Chronique culinaire
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Comme j’habite dans une famille, je partage leurs repas. On m’avait bien dit de ne pas boire l’eau locale, et tous les livres de voyage nous recommande de ne pas manger de fruits non pelés, etc. Ben oui. Le premier matin, quand on vous offre à déjeuner, vous allez commencer à faire le difficile ? À faire bouillir votre eau vous-même pendant cinq minutes ? À vous servir de leurs chaudrons, dans leur cuisine ? Ben oui.
Je mange et bois donc comme un Quiteño. Côté boisson, c’est très varié et intéressant. Bien entendu, je fais attention à l’eau, et je traite celle que je mets dans mes gourdes pour mes déplacements, mais pour le reste… Le meilleur demeure le jus fraîchement pressé, qui n’est pas un luxe ici, puisque les fruits sont abondants et frais et peu dispendieux. Je bois donc du jus ou un mélange de fruits, eau et sucre, tous les jours. Délicieux jus de fruits frais, même si je ne suis pas toujours capable d’identifier les fruits en question. On fait aussi du café, bien entendu, et du chocolat chaud à base de lait. C’est pas toujours clair si le lait est pasteurisé, mais il semble que se soit le cas à Quito, mais ce n’est pas le cas à Lloa, ou je partage le dîner avec les élèves.
Un autre breuvage local intéressant, c’est une boisson chaude constitué d’eau, de canne à sucre et de jus d’avoine. Pas mauvais, on s’y fait, s’il est préparé à la maison. En grande quantité et avec moins de budget, la chose est moins intéressante.
La nourriture est délicieuse, mais peut procurer de drôles d’effets sur votre digestion de nord-américain. It comes with the territory, I guess. Le repas typique est souvent constitué d’une soupe et d’un plat principal. Pas de desserts ici. Et chaque repas est accompagné de diverses boissons, souvent plusieurs ensembles. Les soupes sont variées, mais comportent souvent des pommes de terre, quelques épices, des feuilles de laitues, parfois du chou et de temps en temps, de la banane cuite. On y retrouve souvent aussi quelques céréales comme du maïs ou de l’avoine. Le plat principal est constitué d’un mélange de trucs, parfois un morceau de viande frit, souvent du riz frit, presque toujours une tranche de banane frite et parfois des harricots ou de la salsa ou du chili. Ou encore tout ça en même temps. Une salade de concombre ou de tomate accompagne parfois le repas. J’ai aussi pu goûter à une soupe de tradition Quichua, délicieuse.
Cette description ne tient évidemment pas compte de tout ce que je n’ai pas réussi à identifier dans mon assiette ; ajoutez donc á ma description 25% d’ingrédients indéfinis. Que se soit dans l’assiette principale ou dans la soupe. Une dernière note, à part le chili, que vous pouvez mettre partout, la cuisine équatorienne n’est pas très épicée. Aussi, on vous fait un excellent chocolat chaud, et les pains locaux sont vraiment bons ! Et puis pour terminer, notons l’absence de dessert. Jamais. Nunca. Ps de dessert, meme si vous mangez toute votre soupe! Ah, j’oubliais (comment ai-je pu ?), j’ai aussi mangé un plat traditionnel qui remonte à très longtemps (inca ? je blague ;-) qui est constitué de lait chaud, de maïs blanc et de canne à sucre. Le mélange, plutôt bon, rappelle un peu le gruau très liquide, avec un goût différent mais un effet dévastateur sur votre système digestif !
J’y reviendrai peut-être si d’autres détails (croustillants) s’ajoutent à mon expérience.
lundi 31 mai 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
samedi 29 mai 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Autoroute electronique en terre battue...
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Eh ben, je viens de faire un premier test en mettant a jour mon site Un Gringo en Ecuador (suivre le lien a droite).
Tout un test, je vous jure. Comme mise a jour, ce n'est pas grand chose, trois photos (j'ai un peu triche, vous verrez)... reliees a mon sejour ici :-)
Cote technologique, imaginez avoir a batir un site web et le mettre en ligne avec l'equipement suivant:
Une dactylo remington
Un comodore 64k
Un telephone a roulette
Trois pieds de fil electrique
Un rouleau de duct tape
En gros et en demeurant tres modeste, je dirais que je suis un genie, rien de moins :-))
Serieusement, je vous previens, la mise en page est un peu branlante sur cette premiere page de photos, je tenterai de faire mieux la prochaine fois, mais bon, 3 photros sont la... ce qui est en soit un exploit incroyable vu d'ici... Une chance incroyable que je puisse programmer un peu de HTML dans le code meme, car on a pas de logiciel de creation dans les cafes internet du secteur et les outils en ligne du site d'hebergement sont sommes toutes bien faits mes limites (ils ne poermettent pas l'integration de photos, par exemple, d'ou mon besoin de ressortir mes notions de programmation HTML).
Tk, voila, test concluant, ce qui me permettra eventuellement d'ici une dizaine de jours peut-etre de mettre en ligne un veritable premier album de photos de mon sejour.
Hasta luego amigos, et bonne visite de cette nouvelle page photos, profitez-en, elle m'a demande de la creativite a tous les niveaux!
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Eh ben, je viens de faire un premier test en mettant a jour mon site Un Gringo en Ecuador (suivre le lien a droite).
Tout un test, je vous jure. Comme mise a jour, ce n'est pas grand chose, trois photos (j'ai un peu triche, vous verrez)... reliees a mon sejour ici :-)
Cote technologique, imaginez avoir a batir un site web et le mettre en ligne avec l'equipement suivant:
Une dactylo remington
Un comodore 64k
Un telephone a roulette
Trois pieds de fil electrique
Un rouleau de duct tape
En gros et en demeurant tres modeste, je dirais que je suis un genie, rien de moins :-))
Serieusement, je vous previens, la mise en page est un peu branlante sur cette premiere page de photos, je tenterai de faire mieux la prochaine fois, mais bon, 3 photros sont la... ce qui est en soit un exploit incroyable vu d'ici... Une chance incroyable que je puisse programmer un peu de HTML dans le code meme, car on a pas de logiciel de creation dans les cafes internet du secteur et les outils en ligne du site d'hebergement sont sommes toutes bien faits mes limites (ils ne poermettent pas l'integration de photos, par exemple, d'ou mon besoin de ressortir mes notions de programmation HTML).
Tk, voila, test concluant, ce qui me permettra eventuellement d'ici une dizaine de jours peut-etre de mettre en ligne un veritable premier album de photos de mon sejour.
Hasta luego amigos, et bonne visite de cette nouvelle page photos, profitez-en, elle m'a demande de la creativite a tous les niveaux!
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Chronique Transport en commun
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Ça m’aura pris du temps, dix jours, mais je pense commencer à comprendre le système de transport en commun de Quito. Ici, les Quiteños semblent le trouver facile à comprendre, mais du même élan, on m’a félicité chaleureusement lors de mon premier séjour au centre-ville, puisque j’étais revenu sans me perdre ! Un vrai héros !
En gros, il n’y a pas de métro, mais deux lignes de bus écologiques longs, sur voies réservés avec stations déterminés font office de transport rapide. Une des lignes est un Trolley, comme à Vancouver avec les bus de la ville, c’est donc sans pollution.
Par contre, le reste du système pollue pas mal. Pas par choix, qu’on me comprenne bien, puisque les finances de l’Équateur ne sont pas très fortes, ni l’économie du pays, à voir aux nouvelles le nombre d’équatoriens qui travaillent illégalement à l’étranger faute de travail ici. Ainsi, les bus sont très très vieux, et très polluant. Leur intérieur est fascinant, rempli de bidules qui pendent au plafond, d’auto-collants divers dont quelques-uns des USA, les miroirs entourés de peluche…
Mais le plaisir vient de leur fonctionnement. Ne cherchez pas de carte du transport en commun, c’est un concept inexistant ici. Chaque bus comporte un chauffeur (!) et un caissier-crieur qui se tient par la porte, constamment ouverte. Ce crieur hurle tout le long du trajet les arrêts principaux de cet autobus en particulier. Il y a aussi quelques affiches collées sur la vitre de devant de l’autobus, mais elles sont bien incomplètes, c’est plus simple de se fier au crieur. Évidemment, les autobus n’ont pas de numéros. Et là où ça devient intéressant, c’est que bien qu’il existe des arrêts d’autobus, plus ou moins identifiés d’ailleurs, les autobus s’arrêtent dès que vous levez le bras, arrêt d’autobus ou non. Je dis arrête, mais j’emploi le mot avec un bémol, jamais les autobus ne s’immobilisent réellement, à moins d’être à un feu rouge. Ils ralentissent, vous sautez à l’intérieur, puis payez en entrant, ou bien en sortant, ou bien pendant le trajet, ça dépend des circonstances ! Idem pour la sortie, vous demandez l’arrêt, le chauffeur ralenti, vous sautez en marche, puis il repart aussitôt. Exceptions : les feux de circulation et les moments où beaucoup de gens montent ou descendent, où l’autobus s’immobilise un peu quand même.
Bref, c’est un système qui ressemble à un fouillis indescriptible, en live, sur place, et je vous passe certains détails. En fait, le crieur-caissier ne fait pas seulement annoncer la destination, il tente aussi de recruter des clients, en les alléchant avec les endroits où il se rend ! J’ai d’abord cru que les divers bus étaient privés, et peut-être en concurrence, mais non, ils s’agit bien de bus publics. Hum… je continuerai d’observer pour mieux comprendre, bien qu’il soit plausible que les bus tentent tout simplement d’augmenter leurs revenus au détriment des taxis, qui sont légion en ville.
Dernier commentaire sur les bus : en revenant du centre-ville, samedi dernier, j’ai pris un bus qui devait me mener à environ 5 minutes de marche de chez moi, et je connaissais le trajet de ce bus pour l’avoir pris auparavant. Par contre, à un moment où le trafic était dense, le chauffeur s’est tanné de conduire dans un embouteillage et a décidé de changer d’itinéraire pour finalement aboutir environ au même endroit deux km plus loin. Mais entre temps, tous ceux qui devaient descendre à leur arrêt habituel, ou coin de rue habituel, devaient improviser. Facile si vous êtes de Quito et connaissez ses rues en zigzags, mais pas évident si ça fait pas cinq jours que vous êtes arrivés !
En plus, les rues de Quito sont toutes en pente. Toutes, sans exception. Vous marchez trois blocs, vous montez ou vous descendez obligatoirement. Quand vous visitez à pied, c’est parfois un pensez-y bien, en fin de journée, avec la fatigue, puisque comme le dit si bien mon papa ; tout ce qui descend remonte !
Imaginez donc le changement d’itinéraire du chauffeur de bus qui nous amène dans des rues plus en pente que de coutume. Il s’agit bien entendu d’un autobus à transmission manuelle et le pauvre se débat comme il peut dans les montées, et puis tout à coup, il doit faire attention, nous sommes dans une descente, et je vous ne mens pas, à 45 degrés. Sérieux. Je pensais jamais qu’il serait capable de descendre autrement qu’en roue libre sans brûler ses freins tellement a sentait le chauffé et que ça criait de douleur mécanique !
Juste ce genre d’expériences, ça rend le séjour intéressant. Je vous parlerai du reste du trafic une autre fois, je pense que ça en vaut la peine :-)
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Ça m’aura pris du temps, dix jours, mais je pense commencer à comprendre le système de transport en commun de Quito. Ici, les Quiteños semblent le trouver facile à comprendre, mais du même élan, on m’a félicité chaleureusement lors de mon premier séjour au centre-ville, puisque j’étais revenu sans me perdre ! Un vrai héros !
En gros, il n’y a pas de métro, mais deux lignes de bus écologiques longs, sur voies réservés avec stations déterminés font office de transport rapide. Une des lignes est un Trolley, comme à Vancouver avec les bus de la ville, c’est donc sans pollution.
Par contre, le reste du système pollue pas mal. Pas par choix, qu’on me comprenne bien, puisque les finances de l’Équateur ne sont pas très fortes, ni l’économie du pays, à voir aux nouvelles le nombre d’équatoriens qui travaillent illégalement à l’étranger faute de travail ici. Ainsi, les bus sont très très vieux, et très polluant. Leur intérieur est fascinant, rempli de bidules qui pendent au plafond, d’auto-collants divers dont quelques-uns des USA, les miroirs entourés de peluche…
Mais le plaisir vient de leur fonctionnement. Ne cherchez pas de carte du transport en commun, c’est un concept inexistant ici. Chaque bus comporte un chauffeur (!) et un caissier-crieur qui se tient par la porte, constamment ouverte. Ce crieur hurle tout le long du trajet les arrêts principaux de cet autobus en particulier. Il y a aussi quelques affiches collées sur la vitre de devant de l’autobus, mais elles sont bien incomplètes, c’est plus simple de se fier au crieur. Évidemment, les autobus n’ont pas de numéros. Et là où ça devient intéressant, c’est que bien qu’il existe des arrêts d’autobus, plus ou moins identifiés d’ailleurs, les autobus s’arrêtent dès que vous levez le bras, arrêt d’autobus ou non. Je dis arrête, mais j’emploi le mot avec un bémol, jamais les autobus ne s’immobilisent réellement, à moins d’être à un feu rouge. Ils ralentissent, vous sautez à l’intérieur, puis payez en entrant, ou bien en sortant, ou bien pendant le trajet, ça dépend des circonstances ! Idem pour la sortie, vous demandez l’arrêt, le chauffeur ralenti, vous sautez en marche, puis il repart aussitôt. Exceptions : les feux de circulation et les moments où beaucoup de gens montent ou descendent, où l’autobus s’immobilise un peu quand même.
Bref, c’est un système qui ressemble à un fouillis indescriptible, en live, sur place, et je vous passe certains détails. En fait, le crieur-caissier ne fait pas seulement annoncer la destination, il tente aussi de recruter des clients, en les alléchant avec les endroits où il se rend ! J’ai d’abord cru que les divers bus étaient privés, et peut-être en concurrence, mais non, ils s’agit bien de bus publics. Hum… je continuerai d’observer pour mieux comprendre, bien qu’il soit plausible que les bus tentent tout simplement d’augmenter leurs revenus au détriment des taxis, qui sont légion en ville.
Dernier commentaire sur les bus : en revenant du centre-ville, samedi dernier, j’ai pris un bus qui devait me mener à environ 5 minutes de marche de chez moi, et je connaissais le trajet de ce bus pour l’avoir pris auparavant. Par contre, à un moment où le trafic était dense, le chauffeur s’est tanné de conduire dans un embouteillage et a décidé de changer d’itinéraire pour finalement aboutir environ au même endroit deux km plus loin. Mais entre temps, tous ceux qui devaient descendre à leur arrêt habituel, ou coin de rue habituel, devaient improviser. Facile si vous êtes de Quito et connaissez ses rues en zigzags, mais pas évident si ça fait pas cinq jours que vous êtes arrivés !
En plus, les rues de Quito sont toutes en pente. Toutes, sans exception. Vous marchez trois blocs, vous montez ou vous descendez obligatoirement. Quand vous visitez à pied, c’est parfois un pensez-y bien, en fin de journée, avec la fatigue, puisque comme le dit si bien mon papa ; tout ce qui descend remonte !
Imaginez donc le changement d’itinéraire du chauffeur de bus qui nous amène dans des rues plus en pente que de coutume. Il s’agit bien entendu d’un autobus à transmission manuelle et le pauvre se débat comme il peut dans les montées, et puis tout à coup, il doit faire attention, nous sommes dans une descente, et je vous ne mens pas, à 45 degrés. Sérieux. Je pensais jamais qu’il serait capable de descendre autrement qu’en roue libre sans brûler ses freins tellement a sentait le chauffé et que ça criait de douleur mécanique !
Juste ce genre d’expériences, ça rend le séjour intéressant. Je vous parlerai du reste du trafic une autre fois, je pense que ça en vaut la peine :-)
vendredi 28 mai 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Nouvelle cruciale!!
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Héhé, un peu d'humour ne nuit à personne...
Je viens d'apprendre que mon amie de Quito, Vanessa Fisher (Miss Canada) est de Waterdown, en Ontario.
Je suis persuadé que les plus zélés d'entre vous avaient déjà epluché Internet pour trouver cette information, qui, j'imagine, se retrouve partout...
Anyway, on verra le premier juin si mon amie deviendra Miss Univers 2004 ! ;-)
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Héhé, un peu d'humour ne nuit à personne...
Je viens d'apprendre que mon amie de Quito, Vanessa Fisher (Miss Canada) est de Waterdown, en Ontario.
Je suis persuadé que les plus zélés d'entre vous avaient déjà epluché Internet pour trouver cette information, qui, j'imagine, se retrouve partout...
Anyway, on verra le premier juin si mon amie deviendra Miss Univers 2004 ! ;-)
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Voyage-2004-Eqt
Message public au sujet des Lézards !
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Ce court message est pour répondre à une inquiétude que ma sœur Luce a exprimée avant mon départ. Ainsi, Luce, pour le moment, après dix jours, aucun lézard ne s’étant infiltré dans ma chambre ne s’est glissé dans mon lit pour me mordre un orteil.
Mais je garde l’œil ouvert.
Et te tiendrai au courant si la chose se produit.
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Ce court message est pour répondre à une inquiétude que ma sœur Luce a exprimée avant mon départ. Ainsi, Luce, pour le moment, après dix jours, aucun lézard ne s’étant infiltré dans ma chambre ne s’est glissé dans mon lit pour me mordre un orteil.
Mais je garde l’œil ouvert.
Et te tiendrai au courant si la chose se produit.
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Chronique Chirurgicale
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Hum, titre prometteur, non ?
L’autre jour, par un beau mercredi ensoleillé, je prenais la route habituelle qui mène de mon arrêt de bus vers l’école de Lloa. La route, en boue à cause de l’orage de la veille, était très difficile à pratiquer en espadrille, à moins de vouloir s’enfoncer dans trois pouces de ce beau mélange de terre et de résidus des vaches locales…
Bref, j’ai emprunté la bordure de la route, en herbe molle et mouillée, à peine mieux, mais bon, à un moment, je glisse et hop, m’accroche a un arbuste.
Première erreur de la journée.
Illico, je fais ouch, car l’arbuste est plein d’épines, détail que je n’avais pas eu le temps de noter au moment de m’agripper ou sombrer dans la boue. Je vois bien qu’une belle grosse épine s’est enfoncée dans mon index gauche. Je m’empare du bout et la retire négligemment de mon index.
Seconde erreur de la journée.
Je poursuis mon chemin, le doigt un peu endolori – normal, je viens d’en retirer une épine. J’arrive à l’école comme à mon habitude avec environ 15 minutes d’avance. J’entre dans ma classe et un examen plus attentif de mon index me fait remarquer alors que la fameuse épine s’est en fait cassé et a laissé son satané petit bout à l’intérieur de mon index. Zut.
Je prends mon couteau suisse et avec une petite lame, j’arrache un peu de peau autour de l’épine récalcitrante. Heureusement, elle n’est pas bien loi, et grâce à un autre des 21 outils de mon couteau, une minuscule pince à cil, je retire enfin la chose importune de mon index gauche.
Victoire, je célèbre intérieurement.
Troisième erreur de la journée.
Le doigt me fait un peu souffrir, il est endolori et rouge, mais c’est normal après une intrusion comme celle-là. Je donne donc mes cours, rentre chez moi, prépare les examens de mes élèves pour le jeudi matin, va les faire photocopier et m’installe ensuite devant un bon souper. A ce moment, je me demande bien pourquoi mon index gauche semble me faire plus mal que ce matin, comme si j’avais étrangement remisé la douleur au fond de mes pensées, étant par ailleurs certain qu’elle diminuerait. Mais là, en relaxant devant les noticias, je remarque que non seulement ce maudit index est plus rouge et un peu enflé, même, mais qu’en plus, mon annulaire semble se mettre de la partie, en m’envoyant des signaux d’une douleur similaire. Bigre.
Après souper, je remonte dans ma chambre et regarde attentivement ma main gauche. Bordel ! Il y a une autre petite épine dans mon index gauche que je n’avais pas remarqué avant. Idem pour une autre dans mon annulaire, puis deux autres dans mon majeur. $%&/@@ !!
Je m’installe donc sur la petite table qui me sert de bureau, outils en main, couteau suisse, épingle de mon kit de couture, pinces à cil, coupe ongle, bref, tout ce qui peut servir à creuser la question, si vous me permettez l’expression. Quelques tampons d’alcool viennent apporter une aura de respectabilité médicale à toute l’affaire.
Puis, je passe à la partie chirurgie de la soirée.
S’auto-chirurgier n’est jamais une partie de plaisir, je le sais d’expérience (mais c’est une autre histoire, et un peu plus creepy), mais là, j’avoue que ces 45 minutes ont été un mauvais moment à passer.
Le temps, voyez-vous, est un élément crucial dans la lutte aux épines. Ces bestioles s’enfoncent lentement dans votre intérieur si vous ne les retirer pas rapidement. J’ai donc du creuser. Et qui creuse dans cette région découvre assez rapidement que c’est sensible en titi, et que c’est très vascularisé. Bref, un doigt, ça saigne beaucoup pour un petit trou. Évidemment, le sang qui s’écoule de la plaie que vous creusez vous empêche de distinguer la satané épine que vous voulez extraire au plus sacrant. Ce qui complique un tantinet l’opération, c’est que bien entendu, comme vous opérer sur la main gauche, vous ne disposez que d’une main pour effectuer les manœuvres, c’est-à-dire l’autre, la droite, qui parfois, semble bien insuffisante.
Enfin, victoire, après 15-20 minutes, l’épine profonde de l’annulaire est retirée. Je retiens un cri de joie, car je n’ai pas perdu de vue les trois autres.
Heureusement, les deux du majeur n’étaient pas rendues trop loin, elles semblaient préférer faire du surf sous-cutané seulement. Ouf. Celle de lìndex par contre a été très ardue, j’ai pensé abandonner et rentrer au pays… (mais non) !
En tout, presque une heure pour compléter l’opération. Évidemment, presque 24h plus tard, se servir du clavier pour écrire demeure un peu douloureux, mais je survivrai, hourra !
En conclusion, mentionnons seulement que le lendemain en revenant de l’école, j’ai découvert une autre résistante, microscopique, mais en surface, sur mon annulaire. Je n’avais pas remarqué l’élancement tellement l’autre était profonde et attirait donc l’attention sur elle de ce côté.
Ouf. Vous pouvez respirer, le patient a survécu à sa première chirurgie sud-américaine. Et tout ça sans anesthésique (j’avoue que ça aurait fait moins mal mais aurait compliqué la concentration du chirurgien, non ?).
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Hum, titre prometteur, non ?
L’autre jour, par un beau mercredi ensoleillé, je prenais la route habituelle qui mène de mon arrêt de bus vers l’école de Lloa. La route, en boue à cause de l’orage de la veille, était très difficile à pratiquer en espadrille, à moins de vouloir s’enfoncer dans trois pouces de ce beau mélange de terre et de résidus des vaches locales…
Bref, j’ai emprunté la bordure de la route, en herbe molle et mouillée, à peine mieux, mais bon, à un moment, je glisse et hop, m’accroche a un arbuste.
Première erreur de la journée.
Illico, je fais ouch, car l’arbuste est plein d’épines, détail que je n’avais pas eu le temps de noter au moment de m’agripper ou sombrer dans la boue. Je vois bien qu’une belle grosse épine s’est enfoncée dans mon index gauche. Je m’empare du bout et la retire négligemment de mon index.
Seconde erreur de la journée.
Je poursuis mon chemin, le doigt un peu endolori – normal, je viens d’en retirer une épine. J’arrive à l’école comme à mon habitude avec environ 15 minutes d’avance. J’entre dans ma classe et un examen plus attentif de mon index me fait remarquer alors que la fameuse épine s’est en fait cassé et a laissé son satané petit bout à l’intérieur de mon index. Zut.
Je prends mon couteau suisse et avec une petite lame, j’arrache un peu de peau autour de l’épine récalcitrante. Heureusement, elle n’est pas bien loi, et grâce à un autre des 21 outils de mon couteau, une minuscule pince à cil, je retire enfin la chose importune de mon index gauche.
Victoire, je célèbre intérieurement.
Troisième erreur de la journée.
Le doigt me fait un peu souffrir, il est endolori et rouge, mais c’est normal après une intrusion comme celle-là. Je donne donc mes cours, rentre chez moi, prépare les examens de mes élèves pour le jeudi matin, va les faire photocopier et m’installe ensuite devant un bon souper. A ce moment, je me demande bien pourquoi mon index gauche semble me faire plus mal que ce matin, comme si j’avais étrangement remisé la douleur au fond de mes pensées, étant par ailleurs certain qu’elle diminuerait. Mais là, en relaxant devant les noticias, je remarque que non seulement ce maudit index est plus rouge et un peu enflé, même, mais qu’en plus, mon annulaire semble se mettre de la partie, en m’envoyant des signaux d’une douleur similaire. Bigre.
Après souper, je remonte dans ma chambre et regarde attentivement ma main gauche. Bordel ! Il y a une autre petite épine dans mon index gauche que je n’avais pas remarqué avant. Idem pour une autre dans mon annulaire, puis deux autres dans mon majeur. $%&/@@ !!
Je m’installe donc sur la petite table qui me sert de bureau, outils en main, couteau suisse, épingle de mon kit de couture, pinces à cil, coupe ongle, bref, tout ce qui peut servir à creuser la question, si vous me permettez l’expression. Quelques tampons d’alcool viennent apporter une aura de respectabilité médicale à toute l’affaire.
Puis, je passe à la partie chirurgie de la soirée.
S’auto-chirurgier n’est jamais une partie de plaisir, je le sais d’expérience (mais c’est une autre histoire, et un peu plus creepy), mais là, j’avoue que ces 45 minutes ont été un mauvais moment à passer.
Le temps, voyez-vous, est un élément crucial dans la lutte aux épines. Ces bestioles s’enfoncent lentement dans votre intérieur si vous ne les retirer pas rapidement. J’ai donc du creuser. Et qui creuse dans cette région découvre assez rapidement que c’est sensible en titi, et que c’est très vascularisé. Bref, un doigt, ça saigne beaucoup pour un petit trou. Évidemment, le sang qui s’écoule de la plaie que vous creusez vous empêche de distinguer la satané épine que vous voulez extraire au plus sacrant. Ce qui complique un tantinet l’opération, c’est que bien entendu, comme vous opérer sur la main gauche, vous ne disposez que d’une main pour effectuer les manœuvres, c’est-à-dire l’autre, la droite, qui parfois, semble bien insuffisante.
Enfin, victoire, après 15-20 minutes, l’épine profonde de l’annulaire est retirée. Je retiens un cri de joie, car je n’ai pas perdu de vue les trois autres.
Heureusement, les deux du majeur n’étaient pas rendues trop loin, elles semblaient préférer faire du surf sous-cutané seulement. Ouf. Celle de lìndex par contre a été très ardue, j’ai pensé abandonner et rentrer au pays… (mais non) !
En tout, presque une heure pour compléter l’opération. Évidemment, presque 24h plus tard, se servir du clavier pour écrire demeure un peu douloureux, mais je survivrai, hourra !
En conclusion, mentionnons seulement que le lendemain en revenant de l’école, j’ai découvert une autre résistante, microscopique, mais en surface, sur mon annulaire. Je n’avais pas remarqué l’élancement tellement l’autre était profonde et attirait donc l’attention sur elle de ce côté.
Ouf. Vous pouvez respirer, le patient a survécu à sa première chirurgie sud-américaine. Et tout ça sans anesthésique (j’avoue que ça aurait fait moins mal mais aurait compliqué la concentration du chirurgien, non ?).
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Une ride en pick-up !
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Il faut que je vous raconte ma ride en pick-up… Quelques prof ambulants qui se baladent d’école en école et enseignent l’informatique sont passés par Lloa quelques jours. De Quito, ils arrivent en Pick-up et repartent donc par le même transport. Comme plusieurs élèves doivent soit prendre le bus ou attendre un lift au bord de la route, une quinzaine de ceux-ci ont profité du lift en pick-up sur la route Lloa-Quito. On m’a aussi invité, de même que la prof-directrice, à profiter de ce transport gratuit.
Houla. Toute une ride. J’étais dans la boite du pick-up, évidemment, avec mes élèves, les profs d’info et la directrice entassés dans la cabine. La route qui passe par la montagne est simple, c’est de chaque côté, un lacet zigzagant qui monte lentement, atteint presque le sommet, pour en faire le tour, puis redescend par un autre lacet zigzagant. Y’a pas cinquante mètres en ligne droite sur cette route et elle est pas très large. L’accotement est pratiquement inexistant ; au mieux c’est le boisé, au pire, le ravin vers l’autre morceau de route en lacet un cran plus bas.
La conductrice avait quoi, 20 ans, je dirais, bon, peut-être 22, c’est pas facile à estimer, mais vous voyez le genre. De la boite du pick-up, le ravin vous paraît toujours un peu plus abrupt et proche de vous que vous ne l’espérer… Les élèves ont adoré, ne semblaient pas du tout trouver ce périple étrange (quand je vous disais que ce mot, étrange, dépendait de votre base de référence) et ma foi, après coup, j’étais moi aussi content d’avoir économiser mon trajet de bus ! Si vous imaginez la chose un peu comme dans un film, vous imaginez bien.
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Il faut que je vous raconte ma ride en pick-up… Quelques prof ambulants qui se baladent d’école en école et enseignent l’informatique sont passés par Lloa quelques jours. De Quito, ils arrivent en Pick-up et repartent donc par le même transport. Comme plusieurs élèves doivent soit prendre le bus ou attendre un lift au bord de la route, une quinzaine de ceux-ci ont profité du lift en pick-up sur la route Lloa-Quito. On m’a aussi invité, de même que la prof-directrice, à profiter de ce transport gratuit.
Houla. Toute une ride. J’étais dans la boite du pick-up, évidemment, avec mes élèves, les profs d’info et la directrice entassés dans la cabine. La route qui passe par la montagne est simple, c’est de chaque côté, un lacet zigzagant qui monte lentement, atteint presque le sommet, pour en faire le tour, puis redescend par un autre lacet zigzagant. Y’a pas cinquante mètres en ligne droite sur cette route et elle est pas très large. L’accotement est pratiquement inexistant ; au mieux c’est le boisé, au pire, le ravin vers l’autre morceau de route en lacet un cran plus bas.
La conductrice avait quoi, 20 ans, je dirais, bon, peut-être 22, c’est pas facile à estimer, mais vous voyez le genre. De la boite du pick-up, le ravin vous paraît toujours un peu plus abrupt et proche de vous que vous ne l’espérer… Les élèves ont adoré, ne semblaient pas du tout trouver ce périple étrange (quand je vous disais que ce mot, étrange, dépendait de votre base de référence) et ma foi, après coup, j’étais moi aussi content d’avoir économiser mon trajet de bus ! Si vous imaginez la chose un peu comme dans un film, vous imaginez bien.
jeudi 27 mai 2004
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Derniere Heure: Miss Canada!
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Je viens d'apprendre que Miss Canada s'appelle Vanessa Fisher, aucune idée par contre à ce moment-ci de mon aventure de quel coin du Canada elle est... Plus de détails, je poursuit mon enqête localement...
;-)
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Je viens d'apprendre que Miss Canada s'appelle Vanessa Fisher, aucune idée par contre à ce moment-ci de mon aventure de quel coin du Canada elle est... Plus de détails, je poursuit mon enqête localement...
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Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique scolaire
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Comme je suis ici en stage d’enseignement de l’anglais dans une école, il est peut-être temps que je parle un peu de mon expérience scolaire.
J’enseigne dans une petite école de rang du village de Lloa. Cette école a été construite grâce à une fondation de Chicago il y a quelques années. Avant, les élèves des rangs avaient à se rendre au village, beaucoup plus loin, pour aller étudier. Résultat, beaucoup n’y allaient pas.
Une quarantaine de jeunes fréquentent l’école, tous niveaux confondus. On ne voit jamais, par contre, plus de trente élèves au total la même journée, et ce nombre est rarement atteint. Plusieurs sont absents pour diverses raisons familiales ou médicales ou de travail sur la ferme. La grande majorité des habitants de Lloa sont cultivateurs ; ils cultivent des terres à flan de montagne, très escarpées.
Il y a six niveaux, correspondants groso-modo à nos premières à sixièmes années. Avant mon arrivée, deux volontaires allemands ont enseignés l’anglais de base pendant quelques semaines également.
Ainsi, quand un prof d’anglais est présent, on divise le groupe en deux et chacun utilise une classe différente. Il y a deux classes, dont chacun donne directement sur la cour de l’école, qui est un morceau de terre battue entourée d’une petite clôture. L’école est donc constituée de ces deux pièces et d’une toilette en arrière.
Certains de mes élèves sont déjà bilingues, ils parlent espagnol et Quichua.
Ils sont très gentils et polis, même s’ils sont parfois très indisciplinés, et un rien leur met un sourire sur le visage. Je vous dirais que c’est un environnement très pauvre, la plupart ont toutefois un petit cahier pour prendre des notes et un crayon ou deux. Les plus chanceux ont quelques crayons de couleur et deux ou trois cahiers. Ils viennent pour la plupart à pied, quelques-uns habitent trop loin et prennent l’autobus, le même que moi. Je donne parfois une demie feuille blanche s’il y a des notes à prendre et que l’élève n’a pas de cahier pour l’anglais.
Les classes débutent à huit heures du matin et il y a une récréation vers 10h30-10h45. La récré est suivie d’un repas que je partage avec eux. Puis classe jusqu’à midi trente, en gros. Je dis en gros, car comme partout ailleurs à Quito, le temps est relatif. Parfois on commence à huit heures, parfois à huit heure et quart, ou plus, on termine parfois à midi-trente, parfois avant, parfois un peu après… ça semble dépendre de l’humeur de la prof-directrice et de la ponctualité variable des élèves… On est souvent interrompu, par un parent qui a un message, un autre qui vient doner un remède à un enfant qui a la grippe, un frère ou une sœur qui vient emprunter un crayon ou un cahier pour l’autre classe, etc.
Le matin, je me lève aux environs de 6h moins dix, puis je me prépare, descend déjeuner et pars vers 6h30. Dix minutes de marche, suivies de cinq minutes de bus de la ville me mènent près de la route de Lloa. Lloa est situé dans une vallée. Une montagne sépare cette vallée de Quito. Un autre bus me mène donc sur cette montagne, puis au-delà, à un arrêt qui est à environ dix bonnes minutes de marche de la petite école. Je dis dix bonnes minutes, mais les premiers jours, ça m’en prenait facilement 20 et même 25, tellement la pente est accentuée et que mon système n’est pas habitué à l’exercice en altitude. Mais maintenant, je peux le faire en dix ou douze minutes.
La route est en terre, parfois en boue s’il y a eu de la pluie la veille, ce qui est courrant ces temps-ci, vu que c’est justement l saison des pluies.
Le paysage, de l’école, est à couper le souffle. D’un côté, les montagnes qui nous séparent de Quito et de l’autre, le Volcan Pichincha et ses deux cratères, dont le plus prés, le Guagua, est celui qui est actif. Très impressionnant je vous le dis. Après quelques jours passés à l’école, j’ai enfin pu voir le sommet par temps parfaitement clair du Guagua et c’est vraiment quelque chose ! Explication : même quand il n’y a pas trop de nuages, il est fréquent que le sommet volcanique soit caché par quelques nuages, vu son altitude de plus de 4800 m. Voilà pourquoi ça m’a pris quelques jours avant de le voir par temps clair. De l’école, on peut distinguer très clairement les coulées creusées dans la montagne par les éruptions passées.
Pour en revenir aux élèves, ils m’ont très gentiment accueilli lors de mon premier jour en me remerciant d’être volontaire pour leur enseigner l’anglais. Ils sont toujours polis, me saluent tous les matins (maintenant, en anglais et fiers de dire « Good Morning Teacher », le problème est qu’ils disent Good Morning teacher a tout le monde, un biais que je dois corriger et qui leur vient de leur débuts avec les autres volontaires). Ils me saluent aussi lors de la fin des classes, les plus curieux me demandant comment on dit « à demain » en anglais. Mardi dernier, nous avons eu de la visite surprise. Un groupe de 4 personnes s’est présenté à l’école en pick-up des USA, du Texas pour être précis, et ce pick-up contenait des donations de vêtements et de toutous en peluche. Nous avons donc fait une distribution de ces dons parmi les élèves, qui étaient très contents de ces cadeaux. En terme d’organisation, le camion venait directement des USA, par un service de cargo de la Continental air lines. J’ai par contre trouvé amusante la dame, qui s’étonnait de la mauvaise qualité de la route pour se rendre à l’école.
Voilà pour le moment. Le plus ardu est peut-être le fait que pour eux, je parle espagnol, donc ils s’expriment dans cette langue avec moi. C’est pas évident de tout comprendre ou de se démerder… surtout si après seulement deux jours, il y a un match de foot (soccer) contre une autre école et que la prof-directrice vous laisse avec trois niveaux et en charge de l’école pour la journée ! L’expérience qui entre…
De retour de Lloa par le même système de bus et de marche, je rentre à la maison vers 14h-14h30. Puis je me repose un peu et prépare mes cours du lendemain ou des jours suivants. Ainsi, je prépare déjà un petit examen puisque mes prédécesseurs en étaient rendus là au moment de quitter. C’est pas aussi évident que ça en a l’air de préparer mes cours puisque l’autre prof, la directrice, a aussi son agenda, dont je ne sais rien, ainsi, le matin, quand j’arrive, je ne sais jamais d’avance quel groupe j’aurai, ni pour combien de temps. Faut être souple dans sa préparation !
Je vous tiendrai au courant des performances de mes élèves à leur examen.
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Comme je suis ici en stage d’enseignement de l’anglais dans une école, il est peut-être temps que je parle un peu de mon expérience scolaire.
J’enseigne dans une petite école de rang du village de Lloa. Cette école a été construite grâce à une fondation de Chicago il y a quelques années. Avant, les élèves des rangs avaient à se rendre au village, beaucoup plus loin, pour aller étudier. Résultat, beaucoup n’y allaient pas.
Une quarantaine de jeunes fréquentent l’école, tous niveaux confondus. On ne voit jamais, par contre, plus de trente élèves au total la même journée, et ce nombre est rarement atteint. Plusieurs sont absents pour diverses raisons familiales ou médicales ou de travail sur la ferme. La grande majorité des habitants de Lloa sont cultivateurs ; ils cultivent des terres à flan de montagne, très escarpées.
Il y a six niveaux, correspondants groso-modo à nos premières à sixièmes années. Avant mon arrivée, deux volontaires allemands ont enseignés l’anglais de base pendant quelques semaines également.
Ainsi, quand un prof d’anglais est présent, on divise le groupe en deux et chacun utilise une classe différente. Il y a deux classes, dont chacun donne directement sur la cour de l’école, qui est un morceau de terre battue entourée d’une petite clôture. L’école est donc constituée de ces deux pièces et d’une toilette en arrière.
Certains de mes élèves sont déjà bilingues, ils parlent espagnol et Quichua.
Ils sont très gentils et polis, même s’ils sont parfois très indisciplinés, et un rien leur met un sourire sur le visage. Je vous dirais que c’est un environnement très pauvre, la plupart ont toutefois un petit cahier pour prendre des notes et un crayon ou deux. Les plus chanceux ont quelques crayons de couleur et deux ou trois cahiers. Ils viennent pour la plupart à pied, quelques-uns habitent trop loin et prennent l’autobus, le même que moi. Je donne parfois une demie feuille blanche s’il y a des notes à prendre et que l’élève n’a pas de cahier pour l’anglais.
Les classes débutent à huit heures du matin et il y a une récréation vers 10h30-10h45. La récré est suivie d’un repas que je partage avec eux. Puis classe jusqu’à midi trente, en gros. Je dis en gros, car comme partout ailleurs à Quito, le temps est relatif. Parfois on commence à huit heures, parfois à huit heure et quart, ou plus, on termine parfois à midi-trente, parfois avant, parfois un peu après… ça semble dépendre de l’humeur de la prof-directrice et de la ponctualité variable des élèves… On est souvent interrompu, par un parent qui a un message, un autre qui vient doner un remède à un enfant qui a la grippe, un frère ou une sœur qui vient emprunter un crayon ou un cahier pour l’autre classe, etc.
Le matin, je me lève aux environs de 6h moins dix, puis je me prépare, descend déjeuner et pars vers 6h30. Dix minutes de marche, suivies de cinq minutes de bus de la ville me mènent près de la route de Lloa. Lloa est situé dans une vallée. Une montagne sépare cette vallée de Quito. Un autre bus me mène donc sur cette montagne, puis au-delà, à un arrêt qui est à environ dix bonnes minutes de marche de la petite école. Je dis dix bonnes minutes, mais les premiers jours, ça m’en prenait facilement 20 et même 25, tellement la pente est accentuée et que mon système n’est pas habitué à l’exercice en altitude. Mais maintenant, je peux le faire en dix ou douze minutes.
La route est en terre, parfois en boue s’il y a eu de la pluie la veille, ce qui est courrant ces temps-ci, vu que c’est justement l saison des pluies.
Le paysage, de l’école, est à couper le souffle. D’un côté, les montagnes qui nous séparent de Quito et de l’autre, le Volcan Pichincha et ses deux cratères, dont le plus prés, le Guagua, est celui qui est actif. Très impressionnant je vous le dis. Après quelques jours passés à l’école, j’ai enfin pu voir le sommet par temps parfaitement clair du Guagua et c’est vraiment quelque chose ! Explication : même quand il n’y a pas trop de nuages, il est fréquent que le sommet volcanique soit caché par quelques nuages, vu son altitude de plus de 4800 m. Voilà pourquoi ça m’a pris quelques jours avant de le voir par temps clair. De l’école, on peut distinguer très clairement les coulées creusées dans la montagne par les éruptions passées.
Pour en revenir aux élèves, ils m’ont très gentiment accueilli lors de mon premier jour en me remerciant d’être volontaire pour leur enseigner l’anglais. Ils sont toujours polis, me saluent tous les matins (maintenant, en anglais et fiers de dire « Good Morning Teacher », le problème est qu’ils disent Good Morning teacher a tout le monde, un biais que je dois corriger et qui leur vient de leur débuts avec les autres volontaires). Ils me saluent aussi lors de la fin des classes, les plus curieux me demandant comment on dit « à demain » en anglais. Mardi dernier, nous avons eu de la visite surprise. Un groupe de 4 personnes s’est présenté à l’école en pick-up des USA, du Texas pour être précis, et ce pick-up contenait des donations de vêtements et de toutous en peluche. Nous avons donc fait une distribution de ces dons parmi les élèves, qui étaient très contents de ces cadeaux. En terme d’organisation, le camion venait directement des USA, par un service de cargo de la Continental air lines. J’ai par contre trouvé amusante la dame, qui s’étonnait de la mauvaise qualité de la route pour se rendre à l’école.
Voilà pour le moment. Le plus ardu est peut-être le fait que pour eux, je parle espagnol, donc ils s’expriment dans cette langue avec moi. C’est pas évident de tout comprendre ou de se démerder… surtout si après seulement deux jours, il y a un match de foot (soccer) contre une autre école et que la prof-directrice vous laisse avec trois niveaux et en charge de l’école pour la journée ! L’expérience qui entre…
De retour de Lloa par le même système de bus et de marche, je rentre à la maison vers 14h-14h30. Puis je me repose un peu et prépare mes cours du lendemain ou des jours suivants. Ainsi, je prépare déjà un petit examen puisque mes prédécesseurs en étaient rendus là au moment de quitter. C’est pas aussi évident que ça en a l’air de préparer mes cours puisque l’autre prof, la directrice, a aussi son agenda, dont je ne sais rien, ainsi, le matin, quand j’arrive, je ne sais jamais d’avance quel groupe j’aurai, ni pour combien de temps. Faut être souple dans sa préparation !
Je vous tiendrai au courant des performances de mes élèves à leur examen.
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Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique Jolies filles :-)
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Tel que mentionné dans un précédent message dans ce journal, c’est présentement le concours de Miss Univers et cette année, la chose se déroule en Équateur, principalement à Quito et Guayaquil. La télé en parle plusieurs fois par jour, et j’ai assisté, pendant un très surréaliste souper, au défilé des maillots de bain, en direct, de la cuisine de la famille, avec quelques-unes des filles, et la mama. Chacune y allait évidemment de ses commentaires (voyez, tout n’est pas différent ici !) et semblaient fort intéressés à connaître mes goûts pendant le défilé. Amusant repas, je vous dis…
Je remarque toute de même que dans le lot de 80 concurrentes, fort jolies pour la plupart (!), il y a très très peu de blondes. Une grande majorité de filles aux cheveux foncés, noirs ou bruns foncés. Il m’a toujours semblé que ce genre de concours proposait l’inverse, mais allez savoir pourquoi j’ai pensé ça, j’ai jamais suivi Miss Univers…
Miss Canada est blonde, au fait. Une des rares, donc, avec Miss USA, Miss Norvège et au moins deux autres, mais sans plus je crois. Une seule rousse, Miss Slovakia, très jolie (Ah… Bratislava !)…
Toujours est-il que dimanche matin, je me suis rendu dans le centre historique de Quito, le vieux quartier, charmant, où j’y ai rencontré au bas mot quarante mille autres Quiteños. C’était le jour du défilé dans les rues de Quito, avec les candidates sur des chars allégoriques. Délirant. Une ambiance très relax, malgré la foule (les Équatoriens semblent des gens très calmes, sans vouloir généraliser après une seule semaine ici), de très jolis chars allégoriques, chacun représentant une région du pays (avec un superbe à l’effigie d’une tortue géante représentant les îles Galapagos).
Bref, un moment intéressant, qui m’a rappelé les timings de l’Europe, le show de McCartney à Rome, le festival de Cannes, le GP de Monaco, etc. Il semble que mes déplacements s’accompagnent souvent de festivités imprévues…
Lors du défilé de maillots de bain à la télé, les filles ici m’avaient assurés que Miss Canada était fort jolie, après que j’aie avoué ne pas savoir qui était Miss Canada, honteux – ici, tout le monde sait qui est Miss Ecuador ! Anyway, j’ai trouvé le commentaire amusant, puisque j’imaginais mal un pays sélectionner une fille laide pour un concours comme celui de Miss Univers :-) Les commentaires des filles étaient aussi fort instructifs, en ce sens qu’elles trouvaient la majorité des concurrentes un peu trop maigres… Pour ma part, elles semblaient plutôt… euh… bien proportionnées, bien qu’il soit vrai que quelques livres de plus parfois, les auraient améliorées…
Ah, oui, lors du défilé en chars allégoriques, j’en suis ressorti avec une fleur, une rose jaune, que je garderai (à sécher) pour Suzie, tiens :-) Vous savez, les jolies filles du concours lançaient des roses dans la foule… et bon,…
Tk, je sens que je suis mieux de passer à un autre sujet… mais que voulez-vous, cet événement fera toujours partie de mes souvenirs de mon arrivé à Quito… Ce qui en fait déjà un séjour unique et personnel, non ?
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Tel que mentionné dans un précédent message dans ce journal, c’est présentement le concours de Miss Univers et cette année, la chose se déroule en Équateur, principalement à Quito et Guayaquil. La télé en parle plusieurs fois par jour, et j’ai assisté, pendant un très surréaliste souper, au défilé des maillots de bain, en direct, de la cuisine de la famille, avec quelques-unes des filles, et la mama. Chacune y allait évidemment de ses commentaires (voyez, tout n’est pas différent ici !) et semblaient fort intéressés à connaître mes goûts pendant le défilé. Amusant repas, je vous dis…
Je remarque toute de même que dans le lot de 80 concurrentes, fort jolies pour la plupart (!), il y a très très peu de blondes. Une grande majorité de filles aux cheveux foncés, noirs ou bruns foncés. Il m’a toujours semblé que ce genre de concours proposait l’inverse, mais allez savoir pourquoi j’ai pensé ça, j’ai jamais suivi Miss Univers…
Miss Canada est blonde, au fait. Une des rares, donc, avec Miss USA, Miss Norvège et au moins deux autres, mais sans plus je crois. Une seule rousse, Miss Slovakia, très jolie (Ah… Bratislava !)…
Toujours est-il que dimanche matin, je me suis rendu dans le centre historique de Quito, le vieux quartier, charmant, où j’y ai rencontré au bas mot quarante mille autres Quiteños. C’était le jour du défilé dans les rues de Quito, avec les candidates sur des chars allégoriques. Délirant. Une ambiance très relax, malgré la foule (les Équatoriens semblent des gens très calmes, sans vouloir généraliser après une seule semaine ici), de très jolis chars allégoriques, chacun représentant une région du pays (avec un superbe à l’effigie d’une tortue géante représentant les îles Galapagos).
Bref, un moment intéressant, qui m’a rappelé les timings de l’Europe, le show de McCartney à Rome, le festival de Cannes, le GP de Monaco, etc. Il semble que mes déplacements s’accompagnent souvent de festivités imprévues…
Lors du défilé de maillots de bain à la télé, les filles ici m’avaient assurés que Miss Canada était fort jolie, après que j’aie avoué ne pas savoir qui était Miss Canada, honteux – ici, tout le monde sait qui est Miss Ecuador ! Anyway, j’ai trouvé le commentaire amusant, puisque j’imaginais mal un pays sélectionner une fille laide pour un concours comme celui de Miss Univers :-) Les commentaires des filles étaient aussi fort instructifs, en ce sens qu’elles trouvaient la majorité des concurrentes un peu trop maigres… Pour ma part, elles semblaient plutôt… euh… bien proportionnées, bien qu’il soit vrai que quelques livres de plus parfois, les auraient améliorées…
Ah, oui, lors du défilé en chars allégoriques, j’en suis ressorti avec une fleur, une rose jaune, que je garderai (à sécher) pour Suzie, tiens :-) Vous savez, les jolies filles du concours lançaient des roses dans la foule… et bon,…
Tk, je sens que je suis mieux de passer à un autre sujet… mais que voulez-vous, cet événement fera toujours partie de mes souvenirs de mon arrivé à Quito… Ce qui en fait déjà un séjour unique et personnel, non ?
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Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Précision de ton
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Hola,
Je réalise que parfois, dans l’emportement du moment de relater mes expériences, j’écris certains trucs… prière, chers amis, de ne pas tout prendre au premier degré, hein ? Par exemple, quand je dis que telle ou telle chose est étrange, je ne veux pas dire au sens absolu, puisque pour les gens d’ici, y’a rien d’étrange là-dedans… Je veux dire étrange par rapport à nos habitudes ou références nord-américaines… Car en fait, nos propres habitudes sembleraient fort étranges aux gens de l’Équateur, je vous le garanti !
Sur ce, chronique suivante, por favor !
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Hola,
Je réalise que parfois, dans l’emportement du moment de relater mes expériences, j’écris certains trucs… prière, chers amis, de ne pas tout prendre au premier degré, hein ? Par exemple, quand je dis que telle ou telle chose est étrange, je ne veux pas dire au sens absolu, puisque pour les gens d’ici, y’a rien d’étrange là-dedans… Je veux dire étrange par rapport à nos habitudes ou références nord-américaines… Car en fait, nos propres habitudes sembleraient fort étranges aux gens de l’Équateur, je vous le garanti !
Sur ce, chronique suivante, por favor !
samedi 22 mai 2004
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Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique cinema .-)
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Vous me connaissez, jamais a cours d'idees pour ecrire ici... en fait, je me repose sur internet une petite heure (a 0,90$) du soleil et de la marche que je fais en ville depuis 9h ce matin...
J'ai croise un cinema dans le vieux-Quito qui propose un programme double de deux films americains doubles en espagnol: L'arme fatale (I) avec Mel Gibson et Maximum Overdrive, le seul film realise par Stephen King (et un des plus mauvais adapte de son oeuvre), ici titre en espagnol: Ocho dias de terror (huit jours de terreur). Amusant. D'autres cinemas dans le centre-ville moderne sont cense jouer des films plus recents, mais j'essaierai de voir si on y garde une belle place pour le cinema latino-americain ou non.
Cote video, il y a des DVD et K7 a vendre un peu partout, et curieusement, j'ai vu le DVD de Troy/Troie (Troya) avec Brad Pitt... j'ai imagine qu'il ne s'agissait pas de la version officielle du distributeur, hein? Etranges boutiques parfois... dans mon quartier, un marchand vend des DVD et des oeufs. Point. Juste ca, des DVD et des oeufs.
Je pense que pour le moment, j'aime bien Quito.
Hasta luego amigos,
Hugo
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Vous me connaissez, jamais a cours d'idees pour ecrire ici... en fait, je me repose sur internet une petite heure (a 0,90$) du soleil et de la marche que je fais en ville depuis 9h ce matin...
J'ai croise un cinema dans le vieux-Quito qui propose un programme double de deux films americains doubles en espagnol: L'arme fatale (I) avec Mel Gibson et Maximum Overdrive, le seul film realise par Stephen King (et un des plus mauvais adapte de son oeuvre), ici titre en espagnol: Ocho dias de terror (huit jours de terreur). Amusant. D'autres cinemas dans le centre-ville moderne sont cense jouer des films plus recents, mais j'essaierai de voir si on y garde une belle place pour le cinema latino-americain ou non.
Cote video, il y a des DVD et K7 a vendre un peu partout, et curieusement, j'ai vu le DVD de Troy/Troie (Troya) avec Brad Pitt... j'ai imagine qu'il ne s'agissait pas de la version officielle du distributeur, hein? Etranges boutiques parfois... dans mon quartier, un marchand vend des DVD et des oeufs. Point. Juste ca, des DVD et des oeufs.
Je pense que pour le moment, j'aime bien Quito.
Hasta luego amigos,
Hugo
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Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique equatorienne II
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Bon, je me suis trouve une connexion internet qui semble fonctionner plus vite un peu...
Misere, j'ai pas ete capable de mettre mon precedent message sur ce journal puisque la connexion etait trop lente. Evidemment, les pauvres equatoriens ne fonctionnent qu'avec cette foutaise qu'est internet explorer... enfin...
Flash de mon vol Montreal-Quito, tiens:
A l'aeroport de Newark, pres de New York, tout est bilingue: Anglais et espagnol!
La securite a l'aeroport de Bogota, Colombie, c'est tres tres serieux, ils ont fouille l'avion de fond en comble, soulevant chaque coussin de chaque siege pour regarder en desous... pas des blagues!
Apres trois jours de musique espagnole, quelques chansons entendues en anglais aujourd'hui: la premiere etait "every litle thing she does is magic", de Sting, entendu avec un sourire... et en pensant a Suzie en Bolivie... Puis, il y a quelques minutes, en entrant dans ce cafe internet: notre Celine nationale, ben oui, qui a dit que l'Ecuador etait depaysant?? Eminem a enchaine...
Bon, cette fois-ci, j'y vais pour de bon, en ayant reussi a mettre mes deux chroniques sur mon journal, yeh.
Hugo
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Bon, je me suis trouve une connexion internet qui semble fonctionner plus vite un peu...
Misere, j'ai pas ete capable de mettre mon precedent message sur ce journal puisque la connexion etait trop lente. Evidemment, les pauvres equatoriens ne fonctionnent qu'avec cette foutaise qu'est internet explorer... enfin...
Flash de mon vol Montreal-Quito, tiens:
A l'aeroport de Newark, pres de New York, tout est bilingue: Anglais et espagnol!
La securite a l'aeroport de Bogota, Colombie, c'est tres tres serieux, ils ont fouille l'avion de fond en comble, soulevant chaque coussin de chaque siege pour regarder en desous... pas des blagues!
Apres trois jours de musique espagnole, quelques chansons entendues en anglais aujourd'hui: la premiere etait "every litle thing she does is magic", de Sting, entendu avec un sourire... et en pensant a Suzie en Bolivie... Puis, il y a quelques minutes, en entrant dans ce cafe internet: notre Celine nationale, ben oui, qui a dit que l'Ecuador etait depaysant?? Eminem a enchaine...
Bon, cette fois-ci, j'y vais pour de bon, en ayant reussi a mettre mes deux chroniques sur mon journal, yeh.
Hugo
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Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Chronique equatorienne I
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On dit que c'est ingrat de se plaindre le ventre plein... dire que je trouvais ma conexion internet lente a Montreal...
Anyway, l'important est d'en avoir une au moins... et je ne suis pas presse, je prends lentement (sans jeu de mot) le rythme equatorien.
Le mal des montagnes dont j'ai souffert pas mal a mon arrivee semble vouloir passer. Mon systeme s'habitue donc u npeu a l'altitude, bine que je ne sois qu'a 2850m au-dessus du niveau de la mer.
Quito est une ville dynamique et interessante, j'en decouvre a peine quelques quartiers...
C'est le concours de Miss UNivers ces jours-ci et cette annee, ca de deroule a Quito! C'est tres achalande en ville avec ce concours, et a l atele (TA, tele-amazonas), on ne parle que de ca aux nouvelles (noticias). Pas vrai, on parle aussi beaucoup du mariage royal en espagne!
J'habiterai Quito, finalement, pour des raisons pratiques, et voyagerai a Lloa pour l'ecole, c'est a moins d'une heure d'ici.
J'ai deja donne deux jours de cours d'anglais, et j'enseignerai aussi un peu d'informatique au passage. Comme ca, les eleves de Lloa qui desire poursuivre apres leur sixieme annee pourront le faire a Quito sans etre trop en retard sur les eleves de la vile, qui ont acces a des cours d'anglais et d'informatique.
Mes eleves sont sympathiques, toujours souriants malgre que LLoa est un vilage tres tres pauvre.
La temperature ici est interessante aussi. Tout le monde se plaint qu'il fait froid, alors que nous avons un confortable 15-17 degres. Cet apres-midi, si le soleil se maintient, il fera certainement 20 degres. Tres nuageux, par contre, puisque c'est la saison humide.
Quito est situee dans la cordiliere des andes, et la vile est entourree de montagnes de toutes parts, c'est comme une petite niche entre les monts environnants. Resultat, des micro climats un peu partout. Hier, c'etait particulierement spectaculaire, avec un soleil de plomb en vile et des orages electriques partout autour, les sommets caches par les nuages noirs et les eclairs. Imaginez vous prelassez au soleil de l'equateur avec en toile de fond des grondements de tonnerre puissants!
Je n'ai pas encore totalement realise, je crois, que je vivrai ici pendant trois mois - c'est toujours comme ca quand vous arrivez dans un endroit nouveau, ca prend du temps a s'installer, cette pensee. Mais en meme temps, ca me fait croire que je pourais etre a Tokyo ou Johanesbourg dans deux ans, allez savoir.
Depuis hier, toutes mes pensees sont tournees vers mon amie Suzie, qui est partie de Montreal pour LaPaz en Bolivie, pays ou ele fera du volontariat pendant plusieurs semaines egalement. J'ai evidemment tres hate d'avoir de ses nouveles. Si vous en avez avant moi, assurez-vous de m'ecrire par e-mail. Comme j'habite quito, je devrais venir consulter mes mails une fois par semaine, a peu pres. J'ai pas un acces facile dans mon quartier, ca semble erratique, mais au centre-ville, y'a des cafes internet un peu partout.
Merci a tous ceux qui m'ont expedies des messages d'ailleurs, je suis bien content d'avoir de vos nouvelles aussi.
Voyager seul a ses avantages, on est tres libre de faire ce qui nous passe par la tete a chaque minute, et ainsi, ce sejour sera different de l'ouest canadien et de l'europe. Par contre, un element majeur me manquera cruellement tout le long, je pense bien, et cet element, c'est le partage. Je realise que meme si j'ecris ici des messages longs une fois la semaine (meme si je le faisais une fois par jour), je ne pourrais pas atteindre le niveau de partage atteint dans mes autres voyages et sejours a l'etranger.
Une experience differente, voila.
J'y vais donc, c'est tout pour aujourd'hui.
Hasta la proxima,
Hugo
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On dit que c'est ingrat de se plaindre le ventre plein... dire que je trouvais ma conexion internet lente a Montreal...
Anyway, l'important est d'en avoir une au moins... et je ne suis pas presse, je prends lentement (sans jeu de mot) le rythme equatorien.
Le mal des montagnes dont j'ai souffert pas mal a mon arrivee semble vouloir passer. Mon systeme s'habitue donc u npeu a l'altitude, bine que je ne sois qu'a 2850m au-dessus du niveau de la mer.
Quito est une ville dynamique et interessante, j'en decouvre a peine quelques quartiers...
C'est le concours de Miss UNivers ces jours-ci et cette annee, ca de deroule a Quito! C'est tres achalande en ville avec ce concours, et a l atele (TA, tele-amazonas), on ne parle que de ca aux nouvelles (noticias). Pas vrai, on parle aussi beaucoup du mariage royal en espagne!
J'habiterai Quito, finalement, pour des raisons pratiques, et voyagerai a Lloa pour l'ecole, c'est a moins d'une heure d'ici.
J'ai deja donne deux jours de cours d'anglais, et j'enseignerai aussi un peu d'informatique au passage. Comme ca, les eleves de Lloa qui desire poursuivre apres leur sixieme annee pourront le faire a Quito sans etre trop en retard sur les eleves de la vile, qui ont acces a des cours d'anglais et d'informatique.
Mes eleves sont sympathiques, toujours souriants malgre que LLoa est un vilage tres tres pauvre.
La temperature ici est interessante aussi. Tout le monde se plaint qu'il fait froid, alors que nous avons un confortable 15-17 degres. Cet apres-midi, si le soleil se maintient, il fera certainement 20 degres. Tres nuageux, par contre, puisque c'est la saison humide.
Quito est situee dans la cordiliere des andes, et la vile est entourree de montagnes de toutes parts, c'est comme une petite niche entre les monts environnants. Resultat, des micro climats un peu partout. Hier, c'etait particulierement spectaculaire, avec un soleil de plomb en vile et des orages electriques partout autour, les sommets caches par les nuages noirs et les eclairs. Imaginez vous prelassez au soleil de l'equateur avec en toile de fond des grondements de tonnerre puissants!
Je n'ai pas encore totalement realise, je crois, que je vivrai ici pendant trois mois - c'est toujours comme ca quand vous arrivez dans un endroit nouveau, ca prend du temps a s'installer, cette pensee. Mais en meme temps, ca me fait croire que je pourais etre a Tokyo ou Johanesbourg dans deux ans, allez savoir.
Depuis hier, toutes mes pensees sont tournees vers mon amie Suzie, qui est partie de Montreal pour LaPaz en Bolivie, pays ou ele fera du volontariat pendant plusieurs semaines egalement. J'ai evidemment tres hate d'avoir de ses nouveles. Si vous en avez avant moi, assurez-vous de m'ecrire par e-mail. Comme j'habite quito, je devrais venir consulter mes mails une fois par semaine, a peu pres. J'ai pas un acces facile dans mon quartier, ca semble erratique, mais au centre-ville, y'a des cafes internet un peu partout.
Merci a tous ceux qui m'ont expedies des messages d'ailleurs, je suis bien content d'avoir de vos nouvelles aussi.
Voyager seul a ses avantages, on est tres libre de faire ce qui nous passe par la tete a chaque minute, et ainsi, ce sejour sera different de l'ouest canadien et de l'europe. Par contre, un element majeur me manquera cruellement tout le long, je pense bien, et cet element, c'est le partage. Je realise que meme si j'ecris ici des messages longs une fois la semaine (meme si je le faisais une fois par jour), je ne pourrais pas atteindre le niveau de partage atteint dans mes autres voyages et sejours a l'etranger.
Une experience differente, voila.
J'y vais donc, c'est tout pour aujourd'hui.
Hasta la proxima,
Hugo
mercredi 19 mai 2004
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Hola de Quito
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Eh bien, au moins, je peux vous donner des nouvelles de mon arrivee ici en Ecuador.
Le trajet s'est bien deroule, a part peut-etre le lien Bogota-Quito, plus penible que le reste, et j'etais fatigue.
Arrivee a Quito et file dormir directement, il etait, ici, 23h mais pour moi, il etait minuit deja, et je m'etais leve a 6h30...
Quito, a premiere vue, est une ville qui melange aspects coloniaux, charmantes batisses colorees et edifices en deglingue. Le relief ne manque pas ici, je vous jure.
L'oxygene est plus rare par contre. Je ne l'ai ressenti que ce matn, un peu fuzzy mais j'ai mis ca sur le dos de la fatigue. Mais en marchant dans les rues de Quito, rues en pente tres prononcees, apres une montee assez abrupte, mon coeur battait rellement tres tres vite a la recherche d'un peu plus d'oxygene. Je dois apprendre a marcher lentement.
J'irai a LLoa demain matin, finalement, plutot qu'aujourd'hui, puisque le professeur d'ecole ne pouvait me recevoir aujourd'hui, il avait une rencontre avec le ministere.
Pour le moment, je ne sais pas ou je vais demeurer, il se peut que je ne reste pas a LLoa pendant mon sejour mais a quito pour des raisons pratiques et que j'aie a faire le trajet en bus (une heure environ) chaque jour.
Je verrai demain avec les coordonnatrices de la fondation locale pour lqeuelle je fais mon projet et le professeur de l'ecole de Lloa.
Premieres choses a faire a l'ecole, voir ou en snt les eleves en anglais et partir de la.
J'ai pas acces aujourd'hui a mes e-mails, je sais pas pourquoi, soit le site de yahoo est en renovation soit c'est la connexion d'ici...
A bientot, aucune idee quand.
Hugo
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Eh bien, au moins, je peux vous donner des nouvelles de mon arrivee ici en Ecuador.
Le trajet s'est bien deroule, a part peut-etre le lien Bogota-Quito, plus penible que le reste, et j'etais fatigue.
Arrivee a Quito et file dormir directement, il etait, ici, 23h mais pour moi, il etait minuit deja, et je m'etais leve a 6h30...
Quito, a premiere vue, est une ville qui melange aspects coloniaux, charmantes batisses colorees et edifices en deglingue. Le relief ne manque pas ici, je vous jure.
L'oxygene est plus rare par contre. Je ne l'ai ressenti que ce matn, un peu fuzzy mais j'ai mis ca sur le dos de la fatigue. Mais en marchant dans les rues de Quito, rues en pente tres prononcees, apres une montee assez abrupte, mon coeur battait rellement tres tres vite a la recherche d'un peu plus d'oxygene. Je dois apprendre a marcher lentement.
J'irai a LLoa demain matin, finalement, plutot qu'aujourd'hui, puisque le professeur d'ecole ne pouvait me recevoir aujourd'hui, il avait une rencontre avec le ministere.
Pour le moment, je ne sais pas ou je vais demeurer, il se peut que je ne reste pas a LLoa pendant mon sejour mais a quito pour des raisons pratiques et que j'aie a faire le trajet en bus (une heure environ) chaque jour.
Je verrai demain avec les coordonnatrices de la fondation locale pour lqeuelle je fais mon projet et le professeur de l'ecole de Lloa.
Premieres choses a faire a l'ecole, voir ou en snt les eleves en anglais et partir de la.
J'ai pas acces aujourd'hui a mes e-mails, je sais pas pourquoi, soit le site de yahoo est en renovation soit c'est la connexion d'ici...
A bientot, aucune idee quand.
Hugo
samedi 15 mai 2004
...2... Rappelez-moi de ne pas déménager en Louisiane...
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Bon, plus de télé, plus de radio... et demain matin, plus d'internet! Dans deux jours, je me préparerai pour ma dernière nuit au Canada pour les trois prochains mois.
Plus d'internet, donc, et bientôt , plus d'Hugues pour un bout!
Question de ne pas traîner trop de matériel, je pars sans lecteur CD, donc sans musique d'ici.
Ma musique favorite, ou celle qui m'a accompagnée dans mes derniers mois au Québec, eh bien je l'apporterai dans ma tête...
Quelques pièces de Sting, de Eminem ou de REM, les tounes des Cowboys fringants et de Jean Leloup, une ou deux chansons d'une auteure-compositeur-interprète locale, et, mais oui, la voix de Stéphanie, dont vous entendrez probablement des chancons à la radio tellement souvent que vous serez plus capable bientôt!
(Pour moi, j'emporte avec un sourire son Je m'encontenterai, Imagine, Si fragile, et, bien oui, Infidèle...)
Si je savais mieux chanter, je pourrais faire connaître à ma famille d'accueil les chansons d'ici... J'essaierai peut-être avec des vieux classiques comme Beau Dommage! ;-)
Bon, je vous laisse, il faut bien que je mette ce fidèle portable dans sa boîte.
La prochaine fois que je l'utiliserai pour vous écrire, je serai de retour au pays, mais à l'autre bout.
Hasta luego tout le monde, je vous reviendrai d'ici quelques semaines, en direct de l'Équateur.
Hugo
P.S. Ah, j'oubliais... La Louisiane vient d'adopter une loi interdisant le port du jeans taille basse. Misère.
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Bon, plus de télé, plus de radio... et demain matin, plus d'internet! Dans deux jours, je me préparerai pour ma dernière nuit au Canada pour les trois prochains mois.
Plus d'internet, donc, et bientôt , plus d'Hugues pour un bout!
Question de ne pas traîner trop de matériel, je pars sans lecteur CD, donc sans musique d'ici.
Ma musique favorite, ou celle qui m'a accompagnée dans mes derniers mois au Québec, eh bien je l'apporterai dans ma tête...
Quelques pièces de Sting, de Eminem ou de REM, les tounes des Cowboys fringants et de Jean Leloup, une ou deux chansons d'une auteure-compositeur-interprète locale, et, mais oui, la voix de Stéphanie, dont vous entendrez probablement des chancons à la radio tellement souvent que vous serez plus capable bientôt!
(Pour moi, j'emporte avec un sourire son Je m'encontenterai, Imagine, Si fragile, et, bien oui, Infidèle...)
Si je savais mieux chanter, je pourrais faire connaître à ma famille d'accueil les chansons d'ici... J'essaierai peut-être avec des vieux classiques comme Beau Dommage! ;-)
Bon, je vous laisse, il faut bien que je mette ce fidèle portable dans sa boîte.
La prochaine fois que je l'utiliserai pour vous écrire, je serai de retour au pays, mais à l'autre bout.
Hasta luego tout le monde, je vous reviendrai d'ici quelques semaines, en direct de l'Équateur.
Hugo
P.S. Ah, j'oubliais... La Louisiane vient d'adopter une loi interdisant le port du jeans taille basse. Misère.
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Préparation au silence.
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Vous vous souvenez des missions Apollo? Dans certains cas, alors que le vaisseau passait de l'autre côté de la Lune, il y avait un silence radio d'uen durée déterminée, puisqu'il était impossible de transmettre vers la Terre pendant le passage du côté de la face cachée.
Eh bien pour l'Esprit Vagabond, ça sera pareil. Une fois arrivé à Lloa, j'observerai un silence-internet, puisqu'il me sera impossible de transmettre vers le réseau.
Comme j'arrive un mardi, je suis certain de ne pas revenir dans la capitale (lieu éventuel de transmission-internet régulière) dès le premier week-end. Peut-être pas le week-end suivant non plus. Alors les amis, attendez-vous à un silence d'au moins dix jours, et probablement d'un peu plus de deux semaines.
Ce silence-internet devrait débuter aussi tôt que demain, dimanche PM, alors que mon fidèle ordinateur portable me quittera pour trois mois.
Je vous placerai ici un dernier message avant le grand silence.
5...4...3...
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Vous vous souvenez des missions Apollo? Dans certains cas, alors que le vaisseau passait de l'autre côté de la Lune, il y avait un silence radio d'uen durée déterminée, puisqu'il était impossible de transmettre vers la Terre pendant le passage du côté de la face cachée.
Eh bien pour l'Esprit Vagabond, ça sera pareil. Une fois arrivé à Lloa, j'observerai un silence-internet, puisqu'il me sera impossible de transmettre vers le réseau.
Comme j'arrive un mardi, je suis certain de ne pas revenir dans la capitale (lieu éventuel de transmission-internet régulière) dès le premier week-end. Peut-être pas le week-end suivant non plus. Alors les amis, attendez-vous à un silence d'au moins dix jours, et probablement d'un peu plus de deux semaines.
Ce silence-internet devrait débuter aussi tôt que demain, dimanche PM, alors que mon fidèle ordinateur portable me quittera pour trois mois.
Je vous placerai ici un dernier message avant le grand silence.
5...4...3...
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Un cas de distribution
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Comme j'ai oeuvré pendant quelques années dans le milieu du cinéma et sa distribution au Québec, j'ai été tenté d'écrire un petit article sur un cas fort intéressant que j'ai suivi d'assez près: la distribution et la promo des deux films de genre québécois sortis le neuf avril dernier: La Peau Blanche et Dans une galaxie près de chez vous.
Je n'ai pas le temps, malheureusement, pour un article de fond, mais dans un cas, le film est excellent, et il n'a pas marché beaucoup au box office et l'autre film est plutôt ordinaire, pour ne pas dire carrément mauvais, et il fait fortune. Misère. mais misère influencée par la télé, et évidemment, les budgets et surtout les stratégies de distribution de films.
J'y reviendrai peut-être.
Entre temps, si vous voulez savoir ce que j'ai pensé de La Peau blanche, consultez le site web de Solaris (lien à droite). Pour Dans une fgalaxie, que j'ai vu la semaine dernière, voici ici, en direct, live, dans l'Esprit Vagabond, ce que j'en ai pensé.
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Dans une petite vie près de chez vous...
Comme je n’ai jamais écouté un épisode de la série télé, j’ai abordé le film Dans une galaxie près de chez vous comme un film en soi et non comme une adaptation cinéma de la série.
L’histoire est assez simple : nous sommes en 2039 et depuis cinq ans, l’humanité cherche désespérément une nouvelle planète puisque la terre est devenue inhabitable et même mortelle à court terme. Cette recherche, elle est effectuée par l’équipage du vaisseau canadien français Romano Fafard. Comme le film se veut une comédie, je vous épargne toutes les invraisemblances de son scénario, il est clair que les auteurs n’y accordaient aucune importance.
Dans une galaxie… se veut donc une comédie absurde, mais il est difficile de décrire à quel genre le film s’apparente réellement autrement qu’en imaginant un mélange entre la petite vie, Star Trek et une parodie de Star Trek. Mélange qui n’est pas vraiment heureux d’ailleurs. Peut-être la chose est-elle efficace en format d’une demie-heure télé, mais au cinéma, ça ne fonctionne tout simplement pas. À jouer sur trop de niveaux, le film réussi seulement à être déficient dans chacun d’eux. Et c’est là tout le problème de ce film. Car Dans une galaxie… est un film au premier degré. Certes, on y dialogue dans du pseudo Claude Meunier, mais du même élan, l’histoire générale du film est sérieuse et prise au sérieux. Pour que le mélange absurde et SF fonctionne, un second degré était essentiel et il fait cruellement défaut à Dans une galaxie…
La scène d’ouverture, à laquelle nous revenons à la fin, l’amitiés entre Flavien et Bob, le discours final du capitaine Patenaude sur l’élimination d’une autre civilisation, le triangle amoureux avec Pétrolia et la mort tragique d’un des personnages, tout cela est traité sérieusement en terme dramatique. Aucune ironie, aucun degré de moquerie ou de critique sociale. Nous sentons le désir d’être profond malgré le but avoué de faire rire avec le reste. Or comme ces parties de films ne sont pas drôles, elles ne semblent qu’alourdir le rythme. En fait, le film veut surtout s’amuser à parodier le style Star Trek mais ressemble trop souvent à du vrai Star Trek pour que les moments humoristiques fonctionnent réellement.
Ainsi, on rit assez peu dans l’ensemble du film. On sourit quelques fois et souvent, il s’agit de one-liner; des répliques-citations du capitaine. À titre d’exemple, les trois répliques les plus drôles du film («Rome ne s’est pas bâti en criant lapin je ne boirai pas de ton eau», «L’avenir appartient à ceux qui se lavent tôt pendant qu’il reste encore de l’eau chaude» et «L’homme est un singe avec des clefs de char») aurait pratiquement été plus efficaces dans la bouche d’un Marc Labrèche dans La petite vie. Et même dans ce cas, avouez que c’est peu pour faire un film.
D’autres idées amusantes sont répétées et utilisées tellement souvent pendant le film qu’elles en perdent tout intérêt. Je pense entre autres à «Bob, avec des cheveux» ou à l’incapacité du capitaine de prononcer le nom du robot (Serge) comme il faut.
Enfin, certaines idée ne font que tomber à plat. Mentionnons seulement par exemple ce devin qui s’appelle «eulsay».
Le degré de parodie qui fonctionne le mieux est peut-être celui des personnages eux-mêmes. L’espèce de tolérance dont font preuves les membres d’équipages envers le scientifique détestable, peureux, méchant, dangereux et hypocrite est ce qui se rapproche le plus d’un second degré critique des séries B. La planète où la beauté repose sur la graisse et sur laquelle la jeune fille svelte est si malheureuse est du même niveau. Mais encore une fois, ces quelques éléments sont bien insuffisants pour combler les autres lacunes.
Techniquement, le film n’est pas plus à la hauteur. Je crois comprendre que le budget était limité et je suis conscient que les vaisseaux spatiaux en forme de cannes de conserve se voulaient comiques, mais j’aurais cru que l’on puisse faire mieux à ce niveau.
La réalisation est plutôt terne et les effets répétitifs, mais c’est surtout l’éclairage qui agace et qui constitue une réelle faiblesse. Peut-être est-ce une signature télévisuelle que les fans reconnaîtront? Je l’ignore mais sur grand écran, on se fatigue vite des plans rapprochés éclairés et contrastés par une seule source lumineuse. Ça donne à l’image et aux décors une allure épouvantablement amateure. Notez que les décors souffrent aussi du choix parodie et SF – insuffisants et ringards, ils se veulent drôle mais ne font pas sourire.
J’imagine donc qu’avec un rythme adéquat, mois de prétention humanitaire tardive et un plus petit écran, les très jeunes ados trouvent la série amusante. Mais un long métrage relève d’une ambition différente d’un épisode de série télé et il semble que les créateurs de Dans une galaxie… n’ait pas compris cet aspect du cinéma.
Pour l’amateur de cinéma et de SF (même parodiée ou au second degré), Dans une galaxie près de chez vous n’offre rien de réellement intéressant.
Enfin, je termine sur un commentaire plus éditorial; je trouve un peu triste qu’il faille toujours absolument produire de l’humour au Québec avant de pouvoir passer à autre chose. L’histoire se répète donc un peu – Karmina avait précédé Sur le seuil dans le domaine du fantastique horrifique. Dans une galaxie…, tout comme Karmina, utilise la SFF comme un prétexte pour faire de l’humour, mais au moins, le film de Gabriel Pelletier avait le mérite de faire rire.
Espérons que le prochain film de SF québécois nous livre de la vraie SF.
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Comme j'ai oeuvré pendant quelques années dans le milieu du cinéma et sa distribution au Québec, j'ai été tenté d'écrire un petit article sur un cas fort intéressant que j'ai suivi d'assez près: la distribution et la promo des deux films de genre québécois sortis le neuf avril dernier: La Peau Blanche et Dans une galaxie près de chez vous.
Je n'ai pas le temps, malheureusement, pour un article de fond, mais dans un cas, le film est excellent, et il n'a pas marché beaucoup au box office et l'autre film est plutôt ordinaire, pour ne pas dire carrément mauvais, et il fait fortune. Misère. mais misère influencée par la télé, et évidemment, les budgets et surtout les stratégies de distribution de films.
J'y reviendrai peut-être.
Entre temps, si vous voulez savoir ce que j'ai pensé de La Peau blanche, consultez le site web de Solaris (lien à droite). Pour Dans une fgalaxie, que j'ai vu la semaine dernière, voici ici, en direct, live, dans l'Esprit Vagabond, ce que j'en ai pensé.
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Dans une petite vie près de chez vous...
Comme je n’ai jamais écouté un épisode de la série télé, j’ai abordé le film Dans une galaxie près de chez vous comme un film en soi et non comme une adaptation cinéma de la série.
L’histoire est assez simple : nous sommes en 2039 et depuis cinq ans, l’humanité cherche désespérément une nouvelle planète puisque la terre est devenue inhabitable et même mortelle à court terme. Cette recherche, elle est effectuée par l’équipage du vaisseau canadien français Romano Fafard. Comme le film se veut une comédie, je vous épargne toutes les invraisemblances de son scénario, il est clair que les auteurs n’y accordaient aucune importance.
Dans une galaxie… se veut donc une comédie absurde, mais il est difficile de décrire à quel genre le film s’apparente réellement autrement qu’en imaginant un mélange entre la petite vie, Star Trek et une parodie de Star Trek. Mélange qui n’est pas vraiment heureux d’ailleurs. Peut-être la chose est-elle efficace en format d’une demie-heure télé, mais au cinéma, ça ne fonctionne tout simplement pas. À jouer sur trop de niveaux, le film réussi seulement à être déficient dans chacun d’eux. Et c’est là tout le problème de ce film. Car Dans une galaxie… est un film au premier degré. Certes, on y dialogue dans du pseudo Claude Meunier, mais du même élan, l’histoire générale du film est sérieuse et prise au sérieux. Pour que le mélange absurde et SF fonctionne, un second degré était essentiel et il fait cruellement défaut à Dans une galaxie…
La scène d’ouverture, à laquelle nous revenons à la fin, l’amitiés entre Flavien et Bob, le discours final du capitaine Patenaude sur l’élimination d’une autre civilisation, le triangle amoureux avec Pétrolia et la mort tragique d’un des personnages, tout cela est traité sérieusement en terme dramatique. Aucune ironie, aucun degré de moquerie ou de critique sociale. Nous sentons le désir d’être profond malgré le but avoué de faire rire avec le reste. Or comme ces parties de films ne sont pas drôles, elles ne semblent qu’alourdir le rythme. En fait, le film veut surtout s’amuser à parodier le style Star Trek mais ressemble trop souvent à du vrai Star Trek pour que les moments humoristiques fonctionnent réellement.
Ainsi, on rit assez peu dans l’ensemble du film. On sourit quelques fois et souvent, il s’agit de one-liner; des répliques-citations du capitaine. À titre d’exemple, les trois répliques les plus drôles du film («Rome ne s’est pas bâti en criant lapin je ne boirai pas de ton eau», «L’avenir appartient à ceux qui se lavent tôt pendant qu’il reste encore de l’eau chaude» et «L’homme est un singe avec des clefs de char») aurait pratiquement été plus efficaces dans la bouche d’un Marc Labrèche dans La petite vie. Et même dans ce cas, avouez que c’est peu pour faire un film.
D’autres idées amusantes sont répétées et utilisées tellement souvent pendant le film qu’elles en perdent tout intérêt. Je pense entre autres à «Bob, avec des cheveux» ou à l’incapacité du capitaine de prononcer le nom du robot (Serge) comme il faut.
Enfin, certaines idée ne font que tomber à plat. Mentionnons seulement par exemple ce devin qui s’appelle «eulsay».
Le degré de parodie qui fonctionne le mieux est peut-être celui des personnages eux-mêmes. L’espèce de tolérance dont font preuves les membres d’équipages envers le scientifique détestable, peureux, méchant, dangereux et hypocrite est ce qui se rapproche le plus d’un second degré critique des séries B. La planète où la beauté repose sur la graisse et sur laquelle la jeune fille svelte est si malheureuse est du même niveau. Mais encore une fois, ces quelques éléments sont bien insuffisants pour combler les autres lacunes.
Techniquement, le film n’est pas plus à la hauteur. Je crois comprendre que le budget était limité et je suis conscient que les vaisseaux spatiaux en forme de cannes de conserve se voulaient comiques, mais j’aurais cru que l’on puisse faire mieux à ce niveau.
La réalisation est plutôt terne et les effets répétitifs, mais c’est surtout l’éclairage qui agace et qui constitue une réelle faiblesse. Peut-être est-ce une signature télévisuelle que les fans reconnaîtront? Je l’ignore mais sur grand écran, on se fatigue vite des plans rapprochés éclairés et contrastés par une seule source lumineuse. Ça donne à l’image et aux décors une allure épouvantablement amateure. Notez que les décors souffrent aussi du choix parodie et SF – insuffisants et ringards, ils se veulent drôle mais ne font pas sourire.
J’imagine donc qu’avec un rythme adéquat, mois de prétention humanitaire tardive et un plus petit écran, les très jeunes ados trouvent la série amusante. Mais un long métrage relève d’une ambition différente d’un épisode de série télé et il semble que les créateurs de Dans une galaxie… n’ait pas compris cet aspect du cinéma.
Pour l’amateur de cinéma et de SF (même parodiée ou au second degré), Dans une galaxie près de chez vous n’offre rien de réellement intéressant.
Enfin, je termine sur un commentaire plus éditorial; je trouve un peu triste qu’il faille toujours absolument produire de l’humour au Québec avant de pouvoir passer à autre chose. L’histoire se répète donc un peu – Karmina avait précédé Sur le seuil dans le domaine du fantastique horrifique. Dans une galaxie…, tout comme Karmina, utilise la SFF comme un prétexte pour faire de l’humour, mais au moins, le film de Gabriel Pelletier avait le mérite de faire rire.
Espérons que le prochain film de SF québécois nous livre de la vraie SF.
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mercredi 12 mai 2004
Celui qui observait les avions
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Quelques minutes sur le balcon de mon appartement de la rue Lajeunesse à Montréal. Je vois passer les avions en direction de Dorval, le couloir aérien doit être situé à environ 15 minutes à pied de l'endroit où je suis. Avec un peu de chance, je peux distinguer de quel avion il s'agit, ou bien de quel transporteur... Boeing 757, Airbus 340, Air canada, Jet's go, Tango...
Pour ma part, j'embarquerai d'abord sur un Jet de Express Jet pour Newark. Puis les autres vols se feront sur des Boeing 757 et 737.
Quelques minutes de marche rue Lajeunesse, enre chez moi et le boulevard Sauvé, où se trouve mon club vidéo. Je passe en-dessous de ce fameux couloir aérien que j'ai deviné plus tôt. En moins de dix minutes, six avions me survolent, dont quatre sont de gros transporteurs. Au retour, pas moins de sept avions passent dans le couloir. Curieux, à chaque fois, j'ai l'impression que l'avion sort de nulle part, je ne l'ai pas réellement vu venir de très loin. Je me concentre donc sur le septième avion, le fixant dans sa descente vers Dorval, train d'atterissage sorti, puis me retourne vers l'est et j'aperçois évidemment un autre avion en approche. Il semble loin mais je sais qu'il sera au-dessus de moi avant que je n'atteigne l'avenue Fleury dans trois minutes.
Il y a tellement d'avions dans le ciel que je me dis que je ne serai certainement pas seul dans quelques jours au moment de m'envoler, même si je pars seul, nous serons des milliers de personnes à voler ce jour-là.
Je vous cite Le Chat, de Gelluck, tiens, un habitué de l'Esprit Vagabond de l'époque de l'APAQ...
Dans mon agenda 2004, le Chat dit, en semaine du 22 au 27 mars:
«En avion, quand je suis mort de peur, une chose me rassure. C'est de me dire que le pilote doit l'être aussi.»
;-)
J'ai loué Love Actually, un film de Richard Curtis dont j'ai dit beaucoup de bien lors de sa sortie en salle à Noel dernier.
J'en redis donc du bien, c'est un film absolument parfait, sans faute, excellent à tous points de vue, touchant et drôle, triste et tellement juste, dont l'idée porte essentiellement sur toutes les formes d'amour. Les interprètes sont tous parfaits dans leur interprétation et je vous garanti un beau moment si vous louez ce film. C'est un superbe film, que tout le monde devrait voir.
Je vous laisse donc sur une citation tirée de ce film britanique:
Love Actually is all around.
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Quelques minutes sur le balcon de mon appartement de la rue Lajeunesse à Montréal. Je vois passer les avions en direction de Dorval, le couloir aérien doit être situé à environ 15 minutes à pied de l'endroit où je suis. Avec un peu de chance, je peux distinguer de quel avion il s'agit, ou bien de quel transporteur... Boeing 757, Airbus 340, Air canada, Jet's go, Tango...
Pour ma part, j'embarquerai d'abord sur un Jet de Express Jet pour Newark. Puis les autres vols se feront sur des Boeing 757 et 737.
Quelques minutes de marche rue Lajeunesse, enre chez moi et le boulevard Sauvé, où se trouve mon club vidéo. Je passe en-dessous de ce fameux couloir aérien que j'ai deviné plus tôt. En moins de dix minutes, six avions me survolent, dont quatre sont de gros transporteurs. Au retour, pas moins de sept avions passent dans le couloir. Curieux, à chaque fois, j'ai l'impression que l'avion sort de nulle part, je ne l'ai pas réellement vu venir de très loin. Je me concentre donc sur le septième avion, le fixant dans sa descente vers Dorval, train d'atterissage sorti, puis me retourne vers l'est et j'aperçois évidemment un autre avion en approche. Il semble loin mais je sais qu'il sera au-dessus de moi avant que je n'atteigne l'avenue Fleury dans trois minutes.
Il y a tellement d'avions dans le ciel que je me dis que je ne serai certainement pas seul dans quelques jours au moment de m'envoler, même si je pars seul, nous serons des milliers de personnes à voler ce jour-là.
Je vous cite Le Chat, de Gelluck, tiens, un habitué de l'Esprit Vagabond de l'époque de l'APAQ...
Dans mon agenda 2004, le Chat dit, en semaine du 22 au 27 mars:
«En avion, quand je suis mort de peur, une chose me rassure. C'est de me dire que le pilote doit l'être aussi.»
;-)
J'ai loué Love Actually, un film de Richard Curtis dont j'ai dit beaucoup de bien lors de sa sortie en salle à Noel dernier.
J'en redis donc du bien, c'est un film absolument parfait, sans faute, excellent à tous points de vue, touchant et drôle, triste et tellement juste, dont l'idée porte essentiellement sur toutes les formes d'amour. Les interprètes sont tous parfaits dans leur interprétation et je vous garanti un beau moment si vous louez ce film. C'est un superbe film, que tout le monde devrait voir.
Je vous laisse donc sur une citation tirée de ce film britanique:
Love Actually is all around.
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mardi 11 mai 2004
Libellés :
Coopération Internationale,
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
10...9...8...7...
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Oui, une semaine et puis, ahzzzzooui, dans le ciel direction Quito.
Itinéraire final reçu et confirmé. Vol de Montréal à Newark, pour correspondance tel que prévu, puis vol de Newark vers Bogota, en Colombie, pour une escale. Enfin, vol de Bogota à Quito.
Vous savez la différence entre une correspondance et une escale, n'est-ce pas?
Les choses s'accélèrent donc un peu à Montréal.
Je n'ai officiellement plus de meubles, et donc, nous faisons du camping dans l'appartement.
Mon fidèle ordinateur portatif repose donc sur une boite et je suis par terre au moment d'écrire ce message.
J'ai effectué une première version d'un petit site web d'information sur mon séjour en Équateur, qui comprend aussi quelques informations sur le séjour de Suzie en Amérique du Sud. Les photos du Guagua Pichincha ont été intégrées à ce site web, donc j'ai éliminé le lien pour éviter la redondance.
Le tout est donc disponible pour consultation à l'adresse dont le lien apparaît normalement dans ma liste de lien à droite de votre écran dans la page de ce journal de bord.
Note: Le site s'intitule «Un gringo en Ecuador», c'est donc le troisième lien ci-contre.
Le petit site web est disponible en trois langues, soient le français, l'anglais, et, oui, l'espagnol. Ok, soyez indulgent envers la version espagnol s'il vous plaît, mon vocabulaire est un peu naïf puisque restreint et j'ai tendance à écrire surtout au présent considérant certaines limites à ma connaissance des conjugaisons espagnoles pour le moment.
Ainsi, tous les gens que je connais pourront à leur guise en savoir plus...
En fait, soyez aussi indulgent envers les versions françaises et anglaises, le site a été conçu avec peu de temps - une idée de dernière minute qui a pris de l'ampleur - alors...
Suite à quelques requêtes, je serai bientôt en mesure de vous fournir sur ce journal une adresse de poste restante à Quito, pour ceux qui voudraient m'écrire autrement que par courriel. Notez de ne jamais expédier plus qu'une carte postel ou une lettre courte et mince, car tout ce qui semble avoir du contenu ne résiste pas longtemps aux postiers équatoriens, à ce qu'il paraît.
Voilà pour aujourd'hui, je suis donc prêt, vacciné mur à mur et dans un excellent état d'esprit avant le départ.
A+
Hugo
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Oui, une semaine et puis, ahzzzzooui, dans le ciel direction Quito.
Itinéraire final reçu et confirmé. Vol de Montréal à Newark, pour correspondance tel que prévu, puis vol de Newark vers Bogota, en Colombie, pour une escale. Enfin, vol de Bogota à Quito.
Vous savez la différence entre une correspondance et une escale, n'est-ce pas?
Les choses s'accélèrent donc un peu à Montréal.
Je n'ai officiellement plus de meubles, et donc, nous faisons du camping dans l'appartement.
Mon fidèle ordinateur portatif repose donc sur une boite et je suis par terre au moment d'écrire ce message.
J'ai effectué une première version d'un petit site web d'information sur mon séjour en Équateur, qui comprend aussi quelques informations sur le séjour de Suzie en Amérique du Sud. Les photos du Guagua Pichincha ont été intégrées à ce site web, donc j'ai éliminé le lien pour éviter la redondance.
Le tout est donc disponible pour consultation à l'adresse dont le lien apparaît normalement dans ma liste de lien à droite de votre écran dans la page de ce journal de bord.
Note: Le site s'intitule «Un gringo en Ecuador», c'est donc le troisième lien ci-contre.
Le petit site web est disponible en trois langues, soient le français, l'anglais, et, oui, l'espagnol. Ok, soyez indulgent envers la version espagnol s'il vous plaît, mon vocabulaire est un peu naïf puisque restreint et j'ai tendance à écrire surtout au présent considérant certaines limites à ma connaissance des conjugaisons espagnoles pour le moment.
Ainsi, tous les gens que je connais pourront à leur guise en savoir plus...
En fait, soyez aussi indulgent envers les versions françaises et anglaises, le site a été conçu avec peu de temps - une idée de dernière minute qui a pris de l'ampleur - alors...
Suite à quelques requêtes, je serai bientôt en mesure de vous fournir sur ce journal une adresse de poste restante à Quito, pour ceux qui voudraient m'écrire autrement que par courriel. Notez de ne jamais expédier plus qu'une carte postel ou une lettre courte et mince, car tout ce qui semble avoir du contenu ne résiste pas longtemps aux postiers équatoriens, à ce qu'il paraît.
Voilà pour aujourd'hui, je suis donc prêt, vacciné mur à mur et dans un excellent état d'esprit avant le départ.
A+
Hugo
jeudi 6 mai 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Ahhh! 12 jours seulement!!!
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Holy molly, comme dirait mon ami Ed Seto... il ne me reste plus que douze jours pour finaliser ce qui me reste et embarquer dans cet avion de Continental Air Lines...
Ok, un millions de choses se passent en ce moment, et évidemment, ça laisse moins de temps pour écrire ce journal de bord. Mais je ocmpenserai, puisque je prévois, avant de quitter pour Quito (ça sonne bien, non?), mettre en ligne un petit site web d'informations sur mon projet et mon séjour en Équateur. Avec un peu de chance, vous pourrez même consulter une page consacrée au séjour de Suzie en Bolivie sur ce site web... et avec beaucoup de chances, une fois sur place, je pourrai éventuellement mettre en ligne quelques photos si jamais la technologie le permet.
Pour l'instant, une bonne partie des meubles de l'appartement nous quitterons lundi alors que nous débuterons notre camping sur place avec le strict minimum. le reste de mes affaires retournera vace Roberval le 14 mai, lors du dernier passage de mes parents avant mon départ... Aie, ça avance vite en titi...
Bon, c'est tout pour le moment... encore des archives informatique à réorganiser, une traduction à terminer, un article à finir, un à écrire, quelques babioles à me procurrer, copier quelques documents pour des raisons de sécurité, faire un backup de mon ordinateur, faire mes bagages et prendre un taxi pour L'aéroport PET de Montréal.
Hasta la proxima,
Hugo
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Holy molly, comme dirait mon ami Ed Seto... il ne me reste plus que douze jours pour finaliser ce qui me reste et embarquer dans cet avion de Continental Air Lines...
Ok, un millions de choses se passent en ce moment, et évidemment, ça laisse moins de temps pour écrire ce journal de bord. Mais je ocmpenserai, puisque je prévois, avant de quitter pour Quito (ça sonne bien, non?), mettre en ligne un petit site web d'informations sur mon projet et mon séjour en Équateur. Avec un peu de chance, vous pourrez même consulter une page consacrée au séjour de Suzie en Bolivie sur ce site web... et avec beaucoup de chances, une fois sur place, je pourrai éventuellement mettre en ligne quelques photos si jamais la technologie le permet.
Pour l'instant, une bonne partie des meubles de l'appartement nous quitterons lundi alors que nous débuterons notre camping sur place avec le strict minimum. le reste de mes affaires retournera vace Roberval le 14 mai, lors du dernier passage de mes parents avant mon départ... Aie, ça avance vite en titi...
Bon, c'est tout pour le moment... encore des archives informatique à réorganiser, une traduction à terminer, un article à finir, un à écrire, quelques babioles à me procurrer, copier quelques documents pour des raisons de sécurité, faire un backup de mon ordinateur, faire mes bagages et prendre un taxi pour L'aéroport PET de Montréal.
Hasta la proxima,
Hugo
lundi 3 mai 2004
Libellés :
Equateur,
Voyage-2004-Eqt
Décompte: 15 jours!
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Quince dias !
Ben oui. Quinze jours, ça y est, le temps file et ne reculera pas. Dans quinze jours à cette heure-ci, je ne serai plus au Québec, ni au Canada, je serai, précisément, en train de m'envoler de Newark ,New Jersey vers Quito, Écuador. Voilà. 15 jours. Déjà.
Un million et demie de choses me restent à faire, mais comme mon contrat dans le Vieux Montréal se termine, j'aurai probablement le temps d'en faire cinq ou six, quand même...
Parmi les choses que je voudrais faire d'ici mon départ, une page web à jour sur mon séjour là-bas, incluant quelques informations pour ceux qu'intéressent le séjour d'aide internationale que mon amie Suzie va faire en parallèle en Bolivie... j'espère avoir un peu de temps pour ça.
Pour le reste, soyons zen, ce que je n'aurai pas le temps de faire n'aura donc pas été essentiel ;-)
Hasta manana,
Hugo
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Quince dias !
Ben oui. Quinze jours, ça y est, le temps file et ne reculera pas. Dans quinze jours à cette heure-ci, je ne serai plus au Québec, ni au Canada, je serai, précisément, en train de m'envoler de Newark ,New Jersey vers Quito, Écuador. Voilà. 15 jours. Déjà.
Un million et demie de choses me restent à faire, mais comme mon contrat dans le Vieux Montréal se termine, j'aurai probablement le temps d'en faire cinq ou six, quand même...
Parmi les choses que je voudrais faire d'ici mon départ, une page web à jour sur mon séjour là-bas, incluant quelques informations pour ceux qu'intéressent le séjour d'aide internationale que mon amie Suzie va faire en parallèle en Bolivie... j'espère avoir un peu de temps pour ça.
Pour le reste, soyons zen, ce que je n'aurai pas le temps de faire n'aura donc pas été essentiel ;-)
Hasta manana,
Hugo
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