samedi 11 novembre 2023

Les vestiges d'Izamal, ancienne cité Maya

Je le mentionnais à la fin du billet précédent sur la cité jaune d'Izamal, la petite ville a été érigée sur une cité Maya existante et Izamal est donc habitée depuis des siècles (on parle ici d'une cité érigée en 700 av J.C.).

Quelques-une des structures construites par les mayas étaient si imposantes, que les espagnols, après la conquête et la «fondation» de la ville coloniale d'Izamal, ont bâti un couvent sur l'acropole (à même les pierres des édifices mayas) et auraient considérés beaucoup trop compliqué de détruire les plus grandes structures. La plus imposante, une gigantesque pyramide maya couvrant plus d'un hectare à sa base, est aujourd'hui considérée comme la structure la plus large du Yucatan par son volume (et la 4e plus grande structure de l'Amérique pré-colombienne).

Et par un de ces hasards de l'histoire, les vestiges de cette pyramide ont survécus jusqu'à ce jour et ces ruines  - et celles de quelques autres structures à Izamal - sont encore présentes, en plein centre historique de la petite ville jaune.


De la plaza centrale, on peut voir le haut de la plus grande pyramide. (Et pour donner une idée de l'échelle, il y a des gens sur le dessus de la pyramide).


La pyramide de Kinich-Kakmo se grimpe en deux étapes; on doit d'abord monter sur un immense plateau (qui donne une idée du gigantisme de la structure globale sous nos pieds).


Puis, arrivé sur le promontoire, on a accès au temple au sommet (ici encore, quelques visiteurs sur la photo pour donner une idée de la grandeur de la structure).


Comme le découvre Suze sur cette photo, les marches ne sont pas nécessairement égales et bien alignées.


Une fois en haut, j'ai capté cette photo avec Suze sur le promontoire et le couvent de Izamal en haut en arrière-plan.


La pyramide de Itzamatul est un peu plus petite, mais quand même imposante.


Les escaliers en façade ont été bien préservés.


Habuk est plus perdue dans la végétation, des arbres poussent maintenant sur la structure, la nature reprend son espace après le dégagement de la structure il y a des décennies. Habuk est fermée au public, on ne peut que la photographier à travers la grille qui protège le site.


Même situation à El Conejo, dernier vestige Maya de Izamal que j'ai pu capter. Il en existe bien un autre (Kabul), dont j'ai pu apercevoir le sommet, en plein centro, mais il se trouve caché à l'intérieur d'un pâté de maison, avec à peine quelques centimètres de dégagement pour une vue très partielle, donc impossible d'en tirer une photo ou une vue intéressante.


Sinon, la ville possède aussi des vestiges de l'époque coloniale, comme ces canons exposés à Plaza Santa Cruz.


Sur les marches de Kinich-Kakmo, un travailleur inspiré a probablement laissé ce soleil dans la structure lors d'une restauration passée.


Enfin, vestige datant probablement du 20e siècle: un vieil autobus, abandonné dans un terrain vague derrière un parc près de Satna Cruz.

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