Le site archéologique de Copan est situé en pleine forêt et comme la chose peut être très dense quand on s'éloigne des sentiers et des ruines, il n'est pas rare de pouvoir y observer diverses espèces animales, incluant de très nombreuses espèces d'oiseaux particulièrement colorés.
Il y a aussi, sur le site même, un sentier d'exploration naturelle d'environ 1 km, mais étrangement, c'est dans ce sentier que j'ai vu le moins d'oiseaux...
Voici donc quelques photos de mes observations de la faune locale.
Je me souvenais d'eux, les aras de Copan, j'avais même tendu un morceau d'ananas à l'un d'entre eux en 2005 (Suze avait filmé le tout, mais bon, vous connaissez l'histoire). Comme j'adore les perroquets, j'étais bien content de les revoir.
Oiseau jaune sur stèle F. Comme je suis arrivé tôt sur le site, il n'y avait pratiquement pas de visiteurs (et aucun groupe). J'ai ainsi pu voir plusieurs oiseaux qui visitaient les ruines comme moi. Plus tard en avant-midi, ils avaient tous disparus du paysage au profit des touristes :-).
Bon, je n'ai jamais vu de quetzal, mais voici ce que j'ai vu qui s'en rapproche le plus; un oiseau bleu-vert à longue queue (avec un plumeau au bout). Ils sont très difficiles d'approche, s'envolent dès qu'il y a un mouvement près d'eux, alors il était ardu de capter une bonne photo.
Celui-ci est particulièrement drôle. J'avais oublié l'anecdote, mais je me souviens maintenant que dans un sentier près du groupe sud, en 2005, j'avais vu un de ces animaux très brièvement, et que j'avais dis à Suzie: regarde, il y a comme une sorte de petit capybara, ou un étrange animal que je n'ai jamais vu avant... mais elle n'avait pas eu le temps de le voir et n'était pas persuadée que je n'avais pas imaginé la chose, et que le mouvement était causé par un oiseau ou quelque fruit tombant d'un arbre. Ah! Voici la preuve que je n'avais pas rêvé et que ces créatures rigolotes se baladent bien dans les environs de Copan.
Voici un spectacle que tout amateur de perroquet devrait voir: le vol des aras en liberté. De toute beauté.
La forêt autour de Copan est aussi célèbre pour ses papillons; il y a même un centre à l'extérieur de la ville où on peut visiter des serres où vivent plusieurs espèces de papillons. Je me suis contenté de ceux que j'ai pu voir sur place.
Passé l'entrée du site archéologique lui-même, les gardiens ont installé quelques mangeoires pour attirer des oiseaux, et en voici deux, dont un semble particulièrement gourmand mais attentif à ma présence.
Parmi les nombreux oiseaux colorés, ces orangés étaient spectaculaires à voir voler entre les arbres, mais ils sont difficiles à photographier, se déplaçant constamment de branche en branche vers le haut des arbres.
J'ai aussi vu plusieurs pics mais ils semblent se tenir haut, à l'ombre, et à contre-jour, la pire posture pour poser pour une photo!
Mon oiseau jaune du matin, en vol après qu'il ait décidé que je m'approchait un peu trop près de sa stèle.
Celui-ci doit être de la même espèce que j'appelle les pseudo-quetzals bleu-verts, mais il se tient dans l'ombre, alors on voit peu ses couleurs. Par contre, le bout de la queue est facile à distinguer sur cette photo.
Le point le plus brillant de cette photo est le bout des ailes de cette espèce de libellule, dont la tête est située dans le centre de la photo. J'avoue avoir été chanceux de remarquer l'insecte, par hasard, totalement immobile sur cette branche, près d'un bas relief du groupe sud d'où je m'étais approché. Je ne sais pas ce qui a attiré mon regard, mais comme pour certains petits lézards dans le passé, il semble que j'ai l'oeil pour repérer ce genre de choses en randonnée. Il n'y a rien pour apprécier l'échelle ici, mais la libellule fait un bon 7 cm de long de la tête au bout des ailes.
Parmi les nombreuses photos de aras que j'ai prise, je ne pouvais pas résister à vous montrer celle-ci, où le sympathique oiseau est près de moi et semble se demander ce que je fais là avec mon étrange appareil.
Lui, il a failli m'échapper, j'étais sorti du site, prêt à me rendre au musée, cherchant l'entrée de l'oeil, et il a bougé légèrement les ailes, le bleu a capté un rayon de soleil et j'ai tourné les yeux pour découvrir ce superbe papillon. Je me suis approché lentement, il a eu un lent battement d'aile, mais est demeuré sur place assez longtemps pour que je prenne cette photo. Il est parti une seconde plus tard.
Enfin, dernière photo d'ara pour aujourd'hui... L'élégance du vol de ce grand perroquet multicolore m'émerveille à chaque fois. Comme les mayas de Copan, je n'aurais pas eu de difficultés à vouer un culte au dieu macaw, je pense bien.
Voilà qui termine mon survol de la faune de Copan... J'aurais bien pu y passer la journée, mais j'avais un site archéologique à visiter :-)
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