samedi 19 juin 2010

Dans les étroites rues du centro de Sevilla

Sevilla est une ville riche en histoire. À l'époque de César (oui, Jules lui-même), c'était déjà une ville importante de la péninsule ibérique. Les romains ont laissés derrière eux quelques ruines, la langue, la culture de la vigne et des olives... et les routes et rues. Les Visigoths et les Maures ne sont pas venus à bout de ces petites rues du centre de la ville...
Le centro de Sevilla est une sorte d'ovale (de diagonales d'environ 3 km sur 2 km), formé de quatre quartiers; Santa Cruz, El Arenal, El Centro et La Macarena. Santa Cruz est le centro historico, où l'on retrouve les plus anciens édifices, la cathédrale, l'alcazar... et des rues très étroites qui forment un labyrinthe fascinant à explorer... à pied!


La petite rue typique est pavée de roche, et bordée de trottoirs, laissant juste assez d'espace pour un petit véhicule, à sens unique, évidemment!


Quand la petite rue est trop étroite, il n'y a pas de trottoirs. Un piéton qui rencontre une voiture doit alors se tasser le long d'un édifice, ou chercher une alcôve ou une entrée...


Même si la chose est rare, il arrive que les édifices soient construits d'un bord à l'autre des rues, avec une arche pour laisser le passage aux véhicules et piétons.


Ici, on peut voir une rue assez large... où une porte (à droite) fait face à la rue, qui devient soudainement (à gauche, où je me trouve) plus étroite. Oui, derrière moi, la rue continue. Dans ce cas-ci, aucune voiture ne circule; seuls les piétons, cyclistes et motocyclistes réussissent à s'y frayer un chemin.


Dans certains cas, on n'a l'impression d'aboutir à un cul-de-sac... Ce qui est rarement le cas, en fait - et c'est étonnant vu le spaghetti que forment les rues en question. Ici, on peut simplement continuer en empruntant l'autre rue, en angle droit, à gauche au fond! :-)


Celles qui sont bordées par les murailles de l'alcazar ont un charme vieillot, et cet aspect a attiré les vendeurs de souvenirs pour touristes par dizaines, empêchant simplement l'accès aux véhicules.


Celle-ci, elle me rappelle de beaux souvenirs. C'est la Calle Farnesio, où l'on trouve la pension Buen Dormir, où j'avais couché pendant mes quelques jours à Sevilla en 2006. Je me souviens aussi que pour m'y rendre, de la station de bus, j'avais cherché pendant un moment pour me retrouver dans le labyrinthe du centro.


Malgré le peu d'espace, la plupart des résidents décorent leurs balcons et fleurissent les terrasses, ce qui ajoute au charme de ces vieilles rues pavées.


Ici, je vous refais le coup des mains (revoir la 4e photo, ci-haut); je trouve fort amusant de déambuler dans une rue et de pouvoir m'appuyer sur les édifices de chaque côté de la rue simultanément, sans effort. (Ma caméra repose ici sur un mini-trépied, sur la bordure en ciment d'une fenêtre).


Même si quelques-unes de ces rues étroites sont plus larges que d'autres - et pourraient donc être empruntées par des petites voitures, les locaux ont pris le parti d'installer des terrasses, parasols, tables et chaises de resto, pour les amateurs de tapas, de sangria, de cerveza et de foot.


Enfin, une fois la nuit tombée (donc passé 22h30, à cette saison), les lampadaires baignent d'une lumière jaune ce fascinant labyrinthe qu'est le centro historico de Sevilla.
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