Le canton situé au sud-est de Quito, dans la Vallée de Los Chillos, s'appelle Canton Ruminahui. On y retrouve une série de villes et villages qui forment une sorte de banlieue de Quito, et où je suis allé explorer avec Arsenio et quelques copains quitenos.
On rejoint la vallée par une nouvelle autoroute (autoposta Ruminahui), qui part du secteur sud du centre-ville de Quito et contourne le quartier populaire qui surplombe l'échangeur El Trébol, quartier d'où est originaire mon ami Léandro (dont j'ai déjà parlé souvent sur ce blogue, dont ici, alors que nous étions justement allé dans la vallée, à Cotogchoa, journée où j'avais fait la connaissance de Luis, qui nous a justement accompagné lors de la randonnée d'aujourd'hui).
La première ville que l'on rencontre dans la valllée est Conocoto, et c'est justement là où habitent Luis et Léandro, que l'on voit ici avec Arsenio devant l'église de Conocoto.
Puis, on croise San Rafael, et Sangolqui, qui est renommé pour son mercado. Contrairement aux villes plus touristiques par leur marché d'artisanat, Sangolqui offre plutôt un marché de viandes, fruits, légumes, plantes, animaux et autres nécessités, dans un chaos et un bruit typique des mercados latinos..
A Sangolqui, on peut aussi acheter des animaux de la ferme ou domestiques; poules et coqs, cochons d'inde (pour un repas lors d'une occasion spéciale), chatons et chiots, poussins, etc. Le monsieur sur la photo m'a offert d'acheter sa poule, mais j'avais d'autres plans.
Et ce vendeur de tapis a trouvé une manière plutôt originale d'étaler ses produits.
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Un peu plus loin, on croise le village d'Amaguana, où se trouve, au bout d'une heure sur une route grossièrement pavée de roche, la réserve écologique de Molinuco.
La réserve propose divers sentiers, et après une heure de randonnée hors-piste suggérée par Marco (un ami de Léandro), hors-piste qui s'est avéré un peu ardu et peu agréable (je vous passe les détails qui relèvent d'une dérive assez typiquement latino), nous avons entrepris de suivre le sentier d'une heure trente longeant la el Rio Pita et menant vers une série de chutes. Ici, Léandro attend qu'Arsenio ait sorti son appareil pour me prendre en photo alors que je suis sur un pont de bois similaire à celui-ci, devant une petite cascade.
Après plusieurs montées, descentes et traversées de ponts de bois, nous sommes arrivés en vue de la Gran Cascada...
... au pied de laquelle j'ai entrepris de traverser le plus long des ponts de bois de la réserve, une affaire plutôt rafraîchissante.
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En plus de me faire visiter et explorer les environs de Quito, ces expéditions avec des amis ont aussi l'avantage de faire voir la vie équatorienne telle qu'elle est vécue par mes amis ici. Ces "virées dans la vallée", comme ils appellent ces expéditions, sont aussi une occasion unique de discuter de tout et rien sur l'Équateur; évolution au fil des ans, trafic, situation politique, nourriture traditionnelle, situation sociale, le tout dans un environnement convivial. Autrement dit, pour reprendre une phrase d'Arsenio, prononcée alors qu'il grimpait un escalier de bois plutôt rudimentaire pour remonter vers le sentier principal et notre retour à Quito: "On est loin des voyages organisés!"
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On rejoint la vallée par une nouvelle autoroute (autoposta Ruminahui), qui part du secteur sud du centre-ville de Quito et contourne le quartier populaire qui surplombe l'échangeur El Trébol, quartier d'où est originaire mon ami Léandro (dont j'ai déjà parlé souvent sur ce blogue, dont ici, alors que nous étions justement allé dans la vallée, à Cotogchoa, journée où j'avais fait la connaissance de Luis, qui nous a justement accompagné lors de la randonnée d'aujourd'hui).
La première ville que l'on rencontre dans la valllée est Conocoto, et c'est justement là où habitent Luis et Léandro, que l'on voit ici avec Arsenio devant l'église de Conocoto.
Puis, on croise San Rafael, et Sangolqui, qui est renommé pour son mercado. Contrairement aux villes plus touristiques par leur marché d'artisanat, Sangolqui offre plutôt un marché de viandes, fruits, légumes, plantes, animaux et autres nécessités, dans un chaos et un bruit typique des mercados latinos..
A Sangolqui, on peut aussi acheter des animaux de la ferme ou domestiques; poules et coqs, cochons d'inde (pour un repas lors d'une occasion spéciale), chatons et chiots, poussins, etc. Le monsieur sur la photo m'a offert d'acheter sa poule, mais j'avais d'autres plans.
Et ce vendeur de tapis a trouvé une manière plutôt originale d'étaler ses produits.
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Un peu plus loin, on croise le village d'Amaguana, où se trouve, au bout d'une heure sur une route grossièrement pavée de roche, la réserve écologique de Molinuco.
La réserve propose divers sentiers, et après une heure de randonnée hors-piste suggérée par Marco (un ami de Léandro), hors-piste qui s'est avéré un peu ardu et peu agréable (je vous passe les détails qui relèvent d'une dérive assez typiquement latino), nous avons entrepris de suivre le sentier d'une heure trente longeant la el Rio Pita et menant vers une série de chutes. Ici, Léandro attend qu'Arsenio ait sorti son appareil pour me prendre en photo alors que je suis sur un pont de bois similaire à celui-ci, devant une petite cascade.
Après plusieurs montées, descentes et traversées de ponts de bois, nous sommes arrivés en vue de la Gran Cascada...
... au pied de laquelle j'ai entrepris de traverser le plus long des ponts de bois de la réserve, une affaire plutôt rafraîchissante.
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En plus de me faire visiter et explorer les environs de Quito, ces expéditions avec des amis ont aussi l'avantage de faire voir la vie équatorienne telle qu'elle est vécue par mes amis ici. Ces "virées dans la vallée", comme ils appellent ces expéditions, sont aussi une occasion unique de discuter de tout et rien sur l'Équateur; évolution au fil des ans, trafic, situation politique, nourriture traditionnelle, situation sociale, le tout dans un environnement convivial. Autrement dit, pour reprendre une phrase d'Arsenio, prononcée alors qu'il grimpait un escalier de bois plutôt rudimentaire pour remonter vers le sentier principal et notre retour à Quito: "On est loin des voyages organisés!"
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