Permettez-moi, le temps d'un billet fort inhabituel, d'envahir ce blogue avec des auto-portraits, une chose que je fais rarement. Je me suis juré de rapporter au moins quelques photos de Copan, contrairement à la dernière fois où je suis venu ici... Une expérience traumatisante pour un amateur de photographie comme moi.
Ainsi, après avoir transféré toutes mes photos de Copan sur un ordi de voyage, j'ai aussi gravé un CD en guise de back-up. L'ordi, la carte-mémoire et le CD ne seront pas dans les mêmes bagages d'ici à mon retour à Montréal... et après la publication de trois billets sur Copan, en voici donc un autre... Si je vous invite à passer vite sur le modèle (la poupoune que j'utilise habituellement comme modèle est à Montréal en ce moment, désolé), vous pouvez au moins admirer le paysage; il vaut le coup d'oeil. Comme ce billet est un prétexte à faire une copie de sécurité et prouver ma présence sur le site après toutes ces années, je serai bref dans mes commentaires.
Avec une vue d'ensemble de la partie nord de la Grande Plaza, du haut de la structure pyramidale 4.
Ma présence sur cette photo était un simple prétexte pour donner l'échelle d'une stèle de Copan, ce qui est plus ardu avec des gros plans ou des plans généraux très éloigné.
La jouant zen, près du sommet du temple 11, côté sud, hiéroglyphes derrière moi, comme par hasard.
Plus d'hiéroglyphes, allure relax, comme si je n'étais pas impressionné et que j'avais l'habitude... En fait, je commence à avoir l'habitude de ce genre de sites (heureux que je suis), mais je suis toujours aussi impressionné, et je ne pense jamais devenir blasé de ces sites fascinants.
Si la vie fait parfois des cadeaux, ce moment en est un.
Je me souviens d'avoir pris une très belle photo (prise par Suze en fait) exactement à cet endroit, avec ce bloc aux multiples hiéroglyphes, en 2005. Photo qui a été perdue, comme je l'ai souvent mentionné.
En revoyant le bloc de pierre, là, entre deux temples, j'ai eu un pincement et immédiatement voulu immortaliser le moment. Reprendre une photo, récupérer mon souvenir, le moment de vie qui m'avait été dérobé.
Croyez-moi si je vous dis que j'apprécie chaque moment de la vie que j'ai décidé de vivre; des moments comme celui-ci me rappelle que c'est important. Et pour ceux qui se demandent si je suis heureux, cette photo parle d'elle-même et vaut mille réponses.
Derrière le temple 26 - du côté opposé à l'escalier d'hiéroglyphes si célèbre de Copan, où, finalement, aucun autre touristes ne semble se rendre (et certainement aucun groupe). J'ai passé 20 minutes dans ce secteur du groupe principal sans voir un chat.
Sur la plate-forme 25, regardant la cour Ouest de l'Acropole, avec le côté sud du temple 11 à ma droite. Prendre ce genre de photos - dépourvue d'autres touristes - s'est avéré plus facile qu'en 2005, puisque le site est très tranquille en ce moment. Copan Ruinas, la ville à proximité, est toute aussi tranquille... J'ai appris aujourd'hui que c'est depuis le coup d'état que les choses sont devenues très très calmes au Honduras.
Cour Ouest de l'Acropole, toujours, mais photo prise du haut du temple 11, avec vue sur le plus haut temple de Copan à ma gauche, le temple 16. (Incidemment, noter et écrire sur ce blogue tous ces détails sur les temples et structures va faire en sorte que je me souviendrai beaucoup plus de ces détails à long terme, ce qui est d'autant plus agréable qu'habituellement, notre mémoire tend à effacer quelques détails du genre au fil du temps).
Ok, celle-là n'est pas très classe ni très mystique ni respectueuse du site, mais en voyant la sculpture dépourvue de jambes et de tête, je n'ai pas pu résister à m'amuser un peu, ce qui m'a d'ailleurs rappelé quelques photos humoristiques du même genre que nous avions réalisés en Asie l'an dernier.
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C'était L'Esprit Vagabond, dans l'ancienne cité Maya de Copan (aujourd'hui au Honduras).
Moi je sais que tu es heureux. Autant que je le serais. Bisous Quelles belles photos Mium....Mium.....
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