Campeche étant une ville photogénique, j'en ai profité pour faire quelques photos nocturnes. Aussi, comme la ville est sur le bord du Golfe du Mexique, j'ai aussi profité de ses superbes couchers de soleil, en compagnie de centaines de résidents et voyageurs, profitant de l'incroyable Malecon - la promenade de plusieurs kilomètres aménagée en bord de mer.
mercredi 29 novembre 2023
Campeche de noche
mardi 28 novembre 2023
Les fortifications de Campeche et les pirates des Caraïbes (1e partie)
J'adore les villes fortifiées.
J'ai souvent parlé des fortifications des villes que je visitais, que ça soit récemment (Bologne et Florence l'an dernier), ou encore lors de voyages antérieurs, comme à Lucca ou à York.
Souvent, il ne reste que quelques vestiges, des portes ou des bouts de murs, mais rares sont les villes qui ont encore l'ensemble de leurs fortifications debout.
En Amérique, on pense évidemment à Québec, et parce qu'on a une ville au Québec qui est non seulement fortifiée mais a conservé ses remparts, on pourrait imaginer que la chose est relativement courante. Pourtant, en Amérique, les villes fortifiées sont rarissimes. Encore plus rares sont celles qui ont conservé des grands pans de leurs murs debout. (Il n'y a qu'à songer à Montréal, dont il ne reste à peu près rien des fortifications originales à part quelques indications ou vestiges de bas de mur).
C'est pourquoi Campeche apparait aussi unique; puisque la ville a été fortifiée, et a conservé la grande majorité de ses murs, et la totalité de ses bastions et portes originales.
J'ai donc exploré ces fortifications. On peut monter sur les murs à quelques endroits, ce que j'ai évidemment fait - il manque quelques segments, ce qui explique qu'on ne puisse parcourir l'ensemble au complet.
Anecdote: Quand on visite cette portion des fortifications, l'entrée se fait par une mini porte en bois donnant sur un escalier de pierre, et le gardien verrouille la porte avec un gros cadenas une fois le visiteur entré, et il retourne è son poste sous la Puerta de Tierra. Quand le visiteur a terminé ses pérégrinations, la seule manière de sortir de là est de sonner la cloche pour prévenir le gardien, qui revient ouvrir la petite porte de bois.
Personnellement, juste le fait de sonner la cloche au-dessus de la porte (bong! bong!) valait le prix du billet d'entrée de ce secteur des fortifications, hehe :-).
(Prix d'entrée de 40 pesos, en passant, donc autour de 3$ CDN, pour déambuler sur les murs et sonner la cloche).
dimanche 26 novembre 2023
À Campeche, trop occupé à admirer la ville pour narrer mes journées
J'avais un excellent souvenir de mon très court passage de deux jours à Campeche en janvier 2007. Une des plus belles villes d'Amérique latine, sans aucune contestation possible.
Le présent séjour, un peu plus long, me permettra de bien implanter Campeche dans ma mémoire, en ayant le luxe d'en explorer plusieurs secteurs en détail, et surtout, en prenant mon temps.
Nous sommes arrivés à Campeche vendredi en fin de journée, et nous avons donc consacré cette fin de journée à faire une première balade dans le centre historique de la ville et à dénicher une épicerie et faire des provisions. Samedi, plus d'explorations - quelques billets à venir si je me donne le temps d'en rédiger les détails et de trier mes quelques 280 photos - mais pour le moment, en ce dimanche soir (déjà?), je vais laisser ici un album de quelques photos de Campeche, sans aucun ordre précis ni thématique particulière.
Campeche, c'est la capitale de l'État du même nom (nous avons donc encore changé d'état, après le Quintana Roo (une semaine en début de séjour) et le Yucatan (un mois). La ville a une très rare particularité en Amérique; elle était fortifiée, et une grande partie de ses fortifications sont encore debout. Belle exploration à y faire!
Voici donc mon premier survol photo de cette splendide ville où domine l'architecture coloniale espagnole.
--
mercredi 22 novembre 2023
L'incroyable Parque La Plancha de Mérida
Avant de quitter Mérida pour poursuivre notre séjour plus à l'ouest, je m'en voudrais de ne jamais avoir parlé du Parque La Plancha de Mérida, un spectaculaire exemple d'urbanisme moderne et de récupération et mise en valeur d'un ancien site semi-industriel.
J'ai parlé déjà de la revitalisation de la Calle 47, et de sa connexion avec la 60 (rue principale du centro historico), qui a aussi entreprit une cure de revitalisation, ainsi que du lien entre la 47 et du célèbre et historique Paseo de Montejo (menant au Monumento a la Patria).
Tous ces liens urbains démontrent une certaine vision d'ensemble qui doit être saluée; Mérida ne s'est pas contenté de réaliser deux ou trois micro-projets ici et là, sans liens entre eux; l'ensemble de ces éléments couvrent un vaste pan des quartiers centraux et rendent tout le secteur fort agréable à explorer.
La Calle 47, qui par donc de la 60, se rend, à son autre extrémité gastronomique, culturelle et touristique, au Parque La Plancha, nouvellement restauré et aménagé. En fait, ce gigantesque parc urbain a été officiellement été inauguré lundi dernier seulement, alors c'est un sujet tout neuf, et les citoyens de la ville étaient fort nombreux à s'y balader et profiter de ses installations en fin de journée hier.
Aménagé en partie sur les anciennes voies ferrées, secteur semi-industriel, et à partir de l'ancienne gare ferroviaire de Mérida, le Parque couvre un territoire étonnamment vaste pour un parc nouvellement aménagé en plein centre-ville d'une métropole. (Le site officiel du gouvernement fait état d'une superficie de 19 hectares). En termes de parc urbain, rares sont les grandes villes qui peuvent se vanter d'avoir un parc aussi spectaculaire. Oui, on pense à Central Park, au parc du Mont-Royal, et à d'autres grands parcs urbains, mais j'avoue qu'en Amérique latine, c'était la première fois que je voyais un tel aménagement, aussi bien conçu, avec autant d'installations pour tous.
Le parc comporte des kilomètres de promenade, sous couvert ombragé ou au soleil, une promenade sur-élevée, des pistes cyclables, piste le jogging, un bassin d'eau peu profond (baignade permise), un grand lac artificiel, plusieurs installations de jeux d'enfants, deux gymnase publics pour adultes, une aire de restauration, des jeux d'eau, des fontaines, des boutiques et restaurants, un parc pour skateboard, un amphithéâtre en plein air, des terrains de sport, et un parc à chien qui n'est pas juste un enclos gazonné, mais bien un parc où on retrouve des dizaines d'équipements d'acrobatie canine ou de jeux et d'apprentissage pour votre compagnon. On y trouve des aires de picnic.
L'ensemble est non seulement respectueux de l'histoire du lieu, mais les installations intègrent des anciens wagons de train transformés en kiosques ou boutique, et il y a même un musée du rail aménagé dans des anciens wagons. Les quais de l'ancienne gare sont maintenant une promenade entre les rails, et l'édifice lui-même abrite une Université consacrée aux programmes artistiques.
Au moment de son inauguration, il restait encore deux ou trois secteurs dont l'aménagement n'était pas encore tout à fait complété (lors de notre passage, des travailleurs terminaient d'ériger quelques jeux d'enfants) et j'ai évidemment pris quelques photos de l'endroit.
Le Parque La Plancha est d'autant plus impressionnant que son développement (d'ancien site laissé à l'abandon avec les vieux rails et les détritus industriels) a débuté le 20 septembre 2022. Que tout ça ait été élaboré et réalisé en à peine plus d'un an est proprement incroyable, quand on voit combien d'années sont nécessaires dans les villes du Québec pour réaliser le moindre petit aménagement de 500 pieds carrés. Et on se prend à envier Mérida d'avoir un urbaniste (ou une équipe) avec une telle vision d'ensemble et d'avoir réalisé un tel parc urbain.
--
mardi 21 novembre 2023
Herbie et les choupettes de Mérida
Une autre lubie, après celle des noms de coins de rue... un souvenir de jeunesse.
Dans mon enfance, et même en début d'adolescence, quand la famille partait en road trip pour Québec ou Montréal (environ une fois par an à chacune de ces grandes villes), à partir du Lac St-Jean, la route pouvait être longue, et en l'absence de la technologie moderne, mes parents devaient quand même faire quelques efforts pour nous divertir tous les quatre afin que le périple ne soit pas trop pénible pour eux.
Je me souviens de plusieurs de ces trajets, où on chantait tous ensembles ou jouaient à des jeux (imaginaires) pendant que papa conduisait.
Un de ces jeux était de compter des points en étant le premier à voir une Volkswagen Beetle (Coccinelle) et pour marquer le point, il fallait mentionner "Choupette" suivi de la couleur de la voiture aperçue. Évidemment, dans les années 70, il y avait assez de ces voitures en circulation pour que le jeu vaille la peine d'être joué, ce qui n'est clairement plus le cas aujourd'hui... sauf peut-être à Mérida.
Dès mon arrivée, j'ai remarqué la présence de quelques choupettes, et me suis amusé à les photographier.
Choupette, pour ceux qui l'ignorent, était le nom de la voiture autonome dotée d'une personnalité dans la série de films produits par Disney dans les années 70 et mettant en scène une de ces Volkswagen Beetle. (The Love bug étant le premier film de la série). Évidemment, dans ces années-là, je voyais les films en version française, d'où Choupette. Dans la version originale, le nom de l'auto était Herbie.
Bref, à Mérida, il y a de quoi jouer aux choupettes... et j'en ai donc photographié quelques unes, dont la plus célèbre de toutes (oui oui!):
Avec un total de 25 points, c'est moi qui gagne, je pense.
Ah, puis deux bonus, captées en fin de journée aujourd'hui, pas pu résister ;-)
--