Treize citations - un defi?
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Rien de nouveau sous le soleil (enfin, sous les nuages, aujourd'hui) de Vancouver. j'attends toujours que le temps passe pour pouvoir emmenager dans mon nouvel appart, recuperer mon ordi et pouvoir faire du menage dans mes sites web, incluant celui-ci...
En attendant, je vous offre un jeu: treize citations de films, a vous de trouver de quels films il s'agit.
¡Suerte!
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1. There are stories of coincidence and chance, of intersections and strange things told, and which is which and nobody knows; and we generally say, "Well, if that was in a movie, I wouldn't believe it."
2. I feel like I've been in a coma for the past twenty years. And I'm just now waking up.
3. What is any life without the pursuit of a dream?
4. It is too late for me son.
5. Well... thank you for the thought, but shocking as it may sound, I am not the first writer to sip a little weed. Furthermore, it might surprise you to know that one book I wrote, as you say, "under the influence," just happened to win a little something called the Pen Award. Which, by the way, I accepted under the influence.
6. The more you know who you are, and what you want, the less you let things upset you.
7. You tried to fuck him. And Marcellus Wallace don't like to be fucked by anybody, except Mrs. Wallace.
8. I don't know, I kind of like him. He's the exact opposite of everything I really hate. In a way, he's such a clueless dork, he's almost kind of cool.
9. -- Where were you last night?
-- That's so long ago, I don't remember.
-- Will I see you tonight?
-- I never make plans that far ahead.
10. The greatest thing you'll ever learn is just to love and be love loved in return.
11. It is a truth universally acknowledged that when one part of your life starts going okay, another falls spectacularly to pieces.
12. Oh yeah that's easy for you to say you've got a cool sounding name. How about we trade, OK? You're Mr. Pink.
13. Time's funny. When you're a kid, it passes slowly, and next thing you're fifty and your childhood fits into a rusty little box.
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lundi 23 août 2004
dimanche 22 août 2004
Mariage traditionnel cantonais
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Hier, c'etait mon premier mariage traditionnel cantonnais...
Non, je ne me suis pas marie moi-meme, mais j'assistait au mariage de mon bon ami Daniel ma, ex-collegue de cinema de Vancouver...
Ceremonie tres originale, puisque se deroulant dans un auditorium du cinema Fifth Avenue, avec marquise exterieur disant: "Now Playing, Toi and dan's Wedding", puis reception avec costumes traditionnels (tres jolis, tres colores) et souper traditionnel aussi; c'est-a-dire de douze services. Douze... le repas a dure cinq heures! J'ai jamais mange autant de nourriture en un seul repas de toute ma vie!!! Avec vin a volonte (oups) et quelques activites.
Un autre ami, Steve, etait accompagne de sa copine, une fille originaire d'Ukraine et qui parle ukrainien et russe... Nous avons eu une longue et fascinante conversation sur l'ex-URSS (elle a 27 ans donc elle se souviens), l'Ukraine d'aujourd'hui, son arrivee (forcee par ses parents) au Canada, son integration, les voyages, l'Europe, etc.
Pu revoir d'autres copains aussi, c'est toujours plaisant... A un moment, Dan a voulu remercier les gens qui ne venaient pas de vancouver d'etre venus au mariage, gens de Toronto, de Victoria, de ... en les nommant, puis arrive a moi, il a simplement dit "from... the world, Hugh"... eh, comme quoi on me considere un peu comme un citoyen du monde, malgre que cette definition me convienne personnellement, il me manque encore quelques visites et sejours dnas d'autres continents et sur d'autres mers... mais a cette annonce, les autres copains ont tous rigole et applaudi...
Dan et Toi avaient prepares plusieurs petites choses tres cute, dont les billets de cinema accompagnant les invitation, et indiquant le titre du film" Dan and Toi's wedding", avec la salle, la date et l'heure. Amusant. En plus, chacun des invites present s'est vu remettre un CD de musique, le "soundtrack" du mariage, une compilation de leurs chansons preferees communes. Nice touch, non?
Anyway, c'etait donc tres agreable de participer a cette soiree, principalement animee en cantonnais (chinois), dont le seul mot que je connais est "kampei" (qui veut dire cheers, a votre sante), heureusement approprie ce soir-la...
Me reste plus qu'a digerer pendant encore quelques jours le homard, les jambons, le crabe, le jellyfish, d'autres machins non-identifies mais delicieux, les nouilles et le riz, la salade, et le gateau, j'en passe, evidemment!
zzzzzzzzz
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Hier, c'etait mon premier mariage traditionnel cantonnais...
Non, je ne me suis pas marie moi-meme, mais j'assistait au mariage de mon bon ami Daniel ma, ex-collegue de cinema de Vancouver...
Ceremonie tres originale, puisque se deroulant dans un auditorium du cinema Fifth Avenue, avec marquise exterieur disant: "Now Playing, Toi and dan's Wedding", puis reception avec costumes traditionnels (tres jolis, tres colores) et souper traditionnel aussi; c'est-a-dire de douze services. Douze... le repas a dure cinq heures! J'ai jamais mange autant de nourriture en un seul repas de toute ma vie!!! Avec vin a volonte (oups) et quelques activites.
Un autre ami, Steve, etait accompagne de sa copine, une fille originaire d'Ukraine et qui parle ukrainien et russe... Nous avons eu une longue et fascinante conversation sur l'ex-URSS (elle a 27 ans donc elle se souviens), l'Ukraine d'aujourd'hui, son arrivee (forcee par ses parents) au Canada, son integration, les voyages, l'Europe, etc.
Pu revoir d'autres copains aussi, c'est toujours plaisant... A un moment, Dan a voulu remercier les gens qui ne venaient pas de vancouver d'etre venus au mariage, gens de Toronto, de Victoria, de ... en les nommant, puis arrive a moi, il a simplement dit "from... the world, Hugh"... eh, comme quoi on me considere un peu comme un citoyen du monde, malgre que cette definition me convienne personnellement, il me manque encore quelques visites et sejours dnas d'autres continents et sur d'autres mers... mais a cette annonce, les autres copains ont tous rigole et applaudi...
Dan et Toi avaient prepares plusieurs petites choses tres cute, dont les billets de cinema accompagnant les invitation, et indiquant le titre du film" Dan and Toi's wedding", avec la salle, la date et l'heure. Amusant. En plus, chacun des invites present s'est vu remettre un CD de musique, le "soundtrack" du mariage, une compilation de leurs chansons preferees communes. Nice touch, non?
Anyway, c'etait donc tres agreable de participer a cette soiree, principalement animee en cantonnais (chinois), dont le seul mot que je connais est "kampei" (qui veut dire cheers, a votre sante), heureusement approprie ce soir-la...
Me reste plus qu'a digerer pendant encore quelques jours le homard, les jambons, le crabe, le jellyfish, d'autres machins non-identifies mais delicieux, les nouilles et le riz, la salade, et le gateau, j'en passe, evidemment!
zzzzzzzzz
vendredi 20 août 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Proof of Life - je suis encore en Equateur...
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Quelle expérience étrange. J'ai loué ce soir le film Proof of Life, avec Russel Crowe, dont je vous avais vaguement parlé lors de mon premier passage à Baños. Ce film a été tourné en grande partie près de Baños et dans Quito et les environs.
Que dire sinon que j'ai reconnu une très grande partie du paysage, les cascades et montagnes autour de Baños et du Rio Pastaza, Quito (surréaliste de voir Meg Ryan et Russel Crowe courir dans le parc Ejido, mon parc favori où j'ai tant passé de temps à Quito)...
On peut y voir le Cotopaxi, le Tungurahua, l'Atacazo...
Et la fin et le générique, juste un gros cadeau pour moi; des traveling partout autour de Quito et ensuite de Baños... merveilleux.
Ah... en tournant autour de la Virgen de Quito sur El Panecillo, on peut même avoir une superbe vue finale sur le Unguy, mont que j'ai conquis (!) et situé à 3600 m au-dessus du niveau de la mer!
Et à la toute fin de ce plan, on voit le Pichincha, *mon* volcan!
Enfin, vers la toute fin du générique, ils ont tourné une éruption de fumée du volcan Tungurahua, celui-là même dont j'ai vu une éruption mi-juillet dernier...
C'est définitivement une expérience intéressante de revoir un film déjà vu après avoir demeuré et avoir visité ces endroits... J'avais expérimenté la chose avec Amélie et le 18e arrondissement de Paris, mais il me semble qu'à l'époque, j'étais revenu de l'Europe, j'étais au Canada...
Alors que ce soir, j'avais l'impression d'être encore en Équateur... de demeurer encore au pied du Pichincha, de voir le Unguy devant moi...
... et je réalise qu'en réalité, j'y suis encore, ou une partie de mon coeur y est encore...
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Quelle expérience étrange. J'ai loué ce soir le film Proof of Life, avec Russel Crowe, dont je vous avais vaguement parlé lors de mon premier passage à Baños. Ce film a été tourné en grande partie près de Baños et dans Quito et les environs.
Que dire sinon que j'ai reconnu une très grande partie du paysage, les cascades et montagnes autour de Baños et du Rio Pastaza, Quito (surréaliste de voir Meg Ryan et Russel Crowe courir dans le parc Ejido, mon parc favori où j'ai tant passé de temps à Quito)...
On peut y voir le Cotopaxi, le Tungurahua, l'Atacazo...
Et la fin et le générique, juste un gros cadeau pour moi; des traveling partout autour de Quito et ensuite de Baños... merveilleux.
Ah... en tournant autour de la Virgen de Quito sur El Panecillo, on peut même avoir une superbe vue finale sur le Unguy, mont que j'ai conquis (!) et situé à 3600 m au-dessus du niveau de la mer!
Et à la toute fin de ce plan, on voit le Pichincha, *mon* volcan!
Enfin, vers la toute fin du générique, ils ont tourné une éruption de fumée du volcan Tungurahua, celui-là même dont j'ai vu une éruption mi-juillet dernier...
C'est définitivement une expérience intéressante de revoir un film déjà vu après avoir demeuré et avoir visité ces endroits... J'avais expérimenté la chose avec Amélie et le 18e arrondissement de Paris, mais il me semble qu'à l'époque, j'étais revenu de l'Europe, j'étais au Canada...
Alors que ce soir, j'avais l'impression d'être encore en Équateur... de demeurer encore au pied du Pichincha, de voir le Unguy devant moi...
... et je réalise qu'en réalité, j'y suis encore, ou une partie de mon coeur y est encore...
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mercredi 18 août 2004
A propos de la beauté du monde...
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"It's a great thing when you realize that you still have the ability to surprise yourself"
- American Beauty
'Sometimes, there's so much beauty in the world, I feel like i can't take it"
- American beauty
"it's hard to stay mad when there is so much beauty in the world"
- American beauty
Film fabuleux, un classique, que j'ai pu voir avant la beauté, pendant, et après.
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"It's a great thing when you realize that you still have the ability to surprise yourself"
- American Beauty
'Sometimes, there's so much beauty in the world, I feel like i can't take it"
- American beauty
"it's hard to stay mad when there is so much beauty in the world"
- American beauty
Film fabuleux, un classique, que j'ai pu voir avant la beauté, pendant, et après.
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lundi 16 août 2004
Coincidences et destinees...
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Etrange soiree... Apres m'etre prepare un repas de pates et l'avoir deguste avec un tazo chai glace, j'ai decide de voir si je pouvais pas attrapper quelques nouvelles a la tele. Chez mon amie Karina, personne n'ecoute jamais la tele, elle est donc debranchee. Elle sert pratiquement exclusivement de moniteur pour ecouter des filsm loues, en VHS avec un vieux video, mais qui fonctionne encore. Je branche donc le tout, mais sans antennes ni cable, rien a faire, je ne capte absolument rien.
Je me tourne donc vers les 4 VHS qui trainenent dans le coin. Et c'est la que ca devient interessant...
Une de ces cassettes est un classique (My fait lady).
La seconde est Baraka, un film tourne en Equateur. Interessante coincidence, surtout que Baraka n'est pas si connu. En passant, je note aussi qu'il s'agit du film prefere de mathieu trepanier, mon ami globetrotter qui m'a inspire un texte sur le depaysement publie sur ce journal.
La troisieme est American Beauty, un de mes fils preferes. je me dis donc que la soiree sera agreable, je pourrai le regarder. Je me souviens que la derniere fois que je l'ai vu, c'etait a Liege, en Belgique...
La quatrieme cassette (un coffret de deux VHS, en fait), eh bien c'est... Magnolia, mon film prefere. Eh ben. Sur 4 cassettes, ils ont mon film ici!
Ce qui est d'autant plus amusant que le sujet du film, ce sont les coincidences, ou plutot les destinees, puisque allez savoir s'il existe bien des choses comme des coincidences... et que trois filsm sur 4 qui trainent ce soir pres du video de Karina sont relies d'assez pres a mes gouts et mes experiences...
Croyez-vous aux coincidences?
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Etrange soiree... Apres m'etre prepare un repas de pates et l'avoir deguste avec un tazo chai glace, j'ai decide de voir si je pouvais pas attrapper quelques nouvelles a la tele. Chez mon amie Karina, personne n'ecoute jamais la tele, elle est donc debranchee. Elle sert pratiquement exclusivement de moniteur pour ecouter des filsm loues, en VHS avec un vieux video, mais qui fonctionne encore. Je branche donc le tout, mais sans antennes ni cable, rien a faire, je ne capte absolument rien.
Je me tourne donc vers les 4 VHS qui trainenent dans le coin. Et c'est la que ca devient interessant...
Une de ces cassettes est un classique (My fait lady).
La seconde est Baraka, un film tourne en Equateur. Interessante coincidence, surtout que Baraka n'est pas si connu. En passant, je note aussi qu'il s'agit du film prefere de mathieu trepanier, mon ami globetrotter qui m'a inspire un texte sur le depaysement publie sur ce journal.
La troisieme est American Beauty, un de mes fils preferes. je me dis donc que la soiree sera agreable, je pourrai le regarder. Je me souviens que la derniere fois que je l'ai vu, c'etait a Liege, en Belgique...
La quatrieme cassette (un coffret de deux VHS, en fait), eh bien c'est... Magnolia, mon film prefere. Eh ben. Sur 4 cassettes, ils ont mon film ici!
Ce qui est d'autant plus amusant que le sujet du film, ce sont les coincidences, ou plutot les destinees, puisque allez savoir s'il existe bien des choses comme des coincidences... et que trois filsm sur 4 qui trainent ce soir pres du video de Karina sont relies d'assez pres a mes gouts et mes experiences...
Croyez-vous aux coincidences?
dimanche 15 août 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Nouvelles photos...
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Pour une derniere fois avant de reclasser mon site et mon journal, voici quelques photos. Dix nouvelles images de mon sejour ou reliees a mon sejour en Amerique du Sud. Tres breve description sous chacune des photos, le tout etant accessible via un troisieme lien de photos (Encore des photos!), par soucis pratique pour vous.
¡Disfruta!
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Pour une derniere fois avant de reclasser mon site et mon journal, voici quelques photos. Dix nouvelles images de mon sejour ou reliees a mon sejour en Amerique du Sud. Tres breve description sous chacune des photos, le tout etant accessible via un troisieme lien de photos (Encore des photos!), par soucis pratique pour vous.
¡Disfruta!
Les autobus sud-americains.. . ça arrive aussi que ca passe pas.
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Vous souvenez-vous de mes relations de certains trajets d'autobus ou encore de mes trajets dans les pick-ups? Oui, ça roule vite en Amerique du sud, oui, c'est inconscient des dangers routiers, et oui ça depasse nimporte ou. mais une fois la, vous n'y pouvez rien alors vous vous dite que si c'est votre heure, c'est votre heure...
Et il arrive que ça soit votre heure.
la nouvelle que je vous copie ici vient d'une agence de presse internationale (AP), l'evenement s'est produit cette semaine, le 11 aout 2004. Je n'ai jamais pris cette route, mais mon amie Suzie a fait ce trajet avant que nous nous rejoignons. Et j'ai deux amies au Perou en ce moment, Ann et Ariane. J'ai tout de suite pense a elles lorsque Suzie m'a appris la nouvelle.
===========
Accident de bus au Pérou: six morts et une vingtaine de blessés, dont une Française
(AP) - Six touristes, dont un ressortissant irlandais, ont été tués mercredi dans l'accident d'un autobus à impériale sur l'autoroute reliant le Lac Titicaca à la ville inca de Cuzco, a-t-on appris de source policière. Le véhicule a plongé d'un pont pour basculer dans le lit asséché d'une rivière.
Trente-sept passagers, dont des touristes français, israéliens, allemands et britanniques, ont également été blessés dans l'accident. Ils ont été hospitalisés dans des centres médicaux de Cuzco, à 45km du lieu de l'accident.
Le passager étranger décédé est un Irlandais de 21 ans, David Scollard. Parmi les blessés transportés dans les différents hôpitaux de la région figure au moins une Française, Nathalie Greard, 26 ans, qui était traitée à la clinique Panaméricaine de Cuzco pour des contusions.
L'accident s'est produit vers 4h30 sur un pont traversant la rivière Cachimayo dans la cordillère des Andes, à environ 610km au sud-est de Lima. Les enquêteurs pensent que le chauffeur, tué dans l'accident, soit s'était assoupi, soit roulait trop vite. Le temps était au beau. Les accidents d'autocar sont fréquents au Pérou, où les chauffeurs tendent à rouler trop vite et à faire des dépassements dans des virages sans visibilité.
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Vous souvenez-vous de mes relations de certains trajets d'autobus ou encore de mes trajets dans les pick-ups? Oui, ça roule vite en Amerique du sud, oui, c'est inconscient des dangers routiers, et oui ça depasse nimporte ou. mais une fois la, vous n'y pouvez rien alors vous vous dite que si c'est votre heure, c'est votre heure...
Et il arrive que ça soit votre heure.
la nouvelle que je vous copie ici vient d'une agence de presse internationale (AP), l'evenement s'est produit cette semaine, le 11 aout 2004. Je n'ai jamais pris cette route, mais mon amie Suzie a fait ce trajet avant que nous nous rejoignons. Et j'ai deux amies au Perou en ce moment, Ann et Ariane. J'ai tout de suite pense a elles lorsque Suzie m'a appris la nouvelle.
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Accident de bus au Pérou: six morts et une vingtaine de blessés, dont une Française
(AP) - Six touristes, dont un ressortissant irlandais, ont été tués mercredi dans l'accident d'un autobus à impériale sur l'autoroute reliant le Lac Titicaca à la ville inca de Cuzco, a-t-on appris de source policière. Le véhicule a plongé d'un pont pour basculer dans le lit asséché d'une rivière.
Trente-sept passagers, dont des touristes français, israéliens, allemands et britanniques, ont également été blessés dans l'accident. Ils ont été hospitalisés dans des centres médicaux de Cuzco, à 45km du lieu de l'accident.
Le passager étranger décédé est un Irlandais de 21 ans, David Scollard. Parmi les blessés transportés dans les différents hôpitaux de la région figure au moins une Française, Nathalie Greard, 26 ans, qui était traitée à la clinique Panaméricaine de Cuzco pour des contusions.
L'accident s'est produit vers 4h30 sur un pont traversant la rivière Cachimayo dans la cordillère des Andes, à environ 610km au sud-est de Lima. Les enquêteurs pensent que le chauffeur, tué dans l'accident, soit s'était assoupi, soit roulait trop vite. Le temps était au beau. Les accidents d'autocar sont fréquents au Pérou, où les chauffeurs tendent à rouler trop vite et à faire des dépassements dans des virages sans visibilité.
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vendredi 13 août 2004
Une nouvelle adresse (temporaire) ;-)
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Je ne me fais plus d'illusion au sujet de mes adresses de domicile. Rien n'est permanent, et je peux donc me vanter d'avoir une novelle adresse temporaire de residence, ou a tout le moins', d'etre certain de l'avoir le premier septembre, puisque l'appartement en question ne sera pas libre avant cette date.
Pour des raisons evidentes dues a internet, je ne placerai pas cette adresse ici. je la fournirai sur demande a ceux qui la voudront - ecrivez-moi en suivant le lien a droite de cette page tout simplement -
Je peux specifier - pour ceux qui connaissent vancouver un brin - que c'est sur East Broadway, un bloc et demi plus a l'est d'ou je demeurais avant. je ne serai donc pas depayse cote quartier et environnement, mais ca a l'avantage aussi que je sais deja que c'est un quartier pratique et agreable.
J'aurai une coloc, semble-t-il, en la personne de mon amie Suzie, qui revient elle aussi a Vancouver debut septembre.
Je vous tiendrai au courant de mes activites d'ici la et apres, puisque je continue de camper dans le salon de mon amie Karina pour l'instant et que je n'ai toujours pas mon ordinateur, ni rien de tres pratique pour me reinstaller.
J'aurai certainement la possibilite de placer sur le web d'autres photos de l'Equateur d'ici la, meme si j'ai maintenant un travail que j'ai commence hier officiellement d'ailleurs - je serai superviseur de quart au Starbucks de Granville et Georgia, downtown Vancouver. On dit que c'est l'un des Starbucks les plus achalande qui soit, ce qui me convient parfaitement.
Fini la recherche d'appart, ce qui me convient encore plus parfaitement.
Hasta pronto amigos.
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Je ne me fais plus d'illusion au sujet de mes adresses de domicile. Rien n'est permanent, et je peux donc me vanter d'avoir une novelle adresse temporaire de residence, ou a tout le moins', d'etre certain de l'avoir le premier septembre, puisque l'appartement en question ne sera pas libre avant cette date.
Pour des raisons evidentes dues a internet, je ne placerai pas cette adresse ici. je la fournirai sur demande a ceux qui la voudront - ecrivez-moi en suivant le lien a droite de cette page tout simplement -
Je peux specifier - pour ceux qui connaissent vancouver un brin - que c'est sur East Broadway, un bloc et demi plus a l'est d'ou je demeurais avant. je ne serai donc pas depayse cote quartier et environnement, mais ca a l'avantage aussi que je sais deja que c'est un quartier pratique et agreable.
J'aurai une coloc, semble-t-il, en la personne de mon amie Suzie, qui revient elle aussi a Vancouver debut septembre.
Je vous tiendrai au courant de mes activites d'ici la et apres, puisque je continue de camper dans le salon de mon amie Karina pour l'instant et que je n'ai toujours pas mon ordinateur, ni rien de tres pratique pour me reinstaller.
J'aurai certainement la possibilite de placer sur le web d'autres photos de l'Equateur d'ici la, meme si j'ai maintenant un travail que j'ai commence hier officiellement d'ailleurs - je serai superviseur de quart au Starbucks de Granville et Georgia, downtown Vancouver. On dit que c'est l'un des Starbucks les plus achalande qui soit, ce qui me convient parfaitement.
Fini la recherche d'appart, ce qui me convient encore plus parfaitement.
Hasta pronto amigos.
mercredi 11 août 2004
Un cas de depaysement.
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Ce matin, après avoir fait quelques téléphones pour des appartements à louer, je suis parti en visite et ai appliqué sur deux apparts. Un correct mais tout juste, l'autre crappy, mais que voulez-vous, il faut passer par là même si on ne crois pas une minute que ça va finir par donner quelque chose, c'est la seule manière de faire. Ok, de retour dans le downtown pour quelques achats, dont des souliers noirs pour mon nouveau travail, je relaxe un peu en marchant sur Robson Street. Sur le chemin du retour, je note une Ferrari en panne au coin de Thurlow. Sais pas pourquoi, mais l'idée d'une Ferrari en panne est amusante.
Je fait une pause au Chapters, feuilletant un biographie de Shakespeare pour une petite demie-heure, avant que ma lecture ne soit interrompue par un appel de mon amie Suzie. Après son coup de téléphone, je prends un bus qui descend Granville vers ma destination; un autre appartement à visiter à 19h. Au coin de Hastings et Main, je note que le secteur n'a pas beaucoup changé, toujours aussi plein de junkies et de gens à l'air weirdo. Je descend du bus au coin de Broadway et la faim me prend. Je ne veux pas manger tout de suite, je pense plutôt cuisiner quelque chose de bon plus tard en soirée. Je m'arrête donc dans une fruiterie, m'achète une durazno et poursuis ma route, le fruit combattant parfaitement la faim et la soif en même temps.
Je visite, ça va bien, c'est mieux que les deux autres du matin, je rempli la formule d'application, on me rappellera bientôt, je connais la chanson. Mais, que voulez-vous... Ok, en route vers l'arrêt de bus, des policiers parlent avec un type à moto. Il repart, je passe près de l'auto-patrouille. Les policiers m'interpèlent. Ils prennent en note, sur leur ordinateur de bord, mon nom, mon adresse (temporaire) et pourquoi je suis dans le secteur. Je coopère évidemment mais demande de quoi il retourne; on recherche simplement quelqu'un dans le quartier et je corresponds à la description du bonhomme. Eh ben.
Je réalise que le type à moto correspondait lui aussi grossièrement à une description similaire à la mienne, j'imagine.
Dans l'autobus, je me plonge dans mon roman - Black House, écrit par Stephen King et Peter Straub - ce qui ne m'empêche pas de remarquer une belle blonde qui lit Gerald's game, de King. Pas un mauvais choix de livre, mieme si ses habituels fans n'ont pas aimé. Je me retiens de lui recommander Dolores Clayborne, si elle apprécie Gerald's game, puisque les deux livres sont liés.
Je descends près de Blanca sur la 10e avenue, en face du Safeway, où je vais me procurrer quelques petits pains pour accompagner mes pâtes de ce soir, ainsi que quelques platanos. Surprise, les platanos du Safeway sont importés de l'Équateur! Eh ben.
De retour à la maison, je me cuisine un petit repas simple et italien, et me fait un excellent batido de platano con leche. Dans le salon, là où je dors normalement, un band est en train de pratiquer une musique jazz plutôt agréable pour accompagner mon repas. Karina y joue du violon et Flavio (un coloc) de la guitare. Jamais vu les autres avant.
Flavio prends une pause, entre dans la cuisine, et ramasse dans son armoire une bouteille remplie d'un liquide brun clair qui rappelle le rhum. Il sort deux verres, verse une rasade dans chacun et replace sa bouteille dans l'armoire. il me tend un verre, en me disant que c'est un alcool du Brésil (d'où il est originaire), fait à base de canne à sucre.
De l'aguardiente? Oui.
Eh ben. Il semble que mes expériences sud-américaines ne sont jamais très loin...
Moi qui pensais être parfois dépaysé depuis mon retour...
Je savoure mes pâtes et mon batido - préparé avec des platanos équatoriens en plus - et me replonge dans Black House sur fond de jazz.
En attendant de faire d'autres appels demain matin.
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Ce matin, après avoir fait quelques téléphones pour des appartements à louer, je suis parti en visite et ai appliqué sur deux apparts. Un correct mais tout juste, l'autre crappy, mais que voulez-vous, il faut passer par là même si on ne crois pas une minute que ça va finir par donner quelque chose, c'est la seule manière de faire. Ok, de retour dans le downtown pour quelques achats, dont des souliers noirs pour mon nouveau travail, je relaxe un peu en marchant sur Robson Street. Sur le chemin du retour, je note une Ferrari en panne au coin de Thurlow. Sais pas pourquoi, mais l'idée d'une Ferrari en panne est amusante.
Je fait une pause au Chapters, feuilletant un biographie de Shakespeare pour une petite demie-heure, avant que ma lecture ne soit interrompue par un appel de mon amie Suzie. Après son coup de téléphone, je prends un bus qui descend Granville vers ma destination; un autre appartement à visiter à 19h. Au coin de Hastings et Main, je note que le secteur n'a pas beaucoup changé, toujours aussi plein de junkies et de gens à l'air weirdo. Je descend du bus au coin de Broadway et la faim me prend. Je ne veux pas manger tout de suite, je pense plutôt cuisiner quelque chose de bon plus tard en soirée. Je m'arrête donc dans une fruiterie, m'achète une durazno et poursuis ma route, le fruit combattant parfaitement la faim et la soif en même temps.
Je visite, ça va bien, c'est mieux que les deux autres du matin, je rempli la formule d'application, on me rappellera bientôt, je connais la chanson. Mais, que voulez-vous... Ok, en route vers l'arrêt de bus, des policiers parlent avec un type à moto. Il repart, je passe près de l'auto-patrouille. Les policiers m'interpèlent. Ils prennent en note, sur leur ordinateur de bord, mon nom, mon adresse (temporaire) et pourquoi je suis dans le secteur. Je coopère évidemment mais demande de quoi il retourne; on recherche simplement quelqu'un dans le quartier et je corresponds à la description du bonhomme. Eh ben.
Je réalise que le type à moto correspondait lui aussi grossièrement à une description similaire à la mienne, j'imagine.
Dans l'autobus, je me plonge dans mon roman - Black House, écrit par Stephen King et Peter Straub - ce qui ne m'empêche pas de remarquer une belle blonde qui lit Gerald's game, de King. Pas un mauvais choix de livre, mieme si ses habituels fans n'ont pas aimé. Je me retiens de lui recommander Dolores Clayborne, si elle apprécie Gerald's game, puisque les deux livres sont liés.
Je descends près de Blanca sur la 10e avenue, en face du Safeway, où je vais me procurrer quelques petits pains pour accompagner mes pâtes de ce soir, ainsi que quelques platanos. Surprise, les platanos du Safeway sont importés de l'Équateur! Eh ben.
De retour à la maison, je me cuisine un petit repas simple et italien, et me fait un excellent batido de platano con leche. Dans le salon, là où je dors normalement, un band est en train de pratiquer une musique jazz plutôt agréable pour accompagner mon repas. Karina y joue du violon et Flavio (un coloc) de la guitare. Jamais vu les autres avant.
Flavio prends une pause, entre dans la cuisine, et ramasse dans son armoire une bouteille remplie d'un liquide brun clair qui rappelle le rhum. Il sort deux verres, verse une rasade dans chacun et replace sa bouteille dans l'armoire. il me tend un verre, en me disant que c'est un alcool du Brésil (d'où il est originaire), fait à base de canne à sucre.
De l'aguardiente? Oui.
Eh ben. Il semble que mes expériences sud-américaines ne sont jamais très loin...
Moi qui pensais être parfois dépaysé depuis mon retour...
Je savoure mes pâtes et mon batido - préparé avec des platanos équatoriens en plus - et me replonge dans Black House sur fond de jazz.
En attendant de faire d'autres appels demain matin.
dimanche 8 août 2004
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Je viens de réussir à placer sur ma page de photos (celle intitulée Plus de photos) une quizaine de nouvelles images prises lors de mon séjour en Équateur. En attendant plus, et mieux, puisque d'ici un mois, je devrais ré-organiser ce site web sur mon séjour pour en faire un site mieux classé.
Le problème avec ces photos, ce sont les petites descriptions. Comme je suis bavard, une phrase, c'est tres (trop) court pour vraiment parler. je ne fais que décrire bêtement l'image, mais en fait, chacune de ces photo a une histoire bien à elle, et c'est souvent cette histoire qui fait l'intéret de la photo elle-même.
Tk, c'est la vie (soupir)...
;-)
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Je viens de réussir à placer sur ma page de photos (celle intitulée Plus de photos) une quizaine de nouvelles images prises lors de mon séjour en Équateur. En attendant plus, et mieux, puisque d'ici un mois, je devrais ré-organiser ce site web sur mon séjour pour en faire un site mieux classé.
Le problème avec ces photos, ce sont les petites descriptions. Comme je suis bavard, une phrase, c'est tres (trop) court pour vraiment parler. je ne fais que décrire bêtement l'image, mais en fait, chacune de ces photo a une histoire bien à elle, et c'est souvent cette histoire qui fait l'intéret de la photo elle-même.
Tk, c'est la vie (soupir)...
;-)
Quelques heures à Houston, Texas
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Pour la troisième fois depuis mon départ, je vous offre un texte un peu plus substanciel que mes entrées de journal habituelles. Ce texte, il s'intitule justement Quelques heures à Houston, Texas et est disponible via le lien à votre droite sur cette page.
Je vous souhaite une bonne lecture et comme de coutume, les commentaires sont bienvenus.
Dans un autre ordre d'idées, je suis incapable pour le moment de vous donner accès à mes nouvelles photos. Je n'ai accès qu'à un excellent iMac et n'ayant jamais travaillé avec un mac avant, je suis loin de maitriser la chose et elle semble dépourvue de logiciel de traitement d'images... je viens d'en maitriser les accents (suis en milieu anglophone, rappel) et j'accroche encore malencontreusement une fonction frustrante située tout à côté de l'accent grave et qui sélectionne tout le texte tapé et l'efface. j'en suis donc à écrire cette entrée pour la troisième fois, justement...
Je m'empresse donc de la transmettre telle quelle et vous reviens avec les photos dès que possible.
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Pour la troisième fois depuis mon départ, je vous offre un texte un peu plus substanciel que mes entrées de journal habituelles. Ce texte, il s'intitule justement Quelques heures à Houston, Texas et est disponible via le lien à votre droite sur cette page.
Je vous souhaite une bonne lecture et comme de coutume, les commentaires sont bienvenus.
Dans un autre ordre d'idées, je suis incapable pour le moment de vous donner accès à mes nouvelles photos. Je n'ai accès qu'à un excellent iMac et n'ayant jamais travaillé avec un mac avant, je suis loin de maitriser la chose et elle semble dépourvue de logiciel de traitement d'images... je viens d'en maitriser les accents (suis en milieu anglophone, rappel) et j'accroche encore malencontreusement une fonction frustrante située tout à côté de l'accent grave et qui sélectionne tout le texte tapé et l'efface. j'en suis donc à écrire cette entrée pour la troisième fois, justement...
Je m'empresse donc de la transmettre telle quelle et vous reviens avec les photos dès que possible.
vendredi 6 août 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
La couleur du vent...
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Aux alentours de la mi-juin, un vent nouveau s'est leve sur Lloa.Il m'aura fallu deux semaines avant de realiser que ce vent s'adressait a moi. J'ai d'abord ete effraye par ce qu'il pourrait m'apporter comme nouvelles. En effet, quelle genre de nouvelle a besoin du vent pour nous parvenir? J'ai craint pour des amis ou des parents, mais apres un temps, je me suis rendu compte que le vent de Lloa etait d'une autre couleur. D'une couleur nouvelle. Et qu'il me faudrait apprendre a la connaitre et apprendre le langage du vent pour saisir son message.
Je suis parti pour l'Amerique du Sud avec dans mes bagages plusieurs questions. J'esperait les echanger contre des reponses, ou revenir avec un bagage plus leger.
Je ne pense pas, aujourd'hui, alors que je suis revenu depuis a peine quelques jours, avoir completement maitrise le langage du vent et compris tout ce qu'il voulait m'apporter. mais heureusement pour moi, ce vent n'est pas tombe trop tot et ainsi, j'ai eu du temps pour apprendre...
Je ne peux pas dire que je sais tout ce que je voulais savoir, sur la nature et sur moi-meme, mais je peux tout de meme dire que Lloa est un endroit d'où vous ne repartez pas le même que lorsque vous y êtes arrivé pour peu que vous sachiez écouter ce que dit le vent... et regarder de quelle couleur il est.
En regardant mes photos aujourd'hui, je me suis rendu compte a quel point ces enfants me manquent, a quel point la vie que j'ai mene a Lloa et son ecole de rang me manque et a quel point l'etat des lieux et des communications qui me coupent de cette vie m'attriste.
Alors je tends l'oreille attentivement et me promets de le faire tous les jours, car on ne sait jamais, le vent pourrait se lever et m'apporter d'autres nouvelles.
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Aux alentours de la mi-juin, un vent nouveau s'est leve sur Lloa.Il m'aura fallu deux semaines avant de realiser que ce vent s'adressait a moi. J'ai d'abord ete effraye par ce qu'il pourrait m'apporter comme nouvelles. En effet, quelle genre de nouvelle a besoin du vent pour nous parvenir? J'ai craint pour des amis ou des parents, mais apres un temps, je me suis rendu compte que le vent de Lloa etait d'une autre couleur. D'une couleur nouvelle. Et qu'il me faudrait apprendre a la connaitre et apprendre le langage du vent pour saisir son message.
Je suis parti pour l'Amerique du Sud avec dans mes bagages plusieurs questions. J'esperait les echanger contre des reponses, ou revenir avec un bagage plus leger.
Je ne pense pas, aujourd'hui, alors que je suis revenu depuis a peine quelques jours, avoir completement maitrise le langage du vent et compris tout ce qu'il voulait m'apporter. mais heureusement pour moi, ce vent n'est pas tombe trop tot et ainsi, j'ai eu du temps pour apprendre...
Je ne peux pas dire que je sais tout ce que je voulais savoir, sur la nature et sur moi-meme, mais je peux tout de meme dire que Lloa est un endroit d'où vous ne repartez pas le même que lorsque vous y êtes arrivé pour peu que vous sachiez écouter ce que dit le vent... et regarder de quelle couleur il est.
En regardant mes photos aujourd'hui, je me suis rendu compte a quel point ces enfants me manquent, a quel point la vie que j'ai mene a Lloa et son ecole de rang me manque et a quel point l'etat des lieux et des communications qui me coupent de cette vie m'attriste.
Alors je tends l'oreille attentivement et me promets de le faire tous les jours, car on ne sait jamais, le vent pourrait se lever et m'apporter d'autres nouvelles.
jeudi 5 août 2004
Retour sur emotions
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Aout 2004, quelques semaines a peine apres mon depart de lloa, je reviens dans le rang San Luis, a l'ecole ou j'ai enseigne, meme si les lieux sont vides, puisque l'annee scolaire est maintenant terminee.
C'est que je voulais revoir lendroit avant mon depart, et que je voulais aussi faire vivre a Suzie le trajet et le "feeling" de l'endroit. Elle m'accompagne donc depuis notre depart du Quito historique vers le quartier de la mena dos, ou nous avons pris le bus qui mene au village. En montant, nous avons une superbe vue sur le Cotopaxi.
C'est une belle journee ensoleille, tres peu de nuages apparaissent dans le ciel, ils sont disperses, loin.
Nous avons emprunte le meme chemin de terre vers l'ecole, ou nous sommes donc. la senora Blanca, qui s'occupe de l'ecole, arrive par le rang, avec ses etrenelles bequilles (elle a une jambe qui n'est plus fonctionnelle). Elle nous ouvre la grille, puis la porte de ma classe. Suzie s'y balade, regarde certains trucs, prends une ultime photo de moi pres du tableau, tout propre, sur lequel je redige un ultime message, ne sachant pas si et quand quelqu'un le lirait. je verouille la classe en quittant les lieux.
nous redescendons vers la route, pour attraper un bus de retour vers Quito, mais comme nous avons du temps, nous filons sur la route vers la maison ou Franklin et d'autres eleves partagent leur vie avec leurs parents et parents adoptifs. Hugo et Sylvia nous voient et me reconnaissent. Je les entends alors qu'ils filent vers la cour arriere de la maison crier aux autres que le prof Hugo est la... Nous nous approchons de la maison et voila que six d'entre eux sont la; Angel, Franklin, Valeria, Sylvia, Hugo et Ana. Nous parlons un peu, je leur presente Suzie, je leur demande comment s'est deroule leur fin d'annee, ils semblent satisfaits, nous prenons une photo de moi avec eux tous devant leur maison. Nou discutons encore un peu avant que le bus n'arrive, puis je leur dis adieu...
J'ai pris soin de prendre leur adresse en note, mais je ne sais pas trop quoi en faire. J'aimerais bein leur ecrire, mais l'adresse est une simple indication du rang et du village, il n'y a pas de numero de maison dasn cet endroit de la planete, alors je ne sais trop si le courrier s'y rend effectivement. J'aimerais leur expedier quelques photos, a eux et d'autres eleves qui habitent le rang San Luis. les enfants semblent certains que ca se rendra sans problemes.
le bus se presente, nous montons donc et filons vers Quito avec un dernier regard sur le Guagua Pichincha.
Cet espece de pelerinage personnel se poursuit en quelque sorte puisque je nous dirige vers la magdalena, le quartier ou j'ai habite a Quito pendant ces huit semaines. Suzie pourra donc sentir un peu plus le pouls local, et aura vu de la rue, le troisieme etage ou etait situe mon habitation. Nous passons pres du parc en face de l'eglise, pres du marche de fruits et legumes sur la rue, devant le cafe internet ou j'ai ete si souvent... puis nous reprenons le bus San Juan / Pintado pour une derniere fois egalement, je dis adieu au sud de Quito...
J'ecris tout ceci d'un appart de Point Grey, dans l'ouest de Vancouver, il est 11h31 pm heure locale, mais j'ai encore l'impression d'etre a Quito, une partie de moi semble encore y etre, certains de mes reflexes repondent encore a des stimulis equatoriens... j'aurai besoin de temps, j'imagine.
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Aout 2004, quelques semaines a peine apres mon depart de lloa, je reviens dans le rang San Luis, a l'ecole ou j'ai enseigne, meme si les lieux sont vides, puisque l'annee scolaire est maintenant terminee.
C'est que je voulais revoir lendroit avant mon depart, et que je voulais aussi faire vivre a Suzie le trajet et le "feeling" de l'endroit. Elle m'accompagne donc depuis notre depart du Quito historique vers le quartier de la mena dos, ou nous avons pris le bus qui mene au village. En montant, nous avons une superbe vue sur le Cotopaxi.
C'est une belle journee ensoleille, tres peu de nuages apparaissent dans le ciel, ils sont disperses, loin.
Nous avons emprunte le meme chemin de terre vers l'ecole, ou nous sommes donc. la senora Blanca, qui s'occupe de l'ecole, arrive par le rang, avec ses etrenelles bequilles (elle a une jambe qui n'est plus fonctionnelle). Elle nous ouvre la grille, puis la porte de ma classe. Suzie s'y balade, regarde certains trucs, prends une ultime photo de moi pres du tableau, tout propre, sur lequel je redige un ultime message, ne sachant pas si et quand quelqu'un le lirait. je verouille la classe en quittant les lieux.
nous redescendons vers la route, pour attraper un bus de retour vers Quito, mais comme nous avons du temps, nous filons sur la route vers la maison ou Franklin et d'autres eleves partagent leur vie avec leurs parents et parents adoptifs. Hugo et Sylvia nous voient et me reconnaissent. Je les entends alors qu'ils filent vers la cour arriere de la maison crier aux autres que le prof Hugo est la... Nous nous approchons de la maison et voila que six d'entre eux sont la; Angel, Franklin, Valeria, Sylvia, Hugo et Ana. Nous parlons un peu, je leur presente Suzie, je leur demande comment s'est deroule leur fin d'annee, ils semblent satisfaits, nous prenons une photo de moi avec eux tous devant leur maison. Nou discutons encore un peu avant que le bus n'arrive, puis je leur dis adieu...
J'ai pris soin de prendre leur adresse en note, mais je ne sais pas trop quoi en faire. J'aimerais bein leur ecrire, mais l'adresse est une simple indication du rang et du village, il n'y a pas de numero de maison dasn cet endroit de la planete, alors je ne sais trop si le courrier s'y rend effectivement. J'aimerais leur expedier quelques photos, a eux et d'autres eleves qui habitent le rang San Luis. les enfants semblent certains que ca se rendra sans problemes.
le bus se presente, nous montons donc et filons vers Quito avec un dernier regard sur le Guagua Pichincha.
Cet espece de pelerinage personnel se poursuit en quelque sorte puisque je nous dirige vers la magdalena, le quartier ou j'ai habite a Quito pendant ces huit semaines. Suzie pourra donc sentir un peu plus le pouls local, et aura vu de la rue, le troisieme etage ou etait situe mon habitation. Nous passons pres du parc en face de l'eglise, pres du marche de fruits et legumes sur la rue, devant le cafe internet ou j'ai ete si souvent... puis nous reprenons le bus San Juan / Pintado pour une derniere fois egalement, je dis adieu au sud de Quito...
J'ecris tout ceci d'un appart de Point Grey, dans l'ouest de Vancouver, il est 11h31 pm heure locale, mais j'ai encore l'impression d'etre a Quito, une partie de moi semble encore y etre, certains de mes reflexes repondent encore a des stimulis equatoriens... j'aurai besoin de temps, j'imagine.
mercredi 4 août 2004
I don't drink tea, I'll take a latte my dear...
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A Quebecer in BC. Again.
Ouais, je vous redige ceci de la VPL de Vancouver, BC.
Bon vol Houston- Vancouver. Bel accueil de mon amie Karina, qui m'hebergera quelques jours le temps que je me trouve une place a moi. Beau dejeuner ce matin ou elel m'a invite... Suis alle aux toiletets au resto apres dejeuner. Il y avait un siege, du papier de toilette, que l'on jette dans la cuvette apres usage et il y avait du savon pour les mains et des essuies-mains, et chose amusante, de l'eau chaude pour l'evier! Amazing.
A Houston, pour tuer le temps, j'ai finalement decide d'ecrire une petite nouvelle que je taperai bientot pour la mettre en ligne pour conclure mon aventure Equatorienne. J'ai aussi quelques autres gugusses a placer sur ce journal de bord avant.
Apres coup, je verrai quelle forme prendra cet Esprit Vagabond. Il demeurera c'est certain.
Aujourd'hui, a Vancouver, j'ai trouve un emploi (moins de douze heures apres mon atterrissage, pas mal, non?) et je me cherche donc un loyer, tache un peu plsu ardue, si je me fie a mon experience passee.
Je me balade avec un grand sourire, content de revoir cette ville que j'aime tant, mais deja, Quito me manque et je dois avouer que plusieurs amis de Montreal de manquent aussi. J'avais pris quelques habitudes de voir quelques amis sur uen base disons reguliere, et bien, j'imagine qu'il est naturel de s'ennuyer de ces petites rencontres quasi-hebdomadaires...
Ici, tout le monde parle anglais, personne n'a le meme air que les autres, beaucoup de diversite, je me confond plus facilement dans le paysage et la foule. Good.
Beaucoup de sympathiques visages asiatiques (dont mon amie Karina et Melissa qui m'a offert un delicieux Latte ce matin, miam...), chose qui m'avait un peu manque a Montreal.
Je tenterai de me readapter le plus rapidement possible, tentant d'eviter le choc culturel du retour au pays, ou d'en amoindrir les effets si possible. je ne veux pas revivre le choc comme lors de mon retour au Quebec! :-)
A bientot donc, plus de details et d'histoires de mes derniers jours en Equateur tres tres bientot.
Directement de Vancouver, c'etait l'Esprit Vagabond.
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A Quebecer in BC. Again.
Ouais, je vous redige ceci de la VPL de Vancouver, BC.
Bon vol Houston- Vancouver. Bel accueil de mon amie Karina, qui m'hebergera quelques jours le temps que je me trouve une place a moi. Beau dejeuner ce matin ou elel m'a invite... Suis alle aux toiletets au resto apres dejeuner. Il y avait un siege, du papier de toilette, que l'on jette dans la cuvette apres usage et il y avait du savon pour les mains et des essuies-mains, et chose amusante, de l'eau chaude pour l'evier! Amazing.
A Houston, pour tuer le temps, j'ai finalement decide d'ecrire une petite nouvelle que je taperai bientot pour la mettre en ligne pour conclure mon aventure Equatorienne. J'ai aussi quelques autres gugusses a placer sur ce journal de bord avant.
Apres coup, je verrai quelle forme prendra cet Esprit Vagabond. Il demeurera c'est certain.
Aujourd'hui, a Vancouver, j'ai trouve un emploi (moins de douze heures apres mon atterrissage, pas mal, non?) et je me cherche donc un loyer, tache un peu plsu ardue, si je me fie a mon experience passee.
Je me balade avec un grand sourire, content de revoir cette ville que j'aime tant, mais deja, Quito me manque et je dois avouer que plusieurs amis de Montreal de manquent aussi. J'avais pris quelques habitudes de voir quelques amis sur uen base disons reguliere, et bien, j'imagine qu'il est naturel de s'ennuyer de ces petites rencontres quasi-hebdomadaires...
Ici, tout le monde parle anglais, personne n'a le meme air que les autres, beaucoup de diversite, je me confond plus facilement dans le paysage et la foule. Good.
Beaucoup de sympathiques visages asiatiques (dont mon amie Karina et Melissa qui m'a offert un delicieux Latte ce matin, miam...), chose qui m'avait un peu manque a Montreal.
Je tenterai de me readapter le plus rapidement possible, tentant d'eviter le choc culturel du retour au pays, ou d'en amoindrir les effets si possible. je ne veux pas revivre le choc comme lors de mon retour au Quebec! :-)
A bientot donc, plus de details et d'histoires de mes derniers jours en Equateur tres tres bientot.
Directement de Vancouver, c'etait l'Esprit Vagabond.
mardi 3 août 2004
Houston, we have a problem...
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Eh bien, je suis de retour en Amerique du Nord, en transit a l'aeroport George Bush Intercontinental de Houston... Ici, aucun Quichua n'a quitte l'avion a l'arrivee, c'est plein de gringos blancs... et la majorite des filles sont blondes. faudra que je m'habitue a reutiliser l'anglais par reflexe et dire Thanks au lieu de Gracias!
Au depart de Quito, nous avons eu un probleme de poids. Quito etant a 2800 m d'altitude, on ne peut pas decoller avec un avion aussi lourd que disons de Montreal ou Vancouver. Ainsi, le pilote nous a explique que pour pouvoir decoller avec nous tous et nos bagages, il a fallu sacrifier du carburant pour economiser du poids. Ainsi, une fois en l'air, nous n'avions pas assez de carburant pour nous rendre a Houston!
Nous avons donc file vers le sud, a Guayaquil, Ecuador, mais sur la cote pacifique, altitude zero. Pour faire le plein et pouvoir decoller avec cet excedent de poids. Sommes donc arrive a Houston avec une heure tretne de retard, ce qui est parfait pour moi puisque j'ai donc une heure trente de moins a tuer le temps ici.
Ce vol Quito-Guayaquil m'aura permis un decollage direction Nord avec virage a 180 degres au-dessus de la cordiliere des andes sans nuages. Un spectacle inoublaible alors que nous survolions le cratere du Guagua Pichincha avec le Cotopaxi juste a gauche et le Chimborazzo loin devant et le Cayambe a gauche arriere. Inoublaible je vous dis, je regrette de ne pas avoir eu d'appareil photo avec moi en cabine, car a une altitude approximative de 8000 m ces montagnes et volcans etaient de toute beaute ce matin.
Ici a Houston, j'ai eu une belle surprise: il y a un Starbucks dans le terminal. Miam. J'ai donc pu deguster (et c'est le mot croyez moi), un delicieux Latte, mon premier en trois mois, quel luxe et quel delice. Par contre, pour manger un diner rapide, bordel que les prix sont eleves!!! C'est calir que je ne suis plus en Ecuador!
Bon, je vous laisse, l'internet est hors de prix dans les aeroports... Plus de details sur mes derniers jours equatoriens lors de mon arrivee a Vancouver...
Ciao... je veux dire See you soon...
Hugo, Hugh...
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Eh bien, je suis de retour en Amerique du Nord, en transit a l'aeroport George Bush Intercontinental de Houston... Ici, aucun Quichua n'a quitte l'avion a l'arrivee, c'est plein de gringos blancs... et la majorite des filles sont blondes. faudra que je m'habitue a reutiliser l'anglais par reflexe et dire Thanks au lieu de Gracias!
Au depart de Quito, nous avons eu un probleme de poids. Quito etant a 2800 m d'altitude, on ne peut pas decoller avec un avion aussi lourd que disons de Montreal ou Vancouver. Ainsi, le pilote nous a explique que pour pouvoir decoller avec nous tous et nos bagages, il a fallu sacrifier du carburant pour economiser du poids. Ainsi, une fois en l'air, nous n'avions pas assez de carburant pour nous rendre a Houston!
Nous avons donc file vers le sud, a Guayaquil, Ecuador, mais sur la cote pacifique, altitude zero. Pour faire le plein et pouvoir decoller avec cet excedent de poids. Sommes donc arrive a Houston avec une heure tretne de retard, ce qui est parfait pour moi puisque j'ai donc une heure trente de moins a tuer le temps ici.
Ce vol Quito-Guayaquil m'aura permis un decollage direction Nord avec virage a 180 degres au-dessus de la cordiliere des andes sans nuages. Un spectacle inoublaible alors que nous survolions le cratere du Guagua Pichincha avec le Cotopaxi juste a gauche et le Chimborazzo loin devant et le Cayambe a gauche arriere. Inoublaible je vous dis, je regrette de ne pas avoir eu d'appareil photo avec moi en cabine, car a une altitude approximative de 8000 m ces montagnes et volcans etaient de toute beaute ce matin.
Ici a Houston, j'ai eu une belle surprise: il y a un Starbucks dans le terminal. Miam. J'ai donc pu deguster (et c'est le mot croyez moi), un delicieux Latte, mon premier en trois mois, quel luxe et quel delice. Par contre, pour manger un diner rapide, bordel que les prix sont eleves!!! C'est calir que je ne suis plus en Ecuador!
Bon, je vous laisse, l'internet est hors de prix dans les aeroports... Plus de details sur mes derniers jours equatoriens lors de mon arrivee a Vancouver...
Ciao... je veux dire See you soon...
Hugo, Hugh...
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