Ce matin, je me réveille à 7h, m’étire un peu, sors du lit et mets mes babouches. Je suis au Mar-Jenny de Copan Ruinas pour ma seconde nuit, ma fenêtre de chambre donne sur le couloir de l’hôtel, donc pas de lumière en provenance de l’extérieur.
Je fais donc trois pas vers l’interrupteur et appui. Rien. Clic, clic, rien. Bon, pas de lumière ? Je teste la salle de bain, rien non plus de ce côté.
Je m’habille à tâtons, ouvre la porte, pas de lumière dans le couloir, autrement que les lueurs du jour. Une jeune fille nettoie le plancher.
- Disculpe, no hay luz ?
- Oh, no, no hay.
- Y sabe cuando vamos a tener luz ?
- Si, en un momento.
Good. On aura donc l’électricité dans un moment.
Un moment latino, évidemment.
Une heure plus tard, je parcourre les rues de la ville vers le café Via Via pour déjeuner. Personne ne semble avoir l’électricité ce matin. Hum.
Au Via Via, on m’informe que quelques lampes fonctionnent à piles et que la cuisine fonctionne au gaz, donc on sert le déjeuner. Je rencontre Gérard, le proprio belge de ce typique café-bar-resto-agence-de-voyage et il me dit que l’électricité reviendra à 17h ce soir.
Pas d’électricité pour toute la ville, toute la journée ?
Exactement.
Ah.
J’avais prévu mettre en ligne quelques billets sur les ruines pendant mon déjeuner, profitant du wi-fi du Via Via, mais coup donc, ça devra attendre.
Je passe donc ma journée à explorer les environs en randonnée (Los Sapos, puis Las sepulturas, deux sites archéologiques près de Copan), puis je reviens en ville.
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Il est 16h40. Je rencontre mon aubergiste en montant vers ma chambre.
- No luz todavia ?
- No, todavia.
- Y sabe cuando vamos a tener luz ?
- Si! Mas tarde.
Good. On aura donc de l’électricité plus tard.
Je lui demande s’il est certain ou si nous ne le savons pas. Il m’assure que l’électricité va revenir. Ils font des réparations pendant le jour, puis remettent le courant pour la nuit.
Sinon, m’assure-t-il, il y aurait des plaintes.
Ah ben oui, j'avais pas pensé à ça.
Voilà donc. Je fais mes bagages à l’aide de ma lampe frontale, puisque je prévois repartir demain midi et rentrer au Guatemala. Je prendrais bien une douche – pour une fois que mon hôtel a de l’eau chaude en quantité impressionnante – mais qui dit no luz, dit aussi no agua caliente, évidemment. J’attendrai donc un peu pour voir si l’électricité revient. Un momento, qu’elle m’a dit ce matin… j’imagine que ça va revenir bientôt, non?
Je termine ceci sur la batterie de mon ordi… Il est 17h02… y no hay luz.
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[Billet publié du Via Via pendant mon souper. Il est 19h34, la luz est revenue à 17h49.]
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