Profitant d'une chaude journée ensoleillée et d'un beau dimanche de congé, nous sommes allé passer une bonne partie de la journée à Progreso (Puerto Progreso), petite ville balnéaire à moins d'une heure de Mérida sur le bord du Golfe du Mexique.
Progreso est la ville principale d'une très longue presqu'ile qui va de Telchac Puerto à Sisal et qui se trouve entre le Golfe et Laguna Rosada, une longue lagune au nord de l'État du Yucatan.
La journée a été concentrée le long de la plage - échangeant ainsi une lourde journée chaude et humide en ville pour une balade en bord de mer avec une jolie brise en prime. Je n'ai donc pas exploré toute la petite ville, mais en rapporte néanmoins quelques souvenirs photos et anecdotes amusantes:
La plage, la mer... et le plus long quai au monde! Les eaux sur la rive de Progreso ne sont pas profondes, et le quai a été érigé pour pouvoir accueillir des bateaux de croisières. Il a donc fallu le construire très long pour atteindre des eaux assez profondes. Sur la photo, on n'en voit qu'un petit bout, puisque passé le bâtiment administratif (il y a un poste de douanes plus loin sur le quai), le quai s'étire encore sur quelques km. J'ai lu quelque part que le quai fait 6,5 km de long.
Sinon, on retrouve une large et longue bande de sable le long de la mer, très agréable à marcher, avec, parfois, quelques petits bateaux sur le sable.
Autre symbole de la ville; le Phare, qui a fêté ses 125 ans en 2018. Ce qui m'a le plus étonné, c'est de le retrouver aussi loin de la plage (relativement quand même, il n'est pas à des km), alors qu'il trône aujourd'hui dans les rues du centro à quelques minutes de la plage.
Il y a plusieurs références jurassiques et aux dinosaures en général à Progreso, dont celle-ci aperçue de la plage, non loin du Museo del meteorito. Progreso est dans la zone touchée par le cratère de Chicxulub, causé par la chute d'une météorite au crétacé et étant considérée comme une des cause de la disparition des dinosaures de cette période.
Amusante sculpture sur le maleçon près du quai.
J'ai pu voir plusieurs murales à Progreso, toujours un plaisir, dont celle-ci, sur des thèmes classiques du Yucatan; on y reconnait entre autres éléments le phare de Progreso, les références au dia de los muertos, El castillo de Chitchen Itza et quelques dinosaures.
Murale maritime aperçue au centro, près de la Callejon del Amor.
Un hommage étonnant à Rocky Balboa, personnage créé par Sylvester Stallone, sur le Nuevo maleçon internactional.
Ici, je ne sais pas si c'était un hommage à un personnage de Stallone, mais le Rambo de Progreso ne semble pas au meilleur de sa forme.
Entrée de la Calleron del amor, une petite ruelle nouvellement réaménagée, offrant un beau passage frais entre les rues du centro avec bancs et bordé de murales.
J'ai lu à Mérida que Progreso était l'endroit où les gens de Mérida se rendaient le dimanche s'ils voulaient fuir la chaleur de la ville; si c'est bien le cas, alors si c'est l'achalandage typique d'un dimanche à Progreso, l'endroit respirait quand même le calme et la plage comme la mer étaient loin d'être bondées de monde. On était très loin des grosses stations balnéaires étalant les resorts un après l'autre et dont les plages sont souvent pleines à craquer.
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