Impots et rêves
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Je disais récemment que je faisais de la fiscalité, certainement une des activités qui me déplais le plus dans le métier de comptable. Facile pour moi, toutefois, en ce moment, puisque si j'ai pratiqué 10 ans dont 6 à faire de la fiscalité sans aimer ça, je suis bien capable de le faire 6 semaines! Évidemment, la facilité vient du but poursuivit et de la connaissance de la date de fin de contrat.
En même temps, peut-être le destin m'a-t-il accordé l'opportunité de faire ce contrat (plus payant que mon travail chez Starbucks ou dans les cinémas, par exemple) pour me permettre de confirmer mes choix. Car même si je ne peux qualifier de pénibles mes conditions et mon travail contractuel actuels, je préfère mille fois les choix que j'ai fait et partir pour l'équateur que de poursuivre une carrière typique ou conventionnelle dans le domaine. Bref, faire ce travail me permet à la fois d'accumuler du financement pour mon projet et de me confirmer que ce projet est ce qu'il me fallait à ce moment de ma vie.
Voilà comment j'arrive à concilier la fiscalité quotidienne et mes rêves futurs.
Je me suis dit que cette constatation valait bien deux paragraphes ici, non?
lundi 29 mars 2004
Broken Music et Basilique
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Je suis en train de déguster le livre de Sting: Broken Music, alors que je prends le métro tous les jours pour me rendre au bureau. Génégalement, donc, je termine ma lecture d'un passage en sortant de la station Place d'arme, pour entreprendre la montée de la côte de la Place D'armes qui me mène près de la Basilique Notre-Dame avant d'arriver au Bureau. J'ai donc les paroles de Sting dans la tête, je suis quelque part dans les années 70 et dans le Vieux Montréal en même temps, mes pensées vagabondant en anglais (inévitable effet quand je lis en anglais, je pense en anglais jusqu'au moment où le français reviens par le biais d'un interlocuteur, un collègue, etc). Ma journée se passe en français, malgré quelques éclairs d'espagnol dans mon esprit, et en reprenant le métro ce soir, je retrouverai le fil de l'histoire de Broken Music, un livre passionnant et parfois même envoûtant, qui me ramenera en anglais pour une partie de la soirée. Surtout un lundi, où je synthoniserai probablement CTV en attandant que Suzie revienne quelques heures après moi. Je me promet que le prochain livre que j'entreprends sera en espagnol. Ou le suivant, sinon.
Intéressants les souvenirs de lecture: Broken Music sera toujours accompagné de la Place d'Armes et de la Basilique dans mon esprit, il me rappellera toujours mes préparatifs de l'Équateur et mes cours d'espagnol... surtout que la musique de Sting m'aide aussi en ce sens, avec quelques pièces dont celles issues de Nada como el sol.
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Je suis en train de déguster le livre de Sting: Broken Music, alors que je prends le métro tous les jours pour me rendre au bureau. Génégalement, donc, je termine ma lecture d'un passage en sortant de la station Place d'arme, pour entreprendre la montée de la côte de la Place D'armes qui me mène près de la Basilique Notre-Dame avant d'arriver au Bureau. J'ai donc les paroles de Sting dans la tête, je suis quelque part dans les années 70 et dans le Vieux Montréal en même temps, mes pensées vagabondant en anglais (inévitable effet quand je lis en anglais, je pense en anglais jusqu'au moment où le français reviens par le biais d'un interlocuteur, un collègue, etc). Ma journée se passe en français, malgré quelques éclairs d'espagnol dans mon esprit, et en reprenant le métro ce soir, je retrouverai le fil de l'histoire de Broken Music, un livre passionnant et parfois même envoûtant, qui me ramenera en anglais pour une partie de la soirée. Surtout un lundi, où je synthoniserai probablement CTV en attandant que Suzie revienne quelques heures après moi. Je me promet que le prochain livre que j'entreprends sera en espagnol. Ou le suivant, sinon.
Intéressants les souvenirs de lecture: Broken Music sera toujours accompagné de la Place d'Armes et de la Basilique dans mon esprit, il me rappellera toujours mes préparatifs de l'Équateur et mes cours d'espagnol... surtout que la musique de Sting m'aide aussi en ce sens, avec quelques pièces dont celles issues de Nada como el sol.
!Viva la Lluvia!
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Ah, quelle belle journée vendredi dernier, avec une belle et douce pluie sur Montréal. Parti du Versailles après une projection de film, me voilà arrêté à la station Sauvé, pour ramener un DVD loué la veille, et donc, à une station de chez moi. Devant une si belle température, je décide donc de faire le chemin à pied et malgré la pluie, refuse de mettre mon capuchon d'imperméable. Je me suis tant ennuyé de cette pluie que je veux la sentir sur mon visage.
Un arrêt au Couche-Tard me permet de constater que la plupart des gens sont d'avis contraire et trouvent que la journée a été merdique et espèrent une autre température pour le lendemain.
Moi, je me suis senti bien, revigoré, j'aurais voulu prendre une marche de 15 km sous cette pluie tiède.
Viva la Lluvia... en espérant que nous en avons terminé avec la nieve!
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Ah, quelle belle journée vendredi dernier, avec une belle et douce pluie sur Montréal. Parti du Versailles après une projection de film, me voilà arrêté à la station Sauvé, pour ramener un DVD loué la veille, et donc, à une station de chez moi. Devant une si belle température, je décide donc de faire le chemin à pied et malgré la pluie, refuse de mettre mon capuchon d'imperméable. Je me suis tant ennuyé de cette pluie que je veux la sentir sur mon visage.
Un arrêt au Couche-Tard me permet de constater que la plupart des gens sont d'avis contraire et trouvent que la journée a été merdique et espèrent une autre température pour le lendemain.
Moi, je me suis senti bien, revigoré, j'aurais voulu prendre une marche de 15 km sous cette pluie tiède.
Viva la Lluvia... en espérant que nous en avons terminé avec la nieve!
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Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Le passage relatif du temps avant un départ.
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Le temps passe très vite tout à coup.
Cette fin de semaine, nous sommes allés au Mountain Coop pour débuter l'achat de certains équipements dont nous avons besoin pour nos séjours respectifs en Équateur et Bolivie, mon amie Suzie et moi. Toujours intéressant de passer 3h là, même si c'est pas évident quand le budget est serré et que plusieurs choses seraient utiles... Le temps file pourtant, il me reste 42 jours avant de partir, et il me reste encore un millions de choses à faire. Notez que c'est pas nécessairement parce que je me suis traîné les pieds avant (bon, un peu, mais) mais plutôt parce que plusieurs de ces choses à faire devaient attendre 1) plus tard, 2) de l'argent (et mon contrat allant de la mi-mars à la fin avril, l'argent arriveraient plus tard ou encore 3) le départ (comme les copies de documents d'avion, ou faire les bagages. Bref, même si j'avais voulu tout faire il y a deux mois, c'était impossible.
Ainsi, je devrai mettre les bouchées doubles d'ici le 10 mai prochain. Je me lève déjà entre 6h30 et 7h30 tous les matins y compris les fins de semaine, et je suis rarement couché avant 11h30 PM.
Ce rythme accéléré me rappelle les dernières semaines avant de partir pour l'Europe. Nous avions à préparer les trois mois suivants, à quitter un appartement, à vendre ou poster nos affaires, à dire adieu à beaucoup d'amis, et quelques semaines avant, nous receviosn aussi de la visite, voulions visiter des endroits que nous aimions ou que nous n'avions pas visité, etc.
Le même phénomène s'était produit lors de mon départ pour la BC. Choses à régler, déménagement, archivages, gens à voir, etc.
Je vide donc encore un appartement, prépare quelques mois d'absence, revois des amis, et visite des lieux spéciaux; par exemple, nous irons peut-être à Québec une fin de semaine, revoir le vieux avant de partir...
En plus, il y a le choix et le buegdt dans mon cas: chaque heure passée au bureau me rapporte de l'Argent mais me coûte une heure que je pourrais consacrer à autre chose. Comme j'ai besoin à la fois de temps et d'argent ;-) (air connu)...
Ainsi, tout cela prends du temps, qui se raréfie avec le contrat (ou les études et le travail pour Suzie) et j'en viens donc à conclure que ce phénomène du temps qui passe différemment avant un départ fait partie de l'expérience du départ lui-même.
Le plus étrange, évidemment, c'est que malgré que j'imagine à peine pouvoir arriver à faire tout cela avant de partir, j'ai hâte d'être rendu là-bas et de rencontrer ma famille d'accueil et de voir ce que je peux faire dans cette école de Lloa.
Hasta Luego.
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Le temps passe très vite tout à coup.
Cette fin de semaine, nous sommes allés au Mountain Coop pour débuter l'achat de certains équipements dont nous avons besoin pour nos séjours respectifs en Équateur et Bolivie, mon amie Suzie et moi. Toujours intéressant de passer 3h là, même si c'est pas évident quand le budget est serré et que plusieurs choses seraient utiles... Le temps file pourtant, il me reste 42 jours avant de partir, et il me reste encore un millions de choses à faire. Notez que c'est pas nécessairement parce que je me suis traîné les pieds avant (bon, un peu, mais) mais plutôt parce que plusieurs de ces choses à faire devaient attendre 1) plus tard, 2) de l'argent (et mon contrat allant de la mi-mars à la fin avril, l'argent arriveraient plus tard ou encore 3) le départ (comme les copies de documents d'avion, ou faire les bagages. Bref, même si j'avais voulu tout faire il y a deux mois, c'était impossible.
Ainsi, je devrai mettre les bouchées doubles d'ici le 10 mai prochain. Je me lève déjà entre 6h30 et 7h30 tous les matins y compris les fins de semaine, et je suis rarement couché avant 11h30 PM.
Ce rythme accéléré me rappelle les dernières semaines avant de partir pour l'Europe. Nous avions à préparer les trois mois suivants, à quitter un appartement, à vendre ou poster nos affaires, à dire adieu à beaucoup d'amis, et quelques semaines avant, nous receviosn aussi de la visite, voulions visiter des endroits que nous aimions ou que nous n'avions pas visité, etc.
Le même phénomène s'était produit lors de mon départ pour la BC. Choses à régler, déménagement, archivages, gens à voir, etc.
Je vide donc encore un appartement, prépare quelques mois d'absence, revois des amis, et visite des lieux spéciaux; par exemple, nous irons peut-être à Québec une fin de semaine, revoir le vieux avant de partir...
En plus, il y a le choix et le buegdt dans mon cas: chaque heure passée au bureau me rapporte de l'Argent mais me coûte une heure que je pourrais consacrer à autre chose. Comme j'ai besoin à la fois de temps et d'argent ;-) (air connu)...
Ainsi, tout cela prends du temps, qui se raréfie avec le contrat (ou les études et le travail pour Suzie) et j'en viens donc à conclure que ce phénomène du temps qui passe différemment avant un départ fait partie de l'expérience du départ lui-même.
Le plus étrange, évidemment, c'est que malgré que j'imagine à peine pouvoir arriver à faire tout cela avant de partir, j'ai hâte d'être rendu là-bas et de rencontrer ma famille d'accueil et de voir ce que je peux faire dans cette école de Lloa.
Hasta Luego.
jeudi 25 mars 2004
Un an plus tard...
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25 mars 2003: nous quittons notre appartement de Prince Albert Street rempli de si beaux souvenirs, nous prenons l'autobus numéro 9 vers l'ouest, sur Broadway Avenue. Nous descendons au coin de Granville Street où nous n'avons que quelques minutes à attendre pour monter dans un bus express 98-B direction sud. Nous descendons à Airport Station et disons au revoir à Vancouver. Quelques heures plus tard, nous arrivons à London, en Angleterre. Une nouvelle aventure commence.
Si ce jour-là, on m'aurait dit qu'un an plus tard, je serais installé dans un cabinet comptable entre diverses piles de dossiers fiscaux, j'aurais eu de la difficulté à le croire.
Impossible selon ces données de savoir où je serai dans un an. Ni ce que je ferai dans ce «où»...
Remarquez, ça aurait pu être bien pire: j'aurais pu me retrouver dans un cabinet comptable entourré de dossiers fiscaux avec un contrat à long terme et des dettes et pas d'argent ni de projets.
Je ne me plains pas du tout de mon sort actuel, bien qu'évidemment, il y a des chosesqui sont bien plus passionnantes que les dossiers fiscaux (Trafalgar Square, ou Tower of London, pour nommer deux endroits visités il y a un an), mais le bureau est correct, les gens sympathiques, je m'entends très bein avec mes employeurs, je suis responsable de mes horaires, bref, mon contrat se fait dans d'excellentes conditions. Et bien entendu, j'ai pas d'argent (ou peu), mais bien des projets et une date de départ, donc, c'est très stimulant de travailler pour ramasser cet argent nécessaire au départ.
N'empêche... un an s'est vite écoulé depuis London. Nostalgie, nostalgie... nostalgie pour Vancouver aussi, puisque Montréal n'aura pas su m'apporter autant...
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25 mars 2003: nous quittons notre appartement de Prince Albert Street rempli de si beaux souvenirs, nous prenons l'autobus numéro 9 vers l'ouest, sur Broadway Avenue. Nous descendons au coin de Granville Street où nous n'avons que quelques minutes à attendre pour monter dans un bus express 98-B direction sud. Nous descendons à Airport Station et disons au revoir à Vancouver. Quelques heures plus tard, nous arrivons à London, en Angleterre. Une nouvelle aventure commence.
Si ce jour-là, on m'aurait dit qu'un an plus tard, je serais installé dans un cabinet comptable entre diverses piles de dossiers fiscaux, j'aurais eu de la difficulté à le croire.
Impossible selon ces données de savoir où je serai dans un an. Ni ce que je ferai dans ce «où»...
Remarquez, ça aurait pu être bien pire: j'aurais pu me retrouver dans un cabinet comptable entourré de dossiers fiscaux avec un contrat à long terme et des dettes et pas d'argent ni de projets.
Je ne me plains pas du tout de mon sort actuel, bien qu'évidemment, il y a des chosesqui sont bien plus passionnantes que les dossiers fiscaux (Trafalgar Square, ou Tower of London, pour nommer deux endroits visités il y a un an), mais le bureau est correct, les gens sympathiques, je m'entends très bein avec mes employeurs, je suis responsable de mes horaires, bref, mon contrat se fait dans d'excellentes conditions. Et bien entendu, j'ai pas d'argent (ou peu), mais bien des projets et une date de départ, donc, c'est très stimulant de travailler pour ramasser cet argent nécessaire au départ.
N'empêche... un an s'est vite écoulé depuis London. Nostalgie, nostalgie... nostalgie pour Vancouver aussi, puisque Montréal n'aura pas su m'apporter autant...
mardi 23 mars 2004
Les voyages allongent les saisons
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Ce matin, par une seconde belle journée à moins 180 degrés à Montréal en cette fin mars, je me suis prit à penser aux saisons...
Je vais vous dire: depuis le début de l'hiver 2000, mes saisons ont été plutôt étranges. Janvier 2001, après un départ vers Vancouver, un trajet en voiture m'a mené par divers climats (de la pluie vancouvéroise à l'hiver à la québécoise de Prince-George en passant par les déserts à 22 degrés de l'Okanagan)... Puis, un hiver rigoureux à Prince George, suivi d'un été sans printemps, puisque dès avril, nous voilà à Vancouver, où le printemps, débuté en février, tire à sa fin. Suivent quelques années sans hiver à proprement parler (une seule journée de neige et trois jours en bas du point de congélation). Le printemps 2003 est un peu tardif à Vancouver et ainsi, il vient de débuter lorsque nous partons pour l'Europe en mars 2003. Mises à part quelques froides journées à Berlin début avril, nous vivons donc un court mais très agréable printemps jusque passé Prague, où c'est définitivement l'été. Nous chaussons donc nos sandales à Verona en avril pour les mois à venir. Car de retour au pays en juin, l'été commence à peine et nous vivons donc la suite de ce très long été 2003 jusqu'en septembre, où la température commence à chuter à Montréal. Ce premier véritable hiver en 3-4 ans sera un dur hiver et j'ai l'impression de payer pour ceux que j'ai raté ;-).
Je quitterai à nouveau le climat québécois en mai, alors que le printemps devrait s'être pointé le nez, pour replonger en hiver, puisque ce sera la saison froide en Équateur à mon arrivée. Un très long hiver m'attend donc, puisque si jamais je reviens de l'Amérique du Sud en août ou septembre, et qu'un autre hiver se pointe alors dans l'hémisphère nord, je serai longtemps sans voir l'été...
Heureusement, l'hiver équatorien n'a rien à voir avec l'hiver québécois et la neige que je verrai sera fort probablement très haute sur les sommets des montagnes de la cordillère des Andes. Moi qui n'aime pas la routine et qui aime le changement, je dois avouer que mon système doit d'adapter à ces saisons décalées ou longues ou inexistantes, et ma foi, j'aime plutôt ça - on verra bien ce que j'en pense après mon long hiver...
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Ce matin, par une seconde belle journée à moins 180 degrés à Montréal en cette fin mars, je me suis prit à penser aux saisons...
Je vais vous dire: depuis le début de l'hiver 2000, mes saisons ont été plutôt étranges. Janvier 2001, après un départ vers Vancouver, un trajet en voiture m'a mené par divers climats (de la pluie vancouvéroise à l'hiver à la québécoise de Prince-George en passant par les déserts à 22 degrés de l'Okanagan)... Puis, un hiver rigoureux à Prince George, suivi d'un été sans printemps, puisque dès avril, nous voilà à Vancouver, où le printemps, débuté en février, tire à sa fin. Suivent quelques années sans hiver à proprement parler (une seule journée de neige et trois jours en bas du point de congélation). Le printemps 2003 est un peu tardif à Vancouver et ainsi, il vient de débuter lorsque nous partons pour l'Europe en mars 2003. Mises à part quelques froides journées à Berlin début avril, nous vivons donc un court mais très agréable printemps jusque passé Prague, où c'est définitivement l'été. Nous chaussons donc nos sandales à Verona en avril pour les mois à venir. Car de retour au pays en juin, l'été commence à peine et nous vivons donc la suite de ce très long été 2003 jusqu'en septembre, où la température commence à chuter à Montréal. Ce premier véritable hiver en 3-4 ans sera un dur hiver et j'ai l'impression de payer pour ceux que j'ai raté ;-).
Je quitterai à nouveau le climat québécois en mai, alors que le printemps devrait s'être pointé le nez, pour replonger en hiver, puisque ce sera la saison froide en Équateur à mon arrivée. Un très long hiver m'attend donc, puisque si jamais je reviens de l'Amérique du Sud en août ou septembre, et qu'un autre hiver se pointe alors dans l'hémisphère nord, je serai longtemps sans voir l'été...
Heureusement, l'hiver équatorien n'a rien à voir avec l'hiver québécois et la neige que je verrai sera fort probablement très haute sur les sommets des montagnes de la cordillère des Andes. Moi qui n'aime pas la routine et qui aime le changement, je dois avouer que mon système doit d'adapter à ces saisons décalées ou longues ou inexistantes, et ma foi, j'aime plutôt ça - on verra bien ce que j'en pense après mon long hiver...
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lundi 22 mars 2004
Critique de film
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Juste un court mot d'auto-promotion ;-) puisque la revue Solaris vient de mettre à votre disposition sur le web sa dernière rubrique cinéma, dans laquelle je parle (entre autres) de l'excellent film La Peau Blanche. Aussi sur le site de Solaris, un article sur l'éventuelle retraite de Stephen King publié il y a quelques mois. Le tout est disponible sur la page d'accueil de la revue, en cliquant sur le lien à votre droite (Revue Solaris). Bonne lecture.
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Juste un court mot d'auto-promotion ;-) puisque la revue Solaris vient de mettre à votre disposition sur le web sa dernière rubrique cinéma, dans laquelle je parle (entre autres) de l'excellent film La Peau Blanche. Aussi sur le site de Solaris, un article sur l'éventuelle retraite de Stephen King publié il y a quelques mois. Le tout est disponible sur la page d'accueil de la revue, en cliquant sur le lien à votre droite (Revue Solaris). Bonne lecture.
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Musique Live et espagnol
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De retour après un autre week end intéressant...
Vendredi soir, j'ai assisté à une soirée au bénéfice d'un festival de musique qui fait la promotin de nouveaux talents et groupes au Québec. Pour cette soirée, deux groupes étaient présents. le premier, les Dale Hawerchuck, est originaire de Roberval. Ben oui. Je savais même pas que ça existait, un vrai bon groupe, de Roberval. Anyway, les frères Seguin et leurs collègues Bergeron et Fortin ont offert une excellente performance, leur première sur scène à Montréal. Beaucoup d'énergie et de bruit, les Dale Hawerchuck font du rock musclé sans tomber dans le métal délirant, bref, j'ai bien aimé leur style jeune et bruyant qui s'accompagne d'un accent local distinctif. Une de leur pièce m'a rappelé le groupe d'Irlande du nord Therapy? qui font aussi un rock musclé teinté d'accent local (à ceci près que c'est Irlandais au lieu d'être jeannois). Dans ses commentaires entre les pièces, utilisant un langage coloré, le leader (Sylvain Seguin) n'est pas sans rappeller Dédé Fortin des Colocs, lui aussi était originaire du Lac... Le second groupe était lui aussi très bon, un peu plus Nirvana come style, entre rock et alternaif, et semblait plus en contrôle de leur musique, ayant plus d'expérience de scène, mais ça rockait moins que le groupe de Roberval, dont j'étais très fier.
Samedi soir, j'ai assisté à une soirée un peu différente et moins musclée; la fiesta de la solidaridad, une soirée au profit de PHEM, le projet d'aide humanitaire auquel participe mon amie Suzie qui part pour la Bolivie en mai. Plus du type chansonnier comme soirée, c'était très agréable, avec principalement deux performances: une auteure-compositeure-interprète (Marie-Claude) à la voix charmante qui n'est pas sans rappeler celle de Sarah McLaughlan, dont elle a fait un excellent cover d'ailleurs. Très engagé écolo comme textes, les pièces de Marie-Claude étaient plutôt touchantes, celle sur la BC m'ayant particulièrement plu.
L'autre artiste était Louis, un participant de PHEM, qui a principalement effectué des covers du folklore québécois (Leloup, Piché, Colocs), mais aussi du REM. La Rue principale des colocs m'a beaucoup amusée.
Parler et fréquenter des gens qui partent un peu comme moi (Bolivie et Pérou en ce qui concerne PHEM, marie-Claude ayant été en BC, au Guatemala et au Nicaragua) fait du bien, on se sent moins étrange...
Concernant mon espagnol, c'est vraiment intéressant, mes cours sont stimulants, j'aimerais m'améliorer encore plus vite et écrire déjà, en espagnol. je sens que tout ça s'envient et c'est très excitant. Mon bon ami de toujours, Sting, est donc revenu sur mon lecteur CD avec son album Nada como el sol et quelques autres pièces qu'il avait endisqué en espagnol... avec la différence que maintenant, c'est pas juste une sonorité romantique, je comprends les paroles !
Alors voilà pour mon week end en musique...
Hasta Luego amigos,
Hugo
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De retour après un autre week end intéressant...
Vendredi soir, j'ai assisté à une soirée au bénéfice d'un festival de musique qui fait la promotin de nouveaux talents et groupes au Québec. Pour cette soirée, deux groupes étaient présents. le premier, les Dale Hawerchuck, est originaire de Roberval. Ben oui. Je savais même pas que ça existait, un vrai bon groupe, de Roberval. Anyway, les frères Seguin et leurs collègues Bergeron et Fortin ont offert une excellente performance, leur première sur scène à Montréal. Beaucoup d'énergie et de bruit, les Dale Hawerchuck font du rock musclé sans tomber dans le métal délirant, bref, j'ai bien aimé leur style jeune et bruyant qui s'accompagne d'un accent local distinctif. Une de leur pièce m'a rappelé le groupe d'Irlande du nord Therapy? qui font aussi un rock musclé teinté d'accent local (à ceci près que c'est Irlandais au lieu d'être jeannois). Dans ses commentaires entre les pièces, utilisant un langage coloré, le leader (Sylvain Seguin) n'est pas sans rappeller Dédé Fortin des Colocs, lui aussi était originaire du Lac... Le second groupe était lui aussi très bon, un peu plus Nirvana come style, entre rock et alternaif, et semblait plus en contrôle de leur musique, ayant plus d'expérience de scène, mais ça rockait moins que le groupe de Roberval, dont j'étais très fier.
Samedi soir, j'ai assisté à une soirée un peu différente et moins musclée; la fiesta de la solidaridad, une soirée au profit de PHEM, le projet d'aide humanitaire auquel participe mon amie Suzie qui part pour la Bolivie en mai. Plus du type chansonnier comme soirée, c'était très agréable, avec principalement deux performances: une auteure-compositeure-interprète (Marie-Claude) à la voix charmante qui n'est pas sans rappeler celle de Sarah McLaughlan, dont elle a fait un excellent cover d'ailleurs. Très engagé écolo comme textes, les pièces de Marie-Claude étaient plutôt touchantes, celle sur la BC m'ayant particulièrement plu.
L'autre artiste était Louis, un participant de PHEM, qui a principalement effectué des covers du folklore québécois (Leloup, Piché, Colocs), mais aussi du REM. La Rue principale des colocs m'a beaucoup amusée.
Parler et fréquenter des gens qui partent un peu comme moi (Bolivie et Pérou en ce qui concerne PHEM, marie-Claude ayant été en BC, au Guatemala et au Nicaragua) fait du bien, on se sent moins étrange...
Concernant mon espagnol, c'est vraiment intéressant, mes cours sont stimulants, j'aimerais m'améliorer encore plus vite et écrire déjà, en espagnol. je sens que tout ça s'envient et c'est très excitant. Mon bon ami de toujours, Sting, est donc revenu sur mon lecteur CD avec son album Nada como el sol et quelques autres pièces qu'il avait endisqué en espagnol... avec la différence que maintenant, c'est pas juste une sonorité romantique, je comprends les paroles !
Alors voilà pour mon week end en musique...
Hasta Luego amigos,
Hugo
dimanche 21 mars 2004
Libellés :
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50 jours!
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Ok, il est 1h23 du matin samedi, pardon, dimanche matin, donc, nous sommes le 21 mars. Jour J moins 50 jours. Vous voulez savoir comment on se sent à 50 jours d’un départ comme le mien? On a peur. Ben oui. Bêtement. Pas la terreur, mais un peu de peur, oui, il faut bien l’avouer. Notez que j’ai pas réellement peur de partir, pas plus que j’ai peu de me retrouver dans une civilisation différente, ni peur d’être malade une fois là-bas (je le serai et mon système devra s’adapter), ni même peur de voyager, ni peur de l’avion, ni peur des conditions de vies que j’aurai, mais peur quand même. Peur d’être seul. Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m’arrive de me sentir tellement seul au monde que parfois ça fait peur. J’ai toujours été différent de ceux qui m’entouraient. A l’école, dans les sports, dans mes différents emplois, partout j’ai été différent…
50 jours avant de partir, sans savoir pour combien de temps, sans savoir où je serai deux ou trois mois plus tard, mais tout ça, y compris la peur, fais partie de l’expérience. Une amie m’a dit cette semaine que si ça allait bien alors tant mieux, et sinon, alors ça serait une expérience intense anyway.
J’ai trouvé ce commentaire très constructif, et ma foi, il est rempli d’une grande vérité et d’une sagesse rare pour une personne de 21 ans. On dirait que j’ai un don pour m’entourer de jeunes qui semblent parfois plus matures que moi.
Je vais donc quitter Montréal dans 50 jours, Montréal (et le Québec) qui m’auront accueillis pour quelques mois seulement, mais pour quelques mois qui auront été somme toute intenses et fascinants à plusieurs points de vue. Jamais je ne pourrai oublier ce si court séjour à Montréal.
Vous savez quoi? J’ai reçu à ce jour un seul commentaire sur ce journal de bord en ligne. Preuve qu’au moins une seule personne semble le lire (ou semblait, c’est pas prouvé que cette personne le lit toujours!). D’un côté j’ai l’impression d’écrire pour moi-même, ce qui est plutôt bien, finalement, puisque savoir par exemple que ma mère et mon père me lisent régulièrement, je m’imposerais peut-être une forme de censure qui ne serait pas toujours souhaitable pour moi-même. D’un autre côté, ça serait plutôt pathétique d’écrire ça sans aucun lecteur, n’est-ce pas?
Je vous laisse sur ce, tiens, si vous êtes là, bien sûr.
J’ai vu cette semaine quelques bons spectacles semi-pro dans divers bars de Montréal, il faudrait que j’y revienne, puisque dans un cas, ça m’a permis d’être fier d’être de Roberval et que dans l’autre, j’ai presque atteint un de ces moments de grâces si rares mais si beaux que la vie nous offre. Surréaliste parfois cette vie, non? J’imagine que non, si vous êtes plutôt du type normal.
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Ok, il est 1h23 du matin samedi, pardon, dimanche matin, donc, nous sommes le 21 mars. Jour J moins 50 jours. Vous voulez savoir comment on se sent à 50 jours d’un départ comme le mien? On a peur. Ben oui. Bêtement. Pas la terreur, mais un peu de peur, oui, il faut bien l’avouer. Notez que j’ai pas réellement peur de partir, pas plus que j’ai peu de me retrouver dans une civilisation différente, ni peur d’être malade une fois là-bas (je le serai et mon système devra s’adapter), ni même peur de voyager, ni peur de l’avion, ni peur des conditions de vies que j’aurai, mais peur quand même. Peur d’être seul. Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m’arrive de me sentir tellement seul au monde que parfois ça fait peur. J’ai toujours été différent de ceux qui m’entouraient. A l’école, dans les sports, dans mes différents emplois, partout j’ai été différent…
50 jours avant de partir, sans savoir pour combien de temps, sans savoir où je serai deux ou trois mois plus tard, mais tout ça, y compris la peur, fais partie de l’expérience. Une amie m’a dit cette semaine que si ça allait bien alors tant mieux, et sinon, alors ça serait une expérience intense anyway.
J’ai trouvé ce commentaire très constructif, et ma foi, il est rempli d’une grande vérité et d’une sagesse rare pour une personne de 21 ans. On dirait que j’ai un don pour m’entourer de jeunes qui semblent parfois plus matures que moi.
Je vais donc quitter Montréal dans 50 jours, Montréal (et le Québec) qui m’auront accueillis pour quelques mois seulement, mais pour quelques mois qui auront été somme toute intenses et fascinants à plusieurs points de vue. Jamais je ne pourrai oublier ce si court séjour à Montréal.
Vous savez quoi? J’ai reçu à ce jour un seul commentaire sur ce journal de bord en ligne. Preuve qu’au moins une seule personne semble le lire (ou semblait, c’est pas prouvé que cette personne le lit toujours!). D’un côté j’ai l’impression d’écrire pour moi-même, ce qui est plutôt bien, finalement, puisque savoir par exemple que ma mère et mon père me lisent régulièrement, je m’imposerais peut-être une forme de censure qui ne serait pas toujours souhaitable pour moi-même. D’un autre côté, ça serait plutôt pathétique d’écrire ça sans aucun lecteur, n’est-ce pas?
Je vous laisse sur ce, tiens, si vous êtes là, bien sûr.
J’ai vu cette semaine quelques bons spectacles semi-pro dans divers bars de Montréal, il faudrait que j’y revienne, puisque dans un cas, ça m’a permis d’être fier d’être de Roberval et que dans l’autre, j’ai presque atteint un de ces moments de grâces si rares mais si beaux que la vie nous offre. Surréaliste parfois cette vie, non? J’imagine que non, si vous êtes plutôt du type normal.
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mardi 16 mars 2004
Les Week-ends se suivent
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Après la fin de semaine au Lac, une fin de semaine à Québec, où j'ai pu revoir mes amis et collègues fondateurs du Chaplin de Roberval. Aucun des membres de cette équipe originale (c'est le mot, croyez-moi) de dix personne ne travaille plus au cinéma. La soirée a été très intéressante et révélatrice de certains secrets de l'époque (c'est fou ce qui s'est passé dans ce cinéma!)...
Si vous lisez ceci, sachez mes amis que j'ai été très content de vous revoir tous et toutes. Par-dessus tout, j'ai été content que nous ne passions pas notre temps à nous rappeler de vieux souvenirs mais plutôt à parler de ce que nous avons vécu depuis. En réalité, les seules anecdotes d'époque ont été des nouvelles anecdotes, des révélations... Je pense que cette soirée et le fait que nous parlions de nos vies depuis nous prouve que nous sommes des amis qui n'ont pas été que des connaissances éphémères; nous ne sommes pas juste relié par notre passé, maintenant.
La fin de semaine prochaine, le journal local de Roberval, L'étoile du lac, est censé publier un article sur mon projet de séjour en Équateur en plus de glisser un mot sur la publicaton de mon nouveau livre.
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Après la fin de semaine au Lac, une fin de semaine à Québec, où j'ai pu revoir mes amis et collègues fondateurs du Chaplin de Roberval. Aucun des membres de cette équipe originale (c'est le mot, croyez-moi) de dix personne ne travaille plus au cinéma. La soirée a été très intéressante et révélatrice de certains secrets de l'époque (c'est fou ce qui s'est passé dans ce cinéma!)...
Si vous lisez ceci, sachez mes amis que j'ai été très content de vous revoir tous et toutes. Par-dessus tout, j'ai été content que nous ne passions pas notre temps à nous rappeler de vieux souvenirs mais plutôt à parler de ce que nous avons vécu depuis. En réalité, les seules anecdotes d'époque ont été des nouvelles anecdotes, des révélations... Je pense que cette soirée et le fait que nous parlions de nos vies depuis nous prouve que nous sommes des amis qui n'ont pas été que des connaissances éphémères; nous ne sommes pas juste relié par notre passé, maintenant.
La fin de semaine prochaine, le journal local de Roberval, L'étoile du lac, est censé publier un article sur mon projet de séjour en Équateur en plus de glisser un mot sur la publicaton de mon nouveau livre.
A l'ombre de la basilique
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Je travaille maintenant à temps plein dans un cabinet comptable pour le contrat que j'ai obtenu pour financer une partie de mon projet en Équateur. Situé dans le vieux Montréal, le bureau me fais donc travailler à l'ombre de la Basilique Notre-Dame. A chaque fois que je passe tout près, ce quartier de Montréal me rappelle certains coins de l'Europe...
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Je travaille maintenant à temps plein dans un cabinet comptable pour le contrat que j'ai obtenu pour financer une partie de mon projet en Équateur. Situé dans le vieux Montréal, le bureau me fais donc travailler à l'ombre de la Basilique Notre-Dame. A chaque fois que je passe tout près, ce quartier de Montréal me rappelle certains coins de l'Europe...
jeudi 11 mars 2004
Nouveau contrat, nouveau livre, cours d'Espagnol, la Peau Blanche
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Un début de semaine très chargé!
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Hum, après une fin de semaine très agréable même si trop courte et un peu nostalgique à quelque part (dernière visite au Lac avant grand départ), ce début de semaine me fait passer à une vitesse suppérieure. Pour la première fois depuis la décision d'aller en Équateur, je vois qu'il ne me reste plus beaucoup de temps pour tout préparer.
Selon ma date cible, de toute manière, le décompte est à 60 jours du jour J.
Mon nouveau livre est sorti tel que prévu cette fin de semaine, quelques lecteurs ont déjà leur copie. Je devrais mettre à jour la page web de ce livre sur mon site personnel le plus tôt possible pour donner un peu plus d'informations.
J'ai débuté une semaine plus tôt que prévu mon contrat de fiscalité avec une firme du Vieux Montréal (Sofio Ouellet). Bon début, rencontre avec les collègues, débrouissaillage des dossiers et de leur fonctionnement interne, apprivoiser mon équipement, etc. Satisfaisant comme début, je pense que je vais bien m'entendre avec eux et que le contrat se passera bien.
Hier (mercredi), j'ai enfin vu le film La Peau Blanche, de Daniel Roby, adapté du roman de mon ami Joel Champetier. Ça a d'ailleurs été l'occasion de revoir Joel avant mon départ, et - surprise - les quatre acteurs principaux étaient présents en plus du réalisateur. Je devrais d'ailleurs écrire la critique de ce film pour Solaris plutôt que d'écrire ce journal de bord si je veux respecteur la date de tombée! Je vous dirais que j'ai beaucoup aimé ce film, les détails dans le prochain Solaris (chronique sci-néma en ligne et gratuite).
Enfin, dans la soirée d'hier, trois heures de cours de conversation espagnole, c'était ma première séance. Très intéressant, le professeur, Martin, de l'Argentine, semble très compétent, et nous spéficie même les petites différences entre le vocabulaire spécifique à certains pays et l'accent différent selon le coin de planète où vous parlez espagnol.
Tout ça promet beaucoup donc, et promet aussi de me garder fort occupé dans les 60 jours qui me restent avant mon départ.
Je reçois mes trois soeurs à souper ce soir (je fais des sushis pour l'occasion); Sans parents ni conjoints, seulement nous quatre, je pense bien que ça doit faire plus de quinze ans qu'on n'a pas fait ça!
Un peu plus de détails prochainement sur tout ça et plus.
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Un début de semaine très chargé!
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Hum, après une fin de semaine très agréable même si trop courte et un peu nostalgique à quelque part (dernière visite au Lac avant grand départ), ce début de semaine me fait passer à une vitesse suppérieure. Pour la première fois depuis la décision d'aller en Équateur, je vois qu'il ne me reste plus beaucoup de temps pour tout préparer.
Selon ma date cible, de toute manière, le décompte est à 60 jours du jour J.
Mon nouveau livre est sorti tel que prévu cette fin de semaine, quelques lecteurs ont déjà leur copie. Je devrais mettre à jour la page web de ce livre sur mon site personnel le plus tôt possible pour donner un peu plus d'informations.
J'ai débuté une semaine plus tôt que prévu mon contrat de fiscalité avec une firme du Vieux Montréal (Sofio Ouellet). Bon début, rencontre avec les collègues, débrouissaillage des dossiers et de leur fonctionnement interne, apprivoiser mon équipement, etc. Satisfaisant comme début, je pense que je vais bien m'entendre avec eux et que le contrat se passera bien.
Hier (mercredi), j'ai enfin vu le film La Peau Blanche, de Daniel Roby, adapté du roman de mon ami Joel Champetier. Ça a d'ailleurs été l'occasion de revoir Joel avant mon départ, et - surprise - les quatre acteurs principaux étaient présents en plus du réalisateur. Je devrais d'ailleurs écrire la critique de ce film pour Solaris plutôt que d'écrire ce journal de bord si je veux respecteur la date de tombée! Je vous dirais que j'ai beaucoup aimé ce film, les détails dans le prochain Solaris (chronique sci-néma en ligne et gratuite).
Enfin, dans la soirée d'hier, trois heures de cours de conversation espagnole, c'était ma première séance. Très intéressant, le professeur, Martin, de l'Argentine, semble très compétent, et nous spéficie même les petites différences entre le vocabulaire spécifique à certains pays et l'accent différent selon le coin de planète où vous parlez espagnol.
Tout ça promet beaucoup donc, et promet aussi de me garder fort occupé dans les 60 jours qui me restent avant mon départ.
Je reçois mes trois soeurs à souper ce soir (je fais des sushis pour l'occasion); Sans parents ni conjoints, seulement nous quatre, je pense bien que ça doit faire plus de quinze ans qu'on n'a pas fait ça!
Un peu plus de détails prochainement sur tout ça et plus.
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jeudi 4 mars 2004
mercredi 3 mars 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Guagua Volcano!
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Court mot pour faire un lien vers trois images du Volcan Guagua Pichincha, le sommet actif du volcan se trouvant tout près de Lloa, «mon» village en Équateur.
http://membres.lycos.fr/huguesmorin/guagua.html
(vous pouvez cliquer sur le lien à droite pour un accès direct)
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Court mot pour faire un lien vers trois images du Volcan Guagua Pichincha, le sommet actif du volcan se trouvant tout près de Lloa, «mon» village en Équateur.
http://membres.lycos.fr/huguesmorin/guagua.html
(vous pouvez cliquer sur le lien à droite pour un accès direct)
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Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Un mot sur l'Équateur...
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Dimanche dernier (avant les oscars, hum), j'ai eu une journée d'activités de formation et sensibilisation en vue de mon séjour en Équateur.
Cette journée m'a permis de rencontrer d'autres volontaires qui partent eux aussi d'ici à l'été. Certains d'entre eux vont en Afrique (Togo, Bénin, Ghana), d'autres en amérique latine (Guatemala, Costa Rica, Équateur, Chili)... bref, une vingtaine d'autres personnes qui elles aussi rêvent d'ailleurs et d'une expérience de vie différente, et qui elles aussi ont l'air un peu weirdo dans leur entourage.
Ne serait-ce que pour nous avoir tous regroupés pour une journée d'activités, ça aurait déjà été intéressant comme journée. Mais en plus, les responsables d'Horizon Cosmopolite avaient préparés diverses présentations sur des sujets relatifs aux séjours à l'étranger dans les conditions que l'on connaîtra - choc culturel, nourriture, relations avec les locaux, sécurité, communication, etc.
Personnellement, comme j'ai un peu voyagé et que j'ai beaucoup lu, une bonne partie de ces sujets m'étaient connus, mais d'entendre une grande variété d'anecdote de première main racontée par les animateurs (ayant visité et/ou séjourné dans au moins une trentaine de pays) étaient fort intéressant. les participants pouvaient eux aussi partager leurs expériences.
Certaines activités étaient très simple, dont une en particulier qui mettaient quelques participants devant un groupe avec quelques instructions pour une discussions entre eux alors que le groupe prenait des notes suivants d'autres instructions. Les instructions de chacun étant très floues, il en ressortit un sentiment de gène, d'inconnu, de manque de détails, de ne pas savoir quoi faire, d'incompréhension générale, et ultimement de manque de communication entre les participants, bref, nous nous sommes retrouvés à éprouver le genre de sentiment que nous aurons lors de nos premiers jours sur place dans nos divers projets.
J'ai pu aussi rencontrer 4 autres volontaires qui partiront enseigner l'anglais en Équateur tout comme moi. La plupart partent un peu plus tard que moi, et deux forment un couple et partent ensemble.
Une journée très bien remplie, donc, et qui me confirme à quel point j'ai fait le bon choix, tellement je me sens bien avec ce projet et que j'ai hâte de m'y attaquer plus activement que par de la préparation et du financement!
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Dimanche dernier (avant les oscars, hum), j'ai eu une journée d'activités de formation et sensibilisation en vue de mon séjour en Équateur.
Cette journée m'a permis de rencontrer d'autres volontaires qui partent eux aussi d'ici à l'été. Certains d'entre eux vont en Afrique (Togo, Bénin, Ghana), d'autres en amérique latine (Guatemala, Costa Rica, Équateur, Chili)... bref, une vingtaine d'autres personnes qui elles aussi rêvent d'ailleurs et d'une expérience de vie différente, et qui elles aussi ont l'air un peu weirdo dans leur entourage.
Ne serait-ce que pour nous avoir tous regroupés pour une journée d'activités, ça aurait déjà été intéressant comme journée. Mais en plus, les responsables d'Horizon Cosmopolite avaient préparés diverses présentations sur des sujets relatifs aux séjours à l'étranger dans les conditions que l'on connaîtra - choc culturel, nourriture, relations avec les locaux, sécurité, communication, etc.
Personnellement, comme j'ai un peu voyagé et que j'ai beaucoup lu, une bonne partie de ces sujets m'étaient connus, mais d'entendre une grande variété d'anecdote de première main racontée par les animateurs (ayant visité et/ou séjourné dans au moins une trentaine de pays) étaient fort intéressant. les participants pouvaient eux aussi partager leurs expériences.
Certaines activités étaient très simple, dont une en particulier qui mettaient quelques participants devant un groupe avec quelques instructions pour une discussions entre eux alors que le groupe prenait des notes suivants d'autres instructions. Les instructions de chacun étant très floues, il en ressortit un sentiment de gène, d'inconnu, de manque de détails, de ne pas savoir quoi faire, d'incompréhension générale, et ultimement de manque de communication entre les participants, bref, nous nous sommes retrouvés à éprouver le genre de sentiment que nous aurons lors de nos premiers jours sur place dans nos divers projets.
J'ai pu aussi rencontrer 4 autres volontaires qui partiront enseigner l'anglais en Équateur tout comme moi. La plupart partent un peu plus tard que moi, et deux forment un couple et partent ensemble.
Une journée très bien remplie, donc, et qui me confirme à quel point j'ai fait le bon choix, tellement je me sens bien avec ce projet et que j'ai hâte de m'y attaquer plus activement que par de la préparation et du financement!
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lundi 1 mars 2004
Oscar night!
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Juste un petit mot en cette nuit d'Oscars...
Ok, c'est très très américain, mais bon, je suis nord-américian et les Oscars font partie de ma culture, surtout pourt moi, un amateur de cinéma, un très féroce amateur de cinéma... je m'assume donc.
Bref, peu importe ce qui se passe dans le monde, où je me trouve, j'ai assisté à la soirée des Oscars sans en rater une depuis ma première en 1986...
Une belle soirée, que ce cru 2004. Bon, je ne suis pas un très grand fan de Lord of the rings: The return of the King, mais on a assisté au couronnement d'une trilogie (mérité) plus que d'un film (le second était meilleur de mon point de vue de non-fan).
A-ny-way...
Scarlett Johansson était là, très (très, très, oui, très-très-treès, est-ce possible autant, oh...) belle. Elle était si belle et talentueuse dans Lost in Translation et Girl with a pearl Earing, ce soir, c'était un réel plaisir juste de la voir si belle. Et quelle voix! (Même Suzie s'en émerveille)... oh... quelle voix... hummmm...
Bon, désolé, il est minuit 45, j'ai quelques (quantité non spécifié) bouteilles dans le systême... donc ma journée avec d'autres coopérants internationaux (pré-Oscars) sera résumée juste demain sur ce journal de bord... les choses non-sérieuses d'abord, quoi!
Pour Denys Arcand, je suis pas sûr que ça soit pas si sérieux..., mais ici, ça a été une belle et heureuse surprise que ce premier Oscar Canadien. Bon, on a un peu espéré pour Les triplettes de Belleville (chanson), mais mon coeur personnel était avec Sting dans cette catégorie, même si je savais qu'il ne gagnerait pas...
Pour Arcand, c'est certain que je suis fier, d'autant plus que je me souviens des soirées du Déclin ou de Jésus de Montréal... Rappel pour les plus jeune: j'ai vu le Déclin de l'Empire américain au Cinéma lors de sa sortie (eh, Hélène, tu te souviens, on était ensemble, au cinéma Charest de Québec!)...
Anyway (bis)...
:-) Tough you might enjoy a bit of my memories about that Oscar 2004 Night. I don't even know why suddenly I'm wrintiing it in english... I guess that's a sign I should stop that part of my journal, don't you think? Well, My BC friend's could be happy about that part, but that's not the point of that post, so... let's (all) go to bed and have a good night, shall we?
So guys, you could dream about Scarlett, I'm not too possessive right now... oh, and Daniel, you can dream about Elijah or anybody else if you want (Johnny Depp was not bad looking tonight, wasn't' he?), I understand more than you could think.
By the way, you know what? I think we didn't have enough of Michael Douglas seat tonight at the Oscars (ok, that's a hard one, but try...).
Yours truly,
;-)
Hugo half-drunk.
(I'm pretty sure I'll regret that one... whatever, it's a blog, so we're honest or not and to Hell with everything else!)
et désolé pour les âmes québécoises sensibles pour mon usage de l'anglais...
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Juste un petit mot en cette nuit d'Oscars...
Ok, c'est très très américain, mais bon, je suis nord-américian et les Oscars font partie de ma culture, surtout pourt moi, un amateur de cinéma, un très féroce amateur de cinéma... je m'assume donc.
Bref, peu importe ce qui se passe dans le monde, où je me trouve, j'ai assisté à la soirée des Oscars sans en rater une depuis ma première en 1986...
Une belle soirée, que ce cru 2004. Bon, je ne suis pas un très grand fan de Lord of the rings: The return of the King, mais on a assisté au couronnement d'une trilogie (mérité) plus que d'un film (le second était meilleur de mon point de vue de non-fan).
A-ny-way...
Scarlett Johansson était là, très (très, très, oui, très-très-treès, est-ce possible autant, oh...) belle. Elle était si belle et talentueuse dans Lost in Translation et Girl with a pearl Earing, ce soir, c'était un réel plaisir juste de la voir si belle. Et quelle voix! (Même Suzie s'en émerveille)... oh... quelle voix... hummmm...
Bon, désolé, il est minuit 45, j'ai quelques (quantité non spécifié) bouteilles dans le systême... donc ma journée avec d'autres coopérants internationaux (pré-Oscars) sera résumée juste demain sur ce journal de bord... les choses non-sérieuses d'abord, quoi!
Pour Denys Arcand, je suis pas sûr que ça soit pas si sérieux..., mais ici, ça a été une belle et heureuse surprise que ce premier Oscar Canadien. Bon, on a un peu espéré pour Les triplettes de Belleville (chanson), mais mon coeur personnel était avec Sting dans cette catégorie, même si je savais qu'il ne gagnerait pas...
Pour Arcand, c'est certain que je suis fier, d'autant plus que je me souviens des soirées du Déclin ou de Jésus de Montréal... Rappel pour les plus jeune: j'ai vu le Déclin de l'Empire américain au Cinéma lors de sa sortie (eh, Hélène, tu te souviens, on était ensemble, au cinéma Charest de Québec!)...
Anyway (bis)...
:-) Tough you might enjoy a bit of my memories about that Oscar 2004 Night. I don't even know why suddenly I'm wrintiing it in english... I guess that's a sign I should stop that part of my journal, don't you think? Well, My BC friend's could be happy about that part, but that's not the point of that post, so... let's (all) go to bed and have a good night, shall we?
So guys, you could dream about Scarlett, I'm not too possessive right now... oh, and Daniel, you can dream about Elijah or anybody else if you want (Johnny Depp was not bad looking tonight, wasn't' he?), I understand more than you could think.
By the way, you know what? I think we didn't have enough of Michael Douglas seat tonight at the Oscars (ok, that's a hard one, but try...).
Yours truly,
;-)
Hugo half-drunk.
(I'm pretty sure I'll regret that one... whatever, it's a blog, so we're honest or not and to Hell with everything else!)
et désolé pour les âmes québécoises sensibles pour mon usage de l'anglais...
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