Suite (et fin) de mon retour anecdotique sur Palenque. Vous aurez compris que comme Copan était une revisite, et que les autres sites mayas visités pendant ce séjour étaient mineurs, Palenque est l'un des points forts de ce séjour.
Entre deux des cinq panneaux de bas reliefs qui ornent la portion ouest del Palacio, admirant un travail artistique réalisé il y a plusieurs siècles.
Voici un bon exemple de lieu et photo qui ne s'est pas classé lors du premier billet général sur le site ou sur celui des bas reliefs. L'ancienne cité était érigée le long d'une rivière, et celle-ci forme une série de très jolies cascades et de piscines naturelles autour desquelles étaient installés certains quartiers résidentiels (aujourd'hui dans ce que l'on appelle les groupes B et C du site archéologique).
Un autre effet-photo; je joue ici avec la lumière, en provenance de l'extérieur de la pyramide, alors que je me tiens à l'intérieur de celle-ci et capte le jour qui entre par un portique plusieurs fois centenaire.
Toujours en mode jeux photographiques sur le site; parmi les ruines du groupe nord, je pose en faux sujet principal avec les bains de la reine au centre de la photo.
Suze qui sort des couloirs et passages dans la pyramide, et accède au pallier principal del Palacio au centre de la cité.
Ce monsieur était intéressant pour deux raisons. La première c'est que dans cette posture - transportant son lot d'artisanat sur son dos d'une manière typiquement maya - il rappelle le Dieu du temps portant un mois du calendrier maya que l'on voit souvent illustré au milieu du calendrier circulaire typique. La seconde, c'est que je le connaissais, pour lui avoir acheté un collier représentant justement un mois du calendrier maya, une heure plus tôt.
Ces deux mexicaines sont arrivés sur le site une heure avant sa fermeture, avec un plein bus d'amis d'école. Après nous avoir abordé, elles étaient très heureuses de savoir que nous étions du Canada et ont absolument voulu immortaliser leur rencontre avec Suze par des photos. J'ai préféré immortaliser cet instant rigolo, utilisant un effet que j'ai maintes fois utilisé par le passé; celui du photographe photographié.
Deux lézards valent mieux qu'un? Mon reptile particulièrement âgé (que j'allais photographier de plus près par la suite pour le billet sur la faune) passe son chemin et ignore la présence d'un jeune parent qui semble le regarder passer avec un certain respect. Tout cela est dans ma tête, évidemment, mais les deux lézards ont semblé jouer leur rôle à la perfection pour cette scène imaginaire.
Voilà... c'était L'Esprit Vagabond, à Palenque, Chiapas.
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Quelles belles photos.......
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