La cité jaune d'Izamal

À environ 1h à l'est de Merida, on retrouve une petite ville qui s'appelle Izamal. Izamal a plusieurs surnom - dont celui de ville aux trois cultures (*) - mais celui que je retiens est «La ciudada amarilla» (La cité jaune).

C'est que dans son centre historique, on ne retrouve que des édifices jaunes. Les rues sont donc bordées de maisons jaunes, d'immeuble à bureaux, de commerces et même d'un couvent franciscain, tous jaunes.

Ceci, entre autres détails, rend la petite ville d'Izamal particulièrement photogénique.

J'étais passé par Izamal en 2007, en route vers Valladolid et Chitchen Itza, et j'avais écrit ceci dans une note en fin de billet-texte sans photos:

«J'ai évidemment des photos pour prouver tout ça [que la ville est tout en jaune], mais ce café internet est un peu lent et je n'ai pas mon câble USB avec moi... Ça sera pour plus tard. [...] et les moustiques me dévorent vivant et je dois sortir d'ici! De la ville en jaune, je vous souhaite une belle soirée... moi, je cours vers mon anti-moustique!»

Je ne me doutais pas que les photos d'Izamal seraient publiées sur ce même journal 16 ans et 10 mois plus tard :-)

Comme mieux vaut tard que jamais, voici donc des photos de la cité jaune d'Izamal:

L'entrée de l'atrium du couvent franciscain d'Izamal, qui domine tout en pâté de maison au centre historique de Izamal et en est certainement l'édifice actuel le plus impressionnant.

L'atrium du couvent, entouré de superbes portiques.

Une vue de la Calle 31, captée du coin avec la Calle 26 (les rues sont numérotées, et non nommées, comme à Merida).

Une calèche attend à l'ombre, près des arches de Plaza Izamal (un des deux parcs/places centraux).

Les coins de rues portent des surnoms historiques et certains sont désormais ornés d'un bas relief illustrant ce surnom, avec une plaque explicative. Ici, la Esquina del Gallo (Coin du coq).

La Iglesia de Los Remedios, avec en avant-plan, Suzie qui s'est installée dans une chaise double typique du Yucatan, mais d'une taille exceptionnellement grande!

El Arco de la Plaza de los Canones.

Une autre portion de la Calle 31.

L'ancien théâtre Justo Sierra est maintenant un édifice vide (on voit l'arbre du dessus à travers la fenêtre de la porte), mais sa façade a été conservée.

Clocher de la chapelle de Santa Cruz, au coins de la Calle 40.

Un segment de la Calle 30, de près du coin Calle 29 jusqu'au couvent.

Vue du couvent, captée de sous les arches de l'atrium.

Photo captée de la Calle 27, vers la Calle 30. J'ai appelé ce cliché «Yellow Abbey Road».

Le ciel était d'un bleu éclatant, permettant des photos jaunes et bleues avec des contrastes spectaculaire.

Ici, avec le clocher de Los Remedios.

(*) La cité aux trois cultures: Comme plusieurs villes coloniales espagnoles, Izamal a été érigée sur une ancienne cité Maya (le couvent a été construit avec des pierres d'édifices mayas). Par contre, la culture maya est encore présente à Izamal, et même en pleine ville, on retrouve encore des ruines et vestiges de l'époque Maya. Suffisamment, en fait, pour que je consacre un billet à part aux ruines d'Izamal-Maya.

À suivre, donc.

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