Premier d'une série de 4 billets sur les villes de Québec et Montréal. Si j'étais un touriste étranger en visite au Québec, ces deux villes seraient deux incontournables. Depuis quelques années déjà, je tente de voir les villes où j'habite et les villes que je connais depuis mon enfance, du point de vue du voyageur.
Ce n'est donc ni la première ni la dernière fois que je m'amuse à visiter Québec ou Montréal.
Récemment, une blogueuse a publié un court billet comparant les deux villes avec photos à l'appui. Comme je passais quelques jours à Québec, puis à Montréal, après mon séjour au lac St-Jean, ça m'a donné l'idée de ce billet, qui est rapidement devenu une série de 4 billets.
Dans les deux premiers billets, je vous présenterai des photos de certains lieux intéressants de Québec, les deux billets suivants feront des correspondances avec certains lieux d'intérêts à Montréal.
Québec, donc, pour débuter. Depuis quelques temps, on peut visiter les ruines de l'ancien Fort St-Louis, qui ont été redécouvertes alors que l'on procédait à des travaux majeurs sous la terrasse Dufferin en face du Château Frontenac. Cette photo de la statue de Champlain, fondateur de Québec, dominant le site, a été prise des ruines elles-mêmes, dont on voit quelques détails à l'avant-plan.
Même si ça fait quelques années que la chose est possible, c'était la première fois que je voyais un bateau de croisière d'importance au port de Québec. Ici, un bateau battant pavillon Hollandais, avec la basse-ville près de la Place Royale en avant-plan.
À Québec (comme dans plusieurs villes possédant un centre-ville historique), la calèche touristique est devenu partie du décor. Mais j'avoue qu'il y a peu de villes au monde où ces calèches ont cet air de carte postale, puisque le décor unique du Vieux-Québec semble cadrer particulièrement bien avec les calèches. J'ai souvent dis que le Vieux-Québec était le plus beau quartier au pays et je le maintiens. Si le Vieux-Montréal a beaucoup de charme, le sentiment n'est pas le même lors d'une balade dans les deux quartiers et à Montréal, le quartier historique n'est pas aussi bien préservé, les fortifications ont été détruites et quelques édifices plus modernes sont venus gâcher quelques points de vue.
Si je vous montre cette photo, c'est qu'elle me rappelle un lieu similaire... non pas à Montréal, mais plutôt à Singapour! Si ma mémoire est bonne, j'ai pris cette photo-ci dans la basse-ville, entre la Place Royale et le Musée de la civilisation. Dans la basse-ville comme dans la haute-ville du Vieux-Québec, on peut marcher sur des kilomètres en ayant l'impression de se retrouver dans le passé, ce que le Vieux-Montréal n'arrive pas réellement à faire, puisque ses charmes sont plus éparpillés et parsemés de pointes de modernisme.
Maisons en vieilles pierres et volets colorés, que l'on soit à Québec, Montréal ou Melaka, la chose est toujours aussi charmante. Ici, à la Place Royale.
De tous les lieux du Vieux-Québec qui rappellent l'Europe (il y en a plusieurs), il n'y a rien comme la Place Royale et son église Notre-Dame des Victoires pour vous faire croire que vous êtes réellement en Europe. Les murs contenants les cheminées des édifices renvoient directement au Quais de la Seine à Paris, la Place est assymétrique, piétonnière, une statue de Louis XIV y trône; du fleuve, des marches y mènent plutôt qu'une rue, les édifices sont en pierre et les bistrots offrent le service en terrasse. Il n'y a que la couleur de la pierre et les fenêtres à carreaux pour nous rappeler que nous sommes... en Nouvelle-France.
Plus près du Fleuve (juste en bas du Petit Champlain), cet édifice semble se démarquer d'une année à l'autre par son originalité... L'an dernier, je l'avais photographié avec des vélos colorés suspendus à ses murs, cette annnée, il s'agit de chaussures! Unique.
Rue Notre-Dame, entre Place Royale et le Petit Champlain, dans la basse-ville. Un des nombreux merveilleusement photogéniques murs de pierres qu'on ne doit même pas aux remparts. Existe-t-il quelque chose d'aussi simple mais similaire à Montréal (suspense, hehe)?
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(à suivre)
Petite précision au sujet du Fort St-Louis, dont les fondations n'ont été «redécouvertes» qu'au sens le plus restreint, c'est à dire qu'on a enlevé les planches de la terrasse Dufferin qui les couvraient, devant le Château Frontenac.
RépondreSupprimerMais pas «redécouvertes» au sens où l'on aurait oublié qu'elles étaient là. C'est une connaissance qui n'a jamais été perdue, et on pouvait voir les fondations si on s'aventurait sous la terrasse (comme je le fis jadis), quoiqu'elles n'étaient pas aussi bien dégagées et mises en valeur qu'aujourd'hui.
Et, oui, on a fait ces dernières années des fouilles supplémentaires qui ont approfondi les connaissances sur les diverses incarnations du Fort St-Louis, et sûrement livré des artefacts supplémentaires (encore d'autres tessons,d'autres fourneaux de pipes en plâtre...)
Daniel,
RépondreSupprimerEffectivement, c'est pourquoi j'ai utilisé "redécouvertes" plutôt que "découvertes".
Je dois avouer par contre que je ne savais pas qu'elles étaient accessibles au public en se rendant sous la terrasse avant que le site ne soit refouillé dans les dernières années, sinon, j'y serais allé depuis longtemps!
Hugues, elles n'étaient pas «accessibles au public»...
RépondreSupprimer:O)
Je me disais, aussi!
RépondreSupprimer:-)