Comme Palenque est situé en pleine jungle, il n'est pas rare d'y rencontrer quelques représentants de la faune qui peuple cette jungle. Étrangement, au contraire de Copan, le mois dernier, je n'ai pas pu voir beaucoup d'oiseaux de très près. Par contre, les insectes, les singes et les lézards sont nombreux dans le coin et moins timides que les oiseaux dont je n'ai pu capter d'images claires.
Je mentionne toutefois la présence de petits perroquets rigolos et d'une sorte de héron aperçu à la tombée de la nuit dans le ruisseau coulant derrière notre hutte.
Dans la cité maya elle-même, le premier habitant que l'on a pu voir était ce lézard paressant au soleil du matin pour faire le plein de chaleur sur les marches du temple de la reine rouge.
Je n'ai pas eu le temps de faire un gros plan sur un des nombreux singes peuplant la jungle aux alentours de Palenque. Celui-ci, que l'on peut voir au milieu de cette photo-ci, était bien silencieux à comparer avec quelques-uns de ses copains qui ne se gênaient pas pour hurler dès 4h du matin. Certains se faisaient encore entendre à 16h30 au moment de quitter le site.
Parmi les plus petits lézards, j'ai pu en voir quelques uns de ce brun foncé taché de jaune, dont ce gentil spécimen qui s'est immobilisé assez longtemps dans les feuillages pour que je puisse prendre cette photo.
Sinon, les papillons sont très nombreux et très joueurs à Palenque. Il n'est pas rare d,en voir deux ou trois faire une sorte de danse lorsqu'ils se rencontrent, puis chacun reprend son chemin. Cet individu semblait captivé par les marches de pierres du Temple de la Croix.
Dans le sentier entre le groupe I et II et le groupe nord, j'ai failli ne pas voir ce rigolo petit lézard brun-vert et jaune tellement il traversait rapidement. Puis, il s'est immobilisé et n'a même pas semblé effrayé par mon approche quand j'ai pris cette photo.
Ok, c'est un autre papillon, mais avec la petite fleur dans l'herbe, je trouvais la scène charmante. Une chose est certaine, le coin était tranquille et semblait propice à l'exploration.
Des lézards de taille plus respectable se sont pointés sur certaines structures en fin d'après-midi, comme pour être certain de faire le plein de soleil et réchauffer leur température corporelle avant le coucher du soleil. Celui-ci surveillait avec attention mon approche et ne semblait pas certain s'il devait me faire confiance et rester au soleil ou se méfier et filer sous une pierre du petit temple où il se dorait le cuir.
Celle-ci est un peu tirée par les cheveux... Mais je n'avais pas pensé à prendre des photos des insectes rencontrés - et ceux qui y ont mis les pieds savent que la jungle peut abriter des spécimen particulièrement intéressant (ou particulièrement gigantesques). Sur cette photo du bord du sentier, on peut voir quelques fourmis noires avec une sorte d'appendice jaune. Ces fourmis - s'il s'agit bien de fourmis - sont les plus grandes fourmis que j'ai vu de ma vie. Je parle ici, sans exagération, d'individus qui font un bon centimètre et demi de long... J'avoue que j'ai vérifié, après mon passage dans ce coin, que je n'en avais aucune attachée à mes bottes de randonnée!
Autre lézard de bonne taille (on ne peut pas juger de l'échelle sur cette photo, mais il faisait environ 45 cm de long), particulièrement agile, puisque cette photo le montre alors qu'il est accroché à un tronc d'arbre, à la verticale, partageant son espace avec une sorte de cactus parasite qui s'est enroulé sur le tronc en question.
Le doyen des habitants de Palenque que j'ai rencontré pendant ma visite! Un sympathique lézard - vieux et d'une taille impressionnante. J'adore les petites pointes qui lui hérissent le dos. Il bougeait avec une certaine aisance, mais n'a pas été trop méfiant envers le gringo qui s'approchait très lentement avec un appareil photo, jouant celui qui en avait vu d'autres. J'ai eu l'impression que ça lui en prendrait plus pour renoncer au bain de soleil de la fin d'après-midi qu'il avait décidé de prendre alors que la plupart des touristes avaient quitté la cité.
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Enfin, comme pour Copan, j'ai certainement raté quelques occasions de photos et de rencontres intéressantes avec la faune locale, mais j'étais à Palenque pour visiter les ruines et profiter du moment pour m'immerger dans la culture maya...
Une anecdote en terminant: près du Temple du Soleil, nous avons vu deux singes dans les branches basses d'un arbre au-dessus du sentier. Un groupe de touristes français les a vu aussi. Aussitôt, deux ou trois touristes du groupe se sont mis à crier à plein poumons aux autres de se dépêcher, qu'il y avait des singes. En hurlant ainsi, ils ont évidemment créé l'émoi dans le sous-bois et les singes ont rapidement disparu dans les branches plus hautes, au désespoirs de certains membres du groupe, qui s'engueulaient encore dix minutes plus tard.
Il est évidemment impossible de prendre des photos d'animaux dans ces conditions. Et dans le cas de ce groupe, les gens étaient tellement bruyants - sur un site ou tout respire le calme - que nous avons fini par les surnommer... les singes hurleurs.
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Ah! que c'est beau les bibites
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