Je dois vous avouer une chose; je ne suis pas le plus grand fan de Daniel Bélanger.
Certes, je dois reconnaître que l'auteur-compositeur-interprète est un des meilleurs du Québec, surtout en terme de richesse du texte de ses chansons, mais on dirait que lorsque la radio jouait une chanson de Bélanger, je n'accrochais pas autant que ses (pourtant très nombreux) fans.
J'avais finalement accepté cet état de fait; coup donc, Bélanger est bon, mais il ne m'atteint pas directement, ce sont des choses qui arrivent.
Puis, mon amie Sarah-Maude (dont j'ai parlé sur ce blog à quelques reprises) a gagné des billets pour aller voir Bélanger en spectacle; une affaire de radio et de concert live, en direct du National, au centre-ville de Montréal.
Si vous êtes un auditeur de CKOI-FM, vous êtes peut-être un habitué de ce genre de concert; celui que Bélanger offrait en exclusivité aux invités présentes avait lieu mercredi dernier... et j'avais accepté l'invitation de Sarah-Maude, puisque j'aime bien les concerts et spectacles.
Je me suis donc retrouvé avec Sarah-Maude, Andréa et Suzie au National; une petite salle, ancien théâtre, qui rappelle un peu le Latulipe, les sièges en moins, puisqu'il s'agit d'une salle à admission générale et où vous assistez au spectacle debout au parterre.
Et je vais vous avouer une chose (une autre): j'ai adoré Daniel Bélanger en spectacle.
Est-ce moi qui suis plus réceptif en show qu'avec la radio? Probable que oui, puisque je n'écoute que rarement la radio, généralement quand je me retrouve dans une voiture, donc j'y cherche surtout une musique de fonds ou de divertissement, sans porter réellement attention aux paroles. N'ayant pas de CD de Bélanger, je n'avais tout simplement jamais réellement écouté l'ensemble de certains textes, même si les morceaux que j'avais capté ici et là m'avait déjà mis sur la piste du bon parolier qu'il est.
Mais, détail plus important, je n'avais jamais réalisé que Daniel Bélanger faisait du rock. Pour moi, il faisait du folk-pop, mais pas du rock. Or, live, sur une scène, Bélanger fait du rock. Certes, un rock assez soft, mais tout de même, une musique plus musclée que du folk auquel je l'associais surtout. Et cet aspect de sa musique avait tout pour me plaire davantage.
Pour cet amateur de musique-ci, les pièces de Bélanger (paroles et musique) trouvent toute leur énergie sur scène et semblent exploser le cadre bien léché des versions studios sur CD, purement et simplement. Évidemment, voir le chanteur vivre sa musique est toujours une expérience qui ajoute à l'appréciation de chansons - et dans ce cas-ci, Bélanger était accompagné de 4 musiciens et deux choristes - et la prestation de Daniel Bélanger était habité, énergique, vivante et vibrante; bref, c'était un très bon spectacle. Seul bémol: une heure était bien trop court! On en redemande!
L'homme est demeuré assez sobre dans sa prestation, parlant relativement peu et demeurant caché derrière une casquette bien vissée sur la tête et une barbe de quelques jours, mais ce faisant, il laissait toute la place (et le temps) à sa musique.
Pour ceux qui s'intéressent à la musique de Daniel Bélanger, mentionnons qu'il a surtout interprété quelques-uns de ses plus récents titres, ouvrant le concert avec une version éthérée de Amusements et le terminant avec La fin de l'homme en version acoustique, seul sur scène. Mes moments préférés de la soirée comprènent Demain peut-être, Manière de parler, une très touchante version de Dans un Spoutnik et la superbe Rêver mieux. Mais j'avoue que n'ayant pas été un fan de Bélanger, je ne croyais pas connaître autant sa musique et que reconnaître plus de 80% du matériel présenté dès les premières notes m'a surpris et m'a fait réaliser que la musique de Daniel Bélanger fait partie de notre paysage culturel depuis un certain temps déjà et que plusieurs de ses chansons sont en train de devenir des classiques de cette culture musicale.
Une belle révélation, donc. Il était temps, diront ses fans de la première heure!
Je termine en vous invitant à visiter son excellent site officiel, où on peut écouter l'ensemble de son oeuvre, sous la rubrique "Discographie".
Ça ne vaut pas les version live, mais coup donc, ce n'est pas tout le monde qui a la chance d'avoir une amie qui s'amuse à téléphoner à la radio et l'inviter avec les billets gagnés ;-).
(Ce n'est d'ailleurs pas la seule chose qu'elle a gagné récemment, mais j'y reviendrai d'ici quelques semaines puisque c'est une autre histoire).
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mercredi 26 mars 2008
dimanche 23 mars 2008
2008: Clarkes's last Odyssey
Libellés :
Ma vie
On annonçait la semaine dernière le décès d'Arthur C. Clarke. Mes jeunes amis lecteurs ne savent probablement pas qui est Clarke, puisqu'il était un vieux monsieur aux yeux des jeunes, mais même s'il était déjà d'un âge respectable quand j'ai découvert son oeuvre, j'ai toujours eu l'impression à le lire, que je lisais un auteur dans la fleur de l'âge.
L'écriture de Clarke - j'ai surtout lu sa fiction - avait pour moi, cette qualité difficile à cerner qui lui donnait une grande humanité (j'allais presque dire naïveté, mais le terme a quelque chose de péjoratif alors que Clarke était un écrivain pour qui j'ai toujours eu beaucoup de respect).
J'ai découvert Arthur C. Clarke alors que les auteurs-phares de l'âge d'or de la SF américaine faisaient encore recettes parmi les collections en traduction des éditeurs français dont les livres envahissaient les tablettes des librairies que je fréquentais dans ma jeunesse de lecteur. Avec Philip K. Dick et Isaac Asimov - mon favori à l'époque grâce à ses intrigues très intellectuelles mais dont le style n'a jamais atteint la cheville de celui de Clarke en terme littéraire, ni la superbe folie de Dick d'ailleurs - Arthur Clarke allait profondément marquer mes premières années de lecteur de science-fiction. Plus encore, Arthur C. Clarke a façonné ma définition-même de ce qu'est la science-fiction pour moi.
Clarke est mondialement connu comme l'auteur de 2001: A Space Odyssey, auteur à la fois du roman et du scénario du film culte tourné par Stanley Kubrick. Cette série de roman (comportant trois autres romans; 2010, 2061 et 3001) demeure pour moi une grande et belle série de SF - même si on a fait bien plus ambitieux depuis. J'aurai toujours un merveilleux souvenir de lecture de ces livres. D'ailleurs, 2001: A Space Odyssey est le premier roman que j'ai lu à deux reprises et quelques "images" crées dans ma tête par ces livres sont faciles à évoquer pour moi.
Clarke était un scientifique de renom. je ne sais trop quelle partie des histoires que j'ai lues sont vraies, mais il me semble qu'on lui attribue l'invention - directe ou par la suggestion ou l'anticipation de la chose - du radar, des satellites géostationaires et des semelles de velcro utilisées en apesanteur... Je me souviens même avoir lu quelque part que les astronautes des premières missions Apollo avaient même envisagés un moment de dire qu'ils avaient découvert un monolithe sur la Lune... avant de changer d'idée, vu le sérieux de leur mission. Je vous fais part de ces histoires sans les vérifier - je les aime comme elles sont, sans réel désir de les confirmer ou les infirmer - pour souligner l'impact que l'homme, le scientifique, l'écrivain, a eu sur son époque.
Clarke a reçu de nombreux honneurs - un Prix littéraire porte son nom, l'orbite Clarke autour de la terre a été baptisé en son nom, et le Sri Lanka a émis un timbre en son honneur, pour ne nommer que ceux dont j'ai eu connaissance et qui me viennent à l'esprit aujourd'hui- et on pourra dire qu'il a eu une vie très bien remplie et aura laissé sa marque sur l'humanité à mon sens.
Arthur C. Clarke a terminé sa vie au Sri Lanka, où il avait élu résidence depuis quelques décennies et cette semi-retraite dans un pays qu'il appréciait touche aussi particulièrement le voyageur en moi. Il semblait (dans ses interviews comme dans les dernières fictions que j'ai lues de lui) empreint d'une belle sérénité que j'attribuait à son séjour là-bas. J'avais d'ailleurs fait un petit clin d'oeil à l'oeuvre de Clarke lors de ma relation de mon expédition au Cotopaxi en 2005... Je termine donc ce billet là-dessus, en saluant bien bas ce grand écrivain qu'a été Arthur Charles Clarke.
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L'écriture de Clarke - j'ai surtout lu sa fiction - avait pour moi, cette qualité difficile à cerner qui lui donnait une grande humanité (j'allais presque dire naïveté, mais le terme a quelque chose de péjoratif alors que Clarke était un écrivain pour qui j'ai toujours eu beaucoup de respect).
J'ai découvert Arthur C. Clarke alors que les auteurs-phares de l'âge d'or de la SF américaine faisaient encore recettes parmi les collections en traduction des éditeurs français dont les livres envahissaient les tablettes des librairies que je fréquentais dans ma jeunesse de lecteur. Avec Philip K. Dick et Isaac Asimov - mon favori à l'époque grâce à ses intrigues très intellectuelles mais dont le style n'a jamais atteint la cheville de celui de Clarke en terme littéraire, ni la superbe folie de Dick d'ailleurs - Arthur Clarke allait profondément marquer mes premières années de lecteur de science-fiction. Plus encore, Arthur C. Clarke a façonné ma définition-même de ce qu'est la science-fiction pour moi.
Clarke est mondialement connu comme l'auteur de 2001: A Space Odyssey, auteur à la fois du roman et du scénario du film culte tourné par Stanley Kubrick. Cette série de roman (comportant trois autres romans; 2010, 2061 et 3001) demeure pour moi une grande et belle série de SF - même si on a fait bien plus ambitieux depuis. J'aurai toujours un merveilleux souvenir de lecture de ces livres. D'ailleurs, 2001: A Space Odyssey est le premier roman que j'ai lu à deux reprises et quelques "images" crées dans ma tête par ces livres sont faciles à évoquer pour moi.
Clarke était un scientifique de renom. je ne sais trop quelle partie des histoires que j'ai lues sont vraies, mais il me semble qu'on lui attribue l'invention - directe ou par la suggestion ou l'anticipation de la chose - du radar, des satellites géostationaires et des semelles de velcro utilisées en apesanteur... Je me souviens même avoir lu quelque part que les astronautes des premières missions Apollo avaient même envisagés un moment de dire qu'ils avaient découvert un monolithe sur la Lune... avant de changer d'idée, vu le sérieux de leur mission. Je vous fais part de ces histoires sans les vérifier - je les aime comme elles sont, sans réel désir de les confirmer ou les infirmer - pour souligner l'impact que l'homme, le scientifique, l'écrivain, a eu sur son époque.
Clarke a reçu de nombreux honneurs - un Prix littéraire porte son nom, l'orbite Clarke autour de la terre a été baptisé en son nom, et le Sri Lanka a émis un timbre en son honneur, pour ne nommer que ceux dont j'ai eu connaissance et qui me viennent à l'esprit aujourd'hui- et on pourra dire qu'il a eu une vie très bien remplie et aura laissé sa marque sur l'humanité à mon sens.
Arthur C. Clarke a terminé sa vie au Sri Lanka, où il avait élu résidence depuis quelques décennies et cette semi-retraite dans un pays qu'il appréciait touche aussi particulièrement le voyageur en moi. Il semblait (dans ses interviews comme dans les dernières fictions que j'ai lues de lui) empreint d'une belle sérénité que j'attribuait à son séjour là-bas. J'avais d'ailleurs fait un petit clin d'oeil à l'oeuvre de Clarke lors de ma relation de mon expédition au Cotopaxi en 2005... Je termine donc ce billet là-dessus, en saluant bien bas ce grand écrivain qu'a été Arthur Charles Clarke.
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mardi 18 mars 2008
Les voyages de Bruno...
Un court mot pour attirer votre attention sur un globetrotter et chroniqueur qui est sur la route depuis quelques années déjà et livre ses impressions et relations d'aventures dans le journal La Presse.
Son billet de cette fin de semaine est particulièrement touchant pour moi, puisqu'il évoque les amitiés que l'on tisse en voyage, principalement celles avec des gens qui habitent le pays visité et qui sont toujours heureux de nous revoir quand vous avez la chance de revenir sur vos pas.
Je vous invite donc à lire les propos de Bruno. Il est souvent humoristique, mais au fond, il est sérieux, Bruno, et il me rappelle souvent ce que je ressens en voyage.
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Son billet de cette fin de semaine est particulièrement touchant pour moi, puisqu'il évoque les amitiés que l'on tisse en voyage, principalement celles avec des gens qui habitent le pays visité et qui sont toujours heureux de nous revoir quand vous avez la chance de revenir sur vos pas.
Je vous invite donc à lire les propos de Bruno. Il est souvent humoristique, mais au fond, il est sérieux, Bruno, et il me rappelle souvent ce que je ressens en voyage.
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lundi 17 mars 2008
Les Sunshine Boys
Libellés :
Scène / Spectacle
J'avais été invité à voir cette pièce de théâtre il y a quelques mois déjà, donc la soirée était à mon agenda depuis un temps. Mais par un étrange timing, je reviens à peine de New York, j'étais dans un théâtre sur Broadway mercredi dernier, et me voilà donc au Théâtre Jean Duceppe à assister à la pièce Les Sunshine Boys, adaptation québécoise de la pièce de Neil Simon, créé à Broadway en décembre 1972.
Sunshine Boys raconte les difficiles retrouvailles de Willie et Al, deux vieux comédiens de l'époque du burlesque, qui après avoir travaillés ensemble pendant plus de 40 ans, se sont séparés en mauvais termes et ne se sont plus parlé depuis une décennie. Un gala télévisé leur propose une réunion en hommage au burlesque; ils acceptent malgré les vieilles rancoeurs, mais les problèmes surgissent rapidement alors qu'ils tentent de répéter un de leur sketch célèbre. (Ce résumé est basé sur l'adaptation vue hier, certains détails sont différents de la version Broadway ou cinéma).
Au Québec, ce n'est pas la première fois que la compagnie Duceppe propose cette pièce, puisque déjà en 1982, Jean Duceppe et Roger LeBel créaient la pièce sur la scène montréalaise.
Cette fois-ci, ce sont Claude Michaud et Michel Dumont qui incarnent pour nous Willie Cloutier et Albert "Al" Lépine.
Avec ce texte, Neil Simon rend un hommage évident à une époque oubliée, celle du vaudeville et du burlesque, et il le fait en créant deux personnages profondément humain et en accompagnant son histoire d'une réflexion sur la création et la relation entre la fiction (ici la scène comique où ils ont eu du succès ensemble) et la réalité (ici, la vie des deux comédiens, où ils ne peuvent pas se sentir).
Sunshine Boys est une comédie, et comporte son lot de burlesque, mais la pièce n'est pas exempte pour autant de moments dramatiques ou d'une intensité dramatique certaine. Il y a quelques chose de triste à voir ces deux vieux comédiens jeter un regard nostalgique sur leur succès passé et sur leurs regrets. Leurs affrontements verbaux (et quasi physiques à certains moments) ont beau être plein de mauvaise foi, ils laissent paraître une affection sous-jascente qui fait également réfléchir. Remarquez, la thématique des deux compères vieillissant qui s'aiment mais se détestent n'est pas unique à Sunshine Boys dans l'univers de Neil Simon, il n'y a qu'à se souvenir de The Odd Couple, par exemple. Mais ceci n'empêche pas le texte de Sunshine Boys d'être original pour autant.
Il faut également souligner l'excellent travail d'adaptation effectué pr Claude Maher pour présenter ce texte plein de références (new-yorkaises dans la version originale) à un public québécois. En ce sens, Montréal et l'histoire du burlesque québécois offrait un terroir parfait pour adapter cette pièce. Jean Grimaldi, la Poune, le théâtre des variétés, Gilles Latulipe, le Radio cité, autant de détails adaptés, soit, mais qui donnent une substance locale et une crédibilité au texte adapté qui est joué par des comédiens québécois et se passe au Québec.
Maher signe également la mise en scène, relativement sobre et au service du texte et de l'interprétation de Dumont et Michaud. Ce dernier réussi d'ailleurs avec brio à créer un personnage adorablement détestable et grognon.
Les Sunshine Boys est une pièce assez longue (2h10 de représentation, plus 20 minutes d'entr'acte) mais on ne voit pas le temps passer, tant le texte est serré, bien écrit et l'interprétation convaincante. Vous aurez compris que je vous recommande la pièce, un plaisir pour l'amateur de théâtre.
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Vous avez encore le temps, puisque Les Sunshine Boys, de Neil Simon est présenté au théâtre Jean Duceppe de la Place des arts de Montréal jusqu'au 5 avril.
Si vous avez la chance d'y aller, entrez dans la Place des Arts par la station de métro du même nom; ça vous donnera l'occasion d'admirer la verrière de Frédéric Back qu'on y trouve (photo d'une partie).
(Sinon, un DVD du film de 1972 existe et on peut également trouver une version , scénarisée par Neil Simon en 1995 et tournée pour la télévision, avec Peter Falk et Woody Allen dans les rôles principaux.
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Sunshine Boys raconte les difficiles retrouvailles de Willie et Al, deux vieux comédiens de l'époque du burlesque, qui après avoir travaillés ensemble pendant plus de 40 ans, se sont séparés en mauvais termes et ne se sont plus parlé depuis une décennie. Un gala télévisé leur propose une réunion en hommage au burlesque; ils acceptent malgré les vieilles rancoeurs, mais les problèmes surgissent rapidement alors qu'ils tentent de répéter un de leur sketch célèbre. (Ce résumé est basé sur l'adaptation vue hier, certains détails sont différents de la version Broadway ou cinéma).
Au Québec, ce n'est pas la première fois que la compagnie Duceppe propose cette pièce, puisque déjà en 1982, Jean Duceppe et Roger LeBel créaient la pièce sur la scène montréalaise.
Cette fois-ci, ce sont Claude Michaud et Michel Dumont qui incarnent pour nous Willie Cloutier et Albert "Al" Lépine.
Avec ce texte, Neil Simon rend un hommage évident à une époque oubliée, celle du vaudeville et du burlesque, et il le fait en créant deux personnages profondément humain et en accompagnant son histoire d'une réflexion sur la création et la relation entre la fiction (ici la scène comique où ils ont eu du succès ensemble) et la réalité (ici, la vie des deux comédiens, où ils ne peuvent pas se sentir).
Sunshine Boys est une comédie, et comporte son lot de burlesque, mais la pièce n'est pas exempte pour autant de moments dramatiques ou d'une intensité dramatique certaine. Il y a quelques chose de triste à voir ces deux vieux comédiens jeter un regard nostalgique sur leur succès passé et sur leurs regrets. Leurs affrontements verbaux (et quasi physiques à certains moments) ont beau être plein de mauvaise foi, ils laissent paraître une affection sous-jascente qui fait également réfléchir. Remarquez, la thématique des deux compères vieillissant qui s'aiment mais se détestent n'est pas unique à Sunshine Boys dans l'univers de Neil Simon, il n'y a qu'à se souvenir de The Odd Couple, par exemple. Mais ceci n'empêche pas le texte de Sunshine Boys d'être original pour autant.
Il faut également souligner l'excellent travail d'adaptation effectué pr Claude Maher pour présenter ce texte plein de références (new-yorkaises dans la version originale) à un public québécois. En ce sens, Montréal et l'histoire du burlesque québécois offrait un terroir parfait pour adapter cette pièce. Jean Grimaldi, la Poune, le théâtre des variétés, Gilles Latulipe, le Radio cité, autant de détails adaptés, soit, mais qui donnent une substance locale et une crédibilité au texte adapté qui est joué par des comédiens québécois et se passe au Québec.
Maher signe également la mise en scène, relativement sobre et au service du texte et de l'interprétation de Dumont et Michaud. Ce dernier réussi d'ailleurs avec brio à créer un personnage adorablement détestable et grognon.
Les Sunshine Boys est une pièce assez longue (2h10 de représentation, plus 20 minutes d'entr'acte) mais on ne voit pas le temps passer, tant le texte est serré, bien écrit et l'interprétation convaincante. Vous aurez compris que je vous recommande la pièce, un plaisir pour l'amateur de théâtre.
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Vous avez encore le temps, puisque Les Sunshine Boys, de Neil Simon est présenté au théâtre Jean Duceppe de la Place des arts de Montréal jusqu'au 5 avril.
Si vous avez la chance d'y aller, entrez dans la Place des Arts par la station de métro du même nom; ça vous donnera l'occasion d'admirer la verrière de Frédéric Back qu'on y trouve (photo d'une partie).
(Sinon, un DVD du film de 1972 existe et on peut également trouver une version , scénarisée par Neil Simon en 1995 et tournée pour la télévision, avec Peter Falk et Woody Allen dans les rôles principaux.
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dimanche 16 mars 2008
The roofs of NY
Un autre billet sur ma visite à New York, publié alors que je suis confortablement installé chez moi, de retour à Montréal...
C'est un peu un prétexte pour publier quelques photos de plus, et rendre hommage à une des choses les plus intéressantes à faire à New York; lever la tête vers le ciel et admirer les édifices et les toîts, admirer la grandeur et la démesure parfois, de l'architecture new-yorkaise.
Visiter New York demeure quelque chose d'unique; c'est un peu comme si on pouvait retourner dans le temps de l'empire romain et visiter Rome, avec toutes ses qualitées, et ses défauts aussi... Suivez le guide, et levez bien les yeux...
Une vue du Manhattan Bridge, avec l'Empire State Building en arrière-plan. Photo prise de la promenade, au milieu du Brooklyn Bridge, au-dessus de l'East River.
Voici ce que vous verrez si vous levez la tête vers le ciel au 14 Wall Street, au coeur du quartier des affaires, et juste en face du New York Stock Exchange.
Voici Trinity Church. Érigée en 1846, cette église gothique était à son époque, le plus haut édifice de New York. Située en plein quartier des finances, elle disparaît aujourd'hui entre les gratte-ciel et il est ardu de trouver un angle pour la voir en entier. Photo prise alors que je suis sur Wall Street.
Dans SoHo, sur Broadway Avenue, entre Grand et Broome Street. J'ai pris cette photo car j'adore la manière dont la hauteur des édifices voisins alternent - un phénomène présent dans plusieurs des quartiers entre le Financial district et Midtown. L'édifice immédiatement à gauche de celui à louer est aussi très étroit, ce qui lui donne un cartain caractère, vu sa hauteur.
223 Broadway Avenue, entre Barclay et Park Place. Le Woolworth Building fait face au City Hall Park. Pour un court moment après sa construction achevée en 1913, cet édifice a été le plus haut du monde.
Du côté sud de Bryant Park - un joli petit parc derrière la New York Public Library - on retrouve quelques édifices intéressants, dont celui abritant le Bryant Park Hotel, au 40 West 40th Street. La brique brune foncée et ses décorations de briques dorées lui donne une allure solide et unique dans Midtown.
Une des quatre tours cuivrées de l'édifice centenaire abritant le Musée d'histoire et de l'immigration sur Ellis Island. L'édifice évoque à la fois un petit château et une forteresse.
Situé au 350 5th Avenue, l'Empire State Building est visible d'un peu partout en ville. Dans le quartier d'Herald Square, il domine littéralement le ciel. Cette photo, prise du coin de la 34e rue et Broadway nous fait aussi voir une des caractéristique unique aux édifices situés sur Broadway; des angles différents. Ici, à l'avant-plan, cette construction en trois parties épouse l'avenue avec élégance.
À quelques rues au sud de Central Park, sur la 57e rue, j'ai voulu capter le mélange parfois étrange de l'architecture moderne et de celle, plus ancienne...
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C'est un peu un prétexte pour publier quelques photos de plus, et rendre hommage à une des choses les plus intéressantes à faire à New York; lever la tête vers le ciel et admirer les édifices et les toîts, admirer la grandeur et la démesure parfois, de l'architecture new-yorkaise.
Visiter New York demeure quelque chose d'unique; c'est un peu comme si on pouvait retourner dans le temps de l'empire romain et visiter Rome, avec toutes ses qualitées, et ses défauts aussi... Suivez le guide, et levez bien les yeux...
Une vue du Manhattan Bridge, avec l'Empire State Building en arrière-plan. Photo prise de la promenade, au milieu du Brooklyn Bridge, au-dessus de l'East River.
Voici ce que vous verrez si vous levez la tête vers le ciel au 14 Wall Street, au coeur du quartier des affaires, et juste en face du New York Stock Exchange.
Voici Trinity Church. Érigée en 1846, cette église gothique était à son époque, le plus haut édifice de New York. Située en plein quartier des finances, elle disparaît aujourd'hui entre les gratte-ciel et il est ardu de trouver un angle pour la voir en entier. Photo prise alors que je suis sur Wall Street.
Dans SoHo, sur Broadway Avenue, entre Grand et Broome Street. J'ai pris cette photo car j'adore la manière dont la hauteur des édifices voisins alternent - un phénomène présent dans plusieurs des quartiers entre le Financial district et Midtown. L'édifice immédiatement à gauche de celui à louer est aussi très étroit, ce qui lui donne un cartain caractère, vu sa hauteur.
223 Broadway Avenue, entre Barclay et Park Place. Le Woolworth Building fait face au City Hall Park. Pour un court moment après sa construction achevée en 1913, cet édifice a été le plus haut du monde.
Du côté sud de Bryant Park - un joli petit parc derrière la New York Public Library - on retrouve quelques édifices intéressants, dont celui abritant le Bryant Park Hotel, au 40 West 40th Street. La brique brune foncée et ses décorations de briques dorées lui donne une allure solide et unique dans Midtown.
Une des quatre tours cuivrées de l'édifice centenaire abritant le Musée d'histoire et de l'immigration sur Ellis Island. L'édifice évoque à la fois un petit château et une forteresse.
Situé au 350 5th Avenue, l'Empire State Building est visible d'un peu partout en ville. Dans le quartier d'Herald Square, il domine littéralement le ciel. Cette photo, prise du coin de la 34e rue et Broadway nous fait aussi voir une des caractéristique unique aux édifices situés sur Broadway; des angles différents. Ici, à l'avant-plan, cette construction en trois parties épouse l'avenue avec élégance.
À quelques rues au sud de Central Park, sur la 57e rue, j'ai voulu capter le mélange parfois étrange de l'architecture moderne et de celle, plus ancienne...
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Elle Woods on Broadway!
Libellés :
Scène / Spectacle,
USA
Connaissez-vous Elle Woods? Oui, j'imagine que vous avez probablement vu le film Legally Blonde, sorti en 2001... ou sa suite, sortie en 2003 et mettant en vedette Reese Witherspoon.
Pour ma part, j'ai vu Elle Woods sur Broadway, c'est-à-dire dans le musical Legally Blonde, présenté au Palace Theater (littéralement sur Broadway, au 1564 de la célèbre avenue new-yorkaise).
Vous avez peut-être lu mes précédents commentaires sur un des spectacles musicaux similaires vus à New York ou Montréal dans les dernières années, alors vous connaissez mon penchant pour ce genre de théâtre chanté; j'adore ça.
Originalement, l'histoire de ce musical, basé sur le film à succès, était un roman d'Amanda Brown. Je n'ai pas lu le roman (sur lequel les commentaires et critiques ne sont pas très élogieux), mais j'avais vu le premier des deux films, que j'avais trouvé sympathique.
Legally Blonde contient les parfaits ingrédients pour produire un musical amusant, divertissant, entraînant, bref, avec cette production, cette histoire trouve à mes yeux son meilleur support à ce jour. Le terme français de "comédie musicale" trouve ici un sens parfaitement approprié puisque Legally Blonde sur Broadway est aussi une production très drôle.
Pour ceux qui ignorent tout de l'histoire d'Elle Woods, mentionnons simplement qu'après avoir été abandonnée par son copain de collège au moment où elle croyait être demandée en mariage, Elle décide de lui prouver qu'il a tort de la considérer comme une nunuche, malgré sa propension à porter du rose et tout connaître de la mode et des tendances en parfum. Elle forme donc le projet de s'inscrire à la même faculté universitaire que lui: l'école de droit de Harvard...
La première chanson, Omigod You Guys, donne le ton et démarre le spectacle sur des chapeaux de roues; le rythme le ralentira plus après les premières mesures, et ce pour toute la soirée. Tout comme c'était le cas de RENT, la plupart des dialogues de Legally Blonde sont chantés. Ainsi, plusieurs des chansons sont interprétées par de multiples personnages et même dans de multiples décors souvent dans le cadre d'une même pièce musicale. C'est très animé et on ne s'y ennuie pas une seule seconde.
L'aspect décor est à souligner, puisqu'on ne parle pas ici de votre classique pièce de théâtre peu mobile avec un ou deux changements de décors entre les actes; l'ensemble de la scène est constamment en mouvement, l'action prend place dans des dizaines de lieux, évoqués magistralement par les déplacements astucieux des éléments de décors et acessoires; chambre de Elle à la faculté en Californie, résidences de ses copines, les Delta Nu, restaurant, terrain de golf où joue son père, classes à Harvard, cour de justice, salon de coiffure de Paulette, cour du campus de Harvard, prison, salle de bain, bureau du professeur Callahan, parc de roulottes où habite l'ex de Paulette, nommez-en, la mise-en-scène de Legally Blonde fait totalement fi des limites physiques d'une scène de théâtre.
L'adaptation du film vers le musical est aussi à saluer comme une parfaite réussite, puisque pour ce spectateur-ci, le musical est devenu le support parfait pour Elle Woods; quelques trouvailles ont même permis aux auteurs de conserver les copines (toujours en Californie) qui forment une sorte de choeur grec délirant - en théorie dans la tête de Elle, mais qui finisse par se libérer de cette limite également. Je pense aussi à l'intrigue secondaire de l'histoire de Paulette et à la manière dont ils ont réussi à faire passer l'histoire criminelle sur laquelle Elle travaille avec le professeur Callahan et quelques collègues sans alourdir leur narration chantée.
Enfin, le sujet se portait bien à la comédie, mais j'avoue que j'ai été surpris de rire autant; le souvenir de certaines répliques me font encore rire plusieurs jours après le spectacle.
("Is he gay... Or European?", en parlant du garçon de piscine trop bien de sa personne et portant du parfum, ou encore "I'm not sure where that metaphor's goin'..." quand Paulette se perd dans ses idées sont des exemples de petits riens truculents qui parsèment les dialogues).
Évidemment, sans l'interprétation des comédiens, le spectacle ne serait pas aussi drôle. Andy Karl, dans le rôle de Kyle, mériterait un prix pour sa première scène, qui laisse les spectateurs pliés en quatre avec pourtant très peu de texte (à part le superbe "I've got a package").
Laura Bell Bundy, qui joue une Elle énergique et sympathique, porte avec panache une grande partie du spectacle sur ses épaules, puisque toute l'histoire tourne autour de ses aventures. Reese Witherspoon avait déjà laissé sa marque sur le personnage, la tâche n'était donc pas facile.
Legally Blonde The Musical, comme la plupart des musical que j'ai eu la chance de voir, est donc un spectacle plein d'énergie, qui habite le spectateur plusieurs heures - plusieurs jours même - après la tombée du rideau. Je vous le recommande donc sans aucune réserve.
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Photos: 1. Lobby du Palace Theater. 2. Scène, fosse d'orchestre et parterre. 3. Suze et Gigi devant le Palace, quelques minutes avant le spectacle. 4. Ma copie du Playbill, où on voit Bruiser, car oui, les deux chiens de Legally Blonde apparaissent souvent sur scène dans cette adaptation.
Pour ma part, j'ai vu Elle Woods sur Broadway, c'est-à-dire dans le musical Legally Blonde, présenté au Palace Theater (littéralement sur Broadway, au 1564 de la célèbre avenue new-yorkaise).
Vous avez peut-être lu mes précédents commentaires sur un des spectacles musicaux similaires vus à New York ou Montréal dans les dernières années, alors vous connaissez mon penchant pour ce genre de théâtre chanté; j'adore ça.
Originalement, l'histoire de ce musical, basé sur le film à succès, était un roman d'Amanda Brown. Je n'ai pas lu le roman (sur lequel les commentaires et critiques ne sont pas très élogieux), mais j'avais vu le premier des deux films, que j'avais trouvé sympathique.
Legally Blonde contient les parfaits ingrédients pour produire un musical amusant, divertissant, entraînant, bref, avec cette production, cette histoire trouve à mes yeux son meilleur support à ce jour. Le terme français de "comédie musicale" trouve ici un sens parfaitement approprié puisque Legally Blonde sur Broadway est aussi une production très drôle.
Pour ceux qui ignorent tout de l'histoire d'Elle Woods, mentionnons simplement qu'après avoir été abandonnée par son copain de collège au moment où elle croyait être demandée en mariage, Elle décide de lui prouver qu'il a tort de la considérer comme une nunuche, malgré sa propension à porter du rose et tout connaître de la mode et des tendances en parfum. Elle forme donc le projet de s'inscrire à la même faculté universitaire que lui: l'école de droit de Harvard...
La première chanson, Omigod You Guys, donne le ton et démarre le spectacle sur des chapeaux de roues; le rythme le ralentira plus après les premières mesures, et ce pour toute la soirée. Tout comme c'était le cas de RENT, la plupart des dialogues de Legally Blonde sont chantés. Ainsi, plusieurs des chansons sont interprétées par de multiples personnages et même dans de multiples décors souvent dans le cadre d'une même pièce musicale. C'est très animé et on ne s'y ennuie pas une seule seconde.
L'aspect décor est à souligner, puisqu'on ne parle pas ici de votre classique pièce de théâtre peu mobile avec un ou deux changements de décors entre les actes; l'ensemble de la scène est constamment en mouvement, l'action prend place dans des dizaines de lieux, évoqués magistralement par les déplacements astucieux des éléments de décors et acessoires; chambre de Elle à la faculté en Californie, résidences de ses copines, les Delta Nu, restaurant, terrain de golf où joue son père, classes à Harvard, cour de justice, salon de coiffure de Paulette, cour du campus de Harvard, prison, salle de bain, bureau du professeur Callahan, parc de roulottes où habite l'ex de Paulette, nommez-en, la mise-en-scène de Legally Blonde fait totalement fi des limites physiques d'une scène de théâtre.
L'adaptation du film vers le musical est aussi à saluer comme une parfaite réussite, puisque pour ce spectateur-ci, le musical est devenu le support parfait pour Elle Woods; quelques trouvailles ont même permis aux auteurs de conserver les copines (toujours en Californie) qui forment une sorte de choeur grec délirant - en théorie dans la tête de Elle, mais qui finisse par se libérer de cette limite également. Je pense aussi à l'intrigue secondaire de l'histoire de Paulette et à la manière dont ils ont réussi à faire passer l'histoire criminelle sur laquelle Elle travaille avec le professeur Callahan et quelques collègues sans alourdir leur narration chantée.
Enfin, le sujet se portait bien à la comédie, mais j'avoue que j'ai été surpris de rire autant; le souvenir de certaines répliques me font encore rire plusieurs jours après le spectacle.
("Is he gay... Or European?", en parlant du garçon de piscine trop bien de sa personne et portant du parfum, ou encore "I'm not sure where that metaphor's goin'..." quand Paulette se perd dans ses idées sont des exemples de petits riens truculents qui parsèment les dialogues).
Évidemment, sans l'interprétation des comédiens, le spectacle ne serait pas aussi drôle. Andy Karl, dans le rôle de Kyle, mériterait un prix pour sa première scène, qui laisse les spectateurs pliés en quatre avec pourtant très peu de texte (à part le superbe "I've got a package").
Laura Bell Bundy, qui joue une Elle énergique et sympathique, porte avec panache une grande partie du spectacle sur ses épaules, puisque toute l'histoire tourne autour de ses aventures. Reese Witherspoon avait déjà laissé sa marque sur le personnage, la tâche n'était donc pas facile.
Legally Blonde The Musical, comme la plupart des musical que j'ai eu la chance de voir, est donc un spectacle plein d'énergie, qui habite le spectateur plusieurs heures - plusieurs jours même - après la tombée du rideau. Je vous le recommande donc sans aucune réserve.
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Photos: 1. Lobby du Palace Theater. 2. Scène, fosse d'orchestre et parterre. 3. Suze et Gigi devant le Palace, quelques minutes avant le spectacle. 4. Ma copie du Playbill, où on voit Bruiser, car oui, les deux chiens de Legally Blonde apparaissent souvent sur scène dans cette adaptation.
vendredi 14 mars 2008
New York City Subway
Libellés :
La ville,
Métro du monde,
USA
Vous le savez depuis un moment déjà - sinon lisez ceci -, je m'intéresse aux divers systèmes de métro dans les villes que je visite. Évidemment, New York ne fais pas exception à cette règle, mais étrangement, je n'avais pas encore consacré un billet au Subway de NYC. Voici donc.
La Metropolitain Transport Authority opère le New York City Subway, soit le plus long et complexe réseau de métro que j'ai emprunté jusqu'à maintenant. Avec 468 stations où se croisent une quinzaine de lignes sur un peu plus de 1000 km de voies, il est difficile de trouver plus imposant comme réseau à explorer... On dit qu'il s'agit du plus important réseau de métro au monde, mais je n'ai pas pu vérifier cette information...
Un simple coup d'oeil à la carte du métro est déjà un plaisir pour l'amateur de ce genre de choses :-)
Le logo de la MTA apparaît sur les wagons métalliques argentés et qui fonctionnent sur rails, et non sur pneumatiques (comme on en trouve à Montréal ou Paris, par exemple), le système le plus répandu de la planète. Les wagons sont exempts des graffitis que l'on voit souvent dans les films tournés à New York, puisque la ville a procédé à un nettoyage en règle de plusieurs de ses institutions il y a plusieurs années déjà.
Le métro de New York, qui opère 24h sur 24, a fêté ses 100 ans en 2004, alors la plupart des plus anciennes stations montrent un passage du temps certain et une conception très ancienne. Une donnée commune aux stations sous Manhattan est ce plafond bas et ses colonnes d'acier peu espacées; souvent, jusqu'à quatre jeux de rails peuvent séparer les quais, puisque certaines lignes expresses ne s'arrêtent pas à toutes les stations et passent donc sur les voies du centre.
J'adore l'imagerie des stations du métro de New York, même si la plupart des stations sont exemptes d'oeuvres d'art. Les noms des stations, inscrites en mosaiques dans les murs de céramique, font partie de "l'image" du métro de NY. Trois exemples ici, dont la célèbre Times Square, une des deux plus importantes de Manhattan, avec neuf lignes opérant cette station.
Il y a parfois peu d'espace entre les trains, les colonnes d'acier et les escaliers et diverses aires de services au centre des plate-formes, mais cet aspect fait aussi partie de l'ambiance unique du métro à New York. Même chose pour les bruits de grincements de freins quand le train entre en station, qui peut parfois être assourdissant et surprendre l'usager néophyte.
Un des principaux problèmes avec lequel nous avons dû composer, c'est la technique à maîtriser pour glisser votre carte magnétique dans les lecteurs souvent capricieux du métro de NY. Depuis leur entrée en fonction en 2003 comme unique passage dans le métro, ces lecteurs et cartes ont fait couler beaucoup d'encre à New York... Un article du New York Times publié un an plus tard faisait déjà le suivi de la situation pour ses lecteurs... :-)
Somme toute, même les usagers non expérimentés peuvent utiliser avec une relative facilité le métro de New York, et ce, en toute sécurité. Jamais pendant mes trois courts séjours dans NYC, je ne me suis senti menacé dans le métro. Mes compagnons semblent assez relax sur cette photo, alors que notre train arrive justement.
La plus grande difficulté relève du décodage de certaines stations, puisque quelques-unes portent le même nom, mais sur des lignes différentes. Il y a, par exemple, 4 stations nommées 23rd Street et 3 nommées Canal Street, le nom de la station indiquant généralement la rue que vous croisée sur la ligne où vous vous trouvez. Plusieurs portent des noms multiples, comme la station Grand Central/42nd street... une chose commune aux 4 stations de la 42e rue, ce qui facilite grandement l'orientation.
À part les accès directs aux stations par des édifices reliés au réseau de métro, les édicules menant au niveau des rues sont du type ouverts, avec un simple escalier menant directement sur le trottoir situé à un croisement. (Par opposition à un métro comme celui de Montréal, où le seul édicule du genre est celui de Square Victoria).
Enfin, le métro permet de couvrir des distances impressionnantes, puisque le réseau couvre avec efficacité les 4 principaux arrondissements de New York (Manhattan, Brooklyn, le Bronx et le Queens), Staten Island, plus isolée, n'ayant qu'un service de train de banlieue et de ferry la reliant à Manhattan. Cet aspect est évidemment, fort utile pour un voyageur indépendant comme moi, puisqu'il permet de se déplacer rapidement et efficacement à un prix relativement bas, un peu partout en ville (2$ le trajet, 20% de moins en achetant pour plus de 10$ à la fois). Que demander de plus?
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La Metropolitain Transport Authority opère le New York City Subway, soit le plus long et complexe réseau de métro que j'ai emprunté jusqu'à maintenant. Avec 468 stations où se croisent une quinzaine de lignes sur un peu plus de 1000 km de voies, il est difficile de trouver plus imposant comme réseau à explorer... On dit qu'il s'agit du plus important réseau de métro au monde, mais je n'ai pas pu vérifier cette information...
Un simple coup d'oeil à la carte du métro est déjà un plaisir pour l'amateur de ce genre de choses :-)
Le logo de la MTA apparaît sur les wagons métalliques argentés et qui fonctionnent sur rails, et non sur pneumatiques (comme on en trouve à Montréal ou Paris, par exemple), le système le plus répandu de la planète. Les wagons sont exempts des graffitis que l'on voit souvent dans les films tournés à New York, puisque la ville a procédé à un nettoyage en règle de plusieurs de ses institutions il y a plusieurs années déjà.
Le métro de New York, qui opère 24h sur 24, a fêté ses 100 ans en 2004, alors la plupart des plus anciennes stations montrent un passage du temps certain et une conception très ancienne. Une donnée commune aux stations sous Manhattan est ce plafond bas et ses colonnes d'acier peu espacées; souvent, jusqu'à quatre jeux de rails peuvent séparer les quais, puisque certaines lignes expresses ne s'arrêtent pas à toutes les stations et passent donc sur les voies du centre.
J'adore l'imagerie des stations du métro de New York, même si la plupart des stations sont exemptes d'oeuvres d'art. Les noms des stations, inscrites en mosaiques dans les murs de céramique, font partie de "l'image" du métro de NY. Trois exemples ici, dont la célèbre Times Square, une des deux plus importantes de Manhattan, avec neuf lignes opérant cette station.
Il y a parfois peu d'espace entre les trains, les colonnes d'acier et les escaliers et diverses aires de services au centre des plate-formes, mais cet aspect fait aussi partie de l'ambiance unique du métro à New York. Même chose pour les bruits de grincements de freins quand le train entre en station, qui peut parfois être assourdissant et surprendre l'usager néophyte.
Un des principaux problèmes avec lequel nous avons dû composer, c'est la technique à maîtriser pour glisser votre carte magnétique dans les lecteurs souvent capricieux du métro de NY. Depuis leur entrée en fonction en 2003 comme unique passage dans le métro, ces lecteurs et cartes ont fait couler beaucoup d'encre à New York... Un article du New York Times publié un an plus tard faisait déjà le suivi de la situation pour ses lecteurs... :-)
Somme toute, même les usagers non expérimentés peuvent utiliser avec une relative facilité le métro de New York, et ce, en toute sécurité. Jamais pendant mes trois courts séjours dans NYC, je ne me suis senti menacé dans le métro. Mes compagnons semblent assez relax sur cette photo, alors que notre train arrive justement.
La plus grande difficulté relève du décodage de certaines stations, puisque quelques-unes portent le même nom, mais sur des lignes différentes. Il y a, par exemple, 4 stations nommées 23rd Street et 3 nommées Canal Street, le nom de la station indiquant généralement la rue que vous croisée sur la ligne où vous vous trouvez. Plusieurs portent des noms multiples, comme la station Grand Central/42nd street... une chose commune aux 4 stations de la 42e rue, ce qui facilite grandement l'orientation.
À part les accès directs aux stations par des édifices reliés au réseau de métro, les édicules menant au niveau des rues sont du type ouverts, avec un simple escalier menant directement sur le trottoir situé à un croisement. (Par opposition à un métro comme celui de Montréal, où le seul édicule du genre est celui de Square Victoria).
Enfin, le métro permet de couvrir des distances impressionnantes, puisque le réseau couvre avec efficacité les 4 principaux arrondissements de New York (Manhattan, Brooklyn, le Bronx et le Queens), Staten Island, plus isolée, n'ayant qu'un service de train de banlieue et de ferry la reliant à Manhattan. Cet aspect est évidemment, fort utile pour un voyageur indépendant comme moi, puisqu'il permet de se déplacer rapidement et efficacement à un prix relativement bas, un peu partout en ville (2$ le trajet, 20% de moins en achetant pour plus de 10$ à la fois). Que demander de plus?
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jeudi 13 mars 2008
Une marche dans le New York branché
Une de mes activités préférées à New York, c'est la marche dans ses quartiers, si distinctifs les uns des autres. Chinatown et Little Italy sont des exemples assez typiques, mais marchez un brin dans Tribeca, Chelsea ou l'Upper East Side et vous n'êtes pas dans le même monde, et avez l'impression d'être très loin de Times Square!
Parmi lesdivers quartiers qui forment Manhattan, on retrouve quelques endroits plus branchés, avec leurs petites boutiques d'antiquité, leurs artistes ou artisans, et quelques vitrines de griffes renommées. Ces quartiers sont aussi remplis d'histoire; Cary Grant ayant vécu ici, Mark Twain là... et qui sait si vous ne tomberez pas sur Lenny Kravitz ou Leonardo DiCaprio qui y ont un appartement ? :-))
Cet avant-midi, nous avons consacré quelques heures à flaner dans Greenwich Village, SoHo et NoHo en frolant les abords de Nolita et du Meatpacking district.
Quelques photo croquées au passage malgré le vent plutôt froid en début de journée.
J'adore cet édifice! Situé au "coin" de West 4th et Christopher Street, sa porte tout de guingois lui donne une allure toute sympathique et accueillante.
Comme il y avait un édifice entier avec seulement deux fenêtres... on a peint toute une série de fenêtres en trompe l'oeil... allant jusqu'à ouvrir quelques «fenêtres» et nous laisser voir deux chats :-)
Celui-ci est bien réel... dans West Village, alors que nous sommes tout près des quais sur l'Hudson et du Meatpacking district.
Quittant Greenwich/West Village et marchant sur Houston Street (avec la 6th avenue dernière mes compagnons), qui marque la démarcation entre SoHo et NoHo/East Village (pour ceux que ça intéresse, à NY, SoHo signifie "SOuth of HOuston street")...
Une rue en diagonale (qui sont une rareté dans le Manhattan au nord de la 14e rue, mais qui sont courantes dans les quartiers branchés), c'est l'occasion idéale pour voir des édifices aux angles non conventionnels comme celui-ci, qui offre en prime du beau travail au-dessus des fenêtres et une jolie corniche. Le taxi passait par hasard... Il y en a tellement peu à NY! :-)
J'ai capté cette image qui représente bien New York à mes yeux sur la portion de Broadway qui traverse SoHo. Les citernes sont monnaie courante dans Manhattan, les édifices aux façades travaillées le sont tout autant. L'ensemble a beaucoup de charme pour l'amateur que je suis. C'est gratuit et on n'a qu'à lever les yeux pour admirer.
Les balcons du pavillon de l'université de New York (NYU) situé aux abords ouest du Washington Square Park sont de toute beauté. Les divers motifs, formes et couleurs se marient à la perfection avec la marquise en façade de ce bâtiment de briques.
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Parmi lesdivers quartiers qui forment Manhattan, on retrouve quelques endroits plus branchés, avec leurs petites boutiques d'antiquité, leurs artistes ou artisans, et quelques vitrines de griffes renommées. Ces quartiers sont aussi remplis d'histoire; Cary Grant ayant vécu ici, Mark Twain là... et qui sait si vous ne tomberez pas sur Lenny Kravitz ou Leonardo DiCaprio qui y ont un appartement ? :-))
Cet avant-midi, nous avons consacré quelques heures à flaner dans Greenwich Village, SoHo et NoHo en frolant les abords de Nolita et du Meatpacking district.
Quelques photo croquées au passage malgré le vent plutôt froid en début de journée.
J'adore cet édifice! Situé au "coin" de West 4th et Christopher Street, sa porte tout de guingois lui donne une allure toute sympathique et accueillante.
Comme il y avait un édifice entier avec seulement deux fenêtres... on a peint toute une série de fenêtres en trompe l'oeil... allant jusqu'à ouvrir quelques «fenêtres» et nous laisser voir deux chats :-)
Celui-ci est bien réel... dans West Village, alors que nous sommes tout près des quais sur l'Hudson et du Meatpacking district.
Quittant Greenwich/West Village et marchant sur Houston Street (avec la 6th avenue dernière mes compagnons), qui marque la démarcation entre SoHo et NoHo/East Village (pour ceux que ça intéresse, à NY, SoHo signifie "SOuth of HOuston street")...
Une rue en diagonale (qui sont une rareté dans le Manhattan au nord de la 14e rue, mais qui sont courantes dans les quartiers branchés), c'est l'occasion idéale pour voir des édifices aux angles non conventionnels comme celui-ci, qui offre en prime du beau travail au-dessus des fenêtres et une jolie corniche. Le taxi passait par hasard... Il y en a tellement peu à NY! :-)
J'ai capté cette image qui représente bien New York à mes yeux sur la portion de Broadway qui traverse SoHo. Les citernes sont monnaie courante dans Manhattan, les édifices aux façades travaillées le sont tout autant. L'ensemble a beaucoup de charme pour l'amateur que je suis. C'est gratuit et on n'a qu'à lever les yeux pour admirer.
Les balcons du pavillon de l'université de New York (NYU) situé aux abords ouest du Washington Square Park sont de toute beauté. Les divers motifs, formes et couleurs se marient à la perfection avec la marquise en façade de ce bâtiment de briques.
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mercredi 12 mars 2008
Three times in NYC
Air connu (je copie-colle hier et avant-hier, il me semble), mais il se fait tard, la journée a été bien remplie, alors je commenterai brièvement quelques photos, question de continuer à documenter mon séjour ici en direct (et donner quelques nouvelles aux copains et à la famille)...
De plus longs billets sur New York sont en projet et verront le jour d'ici dimanche soir...
Quand vous visitez New York pour la troisième fois, ça vous donne l'occasion de passer du temps dans des endroits qui n'avaient pas été dans votre Top liste des premières visites... Le American Museum of Natural History est un de ces endroits... Un carnosaure m'attendait à l'entrée.
Le musée étant situé dans l'Upper West Side, j'en ai profité pour piquer à travers une partie de Central Park que je n'avais pas exploré auparavant... et y ai déniché cet obélisque égyptien (égyptienne? Non, c'est masculin..)... authentique!
Désolé, les photos sont en vrac... :-) Ici, Times Square by night, un de mes coins de rue favoris au monde. Photo captée il y a une heure à peine.
De retour au Musée d'histoire naturelle, où certains montages, avec des animaux réels (empaillés et placés dans un décor), du décor réel (plantes, etc) et une peinture en dôme en arrière-plan, sont d'un réalisme saisissant. Ici, Suzie admire les caribous.
Photo de Turtle Pond, dans Central Park, captée du haut de la tourelle du Belvedere Castle, un château qui date du 19e siècle...
Ce que j'aime quand je marche dans New York, c'est que j'y trouve des édifices intéressants à tous les coins de rues... Ici, un exemple moderne, déniché sur la 57e rue, sur le coin de la 6e avenue.
Quelle meilleure manière de terminer une soirée new-yorkaise qu'en allant au théâtre sur Broadway pour y voir un musical? Je publierai un commentaire détaillé sur le musical que j'ai vu ce soir d'ici quelques jours. Entre temps, cette photo de quelques affiches promotionnelles.
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De plus longs billets sur New York sont en projet et verront le jour d'ici dimanche soir...
Quand vous visitez New York pour la troisième fois, ça vous donne l'occasion de passer du temps dans des endroits qui n'avaient pas été dans votre Top liste des premières visites... Le American Museum of Natural History est un de ces endroits... Un carnosaure m'attendait à l'entrée.
Le musée étant situé dans l'Upper West Side, j'en ai profité pour piquer à travers une partie de Central Park que je n'avais pas exploré auparavant... et y ai déniché cet obélisque égyptien (égyptienne? Non, c'est masculin..)... authentique!
Désolé, les photos sont en vrac... :-) Ici, Times Square by night, un de mes coins de rue favoris au monde. Photo captée il y a une heure à peine.
De retour au Musée d'histoire naturelle, où certains montages, avec des animaux réels (empaillés et placés dans un décor), du décor réel (plantes, etc) et une peinture en dôme en arrière-plan, sont d'un réalisme saisissant. Ici, Suzie admire les caribous.
Photo de Turtle Pond, dans Central Park, captée du haut de la tourelle du Belvedere Castle, un château qui date du 19e siècle...
Ce que j'aime quand je marche dans New York, c'est que j'y trouve des édifices intéressants à tous les coins de rues... Ici, un exemple moderne, déniché sur la 57e rue, sur le coin de la 6e avenue.
Quelle meilleure manière de terminer une soirée new-yorkaise qu'en allant au théâtre sur Broadway pour y voir un musical? Je publierai un commentaire détaillé sur le musical que j'ai vu ce soir d'ici quelques jours. Entre temps, cette photo de quelques affiches promotionnelles.
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mardi 11 mars 2008
New York City - The tourist way
Aujourd'hui, la journée a été consacrée à quelques visites touristiques obligatoires pour les gens venant à New York pour la première fois... Nous avons donc visité Lady Liberty, Ellis Island, Wall Street, Ground Zero, le Broklyn Bridge et fait un passage dans Chinatown et Little Italy...
Quelques photos:
Sur le ferry menant à Liberty Island, on peut voir la célèbre statue, regardée par JE, lui-même photographié par Gigi.
Cette sphère était une des oeuvres d'art qui tronait au World Trade Center, et après avoir retrouvé ce qu'il en reste, elle a été placée au Battery Park à la pointe sud de Manhattan en attendant de retrouver sa place au mémorial du WTC.
À côté de Trinity Church, en face de Wall Street, un new-yorkais dégustant un café Starbucks profite de l'heure du midi pour faire cirer ses souliers. Symbole de Wall Street :-)
De passage au coin de Bedford et Groove, dans Greenwich Village, nous avons fait une pause pour dire bonjour à quelques amis... Devinez de qui il s'agissait...
Sur Liberty Island, Suze joue à Miss Liberty avec un cornet de frites new-yorkais en guise de flambeau :-)
Ayant à traverser Manhattan, nous avons emprunté le fascinant réseau de métro de New York; Ici, mes trois compagnons de voyage à la station de Fulton Street, attendant le J-Train.
Le Brooklyn Bridge est peut-être un icone de Manhattan, mais relativement peu de touristes profitent de la superbe promenade qui surplombe le niveau réservé aux véhicules (aucun groupe organisé n'offre cette longue marche entre les deux arrondissements les plus populeux de New York). Nous avons fait la traversée à pied de Manhattan vers Brooklyn, une des marches les plus intéressantes en ville.
East Village, en fin d'après-midi, deux policiers à cheval donnent un coup de main aux pompiers trouvant la rue étroite pour un camion...
Le premier niveau du musée sur l'immigration d'Ellis Island est appelé la salle des bagages, et en souvenir des millions de nouveaux arrivants à entrer aux États-Unis par Ellis Island, on a exposé des valises et malettes représentants leur passage sur l'île.
--
la suite... demain!
Quelques photos:
Sur le ferry menant à Liberty Island, on peut voir la célèbre statue, regardée par JE, lui-même photographié par Gigi.
Cette sphère était une des oeuvres d'art qui tronait au World Trade Center, et après avoir retrouvé ce qu'il en reste, elle a été placée au Battery Park à la pointe sud de Manhattan en attendant de retrouver sa place au mémorial du WTC.
À côté de Trinity Church, en face de Wall Street, un new-yorkais dégustant un café Starbucks profite de l'heure du midi pour faire cirer ses souliers. Symbole de Wall Street :-)
De passage au coin de Bedford et Groove, dans Greenwich Village, nous avons fait une pause pour dire bonjour à quelques amis... Devinez de qui il s'agissait...
Sur Liberty Island, Suze joue à Miss Liberty avec un cornet de frites new-yorkais en guise de flambeau :-)
Ayant à traverser Manhattan, nous avons emprunté le fascinant réseau de métro de New York; Ici, mes trois compagnons de voyage à la station de Fulton Street, attendant le J-Train.
Le Brooklyn Bridge est peut-être un icone de Manhattan, mais relativement peu de touristes profitent de la superbe promenade qui surplombe le niveau réservé aux véhicules (aucun groupe organisé n'offre cette longue marche entre les deux arrondissements les plus populeux de New York). Nous avons fait la traversée à pied de Manhattan vers Brooklyn, une des marches les plus intéressantes en ville.
East Village, en fin d'après-midi, deux policiers à cheval donnent un coup de main aux pompiers trouvant la rue étroite pour un camion...
Le premier niveau du musée sur l'immigration d'Ellis Island est appelé la salle des bagages, et en souvenir des millions de nouveaux arrivants à entrer aux États-Unis par Ellis Island, on a exposé des valises et malettes représentants leur passage sur l'île.
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la suite... demain!
lundi 10 mars 2008
Midtown Manhattan
Ok... journée bien remplie dans le centre de Manhattan. Avons beaucoup marché, malgré une matinée un peu froide et un vent coupant, le temps s'est adouci un peu par la suite et la soirée était douce...
Voici donc quelques photos, à peine commentées, il est 23h et nous prévoyons nous lever tôt demain pour encore profiter de notre journée dans New York... Trop fatigué pour écrire beaucoup de texte :-)...
J'aime beaucoup le Chrysler Building, et je l'ai photographié plusieurs fois lors de visites précédentes... Cette fois-ci, j'ai déniché cette vue en réflection dans l'édifice d'en face (sur Lexington Avenue)... et j'ai conservé le drapeau du réel édifice sur la photo.
Gran Central Terminal peut rappeler quelques scènes de film... pour moi, ça demeure toujours la référence à la séance de photos de Marilyn Monroe en 1955, ma série de photos de Marilyn favorite. Sur cette photo, on peut voir JE, Gigi et Suzie dans le hall principal.
Envie d'un peu de M&M? Pourquoi ne pas passer au M&M Store de Times Square? Sur ses 3 étages, il y a de quoi trouver pour tous les goûts.
Photo captée vers midi, près de l'hôtel Intercontinental Barclay, où j'étais descendu lors de ma dernière visite à New York...
Le GE building du Rockefeller Center est aussi un édifice de Manhattan qui a beaucoup d'élégance et offre toujours une belle opportunité de photo...
Près des studios de NBC, et juste de l'autre côté de la rue du Radio City Music Hall, JE fait des achats de coins de rue...
Sur la 32e rue, entre Fifth Avenue et Broadway, on surnomme cette portion de la 32e "Korea Way", puisque le secteur est en train de devenir un véritable quartier coréen, avec restos, bar de karaoké et boutiques de DVD coréens...
Les ascenseurs du Chrysler Building sont décorés (comme le plafond du lobby) de peintures qui évoque une grande richesse.
--
à suivre...
Voici donc quelques photos, à peine commentées, il est 23h et nous prévoyons nous lever tôt demain pour encore profiter de notre journée dans New York... Trop fatigué pour écrire beaucoup de texte :-)...
J'aime beaucoup le Chrysler Building, et je l'ai photographié plusieurs fois lors de visites précédentes... Cette fois-ci, j'ai déniché cette vue en réflection dans l'édifice d'en face (sur Lexington Avenue)... et j'ai conservé le drapeau du réel édifice sur la photo.
Gran Central Terminal peut rappeler quelques scènes de film... pour moi, ça demeure toujours la référence à la séance de photos de Marilyn Monroe en 1955, ma série de photos de Marilyn favorite. Sur cette photo, on peut voir JE, Gigi et Suzie dans le hall principal.
Envie d'un peu de M&M? Pourquoi ne pas passer au M&M Store de Times Square? Sur ses 3 étages, il y a de quoi trouver pour tous les goûts.
Photo captée vers midi, près de l'hôtel Intercontinental Barclay, où j'étais descendu lors de ma dernière visite à New York...
Le GE building du Rockefeller Center est aussi un édifice de Manhattan qui a beaucoup d'élégance et offre toujours une belle opportunité de photo...
Près des studios de NBC, et juste de l'autre côté de la rue du Radio City Music Hall, JE fait des achats de coins de rue...
Sur la 32e rue, entre Fifth Avenue et Broadway, on surnomme cette portion de la 32e "Korea Way", puisque le secteur est en train de devenir un véritable quartier coréen, avec restos, bar de karaoké et boutiques de DVD coréens...
Les ascenseurs du Chrysler Building sont décorés (comme le plafond du lobby) de peintures qui évoque une grande richesse.
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à suivre...
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