mercredi 31 août 2022

Les surprises antiques de Lopodunum

Lopodunum était le nom romain de Ladenburg, petite ville du centre ouest de l'Allemagne. Si j'utilise ce nom dans le titre de ce billet, c'est justement parce je n'avais pas réalisé, avant ma visite, que la ville avait conservé des vestiges visibles non seulement de son passé romain, mais aussi de ses fortifications médiévales.


L'entrée en ville depuis la gare charme d'abord par les très nombreuses maisons à colombage apparent dont l'aspect montre une attention particulière aux détails ornementaux.


Suze m'a encore fait le coup de me prendre en photo alors que je suis occupé à capter moi-même une scène intéressante. L'intérêt de cette photo est qu'on peut voir quelques édifices forts jolis avec l'église St-Gallus en arrière-plan à Marktplatz, alors que je semble orienter ma caméra vers un autre angle...


J'étais probablement en train de prendre cette photo-ci, en fait, qui montre une partie du reste de la place et des maisons aux colombages colorés qui l'entourent.


Détail de colombages d'une vieille maison du petit centre historique de Ladenburg


Ladenburg est une des plus vieilles cités d'Allemagne puisque la ville romaine de Lopodunum aurait été érigé sur le site d'une agglomération celte appelée Lokudunom. 

Fait amusant: Une partie de son centre-ville historique est piétonnier et c'est pourtant à Ladenburg que Carl Benz, l'inventeur de la voiture à moteur, a vécu et réalisé ses inventions. (Il repose d'ailleurs dans le cimetière de la ville).


Bel exemple de soins accordés aux détails ornementaux sur le plâtre entre les colombages des maisons de Ladenburg. L'ensemble du centre-ville est d'une grande beauté grâce à ces couleurs et contours variés.


Ladenburg a conservé plusieurs vestiges du moyen-âge malgré le passage du temps, dont quelques tours, et quelques portes, dont celle-ci (St-Martin) est la plus impressionnante.


Une étonnante partie des fortifications datant du début du 13e siècle a aussi été très bien conservée, une surprise pour ce visiteur qui ne s'y attendais pas.


Vestiges d'une ancienne porte et une partie des fortifications qui sont encore visibles dans la ville.


Ce qui explique peut-être le degré de conservation des murs médiévaux, c'est le fait qu'un peu partout en ville, des maisons ont clairement été érigées à partir des murs ou en se servant de ceux-ci, une évolution architecturale que je n'ai pas beaucoup vu ailleurs (le spectaculaire cas de Split en Croatie, sur une échelle toute autre, vient à l'esprit).


Et si on continue à remonter le temps, quelques vestiges de l'époque romaine de Lopodunum ont été mis en valeur - ici, une partie du forum et d'une voie romaine.


Et là, quelques murs et piliers, et une colonne qui, selon les plaques, dateraient de 2 siècles après J.C., tout comme le forum romain qui était sis non loin de là.
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Après la visite de Heidelberg, j'avais un peu craint d'être déçu par la prochaine ville explorée, mais grâce à son charmant petit centre historique et à ses vestiges antiques, Ladenburg s'est avérée une belle petite surprise.
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Heidelberg ou la ville idéale

Visuellement, c'est très dur de faire mieux que ce que peux offrir la ville de Heidelberg. Centre historique très bien conservé, rues pavées bordées de splendides édifices, quelques églises, dont une qui domine la place du marché, tout ça le long d'une rivière enjambée par un pont de pierre dont les fondations remontent au 13e siècle... et un château renaissance en partie en ruines, qui domine la vieille ville du haut de sa colline. Ah, j'oubliais, des points de vue multiples sur la ville et le château, sont nombreux et à couper le souffle.

Nous y avons donc passé près de deux jours, et quitter Heidelberg s'est avéré difficile, on aurait pu y rester plusieurs jours encore tellement la ville est agréable.


Le centre de la vieille ville est commercial - et piétonnier, comme c'est la norme dans le plupart des villes européennes d'ailleurs - et offre de belles perspectives avec ses bâtiments colorés et ses quelques clochers.


L'église Heiliggestkirche est immanquable dans la place du marché. Notez les "marchands du temple" qui se sont installés dans des alcoves le long des fondations de l'église; ces stalles seraient présentes depuis la construction de l'église.


Détail d'un ornement sur une des maisons bordant la rue principale.


De Karlplatz, on peut voir à quel point le château est impressionnant vu de la ville.


Trois voies sont disponibles pour accéder au château; un escalier, une rue en pente à 45 degrés (sans exagération), ou un funiculaire - tout aussi dramatique.



Une fois rendu en haut, les vues sur la vieille ville sont évidemment spectaculaires. Cette photo, une prise de vue parfaitement réussie, prise au zoom avec un appareil à plus basse résolution, donne un "effet carte postale" antique que je trouvais particulièrement intéressant (crédit photo: ma compagne Suze, qui a un bon oeil).


Les jardins du château s'étendent sur un arc de plus de 180 degrés dans la montagne, sur une série de terrasses qui permettent de capter ce genre de vue idéale où on peut admirer à la fois le château et la vieille ville en contre-bas.


Le château est en grande partie en ruines, même si deux grands pans du palais renaissance sont encore en très bon état. Et évidemment, pour ce visiteur-ci, ce sont les ruines qui m'ont semblé les plus intéressantes partie du château. Ici, une tour, qui aurait été détruite lors de la guerre de 30 ans, et jamais reconstruite.


De la cour intérieure, les vues sur les vestiges de certains murs sont particulièrement dramatiques et donnent une idée de l'ampleur de l'édifice.


Je n'ai pas pu résister à capter quelques amis qui habitent désormais l'endroit, comme cet écureuil roux, et quelques perruches moines que j'étais bien étonné de retrouver à cet latitude.


À gauche, la partie encore en état du palais, avec à droite, les vestiges d'un des murs du château.


Comme nous avons passé presque 2 jours à Heidelberg, nous avons pu explorer tous les chemins de la ville au château, où nous sommes montés plusieurs fois. Ici, Suze dans la rue en pente, mais la photo ne donne pas justice à l'inclinaison abrupte de cet accès.


L'esprit vagabond devant une des portes d'accès au château.


Sinon, de retour en ville, le clocher de Heiliggestkirche se grimpe (c'est le cas de le dire), par une série d'escaliers, dont le dernier est sis en retrait de la structure principale (heureusement dans une structure en tube fermée, avec un colimaçon à l'intérieur). Les vues de la galerie sont magnifiques. Ici, les toits et façade de maisons de Marktplatz.


Suze m'a joué le tour du photographe photographié - ici je me concentre clairement sur une photo de la vieille ville avec le château qui la surplombe.

Et comme si ces vues imprenables sur Heidelberg ne suffisaient pas, on peut encore traverser le pont de pierre et atteindre divers points d'observation par un petit sentier de l'autre côté de la rivière Neckar (qu'on s'obstine à appeler le Necktar!)



Pont de pierre et château, vus de l'autre côté du Neckar.


Vue dramatique du château, du centre historique, du pont et de la rivière, captée en fin de journée, avec soleil déclinant derrière les nuages à partir d'une terrasse des jardins du château.

ON comprendra de ce billet enthousiaste qu'après Aeroskobing, on peut facilement dire que Heidelberg a été un autre coup de coeur de ce voyage.

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dimanche 28 août 2022

Quadrature du cercle et l'étrange système d'adresse de Mannheim

Mannheim?

Avant ce voyage, je n'avais jamais entendu le nom de cette ville. Normal, puisque la ville n'a rien d'un lieu touristique ou d'une ville célèbre. Pourtant, sa fondation remonte à l'époque romaine - bien que localement, il semble impossible de retracer ne serait-ce que le nom romain de la ville à cette époque, et que contrairement à d'autres endroits habités par les citoyens de l'empire, il ne reste aucun vestige de cette époque à Mannheim. Aucun?

De passage à Mannheim pour des raisons logistiques plus que touristiques, j'ai quand même pu constater quelque chose qui rend cette ville unique (au monde? difficile à dire, je n'ai pas visité toutes les villes du monde, mais je n'avais jamais encore vu le système utilisé ici).


Mannheim est une ville achalandée, commerciale et industrielle, bigarrée, multiculturelle (d'après mon expérience de quelques jours - un quartier y porte même le surnom de «Little Istanbul»). Un des monument distinctif de la ville est son ancien château d'eau, que l'on peut voir ici au bout d'une des rues commerciales du centre-ville.  


Mannheim a aussi un château (de type palais) qui abrite aujourd'hui son université.


Sinon, Marktplatz est une plaza achalandée, bordée de bars et de restaurants avec terrasses, et dominée par les arômes de cuisson sur le grill.

Mais ce qui retient le plus l'attention à Mannheim, est la configuration de son centre-ville - et son étonnant système d'adresses. Le centre est contenu dans un cercle formé par de grands boulevards, et ce cercle est ensuite divisé en un quadrillage de rues - quadrillage entièrement composé de petits carrés de dimensions identiques, donnant au plan de la ville une allure de damier géant.


Plus étonnant encore, il n'y a, dans ce centre-ville, aucun nom de rue. Aucune des rues que vous voyez sur la saisie d'écran ci-dessus, ne porte de nom, aucun panneau de rue n'est visite en ville; les rues n'ont pas de nom.
Comment peut-on s'y retrouver et y avoir une adresse? Chaque bloc (carré du damier) est numéroté avec une lettre et un chiffre (A1, A2, B1, B2, B3, etc.), et les maisons à l'intérieur de ce carré sont donc numérotées de 1 jusqu'à la dernière, en faisant le tour du carré. Les numéros des maisons sont donc relatives au carré lui-même, et non à la rue sur laquelle la maison se trouve.


Un exemple, ici, le carré L11, on voit que sur une rue, les maisons sont numérotées de 1 à 12, puis de 12 à 15 une fois qu'on tourne le coin de rue pour continuer. 
Pour ce voyageur-ci, c'est unique comme système d'adresse.
Ce qui rend la chose un peu plus compliquée - malgré la simplicité de l'idée - c'est que les quadrilatères dans le cercle ne suivent pas un ordre de A à Z... Deux "secteurs" se côtoient, de A à K, puis de L à U, ce qui fait que L et M sont à côté de A et B... Aussi, l'ordre dans lequel un carré est numéroté n'est pas toujours le même d'un carré à l'autre (sens horaire, anti-horaire, débutant au sud, à l'est)...
La chose demeure tout de même amusante - et ici, on mentionne que l'idée du damier et de ce système d'adresse remonte aux romains, donc c'est essentiellement ce qui reste de vestiges de l'époque romaine à Mannheim.


En quittant Mannheim, j'ai quand même aperçu cet édifice moderne, de la gare, et il semblait mince comme une feuille de papier; on ne lui distingue pas, de cet angle, de 3e dimension.


Clochers de l'église jésuite de Mannheim, le soir venu.

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Une demie-journée à Lübeck

 Après Hambourg, une autre ville à laquelle je n'ai pu consacrer que peu de temps - nous avions prévu nous y installer en route vers Berlin, mais comme le plan a changé et que nus avons abouti à Brême - un choix qui s'est avéré parfait dans une ville d'une grande beauté - nous avons décidé de nous rendre à Lübeck, ne serait-ce qu'une demie-journée, pour pouvoir admirer cette ville dont nous avions lu beaucoup de bien.


Marktplatz est la place la plus étonnante est celle sise derrière l'hôtel de ville et non loin de l'église St-Marien. Le mélange de style architecturaux rend l'hôtel de ville particulièrement amusant et surprenant (en plus, on ne voit pas le petit balcon rococo qui se trouve de l'autre côté de l'immeuble sur la photo)


Mes lectures m'avaient laissé croire que le centre historique de Lübeck serait plus uniformément médiéval que ce que la visite n'a permis de voir, mais la ville offre quand même des immeubles particulièrement bien conservés/restaurés, comme celui de la guilde des navigateurs (je crois, de mémoire, je n'ai pas pris de notes), datant des années 1500 quelques.


Quelques portes monumentales sont à peu près tout ce qui reste des anciennes fortifications.


Un des intérêts de Lübeck demeure les arrière-cour intérieures, mais une bonne partie de celles-ci sont privées - ou assez bien cachées - ou encore donnent l'impression que le visiteur n'a pas d'affaire là, donc on s'abstient la plupart du temps d'aller fouiner dans ces cours accessibles par des petits passages.



Détail décoratif - quelque chose me dit que la dame n'est pas en sécurité entre les griffes de ce dragon.


Autre exemple d'immeuble au style bien conservé. Lübeck s'est avérée avoir un centre historique beaucoup plus grand que ce que j'avais imaginé. Passé l'entrée en matière (porte monumentale et Marktplatz), j'ai malencontreusement suivi un trajet suggéré passant d'abord par le secteur ouest de la ville, et il s'est avéré que le secteur est, parcouru par la suite, était beaucoup plus intéressant. J'ai donc eu un sentiment partagé lors de ma promenade, mais tout le quartier est s'est avéré une belle découverte.


Holstentor, la "porte" principale de la vieille ville est définitivement l'affaire la plus impressionnante de Lübeck. 

La vue la plus spectaculaire de cette porte aurait été en ligne droite, de plus loin, avec l'allée et les jardins de part et d'autres, mais la ville a eu l'étrange idée d'installer une camera oscura dans un gros bloc noir qui obstrue complètement la vue et la perspective, d'où cette photo en angle, un peu moins impressionnante même si l'effet demeure vue le sujet.

Beatles-Platz, Hambourg - sur un lieu iconique

C'est dans le quartier des clubs et du red light de Hambourg que l'on retrouve Beatles-Platz. Il s'agit d'une petite place en pavé, devant l'entrée du secteur comprenant de nombreux clubs et bars clinquants et aux affiches en néon plus grandes et plus clichés les une que les autres.

Pourquoi une place dédiées aux Beatles à cet endroit? C'est parce qu'après quelques visites et séjour à jouer dans les clubs de Hambourg, c'est ici, en 1962, avec leur nouveau batteur Ringo Starr que les Beatles ont enchainé une série de spectacles qui allaient faire d'eux de véritables vedettes internationales.

Pour célébrer cet événement historique, la ville a donc nommé la place en l'honneur des Beatles, et leur a même consacré un monument.


Beatles-Platz, près du Star Club où ont performé les Beatles lors de leur 3e séjour à Hambourg, lançant leur carrière internationale.


Monument aux Beatles - Le batteur est un amalgame de Ringo et Pete Best. Hors-champs sur la photo, on retrouve aussi une silhouette de Stuart Sutcliffe.


L'esprit vagabond en compagnie des silhouettes des Beatles (je suis appuyé sur George Harrison, Lennon dernière moi, McCartney est à l'extrême gauche de la photo).

La place est ornée de pavé formant des cercles concentriques dont une portion est en métal avec les inscriptions des plus grands succès du groupe. (Ici: Ob-la-di-Ob-la-da, Get Back et Here comes te sun).

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Hambourg - enfin en visite

Le titre de ce billet trouve racine dans le billet sur la route nous ayant mené à Bremen. Nous avions alors bordé un premier train se rendant à Hambourg, pour devoir sortir à la frontière faute d'avoir pu réserver un siège pour la portion allemande du trajet. Après plusieurs transports régionaux, nous avions fini par prendre un train régional vers Hambourg, puis un autre vers Bremen. Nous sommes donc retourné à Hambourg pour une courte visite. Après être passé 2 fois par la ville sans s'y arrêter, il était temps, on me dira.

Je dois avouer que Hambourg n'avait jamais été sur mon radar des villes essentielles à visiter; En 2003, déjà, nous avions passé notre chemin entre Cologne et Berlin, sans nous y arrêter. Pour moi, la ville était synonyme de grosse ville portuaire industrielle, donc je n'y voyais pas de grand intérêt. Quelques lectures (dont certaines relations de visiteurs très enthousiastes) m'ont convaincu - vu la proximité de Brême - d'aller jeter un coup d'oeil. Je n'ai pas regretté.


Un des édifices les plus spectaculaire est l'hôtel de ville, une affaire assez extravagante dominant une grande place achalandée. Comme tous les monuments ou édifices intéressants de la ville visités ce jour-là, cependant, l'immeuble est un peu isolé du reste - c'est-à-dire qu'autour de ce square, les autres bâtiments sont - architecturellement parlant - assez quelconques. Ce fait a tendance à diminuer l'effet que procure l'impressionnante architecture de l'hôtel de ville - si je compare à ce qui entoure celui de Brême, par exemple, et qui permet d'intégrer le tout dans un ensemble plus spectaculaire.


«Hambourg comprend plus de canaux que Venise ou Amsterdam», indiquent plusieurs guides ou articles. C'est probablement vrai - je n'ai pas compté - mais nulle part en ville les vues sont aussi impressionnantes ou photogéniques que dans ces deux villes. Ici, on a un exemple d'un point de vue intéressant avec vue sur l'église Ste-Catherine et la flèche de St-Nicolas. On voit toutefois quelques édifices quelconques venant diminuer l'impact visuel de l'ensemble.


«Nikolaikirche», dont il ne reste que des ruines et la flèche, la plus haute de la ville. En fait, la pointe demeure aujourd'hui le second point le plus haut de la ville. Il faut dire qu'après sa construction, en 1874, Nikolaikirche était l'édifice le plus haut du monde, rien de moins. Aujourd'hui, puisque l'église a été détruite par les bombardements alliés en 1943, les ruines composent un mémorial aux atrocités commises par l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale.


Flèche de St-Nicolas - Détail d'une gargouille en hauteur.


Un des nombreux ponts enjambant un canal - avec l'église Ste-Catherine en arrière-plan.


Un bel exemple de bâtiments historiques relativement bien préservés le long d'un canal; on peut toutefois noter de gauche à droite «l'évolution» de l'architecture vers quelque chose de moins orné et moins travaillé, jusqu'au quasi quelconque à droite. Hambourg a peut-être plus de ponts et de canaux que Venise ou Amsterdam, mais elle est loin de procurer le même effet à ce visiteur-ci. Ça demeure une ville intéressante, mais pas nécessairement une ville photogénique.


Le quartier le plus distinctif est sans conteste Speicherstadt - un secteur près de la rivière Elbe traversé de multiples canaux et ponts, mais surtout constitué de très grands édifices de briques brunes et formant un tout assez cohérent et visuellement plus satisfaisant que le reste du centre-ville.



C'est d'ailleurs dans ce quartier que la plupart des gens errent à la recherche du bon point de vue ou du bon éclairage pour avoir les plus belles photos de Hambourg, et ce n'est pas un hasard si c'est ce genre de vue qui sert à faire la promotion de la ville auprès des touristes.

Le lecteur de ce blogue comprendra qu'on ne peut juger d'une ville en une visite aussi courte - il y a certainement des secteurs intéressants que je n'ai pas eu l'occasion de parcourir, mais au moins, j'aurai une meilleure idée de ce qu'Hambourg a à offrir si jamais je repasse dans le coin. Je suis donc plutôt content de m'y être arrêté le temps d'une journée - ça valait au moins ce temps-là, contrairement à mon impression pré-visite d'une ville strictement industrielle.

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