le passer à réaliser une autre de ses jolies illustrations de couverture; ou encore un de ces billets sur l'excellent Fractale-Framboise (un blogue écrit par trois auteurs, eux-mêmes ex-membres de l'APAQ, tiens).
C'est donc collectivement que nous payons le prix de ces archives en nous privant de quelques illustrations et quelques billets de Laurine :-)
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Il y a quelques semaines, à mon retour d'Asie, j'ai eu une très belle surprise, gracieuseté de mon amie Laurine Spehner.
Cette surprise, c'était l'APAQ.
L'APAQ, c'est l'Association de Presse Amateure du Québec. C'était, en fait, puisque l'APAQ, fondée en 1992 par Benoît Girard, a cessé ses activités en 2003.
Le blogue que vous lisez en ce moment est en réalité la prolongation en ligne et dans un format un peu différent, de l'Esprit Vagabond, un journal-papier généralement trimestriel qui a été créé en 1994 dans le cadre de l'APAQ, au moment où j'ai joins les rangs de l'association.
Lorsque j'ai quitté l'APAQ, j'ai naturellement eu l'idée de poursuivre ce journal personnel, et avec l'évolution du net, le blogue m'est apparu comme le support idéal pour ce genre d'entreprise d'écriture.
Si je vous parle de l'APAQ aujourd'hui, c'est donc parce que Laurine a effectué un travail monstre (et incroyable); elle a numérisé l'ensemble des archives de l'APAQ, couvrant toute la décennie 1992-2003. Un travail gigantesque, puisque pendant plus de 10 ans, à chaque trimestre, les publications de l'APAQ comportaient quelques centaines de pages... publiées sous plusieurs formats différents par les membres contributeurs.
Après avoir littérallement perdu deux soirées à fouiller ces archives en rigolant - merci Laurine - j'ai été fort occupé par un contrat me demandant beaucoup de travail en peu de temps et je ne suis pas retourné aux archives de l'APAQ depuis.
Laurine, qui a été la dernière coordonatrice de l'APAQ, doit être saluée pour son travail. Je ne parle pas seulement ici du temps que ça a dû prendre pour numériser, et graver les DVD - on parle ici de dizaines de Gb d'information - mais de la gentillesse et du dévouement que demande de prendre une telle décision et de mener le projet à bien. Après tout, personne ne pressurait Laurine pour faire ça, personne ne payait un sou pour obtenir ces archives, qui s'avèrent un précieux souvenir une fois reçu.
Je dois aussi remercier encore une fois, plus personnellement, Laurine, puisque dans mon cas, elle vient de me fournir une copie numérique de qualité des neuf premières années de l'Esprit Vagabond; un cadeau inestimable.
C'est d'autant plus admirable que ce temps-là, Laurine aurait pu le passer à réaliser une autre de ses jolies illustrations de couverture; ou encore un de ces billets sur l'excellent Fractale-Framboise (un blogue écrit par trois auteurs, eux-mêmes ex-membres de l'APAQ, tiens).
C'est donc collectivement que nous payons le prix de ces archives en nous privant de quelques illustrations et quelques billets de Laurine :-)
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mercredi 20 mai 2009
mardi 19 mai 2009
Une mouche
Libellés :
Lac St-Jean,
Ma vie,
Photographie / Vidéo
Sujet léger, mais pas inintéressant de mon point de vue de visiteur dans la région du Lac St-Jean. Même si j'ai vécu dans la région pendant ma jeunesse (et quelques années à la fin des années 90), j'avoue que parfois, la région m'étonne. Un exemple de cet étonnement repose sur les moustiques que l'on peut retrouver aujourd'hui au Lac, comme ces maringouins olympiques qui sont gigantesques et qui étaient totalement absents de la vie ici quand j'y habitais. Il me semble que certains insectes sont aujourd'hui énormes par comparaison avec leurs cousins minuscules qui tentaient de me piquer à cette époque.
C'est aussi le cas d'une mouche avec qui on a eu une petite discussion aujourd'hui.
La mouche s'est d'abord infiltrée dans la maison par le biais de vêtements que l'on avait mis à sécher sur la corde. En voyant qu'elle semblait peu farouche, on lui a parlé un peu, puis je l'ai prise dans ma main (elle y est monté sans protester ni s'envoler, comme si elle faisait ça tout le temps)! Je l'ai ainsi portée dehors pour la libérer, et elle a décidé de rester dans le coin, sur un petit perchoir improvisé près de la rampe du balcon de la maison.
J'ai alors eu l'idée de la prendre en photo, cette mouche amusante. D'abord parce que nous étions presque devenus amis, puis à cause de sa taille, qui, si elle ne paraîtra jamais sur une photo faute de points de référence, permettait de réaliser un plan rapproché avec des détails fascinants.
Ça a donné la photo qui suit, où l'on distingue avec moult détails les yeux, les pattes (et les "crampons"), le poil sur le dos (il fait froid, elle a la "chaire de poule" :-)...
Incroyable ce que l'on peut faire avec une petite caméra numérique... et une très grande mouche du Lac St-Jean!
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C'est aussi le cas d'une mouche avec qui on a eu une petite discussion aujourd'hui.
La mouche s'est d'abord infiltrée dans la maison par le biais de vêtements que l'on avait mis à sécher sur la corde. En voyant qu'elle semblait peu farouche, on lui a parlé un peu, puis je l'ai prise dans ma main (elle y est monté sans protester ni s'envoler, comme si elle faisait ça tout le temps)! Je l'ai ainsi portée dehors pour la libérer, et elle a décidé de rester dans le coin, sur un petit perchoir improvisé près de la rampe du balcon de la maison.
J'ai alors eu l'idée de la prendre en photo, cette mouche amusante. D'abord parce que nous étions presque devenus amis, puis à cause de sa taille, qui, si elle ne paraîtra jamais sur une photo faute de points de référence, permettait de réaliser un plan rapproché avec des détails fascinants.
Ça a donné la photo qui suit, où l'on distingue avec moult détails les yeux, les pattes (et les "crampons"), le poil sur le dos (il fait froid, elle a la "chaire de poule" :-)...
Incroyable ce que l'on peut faire avec une petite caméra numérique... et une très grande mouche du Lac St-Jean!
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dimanche 17 mai 2009
Autour du Lac (à moins 4 degrés Celcius)
Libellés :
Lac St-Jean,
Ma vie
Il y a quelques années, j'ai mis en ligne quelques photos croquées au Saguenay-Lac St-Jean; une région que j'ai visité à plusieurs reprises, mais rarement en touriste, puisque dans ma jeunesse, j'y habitais et on dirait que nous avons la fâcheuse habitude de ne pas faire de tourisme dans notre cour arrière.
Je profite de mon présent séjour au (nord du) lac pour m'amuser à jouer au touriste, malgré la température hivernale (je ne blague pas, nous sommes le 17 mai et cet après-midi, j'ai vu quelques flocons tomber du ciel - il fait 4 degrés sous zéro au moment de publier ce billet)!
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Vieille ancre de bateau, au bord du Lac. [Roberval].
Le long du lac, quatre monuments représentant les saisons et évoquant l'architecture traditionnelle montagnaise. [Mashteuiatsh].
La nouvelle salle de spectacle de Dolbeau-Mistassini est en nomination pour un Prix d'excellence en architecture. L'architecture de la salle a même eu des échos un peu partout au monde. Le foyer, à l'entrée, affiche deux intéressants montages photos réalisés par Marie Brunet à partir de photographies captées dans les environs de Dolbeau-Mistassini. On reconnaît les rapides au centre de celui-ci. [Dolbeau-Mistassini].
La dernière chose que l'on s'attend à voir entre Dolbeau et Mistassini (un tronçon de route que j'ai surnommé "le trait d'union", c'est un antique bus londonnien... qui fait la promotion du vélo (La vélo-route des bleuets étant une célèbre piste cyclable autour du Lac St-Jean).[Dolbeau-Mistassini].
Toujours du "trait d'union" vue aérienne de la rivière Mistassini. [Dolbeau-Mistassini].
Lorsque j'ai montré cette photo des ruines d'un ancien silo à mon ami Denis, résident du coin, il n'a même pas reconnu où j'avais pu voir ça dans le coin! Pourtant, nous sommes toujours dans le trait d'union; à quelques dizaines de mètres à peine des célèbres Pères Trapistes et leur non-moins célèbre chocolat. [Dolbeau-Mistassini].
Juste à côté du silo (et très certainement partie de la même propriété, historiquement), quelques habitations abandonnées qui rappellent presque une rue de Val Jalbert, le "village fantôme" près de Roberval. Notez les restes d'un troisième bâtiment sur la droite. [Dolbeau-Mistassini].
Je trouve toujours intéressant de déambuler dans les cimetière. Ça l'est de surcroit dans ma région natale, puisque je peux toujours tomber par hasard sur des ancêtres. Ici, le tombeau d'Edmour Paré, le frère de mon grand-père maternel. [Dolbeau-Mistassini].
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Je profite de mon présent séjour au (nord du) lac pour m'amuser à jouer au touriste, malgré la température hivernale (je ne blague pas, nous sommes le 17 mai et cet après-midi, j'ai vu quelques flocons tomber du ciel - il fait 4 degrés sous zéro au moment de publier ce billet)!
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Vieille ancre de bateau, au bord du Lac. [Roberval].
Le long du lac, quatre monuments représentant les saisons et évoquant l'architecture traditionnelle montagnaise. [Mashteuiatsh].
La nouvelle salle de spectacle de Dolbeau-Mistassini est en nomination pour un Prix d'excellence en architecture. L'architecture de la salle a même eu des échos un peu partout au monde. Le foyer, à l'entrée, affiche deux intéressants montages photos réalisés par Marie Brunet à partir de photographies captées dans les environs de Dolbeau-Mistassini. On reconnaît les rapides au centre de celui-ci. [Dolbeau-Mistassini].
La dernière chose que l'on s'attend à voir entre Dolbeau et Mistassini (un tronçon de route que j'ai surnommé "le trait d'union", c'est un antique bus londonnien... qui fait la promotion du vélo (La vélo-route des bleuets étant une célèbre piste cyclable autour du Lac St-Jean).[Dolbeau-Mistassini].
Toujours du "trait d'union" vue aérienne de la rivière Mistassini. [Dolbeau-Mistassini].
Lorsque j'ai montré cette photo des ruines d'un ancien silo à mon ami Denis, résident du coin, il n'a même pas reconnu où j'avais pu voir ça dans le coin! Pourtant, nous sommes toujours dans le trait d'union; à quelques dizaines de mètres à peine des célèbres Pères Trapistes et leur non-moins célèbre chocolat. [Dolbeau-Mistassini].
Juste à côté du silo (et très certainement partie de la même propriété, historiquement), quelques habitations abandonnées qui rappellent presque une rue de Val Jalbert, le "village fantôme" près de Roberval. Notez les restes d'un troisième bâtiment sur la droite. [Dolbeau-Mistassini].
Je trouve toujours intéressant de déambuler dans les cimetière. Ça l'est de surcroit dans ma région natale, puisque je peux toujours tomber par hasard sur des ancêtres. Ici, le tombeau d'Edmour Paré, le frère de mon grand-père maternel. [Dolbeau-Mistassini].
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samedi 16 mai 2009
Couleurs de Malaisie - Un album
Libellés :
La ville,
Malaysie,
Photographie / Vidéo
Simplement parce que la chose est disponible si ça vous intéresse, un autre album-souvenir de mon récent passage en Asie.
La Malaisie à l'honneur, cette fois, avec ses belles villes colorées. De Georgetown à Melaka, en passant par la capitale Kuala Lumpur, un album qui propose 39 photos, dont quelques-unes inédites pour les lecteurs de ce blogue.
Comme pour mes autres albums du genre, une courte description accompagne chaque photos.
Une fois de plus, les lecteurs de ce journal ayant suivi le voyage en temps réel auront déjà vu la plupart de ces endroits, à quelques prises de vues près.
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La Malaisie à l'honneur, cette fois, avec ses belles villes colorées. De Georgetown à Melaka, en passant par la capitale Kuala Lumpur, un album qui propose 39 photos, dont quelques-unes inédites pour les lecteurs de ce blogue.
Comme pour mes autres albums du genre, une courte description accompagne chaque photos.
Une fois de plus, les lecteurs de ce journal ayant suivi le voyage en temps réel auront déjà vu la plupart de ces endroits, à quelques prises de vues près.
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vendredi 15 mai 2009
Lac St-Jean: En forêt avec Shadow
Libellés :
Lac St-Jean,
Ma vie
Je m'offre quelques jours au Lac St-Jean en ce moment, alors je profite de la présence de mon bon ami Shadow pour explorer la nature près de Dolbeau... :-)
Je suis donc allé prendre une marche en forêt avec Suze et Shadow cet après-midi, et nous avons pu voir un paysage amusant et même étonnant par endroits.
Photos printanières:
À quelques minutes de marche derrière le quartier de la rue Lamontagne, Shadow pose devant ce qui ressemble fort à un champs de bleuets sauvages (mais il s'agit en fait d'un autre type de plante).
Un peu plus loin - de l'autre côté de la voie ferrée - nous avons traversé une forêt de bouleaux particulièrement jolie avec la lumière du soleil frappant l'écorce blanche.
Entre sentiers et chemins de tout-terrains, Suze et Shadow profitent du printemps.
Ici, on peut voir en gros plan le travail - récent - d'un castor local, qui s'est amusé à harnacher un ruisseau avoisinant; on distingue même les traces de dents!
Un barrage de castor - un des quatre barrages du genre que j'ai pu apercevoir pendant cette marche, barrages qui gonflaient le ruisseau de plus en plus en remontant le courant.
Décidément, les castors sont actifs et laissent même des travaux en cours sur les berges du ruisseau!
Pour un chien qui aime bien rapporter des bâtons de bois, ce chemin était un véritable paradis! Shadow ne s'est pas privé de cette abondance.
Une pause, intitulée Berger, ruisseau et bouleau, et pas un castor en vue!
De retour vers la ville, en longeant la voie ferrée - empruntée quelques fois par soirs, seulement par des trains de marchandises - deux vagabonds complices.
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Je suis donc allé prendre une marche en forêt avec Suze et Shadow cet après-midi, et nous avons pu voir un paysage amusant et même étonnant par endroits.
Photos printanières:
À quelques minutes de marche derrière le quartier de la rue Lamontagne, Shadow pose devant ce qui ressemble fort à un champs de bleuets sauvages (mais il s'agit en fait d'un autre type de plante).
Un peu plus loin - de l'autre côté de la voie ferrée - nous avons traversé une forêt de bouleaux particulièrement jolie avec la lumière du soleil frappant l'écorce blanche.
Entre sentiers et chemins de tout-terrains, Suze et Shadow profitent du printemps.
Ici, on peut voir en gros plan le travail - récent - d'un castor local, qui s'est amusé à harnacher un ruisseau avoisinant; on distingue même les traces de dents!
Un barrage de castor - un des quatre barrages du genre que j'ai pu apercevoir pendant cette marche, barrages qui gonflaient le ruisseau de plus en plus en remontant le courant.
Décidément, les castors sont actifs et laissent même des travaux en cours sur les berges du ruisseau!
Pour un chien qui aime bien rapporter des bâtons de bois, ce chemin était un véritable paradis! Shadow ne s'est pas privé de cette abondance.
Une pause, intitulée Berger, ruisseau et bouleau, et pas un castor en vue!
De retour vers la ville, en longeant la voie ferrée - empruntée quelques fois par soirs, seulement par des trains de marchandises - deux vagabonds complices.
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mercredi 13 mai 2009
Jason Bourne ou le James Bond moderne
Libellés :
Cinéma / Télé,
Livre / Lecture
C'est étonnant comment parfois, les fantômes du passé reviennent faire un tour dans votre vie. Et je ne métaphore pas tant que ça puisque je parle de la créature fictive d'un écrivain décédé, qui revit littéralement depuis quelques années; je parle de Jason Bourne.
(C'est un sujet vaste, donc je ne me gênerai pas pour utiliser quelques liens externes à explorer pour les curieux).
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Robert Ludlum et moi, nous nous sommes connus via sa fiction uniquement; je n'ai jamais rencontré le bonhomme, mais j'ai lu une bonne vingtaine de ses livres, entre la fin de mon adolescence et la fin de ma première vie d'adulte. Je parle de lecture en traduction française, et à une époque où mon sens critique n'était pas encore développé, alors je ne porte aucun jugement critique sur la qualité de la traduction des romans de Ludlum. Je sais seulement que je trouvais ça excellent.
J'ai connu Ludlum en lisant le roman La Mosaïque Parsifal. Ce livre a été un véritable choc; une révélation; la découverte d'un genre: le roman d'espionnage moderne. Je me souviens de La Mosaïque Parsifal que le roman était une brique comme j'en avais peu lu avant ça - et que tout le long du roman, je comprenais seulement la moitié de ce qui se tramait entre les lignes, et n'ai compris le tout que lors de la chute - une chute bien calculée par son auteur, c'est-à-dire que j'ai compris le tout à la dernière page du roman. C'était une première pour moi, j'ai donc adopté Robert Ludlum pour plusieurs années.
Ce qui m'a mené sans douleur et avec grands plaisirs à la «trilogie Bourne», je parle évidemment des trois romans signés Ludlum; The Bourne Identity, The Bourne Supremacy et The Bourne Ultimatum. Si la série est bien construite, complexe, pleine de suspense et de revirement, il faut avouer que le premier roman est tout à fait génial dans sa prémisse (souvent recopiée à divers niveaux depuis). Jason Bourne était entré dans ma vie de lecteur, et c'était un plaisir de le retrouver à chaque nouveau roman.
Puis, passé un téléfilm ordinaire (avec Richard Chamberlain), diffusé dans les années 80 et rapidement oublié, Jason Bourne a lentement glissé dans mon passé, devenant un souvenir de plus en plus lointain. À la fin de cette première vie d'adulte lecteur, j'ai appris l'anglais, ai cessé de lire en traduction les oeuvres disponibles en version originales, et après le décès de Robert Ludlum, Jason Bourne venait pratiquement de disparaître également.
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Mais Bourne a la vie dure. À peine un an après le décès de son créateur, Universal Studios lançait le film The Bourne Identity, basé sur le premier roman mettant en scène le célèbre personnage, avec Matt Damon dans le rôle titre. Le film de Doug Liman relance alors Jason Bourne, qui deviendra une véritable franchise, autant au grand écran que dans les librairies.
Car en plus des rééditions des romans de Ludlum et de deux autres excellents films librement inspirés des romans suivants de Ludlum - signés Paul Greengrass -, les héritiers de Ludlum font du nom de l'auteur et des univers qu'il a créé, une entreprise d'écriture et de publication.
Ce que j'appelle alors Ludlum Inc. (Robert Ludlum TM) permet à divers auteurs d'entreprendre des explorations plus ou moins réussies, et souvent inégales. Cette exploitation de la réputation et de la renommée de l'auteur ne fait d'ailleurs alors pas l'unanimité parmi ses lecteurs.
En 2004, l'année de la sortie du second film avec Matt Damon, un de ces produits dérivés est publié par l'écrivain Eric Van Lustbader: le premier d'une nouvelle série de roman mettant en scène Jason Bourne: The Bourne Legacy.
À l'époque, la chose a attiré mon attention, mais sans plus. Bourne faisait partie de mon passé de lecteur, et les films étaient suffisants de mon point de vue.
Récemment, pendant un voyage en Asie, après avoir terminé un roman, j'errais dans une librairie d'occasion à Chiang Mai dans le nord de la Thaïlande, et je suis tombé sur The Bourne Legacy et décidé que ce roman ferait une aussi bonne lecture qu'un autre pour les longs trajets de bus.
Ma lecture des romans originaux de Ludlum remonte à si loin - et la chose se passait en traduction en plus - que je ne suis pas en mesure de faire une comparaison. Je dois toutefois avouer que le roman de Lustbader est honnête, bien ficelé, intéressant, et avec un bon rythme pour un roman d'espionnage. Bref, sans être un chef d'oeuvre, on y retrouve tout ce qui est souhaitable dans un bon divertissement de ce genre, et ce n'est pas mal écrit du tout.
J'en pensais en tout cas assez de bien pour emprunter à la bibliothèque - il y a quelques semaines - le second roman de cette série signée Lustbader: The Bourne Betrayal. Déjà un peu plus tiré par les cheveux dans sa prémisse, le roman possède lui aussi les ingrédients habituels à ce genre de bouquin, et s'est avéré une lecture parfaitement divertissante... une fois acceptée l'idée que le personnage de Bourne ait déjà vécu et appris (et oublié) autant de choses et d'aventures en si peu de d'années depuis sa création et avec son passé.
En terminant ma lecture et réfléchissant à cet aspect de Jason Bourne, j'en suis venu à la réalisation toute simple que Jason Bourne était devenu le James Bond de sa génération.
Bourne est en effet devenu le personnage central de deux séries de romans par deux auteurs, d'un téléfilm, de trois films et même un jeu vidéo (The Bourne Conspiracy). Il y a déjà des sites internet pour comparer les deux espions, les deux styles, et pour se demander lequel est le meilleur. Un site de cinéma pose même la question de l'influence de Bourne sur le récent reboot de la franchise Bond.
Sur le flanc littéraire, Eric Van Lustbader ne s'est pas arrêté à deux romans, puisqu'en 2008, il a publié le troisième roman de sa série: The Bourne Sanction et que le suivant, The Bourne Deception, est prévu pour juin 2009. Pour le moment, je dois avouer que les deux romans précédents ont soulevés assez d'intérêt pour que je lise le troisième tome d'ici peu. Et l'effet franchise ne s'arrête pas là, puisque Universal a en projet un 4e film, toujours avec Matt Damon, prévu pour une sortie en 2011. Et ce nouveau film (Untitled Jason Bourne Project) est basé sur un scénario original.
Tout comme Bond, donc, Bourne (qui possède les mêmes initiales, qui sont aussi celles de Jack Bauer, de 24) peut se permettre d'évoluer dans plusieurs univers plus ou moins reliés les uns aux autres et une fois la chose acceptée, ces vies parallèles ne sont plus un problème pour le lecteur ou le spectateur. Pour ma part, je ne sais pas encore si Bourne a la capacité de survivre aussi longtemps que Bond; il sera éventuellement soumis à un test cinématographique important le jour ou Damon passera le relais à un autre acteur.
D'ici là, l'existence de Bourne et la longévité du personnage est remarquable. Robert Ludlum aura créé plusieurs oeuvres, marqué une génération de lecteur d'espionnage et créé un personnage devenu plus grand que nature.
Jason Bourne, un fantôme que je ne pensais pas revoir dans ma vie, et me voilà, trois excellents films et deux romans plus tard, à écrire un billet sur un blogue, à propos de ce personnage découvert il y a quelques décennies.
Ce n'est pas rien.
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(Pour plus d'informations sur ces divers univers, je vous invite à visiter le site de IMDb, la page Bourne sur Wikipedia et celle sur l'écrivain Eric van Lustbader. Sur son site, Lustbader parle même d'un 8e roman mettant en scène Jason Bourne: The Bourne Objective. Wiki a aussi une page détaillée sur le créateur original, Robert Ludlum).
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(C'est un sujet vaste, donc je ne me gênerai pas pour utiliser quelques liens externes à explorer pour les curieux).
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Robert Ludlum et moi, nous nous sommes connus via sa fiction uniquement; je n'ai jamais rencontré le bonhomme, mais j'ai lu une bonne vingtaine de ses livres, entre la fin de mon adolescence et la fin de ma première vie d'adulte. Je parle de lecture en traduction française, et à une époque où mon sens critique n'était pas encore développé, alors je ne porte aucun jugement critique sur la qualité de la traduction des romans de Ludlum. Je sais seulement que je trouvais ça excellent.
J'ai connu Ludlum en lisant le roman La Mosaïque Parsifal. Ce livre a été un véritable choc; une révélation; la découverte d'un genre: le roman d'espionnage moderne. Je me souviens de La Mosaïque Parsifal que le roman était une brique comme j'en avais peu lu avant ça - et que tout le long du roman, je comprenais seulement la moitié de ce qui se tramait entre les lignes, et n'ai compris le tout que lors de la chute - une chute bien calculée par son auteur, c'est-à-dire que j'ai compris le tout à la dernière page du roman. C'était une première pour moi, j'ai donc adopté Robert Ludlum pour plusieurs années.
Ce qui m'a mené sans douleur et avec grands plaisirs à la «trilogie Bourne», je parle évidemment des trois romans signés Ludlum; The Bourne Identity, The Bourne Supremacy et The Bourne Ultimatum. Si la série est bien construite, complexe, pleine de suspense et de revirement, il faut avouer que le premier roman est tout à fait génial dans sa prémisse (souvent recopiée à divers niveaux depuis). Jason Bourne était entré dans ma vie de lecteur, et c'était un plaisir de le retrouver à chaque nouveau roman.
Puis, passé un téléfilm ordinaire (avec Richard Chamberlain), diffusé dans les années 80 et rapidement oublié, Jason Bourne a lentement glissé dans mon passé, devenant un souvenir de plus en plus lointain. À la fin de cette première vie d'adulte lecteur, j'ai appris l'anglais, ai cessé de lire en traduction les oeuvres disponibles en version originales, et après le décès de Robert Ludlum, Jason Bourne venait pratiquement de disparaître également.
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Mais Bourne a la vie dure. À peine un an après le décès de son créateur, Universal Studios lançait le film The Bourne Identity, basé sur le premier roman mettant en scène le célèbre personnage, avec Matt Damon dans le rôle titre. Le film de Doug Liman relance alors Jason Bourne, qui deviendra une véritable franchise, autant au grand écran que dans les librairies.
Car en plus des rééditions des romans de Ludlum et de deux autres excellents films librement inspirés des romans suivants de Ludlum - signés Paul Greengrass -, les héritiers de Ludlum font du nom de l'auteur et des univers qu'il a créé, une entreprise d'écriture et de publication.
Ce que j'appelle alors Ludlum Inc. (Robert Ludlum TM) permet à divers auteurs d'entreprendre des explorations plus ou moins réussies, et souvent inégales. Cette exploitation de la réputation et de la renommée de l'auteur ne fait d'ailleurs alors pas l'unanimité parmi ses lecteurs.
En 2004, l'année de la sortie du second film avec Matt Damon, un de ces produits dérivés est publié par l'écrivain Eric Van Lustbader: le premier d'une nouvelle série de roman mettant en scène Jason Bourne: The Bourne Legacy.
À l'époque, la chose a attiré mon attention, mais sans plus. Bourne faisait partie de mon passé de lecteur, et les films étaient suffisants de mon point de vue.
Récemment, pendant un voyage en Asie, après avoir terminé un roman, j'errais dans une librairie d'occasion à Chiang Mai dans le nord de la Thaïlande, et je suis tombé sur The Bourne Legacy et décidé que ce roman ferait une aussi bonne lecture qu'un autre pour les longs trajets de bus.
Ma lecture des romans originaux de Ludlum remonte à si loin - et la chose se passait en traduction en plus - que je ne suis pas en mesure de faire une comparaison. Je dois toutefois avouer que le roman de Lustbader est honnête, bien ficelé, intéressant, et avec un bon rythme pour un roman d'espionnage. Bref, sans être un chef d'oeuvre, on y retrouve tout ce qui est souhaitable dans un bon divertissement de ce genre, et ce n'est pas mal écrit du tout.
J'en pensais en tout cas assez de bien pour emprunter à la bibliothèque - il y a quelques semaines - le second roman de cette série signée Lustbader: The Bourne Betrayal. Déjà un peu plus tiré par les cheveux dans sa prémisse, le roman possède lui aussi les ingrédients habituels à ce genre de bouquin, et s'est avéré une lecture parfaitement divertissante... une fois acceptée l'idée que le personnage de Bourne ait déjà vécu et appris (et oublié) autant de choses et d'aventures en si peu de d'années depuis sa création et avec son passé.
En terminant ma lecture et réfléchissant à cet aspect de Jason Bourne, j'en suis venu à la réalisation toute simple que Jason Bourne était devenu le James Bond de sa génération.
Bourne est en effet devenu le personnage central de deux séries de romans par deux auteurs, d'un téléfilm, de trois films et même un jeu vidéo (The Bourne Conspiracy). Il y a déjà des sites internet pour comparer les deux espions, les deux styles, et pour se demander lequel est le meilleur. Un site de cinéma pose même la question de l'influence de Bourne sur le récent reboot de la franchise Bond.
Sur le flanc littéraire, Eric Van Lustbader ne s'est pas arrêté à deux romans, puisqu'en 2008, il a publié le troisième roman de sa série: The Bourne Sanction et que le suivant, The Bourne Deception, est prévu pour juin 2009. Pour le moment, je dois avouer que les deux romans précédents ont soulevés assez d'intérêt pour que je lise le troisième tome d'ici peu. Et l'effet franchise ne s'arrête pas là, puisque Universal a en projet un 4e film, toujours avec Matt Damon, prévu pour une sortie en 2011. Et ce nouveau film (Untitled Jason Bourne Project) est basé sur un scénario original.
Tout comme Bond, donc, Bourne (qui possède les mêmes initiales, qui sont aussi celles de Jack Bauer, de 24) peut se permettre d'évoluer dans plusieurs univers plus ou moins reliés les uns aux autres et une fois la chose acceptée, ces vies parallèles ne sont plus un problème pour le lecteur ou le spectateur. Pour ma part, je ne sais pas encore si Bourne a la capacité de survivre aussi longtemps que Bond; il sera éventuellement soumis à un test cinématographique important le jour ou Damon passera le relais à un autre acteur.
D'ici là, l'existence de Bourne et la longévité du personnage est remarquable. Robert Ludlum aura créé plusieurs oeuvres, marqué une génération de lecteur d'espionnage et créé un personnage devenu plus grand que nature.
Jason Bourne, un fantôme que je ne pensais pas revoir dans ma vie, et me voilà, trois excellents films et deux romans plus tard, à écrire un billet sur un blogue, à propos de ce personnage découvert il y a quelques décennies.
Ce n'est pas rien.
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(Pour plus d'informations sur ces divers univers, je vous invite à visiter le site de IMDb, la page Bourne sur Wikipedia et celle sur l'écrivain Eric van Lustbader. Sur son site, Lustbader parle même d'un 8e roman mettant en scène Jason Bourne: The Bourne Objective. Wiki a aussi une page détaillée sur le créateur original, Robert Ludlum).
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lundi 11 mai 2009
Cambodge: L'album-photo
Libellés :
Archéologie,
Cambodge,
Photographie / Vidéo
La chose n'est pas nouvelle, c'est même devenu une habitude avec chaque voyage, au retour.
Un retour, donc, sur mon (court) passage au Cambodge, en début d'année, avec un album-photo disponible ici.
Des trente photos publiées dans cet album, plusieurs lecteurs de ce blogue reconnaîtront des prises de vues ou des lieux dont j'ai parlé ici lors de mon séjour là-bas.
Quelques inédits s'y retrouvent toutefois.
Enjoy!
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Un retour, donc, sur mon (court) passage au Cambodge, en début d'année, avec un album-photo disponible ici.
Des trente photos publiées dans cet album, plusieurs lecteurs de ce blogue reconnaîtront des prises de vues ou des lieux dont j'ai parlé ici lors de mon séjour là-bas.
Quelques inédits s'y retrouvent toutefois.
Enjoy!
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vendredi 8 mai 2009
Vietnam: Un album-photo
Libellés :
Photographie / Vidéo,
Vietnam
Un court mot pour indiquer que j'ai publié un album-photo souvenir regroupant 30 photos de mon passage au Vietnam en décembre dernier.
Ceux qui auront suivi ce blogue pendant mon séjour là-bas auront déjà eu un aperçu de tous les lieux visités, mais plusieurs photos de l'album étaient encore inédites jusqu'à ce jour.
Des albums des autres pays traversés au cours du même séjour suivront bientôt.
Enjoy!
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Ceux qui auront suivi ce blogue pendant mon séjour là-bas auront déjà eu un aperçu de tous les lieux visités, mais plusieurs photos de l'album étaient encore inédites jusqu'à ce jour.
Des albums des autres pays traversés au cours du même séjour suivront bientôt.
Enjoy!
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mercredi 6 mai 2009
Une fêlure au flanc du monde
Libellés :
Livre / Lecture
Il y a quelques semaines déjà, j'ai lu le premier roman d'Éric Gauthier, Une Fêlure au flanc du monde, publié chez Alire.
Le roman raconte les histoires entrelacées de Malick et Hubert. Malick est un magicien (auto-proclamé et autodidacte) qui se voit obligé de fuir Montréal alors qu'il est en brouille avec un gangster local. Il part se terrer à St-Nicaise, en Abitibi, où il a passé ses années d'adolescence. Une partie de son passé viendra le rejoindre, mais il se retrouvera surtout le centre d'attraction d'un petit groupe de jeunes adultes locaux gravitant autour d'un projet de film amateur. Malick sera aussi rapidement la cible d'un groupe de méditation new age /occulte installé dans la région avec qui il a déjà croisé le fer quelques années auparavant. Hubert est un père de famille divorcé qui cherche un sens à sa vie et joint un groupe lui proposant la vérité et une lutte contre le faux qui a envahi le monde. Le chemin d'Hubert croisera celui de Malick à deux reprises, leur histoire trouvant son point culminant à St-Nicaise.
Il est difficile de résumer ce roman sans trop dévoiler de son intrigue, car il s'agit d'un généreux roman de 525 pages bien dense et aux nombreuses intrigues entrelacées et aux petites surprises bien préparées.
Personnellement, j'ai bien aimé ma lecture de ce roman; du bon fantastique léger et urbain, peuplé de personnages sympathiques et originaux, avec une intrigue bien menée, et une conclusion parfaitement satisfaisante ne laissant aucun fil pendre inutilement. Bref, pour un premier roman, c'est une très belle surprise.
Remarquez, je n'en attendais pas moins d'Éric Gauthier, un conteur de talent ayant déjà d'excellentes nouvelles (en plus de ses contes) à son actif. Ce qui étonne en fait, c'est le ton plutôt retenu de la narration, le style quasi effacé de l'auteur, que j'aurais aimé plus présent, vu son imaginaire si fertile et le ton plus personnel emprunté dans ses nouvelles et ses contes. On me dira qu'on ne mène pas un roman comme un conte, mais j'imagine que l'auteur saura trouver un équilibre et se donner plus de libertés dans ses romans suivants.
Ce que j'ai beaucoup apprécié de l'auteur dans ce roman, c'est le parti-pris qu'il a emprunté de nous raconter son histoire dans un monde qui est à la fois notre monde et un monde dans lequel la magie est possible - et même la norme en ce qui concerne Malick. Ce parti-pris est donc reflété dans les dialogues et les idées de Malick, qui ne fait jamais grand cas des "pouvoirs" en cause, puisque la chose relève pour lui de la normalité du monde. Cette approche pseudo-réaliste s'avère très efficace (et toujours appréciée de ce lecteur-ci) quand vient le moment de plonger dans le coeur fantastique de l'intrigue, puisque le lecteur a déjà accepté de suspendre son incrédulité avant de s'enfoncer plus profondément dans le surnaturel.
Le roman est parfois un peu bavard, mais on pardonne à l'auteur, puisqu'il met alors en scène Malick, qui s'avère un personnage amusant et attachant tout au long du roman.
Le roman Une fêlure au flanc du monde offre donc un bon moment de lecture, un divertissement intéressant et la découverte d'un nouveau romancier (et d'un conteur et nouvelliste pour ceux qui n'ont pas encore eu le plaisir de lire Éric Gauthier). Pour les intéressés, Éric fait justement la tournée des salons du livre du Québec et est un des trois auteurs du blogue Fractale-Framboise.
Le roman raconte les histoires entrelacées de Malick et Hubert. Malick est un magicien (auto-proclamé et autodidacte) qui se voit obligé de fuir Montréal alors qu'il est en brouille avec un gangster local. Il part se terrer à St-Nicaise, en Abitibi, où il a passé ses années d'adolescence. Une partie de son passé viendra le rejoindre, mais il se retrouvera surtout le centre d'attraction d'un petit groupe de jeunes adultes locaux gravitant autour d'un projet de film amateur. Malick sera aussi rapidement la cible d'un groupe de méditation new age /occulte installé dans la région avec qui il a déjà croisé le fer quelques années auparavant. Hubert est un père de famille divorcé qui cherche un sens à sa vie et joint un groupe lui proposant la vérité et une lutte contre le faux qui a envahi le monde. Le chemin d'Hubert croisera celui de Malick à deux reprises, leur histoire trouvant son point culminant à St-Nicaise.
Il est difficile de résumer ce roman sans trop dévoiler de son intrigue, car il s'agit d'un généreux roman de 525 pages bien dense et aux nombreuses intrigues entrelacées et aux petites surprises bien préparées.
Personnellement, j'ai bien aimé ma lecture de ce roman; du bon fantastique léger et urbain, peuplé de personnages sympathiques et originaux, avec une intrigue bien menée, et une conclusion parfaitement satisfaisante ne laissant aucun fil pendre inutilement. Bref, pour un premier roman, c'est une très belle surprise.
Remarquez, je n'en attendais pas moins d'Éric Gauthier, un conteur de talent ayant déjà d'excellentes nouvelles (en plus de ses contes) à son actif. Ce qui étonne en fait, c'est le ton plutôt retenu de la narration, le style quasi effacé de l'auteur, que j'aurais aimé plus présent, vu son imaginaire si fertile et le ton plus personnel emprunté dans ses nouvelles et ses contes. On me dira qu'on ne mène pas un roman comme un conte, mais j'imagine que l'auteur saura trouver un équilibre et se donner plus de libertés dans ses romans suivants.
Ce que j'ai beaucoup apprécié de l'auteur dans ce roman, c'est le parti-pris qu'il a emprunté de nous raconter son histoire dans un monde qui est à la fois notre monde et un monde dans lequel la magie est possible - et même la norme en ce qui concerne Malick. Ce parti-pris est donc reflété dans les dialogues et les idées de Malick, qui ne fait jamais grand cas des "pouvoirs" en cause, puisque la chose relève pour lui de la normalité du monde. Cette approche pseudo-réaliste s'avère très efficace (et toujours appréciée de ce lecteur-ci) quand vient le moment de plonger dans le coeur fantastique de l'intrigue, puisque le lecteur a déjà accepté de suspendre son incrédulité avant de s'enfoncer plus profondément dans le surnaturel.
Le roman est parfois un peu bavard, mais on pardonne à l'auteur, puisqu'il met alors en scène Malick, qui s'avère un personnage amusant et attachant tout au long du roman.
Le roman Une fêlure au flanc du monde offre donc un bon moment de lecture, un divertissement intéressant et la découverte d'un nouveau romancier (et d'un conteur et nouvelliste pour ceux qui n'ont pas encore eu le plaisir de lire Éric Gauthier). Pour les intéressés, Éric fait justement la tournée des salons du livre du Québec et est un des trois auteurs du blogue Fractale-Framboise.
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