Dimanche à Quito.
La journée commence avec un salut respectueux à Simon Bolivar, dont la sculpture le représentant à cheval et porté par le peuple équatorien domine le sud du parc Alameda et donne une splendide vue sur El Panecillo (le "petit pain", le mont qui se trouve au centre de Quito, avec une statue de la vierge à son sommet). À l'horizon, je peux voir le mont Unguy, qui sépare Quito de Lloa, le village où je me rendrai dans quelques jours pour la première fois en sept ans. Je ne sais trop ce qui m'y attend, n'ayant eu aucune nouvelle de Lloa pendant ces sept ans (il n'y a toujours pas d'internet à Lloa).
Le dimanche à Quito est la journée du vélo. Le centre historique est quasi entièrement fermé à la circulation et plusieurs rues du centre-ville moderne sont également interdites aux véhicules motorisés. Le vélo est roi le dimanche. Je remarque au passage qu'il y a maintenant des pistes cyclables aux voies réservées pour les cyclistes - la première fois que je vois une telle infrastructure en Amérique latine. Il y a aussi un service de Bixi à Quito (ce qui est également nouveau pour moi), service qui est appelé le "BiciQ" et qui semblait fort populaire auprès des quiteno aujourd'hui.
Nous avons changé d'auberge, pour des raisons de localisation et pour offrir à mon ami Arsenio une expérience différente pour les jours suivants. Nous sommes donc à l'Hostal Nassau, un endroit où j'avais séjourné en 2005 et aussi en 2007 et qui a conservé un mot que j'avais laissé sur le babillard de l'entrée lors de mon séjour de 2005.
Le dimanche à Quito, c'est congé, et les quitenos en profitent pour faire des activités familiales dans les parcs. Le parc Ejido se retrouve donc fort animé, avec ses kiosques d'artisanat, ses kiosques ambulants de nourriture et fruits, ses jeux et jouets pour jeunes, et ses voitures à pédales à louer et qui sont toujours très populaires auprès des enfants. On croise un mélange d'adultes qui relaxent à l'ombre d'un arbre, d'adolescentes qui échanges des anecdotes, d'enfants réclamant de la barbe-à-papa, de jongleurs et d'autres amuseurs publics.
Après avoir traversé quelques kiosques d'artisan - et fait l'acquisition d'une figurine en pierre originale de la culture Tumaco-Tolita (culture précolombienne de la côte équatorienne), je remarque un cheval de bois et un très vieux cheval monté sur un gros ressort. Puis, le sud du parc Ejido donne sur une rue qui est envahie par les cyclistes et qui débouche au coin du parc Alameda, où un canal et un bassin artificiel ont été aménagés et sur l'eau desquels les quitenos s'amusent à naviguer dans des barques de fortunes ou de vieux pédalos de styromousse.
En traversant le centre historique vers El Panecillo, on croise la plus ancienne rue de Quito, La Ronda, où des cafés, boutiques d'artisans, restaurants et ateliers d'artistes redonnent vie à cette vieille rue qui avait été abandonnée avant sa restauration au début des années 2000. J'y remarque un chien local qui passe son temps à observer les touristes passer dans la vieille rue pavée de roche, quand il ne leur jappe pas quelque insulte bien sentie.
Au pied du petit pain, on prend une pause, puisque notre dimanche de balade dans Quito est jusque-là constitué d'une alternance de montée et descente dans les rues en pente abruptes du centro historico. J'en profite pour faire une photo d'Arsenio avec la statue de la Virgen de Quito en arrière-plan. L'Avenida 24 de Mayo qui s'élargit sur une grande place à cet endroit est parsemée de sculptures aussi diverses qu'un chien géant ou encore une statue hommage à un ancien notable quiteno.
En revenant vers notre auberge - et vers le restaurant Suzette, plaza Foch, qui nous offrira un délicieux souper un peu plus tard - je m'arrête à la Plaza Grande, centre des activités dans le vieux-Quito, pour capter la fin d'une représentation théâtrale amateure ayant attiré une petite foule.
--
Un dimanche à Quito.
La journée commence avec un salut respectueux à Simon Bolivar, dont la sculpture le représentant à cheval et porté par le peuple équatorien domine le sud du parc Alameda et donne une splendide vue sur El Panecillo (le "petit pain", le mont qui se trouve au centre de Quito, avec une statue de la vierge à son sommet). À l'horizon, je peux voir le mont Unguy, qui sépare Quito de Lloa, le village où je me rendrai dans quelques jours pour la première fois en sept ans. Je ne sais trop ce qui m'y attend, n'ayant eu aucune nouvelle de Lloa pendant ces sept ans (il n'y a toujours pas d'internet à Lloa).
Le dimanche à Quito est la journée du vélo. Le centre historique est quasi entièrement fermé à la circulation et plusieurs rues du centre-ville moderne sont également interdites aux véhicules motorisés. Le vélo est roi le dimanche. Je remarque au passage qu'il y a maintenant des pistes cyclables aux voies réservées pour les cyclistes - la première fois que je vois une telle infrastructure en Amérique latine. Il y a aussi un service de Bixi à Quito (ce qui est également nouveau pour moi), service qui est appelé le "BiciQ" et qui semblait fort populaire auprès des quiteno aujourd'hui.
Nous avons changé d'auberge, pour des raisons de localisation et pour offrir à mon ami Arsenio une expérience différente pour les jours suivants. Nous sommes donc à l'Hostal Nassau, un endroit où j'avais séjourné en 2005 et aussi en 2007 et qui a conservé un mot que j'avais laissé sur le babillard de l'entrée lors de mon séjour de 2005.
Le dimanche à Quito, c'est congé, et les quitenos en profitent pour faire des activités familiales dans les parcs. Le parc Ejido se retrouve donc fort animé, avec ses kiosques d'artisanat, ses kiosques ambulants de nourriture et fruits, ses jeux et jouets pour jeunes, et ses voitures à pédales à louer et qui sont toujours très populaires auprès des enfants. On croise un mélange d'adultes qui relaxent à l'ombre d'un arbre, d'adolescentes qui échanges des anecdotes, d'enfants réclamant de la barbe-à-papa, de jongleurs et d'autres amuseurs publics.
Après avoir traversé quelques kiosques d'artisan - et fait l'acquisition d'une figurine en pierre originale de la culture Tumaco-Tolita (culture précolombienne de la côte équatorienne), je remarque un cheval de bois et un très vieux cheval monté sur un gros ressort. Puis, le sud du parc Ejido donne sur une rue qui est envahie par les cyclistes et qui débouche au coin du parc Alameda, où un canal et un bassin artificiel ont été aménagés et sur l'eau desquels les quitenos s'amusent à naviguer dans des barques de fortunes ou de vieux pédalos de styromousse.
En traversant le centre historique vers El Panecillo, on croise la plus ancienne rue de Quito, La Ronda, où des cafés, boutiques d'artisans, restaurants et ateliers d'artistes redonnent vie à cette vieille rue qui avait été abandonnée avant sa restauration au début des années 2000. J'y remarque un chien local qui passe son temps à observer les touristes passer dans la vieille rue pavée de roche, quand il ne leur jappe pas quelque insulte bien sentie.
Au pied du petit pain, on prend une pause, puisque notre dimanche de balade dans Quito est jusque-là constitué d'une alternance de montée et descente dans les rues en pente abruptes du centro historico. J'en profite pour faire une photo d'Arsenio avec la statue de la Virgen de Quito en arrière-plan. L'Avenida 24 de Mayo qui s'élargit sur une grande place à cet endroit est parsemée de sculptures aussi diverses qu'un chien géant ou encore une statue hommage à un ancien notable quiteno.
En revenant vers notre auberge - et vers le restaurant Suzette, plaza Foch, qui nous offrira un délicieux souper un peu plus tard - je m'arrête à la Plaza Grande, centre des activités dans le vieux-Quito, pour capter la fin d'une représentation théâtrale amateure ayant attiré une petite foule.
--
Un dimanche à Quito.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.