Je profite encore de mon court séjour au lac St-Jean pour vous glisser un mot à propos d'un petit album photo consacré à ma ville et ma région natales; Roberval et le lac St-Jean. On appelle aujourd'hui avec affection et fierté la région du Saguenay et du Lac St-Jean "Le pays des bleuets", que j'ai adapté avec un sourire en "Blueberryland" pour mes amis anglophones d'ailleurs dans le monde.
Sur les 55 photos que l'on retrouve dans cet album, quelques-unes ont déjà été publiées sur ce blogue, et quelques autres avaient été publiées dans mes archives auparavant.
De nouveaux commentaires et informations historiques à jour accompagnent toutefois ces photos.
Bonne visite.
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dimanche 31 octobre 2010
samedi 30 octobre 2010
Dans les vestiges du vieux couvent de Roberval
Libellés :
Lac St-Jean
Lors de mon passage dans ma ville natale, j'ai eu l'opportunité d'aller faire un tour dans les restes du couvent des ursulines.
Le couvent, érigé lors de l'arrivée des Ursulines à Roberval en 1882, est l'un des plus beaux édifices patrimoniaux de la ville. À partir du milieu des années 20, ce couvent allait aussi abriter l'école normale, une institution d'enseignement où ma mère a étudié dans sa jeunesse.
En mars 2002, la plus vieille partie du couvent des ursulines a été ravagée par un incendie. Les ruines de cette partie ont rapidement été rasées par la municipalité (une décision basée sur l'ignorance et la peur des dirigeants suite à des discussions avec leurs assureurs plutôt qu'avec des spécialistes en ruines et monuments historiques). Après avoir malheureusement éliminé les ruines de ce patrimoine, on s'est retrouvé avec un terrain vague. On se reprend aujourd'hui en mettant en valeur ce terrain, que l'on aménage présentement en place urbaine donnant accès à la piste cyclable (véloroute des bleuets), le long du lac St-Jean.
L'édifice du couvent appartient aujourd'hui à la municipalité, qui l'utilisera et le transformera probablement bientôt.
Ma visite était donc une chance de voir ce qui restait de la présence des ursulines dans cet édifice historique avant sa prochaine transformation.
Comme l'endroit est désert et inoccupé depuis plusieurs années, la poussière et les décombres dominent les pièces des étages supérieurs. Au rez-de-chaussée, la municipalité utilise l'espace pour entreposer diverses choses en collaboration avec des organismes communautaires.
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Le couvent, érigé lors de l'arrivée des Ursulines à Roberval en 1882, est l'un des plus beaux édifices patrimoniaux de la ville. À partir du milieu des années 20, ce couvent allait aussi abriter l'école normale, une institution d'enseignement où ma mère a étudié dans sa jeunesse.
En mars 2002, la plus vieille partie du couvent des ursulines a été ravagée par un incendie. Les ruines de cette partie ont rapidement été rasées par la municipalité (une décision basée sur l'ignorance et la peur des dirigeants suite à des discussions avec leurs assureurs plutôt qu'avec des spécialistes en ruines et monuments historiques). Après avoir malheureusement éliminé les ruines de ce patrimoine, on s'est retrouvé avec un terrain vague. On se reprend aujourd'hui en mettant en valeur ce terrain, que l'on aménage présentement en place urbaine donnant accès à la piste cyclable (véloroute des bleuets), le long du lac St-Jean.
L'édifice du couvent appartient aujourd'hui à la municipalité, qui l'utilisera et le transformera probablement bientôt.
Ma visite était donc une chance de voir ce qui restait de la présence des ursulines dans cet édifice historique avant sa prochaine transformation.
Comme l'endroit est désert et inoccupé depuis plusieurs années, la poussière et les décombres dominent les pièces des étages supérieurs. Au rez-de-chaussée, la municipalité utilise l'espace pour entreposer diverses choses en collaboration avec des organismes communautaires.
Si les vieux planchers de bois craquent toujours sous nos pas, et l'escalier monumental n'a as perdu beaucoup de son lustre d'antan, la désuétude guette l'édifice, dont la peinture qui se décolle et le vieux plâtre qui s'effrite ici et là ne sont que la partie visible. Un passage sous les combles m'a permis de découvrir qu'on y avait même aménagé diverses pièces utilitaires. Mon grand-père, qui a travaillé de nombreuses années pour les ursulines, aurait pu m'éclairer sur ces pièces, qu'il a probablement aménagé en partie.
Je retiens de mon passage dans les couloirs et salles du vieux convent un sentiment d'étrangeté que j'ai tenté de capter avec ces quelques photos.
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Lucarne d'une chambre de l'étage supérieur (projetant une lueur biblique?).
La cuisine du rez-de-chaussée, aujourd'hui occupée par quelques jeux et jouets à être offerts lors d'évènements communautaires; un curieux mélange de tristesse et d'espoir.
Chambre de l'étage supérieur où l'on peut voir le plancher à carreau. Notez les vieux calorifères à eau chaude, et la lucarne.
Dans cette salle aux grandes armoires vitrées, j'ai moi-même de vagues souvenirs de divers objets en présentation (plantes, animaux empaillés...) lors de session de classes natures offertes par Soeur Gemma remontant à une époque si lointaine que c'est comme si on parlait d'une autre vie.
Une pièce du rez-de-chaussée offre une scène particulièrement étrange, avec ses murs recouverts de préfini, son évier, son vieux tapis jaunâtre et ses jouets tirés d'une époque lointaine comme cette berceuse en bois et le château (vintage des années 70?)... On a l'impression d'être dans le décor d'un film décalé.
À l'étage, j'ai découvert une pièce qui possède toujours son tableau noir. Il est évident que le tableau ne date pas des premières années de l'école normale, mais ça m'a rappelé l'existence de cet établissement d'enseignement.
Autres scène digne d'un film; ces toutous géants qui observent le rare visiteur depuis le hall près du parloir.
Le visiteur du couvent devait généralement faire connaître son arrivée à l'entrée du parloir, où il pouvait être reçu par la suite. La fenêtre givrée de la porte d'entrée y est encore à peu près intacte.--
Lucarne d'une chambre de l'étage supérieur (projetant une lueur biblique?).
La cuisine du rez-de-chaussée, aujourd'hui occupée par quelques jeux et jouets à être offerts lors d'évènements communautaires; un curieux mélange de tristesse et d'espoir.
Chambre de l'étage supérieur où l'on peut voir le plancher à carreau. Notez les vieux calorifères à eau chaude, et la lucarne.
Dans cette salle aux grandes armoires vitrées, j'ai moi-même de vagues souvenirs de divers objets en présentation (plantes, animaux empaillés...) lors de session de classes natures offertes par Soeur Gemma remontant à une époque si lointaine que c'est comme si on parlait d'une autre vie.
Une pièce du rez-de-chaussée offre une scène particulièrement étrange, avec ses murs recouverts de préfini, son évier, son vieux tapis jaunâtre et ses jouets tirés d'une époque lointaine comme cette berceuse en bois et le château (vintage des années 70?)... On a l'impression d'être dans le décor d'un film décalé.
À l'étage, j'ai découvert une pièce qui possède toujours son tableau noir. Il est évident que le tableau ne date pas des premières années de l'école normale, mais ça m'a rappelé l'existence de cet établissement d'enseignement.
Autres scène digne d'un film; ces toutous géants qui observent le rare visiteur depuis le hall près du parloir.
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vendredi 29 octobre 2010
Au pays des bleuets
Libellés :
Lac St-Jean
Je suis au pays des bleuets pour quelques jours. Octobre n'est peut-être pas le mois idéal pour une visite. En tout cas pas octobre 2010. Nous avons eu quelques heures de soleils en une semaine se séjour... évidemment, on annonce du beau temps une fois que je serai parti (soupir). Quelques images:
Je n'ai donc pas pris beaucoup de photos du lac St-Jean cette fois-ci. Je prépare un album photo de mon coin d'origine et je pensais éventuellement ajouter quelques clichés à ma collection...
L'église St-Jean-de-Brébeuf, où j'ai été baptisé, n'a maintenant plus de cloches. L'édifice sera probablement transformé en condos, puisqu'il a été vendu; la fabrique ayant préféré conserver l'église à l'architecture moderne à ce joyau patrimonial Ça dépend des goûts, j'imagine.
Un rayon de soleil de fin d'après-midi vient éclairer ces petites cabanes qui seront bientôt installées dans le village sur glace cet hiver. Très bucolique, comme scène, avec la vieille grange à côté, non?
Sur la route, entre Roberval et Dolmis, coucher de soleil aperçu par le rétroviseur de la voiture.
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Je n'ai donc pas pris beaucoup de photos du lac St-Jean cette fois-ci. Je prépare un album photo de mon coin d'origine et je pensais éventuellement ajouter quelques clichés à ma collection...
L'église St-Jean-de-Brébeuf, où j'ai été baptisé, n'a maintenant plus de cloches. L'édifice sera probablement transformé en condos, puisqu'il a été vendu; la fabrique ayant préféré conserver l'église à l'architecture moderne à ce joyau patrimonial Ça dépend des goûts, j'imagine.
Un rayon de soleil de fin d'après-midi vient éclairer ces petites cabanes qui seront bientôt installées dans le village sur glace cet hiver. Très bucolique, comme scène, avec la vieille grange à côté, non?
Sur la route, entre Roberval et Dolmis, coucher de soleil aperçu par le rétroviseur de la voiture.
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mercredi 27 octobre 2010
Travaux de rénovation complétés
Libellés :
Mes écrits
J'ai effectué quelques travaux de rénovation sur la plate-forme qui héberge ce blogue.
À part une légère modification de la présentation générale, j'ai surtout rénové les menus de la barre de droite pour mettre à jour certains détails et certains liens. J'ai donc intégré au blogue lui-même la description de ses origines (Qu'est-ce que l'Esprit Vagabond). Aussi, on retrouve maintenant plus facilement les quelques fictions qui sont disponibles en ligne (dont trois ont été intégrées à ce blogue par la même occasion). Enfin, j'ai ajouté plusieurs liens externes vers des blogues que je lis régulièrement ou des sites que je visite sur une base régulière également (sous la section "sujets").
D'autres modifications mineures ont été apportées (et d'autres vont probablement être intégrées dans les prochaines semaines, mais le gros des travaux est terminé), par exemple on peut maintenant publier des liens vers les billets du blogue sur Facebook, Twitter ou autre médias sociaux ou encore par courriel via des boutons utilitaires.
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Si jamais vous avez des problèmes de lisibilité, de présentation ou de comportement des pages de ce blogue, laissez-moi un commentaire dans le présent billet pour que je note et tente de régler le problème.
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À part une légère modification de la présentation générale, j'ai surtout rénové les menus de la barre de droite pour mettre à jour certains détails et certains liens. J'ai donc intégré au blogue lui-même la description de ses origines (Qu'est-ce que l'Esprit Vagabond). Aussi, on retrouve maintenant plus facilement les quelques fictions qui sont disponibles en ligne (dont trois ont été intégrées à ce blogue par la même occasion). Enfin, j'ai ajouté plusieurs liens externes vers des blogues que je lis régulièrement ou des sites que je visite sur une base régulière également (sous la section "sujets").
D'autres modifications mineures ont été apportées (et d'autres vont probablement être intégrées dans les prochaines semaines, mais le gros des travaux est terminé), par exemple on peut maintenant publier des liens vers les billets du blogue sur Facebook, Twitter ou autre médias sociaux ou encore par courriel via des boutons utilitaires.
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Si jamais vous avez des problèmes de lisibilité, de présentation ou de comportement des pages de ce blogue, laissez-moi un commentaire dans le présent billet pour que je note et tente de régler le problème.
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lundi 25 octobre 2010
Mon oncle Marcel
Libellés :
Ma vie
Je pense que je ne vous ai jamais parlé de mon oncle Marcel.
Mon oncle Marcel, d'abord, je ne l'ai jamais appelé "mon oncle". Il faut dire qu'il est devenu le conjoint de ma tante (une soeur de ma mère) dans des années où le fait d'être conjoints mais non mariés n'étaient pas encore socialement très bien vu. Ainsi, dans la famille aux idéaux traditionnels de mon grand-père, il n'était pas devenu "mon oncle" en devenant le conjoint de fait de ma tante, il était simplement resté "Marcel".
Pourtant, au fil des ans, Marcel allait devenir un oncle plus présent dans ma vie, et avec plus d'influence sur celle-ci, que la plupart des oncles mariés aux autres soeurs de ma mère.
C'est que mon oncle Marcel, il aimait lire, il aimait réfléchir... et il aimait voyager.
Je me souviens de soirées, dans ma jeunesse, chez Marcel et ma tante, où il nous parlait de ses voyages, ou nous posait des énigmes, ou encore organisait des jeux intellectuels ou mémoriels.
Avec les années - nous avons rarement habité la même ville après mon départ de la maison familiale - nos rencontres ont été ponctuées de discussions de philosophie, ou de psychologie; il lisait Cioran, écoutait Brassens, parlait de Camus et me racontait l'origine ou l'histoire des souvenirs de voyage composant son armoire d'artefacts. Nous parlions aussi religion, au sens large, philosophique, je dirais, car Marcel n'en pratiquait aucune. Dans ma jeunesse, vers l'âge de 12-14 ans, Marcel était le premier athée assumé que je rencontrais et avec qui je pouvais parler librement et ouvertement de ce genre de chose. L'affaire peut avoir l'air amusante aujourd'hui, mais en région éloignée avant 1980, ce n'était pas si courant (même s'il y avait beaucoup de non pratiquants, s'affirmer comme athée était une autre histoire).
Mais le plus souvent, on parlait voyage, avec Marcel.
Et c'est un peu la raison de ce billet, car dans la vie, on est influencé par diverses rencontres. Bien sûr, dans notre enfance et notre jeunesse, nos parents jouent un rôle souvent central, mais la famille au sens large, lorsqu'elle est proche, joue aussi un rôle important. Et à part mes parents et grands-parents et les trois jeunes frères de ma mère, qui étaient un peu comme des grands frères pour moi à cette époque où j'habitais la maison familiale, mon oncle Marcel a certainement été une figure importante et cette importance est aujourd'hui plus évidente que jamais avec mes passions pour le voyage, la découverte et l'histoire.
Marcel n'est évidemment pas le seul responsable du développement de ces passions, mais les nombreuses soirées ou simples discussions à parler de "l'étranger" (de voyage comme de simple philosophie de vie) comptent pour beaucoup dans mon mode de vie actuel.
Il faut dire que c'était exotique de parler avec Marcel (ça l'est encore d'ailleurs, et toujours un plaisir à chacune de nos rencontres). Marcel, il était allé en Haïti à l'époque Duvallier, il avait vu les pyramides d'Égypte, il me parlait du red light de Bangkok ou des bidonvilles de Calcutta, il avait visité Israël et la Jordanie. Il pouvait me parler des dromadaires du Maghreb comme des policiers corrompus du Mexique, qu'il avait parcouru en voiture. Je me souviens encore que c'est par Marcel que j'ai entendu parler pour la première fois des sandinistes et des contristes nicaraguayens (il était tombé par hasard sur un camp d'entraînement contriste lors d'une "errance" dans le nord du Costa Rica).
Il m'avait précédé dans biens des secteurs de la terre, comme en Thaïlande et au Maroc, mais je devais explorer à mon tour des coins de planète où il n'avait pas mis les pieds et nos discussions n'en sont devenues que plus riches et intéressantes.
Même si, comme moi, il n'aime pas le froid de l'hiver québécois et l'évite la plupart du temps (en Martinique ou en Guadeloupe, par exemple), depuis quelques années, Marcel voyage un peu moins. Par hasard, au moment d'écrire ceci, il revient toutefois d'un séjour dans le sud de la France - où il aura visité la charmante Arles, que j'avais bien aimé lors d'un passage en 2006.
J'ai trouvé que c'était donc un bon timing pour vous parler de mon oncle Marcel et le remercier publiquement pour son amitié depuis toutes ces années.
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Photo: Marcel en Martinique (probablement fin 1999 ou début 2000).
Mon oncle Marcel, d'abord, je ne l'ai jamais appelé "mon oncle". Il faut dire qu'il est devenu le conjoint de ma tante (une soeur de ma mère) dans des années où le fait d'être conjoints mais non mariés n'étaient pas encore socialement très bien vu. Ainsi, dans la famille aux idéaux traditionnels de mon grand-père, il n'était pas devenu "mon oncle" en devenant le conjoint de fait de ma tante, il était simplement resté "Marcel".
Pourtant, au fil des ans, Marcel allait devenir un oncle plus présent dans ma vie, et avec plus d'influence sur celle-ci, que la plupart des oncles mariés aux autres soeurs de ma mère.
C'est que mon oncle Marcel, il aimait lire, il aimait réfléchir... et il aimait voyager.
Je me souviens de soirées, dans ma jeunesse, chez Marcel et ma tante, où il nous parlait de ses voyages, ou nous posait des énigmes, ou encore organisait des jeux intellectuels ou mémoriels.
Avec les années - nous avons rarement habité la même ville après mon départ de la maison familiale - nos rencontres ont été ponctuées de discussions de philosophie, ou de psychologie; il lisait Cioran, écoutait Brassens, parlait de Camus et me racontait l'origine ou l'histoire des souvenirs de voyage composant son armoire d'artefacts. Nous parlions aussi religion, au sens large, philosophique, je dirais, car Marcel n'en pratiquait aucune. Dans ma jeunesse, vers l'âge de 12-14 ans, Marcel était le premier athée assumé que je rencontrais et avec qui je pouvais parler librement et ouvertement de ce genre de chose. L'affaire peut avoir l'air amusante aujourd'hui, mais en région éloignée avant 1980, ce n'était pas si courant (même s'il y avait beaucoup de non pratiquants, s'affirmer comme athée était une autre histoire).
Mais le plus souvent, on parlait voyage, avec Marcel.
Et c'est un peu la raison de ce billet, car dans la vie, on est influencé par diverses rencontres. Bien sûr, dans notre enfance et notre jeunesse, nos parents jouent un rôle souvent central, mais la famille au sens large, lorsqu'elle est proche, joue aussi un rôle important. Et à part mes parents et grands-parents et les trois jeunes frères de ma mère, qui étaient un peu comme des grands frères pour moi à cette époque où j'habitais la maison familiale, mon oncle Marcel a certainement été une figure importante et cette importance est aujourd'hui plus évidente que jamais avec mes passions pour le voyage, la découverte et l'histoire.
Marcel n'est évidemment pas le seul responsable du développement de ces passions, mais les nombreuses soirées ou simples discussions à parler de "l'étranger" (de voyage comme de simple philosophie de vie) comptent pour beaucoup dans mon mode de vie actuel.
Il faut dire que c'était exotique de parler avec Marcel (ça l'est encore d'ailleurs, et toujours un plaisir à chacune de nos rencontres). Marcel, il était allé en Haïti à l'époque Duvallier, il avait vu les pyramides d'Égypte, il me parlait du red light de Bangkok ou des bidonvilles de Calcutta, il avait visité Israël et la Jordanie. Il pouvait me parler des dromadaires du Maghreb comme des policiers corrompus du Mexique, qu'il avait parcouru en voiture. Je me souviens encore que c'est par Marcel que j'ai entendu parler pour la première fois des sandinistes et des contristes nicaraguayens (il était tombé par hasard sur un camp d'entraînement contriste lors d'une "errance" dans le nord du Costa Rica).
Il m'avait précédé dans biens des secteurs de la terre, comme en Thaïlande et au Maroc, mais je devais explorer à mon tour des coins de planète où il n'avait pas mis les pieds et nos discussions n'en sont devenues que plus riches et intéressantes.
Même si, comme moi, il n'aime pas le froid de l'hiver québécois et l'évite la plupart du temps (en Martinique ou en Guadeloupe, par exemple), depuis quelques années, Marcel voyage un peu moins. Par hasard, au moment d'écrire ceci, il revient toutefois d'un séjour dans le sud de la France - où il aura visité la charmante Arles, que j'avais bien aimé lors d'un passage en 2006.
J'ai trouvé que c'était donc un bon timing pour vous parler de mon oncle Marcel et le remercier publiquement pour son amitié depuis toutes ces années.
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Photo: Marcel en Martinique (probablement fin 1999 ou début 2000).
samedi 23 octobre 2010
Ne nourrissez pas les ratons laveurs
Libellés :
Randonnée / Sport
Quand j'étais enfant, je me souviens avoir eu en ma possession quelques petits livres illustrés qui racontaient les aventures de trois ratons laveurs. Il me semble même que l'un d'eux s'appelait Salsifis, mais je ne me souviens guère du reste.
J'ai toujours eu un faible pour les ratons laveurs, ces animaux rigolos et sympathiques, même si je n'en ai pas observés souvent dans la nature.
Je me souviens qu'à Vancouver, alors que j'habitais avec une quinzaine d'irlandais, nous avions vu un raton laveur se balader sur le terrain de la maison, un soir, et que les irlandais étaient très excités de cette observation, fort exotique pour eux.
Ce souvenir - et un autre également à Vancouver, sur Broadway - me fait réaliser que mes observations de ratons laveurs se sont toujours passées en milieu urbain...
Je ne sais pas si on peut qualifier le Mont Royal à Montréal de milieu urbain - le mont n'est pas urbanisé, mais il est en pleine ville - alors à vous de décider si cette nouvelle observation de ratons laveurs est urbaine ou non.
Cette longue introduction me sert en fait de prétexte à montrer quelques photos de sympathiques ratons laveurs observés sur le Mont Royal la semaine dernière. J'étais de passage sur le belvédère, et ces deux jeunes ratons observaient les touristes les observant.
J'ai rencontré deux amis de la montagne, qui distribuaient aux touristes des feuillets invitant les visiteurs à ne pas nourrir les ratons laveurs du parc du Mont Royal. C'est que, m'ont-elle appris, ces jeunes ratons ont essentiellement appris à quémander leur nourriture auprès des touristes pendant tout l'été. L'hiver approche et non seulement ne sont-ils pas en mesure de se nourrir adéquatement par eux-mêmes, mais ils risquent de ne pas avoir accumulé assez d'éléments essentiels pour pouvoir survivre à leur longue hibernation. Il faut dire qu'il arrive qu'ils soient nourris avec des croustilles ou autre produits complètement inutiles pour eux, en terme alimentaire.
Cette histoire de raton quémandant de la nourriture n'est pas sans rappeler celle des coatis - ces cousins des ratons laveurs - qui, dans le parc d'Iguaçu au Brésil, étaient renommés pour voler le pique-nique des touristes. J'ai encore en mémoire une délicieuse empenada qu'un de ces coatis m'avait chapardé.
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Pour revenir à Montréal, quelques jours plus tard, de retour sur la montagne, je notais la présence d'une nouvelle affiche interdisant de nourrir les ratons laveurs.
Lors de ce nouveau passage, je n'ai pas vu mes deux copains à rayures. Mais j'étais seul sur le belvédère à ce moment là. Nos amis les ratons ont appris rapidement à apprécier les autobus de touristes et les bruits de sacs de plastiques, qu'ils associent à la présence de visiteurs pouvant leur donner des gâteries. Et ainsi habitués, ils risquent non seulement de mal se nourrir, mais risquent aussi de devenir un peu agressif si on refuse de partager son pique-nique avec eux... Après tout, on ne veut pas que nos ratons deviennent comme les coatis brésiliens... ou les macaques de Gibraltar!
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J'espère que ces deux rigolos ont accumulé assez de bonnes graisses pour passer un hiver confortable, et se réveiller en forme le printemps venu.
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J'ai toujours eu un faible pour les ratons laveurs, ces animaux rigolos et sympathiques, même si je n'en ai pas observés souvent dans la nature.
Je me souviens qu'à Vancouver, alors que j'habitais avec une quinzaine d'irlandais, nous avions vu un raton laveur se balader sur le terrain de la maison, un soir, et que les irlandais étaient très excités de cette observation, fort exotique pour eux.
Ce souvenir - et un autre également à Vancouver, sur Broadway - me fait réaliser que mes observations de ratons laveurs se sont toujours passées en milieu urbain...
Je ne sais pas si on peut qualifier le Mont Royal à Montréal de milieu urbain - le mont n'est pas urbanisé, mais il est en pleine ville - alors à vous de décider si cette nouvelle observation de ratons laveurs est urbaine ou non.
Cette longue introduction me sert en fait de prétexte à montrer quelques photos de sympathiques ratons laveurs observés sur le Mont Royal la semaine dernière. J'étais de passage sur le belvédère, et ces deux jeunes ratons observaient les touristes les observant.
J'ai rencontré deux amis de la montagne, qui distribuaient aux touristes des feuillets invitant les visiteurs à ne pas nourrir les ratons laveurs du parc du Mont Royal. C'est que, m'ont-elle appris, ces jeunes ratons ont essentiellement appris à quémander leur nourriture auprès des touristes pendant tout l'été. L'hiver approche et non seulement ne sont-ils pas en mesure de se nourrir adéquatement par eux-mêmes, mais ils risquent de ne pas avoir accumulé assez d'éléments essentiels pour pouvoir survivre à leur longue hibernation. Il faut dire qu'il arrive qu'ils soient nourris avec des croustilles ou autre produits complètement inutiles pour eux, en terme alimentaire.
Cette histoire de raton quémandant de la nourriture n'est pas sans rappeler celle des coatis - ces cousins des ratons laveurs - qui, dans le parc d'Iguaçu au Brésil, étaient renommés pour voler le pique-nique des touristes. J'ai encore en mémoire une délicieuse empenada qu'un de ces coatis m'avait chapardé.
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Pour revenir à Montréal, quelques jours plus tard, de retour sur la montagne, je notais la présence d'une nouvelle affiche interdisant de nourrir les ratons laveurs.
Lors de ce nouveau passage, je n'ai pas vu mes deux copains à rayures. Mais j'étais seul sur le belvédère à ce moment là. Nos amis les ratons ont appris rapidement à apprécier les autobus de touristes et les bruits de sacs de plastiques, qu'ils associent à la présence de visiteurs pouvant leur donner des gâteries. Et ainsi habitués, ils risquent non seulement de mal se nourrir, mais risquent aussi de devenir un peu agressif si on refuse de partager son pique-nique avec eux... Après tout, on ne veut pas que nos ratons deviennent comme les coatis brésiliens... ou les macaques de Gibraltar!
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J'espère que ces deux rigolos ont accumulé assez de bonnes graisses pour passer un hiver confortable, et se réveiller en forme le printemps venu.
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vendredi 15 octobre 2010
Christian en Australasie
Libellés :
Le voyage (et réflexions sur),
Livre / Lecture
J'étais occupé à raconter mes aventures au Maroc au moment où, de l'autre bout du monde (littéralement), mon ami Christian Sauvé, nous racontait en direct ses aventures en Australie et Nouvelle-Zélande.
Christian a l'habitude de ce genre de voyage-congrès, utilisant le prétexte (hum) d'assister à des conventions de F&SF pour visiter d'autres pays.
Lors de son récent séjour en Australasie, il a donc publié un blogue de voyage (*) qui, s'il abuse parfois de détails inutiles pour le lecteur [c'est aussi le journal et les notes de voyages personnels de l'auteur(**)] est souvent fascinant par la plongée qu'il permet de faire dans l'expérience d'un voyageur bien différent de moi-même par plusieurs aspects, mais qui finit par vivre plusieurs expériences similaires.
Du côté des différences, Christian est un visiteur de premier monde urbain avoué. Pour ma part, à part mes nombreuses incursions en Europe et mes courts passages au États-Unis, je passe le plus clair de mon temps dans le troisième monde. (Je sais très bien que le second monde a beaucoup à offrir lui aussi, et c'est tentant).
Aussi, Christian ne voyage que pour de courtes périodes. Son séjour en Australasie était - à ma connaissance - son plus long voyage à ce jour, alors que j'ai pour habitude de rester plus longtemps dans les endroits visités quand je me donne la peine de partir.
On notera aussi au fil de la lecture une différence dans le type d'hébergement (Christian avoue qu'il aime bien son confort, on ne saurait lui reprocher) et la propension de mon ami à embarquer dans des tours guidés, chose que je déteste en voyage. (Il est amusant de lire que parfois, il profite de ces tours pour lire des romans ou écrire son journal de voyage, hum hum).
Pourtant - et aussi à cause de ces différences - j'ai adoré lire les aventures et péripéties de Christian, qui demeure, malgré ces différences, un voyageur indépendant. Il est intéressant de constater que malgré ses précautions, sa planification, son confort relatif, etc, il faisait souvent face au même genre de problèmes que je rencontre également lors de séjours à l'étranger.
Le récit de ses quelques jours au retour au pays vaut aussi la peine d'être lu; son expérience de choc culturel de retour (peut-être bien son premier véritable choc de retour) est un parfait exemple du genre de chose qui frappe tout voyageur qui s'absente pour une période plus ou moins prolongée.
Enfin, si vous êtes amateurs de congrès de F&SF, sa présence au Congrès mondial de 2010 (en 2009, c'était à Montréal) est particulièrement bien documentée. L'autre congrès-prétexte l'est beaucoup moins, ce qui prouve que quand il y a quelque chose de beau, nouveau et/ou exotique à voir, les congrès peuvent rapidement devenir des seconds choix!
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(*) Le journal de Christian est disponible, en anglais, en deux parties; la première couvre les huit premiers jours. La seconde couvre le reste du voyage et le choc culturel du retour.
et il y a aussi une page de photos commentées avec beaucoup d'humour, à ne pas manquer.
(**) À titre d'exemple, faites la comparaison de son blogue de voyage en Europe avec les rapport de séjour publiés sur Fractale-Framboise (nombreux liens dans le texte ci-haut).
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Photo: Carte postale (modifiée) reçue de Christian, qui en envoie, lui.
Christian a l'habitude de ce genre de voyage-congrès, utilisant le prétexte (hum) d'assister à des conventions de F&SF pour visiter d'autres pays.
Lors de son récent séjour en Australasie, il a donc publié un blogue de voyage (*) qui, s'il abuse parfois de détails inutiles pour le lecteur [c'est aussi le journal et les notes de voyages personnels de l'auteur(**)] est souvent fascinant par la plongée qu'il permet de faire dans l'expérience d'un voyageur bien différent de moi-même par plusieurs aspects, mais qui finit par vivre plusieurs expériences similaires.
Du côté des différences, Christian est un visiteur de premier monde urbain avoué. Pour ma part, à part mes nombreuses incursions en Europe et mes courts passages au États-Unis, je passe le plus clair de mon temps dans le troisième monde. (Je sais très bien que le second monde a beaucoup à offrir lui aussi, et c'est tentant).
Aussi, Christian ne voyage que pour de courtes périodes. Son séjour en Australasie était - à ma connaissance - son plus long voyage à ce jour, alors que j'ai pour habitude de rester plus longtemps dans les endroits visités quand je me donne la peine de partir.
On notera aussi au fil de la lecture une différence dans le type d'hébergement (Christian avoue qu'il aime bien son confort, on ne saurait lui reprocher) et la propension de mon ami à embarquer dans des tours guidés, chose que je déteste en voyage. (Il est amusant de lire que parfois, il profite de ces tours pour lire des romans ou écrire son journal de voyage, hum hum).
Pourtant - et aussi à cause de ces différences - j'ai adoré lire les aventures et péripéties de Christian, qui demeure, malgré ces différences, un voyageur indépendant. Il est intéressant de constater que malgré ses précautions, sa planification, son confort relatif, etc, il faisait souvent face au même genre de problèmes que je rencontre également lors de séjours à l'étranger.
Le récit de ses quelques jours au retour au pays vaut aussi la peine d'être lu; son expérience de choc culturel de retour (peut-être bien son premier véritable choc de retour) est un parfait exemple du genre de chose qui frappe tout voyageur qui s'absente pour une période plus ou moins prolongée.
Enfin, si vous êtes amateurs de congrès de F&SF, sa présence au Congrès mondial de 2010 (en 2009, c'était à Montréal) est particulièrement bien documentée. L'autre congrès-prétexte l'est beaucoup moins, ce qui prouve que quand il y a quelque chose de beau, nouveau et/ou exotique à voir, les congrès peuvent rapidement devenir des seconds choix!
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(*) Le journal de Christian est disponible, en anglais, en deux parties; la première couvre les huit premiers jours. La seconde couvre le reste du voyage et le choc culturel du retour.
et il y a aussi une page de photos commentées avec beaucoup d'humour, à ne pas manquer.
(**) À titre d'exemple, faites la comparaison de son blogue de voyage en Europe avec les rapport de séjour publiés sur Fractale-Framboise (nombreux liens dans le texte ci-haut).
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Photo: Carte postale (modifiée) reçue de Christian, qui en envoie, lui.
mardi 12 octobre 2010
Albums (et chats) marocains
Libellés :
Maroc,
Photographie / Vidéo
Un petit billet d'information pour les amateurs de photos.
Suite à mon séjour au Maroc, j'ai mis en ligne des albums photos regroupant plus d'une centaine de photos de mon passage dans ce pays du Maghreb.
L'ensemble du séjour marocain est divisé en deux parties, et propose des photos qui ont, pour la plupart, déjà été publiées sur ce blogue - il y a quelques inédits, pour les maniaques.
Le premier album couvre l'arrivée à Tanger jusqu'à Rabat et le second couvre les visites de Fès jusqu'à mon retour à Casablanca.
Le troisième album, et sujet principal de ce billet, est composé de photos qui n'ont pas été publiées sur ce blogue, puisqu'il s'agit de photos de chats marocains.
Cet album fait donc suite à mon album sur les chats du monde. Le Maroc était particulièrement riche en chats, alors j'en ai fait un album à part.
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Bonne visite!
Suite à mon séjour au Maroc, j'ai mis en ligne des albums photos regroupant plus d'une centaine de photos de mon passage dans ce pays du Maghreb.
L'ensemble du séjour marocain est divisé en deux parties, et propose des photos qui ont, pour la plupart, déjà été publiées sur ce blogue - il y a quelques inédits, pour les maniaques.
Le premier album couvre l'arrivée à Tanger jusqu'à Rabat et le second couvre les visites de Fès jusqu'à mon retour à Casablanca.
Le troisième album, et sujet principal de ce billet, est composé de photos qui n'ont pas été publiées sur ce blogue, puisqu'il s'agit de photos de chats marocains.
Cet album fait donc suite à mon album sur les chats du monde. Le Maroc était particulièrement riche en chats, alors j'en ai fait un album à part.
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Bonne visite!
Un après-midi de foot et de tournage
Libellés :
Montréal,
Randonnée / Sport
Je ne suis pas un fan de sport très fidèle. Je ne suis avec attention aucune ligue professionnelle ni aucune équipe particulière. Ceci dit, je trouve intéressant d'assister à des matchs ou affrontements dans certains sports lorsque la chose est accessible et relativement civilisée (je ne serais pas intéressé à voir un match de boxe ou de lutte extrême, par exemple, puisque je n'en vois pas l'intérêt).
Ainsi, au fil des ans, j'ai assisté à des matchs de baseball, tennis, hockey et il m'est même arrivé dans des occasions spéciales de suivre l'affaire à la télé, une activité que je pratique très très rarement.
Il y a quelques semaines, on m'a offert des billets pour un match de l'Impact, l'équipe de soccer (foot, pour les lecteurs non-nord-américains) de Montréal.
L'Impact de Montréal joue au stade Saputo, située juste derrière le Stade Olympique. L'endroit est agréable et aéré, étonnamment convivial pour un lieu où l'on accueille des dizaines de milliers de personnes.
Avant le match, on peut assister à l'entraînement; on peut même s'approcher tout près du terrain. J'ai croisé l'entraîneur de l'Impact, Marc Dos Santos, qui s'est arrêté sur le bord du terrain pour signer les autographes demandés par les fans.
On s'entend que le foot de l'Impact, ce n'est pas la FIFA, mais le match (contre Tampa Bay) était intéressant, avec plusieurs moments forts - heureusement à l'avantage de l'équipe locale.
Même si les gradins n'étaient pas remplis à craquer, il y avait tout de même une assez bonne foule. Contrairement aux matchs de hockey, par contre, la foule de foot est relativement calme. Ici, on est animé, mais c'est juste après le premier but de l'Impact. Il faut dire que l'animation de foule est plus discrète; avec moins de musique, et que le jeu s'arrête moins souvent qu'au hockey, par exemple, où les prétextes pour animer et faire jouer de la musique sont nombreux.
Il ressort de l'expérience qu'assister à un match de foot de se calibre est intéressant si vous aimez le jeu; l'ambiance à elle seule ne suffit pas à faire de l'affaire un party. Certains spectateurs semblaient d'ailleurs sur place pour accompagner quelqu'un et en profitaient - comme cette dame derrière moi - pour faire du social (esthétique, coiffure, magasinage, tout y passait, mais elle ne semblait pas suivre beaucoup ce qui se passait sur le terrain).
Nous avons toutefois eu droit à un excellent match de l'Impact, qui l'a assez facilement emporté 3-0. (Dont deux buts d'Ali Gerba). Ce match allait leur assurer avec une quasi certitude une place dans les séries d'après-saison, place qui s'est officiellement confirmé quelques jours plus tard. (Ils viennent de remporter le premier tour de ces séries, au moment où je publie ceci).
Sinon, la surprise du jour aura été de se retrouver en plein tournage du prochain film de Ken Scott ("Starbuck", aucun rapport avec les cafés Starbucks, mais plutôt avec le célèbre taureau québécois), puisque le cinéaste québécois tournait quelques scènes de son film au stade Saputo avec la complicité d'une partie de la foule, entourant les acteurs Antoine Bertrand et Patrick Huard (que l'on voit sur l'écran géant entre deux prises, sur la photo).
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Ainsi, au fil des ans, j'ai assisté à des matchs de baseball, tennis, hockey et il m'est même arrivé dans des occasions spéciales de suivre l'affaire à la télé, une activité que je pratique très très rarement.
Il y a quelques semaines, on m'a offert des billets pour un match de l'Impact, l'équipe de soccer (foot, pour les lecteurs non-nord-américains) de Montréal.
L'Impact de Montréal joue au stade Saputo, située juste derrière le Stade Olympique. L'endroit est agréable et aéré, étonnamment convivial pour un lieu où l'on accueille des dizaines de milliers de personnes.
Avant le match, on peut assister à l'entraînement; on peut même s'approcher tout près du terrain. J'ai croisé l'entraîneur de l'Impact, Marc Dos Santos, qui s'est arrêté sur le bord du terrain pour signer les autographes demandés par les fans.
On s'entend que le foot de l'Impact, ce n'est pas la FIFA, mais le match (contre Tampa Bay) était intéressant, avec plusieurs moments forts - heureusement à l'avantage de l'équipe locale.
Même si les gradins n'étaient pas remplis à craquer, il y avait tout de même une assez bonne foule. Contrairement aux matchs de hockey, par contre, la foule de foot est relativement calme. Ici, on est animé, mais c'est juste après le premier but de l'Impact. Il faut dire que l'animation de foule est plus discrète; avec moins de musique, et que le jeu s'arrête moins souvent qu'au hockey, par exemple, où les prétextes pour animer et faire jouer de la musique sont nombreux.
Il ressort de l'expérience qu'assister à un match de foot de se calibre est intéressant si vous aimez le jeu; l'ambiance à elle seule ne suffit pas à faire de l'affaire un party. Certains spectateurs semblaient d'ailleurs sur place pour accompagner quelqu'un et en profitaient - comme cette dame derrière moi - pour faire du social (esthétique, coiffure, magasinage, tout y passait, mais elle ne semblait pas suivre beaucoup ce qui se passait sur le terrain).
Nous avons toutefois eu droit à un excellent match de l'Impact, qui l'a assez facilement emporté 3-0. (Dont deux buts d'Ali Gerba). Ce match allait leur assurer avec une quasi certitude une place dans les séries d'après-saison, place qui s'est officiellement confirmé quelques jours plus tard. (Ils viennent de remporter le premier tour de ces séries, au moment où je publie ceci).
Sinon, la surprise du jour aura été de se retrouver en plein tournage du prochain film de Ken Scott ("Starbuck", aucun rapport avec les cafés Starbucks, mais plutôt avec le célèbre taureau québécois), puisque le cinéaste québécois tournait quelques scènes de son film au stade Saputo avec la complicité d'une partie de la foule, entourant les acteurs Antoine Bertrand et Patrick Huard (que l'on voit sur l'écran géant entre deux prises, sur la photo).
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samedi 9 octobre 2010
En promenade dans le quartier Shaughnessy de Montréal
Libellés :
Montréal
Au moment de rejoindre Daniel avec Suze au Faubourg Ste-Catherine, par ce beau vendredi après-midi d'été (nous étions à quelques jours de l'automne), je ne savais même pas que je me trouvais déjà dans le quartier Shaughnessy de Montréal.
Ce quartier du centre-ville se trouve entre les rues Guy et Atwater, et entre Sherbrooke et l'autoroute Ville-Marie. Je connaissais évidemment déjà une bonne partie de ce quartier: le Faubourg Ste-Catherine, l'ancien Day's Inn où j'ai assisté à de nombreux Congrès Boréal, l'université Concordia, où j'ai également assisté à quelques Congrès, le Forum, où je vais au cinéma, etc. J'ignorais toutefois que l'on retrouve dans le sud de ce quartier un secteur historique résidentiel vraiment charmant, quartier qui s'étend au-delà d'Atwater, dans Westmount. Je ne l'ignorais pas complètement; j'avais bien vu, lors d'un bref passage au coin d'Atwater ou de l'autoroute elle-même, que certains demeures se trouvaient là, mais je n'avais jamais été marché dans ce coin de Montréal, en prenant le temps d'y admirer l'architecture des résidences.
Depuis le Faubourg, nous avons d'abord marché vers le sud pour rejoindre René-Lévesque, puis vers l'ouest, pour traverser le jardin du Centre Canadien d'Architecture.
C'est la maison qui abrite ce centre qui donne d'ailleurs son nom au quartier; cette maison ayant appartenu à l'ancien président du Canadien Pacifique: Thomas Shaughnessy.
Aujourd'hui, on y retrouve heureusement ce Centre, qui a été érigé avec imagination à une époque où tout ce secteur était démoli pour faire place à la modernité.
"Une maison en décrépitude, des terrains vagues négligés, une autoroute grise et des rampes d'accès qui débordent sur un boulevard achalandé... C'est autour de ces contraintes que devait s'ériger le futur site du Centre canadien d'architecture"
(Jessica Nadeau, Le Devoir, 25 avril 2009).
Nous avons donc traversé son jardin urbain, avec son verger et son pré faisant face à une reproduction architecturale qui renvoie à la maison Shaughnessy située de l'autre côté du boulevard René-Lévesque, détail que je n'avais jamais remarqué.
En poussant plus à l'ouest, nous visitons un premier secteur résidentiel. Puis, en sortant officiellement de Shaughnessy, juste à l'ouest de Atwater, en empruntant un chemin à côté de l'église anglicane St-Stephens, on découvre la toute petite rue Prospect, qui donne justement sur les anciennes voies du Canadien Pacifique, servant aujourd'hui au train de banlieue de l'AMT.
Ce quartier off-Shaughnessy, est articulé autour d'une série de petites rues et ruelles, parfois en cul-de-sac, coincé entre René-Lévesque (qui s'appelle alors Dorchester, nous venons d'entrer dans Westmount) et la voie ferrée et l'autoroute.
Étrange situation pour un quartier résidentiel, mais on y découvre de véritables bijoux architecturaux et, dans certains coins, l'endroit est d'un calme étonnant vu sa situation géographique.
Les résidences qui font face à l'autoroute et à la voie ferrée ont le désavantage de devoir supporter un vrombissement quasi constant, mais dès que l'on s'éloigne un peu de cette limite sud du quartier, l'effet est saisissant; nous n'avons plus l'impression d'être dans le centre-ville d'une métropole. Une rue - je ne me souviens plus laquelle - est bordée de maisons qui rappellent les maisons victoriennes du carré St-Louis.
Au bout d'une des petites rues en cul-de-sac, on peut voir un mur de verre, érigé pour protéger les résidents du bruit des trains et du trafic routier. Nous nous interrogeons alors sur l'absence de ce genre de structure dans les autres rues et ruelles.
Ailleurs, ce sont les consoles supportant les balcons qui attirent le regard par leur élaboration et leurs couleurs vives.
Puis, la marche atteint pratiquement son point le plus à l'ouest, rue de Courcelle, alors que nos pas nous mènent vers un viaduc de pierre qui a l'air tout droit sorti d'une région de l'Angleterre.
Sur le chemin du retour, nous traversons le très grand parc de Westmount et empruntons le boulevard de Maisonneuve, qui nous fait découvrir l'église St-Léon, au coin de Clarke, qui est ouverte et qui nous accueille avec ses portes de bois sculptées et ses vitraux splendides sous la lumière de fin d'après-midi.
La marche prends fin après être revenu via l'avenue Greene à la station de métro Atwater, aux limites de Shaughnessy.
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Autres photos prises pendant cette agréable marche.
Maison de pierre aperçues juste avant d'atteindre la rue Prospect.
Quelques-unes de ces maisons étaient à vendre, en face d'un terrain de sport.
Maisons rappelant les maisons victoriennes que l'on retrouve près du Carré St-Louis.
Mur protégeant les résidents contre le bruit de la voie ferrée et de l'autoroute.
Consoles en éventail supportant les balcons colorés et amplement décorés de motifs très élaborés. Charmant.
À l'intérieur du viaduc "anglais" de la rue de Courcelle.
Ce quartier du centre-ville se trouve entre les rues Guy et Atwater, et entre Sherbrooke et l'autoroute Ville-Marie. Je connaissais évidemment déjà une bonne partie de ce quartier: le Faubourg Ste-Catherine, l'ancien Day's Inn où j'ai assisté à de nombreux Congrès Boréal, l'université Concordia, où j'ai également assisté à quelques Congrès, le Forum, où je vais au cinéma, etc. J'ignorais toutefois que l'on retrouve dans le sud de ce quartier un secteur historique résidentiel vraiment charmant, quartier qui s'étend au-delà d'Atwater, dans Westmount. Je ne l'ignorais pas complètement; j'avais bien vu, lors d'un bref passage au coin d'Atwater ou de l'autoroute elle-même, que certains demeures se trouvaient là, mais je n'avais jamais été marché dans ce coin de Montréal, en prenant le temps d'y admirer l'architecture des résidences.
Depuis le Faubourg, nous avons d'abord marché vers le sud pour rejoindre René-Lévesque, puis vers l'ouest, pour traverser le jardin du Centre Canadien d'Architecture.
C'est la maison qui abrite ce centre qui donne d'ailleurs son nom au quartier; cette maison ayant appartenu à l'ancien président du Canadien Pacifique: Thomas Shaughnessy.
Aujourd'hui, on y retrouve heureusement ce Centre, qui a été érigé avec imagination à une époque où tout ce secteur était démoli pour faire place à la modernité.
"Une maison en décrépitude, des terrains vagues négligés, une autoroute grise et des rampes d'accès qui débordent sur un boulevard achalandé... C'est autour de ces contraintes que devait s'ériger le futur site du Centre canadien d'architecture"
(Jessica Nadeau, Le Devoir, 25 avril 2009).
Nous avons donc traversé son jardin urbain, avec son verger et son pré faisant face à une reproduction architecturale qui renvoie à la maison Shaughnessy située de l'autre côté du boulevard René-Lévesque, détail que je n'avais jamais remarqué.
En poussant plus à l'ouest, nous visitons un premier secteur résidentiel. Puis, en sortant officiellement de Shaughnessy, juste à l'ouest de Atwater, en empruntant un chemin à côté de l'église anglicane St-Stephens, on découvre la toute petite rue Prospect, qui donne justement sur les anciennes voies du Canadien Pacifique, servant aujourd'hui au train de banlieue de l'AMT.
Ce quartier off-Shaughnessy, est articulé autour d'une série de petites rues et ruelles, parfois en cul-de-sac, coincé entre René-Lévesque (qui s'appelle alors Dorchester, nous venons d'entrer dans Westmount) et la voie ferrée et l'autoroute.
Étrange situation pour un quartier résidentiel, mais on y découvre de véritables bijoux architecturaux et, dans certains coins, l'endroit est d'un calme étonnant vu sa situation géographique.
Les résidences qui font face à l'autoroute et à la voie ferrée ont le désavantage de devoir supporter un vrombissement quasi constant, mais dès que l'on s'éloigne un peu de cette limite sud du quartier, l'effet est saisissant; nous n'avons plus l'impression d'être dans le centre-ville d'une métropole. Une rue - je ne me souviens plus laquelle - est bordée de maisons qui rappellent les maisons victoriennes du carré St-Louis.
Au bout d'une des petites rues en cul-de-sac, on peut voir un mur de verre, érigé pour protéger les résidents du bruit des trains et du trafic routier. Nous nous interrogeons alors sur l'absence de ce genre de structure dans les autres rues et ruelles.
Ailleurs, ce sont les consoles supportant les balcons qui attirent le regard par leur élaboration et leurs couleurs vives.
Puis, la marche atteint pratiquement son point le plus à l'ouest, rue de Courcelle, alors que nos pas nous mènent vers un viaduc de pierre qui a l'air tout droit sorti d'une région de l'Angleterre.
Sur le chemin du retour, nous traversons le très grand parc de Westmount et empruntons le boulevard de Maisonneuve, qui nous fait découvrir l'église St-Léon, au coin de Clarke, qui est ouverte et qui nous accueille avec ses portes de bois sculptées et ses vitraux splendides sous la lumière de fin d'après-midi.
La marche prends fin après être revenu via l'avenue Greene à la station de métro Atwater, aux limites de Shaughnessy.
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Autres photos prises pendant cette agréable marche.
Maison de pierre aperçues juste avant d'atteindre la rue Prospect.
Quelques-unes de ces maisons étaient à vendre, en face d'un terrain de sport.
Maisons rappelant les maisons victoriennes que l'on retrouve près du Carré St-Louis.
Mur protégeant les résidents contre le bruit de la voie ferrée et de l'autoroute.
Consoles en éventail supportant les balcons colorés et amplement décorés de motifs très élaborés. Charmant.
À l'intérieur du viaduc "anglais" de la rue de Courcelle.
jeudi 7 octobre 2010
Il était un petit navire, il était une grande foule
Libellés :
Montréal
Il y a quelques semaines, à Montréal, on nous a offert la possibilité d'aller admirer et visiter des vieux navires légendaires; des grands voiliers qui étaient à quai et ouverts au public... pendant quelques jours seulement. Comme ces quelques jours se trouvaient bien sûr à être une fin de semaine, l'affaire a vite été débordée, engloutie dans sa propre popularité. Je ne sais trop si c'était l'effet voulu ou si on a sous-estimé l'attrait, mais j'aurais préféré que l'exposition de voiliers s'étendent sur une semaine, avec possibilité de la visiter lors d'heures moins achalandées que le samedi ou le dimanche. Quoi qu'il en soit, je me suis donc retrouvé sur les quais du vieux-port de Montréal en compagnie de plusieurs milliers de personnes... dont la majorité n'a pas pu visiter les navires, compte tenu de leur capacité d'accueil; c'était à guichet fermé bien avant mon arrivée sur place d'ailleurs.
Leur emplacement était toutefois propice à l'observation, pour peu que l'on réussisse à se glisser parmi la foule dense qui s'amassait avec intérêt le long du quai principal du bassin où mouillaient les navires en question.
C'était bien beau et fort intéressant à admirer; la partie haute du quai étant l'endroit le plus près d'où la plupart des les gens pouvaient apprécier l'exposition. Mais passé une dizaine de minutes sur place, on devait bien se déplacer, laisser la place, et répéter le processus proche du navire suivant.
Après trois fois, on abandonne l'idée de voir de près les 5 navires, et on se contente de ce que l'on a pu voir.
L'importance de la foule était certainement un signe que ce genre d'activité plait à Montréal. Il faut dire qu'en plein mois de septembre, avec une température digne des plus beaux week-ends d'été québécois, le vieux-port était un endroit très agréable où passer une journée.
À part faire quelques photos d'ensemble des bateaux, voiles, drapeaux et de la proue de celui de gauche, les possibilités de points de vue intéressants sur les navires étaient assez limitées, l'observateur se tenant toujours au même endroit le long du quai.
C'est donc ce que nous avons fait - en famille, du moins en partie. Sophie et Megan posent ici avec une vue d'ensemble des voiliers. Mes parents accompagnaient ma soeur Luce et mon beau-frère dans leur bateau, qui remontait la voie maritime en passant par les écluses. Ils devaient donc nous rejoindre au Vieux-Port, mais il semble que la voie maritime était fort occupée également cette fin de semaine là et nous avons finalement quitté les lieux des heures avant qu'ils ne puissent arriver sur place. D'après ce que mon père m'a raconté, l'endroit était encore plein de monde en soirée également.
Notre journée a donc été plutôt consacrée à se balader dans les installations du vieux-port par un temps splendide, plutôt que de visiter les navires eux-mêmes. Avec le recul, cette vue du centre-ville, modifiée par la présence d'un voilier à l'avant-plan, est peut-être le point de vue le plus original que j'ai pu avoir.
Un des bateaux était le Bounty, celui ayant servi à Jack Sparrow lors du tournage de Pirates of the Caribbean (le Black Pearl).
Sinon, le lieu offre toujours son lot de jolis paysages, mélangeant la nature et les vues du fleuve avec quelque objet bien urbain, comme ici, avec la tour d'horloge et le pont Jacques-Cartier.
Plusieurs visiteurs de l'exposition se sont aussi rabattus sur les autres attractions du vieux-port, la plupart explorant le parc, dont cette passerelle permettant l'observation des rapides, et des nombreux goélands présents.
Je termine sur ce vieux hangar. Étant un amateur de jungle urbaine, j'aime bien ces lieux comme le vieux-port où l'on a converti des hangars en lieu touristique ou culturel, ça donne un caractère particulier à ces endroits et le vieux-port de Montréal est assez bien réussi de ce point de vue.
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Leur emplacement était toutefois propice à l'observation, pour peu que l'on réussisse à se glisser parmi la foule dense qui s'amassait avec intérêt le long du quai principal du bassin où mouillaient les navires en question.
C'était bien beau et fort intéressant à admirer; la partie haute du quai étant l'endroit le plus près d'où la plupart des les gens pouvaient apprécier l'exposition. Mais passé une dizaine de minutes sur place, on devait bien se déplacer, laisser la place, et répéter le processus proche du navire suivant.
Après trois fois, on abandonne l'idée de voir de près les 5 navires, et on se contente de ce que l'on a pu voir.
L'importance de la foule était certainement un signe que ce genre d'activité plait à Montréal. Il faut dire qu'en plein mois de septembre, avec une température digne des plus beaux week-ends d'été québécois, le vieux-port était un endroit très agréable où passer une journée.
À part faire quelques photos d'ensemble des bateaux, voiles, drapeaux et de la proue de celui de gauche, les possibilités de points de vue intéressants sur les navires étaient assez limitées, l'observateur se tenant toujours au même endroit le long du quai.
C'est donc ce que nous avons fait - en famille, du moins en partie. Sophie et Megan posent ici avec une vue d'ensemble des voiliers. Mes parents accompagnaient ma soeur Luce et mon beau-frère dans leur bateau, qui remontait la voie maritime en passant par les écluses. Ils devaient donc nous rejoindre au Vieux-Port, mais il semble que la voie maritime était fort occupée également cette fin de semaine là et nous avons finalement quitté les lieux des heures avant qu'ils ne puissent arriver sur place. D'après ce que mon père m'a raconté, l'endroit était encore plein de monde en soirée également.
Notre journée a donc été plutôt consacrée à se balader dans les installations du vieux-port par un temps splendide, plutôt que de visiter les navires eux-mêmes. Avec le recul, cette vue du centre-ville, modifiée par la présence d'un voilier à l'avant-plan, est peut-être le point de vue le plus original que j'ai pu avoir.
Un des bateaux était le Bounty, celui ayant servi à Jack Sparrow lors du tournage de Pirates of the Caribbean (le Black Pearl).
Sinon, le lieu offre toujours son lot de jolis paysages, mélangeant la nature et les vues du fleuve avec quelque objet bien urbain, comme ici, avec la tour d'horloge et le pont Jacques-Cartier.
Plusieurs visiteurs de l'exposition se sont aussi rabattus sur les autres attractions du vieux-port, la plupart explorant le parc, dont cette passerelle permettant l'observation des rapides, et des nombreux goélands présents.
Je termine sur ce vieux hangar. Étant un amateur de jungle urbaine, j'aime bien ces lieux comme le vieux-port où l'on a converti des hangars en lieu touristique ou culturel, ça donne un caractère particulier à ces endroits et le vieux-port de Montréal est assez bien réussi de ce point de vue.
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