Tel que décidé hier, j’ai pris une navette vers le Honduras.
Ce genre de trajet ne ferais normalement pas l’objet d’un billet spécifique, mais je trouvais que les quelques photos-anecdotes accumulées pendant ma journée valaient la peine d’être partagées… pour montrer qu’à part les belles choses que l’on voit en voyage, parfois, il faut mettre l’effort pour s’y rendre. :-)
En partant de Antigua, vers l’est, il était inévitable de passer par Guatemala Ciudad, une grande agglomération chaotique, déglingue, très étendue et plutôt laide. Cette photo représente bien l’image que j’ai de Guate Ciudad.
Même si j’avais payé 17$ pour une navette plutôt que de prendre une série de cinq bus différents pour joindre Antigua à Copan, l’entreprise s’est avérée un peu moins confortable que prévu. Outre l’idée qu’il s’agissait d’un transport direct et que la navette s’est arrêtée à deux reprises à Guatemala Ciudad – dont cet arrêt pour accumuler plus de bagages! – une vitre manquait et créait donc, à grande vitesse, une aération froide et continue. Évidemment, ayant été le dernier à monter dans la navette, j’ai hérité du siège sur cette fenêtre, me gelant littéralement le cou et le dos pendant les premiers 45 minutes du trajet. Comme j’avais six heures devant moi, j’ai décidé de m’asseoir par terre le long du marche-pied, et à ce point, deux gentils passagers se sont tassés pour me faire une place. Nous avions payé pour du confort, mais nous nous sommes donc retrouvés assez serrés… surtout quand notre chauffeur a commencé à prendre d’autres passagers (soupir) !
Au moment de faire une pause pour reposer notre conducteur, mon amie Suze était dans un avion décollant pour Miami. J’ai pris cette photo de la campagne où je me trouvais à ce moment.
Quelques heures plus tard, nous étions à El Florido (exotique, non?), dernier poste guatémaltèque avant l’entrée au Honduras. Une demie heure de perte de temps avec les formalités d’usages – qui semblent toujours incroyablement longues pour si peu de paperasse. J’ai pris cette photo – loin d’un prix côté composition, mais chargée d’expérience de vie et de frontières étranges traversées au fil de mes voyages, y compris quelques-unes de nuit, une affaire qui a toujours l’air un peu louche malgré tout.
Et me voilà au Honduras. Que dire de plus sur cette photo, sinon que quelque part dans mes archives, j’ai une photo prise exactement à cet endroit en 2005, mais de jour. Comme il s’agirait de la dernière photo à survivre au vol de mes cartes mémoires et mon appareil photo, j’espère que celle-ci sera de meilleur augure.
Du balcon de mon hôtel, le Mar-Jenny, de Copan Ruinas qui, contrairement à ce qu’indique son nom, n’est pas du tout une ville en ruines, une vue sur la rue devant moi – mon premier véritable regard sur la ville à mon arrivée… Arriver de nuit dans une nouvelle ville n’est jamais une expérience des plus agréable. Rares sont les villes qui sont à leur meilleur après le coucher du soleil…
Heureusement, le luxe de ma chambre (à 10$ quand même!) me fait passer une partie de la soirée avec une amie bien connue – dans La Isla, et s’exprimant en espagnol avec une voix n’étant pas la sienne -, et avec une Salva Vida, bière que je n’avais pas dégustée depuis 2005.
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Héhé petit problème avec le 4e et le 6e photo qui sont identiques.
RépondreSupprimerPour les navettes j'avoue que pour le prix je m'attendais à beaucoup mieux que ce qui était offert... et les navettes n'étaient pas bourrées au maximum (du moins d'après les bagages...). Mais bon comme les Gringos sont prêts à payer ils en profitent...
Stéphane
Salut Hugo,
RépondreSupprimerIl manque la photo du poste-frontière et il y a deux fois celle de l'hôtel.
Content de voir que tout continue de bien se passer. Ici il fait 2 degrés et «la qualité de l'air est mauvaise» (smog)...
Merci les amis, j'ai pu corriger plus rapidement, il y avait un bug hier soir avec l'application pour uploader les photos, ça a été compliqué.
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